Cet article La boxe au fil de la semaine #273 – l’actualité vue par Richard Cloutier est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.
]]>Jean Pascal (35-6-1) est demeuré champion du monde WBA chez les mi-lourds, samedi, alors qu’il l’a emporté par décision partagée des juges devant Badou Jack (22-3-3). Le duel était présenté au State Farm Arena à Atlanta.
Au terme d’un duel chaudement disputé qui a vu les deux pugilistes visiter le plancher, Pascal a remporté son 12e combat de championnat du monde en carrière. « Je vais m’asseoir avec mon conseiller Greg Leon et mon entraîneur Stéphan Larouche pour regarder la suite des choses », a mentionné Pascal en point de presse à la suite de son combat, tel que rapporté par TVA Sports.
Rappelons que le boxeur de Laval est redevenu champion du monde en août dernier en l’emportant sur Marcus Browne à la suite d’un affrontement disputé à Brooklyn.
Le crochet de gauche – l’actu en bref
– L’Albertain Steve Claggett (28-6-2) fera face au Mexicain Ricardo Lara (22-7-0) le 25 janvier prochain au Cabaret du Casino de Montréal, lors du gala que doit présenter Eye of the Tiger Management. Lara s’est incliné face à l’Ontarien Tony Luis lors de son plus récent duel, en octobre dernier. Sur la même carte, Clovis Drolet (11-0-0) sera opposé au Torontois Mponda Kalunga (7-2-0). Les amateurs verront aussi en action le super-léger Batyr Jukembayev (17-0-0) actuel titulaire des couronnes WBA continental des Amériques et IBF intercontinental, de même que le mi-lourd Russe Artur Ziyatdinov (11-0-0), Vincent Thibault (9-0-0), Leila Beaudoin (1-0-0) ainsi que Jordan Balmir (10-1-0).
– Lucnor Diserne (0-6-1), cet Haïtien qui a vécu brièvement à Ste-Foy et débuté sa carrière professionnelle au Québec, s’est incliné par décision unanime des juges devant Rene Moreno (3-0-0) le 22 décembre dernier. Le duel était disputé au Quiet Cannon Country Club, à Montebello en Californie.
– Comme toute bonne chose a une fin, vous venez de lire ma dernière chronique portant sur l’actualité de la boxe. Je compte en effet m’investir dans de nouveaux projets personnels. À noter que le site 12 rounds connaîtra également une nouvelle destiné sous peu. Je profite de l’occasion pour vous souhaiter une excellente année 2020 !
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]]>Cet article Démonstration de ténacité est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.
]]>Comme cadeau de fin d’année, on pouvait difficilement demander mieux. Samedi soir, au State Farm Arena d’Atlanta, Jean Pascal et Badou Jack nous ont offert un spectacle enlevant du début à la fin, couronné en prime par une victoire du Québécois. Un gain à l’arraché, aux allures presque hollywoodiennes.
Au terme des 12 rounds de l’affrontement, deux juges ont donné Pascal (35-6-1, 20 K.-O.) gagnant avec un pointage de 114-112, tout comme Ringside, d’ailleurs. Le troisième officiel avait le même score sur sa carte, mais en faveur de Jack (22-3-3, 13 K.-O.).
Pascal a donc réussi, non sans peine, à conserver sa ceinture WBA des mi-lourds, déjà acquis contre toute attente face à Marcus Browne plus tôt cette année. Mais le champion est venu bien près de se faire jouer un vilain tour pour cette première défense de son titre.
Si Pascal a complètement dominé la première moitié du duel, faisant au passage visiter le plancher à Jack lors du quatrième assaut, le vent a subitement tourné à partir de la sixième reprise. Le Suédois, plutôt discret jusque-là, s’est réveillé d’un coup sec et a profité de la fatigue qui gagnait son rival pour imposer le rythme à son tour.
Ainsi, le confortable coussin que Pascal avait pu se construire sur les cartes des juges s’est peu à peu aminci, faisant douter même les plus ardents partisans du Lavallois de ses possibilités de victoire. Et quand ce fut au tour d’un Pascal à bout de souffle de se retrouver au tapis au 12e round, un parfum de catastrophe a commencé à se faire sentir. D’aucuns se sont mis à croire que c’en était fait du champion défendant. Et pourtant, le voilà encore au sommet.
Jack aurait-il mérité de gagner? Sans doute, oui. Mais a-t-il été victime d’un vol pour autant? Pas une seconde.
Cette victoire, Pascal l’a obtenue de deux manières. D’abord, en neutralisant Jack avec un jab efficace et des attaques soutenues. Puis, lorsque les choses se sont mises à tourner au vinaigre pour lui, il s’est livré à une brillante démonstration de ténacité et de volonté qui a assurément plu aux juges – et encore plus au public.
Il s’est démené avec toute l’énergie du désespoir qui lui restait pour survivre jusqu’à la fin du combat, hypothéquant dangereusement sa mâchoire. Rares sont les boxeurs qui auraient pu encaisser le même volume de coups et atteindre la limite malgré tout. On aura beau reprocher ce qu’on voudra à Pascal, on ne pourra jamais l’accuser d’être un lâche.
Le gain est d’autant plus satisfaisant dans la mesure où il vient auréoler encore davantage une année qui aura été synonyme de résurrection pour lui. Comme on l’évoquait ici en guise d’avant-match, l’avenir de Pascal paraissait bien incertain après sa deuxième défaite contre Sergey Kovalev, en janvier 2016. Et outre quelques petites étincelles éparses, il y a souvent eu lieu de se demander à quoi tout cela allait bien rimer en bout de ligne au cours des dernières années. Maintenant, on le sait.
Parlant d’avenir, il faudra voir ce qu’il réserve désormais à Pascal. Le nom d’Artur Beterbiev, tenant des titres IBF et WBC de la catégorie, a été évoqué pour un duel d’unification qui attirerait à coup sûr l’attention. Mais soyons honnêtes, on voit mal comment Pascal – ou même tout autre mi-lourd à l’heure actuelle – pourrait s’emparer des ceintures de Beterbiev. Le Russe est un char d’assaut humain, rien de moins.
Et si on décidait, comme d’autres l’ont suggéré un peu partout sur les réseaux sociaux, d’organiser un combat mettant Beterbiev en vedette, alors que Pascal ferait les frais de la demi-finale? Un combat revanche contre Jack, disons? Après tout, avec un résultat aussi partagé que celui de samedi, il serait presque criminel de ne pas présenter un deuxième épisode.
Amusons-nous un peu, et supposons qu’il s’agisse du scénario retenu. Faisons-nous encore plus plaisir et imaginons que le gala soit présenté au Centre Bell, par exemple. Vous imaginez toute la frénésie qu’il y aurait ici autour de l’événement?
Pascal confiait d’ailleurs récemment à Ringside qu’il aimerait bien revenir se battre au Québec, lui qui a disputé ses trois derniers combats aux États-Unis. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’avec cette excitante victoire contre Badou Jack, l’occasion serait plus que belle de rentrer à la maison.
[Photo tirée du compte Twitter de Showtime]
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]]>Ce samedi au State Farm Arena à Atlanta, Badou Jack se mesurera au champion WBA des mi-lourds, Jean Pascal. Outre le titre WBA, la ceinture WBC silver des mi-lourds sera aussi à l’enjeu. À noter que Jack en sera à son huitième combat de champion du monde en carrière et à son quatrième chez les mi-lourds et il pourrait être sacré pour une troisième fois champion du monde. Il fut champion du monde WBC des Super-Moyens d’avril 2015 à janvier 2017 ainsi que champion WBA des mi-lourds, pour une courte période, soit d’août à septembre 2017.
On ne peut en douter, il s’agira d’un défi intéressant pour Jean Pascal puisque la situation des deux pugilistes se compare. Ils ont sensiblement le même âge, 37 ans pour Pascal contre 36 pour Jack. Il se retrouvent tous les deux dans le dernier droit de leur carrière, ayant chacun été double champion du monde. De plus, ils se connaissent bien puisque Jack a servi de partenaire d’entraînement à Pascal en préparation de son premier duel contre Kovalev en 2015. En vertu de ces faits, ce combat s’avère intrigant. Notons qu’ils ont eu deux adversaires communs en carrière, deux gauchers, soit Marcus Browne et Lucian Bute. Deux victoires de Pascal contre une victoire pour Jack à la suite d’une disqualification de Bute et une défaite en janvier 2019.
En comparaison de Marcus Browne toutefois, le dernier adversaire de Pascal, Badou Jack possède un meilleur menton et aime mettre de la pression. Pascal devra être efficace en contre-attaque pour contrer les attaques de Jack.
Par conséquent, analysons de plus près les habiletés pugilistiques du droitier de 36 ans. Au niveau de l’offensive, il possède une bonne droite et sa force de frappe ne doit pas être sous-estimée, bien au contraire. Son jab est excessivement rapide et précis et il coupe bien le ring en mettant de la pression sur ses adversaires, ce qui a pour effet de les faire reculer constamment et de les épuiser. Il aime aussi boxer à l’intérieur et Pascal devra surveiller cet aspect. De plus, Jack est aussi efficace en contre-attaque. Sur l’ensemble des 171 rounds qu’il a disputés en carrière, Jack détient un pourcentage de KO de 48.15% contre 47.62% pour Pascal sur l’ensemble des 309 rounds disputés pour le québécois. Sur ses 34 victoires, il a obtenu 20 K-O. Au niveau des mensurations des deux pugilistes, Jean Pascal a une portée de 72 pouces contre 73 pour Jack. Jack mesure 6 pieds et un contre 5 et 10 et ½ pour Pascal.
Jack a une bonne défensive. Il se protège bien en gardant les mains hautes. Au niveau de sa capacité à encaisser, il a composé avec la puissance de ses adversaires au cours de sa carrière, notamment face à Adonis Stevenson, où le combat s’est soldé par un verdict nul en mai 2018. Ce fut aussi le cas contre George Groves chez les super-moyens. Il a bien composé avec la puissance de ces boxeurs sans broncher. Toutefois, il n’est pas infaillible. Sa défaite par KO contre Derek Edwards en 2014 a été marquante. Contre Pascal, cet aspect sera moins problématique bien que Pascal soit efficace lorsqu’il lance des combinaisons. Il n’a toutefois pas la puissance d’un Stevenson, notamment sur un seul coup lancé. Somme toute, Jack, bien qu’il ne soit pas un boxeur exceptionnel, est efficace dans plusieurs aspects de sa boxe et peut rendre la tâche difficile à ses adversaires. Son palmarès fait foi de tout avec ses deux titres mondiaux en carrière.
En matière d’expérience, il en sera donc à son 28e combat chez les professionnels et à son huitième combat en championnat du monde contre douze pour Pascal. En sept combats de championnats du monde, incluant son dernier pour le titre intérimaire WBA, Jack a maintenu une fiche de quatre victoires, une défaite et deux verdicts nuls, survenus contre James DeGale et Adonis Stevenson.
Jean Pascal, qui est résilient, rendra certainement ce combat intéressant. Il est efficace en contre-attaque et Jack doit se méfier de son explosivité. Il peut surprendre ses adversaires avec son crochet et est aussi bon en combinaison. Il devra utiliser son jab afin de prévenir les attaques pressantes de Jack. De plus, il devra mettre beaucoup de pression et éviter les moments d’inactivité dans un round pour permettre à Jack d’imposer son rythme. Pascal devra profiter de l’inactivité de Jack en début de combat, lui qui en sera à un premier combat en près d’un an. Pour ce qui est de la capacité à encaisser de Pascal, c’est l’une de ses forces. En matière d’expérience, avantage Pascal, il en sera à son 42e combat chez les pros dont son 12e en championnat du monde. La clé du combat sera l’efficacité du jab de Jack qui risque d’embêter Pascal tout au long du duel.
Ensemble de la carrière de Jack
Au niveau personnel, Jack réside à Las Vegas et est d’origine gambienne et suédoise. Il a participé aux jeux olympiques de Pékin en 2008 notamment en étant le porte-drapeau de la Gambie. À noter qu’il fut toutefois éliminé au premier tour chez les poids moyens par l’indien Vijender Singh qui a remporté par la suite la médaille de bronze. Chez les amateurs, il a livré un total de 175 combats, a récolté 150 victoires et subit 25 défaites. De plus, il a été champion national de la Suède de 2004 à 2008. Depuis 2012, il est associé avec la firme de promotions de Floyd Mayweather. Il est entraîné depuis 2016 par Lou Del Valle et l’ancien champion du monde chez les mi-lourds de la WBA de 1980 à 81, Eddie Mustafa Muhammad, qui a entraîné plusieurs champions du monde au cours de sa carrière dont Chad Dawson; Johnny Tapia; James Toney et Zab Judah.
Il a fait ses débuts chez les professionnels en 2009. Il est devenu champion de la WBC en avril 2015 à la suite d’une victoire majoritaire aux dépens de l’américain Anthony Dirrell. Fait à noter, Dirrell était invaincu avant ce combat et avait une fiche de 27 victoires dont 22 par K-O. En septembre 2015, il a défait le britannique George Groves par décision partagée. Depuis, il a défait Lucian Bute par disqualification; a enregistré un verdict nul contre James DeGale et une victoire par TKO contre le britannique Nathan Cleverley en août 2017 en sous carte de Mayweather-McGregor. Il a ensuite livré un verdict nul à Adonis Stevenson en mai 2018 à Toronto et à son dernier combat, en janvier 2019, il a perdu contre Marcus Browne par décision unanime à la suite d’une vilaine coupure au 7e round. Au total, il détient une fiche de 22 victoires dont 13 par K-O et trois verdicts nuls contre Marco Antonio Periban en septembre 2013; James DeGale en Janvier 2017 et Adonis Stevenson en mai 2018 ainsi que deux défaites survenues par TKO au premier round en février 2014 face à Derek Edwards et à son dernier combat contre Marcus Browne, défaite par décision unanime.
En conclusion, je prévois un duel serré qui se rendra à la limite en faveur de Jack toutefois, quoique le contraire ne me surprendrait pas non plus.
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]]>Cet article La boxe au fil de la semaine #272 – l’actualité vue par Richard Cloutier est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.
]]>Impliqué dans son premier combat de championnat du monde, le montréalais Steven Butler (28-2-1) a été stoppé au cinquième round par le Japonais Ryota Murata (14-2-0) qui a défendu avec succès sa couronne WBA chez les moyens.
Murata, qui a été en plein contrôle tout au long du duel, disputait son 6e combat de championnat du monde, ayant cumulé avec ce nouveau gain une fiche de trois victoires et trois défaites lorsqu’un titre mondial était en jeu.
Le crochet de gauche – l’actu en bref
– Le duel qui devait opposer le poids moyen de Montréal Patrice Volny (15-0-0), champion unifié NABA et NABO, au Russe Magomed Madiev (13-0-1), actuel champion WBA Asie, le 20 décembre à Phoenix, en Arizona, lors d’un combat éliminatoire pour le titre mondial WBA, n’a finalement pas eu lieu. Selon BoxingTownQc, Madiev n’aurait pas été en mesure d’obtenir son visa afin d’entrer aux États-Unis.
– L’Ontarien Brandon Cook (21-2-0) disputera son prochain combat le 22 janvier à Brampton, en Ontario. L’identité de son rival n’est pas encore connue.
– Lucnor Diserne (0-5-1), cet Haïtien qui a vécu brièvement à Ste-Foy et débuté sa carrière professionnelle au Québec, doit remonter sur le ring ce dimanche afin de disputer son quatrième combat de l’année 2019. Il doit se mesurer à Rene Moreno (2-0-0) au Quiet Cannon Country Club, à Montebello en Californie. Il s’agira d’un cinquième combat disputé dans l’ouest américain depuis qu’il est installé à Los Angeles.
– Je profite de l’occasion pour vous offrir mes meilleurs voeux pour la période des fêtes !!
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]]>Cet article Ryota Murata affrontera Steven Butler : mais qui est-il ? est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.
]]>Lundi prochain à Yokohama, au Japon, Steven Butler disputera son premier combat de championnat du monde en carrière en affrontant le champion WBA régulier des moyens, Ryota Murata. Apprenons à mieux connaître ce champion japonais de 33 ans qui a débuté sa carrière professionnelle en août 2013.
Murata détient une fiche de 15 victoires dont 12 KO contre deux revers en 17 combats. Ses deux défaites sont survenues contre Hassan N’Dam N’Jikam et Rob Brant. Il est devenu une première fois champion du monde lors du combat revanche contre N’Dam, disputé le 22 octobre 2017. Rappelons-nous que N’Dam a perdu notamment contre David Lemieux en juin 2015. Murata a ensuite perdu son titre contre l’américain Rob Brant en octobre 2018. Il l’a reconquis en juillet 2019 contre ce même Brant, à la suite d’une victoire par TKO au 2e round.
En 5 combats de championnats du monde, Murata a maintenu une fiche de 3 victoires dont 3 par KO contre 2 revers. Il est associé aux promoteurs Top Rank et Akihiko Honda. Son entraineur est Sendai Tanaka.
Chez les amateurs, Ryota Murata a remporté la médaille d’or chez les 75KG aux Jeux olympiques de Londres en 2012. Sur l’ensemble des 106 rounds disputés en carrière, son pourcentage de KO s’établit à plus de 70 %. Pour Butler, en 118 rounds disputés, son pourcentage de KO s’établit à 80%. Au niveau de ses mensurations, il mesure six pieds comme Butler et sa portée est de 72 pouces ½.
Au niveau de ses habiletés pugilistiques, en offensive, Murata possède un bon jab et un bon crochet. Son crochet au corps est efficace. Il est agressif et coupe bien le ring. Il aime mettre beaucoup de pression sur ses adversaires. Il varie bien ses coups. Il aime échanger avec ses adversaires. Il est efficace en combinaison. La guerre du jab sera déterminante dans ce duel. Butler devra l’utiliser à profusion afin de contrer Murata. Sa défensive correcte, mais il a tendance à prendre plusieurs coups. Pour cette raison, il devra se méfier de la puissance de Butler. De plus, Murata peut se montrer prévisible dans l’exécution de ses coups.
Sur le plan de l’expérience, il en sera à son 18e combat chez les professionnels contre davantage pour Butler qui disputera son 31e combat, mais son premier en championnat du monde. Il va sans dire que Murata a une expérience importante dans les combats significatifs en carrière, notamment en raison de son bagage amateur impressionnant et de ses différents combats de championnats du monde. Un facteur très important qui est à l’avantage du japonais pour ce duel, qui disputera lundi rappelons-le, son sixième combat de championnat du monde.
Il n’en demeure pas moins qu’il s’agit pour Steven Butler d’une chance unique de surprendre la planète boxe. Il a la jeunesse de son côté, 24 ans contre 33 ans pour le japonais. De plus, la puissance du québécois ne fait aucun doute. Il sera intéressant de voir comment il va composer avec l’agressivité du champion. Fait à noter, en remportant le titre, Steven Butler deviendrait le 18e champion du monde de boxe québécois. À suivre et bon combat à tous.
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]]>Cet article La boxe au fil de la semaine #271 – l’actualité vue par Richard Cloutier est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.
]]>Selon toute vraisemblance, le poids moyen de Montréal Patrice Volny (15-0-0), champion unifié NABA et NABO, affronterait le Russe Magomed Madiev (13-0-1), actuel champion WBA Asie, le 20 décembre à Phoenix, en Arizona, lors d’un combat éliminatoire pour le titre mondial WBA.
Rappelons que le champion Ryota Murata (15-2-0) va défendre sa couronne face au Québécois Steven Butler (28-1-1) le 23 décembre au Japon.
Le crochet de gauche – l’actu en bref
– Le Lavallois Erik Bazinyan (24-0-0) a passé le KO dès le troisième round au vétéran Saul Roman (45-14-0). Leur duel s’est déroulé le vendredi 13 décembre lors d’un événement présenté au Fantasy Springs Resort Casino, en Californie.
– Eye of the Tiger Management a annoncé son nouvel événement prévu le samedi 25 janvier au Cabaret du Casino de Montréal. Les principales têtes d’affiche seront le super-léger Batyr Jukembayev (17-0-0) actuel titulaire des couronnes WBA continental des Amériques et IBF intercontinental, de même que l’Albertain Steve Claggett (28-6-2). Les amateurs verront aussi en action le mi-lourd Russe Artur Ziyatdinov (11-0-0), Clovis Drolet (11-0-0), Vincent Thibault (9-0-0), Leila Beaudoin (1-0-0) ainsi que Jordan Balmir (10-1-0). De même que les débuts professionnels de Thomas Chabot. Le nom de leurs rivaux respectifs sera présenté sous peu.
– L’Olympien Christian MBilli (16-0-0) qui a disputé de nombreux combats à Montréal sous les couleurs de GYM, l’a emporté par TKO au 8e round sur l’Américain KeAndrae Leatherwood (22-7-1). Le duel était disputé le 13 décembre dernier au Palais des sports Marcel Cerdan de Levallois-Perret, en France.
– Le poids lourd roumain Bogdan Dinu (12-2-0), qui est un ancien porte-couleur d’InterBox, a renoué avec la victoire, samedi, en l’emportant par TKO au 4e round sur Osborn Machimana (23-14-2) lors d’un combat disputé en Bulgarie. Dinu s’est incliné en mars dernier devant le Bulgare Kubrat Pulev (26-1-0) en Californie lors d’un événement présenté par Top Rank. À son combat précédent, en novembre 2018, il s’était fait passer le KO par l’Américain Jarrell Miller.
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]]>« Je veux offrir 20 millions de dollars à [Deontay] Wilder pour qu’il vienne à Montréal [pour affronter Arslanbek Makhmudov]. À vrai dire, le gagnant du combat entre Wilder et [Tyson] Fury a 20 millions à venir chercher à Montréal. Je vais faire une offre », a lancé Camille Estephan à la suite de la victoire expéditive du géant russe Arslanbek Makhmudov (10-0-0) sur l’ancien champion du monde Samuel Peter (38-9-0), samedi, tel que l’a rapporté RDS.ca. Makhmudov, qui a défendu avec succès son titre NABF, a passé le KO à Peters dès le premier round. Le duel Wilder contre Fury est prévu le 22 février prochain.
Si Makhmudov était impliqué dans le principal combat de soutien, c’est David Lemieux (41-4-0) qui assurait la finale de l’événement présenté au Centre Bell par Eye of the Tiger Management. Confronté à l’aspirant mondial ukrainien Max Bursak (35-6-2), Lemieux ne l’a pas eu facile et a même visité le tapis à deux reprises, soit dès le 1er round de même qu’à la 5e reprise. Lemieux, qui a été en mesure de reprendre les choses en main, a fait chuter son rival à son tour au 6e round et l’a emporté par décision partagée des juges.
Parmi les autres combats, soulignons les victoires de Kim Clavel (11-0-0) et Lexson Mathieu (8-0-0) qui ont tous deux remporté la ceinture NABF, alors que le Trifluvien Simon Kean (18-1-0) a défait Siarhei Liakhovich (27-8-0) pour obtenir le titre WBC International Silver des poids lourds. Mathieu Germain (18-1-1) a pour sa part renoué avec la victoire en l’emportant par DU. Quant à Sadriddin Akhmedov (11-0-0) il a passé le KO à Jose Antonio Villalobos (12-6-2) au 7e round.
Le crochet de gauche – l’actu en bref
– Le Lavallois Erik Bazinyan (23-0-0) affrontera le vétéran Saul Roman (45-13-0) le vendredi 13 décembre lors d’un événement présenté au Fantasy Springs Resort Casino, en Californie. Lors de son plus récent combat, le porte-couleur de la firme Eye of the Tiger Management, qui est champion unifié NABA et NABO chez les super-moyens, l’a emporté sur Alan Campa par DU lors d’un duel disputé à Las Vegas. Quant à Saul Roman, qui est champion WBC FECOMBOX, il cumule 3 victoires à ses 5 dernières sorties.
– Le Groupe Yvon Michel a confirmé le calendrier de la saison 2020 de sa série de boxe. Le prochain gala qui sera présenté au Cabaret du Casino de Montréal aura lieu le samedi 8 février. Ensuite, les amateurs seront conviés les 4 avril, 6 juin, 17 octobre et 5 décembre. Tous ces galas seront présentés le samedi à 19h. Les spectateurs auront l’occasion de voir en action des boxeurs tels que Wilfred Seyi, Francis Lafrenière, Ayaz Hussain, Terry Osias et David Théroux, entre autres. « L’année 2020 marquera un tournant important, a évoqué Yvon Michel dans son communiqué. En effet, GYM et Boxe Canada sont fiers d’annoncer officiellement avoir conclu une entente unique et créative qui va permettre, à chaque événement, à 3 ou 4 membres de l’équipe nationale du Canada, d’affronter des formations internationales qui proviendront de Porto Rico, les États-Unis, la France, l’Italie ou autres dans des affrontements de calibre olympiques ».
– Le Montréalais Yves Ulysse Jr. (18-2-0) a subi sa seconde défaite en carrière alors qu’il s’est incliné par décision unanime des juges devant l’ancien champion du monde WBA Ismael Barroso (21-3-2) le 5 décembre dernier. Ulysse Jr. a aussi été dépouillé de son titre Gold de la WBA à l’issue de son duel qui était disputé au Hangar du OC Fair & Event Center à Costa Mesa, en Californie.
– Le gaucher lavallois Roody Pierre-Paul (17-5-2) s’est incliné par décision unanime des juges devant l’aspirant mondial de Brooklyn Mikkel LesPierre (22-1-1), le 5 décembre, lors d’un événement présenté à New York par DiBella Entertainment.
– L’Albertain Ryan Ford (17-5-0) a enregistré la victoire par TKO au 6e round sur le Mexicain Orlando Vasquez (10-7-0) le 6 décembre lors d’un gala présenté au Shaw Conference Centre à Edmonton.
(Photo : Vincent Ethier/EOTTM@2019)
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]]>Ne vous en faites pas si vous avez entendu un bruit tonitruant émanant des environs du Centre Bell dans la nuit de samedi à dimanche. C’est tout à fait normal.
Ce que vous avez entendu, en fait, c’est un gigantesque soupir de soulagement que David Lemieux, son équipe et les 5542 spectateurs réunis dans les gradins ont poussé en entendant le verdict des juges chargés de noter son combat contre l’Ukrainien Max Bursak.
Deux d’entre eux ont donné le Québécois vainqueur à 94-93, tandis que le troisième a vu Bursak (35-6-2, 16 K.-O.) gagnant, à 94-93 lui aussi. Lemieux (41-4, 34 K.-O.) est donc reparti de l’amphithéâtre avec une victoire par décision partagée en poche pour sa première sortie chez les 168 lb.
Mais bon Dieu que ça aurait pu aller dans l’autre sens…
Lemieux a visité deux fois le tapis dans cet affrontement, dont une fois au round initial. D’accord, il a plus tard rendu la pareille à Bursak. Et il a effectivement gagné quelques assauts. Mais était-ce à ce point suffisant pour faire pencher la balance en sa faveur? Il faut croire que oui. Pour ce que ça vaut, Ringside voyait Bursak l’emporter à 95-92.
«Je ne suis aucunement satisfait de ma performance. Ce n’est pas ce à quoi je m’attendais. On a de petites choses à travailler.»
-David Lemieux
La première moitié du combat fut l’affaire de Bursak. Déjà, dans les premières secondes, on sentait que Lemieux en aurait plein les bras contre l’étonnant Européen. Et lorsqu’il s’est retrouvé au plancher alors que Bursak le pilonnait sans merci, tout le plan de match établi a foutu le camp. Lemieux n’avait alors d’autre choix que de livrer un combat de rattrapage pour la suite des choses. Encore plus lorsque Lemieux est retourné au sol durant le cinquième assaut.
«C’était le pire cauchemar pour un entraîneur», a d’ailleurs reconnu l’entraîneur de Lemieux, Marc Ramsay.
«Ça envoie complètement le combat dans une autre direction, a-t-il ajouté. Il est revenu dans le coin [après la première chute], et on lui a dit: ‘écoute David, pas de panique, ce n’est pas la première fois’. Il fallait se réorganiser, mais ç’a été très compliqué et très long. Il l’a fait à certains moments, et à d’autres, il perdait son équilibre. Il ne préparait pas bien les attaques.»
Le bluff de Ramsay
Lemieux a eu meilleure mine à partir du sixième round, à tel point que ce fut au tour de Bursak de se retrouver par terre. Ce dernier a quand même trouvé le moyen de continuer à donner du fil à retordre au favori local, mais ce ne fut pas suffisant pour convaincre les juges de lui accorder leur faveur en bout de ligne.
Ramsay a d’ailleurs admis qu’il avait dû user de ruse auprès de Lemieux pour s’assurer que son poulain demeure motivé malgré sa situation précaire.
«Je savais que le combat était excessivement serré. À partir du huitième round, je l’ai beaucoup bluffé. Je lui ai dit: ‘David, on a besoin d’un knock-out’. Je mettais beaucoup de pression sur ses épaules. Pas tellement parce qu’on avait besoin d’un knock-out, mais j’avais besoin des rounds», a-t-il raconté
Tout le monde dans le clan Lemieux s’entendait pour dire que la longue période d’inactivité depuis le dernier combat du boxeur – il ne s’était pas battu depuis septembre 2018, blessures et problèmes de poids obligent – expliquait en très grande partie l’allure inquiétante qu’il a eue dans l’arène.
«L’inactivité depuis septembre 2018 m’a frappé un peu, a reconnu le principal intéressé. Mais à mesure que les rounds avançaient, je me sentais de mieux en mieux. Les coups de poing devenaient de plus en plus secs, et j’atteignais la cible plus souvent.»
«Dans les cinq premiers rounds, la rouille était là. C’était clair qu’il n’avait pas son timing. Il était à plat, c’était très clair.»
-Camille Estephan, président d’Eye of the Tiger Management
Ce qui est aussi très clair, c’est que Lemieux devra attendre avant de se lancer dans un combat de championnat du monde au sein de sa nouvelle catégorie de poids. Au moins un autre combat pour évaluer correctement la manière dont il se débrouille chez les super-moyens sera nécessaire avant de passer à une quelconque étape supérieure.
Un retour à 160 lb, qui relevait carrément de l’utopie il y a quelques jours à peine, a même été évoqué après le combat. Il faudra s’asseoir et déterminer ce qui est l’idéal pour Lemieux pour la suite, a-t-on dit.
Quand même étonnant que cette porte soit encore ouverte, quand on connaît tous les problèmes récents que Lemieux a connus pour faire le poids à ses dernières sorties chez les 160 lb.
Makhmudov, fidèle à lui-même
On ne peut pas dire qu’Arslanbek Makhmudov (10-0, 10 K.-O.) a abusé de l’hospitalité du Centre Bell. Le toujours terrifiant Russe n’a mis que 2:23 pour triompher de l’Américain Samuel Peter (38-9, 31 K.-O.), ex-champion WBC des lourds, et ainsi défendre son titre NABF de la catégorie pour une première fois.
Tous ceux qui se sont frottés à Makhmudov pourraient vous le dire, ce n’est jamais une bonne idée d’effaroucher celui qu’on surnomme le Lion. Après quelques attaques somme toute banales de Peter, Makhmudov a décidé que le temps était venu d’ouvrir la machine et d’en finir avec le visiteur.
Activant donc les missiles qu’il a à la place des bras, Makhmudov a envoyé Peter au tapis avec un percutant crochet droit. Ce dernier s’est relevé, mais il a aussitôt eu droit à une nouvelle salve d’attaques de son adversaire. Une autre violente droite a renvoyé un Peter complètement sonné dans son coin. Se tenant tant bien que mal sur ses pieds, le boxeur de Las Vegas a signalé à l’arbitre Steve St-Germain qu’il en avait assez. L’officiel a donc écourté ses souffrances.
En quittant l’arène, entouré de ses entraîneurs et de partisans venus le féliciter, Makhmudov s’est fait apostropher par un certain Don Haynesworth, un autre poids lourd américain venu le défier au combat. Un bref coup d’oeil sur son pedigree nous permet de conclure assez rapidement qu’il n’a rien du tout pour menacer Makhmudov.
«C’est un gars de remplacement. On peut peut-être s’en servir pour autre chose, mais avec Makhmudov, on regarde vers l’avant», a résumé Ramsay, qui entraîne aussi le Russe.
Et en avant, il semble que ce soit un bond colossal qui attend Makhmudov. Camille Estephan a annoncé qu’il déposerait une offre de 20 millions de dollars pour amener le gagnant du combat revanche entre Deontay Wilder et Tyson Fury à Montréal pour affronter son protégé. Ce n’était pas une blague ou le résultat d’une langue fourchue: le promoteur a réitéré son projet à plusieurs reprises devant les médias. On verra à quel point son plan est réalisable, mais on ne pourra pas l’accuser de manquer d’ambition.
D’ici là, s’il y a quelque chose de positif à retenir de ce bref duel, c’est qu’on aura pu entendre comment sonne la sirène annonçant la venue de Makhmudov vers le ring dans un amphithéâtre de la trempe du Centre Bell. Du bonbon, chers amis. Du vrai gros bonbon…
Un Kean renouvelé l’emporte
Simon Kean avait Siarhei Liakhovich dans sa ligne de mire dès 2018. En principe, les deux hommes devaient croiser le fer une fois que Kean aurait disposé de Dillon Carman. Sauf que le Trifluvien a plutôt encaissé une amère défaite face à Carman en octobre, et a dû mettre le projet sur la glace par la suite.
C’était donc partie remise pour les deux hommes samedi soir, et c’est Kean (18-1, 17 K.-O.) qui en est ressorti gagnant, signant une victoire par arrêt de l’arbitre à 2:04 du dixième et ultime assaut. Il est du même coup devenu champion WBC International Silver des poids lourds.
On a souvent critiqué le Québécois pour sa mobilité douteuse et sa défense généreuse, mais force est d’admettre qu’il a bien mieux paru que d’habitude samedi. Il a notamment fait un bel usage de sa longue portée afin de tenir Liakhovich (27-8, 17 K.-O.) à distance et ainsi dicter le tempo de l’affrontement. Sa défense, justement, s’est aussi bien resserrée de manière générale. On est encore loin de la perfection, cela va de soi. Mais c’est certainement encourageant en ce qui le concerne.
Il faut dire, en toute honnêteté, que le boxeur du Bélarus n’a rien fait qui vaille pour aider sa cause. Très peu actif dans l’ensemble, hormis quelques rares étincelles, il a laissé Kean le malmener pendant la majeure partie du combat.
On veut bien croire que Liakhovich a 43 ans et qu’il en était à un premier combat en plus de deux ans (et un deuxième en cinq ans…), mais on s’attendait à une meilleure opposition de la part d’un pugiliste qui s’est mesuré à de grosses pointures comme Wilder, Andy Ruiz fils, Bryant Jennings et Nikolai Valuev
Les autres résultats
Non, Sadriddin Akhmedov (11-0, 10 K.-O.) et l’Argentin Jose Antonio Villalobos (12-6-2, 7 K.-O.) ne s’aimaient pas, samedi soir. Insultes, coups à la limite de la légalité, allures de guerre de fond de ruelle… Il y en a eu pour tous les goûts. Du moins, jusqu’à ce qu’Akhmedov assène une terrifiante droite en plein visage de Villalobos, à 1:27 du septième round. Le Sud-américain s’est aussitôt effondré comme un château de cartes. L’arbitre Albert Padulo fils a immédiatement mis fin au combat. Villalobos, lui, a mis plusieurs minutes avant de reprendre ses esprits.
Kim Clavel (11-0, 2 K.-O.) n’a pas raté sa chance de mettre la main sur un premier titre mineur en carrière. En disposant de la Mexicaine Esmeralda Gaona Sagahon (7-4) par décision unanime (100-90 partout), la pugiliste de Joliette est devenue championne NABF des mi-mouches. L’affrontement fut âprement disputé, plus serré que ce les cartes de pointage démontrent, mais dans l’ensemble, Clavel aura porté les meilleurs coups.
À son premier combat depuis son dur revers face à Uriel Perez, le 28 septembre, Mathieu Germain (18-1-1, 8 K.-O.) s’est montré plus agressif dans le ring, lui qui nous avait habitué à un style axé sur l’évasion et l’agilité. Ce fut suffisant pour lui permettre de vaincre le Mexicain Gilberto Meza (11-9-1, 7 K.-O.) par décision unanime (79-73, 80-72, 80-72), et ainsi rebondir avec brio de sa défaite.
Comme Clavel, Lexson Mathieu (8-0, 7 K.-O.) a remporté un premier titre mineur en carrière, à savoir la ceinture NABF junior des super-moyens, en réglant le cas du Mexicain Rolando Paredes (16-9-2, 11 K.-O.) par arrêt de l’arbitre à 1:11 du huitième et dernier round. Un rude duel au cours duquel les deux hommes se sont tapochés à qui mieux mieux. Au dernier assaut, l’orgueuil de Québec, testé comme jamais auparavant, a fini par envoyer Paredes au tapis à deux reprises grâce à de violents crochets.
Avery Martin-Duval (4-0, 3 K.-O.) a facilement vaincu le Mexicain Raul Corona (2-3) par arrêt de l’arbitre à 1:24 du deuxième round. Le jeune Montréalais a envoyé son adversaire une première fois au tapis dans cet engagement avec un solide crochet droit, avant de réitérer l’expérience quelques secondes plus tard avec une série de coups. C’en était alors fait de Corona.
Martine Vallières-Bisson (1-0) et la Tchèque Tereza Dvorakova (0-3) ont offert une excellente bagarre pour lancer la soirée. La Québécoise en est ressortie gagnante par décision majoritaire (39-37, 39-37, 38-38), couronnant ainsi de belle façon ses débuts professionnels après 18 ans en boxe amateur.
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]]>On y est, c’est finalement ce samedi le 7 décembre que David Lemieux (40-4-0) effectuera son retour sur le ring devant ses fans, au Centre Bell à Montréal. Il sera alors la principale tête d’affiche d’un événement présenté par Eye of the Tiger Management et fera face pour l’occasion à l’Ukrainien Max Bursak (34-5-2) dans un combat disputé chez les super-moyens.
Dans les principaux combats de soutien, les amateurs verront le poids lourd Arslanbek Makhmudov (9-0-0) défendre son titre NABF face à l’ancien champion du monde Samuel Peter (38-8-0), ainsi que le Trifluvien Simon Kean (17-1-0) face à Siarhei Liakhovich (27-7-0) pour le titre WBC International Silver des poids lourds. Notons que le duel devant impliquer Adam Braidwood a été annulé.
Parmi les autres combats, signalons les duels opposant Kim Clavel (10-0-0) à Esmeralda Gaona Sagahon (7-3-0) pour le titre NABF. Lexson Mathieu (7-0-0) à Rolando Paredes (16-8-2) pour le titre NABF. Sadriddin Akhmedov (10-0-0) à Jose Antonio Villalobos (12-5-2). Mathieu Germain (17-1-1) à Gilberto Meza (11-8-1), et Raphael Courchesne (8-0-0) à Melvin Wassing (7-4-4). Au total, 10 combatsw sont prévus. La pesée officielle est prévue le vendredi 6 décembre dès midi à l’Astral, 305 Rue Sainte-Catherine O, à Montréal.
Le crochet de gauche – l’actu en bref
– C’est ce jeudi 5 décembre que le Montréalais Yves Ulysse Jr. (18-1-0) fera face à l’ancien champion du monde WBA Ismael Barroso (21-3-2) au Hangar du OC Fair & Event Center à Costa Mesa, en Californie. Il s’agira pour le porte-couleur de Eye of the Tiger Management, d’un troisième combat consécutif en sol américain. Il devrait en principe défendre son titre Gold de la WBA.
– C’est également jeudi que le gaucher lavallois Roody Pierre-Paul (16-5-2) ira se battre à New York lors d’un événement présenté par DiBella Entertainment. L’ancien champion WBC Continental des Amériques affrontera pour l’occasion le résident de Brooklyn Mikkel LesPierre (21-1-1), également gaucher. Si le Rude Boy a perdu ses deux derniers duels, dont le plus récent à Toronto en mai dernier dans le cadre d’un combat pour le titre canadien, LesPierre a perdu pour sa part en mars un duel contre Maurice Hooker pour le titre mondial chez les super-légers de la WBO.
– Si le fait de disputer des combats sur la route est bénéfique pour l’expérience, cette pratique se révèle souvent sans pitié pour la fiche d’un boxeur. L’athlète de Brossard Shakeel Phinn (21-3-1), qui en a disputé plusieurs avec succès, notamment à Baltimore et d’un océan à l’autre à travers la Canada, a connu un sort moins heureux ce week-end alors qu’il se battait en Pologne. Phinn s’est en effet incliné par décision face au Polonais Mateusz Tryc (9-0-0) ce samedi 30 novembre.
– L’Albertain Ryan Ford (16-5-0) sera en action le 6 décembre à Edmonton, alors qu’il affrontera le Mexicain Orlando Vasquez (10-6-0) au Shaw Conference Centre.
– Les nostalgiques comme moi se rappelleront du Français Ali Chebah (37-2-0), qui a livré une série de combats à Montréal en 2008-2009 sous les couleurs du Groupe Yvon Michel. Chebah, qui était alors un espoirs détenteur du titre mondial WBO Youth et qui avait remporté le titre NABF, avait d’abord mis un terme à sa carrière en 2011 après une défaite par décision unanime face à Ajose Olusegun en Californie. Chebah a ensuite disputé un combat victorieux en 2014 et est de nouveau sorti de sa retraite le 30 novembre, en France, afin d’engranger une nouvelle victoire par TKO au 6e round. Chebah est âgé de 34 ans.
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]]>Marie-Ève Dicaire (17-0-0) a défendu avec succès pour une troisième fois son titre mondial IBF en défaisant par décision unanime des juges l’ancienne championne du monde WBA, la Vénézuélienne Ogleidis Suarez (29-4-1). Le duel s’est déroulé samedi au Centre Vidéotron, à Québec, lors d’un gala présenté par le Groupe Yvon Michel. Elle pourrait maintenant remonter dans le ring au mois de mars et faire face à la championne intérimaire WBA, l’Américaine Raquel Miller (10-0-0), qui a obtenu son titre lors d’un combat disputé en sous-carte.
Dans le principal combat de soutien, Mikaël Zewski (34-1-0) a lui aussi défendu avec succès ses titres NABO et IBF nord-américain. Confronté au Mexicain Alejandro Davila (19-3-2), il a obtenu la victoire par TKO au 10e round. « Davila n’avait jamais visité le plancher avant ce soir. J’estime avoir très bien fait les choses », a commenté Zewski après le combat, selon ce qu’a rapporté Le Nouvelliste. Il a d’ailleurs réitéré son intérêt à affronter le titulaire de la couronne mondiale WBO, Terrence Crawford (35-0-0).
Dans la sous-carte, Sébastien Bouchard (18-2-0) a dû abandonner le combat en raison d’une déchirure au biceps du bras gauche subie au 4e round. Son adversaire, le Montréalais Ayaz Hussain (14-1-0), a donc mis la main sur les titres vacants NABA USA et NABA Canada. L’Olympien Wilfred Seyi (8-0-0) s’est emparé de la ceinture mondiale WBC Youth en disposant du résident d’Ottawa Devin Tomko (7-1-0) au 8e round. Chann Thonson (6-0-0) de Brossard l’a emporté par TKO au 4e round sur Dave Leblond (4-7-0) de Thetford Mines. Simon Pierre Adde (7-1-0) de même que Yan Pellerin (9-1-0) ont aussi remporté leurs duels respectifs, alors que Marie-Pier Houle (2-0-1) a dû se contenter d’un verdict nul majoritaire.
Le crochet de gauche – l’actu en bref
– Le prochain combat d’Erik Bazinyan (23-0-0) sera disputé en Californie le 13 décembre, selon ce qu’a indiqué le promoteur Eye of the Tiger Management sur les médias sociaux. Le boxeur de Laval devrait alors défendre ses ceintures NABA et NABO des super-moyens dans le cadre d’un gala diffusé sur DAZN. L’identité de son adversaire sera annoncée prochainement.
– C’est ce samedi 30 novembre que Shakeel Phinn (21-2-1) affrontera le Polonais Mateusz Tryc (8-0-0) en Pologne. Phinn a disputé son plus récent combat le 8 juin au Casino de Montréal, l’emportant par TKO et récoltant les titres vacants NABF et IBF nord-américain chez les super-moyens
– L’Olympien Christian MBilli (15-0-0) qui a disputé de nombreux combats à Montréal sous les cours de GYM, disputera son prochain duel le 13 décembre au Palais des sports Marcel Cerdan de Levallois-Perret, en France. Il fera face à l’Américain KeAndrae Leatherwood (22-6-1).
– L’ancien aspirant mondial Tison Cave (35-3-0) l’a emporté par décision unanime des juges sur Eddy Valencia (14-4-6) du Mexique, le 21 novembre dernier lors d’un gala présenté chez lui, à Halifax. Il a ainsi mis la main sur le titre Silver du WBC international.
– Le Lanaudois Kenny Cherry (2-4-0) s’est fait passer le KO dès le 1er round par Antonio Napolitano (5-0-0) le 23 novembre dernier lors d’un gala disputé à Niagara Falls, en Ontario.
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