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]]>Au terme d’un furieux combat au cours duquel Dillon Carman (14-3-0) et Simon Kean (15-1-0) ont tour à tour été au tapis, Carman l’a emporté par KO à 1:28 du quatrième round, le samedi 6 octobre au Centre Vidéotron à Québec lors d’un événement présenté par Eye of the Tiger Management. C’est un recul certain pour Kean, qui comptait sur cette victoire afin de le propulser au-delà du 15e échelon des classements mondiaux de la WBA et du WBC. De même, le projet d’opposer Simon Kean au vétéran Bélarussien Siarhei Liakhovich (22-7-0) lors d’un gala pro-am prévu le 24 novembre à Rimouski a été abandonné. « Je suis persuadé que Simon va remonter la pente : il n’y a aucun doute là-dessus », a déclaré le promoteur Camille Estephan après le combat, comme l’a rapporté RDS.ca. « C’est un gars bien fier, un guerrier et il va revenir. Toutefois, il y a des choses qui doivent changer dans son entourage. »
Dans la demi-finale, Steven Butler (25-1-1) l’a emporté par TKO à 1:59 du troisième round sur Jordan Balmir (10-1-0). « Ce n’est pas le résultat qu’on visait, mais c’est une belle paye pour Jordan. L’expérience, il n’y a pas de plus belle paye que ça! », a témoigné Benoît Fleury, l’entraîneur de Balmir, dans un entretien avec l’Express.
Plus tôt, lors du même gala, Clovis Drolet (7-0-0) s’est imposé sur Evgeni Borisov (3-2-1) de la Bulgarie par TKO à 1:35 du quatrième round. Confronté au Mexicain Patricio Moreno (20-3-0), Batyrzhan Jukembayev (14-0-0) s’est retrouvé au tapis dès le premier round. Il s’est ressaisi puis a expédié Moreno au tapis dès le deuxième round. Il lui a finalement passé le KO au septième round.
Vincent Thibault (7-0-0) de Charlesbourg a enregistré la victoire par décision unanime sur Sergio de Leon (8-4-0). Andranik Grigoryan (8-0-0) l’a emporté par décision unanime des juges sur Kevin Leonel Acevedo (15-2-2) de l’Argentine. Le Russe Artem Oganesyan (7-0-0), un nouveau membre de l’écurie EOTTM médaillé d’or aux championnats du monde, s’est imposé dès le premier round en passant le KO à 1 :38 à l’Argentin Sergio Samuel Castellano (11-8-0).
Le trifluvien Keamy (Savoie) Cloutier (1-0-0) a réussi ses débuts chez les professionnels en obtenant la victoire par décision unanime des juges sur le Mexicain Miguel Covarrubias (3-7-3). Le mi-moyen Sébastien Roy (5-0-0) de Thetford Mines s’est imposé sur Mario Bedolla Orozco (2-2-1) du Mexique par décision unanime des juges. Finalement, le local Yannick Parent (1-0-0) a envoyé le Mexicain Rodolfo Lopez (6-6-0) au tapis à trois reprises dès le premier round, bien qu’il ait été lui-même ébranlé et ait chuté à deux reprises. L’arbitre a mis un terme au combat à 2 :33.
Le crochet de gauche – l’actu en bref
– Le Montréalais d’origine russe Artur Beterbiev (13-0-0) a défendu avec succès son titre mondial IBF des mi-lourds ce samedi 6 octobre à Chicago. Beterbiev a passé le KO au quatrième round au Britannique Callum Johnson (17-1-0), lui infligeant sa première défaite en carrière. Le Russe résident de Montréal avait d’abord envoyé Callum une première fois au tapis dès le premier round. Le Britannique est toutefois revenu en force au round suivant pour faire chuter Beterbiev à son tour.
– C’est ce samedi 13 octobre au Cabaret du Casino de Montréal que les amateurs auront doit à la confrontation entre Erik Bazinyan (20-0-0) et Francy Ntetu (17-2-0). Bazynian défendra son titre NABO des poids moyens. Le titre NABA sera aussi en jeu. Concernant Ntetu de Chicoutimi, rappelons qu’il s’agira d’une première présence sur le ring depuis sa défaite pas KO au premier round face à l’Américain de Brooklyn Marcus Browne en janvier 2018 au Barclays Center de New York. Dans le principal combat de soutien, le champion IBF nord-américain des super-légers Mathieu Germain (15-0-0) fera face à Carlos Jimenez (14-8-1) du Mexique. L’ancien aspirant mondial Ghislain Maduma (19-3-0) affrontera l’Argentin Diego Gonzalo Luque (21-6-1), qui s’est incliné par décision unanime face à Michael Zewski à son plus récent combat. Ablaikhan Khussainov (8-0-0) sera opposé à Jesus Laguna (22-12-3). François Pratte (7-0-0) se battra contre Oscar Mata (7-3-1). Le poids lourd Arslanbek Makhmudov (3-0-0) combattra l’Argentin Emilio Ezequiel Zarate (21-20-3), et Kim Clavel (3-0-0) fera face à Cynthia Martinez (4-2-1). Au total, dix combats figurent sur la carte. La pesée officielle se déroulera le vendredi 12 octobre dès 12h30 au Bar Le Valet, au Casino de Montréal.
– David Lemieux n’affrontera finalement pas Saul « Canelo » Alvarez comme il l’espérait. Celui-ci fera plutôt face au champion WBA des super-moyens Rocky Fielding. Le combat est prévu le 15 décembre au Madison Square Garden, à New York. David Lemieux pourrait toutefois prendra part au principal combat de soutien de la soirée.
– Francis Lafrenière (16-6-2) affrontera l’Argentin Samir dos Santos Barbosa (37-14-3) le 20 octobre au Cabaret du Casino de Montréal lors d’un événement présenté par le Groupe Yvon Michel. Lors du même événement, le boxeur de Baie-Saint-Paul, Sébastien Bouchard (16-1-0), fera face au Mexicain Carlos Gorham (16-4-1), détenteur du titre WBC FECOMBOX en 2015. Le champion canadien des super-moyens, Shakeel Phinn (18-2-0), devait se mesurer à l’ancien champion du monde WBA, le Portoricain Manny Siaca (25-8-0), mais celui-ci se serait blessé. Un autre adversaire sera annoncé incessamment. Jean-Michel Bolivar (4-1-0) de Pointe-Calumet fera face à Marcel Maillet Jr (5-9-1) du Nouveau-Brunswick. Tommy Houle (3-0-0) de Sainte-Béatrix affrontera le Mexicain Rafael Ortiz (3-1-1). Quant à Yan Pellerin (2-1-0) de Granby, il boxera contre Fidel Toscano (0-3-0). Huit duels figurent sur la carte.
– L’Olympien français et champion WBC Youth des poids moyens Christian Mbilli (11-0-0) sera en action ce jeudi 11 octobre, à Loiret en France. Il mettra sa couronne en jeu face au Mexicain Luis Fernando Pina (20-1-0)
– Batyrzhan Jukembayev (13-0-0), actuel champion WBC Continental des Amériques et IBO International, sera en action le 24 novembre à Rimouski, dans le cadre d’un événement pro-am organisé par Eye of the Tiger Management. Le poids moyen Sadriddin Akhmedov (3-0-0) sera aussi en action. L’identité de leurs rivaux reste à confirmer.
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]]>Le Montréalais d’origine Colombienne Eleider Alvarez (24-0-0) est devenu champion du monde unifié WBO et IBA chez les mi-lourds, ce samedi au Hard Rock Hotel & Casino d’Atlantic City, en stoppant Sergey Kovalev (32-3-1) au septième round. Alvarez a mené son combat au bout du jab avant de faire chuter Kovalev à trois reprises, forçant l’arbitre à mettre un terme au duel disputé à guichet fermé et télédiffusé par HBO.
Eleider Alvarez, 34 ans, un Olympien, avait gagné en notoriété parmi les amateurs de boxe du Québec au cours des derniers mois en défaisant tout à tour Lucian Bute et Jean Pascal. Invaincu, il comptait néanmoins avant cette victoire sur Kovalev quelques victimes intéressantes à sa fiche, dont Edison Miranda, Ryno Liebenberg et Isaac Chilemba. Toutefois, avec cette victoire spectaculaire, il a ouvert les yeux de toute l’industrie, et c’est d’autant intéressant lorsqu’on examine le manque de considération avec lequel il a été traité au cours des mois et des années pendant lesquelles il a été aspirant obligatoire au titre mondial de la WBC, détenu par Adonis Stevenson. Détenteur du titre Silver de la WBC depuis octobre 2014, il n’aura finalement jamais pu faire valoir la nature « obligatoire » de cette ceinture et combattre pour le titre mondial. Pour ceux qui veulent en savoir davantage sur le parcours tout en résilience d’Alvarez, la journaliste Diane Sauvé de Radio-Canada a préparé un topo fort intéressant, à voir ou revoir.
Sergey Kovalev s’est pour sa part excusé auprès de ses fans, au lendemain de sa défaite. Dans une vidéo diffusée sur les médias sociaux, tournée depuis l’hôpital où il se trouve sous observation, il confirme être en santé et avoir hâte de retrouver sa famille. Une clause de combat revanche est stipulée au contrat, puisque la défense de Kovalev était optionnelle. À la suite du combat, le promoteur de Kovalev ne semblait toutefois pas certain de vouloir faire jouer cette clause, bien que le boxeur Russe menait aux points sur la carte des juges avant d’être terrassé. Une décision doit être prise dans les 60 jours.
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Eleider Alvarez prendra un peu de repos avant de faire le point avec son équipe pour la suite des choses. Il faut dire que les options ne manquent pas, puisque la division des mi-lourds est riche en talent. Pensons à des boxeurs tels que Joe Smith Jr, Marcus Browne et Badou Jack, par exemple. Comme il serait surprenant de voir rapidement un combat revanche Kovalev-Alvarez se concrétiser, nous aurons sans doute l’occasion de voir Alvarez effectuer une défense optionnelle de son titre. Pour ce qui est d’un éventuel combat d’unification contre Adonis Stevenson, rappelons que celui-ci doit combattre le champion WBC intérimaire, Oleksandr Gvozdyck, en novembre prochain, à moins qu’il ne parvienne à s’engager plutôt dans un deuxième combat contre Badou Jack.
Le crochet de gauche – l’actu en bref
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]]>Cet article Christian Mbilli en finale dans le sud de la France est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.
]]>Demain en fin d’après-midi (heure du Québec), Christian Mbilli (10-0-0, 10 KO) sera pour la première fois de sa carrière professionnelle la vedette d’un gala de boxe. Le duel se tiendra dans le sud de la France à quelques minutes de Nice, à Le Cannet précisément, et ce, en plein air dans un théâtre. C’est l’ancien champion du monde Français, devenu promoteur, Brahim Aslou qui organise ce gala qui se terminera par un duel entre l’ex-Olympien français et le Mexicain invaincu Ramon Aguinaga (13-0-0, 9 KO) et qui impliquera la première défense du titre junior de la WBC de Mbilli. Pour les intéressés, ce sera diffusé en France sur les ondes de SFR Sports.
Arrivée au Québec en janvier 2017, Christian Mbilli est le premier olympien de Rio en 2016, toutes catégories confondues, à avoir accumulé dix victoires professionnelles. Si le Groupe Yvon Michel (GYM) reçoit plus souvent qu’à son tour des reproches, on peut dire que le promoteur montréalais a délivré amplement à ce jour pour le boxeur qui a grandi à Montargis en France.
Pour mieux connaître son parcours amateur, nous vous invitons à lire ou relire le portrait que nous avons fait de lui à son arrivée au Québec. Pour faire avancer rapidement la carrière de celui qui a été champion d’Europe chez les juniors en 2013, son promoteur a choisi de faire différentes alliances stratégiques. Regardons cette stratégie en détails.
Tout d’abord, en février 2017, trois jours avant le premier combat de Mbilli, GYM annonce avoir cédé une partie des droits de promotion de son jeune protégé à Rixa Promotions pour lui permettre de monter sur le ring plus souvent. Bien que le projet initial prévoyait que Mbilli participerait à plusieurs galas de Rixa à la Tohu, ce n’est arrivé qu’une seule fois, soit en avril 2017.
En août suivant, GYM envoie son protégé à Brampton en Ontario sur une carte de Lee Baxter, celui qui a organisé Stevenson-Jack à Toronto en mai dernier. Le boxeur de 23 ans est alors rendu à son 5e combat et son premier d’une durée de six rounds. Et comme pour toutes ses autres sorties sur le ring, le duel se termine par une victoire par KO.
Dans un silence médiatique québécois total, Yvon Michel met de côté son entente avec Rixa Promotions et il s’associe en juin 2017 à la télévision française SFR Sports ainsi qu’avec le promoteur Brahim Asloum, un ancien champion du monde français.
L’entente entre GYM et Asloum Event est d’une durée de quatre ans et elle vise à développer la carrière de Mbilli autant au Québec qu’en France. C’est ainsi que l’Olympien monte sur des rings français en octobre et en décembre dernier. Le duo de promoteurs projettent de nouveaux combats les 31 mars et 5 mai dans l’Hexagone, mais c’est plutôt au Canada qu’il progresse en rafale en mars, avril et mai.
Sa dernière sortie, le 19 mai à Toronto, en sous-carte de Stevenson-Jack, lui permet de mettre la main sur le titre junior de la WBC des poids moyens. Curieusement, son rival argentin est âgé de 36 ans… mais comme c’est fini au 3e round, on va oublier cette Xe entorse aux règlements de la WBC.
Demain soir, Mbilli aura devant lui, pour la première fois de sa carrière professionnelle, un boxeur qui va réellement tenter de l’emporter et qui pourrait bien forcer les juges à trancher au terme des huit rounds d’action.
Le Mexicain de 26 ans est bien connu du clan Mbilli. Ramon Aguinaga a surpris Shakeel Phinn en décembre dernier au Casino de Montréal en l’emportant par décision majoritaire (79-73, 78-74, 76-76). Les combinaisons et la vitesse des mains d’Aguinaga a laissé aucun doute dans la tête des amateurs, le Mexicain méritait pleinement la victoire. Ramon Aguinaga nous a confié avoir été surpris par la carte du juge qui a vu le combat nul.
Ce soir-là, pas très loin du ring, Christian Mbilli a pu voir son partenaire d’entraînement Shakeel Phinn être poussé dans ses derniers retranchements. De plus, son entraîneur principal de demain, Samuel Décarie, était dans le coin de Phinn. Bref, si ça tourne mal à Le Cannet, l’excuse de la surprise ne sera pas accepté.
Le Mexicain n’a pas seulement sa victoire à Montréal sur son tableau de chasse. Il a été champion amateur du Mexique à quatre reprises (3 fois à 165 livres et une fois à 178 livres), sa fiche amateur est de 51 victoires et seulement deux défaites. Il a pu compter sur l’appui d’un promoteur mexicain, Promociones El Jefe, pour ses onze combats au Mexique. En octobre dernier, il a remporté un titre mineur de la WBC à 168 livres et en avril, il a aussi remporté un autre combat sur la route, en Argentine.
De plus, parmi plus d’une centaine de boxeurs mexicains actives à 160 livres, le site boxrec considére Aguinaga comme le 4e meilleur, derrière évidemment Saul Alvarez. Bref, un client sérieux pour savoir qu’est-ce que vaut réellement Mbilli.
En vue de sa préparation pour affronter Mbilli, Aguinaga a pu compter sur un délai de 13 semaines. « Je ne considère pas que je suis désavantagé parce que Mbilli et son équipe mon vue à l’oeuvre en décembre. Chaque combat se déroulent différemment et sur le ring tout peut arriver peu importe ton plan de match initial », affirme celui qui est arrivé en France hier.
« Nous avons pu regarder plusieurs vidéos de Mbilli et on a décelé quelques erreurs qu’il commet à l’occasion. C’est un boxeur qui aime être à courte distance, je crois que ses meilleurs coups ce sont ses crochets, qu’il lance autant à la tête qu’au corps. Mon entraîneur et moi avons préparés plusieurs stratégies pour l’emporter. Je suis un boxeur technique qui aime être à distance, mais je suis aussi très à l’aise dans le corps-à-corps. Mon but est toujours le même, touché sans être touché !!! Ce qui est certain, c’est que vous garantie que vous aurez droit à un bon spectacle », a conclu celui qui a traversé l’Atlantique en compagnie de son entraîneur de longue date.
Tel que mentionné plus haut, Christian Mbilli devait se battre au printemps en France, mais Asloum Event a reporté la tenue de ses galas. Par contre, le clan du Montréalais d’adoption a contacté le Mexicain suite à son triomphe sur Phinn. Initialement, celui-ci a refusé parce que le délai de préparation était trop court, puis en mai les deux équipes en sont venus à un accord pour l’affrontement de demain.
Christian Mbilli ne pourra compter sur les services de son entraîneur Marc Ramsay, puisque celui-ci concentre ses énergies pour supporter Eleider Alvarez qui affronte Sergey Kovalev le 4 août. Demain, l’équipe Mbilli sera composé de Samuel Décarie, l’un des adjoints de Ramsay depuis quelques années, de Vincent Auclair et de Éric Godey du club de Montargis, le premier entraîneur de boxe de Mbilli.
« Nous sommes conscients que ce combat est une bonne marche par en avant pour Christian. On a jamais refusé un défi et quand l’on nous a proposé d’affronter Aguinaga, on a dit oui sans problème. C’est un boxeur intelligent, qui se déplace bien, qui aime lancer des combinaisons et qui a les mains vives. Mais, Christian est très talentueux et sa préparation a très bien été. Nous avons pleinement confiance en ces moyens et on vise beaucoup plus loin qu’un combat comme celui-ci », nous explique Samuel Décarie, qui était aussi le matchmaker de GYM à l’époque de Phinn-Aguinara.
« Christian est arrivé en France il y a une dizaine de jours et comme Marc ne peut se déplacer, il a invité son entraîneur de jeunesse à l’accompagner de nouveau. À Montréal, il a pu mettre les gants à de nombreuses reprises avec Shakeel Phinn et Patrice Volny. Ce sera une belle expérience pour Christian de se battre en finale en France. Comme d’habitude, on ne vise pas le KO, mais si Christian entrevoit une ouverture, il n’hésitera pas et il va tenter d’achever son rival », affirme Samuel Décarie.
Selon une source française proche du clan Mbilli, l’équipe de Brahim Asloum projette de lui offrir un autre combat en France en octobre prochain. Considérant, que le duel de demain sera le quatrième combat de 8 rounds et une défense de son titre, il est tout à fait logique qu’à l’automne Mbilli passe aux 10 rounds et qu’il améliore rapidement son classement à la WBC, qui le considère actuellement comme le 39e aspirant à la ceinture détenue par Gennady Golovkin.
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]]>Cet article La boxe au fil de la semaine #198 – l’actualité vue par Richard Cloutier est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.
]]>Simon Kean (15-0-0) a passé le KO à Adam Braidwood (13-2-0) dès le troisième round, samedi, au Centre Gervais Auto de Shawinigan. Kean a offert une véritable leçon de boxe à Braidwood. Travaillant autour de son jab, il l’a touché avec force de façon régulière, lui infligeant même une coupure sous l’oeil gauche au deuxième round. Simon Kean a sans doute gagné le respect de beaucoup d’amateurs qui n’avaient jamais eu l’occasion de le voir aussi complet dans un ring. Avec ce gain, Simon Kean a défendu avec succès sa ceinture IBO Intercontinental et s’est emparé du titre vacant WBC Francophone. Bien que cette victoire fût une belle démonstration du talent de Simon Kean, son promoteur Camille Estephan de Eye of the Tiger Management, a indiqué après le combat qu’il comptait prendre le temps de bien faire les choses afin d’amener son protégé au statut d’aspirant mondial.
Dans le principal combat de soutien, Yves Ulysse Jr (16-1-0) a dû composer avec un sérieux désavantage en matière de portée devant Ernesto Espana (25-1-1) du Venezuela. Malgré le manque de vitesse et de finesse d’Espana, et bien qu’il ait clairement dominé tous les rounds, le boxeur de Montréal a travaillé fort jusqu’à la fin, l’emportant finalement par décision unanime des juges et mettant la main sur le titre WBC Fecarbox des super-légers. Le local François Pratte (7-0-0) a paru très à l’aise sur le ring face à l’albertain Eric Taylor (8-2-2) et les juges lui ont accordé la victoire par décision unanime.
Confronté à Daniel Olea (13-5-2) du Mexique, le poids plume Andranik Grigoryan (7-0-0) s’est montré intraitable et a engrangé la victoire par décision unanime des juges. Chez les super-moyens, Nurzat Sabirov (7-0-0) a poussé le coin de Guillermo Romero (12-7-0) à jeter la serviette après une seconde chute au quatrième round. Chez les lourds-légers, Artur Ziyatdinov (6-0-0) a complètement dominé Mario Aguilar (18-5-0) du Mexique et a enregistré la victoire par décision unanime. Finalement, ce fut une performance sans faille pour le poids moyen Saddridin Akhmedov (3-0-0) qui a obtenu la victoire par TKO à 2 :24 du cinquième round sur le Mexicain Gustavo Garibay (13-11-2) en ouverture de soirée.
Le crochet de gauche – l’actu en bref
L’Ontarien Brandon Cook (20-1-0) va affronter l’ancien champion du monde IBF, le Britannique Kell Brook (37-2-0), le 28 juillet en Angleterre. Brook est titulaire de la ceinture WBC Silver. Il avait été question de tenir un combat revanche entre Cook et Steven Butler au cours de l’automne, mais visiblement ce combat, s’il a lieu, sera repoussé. Rappelons que Brandon Cook a stoppé Steven Butler au Centre Bell en janvier 2017.
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]]>Cet article Adonis Stevenson a eu chaud est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.
]]>Il y aura toujours des exceptions, bien sûr. Mais vous voyez ce qui arrive quand les meilleurs boxeurs affrontent les meilleurs ?
Règle générale, on obtient un combat enlevant, qui nous tient au bout de notre siège, et au cours duquel les coups fusent de toutes parts. Exactement comme celui que nous ont offert Adonis Stevenson et Badou Jack samedi soir, au Air Canada Centre de Toronto.
De l’action, du suspense, des revirements… C’est à un véritable buffet d’émotions qu’on a eu droit au cours de ce duel. Et ce, du début jusqu’à la toute fin, lorsqu’on nous a annoncé que cette furieuse bagarre s’était soldée par un verdict nul majoritaire. Deux juges ont remis des cartes de 114-114, tandis que le troisième a vu Jack gagnant à 115-113.
C’est donc dire que Stevenson (29-1-1, 24 K.-O.) a réussi une neuvième défense de son titre WBC des mi-lourds. Et que pour la première fois depuis son premier combat face à Darnell Boone, en avril 2010, il est ressorti de l’arène sans une victoire en poche.
« Je l’ai touché plus souvent. J’estime avoir gagné. »
-Adonis Stevenson
Les partisans de Jack (22-1-3, 13 K.-O.) seront sans doute nombreux à crier au vol. Il faut dire que leur favori a largement dominé la deuxième moitié de l’affrontement, plaçant Stevenson en mauvaise posture à plusieurs occasions.
«Je pensais avoir gagné. Aucun juge ne l’a vu gagnant», a souligné Jack à cet égard.
Il y avait d’ailleurs longtemps qu’on avait vu le champion être à ce point en danger durant un combat. Vous souvenez-vous de la dernière fois où il a saigné du nez dans le ring? C’est ce que je croyais.
Or, les premiers rounds ont été si chaudement disputés qu’il était souvent difficile de déterminer un vainqueur avec certitude. En fait, et c’est sans doute sur ce plan que le verdict nul fait le plus mal pour le camp Jack, les rounds remportés par ce dernier étaient sans équivoque : sa domination était alors claire et nette. En contrepartie, les gains de Stevenson étaient moins évidents. Ou pouvaient davantage être matière à débats, si vous préférez. Ce qui explique très certainement la décision des juges.
On aura beau le critiquer tant qu’on voudra sur la façon dont il gère sa carrière, Stevenson reste malgré tout un excellent pugiliste. Et on doit reconnaître qu’il a tenu le coup contre l’un des très bons boxeurs de sa division. Mais comme tout le monde, il a ses limites, et Jack a su les exploiter.
En se tenant à distance de son adversaire et en prenant tout le temps nécessaire pour l’approcher de la bonne manière, le Suédois a empêché en grande partie son rival de sortir sa terrifiante main gauche, qui a pulvérisé tant de pauvres victimes par le passé.
De fait, le seul moment où Jack a véritablement été ébranlé durant le combat est venu au 10e round, lorsqu’il a justement reçu une puissante gauche en plein abdomen. Si Jack n’avait pas su se ressaisir au bon moment et encaisser les assauts subséquents, ce coup aurait pu causer sa perte.
Après la dernière cloche, Stevenson est retourné dans son coin épuisé et l’air inquiet, sûrement conscient de la réelle possibilité qu’il soit détrôné. À l’inverse, Jack s’est dirigé vers son équipe les deux bras dans les airs, sourire triomphant aux lèvres. C’était avant l’annonce du pointage, évidemment. La scène était néanmoins éloquente.
Stevenson ne l’avouera jamais si candidement, c’est certain, mais il a eu chaud samedi. Très chaud. Si Jack avait connu un départ plus canon, sans pour autant s’offrir comme cible, on doute que le Québécois serait rentré chez lui avec sa ceinture.
Notons que le contrat pour cette confrontation contenait une clause permettant la tenue d’un éventuel combat revanche. Les deux hommes se sont montrés ouverts à l’idée au terme de leur duel. Avec une conclusion comme celle à laquelle on a assisté, une telle option tombait sous le sens de toute façon.
Seul problème, Jack souhaiterait que la revanche ait lieu chez lui, à Las Vegas, tandis que Stevenson voudrait demeurer au Canada. Une (autre) saga à suivre…
Rivas le technicien
Oscar Rivas (24-0, 17 K.-O.) était dû pour un défi. Un vrai. Il en a eu un bien relevé en la personne du Belge Hervé Hubeaux (29-3, 14 K.-O.), en demi-finale du gala de samedi.
Face à un adversaire nettement plus aguerri que ceux qu’il a affrontés à ses dernières sorties, le Colombien a dû mettre en valeur ses meilleurs atouts techniques pour venir à bout de Hubeaux, ce qu’il a fait par décision unanime (99-91, 100-90, 100-90). Il a ainsi réussi la première défense de sa ceinture NABF des poids lourds.
Contrairement aux derniers boxeurs que Rivas a affrontés, Hubeaux a à la fois démontré de bonnes aptitudes défensives et une capacité à atteindre sérieusement la cible. Ainsi, Rivas ne pouvait se contenter de se ruer tout simplement sur lui pour le marteler jusqu’à ce qu’il tombe. Il a plutôt dû faire preuve de patience et d’intelligence. Et c’est précisément ce qu’il a réussi, en plus de s’acharner sur le corps de Hubeaux, question d’éroder sa garde et créer des ouvertures.
Après le combat, on a appris que Rivas s’était déchiré le biceps dès le troisième round, ce qui explique pourquoi il a souvent semblé avoir de la difficulté à attaquer de la main droite. Il faudra surveiller de près l’évolution de cette blessure, surtout quand on sait à quel point il a été ennuyé par des problèmes de santé ces dernières années.
Les autres résultats
L’Ontarien Kane Heron (11-0-1, 5 K.-O.) et le Mexicain Ivan Alvarez (27-9-1, 17 K.-O.) se sont livrés une furieuse guerre dans l’arène qui a réjoui la foule. Du moins, jusqu’à ce qu’on lui annonce que le combat s’était soldé par un verdict nul majoritaire. L’un des juges a vu Alvarez gagnant à 78-74, tandis que les deux autres ont remis des cartes de 76-76.
Mikaël Zewski (31-0, 22 K.-O.) s’est emparé du titre WBC International des mi-moyens en l’emportant par décision unanime (100-89, 99-90, 99-90) devant l’Argentin Diego Gonzalo Luque (21-5-1 10 K.-O.). Si le duel lui-même s’est avéré plutôt terne, on se souviendra cependant de ce loustic qui a tenté de monter dans le ring au milieu du septième round, forçant la suspension du combat pendant quelques minutes (voir vidéo ci-dessous). Heureusement, l’individu a rapidement été intercepté par les agents de sécurité, qui l’ont ensuite escorté hors du Air Canada Centre alors qu’il était complètement nu. Du jamais vu pour l’auteur de ces lignes…
Here’s more video from the fracas with the fan trying to rush ring during undercard of #StevensonJack in Toronto pic.twitter.com/ZGUrM92h4f
— Mike Coppinger (@MikeCoppinger) May 20, 2018
Dans un affrontement de poids lourds décousu au possible, l’Ontarien d’origine albanaise Kristian Prenga (8-1, 8 K.-O.) n’a eu aucun mal à se défaire de l’Argentin Ricardo Humberto Ramirez (14-5, 11 K.-O.) par arrêt de l’arbitre à 1 :44 du troisième round. Ramirez, dont la technique et la forme physique laissaient pour le moins à désirer, s’est surtout fait remarquer pour avoir craché son protecteur buccal à répétition, jusqu’au point d’être pénalisé par l’arbitre.
Christian Mbilli (10-0, 10 K.-O.) a une fois de plus démontré son immense talent en forçant l’Argentin Marcos Jesus Cornejo (19-3, 18 K.-O.) à l’abandon à 1 :52 du troisième round. Une décision judicieuse de la part du coin de ce dernier, alors que Mbilli pilonnait son adversaire sans aucune gêne depuis le début du duel. Le Français met du même coup la main sur un premier titre mineur en carrière, en l’occurrence la ceinture WBC jeunesse des poids moyens.
Patrice Volny (11-0, 8 K.-O.) a conservé son titre NABA Canada des poids moyens en réglant le cas de l’Albertain Janks Trotter (10-5-2, 10 K.-O.) à la toute fin du premier round. Le Québécois a envoyé son rival au plancher avec un jab en apparence inoffensif. Or, Trotter a eu toutes les misères du monde à se relever, tant et si bien que l’officiel a préféré mettre un terme au combat.
À son premier combat en tout près de 15 mois, Sébastien Bouchard (16-1, 6 K.-O.) a aisément disposé du Serbe Sladan Janjanin (24-3, 18 K.-O.) par arrêt de l’arbitre à 2 :08 du deuxième round. Comme on pouvait s’y attendre, Bouchard a paru un peu rouillé en début d’affrontement. Mais il a rapidement repris le dessus, envoyant Janjanin au tapis trois fois durant le second assaut. À la troisième chute, l’arbitre en a eu assez.
Mazlum Akdeniz (5-0, 2 K.-O.) a vaincu le Canadien Lloyd Reyes (0-2) par arrêt de l’arbitre à 1 :40 du deuxième round. Akdeniz avait envoyé Reyes au plancher grâce à un violent crochet droit au visage lors du premier engagement. Il a remis ça au deuxième, alors que Reyes cherchait carrément à se sauver de son adversaire.
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]]>La semaine dernière, le Français d’origine camerounaise Hassan N’Dam est venu à Montréal visiter son bon ami Paul Mbongo et une cousine de sa conjointe. L’ancien champion du monde WBA et WBO des poids moyens en a profité pour mettre les gants avec différents boxeurs (le champion du monde junior Sadriddin Akhmedov, Évangelos Francos, Augustin Malécot et Hamza Khaabaz) au gym Underdog. De plus, nous avons eu le plaisir de nous entretenir pendant plus d’une heure avec lui. Voici un retour sur les nombreux sujets que nous avons discutés.
Après avoir perdu face à David Lemieux en juin 2015, Hassan N’Dam n’a pas eu peur des défis. Il est l’un des très rare boxeurs pros à avoir réussi à se qualifier aux Jeux Olympiques de Rio, qui ont eu lieu en août 2016. Puis en décembre 2016, il a démoli en moins de trois minutes le jeune prospect invaincu Alfonso Blanco (12-0-0, 5 KO) et alors champion WBA intérimaire.
Le champion WBA est alors l’Américain Daniel Jacobs. Celui-ci accepte d’affronter le fabuleux Kazakh Gennady Golovkin le 18 mars 2017 au Madison Square Garden de New York. Il est alors prévu que le gagnant sera nommé super champion WBA et que le titre régulier deviendra alors vacant.
Donc, suite à sa victoire sur Blanco, N’Dam devient aspirant no 1 et à la fin mars, la WBA ouvre le processus pour organiser un combat pour le titre vacant. Le second aspirant est alors le Japonais Ryota Murata, il accepte le duel et suite à des négociations entre les promoteurs français et japonais le duel a lieu à Tokyo le 20 mai, il y a presque un an.
Le duel se rend à la limite des douze rounds et selon bien des observateurs (incluant les descripteurs français de Canal +) Murata aurait dû l’emporter. Par contre, les juges remettent des cartes de 110-117, 116-111 et 115-112 en faveur de N’Dam.
Peu de temps après la victoire du Français, la WBA impose un combat revanche parce que Gilberto Mendoza, le Président de la WBA, a une carte de 117-110 en faveur de Murata. Encore là, le duel est présenté par Teiken Promotions et il a lieu cinq mois plus tard, soit le 22 octobre dernier toujours à Tokyo.
« Tout comme pour le premier combat, mon entraîneur était le Cubain Pedro Diaz. Par contre, j’ai eu pas mal plus de problème durant ce camp-là. Tout d’abord avant que la WBA ordonne le combat revanche, je me suis cassé la cheville en faisant du seadoo. Pendant le camp, qui se déroulait à Miami, une tornade nous a forcé à déménager à Atlanta. Puis, à cinq semaines du combat, on s’est rendu à Hambourg. Pedro et moi, nous aurions aimé reporter le combat, mais ça n’a pas été possible », déclare N’Dam.
« De plus, autant pour le premier que pour le deuxième combat, j’ai passé seulement sept jours au Japon avant de monter dans le ring. Le décalage horaire a eu un impact sur moi à chaque fois. J’aimerai avoir une revanche puisque l’on est à 1-1, mais ça ne semble pas être dans les priorités de Murata », souligne le boxeur de 34 ans.
Côté comparaison entre Murata et Quillin. N’Dam est clair. « Murata est plus facile à boxer que Peter Quillin. Par contre, il doit être devant toi. La droite du Japonais est dangeureuse, mais Quillin frappe fort des deux mains. Pour ce qui est de Lemieux, je peux difficilement le comparer à ces deux-là, parce que le petit ring ne me permettait pas de m’exprimer pleinement », affirme l’ancien champion WBA et WBO.
Tant qu’à parler de David Lemieux, le boxeur, maintenant installé à Monaco depuis cinq mois, est incapable de ne pas revenir sur son combat du 20 mai 2015 au Centre Bell à Montréal.
« À l’époque, mon entraîneur a exigé la veille du combat que le ring soit de grande dimension comme c’était spécifié au contrat. J’ai appris récemment que la veille du combat le ring est passé de petit à grand puis de nouveau à petit parce que des gens qui connaissent bien la boxe ont expliqué au promoteur québécois que j’allais outboxer Lemieux dans un grand ring », affirme Hassan N’Dam.
« Il y a eu beaucoup de tractations dans la soirée du combat à savoir j’allais accepter ce petit ring ou non. Camille Estephan a considéré que je bluffais et mon équipe a fini par me convaincre que je pouvais le vaincre puisque j’avais battu Curtis Stevens dans un petit ring neuf mois plus tôt. J’avais aussi une entente de 1.5 million pour affronter Golovkin en cas de victoire, ça fait réfléchir. Deux ans plus tard, on a bien vu que Stevens et Lemieux ne sont pas comparables », remarque-t-il.
« Je suis finalement monté dans le ring, mais ma confiance et ma concentration avaient été ébranlé par tout ça. Puis, j’ai été touché dès le second round et la spirale s’est enclenché. Malgré tout, je suis très fier de ma performance. Les juges m’ont accordés cinq à six rounds. Si le clan Lemieux avait été « fair play » avec la dimension du ring, il n’aurait jamais pu me toucher aussi souvent », ajoute celui qui est présentement classé 9e à la WBA.
« Après le combat, j’ai exigé une revanche et j’ai souvent relancé Lemieux sur les réseaux sociaux, mais il ne m’a jamais répondu. Encore aujourd’hui, je suis toujours prêt à revenir me battre à Montréal, ma seule exigence c’est la grandeur du ring évidemment!!! », déclare celui qui est fier d’être un double olympien et un double champion du monde chez les professionnels.
Le prochain adversaire de David Lemieux a affirmé bien connaître le double champion du monde des poids, mais celui-ci ne voit pas la chose de la même façon. « J’ai regardé un reportage où il affirme que nous sommes des partenaires d’entraînements. Ce n’est pas tout-à-fait la réalité, on a mis les gants pendant seulement deux jours et c’est moi qui l’avait fait venir à mon camp d’entraînement, c’était en avril 2016. Je lui ai demandé de mettre les gants avec moi parce que je savais qu’il était champion de France et qu’il ne recule pas aisément », souligne le Franco-Camerounais.
« Karim Achour est un boxeur qui va à la guerre, il met de la pression et il a beaucoup de cœur, il n’abandonnera pas facilement. La grande question est sa capacité à encaisser, il n’a jamais affronté de cogneur, donc je sais pas trop si il peut résister à la droite de Lemieux. C’est certain qu’il est désavantagé, il est gérant d’une animalerie pour avoir une paie régulière et Lemieux se concentre à 100 % sur la boxe. J‘aimerai que ce combat se rendu à la limite, mais je m’attends à ce que les deux vont échanger coups pour coups et que l’un ou l’autre finisse par tomber », ajoute-t-il.
Depuis plus de deux ans, Hassan N’Dam suit aussi avec intérêt la carrière d’un autre boxeur français, soit Christian MBilli. « J’ai participé avec lui aux Olympiques de Rio. Je le trouve très bon, il a beaucoup de potentiel et il a une belle visibilité médiatique en France. Il est très actif depuis ses débuts pros, je progresse bien et il peut aller loin et assez rapidement. J’ai remarqué que récemment il met un peu de côté sa technique pour miser sur sa puissance, il ne devrait pas faire ça, mais il est encore jeune », mentionne celui qui a les mêmes origines que MBilli.
Ayant commencé à pratiquer la boxe à l’âge de six ans, Hassan N’Dam n’est pas encore rendu à l’étape d’accrocher ses gants, mais il commence à réfléchir à des projets à moyen terme.
« Je souhaite boxer encore pendant au moins deux ans. Évidemment, la santé est un élément crucial et je veux éviter le combat de trop. Après ma retraite comme boxeur, j’aimerai devenir entraîneur. J’ai entamé des formations pour être entraîneur de niveau national. J’aimerai aussi faire du management pour aider les athlètes en boxe comme dans d’autres sports pour leur permettre d’éviter certaines difficultés que j’ai vécu », conclu-t-il.
En attendant de devenir entraîneur et/ou gérant sportif, Hassan N’Dam espère se rebattre dans le courant de l’été possiblement à Paris ou à Monaco.
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]]>Oscar Rivas ne l’a pas eue facile au cours des dernières années. Blessures, combats annulés à la dernière minute, rivaux de calibre inférieur rapidement… Ça fait longtemps que le poids lourd colombien attend d’avoir une véritable chance de démontrer toute l’étendue de son talent dans le ring.
Malheureusement pour lui, il devra encore attendre un peu avant de croiser un adversaire de meilleure qualité. L’Américain Sergio Ramirez, qui se frottait à Rivas jeudi soir au Casino de Montréal, est loin d’avoir un pedigree à nous faire tomber en bas de notre chaise. Qui plus est, il avait été appelé en renfort in extremis après que le Brésilien Fabio Maldonado ait préféré se battre dans un combat d’arts martiaux mixtes en Russie.
Ainsi, c’est une victoire somme toute prévisible que Rivas (23-0, 17 K.-O.) a acquise face à Ramirez (16-6, 8 K.-O.), après que celui-ci a choisi d’abandonner avant le début du troisième round.
«Je ne m’attendais pas vraiment à [un résultat comme celui-là], mais je pense que ma qualité sur le ring a vraiment fait en sorte que le combat s’est terminé avant la limite», a expliqué Rivas à sa sortie de l’arène.
«Je m’attendais à plus de lui. […] Mais je pense que les coups que je lui ai donnés ce soir lui ont fait mal.»
-Oscar Rivas
C’est un coup au foie du Colombien qui a signifié la fin de la soirée de travail de Ramirez. Avant cette attaque fatidique, Rivas s’était montré très méthodique, attendant patiemment qu’une ouverture se présente pour foncer.
Ce combat aux allures de formalité étant maintenant chose du passé, Rivas a désormais le regard tourné vers un duel de plus grande envergure, lui qui se dit prêt à disputer tout de suite un combat de championnat du monde.
Tout indique, d’ailleurs, qu’on le reverra en action le 19 mai, en sous-carte du combat entre Adonis Stevenson et Badou Jack. «Je sais que l’opportunité viendra. Je suis très calme, car je sais que le jour viendra. Et quand il viendra, je serai prêt», a conclu Rivas.
À sa dernière sortie, le 7 décembre, Shakeel Phinn (17-2, 11 K.-O.) avait dû encaisser une défaite crève-cœur par décision majoritaire qui mettait fin à une séquence de 15 victoires consécutives. Et alors qu’il devait remonter dans le ring du Casino le mois dernier, il a plutôt vu son combat être annulé à la dernière minute après que son adversaire eut échoué des examens médicaux.
Mais en demi-finale du gala de jeudi, le «Jamaican Juggernaut» a fait amende honorable à tout cela en disposant du Polonais Bartlomiej Grafka (20-30-3, 9 K.-O.) par décision unanime (80-72, 80-72, 79-73).
Sa tâche n’a toutefois pas été de tout repos. Grafka s’est avéré un boxeur particulièrement coriace qui a su résister aux nombreux bons assauts de Phinn, tout en répliquant à son tour en quelques occasions. Dans l’ensemble, cependant, Phinn est celui qui est parvenu à placer les meilleures attaques au cours du duel.
Tout juste auparavant, Christian Mbilli (9-0, 9 K.-O.) a terrassé l’Argentin Luis Eduardo Paz (12-5-1, 8 K.-O.), signant une victoire par arrêt de l’arbitre à 1 :44 du premier round.
Celui qu’on surnomme Solide n’a eu aucun mal à liquider son rival – pardonnez le jeu de mots facile, par pitié. Se ruant sur ce dernier dès les premiers instants du combat, Mbilli a envoyé Paz au tapis à deux reprises. Voyant que l’Argentin était mal en point et incapable de se relever de sa seconde chute, l’arbitre Yvon Goulet a décrété la fin des hostilités.
Victoire de Christian Mbilli Officiel via TKO, voici ses commentaires!!! #GYM
Posted by Boxingtown Québec on Thursday, April 19, 2018
Louisbert Altidor (8-2, 4 K.-O.) n’a eu aucune difficulté à triompher du Mexicain Guillermo Romero (12-6, 9 K.-O.) par arrêt de l’arbitre à 1 :17 du cinquième round. Perçant facilement la garde de son rival, Altidor a malmené ce dernier du début à la fin. Romero n’était pratiquement plus capable de se défendre quand l’arbitre Martin Forest a mis un terme au duel.
L’ex-combattant d’arts martiaux mixtes Yan Pellerin (2-0) a signé une deuxième victoire en autant de sorties dans un ring de boxe, cette fois aux dépens du Mexicain Jesus Beltran (1-2), par décision unanime (40-36 partout). Bien franchement, il n’y a rien de particulier à dire sur ce duel, si ce n’est que Pellerin devra travailler plusieurs aspects de sa boxe s’il veut progresser dans ce sport.
En début de soirée, Terry Osias (4-0, 1 K.-O.) a eu le dessus sur le Mexicain Josele Napoles (6-8, 4 K.-O.) par décision unanime (40-36 partout). Le boxeur de Longueuil a aisément dominé son adversaire au cours d’un combat somme toute terne.
Le 19 avril, en direct du Cabaret du Casino de Montréal:Diffusé ici, sur Facebook:Terry Osias VS Josele NapolesYan Pellerin VS Jesus BeltranLouisbert Altidor VS Guillermo RomeroEnsuite, en direct de la plateforme officielle de #GroupeYM: http://bit.ly/Live19avrilShakeel Phinn VS Bartlomiej GrafkaChristian Mbilli VS Luis Eduardo PazEtOscar Rivas VS Sergio RamirezBillets/tickets: http://bit.ly/GYMChrono19AvrilBillets
Posted by Groupe Yvon Michel – GYM on Thursday, April 19, 2018
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]]>Cet article La boxe au fil de la semaine #188 – l’actualité vue par Richard Cloutier est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.
]]>Le Montréalais Mathieu Germain (14-0-0) a offert une solide performance, samedi, au Centre Vidéotron, à Québec. Solide, énergique et créatif, il a forcé le coin de Miguel Zamudio (40-11-1) à stopper le combat avant la fin de la huitième reprise. C’est assurément la première étoile de la soirée présentée par Eye of the Tiger Management.
Dans le principal combat, Simon Kean (14-0-0) a passé le KO au Mexicain Ignacio Esparza (21-3-0) à 2:56 du cinquième round. Il s’est écrit beaucoup de choses au sujet de la forme physique d’Esparza, qui montrait un inquiétant surpoids. La situation a sans doute desservi le poids lourd de Trois-Rivières, qui a joué de prudence pendant les trois-quatre premiers rounds, en lançant surtout son jab. Une stratégie qui a souffert la comparaison avec plusieurs combats disputés plus tôt dans la soirée et qui se sont terminés au premier round. Quoi qu’il en soit, dès qu’il a ouvert la machine au cinquième round, Kean a rapidement réglé le cas de son rival.
La prudence était néanmoins de mise, puisqu’une blessure aurait compromis le prochain rendez-vous de Simon Kean avec le dur à cuire de l’Ouest canadien, Adam Braidwood. La date du 16 juin est largement évoquée, mais rappelons-nous que Braidwood doit encore se battre à Edmonton le 28 avril. Espérons que la suite se déroule comme prévu. Se sera alors finalement l’occasion pour Simon Kean de montrer aux amateurs ce qu’il a réellement dans le ventre.
Également en action à Québec samedi, Vincent Thibault (4-0-0) a passé le KO à son rival au troisième round. Chez les poids moyens, belle prestation de Clovis Drolet (6-0-0) qui l’a emporté par décision unanime des juges. Victoire expéditive en 43 secondes pour Kim Clavel (3-0-0), en d’un peu plus d’une minute pour le sympathique poids lourd local Éric Martel-Bahoéli (12-7-1), qui a été chaudement salué par la foule alors qu’il disputait son dernier combat. Beau duel entre le Lavallois Whitney Baille (6-0-0) et Dave Leblond (2-4-0), de Thetford Mines. Les deux hommes s’étaient déjà combattus et Baille l’avait remporté par décision majoritaire. Cette fois, il a obtenu la victoire par décision unanime des juges. Notons aussi la victoire par décision unanime du super-léger Sébastien Roy (3-0-0) de Thetford Mines.
Le gala fut l’occasion pour le promoteur de nous montrer quelques nouvelles recrues. Le poids lourd russe Arslanbek Makhmudov (2-0-0) s’est débarrassé de son rival en 46 secondes. Chez les super mi-moyens, le Kazakh Sadriddin Akhmedov (1-0-0), un champion du monde chez les amateurs, a pour sa part obtenu le gain par KO en 31 secondes. Finalement, le mi-lourd Kazakh établi à Montréal, Nurzat Sabirov (5-0-0), a stoppé Stanislas Eschner (8-9-1) de la République tchèque à 56 secondes du quatrième round au terme d’un duel fort intéressant.
Le crochet de gauche – l’actu en bref
Le champion du monde IBF chez les mi-lourds, Artur Beterbiev (12-0-0), peine à se trouver un adversaire. Comme ce fut le cas lorsqu’il tentait d’être impliqué dans un combat pour la ceinture, les aspirants figurant au classement mondial refusent la possibilité de l’affronter, alors qu’il cherche présentement à effectuer une première défense de son titre. Cette semaine, c’était au tour de Meng Fanlong de décliner l’invitation. Avant lui, Marcus Browne et Jurgen Brähmer, notamment, ont dit non. L’IBF relancera le processus pour trouver un adversaire une fois ses classements mis à jour. Rappelons que Beterbiev, qui tente devant la cour de faire résilier son contrat de promotion avec le Groupe Yvon Michel, est devenu champion du monde le 11 novembre dernier en passant le KO à Enrico Kölling.
On en sait davantage sur le gala qui sera présenté par le Groupe Yvon Michel au Casino de Montréal le 19 avril prochain. Le poids lourd Oscar Rivas (22-0-0) devrait assurer la finale de l’évènement. Aussi, le super-moyen Shakeel Phinn (16-2-0) sera en action, tout comme l’Olympien français Christian M’Billi (8-0-0) et le super-moyen Louisbert Altidor (7-2-0) de Longueuil. Une conférence de presse est prévue le mardi 10 avril au Casino de Montréal, dès 11h, afin d’offrir de plus amples informations.
Le super-moyen Miguel Poissant (0-1-0), de ville Sainte-Catherine, sera en action le 5 mai au Memorial Centre de Peterborough, en Ontario. Il affrontera Mitch Boudreau (0-4-0) du Nouveau-Brunswick.
On connaît maintenant l’identité de l’adversaire de l’Ontarien Brandon Cook (19-1-0), qui remontera sur le ring le 12 mai à Mississauga. Il s’agit de l’Argentin Miguel Angel Suarez (15-1-0).
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]]>Cet article Soirée amère pour Francis Lafrenière est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.
]]>Bien peu de boxeurs – en supposant qu’il y en ait – peuvent se vanter d’avoir plus de volonté et de cœur au ventre que Francis Lafrenière dans l’arène. Mais parfois, toute la volonté du monde ne suffit pas.
L’athlète de Coteau-du-Lac l’a appris à la dure jeudi soir, au Casino de Montréal, alors qu’il été désagréablement surpris par l’Albertain Albert Onolunose (22-2-1, 7 K.-O.), qui l’a vaincu par décision majoritaire (97-93, 96-94, 95-95).
En plus de voir sa séquence de 13 victoires consécutives prendre fin, Lafrenière (16-6-2, 9 K.-O.) perd son titre NABO des poids moyens. «Honnêtement, je ne sais pas quoi dire. Je suis surpris. Nous nous étions bien préparés», a-t-il laissé tomber, visiblement sonné par le résultat.
Fidèle à ses habitudes, Lafrenière (16-6-2, 9 K.-O.) a passé le combat le nez collé dans le visage de son rival, livrant presque un combat hybride de boxe et de lutte. Or, Onolunose avait de toute évidence décidé d’adopter une stratégie semblable. Résultat : une guerre de tranchées avec des frappes à bout portant et beaucoup, beaucoup d’accrochage.
«Je pense que j’ai donné de bons coups. Mais je pense qu’il ne voulait pas se battre», a déploré Lafrenière, reprochant à Onolunose d’avoir passé l’affrontement à l’accrocher pour ne pas avoir à en découdre avec lui aux poings.
« Il avait tellement l’air fatigué après deux ou trois rounds. Il voulait toujours accrocher. Et quand j’utilisais mon jab, c’est vrai que ça allait bien. On était sûrs de pouvoir faire plus ».
-Francis Lafrenière
Son entraîneur Otis Grant, pour sa part, aurait voulu que l’arbitre Sparkle Lee – qui, de mémoire de journaliste, est la première femme à officier un combat de boxe au Québec – sévisse à l’endroit d’Onolunose pour ses accrochages répétés. Qu’on soit d’accord ou non avec lui, on ne peut nier que Lee a accompli un travail remarquable dans l’ensemble durant ce combat.
Il sera maintenant intéressant de voir ce que ce revers signifiera pour la suite de la carrière de Lafrenière. Dans l’immédiat, cependant, ceux qui espéraient toujours le voir affronter Steven Butler devront sans doute prendre leur mal en patience. La perte de sa ceinture rend le duel bien moins intéressant pour le camp Butler.
«Je suis un exemple de détermination et de persévérance, a rappelé Lafrenière. On va continuer là-dessus. On va discuter avec la gang de ce qui s’en vient. J’aimerais revenir assez vite. Je ne comprends pas ce qui s’est passé ».
Chose certaine, il faudra plus qu’une défaite pour anéantir sa bonne humeur contagieuse. Il fallait le voir à la sortie du Cabaret du Casino, le visage rougi et tuméfié, en train de discuter et prendre des photos avec un groupe d’amateurs massés autour de machines à sous. Non, ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle The People’s Champ.
En demi-finale, Christian Mbilli (8-0, 8 K.-O.) est demeuré parfait avec brio en passant le knock-out au Mexicain Jesus Gurrola (24-13-3, 12 K.-O.) à 1 :45 du deuxième round.
Le jeune Français n’a pas mis de temps à faire la démonstration de son grand talent en imposant sa loi dès les premiers instants du duel. Précis, puissant et méthodique, Mbilli donnait du fil à retordre à son adversaire après seulement quelques secondes.
Au deuxième engagement, il a envoyé Gurrola au plancher une première fois en le pilonnant sans merci dans le coin de l’arène. Mbilli a achevé les hostilités un instant plus tard, grâce à un vif coup au corps qui n’a laissé aucune chance au Mexicain.
Les combats de Dario Bredicean (16-0, 4 K.-O.) passent rarement à l’histoire, et son duel de jeudi soir face au Mexicain Guillermo Romero (12-5, 9 K.-O.) n’a pas fait exception à la règle. Cette fois, le protégé de Lucian Bute l’a emporté par décision unanime (60-53 partout) face à un adversaire qui s’est surtout fait remarquer pour ses coups bas, qui lui ont d’ailleurs coûté un point au troisième round.
Louisbert Altidor (7-2, 3 K.-O.) a vaincu le Mexicain Genaro Ortiz (8-3-1, 4 K.-O.) par arrêt de l’arbitre à 1 :41 du quatrième round. Après trois assauts sans histoire, le boxeur de Longueuil a envoyé son adversaire au plancher deux fois au round suivant. La deuxième chute fut celle de trop pour Ortiz, terrassé par un vif coup au corps.
En début de gala, Terry Osias (3-0, 1 K.-O.) a signé un premier knock-out en carrière en ne faisant qu’une bouchée du Mexicain Jorge David Vargas (3-2) par arrêt de l’arbitre à 2 :57 du deuxième round. Manifestement pas de calibre, Vargas a visité le tapis à quatre reprises au cours de l’affrontement. Voyant qu’il n’arrivait plus à se défendre, l’officiel Yvon Goulet a sagement mis un terme aux hostilités.
Notons enfin que Shakeel Phinn, qui devait assurer la demi-finale de la soirée à l’origine, n’a pu monter dans le ring comme prévu. Son adversaire, le Polonais Remigiusz Woz, a échoué un test sanguin obligatoire. Phinn se battra toutefois au Casino le 19 avril.
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]]>Cet article La boxe au fil de la semaine #184 – l’actualité vue par Richard Cloutier est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.
]]>C’est ce jeudi 15 mars que Francis Lafrenière (16-5-2) défendra son titre NABO des poids moyens (160 lb) face à l’ex-aspirant mondial Albert Onolunose (22-1-1) de Calgary. Le duel fera la finale du quatrième gala de la saison 2017-2018 présenté au Cabaret du Casino de Montréal par le Groupe Yvon Michel (GYM). Lafrenière, un boxeur de Coteau-du-Lac, est classé #9 au monde par la WBO et #15 par l’IBF.
En demi-finale, l’Olympien français établi à Montréal Christian Mbilli (7-0-0) affrontera un adversaire dont l’identité est à confirmer. Shakeel Phinn (16-2-0) tentera pour sa part de renouer avec la victoire en affrontant le Polonais Remigiusz Woz (11-2-0). Aussi, le super-moyen Louisbert Altidor (6-2-0) et le mi-lourd Terry Ozias (2-0-0), tous deux de Longueuil, affronteront respectivement les Mexicains Genaro Ortiz (8-2-1) et Jorge David Vargas (3-1-0). À noter l’ajout sur la carte d’une nouvelle recrue de GYM, soit le poids lourd russe Arslanbek Makhmudov (1-0-0).
La pesée officielle, ouverte au public, se déroulera le mercredi 14 mars au Casino de Montréal, à compter de midi.
Le crochet de gauche – l’actu en bref
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