Adonis Stevenson – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca Pour tout savoir sur la boxe québécoise – combats de boxe, classements, analyses, entrevues, portraits, championnats du monde – Montréal, Québec Wed, 26 Dec 2018 07:35:20 +0000 fr-FR hourly 1 /wp-content/uploads/2013/11/cropped-logo_carré-32x32.jpg Adonis Stevenson – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca 32 32 Complémentaire au site 12rounds.ca, ce podcast a été mis sur pied afin d’offrir aux amateurs des informations sur le noble art allant au-delà de ce qui est couvert par les médias traditionnels. Nous y discutons des combats à venir et nous entretenons avec divers intervenants du milieu. Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca no Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca [email protected] [email protected] (Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca) Boxe québécoise et internationale pour tous les amateurs de boxe francophones Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.caAdonis Stevenson – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca /wp-content/uploads/powerpress/12rounds.png Le top 15 des boxeurs québécois – 11e édition, décembre 2018 /top-15-quebecois-decembre-2018/ /top-15-quebecois-decembre-2018/#respond Tue, 25 Dec 2018 19:24:15 +0000 /?p=17138 Par Richard Cloutier, Martin Fournier, Sébastien Gauthier, Cédric Daniel Halley, Laurent Poulin et Simon Traversy. En ce jour de Noël, il nous fait plaisir de vous présenter notre traditionnel top 15 québécois de mi-année. Un exercice qui a débuté en 2006 dans le cadre du défunt magazine La Zone de Boxe et que nous prolongeons avec plaisir depuis cinq […]

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Par Richard Cloutier, Martin Fournier, Sébastien Gauthier, Cédric Daniel Halley, Laurent Poulin et Simon Traversy.

la zone de boxeEn ce jour de Noël, il nous fait plaisir de vous présenter notre traditionnel top 15 québécois de mi-année. Un exercice qui a débuté en 2006 dans le cadre du défunt magazine La Zone de Boxe et que nous prolongeons avec plaisir depuis cinq ans. Comme dans nos dix éditions précédentes (décembre 2013juillet 2014décembre 2014 et juillet 2015décembre 2015août 2016décembre 2016juillet 2017, décembre 2017, juillet 2018), nous avons choisi comme critère de sélection la capacité à vaincre, à l’heure actuelle, des adversaires de grande valeur classés mondialement, comme on le fait généralement dans les classements «livre pour livre». Notre jugement ne repose donc pas, en dernière instance, sur les réalisations passées des pugilistes, mais sur leur valeur présente. Dit autrement, notre critère principal est le suivant: confronté au meilleur de sa division, sur qui serait-il raisonnable de miser le plus d’argent?

Tout comme lors de nos précédents classements, six passionnés ont pris le temps de réfléchir à leur propre classement. Chacun d’eux a produit son propre classement, dans lequel chaque position est associée à une valeur numérique, selon une pondération qui a fait ses preuves à l’époque de La Zone de Boxe, à savoir: 1ère position = 12 points, 2e position = 10 points, 3e position = 8 points, 4e position = 6 points, 5e position = 4 points, 6e position = 3 points, 7e et 8e positions = 2 points, 9e et 10e positions = 1 point, et 11e à 15e positions = 0,5 point. En cas d’égalité, nous avons choisi de mettre des boxeurs ex aequo. 

Évidemment, à la suite de la dramatique fin de soirée du 1er décembre, nous avons choisi d’exclure Adonis Stevenson puisque nous ignorons encore ce que lui réserve son avenir. Soulignons aussi l’arrivée en force de Marie-Ève Dicaire. En juillet dernier, elle devait se contenter d’une adversaire de remplacement qu’elle avait déjà battue un an plutôt, alors que maintenant la voilà championne du monde. Vous remarquerez aussi le retour de Jean Pascal qui a connu une année particulièrement spéciale.

Classement

1 – Eleider Alvarez (70 points) – 3e en juillet 2018

2 – Artur Beterbiev (62 points) – 1er en  juillet 2018

3 – David Lemieux (35 points) – 4e en juillet 2018

4 – Steven Butler (27 points) – 7e en juillet 2018

5 – Marie-Ève Dicaire (25,5 points) – Première présence

6 – Yves Ulysse Jr (23 points) – 6e en juillet 2018

7 – Erik Bazinyan (17 points) – 11e en juillet 2018

8 – Custio Clayton (11 points) – 5e en juillet 2018

9 égalité – Patrice Volny (5,5 points) – 14e en juillet 2018

9 égalité – Jean Pascal (5,5 points) – Absent depuis juillet 2017

11 – Mathieu Germain (5 points) – 8e en juillet 2018

11 – Oscar Rivas (4,5 points) – 9e en juillet 2018

13 égalité – Batyr Jukenbayev (3 points) – 11e en juillet 2018

13 égalité – Mikael Zewski (3 points) – 13e en juillet 2018

15 – Arslanbek Makhmudov (2,5 points) – Première présence

Justifications

1 – Eleider Alvarez (70 points) – 3e en juillet 2018, Champion WBO

Quelle belle année 2018 pour Eleider Alvarez. On se rappelle les délais interminables pour l’annonce du gala du 19 mai qui devait impliquer le Colombien en sous-carte de Stevenson-Jack. Finalement, c’est Katy Duva qui a sauvé Yvon Michel dans ce dossier de l’aspirant obligatoire qui traînait depuis deux ans et demi. Après le triomphe du 4 août, Alvarez a le plaisir de signer un contrat avec Top Rank pour sept combats, ce qui le rendra enfin millionnaire !!!

La première étape de ce contrat l’attend le 2 février à Frisco au Texas. Rappelons-nous que le protégé de Marc Ramsay était loin de dominer le duel avec Kovalev, mais il a su exploser au bon moment pour remporter le titre WBO en lui passant le KO au 7e round lors d’un duel disputé à Atlantic City. Dire qu’il y a quelques années, bien des amateurs doutaient de sa force de frappe.

Est-ce que Kovalev est sur la pente descendante? Depuis novembre 2016, il a une fiche de 2-3, mais la seule défaite qui n’a pas fait scandale, est celle contre Alvarez. Âgé de 35 ans, il est plus vieux que le Montréalais de seulement 12 mois et a participé à 11 rounds de moins chez les professionnels. Clairement, on ne peut pas dire qu’il est beaucoup plus usé. Est-ce que ce fut simplement une mauvaise journée au bureau pour Kovalev ? Nous le saurons très bientôt.

2 – Artur Beterbiev (62 points) – 1er en  juillet 2018, Champion IBF

Devenu champion du monde IBF en novembre 2017, le Montréalais d’origine russe a dû vivre une vive déception en perdant sa cause face à son promoteur en juin dernier. Heureusement, le Groupe Yvon Michel a choisi d’acheter la paix en offrant son champion à Eddie Hearn pour trois combats avec le diffuseur web DAZN.

Le premier de cette série a eu lieu le 6 octobre à Chicago lors du lancement de DAZN en Amérique. Beterbiev n’a pas perdu de temps en passant le KO en quatre rounds face à son aspirant no 7, l’Anglais Callum Johnson. Par contre, son aura d’invincibilité a été un peu éraillée par une chute au second round.

Le protégé de Marc Ramsay a été invité à faire la sous-carte de Canelo-Fielding, mais il a préféré prendre quelques semaines de plus de préparation. Il devrait affronter Joe Smith Jr, son 14e aspirant, en février à Long Island en banlieue de NY, mais le combat n’est toujours pas confirmé à l’heure actuelle. Sans aucun doute, on lui souhaite un combat d’unification en 2019.

3 – David Lemieux (35 points) – 4e en juillet 2018, aspirant obligatoire WBO et WBA, 3e WBC, 5e IBF

L’ancien champion du monde des poids moyens ne passera pas un temps des fêtes tellement joyeux. Ses difficultés à faire la limite des 160 livres auront été la trame de son année. La situation vécue en mai à Québec était très semblable à l’annulation du combat avec James De La Rosa en mars 2016. Dans les deux cas, il revenait d’une grosse défaite en championnat du monde cinq mois plutôt. C’était bien normal que la motivation de Lemieux n’était pas à son paroxysme en l’opposant à un gérant d’animalerie.

Par contre, la situation est tout autre pour l’annulation de son duel avec l’Olympien Tureano Johnson. On ne saura jamais quel était le poids de Lemieux au début de son camp d’entraînement, mais pourquoi donc le duel était prévu à 160 livres? Ni l’un ni l’autre ne détenait un titre mineur et ce n’est pas dans la semaine d’un tel combat qu’il est temps d’ajouter une ceinture sans importance. Généralement, quand il n’y a pas de titres enjeux, on augmente de quelques livres la limite de poids. Le clan Lemieux a fait la demande à Johnson, mais le contrat précisait une limite de 160 livres.

Peut-être bien que cette déception va finalement forcer le clan Lemieux à arrêter de réclamer un duel avec Canelo Alvarez. Pour justifier un tel combat, Lemieux se doit de redevenir champion du monde, peu importe la division de poids, sinon ça n’arrivera tout simplement jamais. Si c’est effectivement le souhaite de son équipe, ils devront lui offrir comme rivaux des stylistes qui le forceront à développer des outils qui étaient absents face à Golovkin et Saunders.

4 – Steven Butler (27 points) – 7e en juillet 2018, Champion Francophonie, 3e WBO, 22e WBC

Le protégé de Rénald Boisvert a, encore une fois, surpris bien des gens en passant le KO très rapidement au Mexicain Gutierrez lors du gala à Rimouski. Cette victoire par KO s’ajoute à celles obtenues face aux Lanardo Tyner, Uriel Gonzalez, Jaime Herrera, Carson Jones et bien sûr Jordan Balmir, tout ça dans la dernière année.

Dans les jours suivant le triomphe à Rimouski, Antonin Décarie a déclaré qu’ils allaient prendre leur temps en 2019 avec la progression de Steven Butler, puis qu’il aurait sa chance en championnat du monde en 2020. Considérant les habitudes de Camille Estephan, c’est difficile à croire que Butler ne sera pas opposé à des boxeurs classés mondialement en 2019. Présentement classé 5e à la WBO et 22e WBC, on peut s’attendre à le revoir contre Brandon Cook ou face à Patrice Volny en 2019.

Nous aimerions le voir progresser face à des rivaux de qualité comme Patrick Teixeira (29-1-0, 22 KO), un Brésilien qui se bat régulièrement aux États-Unis et qui est classé 6e WBO, 9e WBC et 12e WBA. Puis, nous croyons qu’il a besoin de vaincre un Austin Trout, Brandon Rios ou Erickson Lubin avant de se propulser en championnat du monde.

5 – Marie-Ève Dicaire (25,5 points), Championne du monde IBF super-mi-moyen, Première présence dans notre top 15

Sa victoire du 1er décembre restera marquée dans l’histoire. Marie-Ève est devenue la première québécoise à devenir championne du monde en boxe professionnelle. Nous la félicitons et levons notre chapeau bien haut à la suite de ce bel exploit.

Contrairement à Eleider Alvarez, Marie-Eve Dicaire n’a pas eu à attendre plus de deux mois pour mettre la main sur sa ceinture de championne du monde. Ça fait parfois du bien de se faire brasser un peu !!!

Yvon Michel aimerait lui offrir un combat dès le mois de mars, ce sera intéressant de voir où GYM nous présentera ce gala: Dans la cour arrière de Marie-Eve à la Place Bell à Laval, au Centre Vidéotron à Québec ou lors du gala du 23 mars au Casino de Montréal?

En affrontant l’une de ses principales aspirantes, les amateurs vont découvrir rapidement que ces boxeuses ont une bonne dose d’expérience, mais qu’elles sont déjà dans la quarantaine ou tout proche, signe du manque de profondeur de la boxe féminine. Voici en bref, les trois premières pugilistes classées à l’IBF à 154 livres.

Mikaela Lauren (31-5-0, 13 KO) : La Suédoise est âgée de 42 ans, elle détient un titre mineur de la WBO à 154 livres depuis avril, elle s’est inclinée face à Cecilia Braekhus à deux reprises (TKO 7 en 2010 et TKO 6 en 2017), elle a aussi été défaite par l’actuelle double champion du monde à 160 livres Christina Hammer (23-0-0, 10 KO) (DU10 en 2013), Klara Svensson (18-2-0, 6 KO) et l’Espagnole Loli Munoz (12-17-3, 7 KO) en 2012.

Stacey Copeland (5-0-0, 2 KO) : L’Anglaise de 37 ans est montée sur seulement deux rings professionnels différents, l’un à Manchester à quatre reprises et l’autre au Zimbabwe en juillet dernier alors qu’elle est devenue championne du Commonwealth à 154 livres. Contrairement à Dicaire, Copeland a eu quelques succès sur la scène internationale amateur, elle a notamment remporté la médaille d’argent aux Championnats d’Europe de 2014.

Maria Lindberg (16-4-2, 9 KO) : Tout comme Lauren, Lindberg est d’origine suédoise. Âgée de 41 ans, elle détient une fiche de 1-3 à ses quatre derniers combats. Mais à sa décharge, il y avait un titre mondial à l’enjeu à chaque fois. Soulignons que c’est elle qui a affronté la championne de la WBC en mai dernier alors que Dicaire devait obtenir cette première opportunité.

Pour notre part, nous aimerions bien voir Marie-Eve Dicaire face à l’Américaine Latondria Jones (5-0-0, 2 KO). Il s’agit d’une boxeuse de 32 ans qui est la conjointe du boxeur J’Leon Love et c’est la première femme signée par Mayweather Promotions, mais elle est inactive depuis décembre 2016…Une autre histoire à suivre.

6 – Yves Ulysse Jr (23 points) – 6e en juillet 2018, 9e IBF, 10e WBC, 12e WBO, Champion FECARBOX WBC

Le protégé de Rénald Boisvert a ouvert le gala de Canelo le 15 décembre et il a remporté la victoire par DU face à Maximilliano Becerra. Évidemment, c’est formidable de pouvoir se battre au Madison Square Garden lors d’un tel événement, mais on doit aussi relativiser l’envergure du combat quand il n’y a que quelques centaines de spectateurs assis dans l’amphithéâtre.

Maintenant âgé de 30 ans, Yves Ulysse Jr n’a pas besoin de se battre à tous les trois mois. Classé dans trois des quatre top 15 mondiaux des 140 livres, il a avant tout besoin d’affronter des rivaux de qualité, idéalement eux aussi classés mondialement. Ça tombe bien, selon The Ring Magazine l’important tournoi WBSS, impliquant les champions IBF, WBA et WBC, est dans le trouble financier. Est-ce que ça lui ouvrira des portes? On lui souhaite grandement.

7 – Erik Bazinyan (17 points) – 11e en juillet 2018, 4e WBO, 12e WBA, Champion NABO et NABA chez les super-moyens

Quelle drôle d’année pour Érik Bazinyan. Il y a douze mois, il était toujours sous contrat avec Rixa Promotions, mais il était très insatisfait de son manque d’activité et par les promesses répétées de faire partie de la sous-carte d’un possible gala d’envergure de GYM.

Au printemps, il a fait ses débuts avec Eye Of The Tiger Management et après deux combats de remise en forme, il se bat pour le titre NABO en juin. Entraîné par Stéphan Larouche pendant un peu plus de six mois, il se fait imposer un changement d’importance à cinq semaines de son duel avec Francy Ntetu.

Maintenant entraîné par Marc Ramsay, il a fait grandir sa notoriété en dominant Francy Ntetu et en l’emportant par TKO au 6e round. Puis, le 14 décembre à Edmonton, il a ajouté une autre victoire par TKO en vainquant Adrian Luna Flores. Notons que ce Mexicain avait fait la limite de 10 rounds avec l’ancien champion du monde japonais Ryoto Murata. Bref, en douze mois il s’est battu à cinq reprises. Il a décroché deux titres nord-américains et il les a même défendus à la mi-décembre.

Tout comme Steven Butler, Bazinyan est âgé de seulement 23 ans. Est-ce que Camille Estephan sera encore plus patient avec le boxeur d’origine arménienne considérant les deux changements d’entraîneurs qu’il a vécus dans la dernière année ?

8 – Custio Clayton (11 points) – 5e en juillet 2018, 6e WBO, 9e IBF, 21e WBC

Inactif depuis le 26 mai dernier, Clayton a grimpé au premier rang de la WBO en juin, puis en novembre il a été déclassé au 5e rang. En chicane avec son promoteur, on ignore ce qu’il l’attend…

custio Clayton, Trépanier et BernechePour essayer de comprendre ce dossier, on doit reculer au mois de septembre. Après une longue négociation avec Top Rank, Camille Estephan a proposé au clan Clayton une entente de trois combats qui lui aurait rapporté un demi-million et un combat en championnat du monde.

La première étape consistait à affronter le Lituanien Egidijus Kavaliauskas (20-0, 16 K.-O.) qui lui a ravi depuis le poste d’aspirant no 1 à la WBO. Clayton aurait eu ensuite un autre adversaire d’envergure internationale pour culminer avec un combat contre Terence Crawford, actuel champion à la WBO chez les mi-moyens.

Au lieu d’écouter son entraîneur et son gérant (Daniel Trépanier et Douggy Berneche), il a plutôt choisi de les congédier et de confier les rênes de sa destinée à Éric Bélanger. Une autre histoire à suivre…

9 égalité – Patrice Volny (5,5 points) – 14e en juillet 2018, 11e WBO, 14e IBF et WBA, Champion NABA et NABO des poids moyens

Le protégé de Lee Baxter est maintenant impliqué dans des duels d’envergure. Le 29 septembre, il a d’abord dominé par décision unanime l’Albertain Albert Onolunose pour mettre la main sur les titres NABA et NABO. Puis, le 15 décembre il a dominé par décision majoritaire l’Ontarien Ryan Young.

Le Montréalais de 29 ans est classé dans les top 15 de trois associations. Si ce n’était de la défaite de Francis Lafrenière le 24 novembre, nous serions à espérer un duel entre les deux Québécois dans la première moitié de l’année 2019. Il reste l’option de Steven Butler, mais Volny ne correspondant pas au style de rivaux du protégé de Camille Estephan, ce duel est peu probable.

La dernière présence de Volny sur un ring à Montréal date de juin 2017 et ses quatre derniers combats ont eu lieu soit à Toronto (3 fois) et à Cornwall. Est-ce que Lee Baxter tiendra un gala à Montréal en 2019 ? Avec Dierry Jean et Patrice Volny, il est bien équipé pour reprendre les galas à la Tohu. On se le souhaite.

9 égalité – Jean Pascal (5,5 points) – Absent de notre top 15 depuis juillet 2017

La dernière année de l’ancien champion du monde est pour le moins particulière. En décembre 2017, il a martelé qu’il prenait sa retraite après son duel avec le surévalué Égyptien Ahmed Elbiali. Puis, à l’été dernier, le Québécois d’origine haïtienne a voulu faire sauter la banque sans prendre de risque en affrontant le surprenant Steve Bossé.

En octobre, Pascal a surpris tout le monde en acceptant un duel à Halifax face à Gary Kopas (10-11-2). Quelques semaines plus tard, ce projet est tombé à l’eau et Pascal a accepté de remplacer Joe Smith Jr pour se battre en championnat du monde avec Dmitry Bivol.

Bref, le passé étant souvent garant de l’avenir, n’importe quoi peut arriver dans la prochaine année pour Pascal. Ça pourrait être tout autant un duel avec Eleider Alvarez en septembre prochain que l’annonce de sa retraite en avril à la suite d’une blessure à l’entraînement.

11 – Mathieu Germain (5 points) – 8e en juillet 2018, Champion International IBF

Le protégé de Mike Moffa est rendu à 16 victoires et il a remporté ses deux derniers combats par décision. Il devait affronter le gaucher Batyr Jukembayev le 26 janvier, mais ce sera plutôt l’Albertain Steve Claggett, qui lui, en sera à son quatrième combats consécutifs sur la route.

Enfin, en finale d’un gala au Cabaret du Casino de Montréal, le Montréalais de 29 ans aura l’opportunité de prouver qu’il est du même niveau, sinon supérieur à Yves Ulysse Jr. À ce jour, leurs seuls rivaux communs sont Noël Mejia Rincon (Ulysse TKO5, Germain DU6) et Hector Osornio (Ulysse AB3. Germain DU4).

Il est à souhaiter que Mathieu Germain puisse enfin entrer dans un ou plusieurs classements du top 15 mondial en 2019. Bien qu’il détienne depuis juin le titre nord-américain de l’IBF, ce n’est toujours pas le cas. Classé 9e NABA et 10e à la NABF, il est plus que tant qu’il ait la chance de briller parmi les meilleurs et ce combat avec Claggett nous indiquera s’il est sur la bonne route.

12 – Oscar Rivas (4,5 points) – 9e en juillet 2018, 11e IBF,14e WBC, Champion NABF

Enfin, enfin, enfin !!! Le Montréalais d’origine colombienne aura la chance de démontrer qu’il fait partie de l’élite des poids lourds en affrontant un rival d’envergure. Le 18 janvier à Verona, Oscar Rivas va affronter l’Américain Bryant Jennings sur les ondes de ESPN. Professionnel depuis août 2009, le bon ami d’Eleider Alvarez est aussi patient que son confrère maintenant champion du monde. Rappelons-nous son parcours des trois dernières années.

Tout d’abord, il y a eu le duel annulé avec Gérard Washington en février 2016 à cause de l’état de son œil droit. En juillet 2016, il doit affronter Amir Mansour, mais son épaule gauche le lâche à l’entraînement. L’été 2017 a été dur sur le moral du poids lourd alors que son promoteur lui fait des promesses, mais annule à cinq reprises son retour sur le ring. Finalement, en septembre on lui offre le titre NABF en l’opposant à un boxeur qui était suspendu en Amérique du Nord depuis sept ans.

En avril dernier, GYM en a fait rire plusieurs en lui offrant comme adversaire le plus petit boxeur de sa division sur la planète. Mesurant 5 pieds et 7 pouces, Sergio Ramirez a résisté deux petits rounds, démontrant évidemment que ce type de préparation pour un combat d’envergure était totalement inutile puisque les meilleurs de la division mesurent seulement un pied de plus !!!

En septembre dernier, Rivas a pu faire dix rounds avec Hervé Hubeaux, un Belge avec une belle fiche, mais qui avait comme plus grande réussite d’avoir été le partenaire d’entraînement d’Anthony Joshua pendant une toute petite journée. Comme on le sait, Rivas s’est déchiré le biceps droit durant ce duel et il a dû se contenter d’une décision unanime.

Bien que sa performance ait été plutôt décevante le 1er décembre dernier, Rivas a obtenu une victoire par décision unanime face à Fabio Maldonado. Est-ce que son corps va tenir le coup jusqu’au 18 janvier? On lui souhaite de tout cœur !!!

Son rival est un aspirant mondial reconnu, contrairement à Rivas qui a présentement un statut semblable à celui qu’avait Bodgan Dinu avant sa défaite contre « Big Daddy » Miller. Jennings est présentement classé 2e WBO, 7e WBA, 9e IBF et 13e WBC. Le boxeur de Philadelphie n’a seulement perdu que face à Wladimir Klitschko (DU12) et Luis Ortiz (TKO7) et ces deux combats ont eu lieu en 2015. Clairement, le gagnant pourrait bien se mériter un combat de championnat du monde en 2019.

13 égalité – Batyr Jukenbayev (3 points) – 11e en juillet 2018, Champion Continental des Amériques WBC, 27e WBC

Après s’être vu forcer de quitter son entraîneur Stéphan Larouche, Batyr a vaincu Patrick Moreno par KO au 7e le 6 octobre dernier. Mais il a fait comprendre à son promoteur qu’il ne souhaitait pas briser cette relation. La conséquence est bien simple, il ne fait plus partie de la famille et on lui a offert d’affronter Mathieu Germain le 26 janvier.

Reparti au Kazakhstan depuis le 22 octobre, il a publié un communiqué pas trop clair en décembre qui semble dire entre les lignes qu’il n’est pas satisfait de la bourse qu’on lui offre pour affronter Mathieu Germain.

Une rencontre au sommet entre Batyr et Camille aura lieu au début de janvier pour clarifier la situation. Est-ce que sa gérante Anna Reva réussira à faire tenir les morceaux cassés pour repartir la machine en 2019 ? Particulièrement silencieuse depuis cette douloureuse séparation, on ignore de quel côté Anna Reva penche. Mais, certainement que c’est l’une des personnes qui pourrait le mieux expliquer ce soudain divorce entre Larouche et Estephan.

13 égalité – Mikael Zewski (3 points) – 13e en juillet 2018, 13e WBC, Champion International WBC des mi-moyens

Le Trifluvien a remporté par décision unanime son duel le 1er décembre dernier face à Aaron Herrera. Ce Mexicain de 29 ans a offert une performance semblable face à Jessie Vargas il y a un an. Peut-on par conséquent affirmer ou croire que Zewski et Vargas sont au même niveau? La réponse est non, puisqu’on le sait bien, les règles de trois dans la boxe ça ne veut rien dire.

Mikael ZewskiMikael Zewski a réintégré le top 15 de la WBC dans le courant de l’année par la porte d’en arrière. Son titre mineur obtenu en mai lui a permis de se classer 17e à la WBC et il a progressé principalement grâce aux revers ou à l’inactivité d’autres aspirants.

Son contrat de trois combats avec GYM est terminé depuis le printemps et il n’y a pas eu d’annonce de renouvellement d’entente. On procède maintenant avec la traditionnelle entente verbale, un combat à la fois. Est-ce que ça signifie que Zewski n’est pas plus important qu’il faut pour GYM? Probablement pas, mais c’est peut-être aussi parce que le clan du boxeur s’est souvent fait faire des promesses qui n’ont pas été tenues.

Évidemment, la situation est toujours la même avec celui qui fêtera ses trente ans en février prochain : il est toujours à la recherche d’un combat d’envergure. Le Groupe Yvon Michel est en transition actuellement. Après avoir tout misé avec Al Haymon, le promoteur d’expérience a appris de ses erreurs et applique maintenant la méthode de la diversification : Beterbiev avec Eddie Hearn et DAZN, Eleider Alvarez avec Top Rank et ESPN, Christian Mbilli avec Brahim Asloum et SFR Sports en France. Il y a aussi Rivas qui pourrait suivre les traces d’Alvarez s’il peut dominer Jennings. Mais, soyons honnêtes, le seul qui va attirer la télé internationale dans la belle province c’est Eleider Alvarez mais il doit commencer par vaincre de nouveau Sergey Kovalev.

En attendant, on se permet une petite prédiction. Mikael Zewski fera pour la première fois la finale d’un gala au Casino de Montréal, soit le 16 février ou le 23 mars. Par la suite, il devrait enfin avoir droit à son combat d’envergure en sous-carte d’Eleider Alvarez en mai ou juin. Ça aura pris pas plus de temps que prévu, mais c’est connu, tout vient à point à qui sait attendre !!!

15 – Arslanbek Makhmudov (2,5 points) – Première présence

Devenu professionnel en décembre 2017, l’imposant protéger de Marc Ramsay a longtemps attendu sa chance à cause du différend entre GYM et son très bon ami Artur Beterbiev. Son début de carrière au Québec a justement été marqué par la plus bizarroïde annonce qu’un promoteur puisse faire.

Yvon Michel a eu l’air tellement fou dans ce dossier en mars que certains se demandaient comment il pourrait faire pour retrouver un peu de crédibilité. Malgré le fiasco Pascal-Bossé, il a su rebondir de façon exceptionnelle et présentement, il a 3 champions du monde dans son équipe et des ententes avec ESPN et DAZN.

Pour ce qui est du Russe de 29 ans, c’est bien simple, il détruit tout sur son passage. Même Simon Kean a affirmé sur les ondes de TVA Sports «Makhmudov me terrorise». Nous aurions beaucoup aimé le voir faire quelques rounds avec le coriace Avery Gibson, mais celui-ci a préféré prendre sa retraite après avoir signé un contrat pour l’affronter.

Déjà rendu à faire son second six rounds le 26 janvier, nous souhaitons qu’il affronte enfin un boxeur qui pourra résister quelques rounds à sa puissance. Évidemment, c’est un peu difficile de le juger et de l’apprécier adéquatement quand ses combats durent moins de 70 secondes, comme c’est arrivé à quatre reprises lors de ses cinq premiers duels.

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La boxe au fil de la semaine #223 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-223-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-223-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 24 Dec 2018 11:00:59 +0000 /?p=17126 Par Richard Cloutier  Bonne nouvelle concernant l’ancien champion du monde WBC chez les mi-lourds. « Adonis est réveillé », a affirmé sa conjointe Simone God, dans un communiqué diffusé samedi. « Il soigne ses blessures en privé en compagnie de sa famille et de l’équipe médicale », y indique-t-elle notamment. Selon Radio-Canada, le promoteur Yvon Michel a confirmé […]

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Par Richard Cloutier

 Bonne nouvelle concernant l’ancien champion du monde WBC chez les mi-lourds. « Adonis est réveillé », a affirmé sa conjointe Simone God, dans un communiqué diffusé samedi. « Il soigne ses blessures en privé en compagnie de sa famille et de l’équipe médicale », y indique-t-elle notamment.

Selon Radio-Canada, le promoteur Yvon Michel a confirmé avoir été informé par Simone God que « les choses ont énormément évolué ».

Selon le communiqué, « Adonis passe son temps avec sa fille Adonia et à écouter de la musique ».

Rappelons qu’Adonis Stevenson repose à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus du CHU de Québec, depuis sa défaite face à Oleksandr Gvozdyk, le 1er décembre dernier, l’hôpital ayant évoqué « un traumatisme craniocérébral grave ». Depuis son admission, son état nécessitait « une assistance respiratoire mécanique, une sédation profonde et un monitoring neurologique spécialisé ».

 Le crochet de gauche – l’actu en bref

– Le champion du monde WBO chez les mi-lourds, Eleider Alvarez (24-0-0), un protégé du Groupe Yvon Michel, a conclu il y a quelques jours un important contrat avec Top Rank impliquant le télédiffuseur américain ESPN. L’entente est qualifiée « de meilleur contrat de l’histoire de la boxe au Québec » par Yvon Michel, tel que rapporté par RDS.ca. L’entente, d’une durée de 2 ans, ferait état d’un minimum de 7 combats – dont au moins un par année disputé au Québec – chacun de ces combats étant assortie d’une bourse minimale d’un million de dollars. Toujours, selon RDS.ca, l’entente stipulerait qu’au « moins un autre membre de l’organisation [GYM] aura la chance de se battre en sous-carte des événements qui seront quant à eux présentés sur le territoire américain ». Eleider Alvarez doit accorder une revanche à Sergey Kovalev le 2 février à Frisco, au Texas. Il devrait ensuite combattre au Centre Vidéotron en mai ou juin prochain.

– Mathieu « G-Time » Germain (16-0-0) défendra son titre nord-américain de l’International Boxing Federation face à l’Albertain Steve « The Dragon » Claggett (27-5-1) le 26 janvier 2019 au Cabaret du Casino de Montréal lors d’un événement présenté par Eye of the Tiger Management. L’événement, qui sera diffusé en direct sur Punching Grace, mettra également en vedette Sadriddin Akhmedov (6-0, 6 K.-O.) qui aura l’opportunité de mettre la main sur la ceinture mondiale WBC Junior. Aussi, Arslanbek Makhmudov (5-0, 5 K.-O.), Clovis Drolet (8-0, 5 K.-O.), Vincent Thibault (7-0, 2 K.-O.), Kim Clavel (5-0, 1 K.-O.), Raphaël Courchesne (4-0, 2 K.-O.), François Pratte (8-0) ainsi que Kaemy Savoie (1-0) figurent sur la carte, tout comme le jeune boxeur de Québec Lexson Mathieu qui fera ses débuts chez les professionnels.

– La championne du monde IBF chez les super mi-moyens, Marie-Ève Dicaire, a officiellement reçu sa ceinture mondiale lors d’une cérémonie tenue dans les locaux de son promoteur, le Groupe Yvon Michel. Aussi, elle a accédé au premier rang mondial chez les 154 lbs de Boxrec, ce qui signifie qu’elle surclasse les autres championnes (WBC, WBA et WBO) dans sa division de poids selon le classement de ce site international de référencement. Dicaire, qui a remporté son titre le 1er décembre, devrait maintenant effectuer sa première défense en mars prochain.

– L’ancien aspirant mondial Tison Cave (32-3-0) affrontera le Mexicain Victor Proa (29-6-2) le 25 janvier prochain à Halifax. Sur la même carte, le Montréalais natif d’Halifax Moncef Askri (11-0-0) affrontera un adversaire à confirmer. Askri a effectué un récent retour à la compétition après avoir été inactif depuis décembre 2007. À Toronto, le 15 décembre dernier, il a enregistré un gain par TKO au 1er round.

– Groupe Yvon Michel a confirmé la mise sous contrat de Wilfried Seyi (2-0-0). Seyi, qui a combattu au Centre Vidéotron le 1er décembre, a représenté le Cameroun en 2016 aux Jeux olympiques. Il a par ailleurs remporté une médaille d’argent aux Jeux du Commonwealth en 2018. Seyi, qui est installé à Montréal, s’entraîne sous la supervision de Stéphan Larouche. (Photo : Robert Lévesque)

– Ma chronique fera (en principe) relâche pour les prochaines semaines. Je vous offre mes meilleurs vœux pour la période des fêtes ! Au plaisir de vous revenir en 2019.

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La boxe au fil de la semaine #221 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-221-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-221-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 10 Dec 2018 11:00:38 +0000 /?p=17070 Par Richard Cloutier Les amateurs de boxe auront droit à tout un week-end et le point d’orgue sera sans doute le duel qui opposera David Lemieux (40-4-0) au Bahamien Tureano Johnson (20-2-0) ce samedi 15 décembre au Madison Square Garden de New York. Lemieux, qui disputera mine de rien son 45e combat une semaine jour […]

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Par Richard Cloutier

Les amateurs de boxe auront droit à tout un week-end et le point d’orgue sera sans doute le duel qui opposera David Lemieux (40-4-0) au Bahamien Tureano Johnson (20-2-0) ce samedi 15 décembre au Madison Square Garden de New York. Lemieux, qui disputera mine de rien son 45e combat une semaine jour pour jour avant son 30e anniversaire, a passé le KO à Gary O’Sullivan dès le premier round lors de son plus récent affrontement, en septembre dernier.

Dans un entretien à La Presse, l’entraîneur Marc Ramsay, en marge d’un entraînement médiatique tenu cette semaine, n’a pas hésité à confirmer que Johnson boxait « beaucoup mieux qu’O’Sullivan. » Il a notamment dit : « Il sera plus compliqué parce qu’il change complètement de position entre gaucher et droitier, pas seulement entre les rounds, mais dans le même round ». Johnson s’est incliné à son dernier combat, en août, devant Sergiy Derevyanchenko.

Lors du même événement, dont la finale opposera Saul « Canelo » Alvarez à Rocky Fielding, le super-léger Junior Ulysse (16-1-0) affrontera le Californien Maximilliano Becerra (16-2-2).

canelo fielding

Le crochet de gauche – l’actu en bref

– Les amateurs de boxe n’auront toutefois pas à attendre à samedi pour voir des locaux en action. Dès le vendredi 14 décembre, Erik Bazinyan (21-0-0) fera les frais de la finale d’un gala présenté au Shaw Conference Centre d’Edmonton, dans une copromotion entre Eye of the Tiger Management et l’organisation KO Boxing. Bazinyan, qui défendra ses titres NABA et NABO chez les super-moyens, sera opposé à Adrian Luna Flores (21-5-1) du Mexique. Quelques protégés de EOTTM figurent sur la carte. C’est le cas d’Artur Ziyatdinov (7-0-0) qui fera face à Ricardo Marcelo Ramallo (22-13-1), que les amateurs ont pu voir à Trois-Rivières en décembre 2016 face à Jean Pascal. Aussi, la sensation Sadriddin Akhmedov (5-0-0) sera opposé au Mexicain Eliud Melendez Rocha (14-10-2), qui a perdu une décision aux mains de Bruno Bredicean à la Tohu en mars 2018. Le Montréalais Hamza Khabbaz fera aussi ses débuts professionnels.

– Puis, toujours samedi mais à Toronto cette fois, Dierry Jean (30-2-1) affrontera le Mexicain Noe Nunez (18-6-2) lors d’un gala présenté par Lee Baxter Promotions au Coca-Cola Coliseum. Nunez s’est incliné face à Tony Luis en avril 2017. Sur la même carte, Patrice Volny (12-0-0) de Montréal, défendra son titre NABA des poids moyens contre l’Ontarien Ryan Young (12-3-0). Pour sa part, le Montréalais Moncef Askri (10-0-0) fera un retour face au Mexicain Jesus Javier Mandoza (7-6-1). Askri, qui a combattu sur des cartes du Groupe Yvon Michel de 2005 à 2007, a disputé son plus récent combat en décembre 2007. Dans le principal combat de la soirée, l’Ontarien Samuel Vargas (29-4-2) fera face à l’Argentin Gabriel Adrian Pereiro (27-0-0). Aussi, le poids moyen Steve Rolls (18-0-0) affrontera l’Américain KeAndrae Leatherwood (21-5-1).

– Finalement, toujours le 15 décembre, mais cette fois à Moncton au Nouveau-Brunswick, Kenny Cherry (0-1-0), un boxeur de la région de Lanaudière, affrontera le local Robbie Cameron (6-6-0). Dans le combat principal, Dominic Babineau (9-1-0) fera face à Paul Vasquez (10-6-0).

– C’est confirmé, Eleider Alvarez (24-0-0) offrira un combat revanche à Sergey Kovalev (32-3-1) le 2 février à Frisco, au Texas. L’affrontement se déroulera au Ford Center, qui est le centre d’entraînement des Cowboys de Dallas. Alvarez est devenu champion du monde WBO chez les mi-lourds en passant le KO à Kovalev en août dernier, à Atlantic City.

 – David Théroux (14-3-0) l’a emporté par TKO au 8e round sur le Mexicain Abraham Gomez (28-18-1), vendredi lors d’un gala présenté à Sorel-Tracy par BoxeMontréal.com. Sur la même carte, Chann Thonson (5-0-0) a obtenu la victoire par décision unanime sur le Mexicain Miguel Covarrubias (3-8-3). Eder Clervoix (1-0-0) a passé le KO au 2e round à Nestor Martinez Vazquez (2-4-0). Soulignons aussi les victoires de Hassan Khrayzat et El-Safadi, qui amorçaient leur début professionnel.

– L’Olympien Christian Mbilli (13-0-0), un protégé du Groupe Yvon Michel, a stoppé au troisième round le Bélarusse Ilya Kharlamau (8-3-0) dans un duel disputé 4 décembre au Zenith à Paris.

– Boxrec Canada nous apprend que Ablaikhan Khussainov (9-0-0) a été libéré de son contrat par Eye of the Tiger Management. Celui-ci devrait remonter sur le ring dès le 16 décembre prochain au Kazakhstan. Après un premier duel disputé en Chine le 26 décembre 2015, il a combattu au Québec à compter de juillet 2016, obtenant une fiche parfaite.

– Les informations se font rares concernant la situation d’Adonis Stevenson, à la demande de la famille, et c’est bien normal. L’Hôpital de l’Enfant-Jésus du CHU de Québec, où il repose depuis sa défaite face à Oleksandr Gvozdyk, samedi, a néanmoins fait le point cette semaine. Adonis « souffre d’un traumatisme craniocérébral grave et aura «probablement» des séquelles », selon ce qu’a indiqué le docteur Alexis Turgeon, dont les propos ont été rapportés par La Presse canadienne. Le Dr Turgeon a confirmé qu’Adonis Stevenson avait subi une intervention chirurgicale dans la nuit de samedi à dimanche. Il a qualifié de « stable » l’état de santé du boxeur, tout en évoquant une « situation critique », d’autant que Stevenson «nécessite une assistance respiratoire mécanique, une sédation profonde et un monitoring neurologique spécialisé». Dimanche matin, la conjointe d’Adonis Stevenson, Simone God, y est allée d’un bref tweet : « Praying for a miracle ».

(via WBA)

– Je tiens finalement à souligner un très bel honneur pour une carrière admirable alors que Guy Jutras sera intronisé cet été à l’International Boxing Hall of Fame de Canastota, dans l’État de New York. « Vous ne savez pas à quel point cela est significatif pour moi. C’est incroyable. Fantastique. Toute ma vie a été consacrée et attachée au sport de la boxe et c’est la plus grande nouvelle que j’aie jamais eu. Être reconnu par le Temple de la renommée de la boxe internationale est la plus belle récompense que quiconque puisse obtenir », a réagi Guy Jutras. Celui-ci a été arbitre et juge, après avoir connu l’action sur le ring à titre de boxeur amateur, puis professionnel (fiche de 5-0-0 en 1952-1953).  Parmi les autres personnalités nommées, soulignons James McGirt et Teddy Atlas. À titre plus personnel, comme électeur à l’intronisation au IBHOF, la sélection de Guy Jutras est particulièrement réjouissante et je lui offre toutes mes félicitations !!

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La boxe au fil de la semaine #220 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-220-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-220-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 03 Dec 2018 11:00:37 +0000 /?p=16997 Par Richard Cloutier Adonis Stevenson (29-2-1) s’est fait passer un dur KO par l’Ukrainien Oleksandr Gvozdyk (16-0-0) à 2 :49 du 11e round, samedi, au Centre Vidéotron, à Québec, perdant par le fait même sa couronne mondiale WBC des mi-lourds. À la suite de sa défaite, Stevenson, 41 ans et père de nombreux enfants, dont […]

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Par Richard Cloutier

Adonis Stevenson (29-2-1) s’est fait passer un dur KO par l’Ukrainien Oleksandr Gvozdyk (16-0-0) à 2 :49 du 11e round, samedi, au Centre Vidéotron, à Québec, perdant par le fait même sa couronne mondiale WBC des mi-lourds. À la suite de sa défaite, Stevenson, 41 ans et père de nombreux enfants, dont un nourrisson de moins d’un mois, a été transporté à l’hôpital et son état, au moment d’écrire ces lignes (dimanche en soirée), est « passé de critique à une évolution vers la stabilité d’hier à aujourd’hui ce qui est, dans les circonstances, une bonne nouvelle », a écrit le promoteur Yvon Michel vers 19h dimanche sur les médias sociaux. Plus tôt, il aurait vraisemblablement été plongé dans un coma artificiel. Yvon Michel indique que Stevenson « est actuellement sous surveillance médicale attentive ».

Impliqué dans un duel fort animé, Adonis Stevenson, qui effectuait la dixième défense de son titre mondial, avait offert une assez belle performance avant d’être stoppé. Il menait jusque-là 98-92, 96-94 et 95-95 selon le pointage des juges. Champion mal aimé des amateurs, qui lui reprochent notamment son passé judiciarisé et le fait d’être parvenu à éviter l’affrontement contre ses aspirants obligatoires, tant Jean Pascal que Eleider Alvarez, Adonis Stevenson affrontait un premier aspirant obligatoire en cinq ans. Mes pensées accompagnent ses proches dans cette épreuve.

Un autre combat de championnat du monde figurait sur la carte présentée par GYM et Marie-Ève Dicaire (14-0-0) a saisi sa chance en s’emparant du titre mondial IBF à la suite d’un gain par décision unanime des juges sur Chris Namus (24-5-0), de l’Uruguay. « Merci à tout le monde, à mon entraîneur, à mon équipe. Mais aussi aux spectateurs qui, quand je n’avais plus de jambes, ont crié mon nom et je me suis dit que je ne pouvais pas lâcher. C’est le combat où j’ai été le plus vidée de ma carrière! Je n’avais jamais eu besoin d’un banc dans le coin, mais là, j’en ai eu besoin. C’était aussi la première fois que je perdais plus qu’un round dans le même combat », a témoigné Dicaire, citée par Le Soleil.  

Aussi, le Trifluvien Mikael Zewski (32-1-0) a effectué avec succès la défense de sa ceinture WBC internationale des mi-moyens contre le Mexicain Aaron Herrera (35-9-1), en l’emportant par décision unanime des juges. Impliqués dans un duel à saveur locale, Shakeel Phinn (19-2-1) et Dario Bredicean (17-0-1) ont dû se contenter d’un verdict nul majoritaire, les juges offrant des cartes de 95-95, 98-92, et 95-95. Selon RDS.ca, Shakeel Phinn « ne comprend pas du tout ce qui s’est passé. Il pensait avoir gagné au moins sept rounds. Il pensait que la qualité de ses coups au corps ferait la différence », et je suis d’accord avec lui.

Dans les autres combats, soulignons la victoire du poids lourd Oscar Rivas (25-0-0) qui a défendu avec succès son titre NABF en l’emportant par décision unanime des juges. Ainsi que celles de Sébastien Bouchard (18-1-0), du super-moyen camerounais établi à Montréal Dieudonne Wilfred Seyi Ntsengue (2-0-0), et du poids lourd Torontois Oleksandr Teslenko (15-0-0), qui ont tous les trois mis un terme à leur combat respectif au troisième round. Finalement, le super-moyen Américain Aaron Pryor Jr (21-11-2), une ancienne victime d’Adonis Stevenson et maintenant l’un de ses partenaires d’entraînement, l’a emporté par décision unanime des juges.

Le crochet de gauche – l’actu en bref

– C’est ce vendredi 7 décembre que David Théroux (13-3-0) renouera avec la compétition. Il affrontera le Mexicain Abraham Gomez (28-17-1) dans le principal combat d’un gala présenté à la salle communautaire Jani-Ber, à Sorel-Tracy, par BoxeMontréal.com. Théroux reprend l’action après un arrêt forcé en raison d’une fracture à la main droite subie lors de son plus récent combat, en décembre 2017. Ce retour fait également suite à sa libération de contrat par son promoteur Eye of the Tiger Management, après qu’il eut choisi de maintenir sa relation avec son entraîneur, Stéphan Larouche. Sur la même carte, le poids moyen Jan Michael Poulin (4-1-2) doit en principe affronter Patrick Lafleur (1-3-1), mais des rumeurs laissent entendre qu’il pourrait devoir changer d’adversaire. Chann Thonson (4-0-0) fera face au Mexicain Miguel Covarrubias (3-7-3). Eder Clervoix, Brahim Khrayzat, ainsi qu’Abed El-Safadi, feront respectivement leurs débuts professionnels contre Nestor Martinez Vazquez (2-3-0), Jair Baltazar (1-2-0), et Jonathan Avith Jimenez Gonzalez (2-1-0), tous trois du Mexique.

– Un autre boxeur de l’écurie Eye of the Tiger Management vivrait certaines tensions avec son promoteur Eye of the Tiger Management. Le Kazakh Batyr Jukembayev (14-0-0), qui était lui aussi entraîné par Stephan Larouche avant d’être forcé de le quitter, « ne fait plus partie de la famille », aurait affirmé Camille Estephan, cité par TVA Sports, qui n’avance aucune raison pour expliquer cette situation. Quoiqu’il en soit, Batyr Jukembayev aurait verbalement accepté d’affronter Mathieu Germain (16-0-0), lui aussi sous contrat avec EOTTM. L’affrontement aurait lieu le 26 janvier 2019 quelque part au Québec, toujours selon TVA Sports. Batyr Jukembayev est champion IBO international et WBC Continental des Amériques, alors que Mathieu Germain est détendeur de la ceinture IBF nord-américaine.

– L’Olympien Christian Mbilli (12-0-0), un protégé du Groupe Yvon Michel, affrontera le Bélarusse Ilya Kharlamau (8-2-0) dans un duel de huit rounds le 4 décembre au Zenith à Paris lors d’un gala organisé par le promoteur français Brahim Asloum.

Artur Beterbiev Champion IBF– Le 23 février 2019 est maintenant avancé comme possible date de défense de titre pour le champion IBF des mi-lourds, Artur Beterbiev (13-0-0), selon TVA Sports.  Rappelons que Beterbiev devait initialement affronter Joe Smith Jr le 15 décembre au Madison Square Garden, à New York. Puis, il a été question d’un duel en janvier. C’est donc à suivre. Beterbiev est devenu champion du monde le 11 novembre 2017 en battant Enrico Koelling par décision unanime des juges. Il a effectué une première défense de titre le 6 octobre dernier en stoppant Callum Johnson par KO au quatrième round, non sans avoir lui-même été au tapis.

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Stevenson-Gvozdyk : Le roi est déchu /stevenson-gvozdyk-le-roi-est-dechu/ /stevenson-gvozdyk-le-roi-est-dechu/#respond Sun, 02 Dec 2018 07:21:28 +0000 /?p=16978 QUÉBEC – C’est quand même incroyable, quand on y pense. Samedi soir, au Centre Vidéotron de Québec, Adonis Stevenson, affrontait son aspirant obligatoire pour la première fois depuis… Tony Bellew, en 2013 ! Un événement à ce point rare qu’on a choisi de surnommer le gala «Obligatoire». C’est dire… Et l’aspirant en question pour cette fois-ci, […]

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QUÉBEC – C’est quand même incroyable, quand on y pense. Samedi soir, au Centre Vidéotron de Québec, Adonis Stevenson, affrontait son aspirant obligatoire pour la première fois depuis… Tony Bellew, en 2013 ! Un événement à ce point rare qu’on a choisi de surnommer le gala «Obligatoire». C’est dire…

Et l’aspirant en question pour cette fois-ci, l’Ukrainien Oleksandr Gvozdyk, n’avait pas volé sa place. Invaincu en 15 sorties professionnelles, le médaillé de bronze aux Jeux de Londres en 2012 s’amenait même dans le ring en tant que favori, selon différents preneurs aux livres. Et avec le légendaire entraîneur Teddy Atlas dans son coin, par-dessus le marché.

Gvozdyk (16-0, 13 K.-O.) allait-il réussir là où neuf autres boxeurs avaient échoué avant lui ? Réponse : oui, et de brillante façon. Au terme d’un duel âprement disputé, l’Européen est venu à bout de Stevenson (29-2-1, 24 K.-O.) par arrêt de l’arbitre à 2 :49 du onzième round pour devenir le nouveau champion WBC des mi-lourds.

Au moment de l’arrêt, deux juges avaient Stevenson en avance sur leur carte, 96-94 et 98-92 (on a de la difficulté à la comprendre, celle-là, monsieur Jack Woodburn…). Le troisième avait un combat nul à 95-95, tout comme moi-même.

Après le combat, Stevenson a quitté le Centre Vidéotron sur une civière en direction de l’hôpital pour y passer différents tests. S’il semblait aller après le combat, le promoteur Yvon Michel a confié que le boxeur était ensuite devenu confus dans le vestiaire. On soupçonnait une sérieuse commotion cérébrale, et l’inquiétude régnait dans le camp Stevenson. Rien de bien rassurant pour le boxeur de 41 ans, en effet.

Si les premiers rounds sont allés à l’avantage du champion en titre, qui coupait admirablement bien le centre du ring en tentant de placer sa redoutable main gauche sur la cible, les assauts subséquents se sont avérés beaucoup plus serrés. Mais c’est au septième que Gvozdyk a véritablement ouvert la machine, plaçant Stevenson dans un véritable pétrin pour la première fois de l’affrontement.

Déjà qu’on sentait le champion ralentir, ce septième round aura ultimement signifié le début de la fin de Stevenson. Il a bien bataillé comme il l’a pu, rebondissant chaque fois qu’on le croyait fini pour de bon. Mais à un moment donné, la magie n’opérait plus. Le poids des années commençait-il à se faire sentir sur ses épaules ?

«Il était fatigué au 11e round. Mais la performance qu’il a livrée me dit qu’il est encore au niveau de l’élite. Gvozdyk est aussi bon que [Dmitry] Bivol, sinon plus

-Yvon Michel

Toujours est-il que Gvozdyk, qui n’en demandait pas tant, ne s’est pas fait prier pour en profiter, usant peu à peu son adversaire jusqu’à ce onzième round fatidique. À ce moment, il a solidement atteint Stevenson au visage d’une main droite. Ébranlé, Stevenson s’est mis à reculer jusque dans un coin. Il s’est ainsi retrouvé pris au piège.

Gvozdyk s’est aussitôt mis à le pilonner, heurtant à nouveau Stevenson de plein fouet au visage avec de puissantes droites. La dernière fut la bonne : Stevenson s’est effondré au tapis, et l’arbitre Michael Griffin a jugé que celui-ci en avait eu assez. Le règne du roi Adonis venait de prendre fin.

New champ here. Oleksandr Gvozdyk KOs @AdonisSuperman in the 11th. #StevensonGvozdyk

Posted by Sidestep Boxing on Saturday, December 1, 2018

 

«Adonis gagnait pendant 10 rounds sur les cartes des juges. Ce fut un match d’escrime dans lequel Gvozdyk tentait de minimiser les erreurs», a analysé Michel.

La défaite et la perte de la ceinture fait évidemment mal à Stevenson. Mais on peut se demander s’il sera en mesure de poursuivre sa carrière, surtout si la gravité de ses blessures se confirme. À 41 ans, et maintenant père de cinq enfants, Stevenson serait fou de prolonger indûment son parcours en mettant ainsi sa santé en danger. Attendons de voir, mais pour l’instant, ça ne sent pas bon du tout.

Dicaire championne !

Il y avait un autre combat de championnat mondial samedi, chez les femmes, celui-là. Marie-Ève Dicaire, qui en était à une première expérience en pareilles circonstances, tentait de ravir le titre IBF des super-mi-moyens à l’Uruguayenne Chris Namus.

Marie-Ève Dicaire était tout sourire en recevant sa nouvelle ceinture. / Photo Bob Lévesque

La pugiliste de Saint-Eustache attendait depuis longtemps l’occasion de se battre en championnat mondial, et elle n’avait certainement pas l’intention de rater sa chance. Disputant l’un de ses meilleurs combats jusqu’à présent, Dicaire (14-0) a accompli sa mission : elle a défait Namus (24-5, 8 K.-O.) par décision unanime (97-93, 97-93, 96-64) – et, du même coup, a en quelque sorte sauvé la soirée du Groupe Yvon Michel.

Pour ma part, j’avais un match nul à 95-95 sur ma carte. Comme quoi même les meilleurs ( !) peuvent se tromper.

«On l’a fait !, s’est exclamé la nouvelle championne à sa sortie du ring. Il y a quatre ans, on m’a dit que je n’allais plus boxer de ma vie. Mais il y a une équipe qui a cru en moi. […] Qui aurait cru qu’un jour, on aurait une championne de boxe féminine au Québec ?»

«Elle a livré la meilleure performance de sa carrière contre la meilleure adversaire qu’elle ait rencontré

-Yvon Michel

Il faut dire que les deux belligérantes se sont livré une bagarre endiablée – certainement l’un des très bons combats de boxe de l’année au Québec. L’action, tantôt à l’avantage de la Québécoise, tantôt à celui de la Sud-Américaine, a tenu le public sur le bout de son siège du début à la fin.

Namus avait peut-être l’avantage de l’expérience, mais au final, elle n’a pu neutraliser le talent de Dicaire pour esquiver ses attaques. Sans parler de la gauche de la Québécoise, d’une redoutable efficacité en contre-attaque.

«On savait que Namus mettrait de la pression et qu’elle était pesante dans ses coups, mais elle n’a pas l’intelligence que Marie-Ève peut avoir dans un ring», a décrit l’entraîneur de la gagnante, Stéphane Harnois.

Le duel ne fut pas de tout repos pour Dicaire qui, de son propre aveu, a dû puiser au plus profond de ses ressources pour résister à la pugnacité de sa rivale.

«Je n’avais plus de jambes au septième ou au huitième round. Mais la foule criait tellement fort. Je me disais que je ne pouvais pas laisser tomber ces gens-là

-Marie-Ève Dicaire

Et comment ! Au dixième et dernier round, Dicaire a livré ce qu’on pourrait décrire comme étant le meilleur round de sa carrière, passant bien près de coucher Namus – et, qui sait, récolter un premier knock-out à sa fiche. Namus a cependant résisté, de peine et de misère, jusqu’à la limite.

«Entre le neuvième et le dixième, on m’a motivée. On m’a dit : ‘tu vas être championne.’ J’ai seulement essayé de survivre, et ça a donné ce que ça a donné», a indiqué Dicaire.

On soulignera à juste titre le caractère historique de cette victoire de Dicaire, qui devient la première Québécoise championne du monde. Mais cette ceinture, c’est aussi la preuve de la vitesse à laquelle sa carrière a progressé depuis ses débuts professionnels en 2015. Un tel essor n’est pas le fruit du hasard : il témoigne d’abord et avant tout d’une attitude et d’une éthique de travail irréprochables

«Elle a fait tout ce qu’il fallait qu’elle fasse. Elle a été disciplinée dans le ring et dans tous les aspects de sa carrière», a fait valoir Michel.

Les autres résultats

Sébastien Bouchard (18-1, 8 K.-O.) a réglé le cas du Brésilien Vitor Jones Freitas (15-3, 9 K.-O.) en lui passant le knock-out à 1 :53 du troisième round grâce à un vif coup au corps.

Mikaël Zewski (32-1, 22 K.-O.) n’a eu aucun mal à disposer du Mexicain Aaron Herrera (35-9-1 24 K.-O.), l’emportant par décision unanime (100-90 partout). Il conserve ainsi sa ceinture WBC International des mi-moyens. Il s’agit d’une cinquième victoire consécutive pour Zewski depuis son retour au Québec, en juin 2017.

À son premier combat depuis le mois de mai, alors qu’il s’était blessé au bras à Toronto, Oscar Rivas (25-0, 17 K.-O.) a à peu près tout fait avec son adversaire, le Brésilien Fabio Maldonado (26-1, 25 K.-O.), sauf lui passer le knock-out. Il l’a bien envoyé au tapis au cinquième round, mais le Colombien a finalement dû se contenter d’une victoire par décision unanime (100-89, 99-90, 99-90). Rivas a cependant ralenti considérablement le tempo à partir du septième assaut, laissant même présager une autre blessure. Son combat du 18 janvier face à Bryant Jennings serait-il menacé ?

Prenez deux taupins qui sortent de leur débit de boisson favori complètement saouls à 3h du matin, offrez leur un peu d’argent pour qu’ils se tapent dessus, et vous devriez assister à un duel semblable à celui que nous ont offert l’Américain Aaron Pryor fils (21-11-2, 13 K.-O.) et le Brésilien Gilberto Pereira (14-9, 10 K.-O.). Duel qui est allé à l’avantage de Pryor par décision unanime (59-55 partout). Si Pryor, qu’on ne confondra jamais avec son illustre paternel, n’était pas le partenaire d’entraînement de Stevenson depuis longtemps, il n’aurait jamais été ajouté à la carte. Une vraie farce, ni plus ni moins.

Shakeel Phinn (19-2-1, 13 K.-O.) et Dario Bredicean (17-0-1, 5 K.-O.) s’affrontaient pour l’obtention du titre mineur vacant IBF  Inter-Continental des super-moyens. Or, les deux pugilistes se sont livrés un combat nul majoritaire. Deux juges ont remis des cartes de 95-95, tandis que le troisième a vu Phinn gagnant à 98-92. Si Bredicean semblait avoir le dessus lors des premiers rounds, Phinn a repris le dessus à mesure que le duel avançait.

En lever de rideau, le poids lourd torontois d’origine ukrainienne Oleksandr Teslenko (15-0, 12 K.-O.) a forcé le Brésilien Edson Cesar Antonio (40-8-1, 31 K.-O.) à l’abandon à 2 :55 du troisième round. L’entraîneur du Sud-Américain a sagement lancé la serviette en voyant son boxeur aller au plancher pour une deuxième fois dans ce combat. Notons que Teslenko est un protégé de l’entraîneur Marc Ramsay.

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Connaissez-vous Oleksandr Gvozdyk ? /oleksandr-gvozdyk-qui-est-le-prochain-rival-dadonis-stevenson/ /oleksandr-gvozdyk-qui-est-le-prochain-rival-dadonis-stevenson/#respond Fri, 30 Nov 2018 11:00:23 +0000 /?p=16946 Par Martin Fournier Samedi vers 20 h au Centre Vidéotron à Québec, le champion du monde WBC des mi-lourds, Adonis Stevenson, affrontera l’ukrainien de 31 ans, Oleksandr « The Nail» Gvozdyk. Celui-ci détient une fiche de 15 victoires en autant de combats dont 12 par KOs. Stevenson effectuera pour sa part une première défense obligatoire […]

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Par Martin Fournier

Samedi vers 20 h au Centre Vidéotron à Québec, le champion du monde WBC des mi-lourds, Adonis Stevenson, affrontera l’ukrainien de 31 ans, Oleksandr « The Nail» Gvozdyk. Celui-ci détient une fiche de 15 victoires en autant de combats dont 12 par KOs. Stevenson effectuera pour sa part une première défense obligatoire de son titre depuis le 30 novembre 2013, alors qu’il avait obtenu la victoire par TKO aux dépens du Britannique Tony Bellew.

Oleksandr Gvozdyk est champion intérimaire WBC des mi-lourds. Il appartient à l’influent groupe de promotion Top Rank de Bob Arum et sa carrière est gérée par Egis Klimas, qui est notamment gérant des champions du monde ukrainiens Vasyl Lomachenko chez les légers et Oleksandr Usyk chez les lourds-légers, en plus de l’ancien champion des mi-lourds, le russe Sergey Kovalev.

Chez les professionnels, Gvozdyk a eu notamment comme entraîneur Roberto Garcia, ancien champion du monde IBF des super-plumes en 1998-99, mais il est entraîné actuellement par Teddy Atlas. Celui-ci a été l’entraîneur au cours de sa carrière de plusieurs champions du monde dont Donny Lalonde, Michael Moorer et Timothy Bradley, sans oublier Mike Tyson chez les amateurs.  Au niveau de ses mensurations, Gvozdyk mesure 6 pieds et deux pouces et sa portée est de 75 pouces et demi, soit un pouce et demi de moins que Stevenson à 77 pouces, et qui mesure 5 pieds et 11 pouces.

Gvozdyk a débuté sa carrière en avril 2014 après une carrière amateur bien remplie. Aux Jeux olympiques de Londres en 2012, point culminant de sa carrière amateur, il a remporté la médaille de bronze pour l’Ukraine chez les 81 kg. Il a perdu en demi-finale aux dépens du Kazakh Adilbek Niyazymbetov. Au cours de sa carrière amateur, il a participé aux championnats du monde de boxe en 2009 et en 2011 chez les 81 kg à Milan en Italie et à Baku en Azerbaïdjan. De plus, toujours chez les 81 kg, il a participé aux championnats européens en 2010 à Moscou en Russie. À noter qu’en 2011-12, il a participé aux séries mondiales de la boxe pour le Dynamo de Moscou, chez les 85 kg, et en 2012-13, chez les 81 kg, pour les Otamans de l’Ukraine.

Jusqu’ici en 15 combats professionnels, il a détenu les titres NABF et NABO des mi-lourds. Depuis mars 2018, il est le champion du monde intérimaire WBC des mi-lourds, à la suite d’une victoire remportée contre Mehdi Amar par décision unanime des juges.

Au nombre de ses adversaires, il a battu notamment le Cubain Yunieski Gonzalez pour le titre vacant NABO des mi-lourds en avril 2017 par TKO au 3e round, celui-là même qui avait livré tout un duel à Jean Pascal en juillet 2015. Il s’est aussi battu contre le Sud-Africain Isaac Chilemba en novembre 2016, remportant son duel au 8e round. Chilemba a fait la limite contre les champions du monde Eleider Alvarez, Sergey Kovalev et Dmitry Bivol. Notons aussi que Stevenson et Gvozdyk ont eu un adversaire commun, soit l’américain Tommy Karpency. L’ukrainien l’a battu au 6e round par TKO en juillet 2016, tandis que Stevenson avait mis fin aux hostilités par TKO au 3e round en septembre 2015 à Toronto.

En 72 rounds disputés en carrière, le pourcentage de KO de Gvozdyk s’établit à 80%.  À ne pas en douter, Stevenson représente l’adversaire le plus dangereux qu’il aura affronté chez les pros jusqu’à maintenant. Il sera intéressant de voir comment il va composer avec la puissance de Stevenson, clé du combat à mon avis. S’il est en mesure d’éviter les coups de puissance du champion, attention!

Au niveau de ses habiletés pugilistiques, en offensive, Oleksandr Gvozdyk possède un jab efficace, excelle en combinaison et est excellent en contre-attaque. Il a une main droite très percutante, parlez-en à Nadjib Mohammedi qui a perdu par KO au 2e round en avril 2016. Il frappe aussi avec autorité, comme le montre son pourcentage de KO à 80%. En défensive, il est très rapide et esquive bien les coups. Son jeu de pieds est excellent et il bouge constamment, ce qui complique la tâche de ses adversaires de le toucher solidement. Défi intéressant pour Stevenson.

En vitesse, ses mains sont rapides, il possède un bon crochet et un bon uppercut. Son style ressemble un peu à celui de l’ancien champion du monde des mi-lourds, Sergey Kovalev. Pour ce duel, il faut aussi considérer l’âge de Stevenson, soit 41 ans contre 31 pour Gvozdyk. En termes d’expérience, Oleksandr Gvozdyk est sera à son 16e combat professionnel contre 32 pour le champion. Stevenson disputera son onzième combat de championnat du monde et fera une dixième défense de son titre contre un premier combat de championnat pour l’ukrainien.

C’est donc un duel très intrigant en perspective. Oleksandr Gvozdyk est assurément le meilleur adversaire que Stevenson aura affronté dans ses dix défenses jusqu’à présent, avec les Badou Jack et Tony Bellew. À noter que Jack et Bellew ont tous été champions du monde. Bon combat.

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Stevenson-Gvozdyk vu par Sébastien Gauthier /stevenson-gvozdyk-vu-par-sebastien-gauthier/ /stevenson-gvozdyk-vu-par-sebastien-gauthier/#respond Wed, 28 Nov 2018 11:00:05 +0000 /?p=16919 Samedi, Adonis Stevenson va défendre son titre mondial face au champion intérimaire, Oleksandr Gvozdyk. En prévision de ce duel, nous avons sollicité la participation du boxeur retraité et analyste Sébastien Gauthier, afin qu’il nous offre sa perspective sur certaines facettes du duel Stevenson-Gvozdyk. /a24a5be7a6076556c8c2f16e5065bd40/groupeyvonmichel/videos/1438971026234726/?t=7 Samedi, Adonis Stevenson effectuera la dixième défense de son titre mondial […]

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Samedi, Adonis Stevenson va défendre son titre mondial face au champion intérimaire, Oleksandr Gvozdyk. En prévision de ce duel, nous avons sollicité la participation du boxeur retraité et analyste Sébastien Gauthier, afin qu’il nous offre sa perspective sur certaines facettes du duel Stevenson-Gvozdyk.

/a24a5be7a6076556c8c2f16e5065bd40/groupeyvonmichel/videos/1438971026234726/?t=7

Samedi, Adonis Stevenson effectuera la dixième défense de son titre mondial (8 victoires et une nulle), mais ce sera la première fois en cinq ans qu’il devra affronter son aspirant obligatoire. Stevenson s’approche du record de Lucian Bute de 10 victoires consécutives en championnat du monde. Par contre, tant Bute que Stevenson ont été maintes fois critiqués pour la qualité de leurs opposants. Selon toi, lequel des deux a fait face à la meilleure opposition lors de ses défenses en championnat du monde ?

Sébastien Gauthier : J’aurais tendance à favoriser les défenses de Lucian Bute puisqu’il a su corriger le presque fiasco du premier combat face à Librado Andrade, mais aussi dominé Glen Johnson qui venait de faire une guerre face à Carl Froch. Quant à Edison Miranda, il représente l’équivalent de Cloud, Bellew et Fonfara comme adversaire.

Oleksandr Gvozdyk est l’aspirant obligatoire de Stevenson. Il n’a que 15 combats pros (dont 12 KO), mais il a gagné une médaille de bronze à Londres en 2012 pour l’Ukraine et a remporté 9 combats en 2012-2013 dans la World Series de la AIBA. Peut-on considérer qu’il ait le bagage d’expérience nécessaire pour solutionner Adonis Stevenson ?

Sébastien Gauthier : Il est clairement plus complet comme boxeur et est un meilleur technicien, en plus d’être 10 ans plus jeune et plus grand de 3 pouces.

Yvon Michel a été incapable d’organiser un duel Stevenson-Pascal en 2014 alors que Jean Pascal était son aspirant obligatoire, puis le projet Stevenson-Alvarez a été annoncé à de multiples reprises sans jamais avoir eu lieu. Crois-tu que Oleksandr Gvozdyk a obtenu sa chance plus aisément parce que ses intérêts sont défendus par Top Rank contrairement à Pascal et Alvarez?

Sébastien Gauthier : Absolument. La situation avec le WBC, GYM et Stevenson (AL HAYMON) a complètement ralenti la boxe au Québec en ce qui a trait à la défense obligatoire d’Adonis Stevenson. Le seul gagnant est Stevenson qui a réussi à empocher plusieurs millions de dollars.

Le dernier combat d’Adonis Stevenson à Toronto face à Badou Jack a failli se conclure par une défaite. Si tu étais son entraîneur, quels changements apporterais-tu à sa préparation afin d’éviter les difficultés qu’il a vécues dans la deuxième moitié du combat ?

Sébastien Gauthier : Je crois que les ajustements ont été faits et qu’Adonis a commencé sa préparation beaucoup plus tôt cette fois-ci. Au niveau technique, toutefois, on ne peut pas s’attendre à beaucoup de changement.

Avant de devenir aspirant obligatoire à la WBC, Oleksandr Gvozdyk a vaincu les Tommy Karpency (TKO6), Craig Baker (TKO6) et Yunieski Gonzalez (TKO3), mais son plus grand fait d’armes fut obtenu face à Isaac Chilemba (Abandon à la fin du 8e). L’Africain de 31 ans a perdu des décisions face à Sergey Kovalev, Eleider Alvarez et Dmitry Bivol. Peut-on vraiment affirmer que la vitesse et la force de frappe de Gvozdyk sont supérieures à celle de Kovalev, Alvarez et Bivol ?   

Sébastien Gauthier : Définitivement pas, mais il est très efficace et offre un bon volume de coups de poing.

Oleksandr Gvozdyk a certainement de très belles armes offensives, mais a-t-il les ressources défensives pour gérer la puissance de la gauche d’Adonis Stevenson ?

Sébastien Gauthier : Gvozdyk est constamment en déplacement entre ses attaques et suite à ses frappes. Il fait de légers, mais précis mouvements de tête qui le rendent difficile à atteindre solidement. Et il gère bien sa distance.

Inversement, on dit souvent que les boxeurs, en vieillissant, perdent en premier lieu la vitesse de leurs mains. Est-ce qu’Adonis Stevenson est encore en mesure de placer son jab puis de lancer son puissant direct de gauche comme il le fait depuis de nombreuses années ?

Sébastien Gauthier : Adonis mène une très bonne vie et n’est pas un boxeur usé. Son offensive est très limitée, mais extrêmement dangereuse. 

Quelle devrait être la stratégie du clan Stevenson et quels types d’ajustements devrait-il avoir prévus d’avance ?

Sébastien Gauthier : Pour Stevenson, la stratégie ne change pas. On installe son jab pour aller toucher avec la gauche au corps et si on trouve notre distance, on essaye de toucher la tête. Disons qu’il y a quelques variations, mais ça ressemble souvent à ça.

Quelle devrait être la stratégie du clan Gvozdyk et quels types d’ajustements devrait-il avoir prévus d’avance ?

Sébastien Gauthier : Contrôler la distance dès le début en gardant Adonis loin, tout en se déplaçant vers la droite pour forcer Stevenson à lancer afin de le faire payer en contre-attaque. Adonis Stevenson a une très bonne portée, donc les déplacements de Gvozdyk doivent être bien calculés.

Tu t’attends à quoi comme style de combat ? Ça devrait se dérouler comment Stevenson-Gvozdyk ? Qui favorises-tu ? 

Sébastien Gauthier : Gvozdyk n’a jamais été frappé par quelqu’un d’aussi puissant que Stevenson, mais il en est très conscient. Il va donc tenter de faire bouger beaucoup Stevenson pour le fatiguer et lui faire manquer ses attaques. Technique vs Puissance. La puissance peut toujours surprendre, mais je favorise le technicien Oleksandr Gvozdyk.

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La boxe au fil de la semaine #219 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-219-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-219-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 26 Nov 2018 11:00:09 +0000 /?p=16898 Par Richard Cloutier Deux combats de championnats du monde seront présentés par le Groupe Yvon Michel au Centre Vidéotron, à Québec, le 1er décembre. D’abord, le titulaire de la couronne WBC Adonis Stevenson, 41 ans, va affronter le champion intérimaire, l’Ukrainien Oleksandr Gvozdyk (15-0-0). Lors de son plus récent combat, disputé en mai dernier à […]

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Par Richard Cloutier

Marie-Eve Dicaire NABF

Deux combats de championnats du monde seront présentés par le Groupe Yvon Michel au Centre Vidéotron, à Québec, le 1er décembre. D’abord, le titulaire de la couronne WBC Adonis Stevenson, 41 ans, va affronter le champion intérimaire, l’Ukrainien Oleksandr Gvozdyk (15-0-0). Lors de son plus récent combat, disputé en mai dernier à Toronto, Adonis Stevenson a dû se contenter d’un verdict nul face à Badou Jack. Puis, Marie-Ève Dicaire (13-0-0) tentera de mettre la main sur le titre mondial IBF de Chris Namus, de l’Uruguay.

Le Trifluvien Mikael Zewski (31-1-0) effectuera la défense de sa ceinture WBC internationale des mi-moyens contre le Mexicain Aaron Herrera (35-8-1). Pour sa part, le boxeur de Brossard Shakeel Phinn (19-2-0) affrontera Dario Bredicean (17-0-0). Le titre IBF inter-continental des super-moyens sera à l’enjeu. Le poids lourd Oscar Rivas (24-0-0) défendra son titre NABF face au Brésilien Fabio Maldonado (26-0-0), un ex-combattant de l’UFC.

Au total, neuf combats figurent sur la carte, impliquant notamment le poids lourd Torontois Oleksandr Teslenko (14-0-0) et le super-moyen Américain Aaron Pryor Jr (20-11-2), une ancienne victime de Stevenson. Notons que Sébastien Bouchard (17-1-0) serait en quête d’un nouvel adversaire.

Des entraînements publics sont prévus le lundi 26 novembre à 12h au Sportium (1000 rue de Basses-Terres) avec Sébastien Bouchard, Mikael Zewski et Marie-Eve Dicaire, et le mardi 27 novembre à 12h au Sportium avec Adonis Stevenson. Quant à la pesée officielle, elle aura lieu le vendredi, 30 novembre à midi au Centre Vidéotron (250 Boulevard Wilfrid-Hamel).

Notons que le Championnat du monde WBC des poids lourds entre Deonte Wilder et Tyson Fury sera diffusé sur le Jombotron du Centre Vidéotron à 23h.

Le crochet de gauche – l’actu en bref

– « J’étais bien concentré et préparé pour ce défi. J’ai tout donné, mais ce ne fut pas suffisant », a déclaré Jean Pascal (33-6-1) à la suite de sa défaite aux mains du Russe Dmitry Bivol (15-0-0), samedi, selon ce qu’a rapporté le Journal de Montréal. Impliqué dans un combat pour le titre mondial WBA des mi-lourds, Pascal s’est incliné par décision unanime des juges à la suite d’un combat à sens unique, tout à l’avantage de Bivol. Le duel, disputé au Hard Rock Hotel & Casino à Atlantic City, constituait la dernière finale télédiffusée par HBO, qui a annoncé plus tôt cet automne sa décision de se retirer de ce créneau. Jean Pascal, pour sa part, qui a été champion du monde WBC, a fait part de son intention de poursuivre sa carrière.  

– Le champion WBC de la Francophonie, Steven Butler (26-1-1), s’est imposé avec brio sur le Mexicain Jesus Antonio Gutierrez (25-3-2), samedi, au Colisée Financière Sun Life à Rimouski. Butler a passé le KO avec un dur coup au corps à 21 secondes du deuxième round. Gutierrez, qui n’avait jamais été stoppé auparavant, a d’ailleurs failli ne pas terminer le premier round, après que Butler l’eut cerné dans un coin et quasiment assommé d’une série de coups à la tête. « Il s’est rendu à la limite contre des gros noms. Nous étions prêts à l’affronter », a témoigné Steven Butler selon le Journal de Québec. Butler était impliqué dans le principal combat de la soirée organisée par Eye of the Tiger Management, à laquelle assistait 3000 personnes. Dans la demi-finale, le poids lourd Arslanbek Makhmudov (5-0-0) s’est lui aussi débarrassé rapidement de son adversaire, l’Américain Andrew Satterfield (4-1-0), jusqu’alors invaincu. Satterfield s’est fait cueillir par une série de crochets qui l’a knockouté debout avant que l’arbitre ne stoppe le combat à 35 secondes du premier round.

Plus tôt dans la soirée, le poids moyen Clovis Drolet (8-0-0) a stoppé le Mexicain Jesus Manuel Beltran (5-4-0) dès le deuxième round. Le contingent de l’Europe de l’Est lié à àEye of the Tiger Management s’est aussi illustré. Sadriddin Akhmedov (5-0-0), Andranik Grigoryan (9-0-0), Artem Oganesyan (8-0-0), Nurzat Sabirov (8-0-0), et Arutyun Avetisyan (12-0-0) ont tous vaincu leurs rivaux respectifs. Dans un combat féminin, Kim Clavel (5-0-0) l’a emportée par décision unanime des juges sur la Mexicaine Ana Victoria Polo (7-4-0).

Oscar Rivas champion NABF

– S’il remporte son combat le 1er décembre, le champion NABF des lourds, Oscar Rivas (24-0-0), sera impliqué dans le principal combat d’un gala présenté le 18 janvier au Turning Stone Resort Casino de Verona, dans l’État de New York. Rivas affrontera alors l’aspirant mondial américain Bryant Jennings (24-2-0). Le natif de Philadelphie âgé de 34 ans mettra ses titres IBF International et NABO des poids lourds en jeu. Notons qu’il est sur une séquence de cinq gains consécutifs, dont quatre par knockouts. « J’ai attendu cette opportunité très longtemps, a commenté Rivas. Jennings est un très bon boxeur. Il est de calibre mondial et c’est exactement le genre de défi que je souhaite relever. C’est maintenant le temps de faire le boulot et de faire face aux plus grands défis. »

– Le super-léger Junior Ulysse (16-1-0) affrontera le Californien Maximilliano Becerra (16-2-2) le 15 décembre au Madison Square Garden, à New York, lors d’un gala de Golden Boy Promotions. Il devait initialement affronter l’Albertain Steve Claggett dans le cadre d’un combat revanche, mais celui-ci a refusé de prendre part au duel en évoquant la courte période disponible pour sa préparation. L’ancien champion du monde IBF chez les moyens, David Lemieux (40-4-0) sera aussi en action lors du même événement. Il affrontera le Bahamien Tureano Johnson (20-2-0).

– Francis Lafrenière (17-7-2) a encaissé une défaite, samedi, aux mains du Mexicain Jose de Jesus Macias (24-9-2), dans le principal combat présenté au Cabaret du Casino de Montréal, par le Groupe Yvon Michel (GYM). « Ça a été un combat plus difficile qu’on l’avait anticipé. Ça faisait longtemps que je n’avais pas été ‘‘shaké’’ de même. En fait, je n’avais jamais été ébranlé comme ça », a indiqué Lafrenière après le combat, dans un entretien avec Viva Média. S’il a débuté son combat avec beaucoup d’aplomb, Francis Lafrenière a rapidement baissé de régime à compter du troisième engagement. Ébranlé au cinquième round, il s’est aussi fait régulièrement toucher au septième. Macias, qui avait donné du fil à retordre à Mikaël Zewski en février dernier, a remporté la victoire par décision majoritaire. « Ce n’est pas la fin. Francis, on l’a vu gagner et on l’a vu perdre et ça ne changera pas », a lancé Lafrenière, dans son entretien.

Dans la demi-finale, Jean-Michel Bolivar (5-2-0) s’est également incliné par décision majoritaire. Il faisait face au Montréalais d’origine mexicaine Manuel Garcia (16-15-2), qui a notamment fait la limite avec Dario Bredicean et Vincent Thibault. L’aspirant mondial et actuel champion NABA, l’Ontarien Tony Luis (26-3-0), l’a emporté sur le Mexicain Edgar Ramirez (17-14-1) par arrêt de l’arbitre au sixième round. Vislan Dalkhaev (10-1-0) a pour sa part fait plier les genoux du Mexicain Emmanuel Villamar (10-6-0) au cours du troisième round. Finalement, Danyk Croteau (4-2-0), de Gatineau, s’il en a eu plein les bras face à Rafael Ortiz (3-3-1) du Mexique, a fini par l’ébranler, au point de forcer l’arbitre à stopper le combat avant la fin du troisième round. Yan Pellerin (4-1-0) a enregistré la victoire au deuxième round et le Montréalais Mazlum Akdeniz (7-0-0) a stoppé son adversaire avant la fin du 6e round. Devin Tomko (6-0-0) d’Ottawa a obtenu une décision majoritaire sur le Montréalais d’adoption Augustin Malecot (3-8-1).

Mike Moffa et Dierry Jean

– Dierry Jean (30-2-1) affrontera Noe Nunez (18-6-2) au Coca-Cola Coliseum à Toronto le 15 décembre, lors d’un gala présenté par Lee Baxter Promotions. Patrice Volny (12-0-0), de Longueuil, défendra à la même occasion son titre NABA des poids moyens contre l’Ontarien Ryan Young (12-3-0), alors que le Montréalais Moncef Askri (10-0-0) qui a combattu sur des cartes du Groupe Yvon Michel de 2005 à 2007 fera un retour face au Mexicain Jesus Javier Mandoza (7-6-1). Askri a disputé son plus récent combat en décembre 2007. L’Ontarien Samuel Vargas (29-4-2) fera face à l’Argentin Gabriel Adrian Pereiro (27-0-0) dans le principal combat de la soirée. Le poids moyen Steve Rolls (18-0-0) affrontera pour sa part l’Américain KeAndrae Leatherwood (21-5-1).

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Samedi, Tony Bellew se mesure à Oleksandr Usyk /samedi-tony-bellew-se-mesure-a-oleksandr-usyk/ /samedi-tony-bellew-se-mesure-a-oleksandr-usyk/#respond Thu, 08 Nov 2018 11:00:27 +0000 /?p=16690 Le samedi 10 novembre prochain, le champion du monde unifié Oleksandr Usyk (15-0-0) va affronter Tony Bellew (30-2-1) à Manchester, au Royaume-Uni. En prévision de ce duel, voici une brève présentation des deux belligérants. Les amateurs du Québec ont eu l’occasion de voir Bellew en action face à Adonis Stevenson au Colisée Pepsi en 2013. […]

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Le samedi 10 novembre prochain, le champion du monde unifié Oleksandr Usyk (15-0-0) va affronter Tony Bellew (30-2-1) à Manchester, au Royaume-Uni. En prévision de ce duel, voici une brève présentation des deux belligérants.

Les amateurs du Québec ont eu l’occasion de voir Bellew en action face à Adonis Stevenson au Colisée Pepsi en 2013. Stevenson avait stoppé le combat au sixième engagement. À son combat suivant, en mars 2014, Bellew a monté de catégorie et s’est emparé du titre WBO international en défaisant Valery Brudov. En mai 2016, il est devenu champion du monde WBC malgré une chute au premier round. Bellew a défait Ilunga Makabu au troisième round. Il a ensuite battu BJ Flores, puis David Haye à deux reprises.

Pour sa part, Oleksandr Usyk est le gagnant du tournoi « World Boxing Super Series », au cours duquel il a vaincu coup sur coup Marco Huck, Mairis Briedis et Murat Gassiev entre septembre 2017 et juillet 2018. Voici en rappel le parcours du Usyk que nous avions publié avant le début du tournoi. Le réputé entraîneur Russ Anber étant dans son coin, nous nous étions entretenu avec lui.

Le parcours émérite d’Oleksandr Usyk

Trop peu connu en Amérique du Nord, Oleksandr Usyk est toute une vedette en Ukraine. Son parcours amateur est truffé de victoires. Joueur de soccer de haut niveau à l’adolescence, il découvre la boxe à 15 ans et se hisse rapidement parmi les meilleurs. À travers ses plus grands accomplissements, notons sa médaille de bronze aux championnats du monde de 2009 et ses médailles d’or aux mondiaux de 2011 et aux Olympiques de Londres en 2012. Lors de ces deux tournois, Usyk a vaincu à chaque reprise un certain Artur Beterbiev par la marque de 17-13. Le parcours amateur du gaucher s’est terminé avec une fiche de 335-15.

« Oleksandr est très talentueux. Il est très actif dans un ring, il lance beaucoup de coups, il est agile et athlétique. Je le comparerai à un poids moyen dans le corps d’un boxeur de 200 livres », explique Russ Anber qui travaille avec lui depuis un peu moins d’un an.

Après les Jeux olympiques de 2012, Oleksandr se joint à l’équipe ukrainienne dans la World Boxing Series. Il y remporte ses six combats, dont deux, par KO. Malgré ces succès, son équipe s’incline en finale 6-5 face aux Kazakhs d’Astana. En novembre 2013, il commence sa carrière professionnelle sous la protection de K2 Promotions des frères Klitschko. Le boxeur de trente ans en sera seulement à son treizième combat pro samedi.

La voie rapide vers les championnats

Tout comme son bon ami et compatriote Vasil Lomachenko, Usyk est pressé de grimper sur les plus hautes marches. Après 11 mois, lors de son cinquième combat chez les pros, il remporte le titre mineur Inter-Continental de la WBO. En septembre 2015, Usyk est classé l’aspirant no 1 du tout nouveau champion polonais à l’époque Krzysztof Glowacki. Ce n’est qu’un an plus tard qu’il obtient sa chance en championnat du monde.

 usyk-glowacki Habitué d’être sur la route sur la scène amateur, Usyk accepte de se battre en Pologne face au champion invaincu qui a dominé coup sur coup Marco Huck (KO 11e) et Steve Cunningham (DU 12). L’aspirant ne donne pas à la foule tellement d’occasions de fêter, il l’emporte par décision unanime avec des cartes de 117-111, 119-109 et 117-111.

Quatre mois plus tard, Usyk fait son entrée aux É.-U., il fait la demi-finale de Joe Smith Jr VS Bernard Hopkins. Son rival provient de l’Afrique du Sud et il détient une fiche de 17-2, le gaucher Thabisco Mchunu est classé alors 11e à la WBO. Le champion est sans pitié et il obtient le KO au 9e. Par contre, il est bien normal si vos souvenirs de cette soirée sont plus associés à la fin de carrière du légendaire Bernard Hopkins.

trio ukrainien Usyk, Lomachenko et GvozykEn avril dernier, Top Rank organise au Maryland un gala spécial offrant de la visibilité à trois vedettes ukrainiennes : soit le mi-lourd Oleksandr Gvozdyk, Usyk et bien sûr le champion à 130 livres Vasyl Lomachenko. Ce soir-là, Gvozdyk assomme Yunieski Gonzalez en seulement trois rounds alors que Lomachenko se défait de Jaso Sosa en neuf reprises.

De son côté, Usyk affronte son neuvième aspirant l’Américain Michael Hunter (12-0-0). Les deux boxeurs cumulent seulement 23 combats chez les professionnels, mais ils ont tous deux beaucoup d’expérience amateur. L’Américain a notamment vaincu Oscar Rivas en 2008 et aux Olympiques de Londres son duel avec Artur Beterbiev s’est terminé 10-10. Lors d’un verdict nul, les juges doivent trancher, c’est le Russe qui a poursuivi son chemin jusqu’à un certain Usyk. Revenons à nos moutons, face à Usyk, l’Américain est coriace, mais il subit un déluge de coups et doit s’avouer vaincu par décision unanime (117-110, 117-110, 117-110).

La relation entre Usyk et Anber

Usyk et Russ AnberPeu de temps avant le combat avec Michael Hunter, une rumeur à circuler comme quoi Usyk était entraîné par Anatoly Lomachenko, le père de Vasil. Puis des gens dans l’entourage des deux champions ont annoncé que c’était plutôt Russ Anber qui s’occupait d’Oleksandr Usyk. Le vétéran entraîneur nous clarifie tout ça.

« La première fois que j’ai travaillé avec Oleksandr ce fut lors de son combat contre Mchunu. Comme je le fais très régulièrement, j’étais le « cutman » dans le coin et je me suis occupé de faire ses bandages. En vue du gala d’avril, les Ukrainiens ont fait leur camp d’entraînement tous ensemble. C’est Anatoly qui a préparé le camp d’entraînement général pour tout le monde, alors que moi je me suis occupé spécifique de la préparation de Usyk pendant les huit semaines du camp », explique Anber.

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La boxe au fil de la semaine #216 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-216-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-216-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 05 Nov 2018 11:00:09 +0000 /?p=16721 Par Richard Cloutier L’ancien champion du monde IBF chez les moyens, David Lemieux (40-4-0), se battra le 15 décembre au Madison Square Garden à New York face à Tureano Johnson (20-2-0), a appris TVA Sports. Lors de son plus récent combat, disputé le 15 septembre à Las Vegas, David Lemieux a rapidement disposé l’Irlandais Gary […]

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Par Richard Cloutier

L’ancien champion du monde IBF chez les moyens, David Lemieux (40-4-0), se battra le 15 décembre au Madison Square Garden à New York face à Tureano Johnson (20-2-0), a appris TVA Sports.

Lors de son plus récent combat, disputé le 15 septembre à Las Vegas, David Lemieux a rapidement disposé l’Irlandais Gary O’Sullivan. Tureano Johnson, qui est natif des Bahamas mais établi aux États-Unis, a pour sa part été stoppé par TKO au 12e round par Sergiy Derevyanchenko lors de sa dernière sortie, en août 2017. Sa seule autre défaite a été enregistrée par TKO au 10e round en 2014 face à une récente victime de David Lemieux (2017), Curtis Stevens. 

Un autre boxeur de l’écurie Eye of the Tiger Management, Yves junior Ulysse (16-1-0), figure également sur la carte. L’identité de son adversaire demeure toutefois à confirmer. Sa victoire en décembre 2017 face à l’invaincu Cletus Seldin, de Brooklyn, a certainement nourri l’intérêt des amateurs américains.

Ces combats seront disputés en sous-carte de l’affrontement entre Canelo Alvarez et Rocky Fielding.

Le crochet de gauche – l’actu en bref

– Marie-Ève Dicaire (13-0-0) pourrait faire l’histoire le 1er décembre alors qu’elle aura la chance de combattre pour le Championnat du monde IBF des super-mi-moyens face à la championne Chris Namus (24-4-0) de l’Uruguay, au Centre Vidéotron à Québec. Elle se battra en effet dans le premier combat de championnat du monde féminin présenté au Québec. Surnommée « El Bombon Asesino », Namus, qui est championne IBF depuis 2017, a finalement signé le contrat mardi dernier. Notons qu’elle a déjà défendu sa ceinture une première fois contre sa compatriote Katia Alvarino. « Tout d’abord, je dois dire que je me sens privilégiée d’avoir l’opportunité de boxer en championnat du monde pour la première fois ici au Québec. Ce combat représente des années d’efforts, de sacrifices, de persévérance et vivre ce moment-là devant ceux et celles qui m’ont soutenu au cours de ce tumultueux parcours est indescriptible pour moi, a mentionné Marie-Ève Dicaire. Ma préparation pour ce combat est déjà bien entamée et je dois avouer que la signature de Namus vient d’ajouter une motivation supplémentaire pour le dernier virage de mon camp, alors « watch out » ! J’ai déjà si hâte d’être dans le ring et de soulever cette ceinture! ». Les deux femmes se battront en sous-carte du combat de championnat du monde WBC des mi-lourds entre Adonis Stevenson et Oleksandr Gvozdyk.

– Le Montréalais d’origine Colombienne Eleider Alvarez récolte de nouveau les honneurs. Cette semaine lors de la convention que tenait l’organisme de sanction WBO, son duel de championnat du monde contre Sergey Kovalev disputé le 4 août 2018 à Atlantic City a été nommé « Upset of the year ». Rappelons qu’Alvarez a détrôné le titulaire de la couronne en lui passant le KO au 7e round. Les deux hommes ont de nouveau rendez-vous en 2019 pour une autre danse.

– L’arrivée de David Lemieux sur la carte présentée le 15 décembre au Madison Square Garden de New York aurait eu pour effet de repousser la présentation du duel auquel devait prendre part le champion du monde IBF des mi-lourds, le Montréalais d’adoption Artur Beterbiev. Rappelons qu’il avait accepté d’affronter Joe Smith jr lors de ce gala. Les informations ont évolué au cours des dernières heures à savoir si le duel aurait toujours lieu et le cas échéant, à quel moment. Ainsi, le combat pourrait maintenant être disputé à la fin décembre 2018 ou même en février 2019.   

– Francis Lafrenière (17-6-2) s’est trouvé un nouvel adversaire pour son combat prévu le samedi 24 novembre au Casino de Montréal. Il s’agit du Mexicain Jose de Jesus Macias (23-9-2), qui avait affronter Mikaël Zewski en février 2018. L’adversaire initiale de Francis Lafrenière, le Mexicain Gabriel Martinez (29-11-1) a échoué un contrôle sanguin, a rapporté Viva Media plus tôt cette semaine. « Nous avions une liste d’adversaires potentiels, indique Francis Lafrenière. À la suite de mon combat du 20 octobre, il y a trois ou quatre boxeurs qui ont démontré de l’intérêt pour m’affronter. Par conséquent, le promoteur du gala n’aura pas trop de difficultés pour trouver mon adversaire », avait alors déclaré le boxeur de Coteau-du-Lac.

Vidéo : gracieuseté Way Productions – abonnement

– Custio Clayton aurait entrepris des démarches devant les tribunaux afin de rompre son contrat avec le promoteur Eye of the Tiger Management, selon ce que rapporte le Journal de Montréal. Rappelons qu’au cours des derniers mois, Clayton avait quitté le Groupe Yvon Michel pour joindre les rangs de EOTTM. Depuis, l’Olympien a mis la main sur un certain nombre de titres mineurs et s’est hissé jusqu’au premier rang des aspirants au titre mondial de la WBO.

– Le promoteur Eye of the Tiger Management a confirmé cette semaine la mise sous contrat de Lexson Mathieu, 19 ans, un athlète originaire de Québec. Les deux parties se seraient entendues pour une entente de deux ans, assortie d’un minimum de 10 combats, selon Le Journal de Québec.

– Le Montréalais Adam Ayoubi (1-1-1) devrait affronter le local Antonio Napolitano (1-0-0) le 17 novembre à Toronto, en sous-carte d’un événement présenté par Lee Baxter Promotions.

– Le Montréalais Flavio Michel (8-3-0) a été arrêté au troisième round lors d’un duel prévu pour 4 par le local Devin Reti (12-0-0), le 3 novembre lors d’un gala présenté à Calgary.

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