David Lemieux – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.caPour tout savoir sur la boxe québécoise – combats de boxe, classements, analyses, entrevues, portraits, championnats du monde – Montréal, QuébecMon, 21 Jan 2019 11:00:25 +0000fr-FRhourly1/wp-content/uploads/2013/11/cropped-logo_carré-32x32.jpgDavid Lemieux – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca3232Complémentaire au site 12rounds.ca, ce podcast a été mis sur pied afin d’offrir aux amateurs des informations sur le noble art allant au-delà de ce qui est couvert par les médias traditionnels. Nous y discutons des combats à venir et nous entretenons avec divers intervenants du milieu.Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.canoBoxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca[email protected][email protected] (Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca)Boxe québécoise et internationale pour tous les amateurs de boxe francophonesBoxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.caDavid Lemieux – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca/wp-content/uploads/powerpress/12rounds.pngLes prix 2018 de 12 Rounds
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/les-prix-2018-de-12-rounds/#commentsTue, 01 Jan 2019 11:00:09 +0000/?p=17159Depuis cinq ans, 12 Rounds dresse sa sélection des acteurs de l’industrie s’étant le plus illustrés au cours de l’année. À travers 10 catégories, des individus ou des organisations émergent et nous les identifions à titre de récipiendaires. Mais, quel que soit notre choix final, nous tenons avant tout à célébrer la passion, puis à […]
]]>Depuis cinq ans, 12 Rounds dresse sa sélection des acteurs de l’industrie s’étant le plus illustrés au cours de l’année. À travers 10 catégories, des individus ou des organisations émergent et nous les identifions à titre de récipiendaires. Mais, quel que soit notre choix final, nous tenons avant tout à célébrer la passion, puis à féliciter tous ceux et celles ayant contribué au cours de l’année à l’essor de l’industrie de la boxe.
Boxeur de l’année : Eleider Alvarez
Ils ont été nombreux à s’illustrer sur le ring en 2018. Que l’on pense à notre récipiendaire de l’année 2017, Yves Ulysse Jr, qui a terminé l’année en force sur le ring du Madison Square Garden. À Steven Butler, qui a multiplié les victoires spectaculaires et a grimpé dans les classements mondiaux. À Marie-Ève Dicaire, qui est devenue rien de moins que championne du monde. Mais notre choix s’est finalement porté sur Eleider Alvarez, qui a lui aussi connu la consécration de devenir champion du monde lors de son seul combat disputé au cours de l’année.
Notre boxeur de l’année 2018 au Québec est devenu champion du monde chez les mi-lourds de la WBO en disposant en août dernier de Sergey Kovalev de manière tout à fait spectaculaire, en lui passant le KO au 7e round lors d’un duel disputé à Atlantic City.
Par ailleurs, Alvarez vient de parapher un important contrat avec Top Rank impliquant le télédiffuseur américain ESPN. L’entente est d’une durée de 2 ans et inclus un minimum de 7 combats, dont au moins un par année disputé au Québec, pour une bourse minimale d’un million de dollars par combat dans la mesure où il conserve son titre mondial.
Combat de l’année : Alvarez-Kovalev
Plusieurs très bons combats impliquant des boxeurs de chez nous ont été disputés en 2018. Que l’on pense simplement au duel entre Artur Beterbiev et Callum Johnson, à Adonis Stevenson vs Badou Jack, à Erik Bazinyan vs Francy Ntetu, à Butler vs Herrera, à Shakeel Phinn vs Dario Bredicean, à Mathieu Germain vs Carlos Jimenez, à Zewski vs Macias.
Toutefois, cette année encore, Eleider Alvarez se retrouve impliqué dans le duel de l’année. En 2017, c’était lors de son combat contre Jean Pascal. Cette fois, c’est contre Sergey Kovalev le 3 août au Hard Rock Hotel & Casino d’Atlantic City. Alvarez, on le sait, a fait chuter Kovalev à trois reprises lors du 7e round afin de le passer KO et devenir champion du monde WBO.
Promoteur de l’année : Groupe Yvon Michel
Le duo Eye of The Tiger Management/InterBox a offert une année 2018 fort intéressante aux amateurs, présentant de nombreux galas très relevés, non seulement dans les grands centres comme Montréal (notamment au Casino), Laval et Québec, mais aussi en région comme à Shawinigan et à Rimouski. La firme a aussi lancé son service de télédiffusion par abonnement, Punching Grace, qui a permis déjà l’accès à un certain nombre de galas, notamment celui de Rimouski et le plus récent, depuis Edmonton avec Erik Bazinyan en tête d’affiche.
Malgré cela, notre choix s’est porté cette année sur le Groupe Yvon Michel, qui comptait dans ses rangs, jusqu’à la défaite d’Adonis Stevenson, trois des quatre champions du monde dans la division des mi-lourds. Aujourd’hui, GYM compte toujours trois champions du monde dans ses rangs, soit Eleider Alvarez, Artur Beterbiev, et Marie-Ève Dicaire.
Bien que la profondeur des galas offerts par GYM laisse parfois plusieurs amateurs sur leur appétit, il faut néanmoins souligner certains choix du promoteur qui pourraient être porteurs pour l’avenir. Par exemple, l’entente conclue avec Eddie Hearn pour trois combats impliquant Artur Beterbiev avec le diffuseur web DAZN. L’entente conclue avec Top Rank, impliquant Eleider Alvarez pour sept combats avec le diffuseur ESPN, et qui permettra à un autre boxeur de l’écurie GYM de figurer sur la carte. Finalement, l’entente conclue avec Brahim Asloum impliquant Christian Mbilli et le diffuseur SFR Sports en France.
L’association des dernières années de GYM avec Premier Boxing Champions (PBC) n’a certainement pas apporté les dividendes espérés. « J’ai perdu mon autonomie durant cette période », a confirmé Yvon Michel dans un entretien avec le Journal de Montréal, en septembre.En espérant que cette fois sera la bonne.
Bien que GYM compte plusieurs champions du monde dans ses rangs, la question de la relève pourrait s’avérer le talon d’Achille du promoteur. Contrairement à EOTTM qui a multiplié les signatures au cours des derniers mois, incluant non seulement un contingent de boxeurs issus des pays de l’Est, par exemple Arslanbek Makhmudov et Sadriddin Akhmedov, mais aussi plusieurs locaux comme Clovis Drolet, François Pratte et Lexson Mathieu, GYM a été peu actif. Outre l’Olympien Christian Mbilli signé il y a déjà plusieurs années, soulignons que GYM vient toutefois de mettre sous contrat Wilfried Seyi (2-0-0), qui a représenté le Cameroun en 2016 aux Jeux olympiques. Celui-ci s’entraîne avec Stéphan Larouche.
Gala de l’année : Stevenson-Gvozdyk, le 1er décembre à Québec
Par-delà la suite dramatique du gala présenté par GYM le 1er décembre au Centre Vidéotron à Québec, cet événement a eu tout pour plaire aux amateurs. En plus de deux combats de championnat du monde chaudement disputés, il faut souligner le duel relevé ayant opposé Shakeel Phinn à Dario Bredicean qui s’est terminé par un verdict nul, de même que les affrontements impliquant Mikaël Zewski et Sébastien Bouchard, qui ont tous les deux offert de belles prestations.
Round de l’année : 3e round Kean-Carman le 6 octobre à Québec
Plusieurs rounds disputés en 2018 ont été fort épiques. Parmi eux, quelques-uns du combat entre Shakeel Phinn et Dario Bredicean sont à retenir, et c’est aussi le cas du duel entre Mathieu Germain et Carlos Jimenez. Toutefois, dans le cas qui nous concerne, le retour en force dans ce round de Kean faisant chuter Carman après avoir à peine survécu le round précédent, réuni certainement tous les ingrédients requis pour soulever les passions.
KO de l’année : Alvarez sur Kovalev
Il y a eu encore cette année plusieurs très beaux KO et faire un choix fut très difficile. Le KO de Simon Kean sur Adam Braidwood fut absolument spectaculaire. Celui de David Lemieux sur Gary O’Sullivan, de Bouchard sur Gorham, et d’Arslanbek Makhmudov sur Andew Satterfield furent aussi violent qu’expéditifs. Toutefois, pour tout ce qu’il représente et parce qu’il fut sans appel, la palme revient cette année au KO d’Eleider Alvarez sur Sergey Kovalev.
Plusieurs boxeurs se sont démarqués en 2018. C’est le cas de Mathieu Germain, qui a multiplié les défis. C’est aussi le cas d’Erik Bazinyan qui a paru plus solide cette année et a engrangé de belles victoires, dont celle contre Francy Ntêtu. On pourrait aussi nommer Yves Ulysse Jr et Patrice Volny, qui ont tous les deux connu une superbe progression.
Mais la palme revient à Steven Butler, tellement il paraît constamment plus solide et sûr de lui à chacun de ses affrontements. Butler, s’il compte déjà 28 combats à son actif et figure au 3e rang à la WBO, n’est âgé que de 23 ans. Et s’il a multiplié les KO cette année, notamment sur l’ancien protégé de Golden Boy Promotion, Jesus Antonio Gutierrez, lors du gala du Rimouski, Uriel Gonzalez, Jaime Herrera, Carson Jones, et Jordan Balmir, Butler n’en est pas moins un bon technicien. Il est non seulement parvenu à passer outre sa défaite subie en janvier 2017 aux mains de Brandon Cook, il est devenu l’une des principales têtes d’affiche d’Eye of the Tiger Management, et les amateurs ne peuvent que s’en réjouir.
Recrue de l’année : Sadriddin Akhmedov
La recrue d’Eye of the Tiger Management, le Kazakh Sadriddin Akhmedov, s’est amené à Montréal avec un aura de succès. Alors âgé de 20 ans, fort d’une fiche chez les amateurs de 241 victoires et 10 revers, il a remporté l’or au Championnat du monde junior des 19 ans et moins de 2016.
Depuis son premier combat, le 7 avril 2018 au Centre Videotron à Québec, il cumule une fiche de 6 victoires en autant de combats, toutes acquises avant la limite. Son prochain duel est prévu le 26 janvier au Casino de Montréal, en sous-carte de Germain vs Claggett. Il aura alors l’opportunité de mettre la main sur la ceinture mondiale WBC Junior. Pour mieux le connaître, voici en rappel l’entretien que nous avions eu avec lui le mois dernier.
En fait, tous les astres se sont retrouvés alignés, le duel s’est matérialisé et Marie-Ève a disputé le combat qu’il fallait. Elle est aujourd’hui non seulement championne du monde IBF chez les super-mi-moyens, elle a accédé au premier rang mondial chez les 154 lb de Boxrec, ce qui signifie qu’elle surclasse les autres championnes (WBC, WBA et WBO) dans sa division de poids selon le classement de ce site international de référencement.
Yvon Michel a déjà évoqué une première défense de titre au mois de mars.
Déception de l’année : Le problème de poids récurrent de David Lemieux
Le gala présenté par GYM le 20 octobre au Casino de Montréal qui a réuni un total de 15 rounds pour 6 combats, a soulevé l’ire de nombreux amateurs et peut sans doute figurer en bonne place dans cette catégorie, bien qu’il nous ait réservé tout un KO de la part de Sébastien Bouchard.
Quelques déceptions ont ainsi marqué l’année. Nous pourrions évoquer la défaite de Simon Kean devant Dillon Carman en octobre. Un boxeur peut évidemment perdre, mais lorsque la perspective d’une place dans le top 10 mondial de la WBA et du WBC est bien réelle, la défaite fait plus mal lorsque le promoteur indique : «Il a peut-être pris ce combat moins au sérieux», comme l’a fait Camille Estephan, ou que l’entraîneur souligne : «Oui, il faudra éviter les distractions», comme l’a fait Jimmy Boisvert, tous les deux auprès du Nouvelliste, à la suite du combat.
Nous pourrions aussi certainement évoquer les vents contraires qui ont frappé l’année de Francis Lafrenière. Il a d’abord perdu son titre NABO et sa place dans les classements en mars à la suite d’une défaite aux mains d’Albert Onolunose. Puis, il n’a pu venger sa défaite en raison d’une valse-hésitation de son promoteur, qui a déplacé le gala prévu en juin pour le fixer la veille de son mariage. Puis, après une victoire par TKO en octobre, il s’est fait surprendre de nouveau, le 24 novembre. Explication : il est monté sur le ring blessé plutôt que de passer son tour. Présentement, il est en attente d’une opération pour rétablir sa main droite.
Finalement, une autre option consistait à évoquer l’imbroglio entourant Custio Clayton, signé à la fin 2017 par Eye of the Tiger Management. Inactif depuis le 26 mai dernier, Clayton s’est hissé jusqu’au premier rang du classement de la WBO en juin, puis a retraité en novembre pour se retrouver au 5e échelon. Rappelons que EOTTM, après négociation avec Top Rank, avait obtenu pour Clayton une entente de trois combats qui lui aurait rapporté un demi-million et un combat en championnat du monde. Visiblement insatisfait des termes de l’entente, Custio Clayton a alors choisi de congédier son entraîneur et son gérant et nous ignorons pour l’instant qu’elle sera la suite des choses le concernant.
Toutefois, la déception de l’année est attribuée à David Lemieux pour la gestion de son poids. Rappelons qu’il devait affronter l’Olympien Tuerano Johnson au Madison Square Garden, à New York, mais a plutôt dû être hospitalisé en raison d’importants symptômes de déshydratation, à quelques heures de la pesée officielle. Ce n’est d’ailleurs pas une question nouvelle et la récente annulation du combat contre Johnson n’est pas une première puisqu’en mars 2016, le duel que devait livrer Lemieux contre James De La Rosa avait été annulé. En fait, l’année 2018 s’est amorcée sur cette note, puisqu’elle a aussi coloré le duel contre le Français Karim Achour, en mai, disputé à Québec. Incapable de faire le poids, il a dû remettre 20% de sa bourse à Achour et n’a pu mettre la main sur les 2 titres en jeu, malgré sa victoire. Évidemment, il est maintenant question qu’il évolue chez les 168 lb.
]]>/les-prix-2018-de-12-rounds/feed/2Eye of the Tiger Management : les moments forts de l’année 2018
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/eye-of-the-tiger-management-les-moments-forts-de-lannee-2018/#commentsMon, 31 Dec 2018 11:00:04 +0000/?p=17190Par Richard Cloutier Avec 2018 qui se termine viennent les bilans. Aujourd’hui, dans le deuxième de deux textes portant chacun sur un promoteur local, il est question du duo Eye of the Tiger Management / Interbox. Rappelons qu’hier, nous avons écrit à propos du Groupe Yvon Michel, alors que demain pour débuter l’année, 12 Rounds […]
Avec 2018 qui se termine viennent les bilans. Aujourd’hui, dans le deuxième de deux textes portant chacun sur un promoteur local, il est question du duo Eye of the Tiger Management / Interbox. Rappelons qu’hier, nous avons écrit à propos du Groupe Yvon Michel, alors que demain pour débuter l’année, 12 Rounds vous offre ses Prix 2018, une tradition qui en sera à sa cinquième année.
L’année 2018 a été une année de transition pour Eye of the Tiger Management / InterBox. Le promoteur, qui a notamment investi le Casino de Montréal, a vu quelques-uns de ses espoirs s’affirmer et prendre véritablement leur envol, par exemple Yves Ulysse Jr et Steven Butler, alors que d’autres ont trébuché, comme Simon Kean, ou devront prendre un recul pour mieux rebondir, comme David Lemieux.
Les forces en présence
À la suite de sa défaite aux mains de Billy Joe Saunders en 2017, David Lemieux, le général et le boxeur le plus accompli de l’écurie EOTTM se devait de revenir en force. Son année 2018 s’est toutefois déroulée en demi-teinte. Il s’est d’abord avéré incapable de faire le poids en mai à Québec et a dû remettre 20% de sa bourse à Karim Achour. Ensuite, s’il a soulevé les passions le 15 septembre à Las Vegas en détruisant Gary O’Sullivan en sous-carte du duel Canelo – Golovkin avec un KO pouvant rivaliser pour le titre de KO de l’année, cette question liée à la gestion de son poids est revenue le hanter le 15 décembre. Alors qu’il devait boxer dans le principal combat de soutien au choc Canelo-Fielding, il a plutôt pris le chemin de l’hôpital, souffrant de déshydratation sévère. Quelles que soient les raisons expliquant cette situation, on peut imaginer que personne – Golden Boy Promotions et DAZN en tête – ne va envisager à l’avenir d’impliquer Lemieux dans un combat tant qu’elle ne sera pas absolument réglée. Tout laisse heureusement croire que cette question sera réglée. Camille Estephan, qui aime David Lemieux comme un fils, n’a pas caché son inquiétude et prendra tous les moyens pour protéger son boxeur et lui offrir les meilleures conditions de développement.
Cette – coûteuse – situation aurait pu causer des dommages importants à une organisation dotée d’une moins grande profondeur. Toutefois, les efforts importants investis par le promoteur au fil des ans dans le développement de talent font en sorte que d’autres athlètes ont pu s’inscrire dans les classements mondiaux et sont à la veille de s’illustrer sur la scène internationale. On pense évidemment à Yves Ulysse Jr qui a mis la main sur le titre WBC FECARBOX en 2018, en plus de boxer sur le ring du Madison Square Garden sur les ondes de DAZN. Il est présentement classé 6e au WBC, 9e à l’IBF et 11e à la WBO chez les super-légers. Mais aussi au super-moyen Erik Bazinyan de Laval. En cinq combats en 2018, il est devenu champion unifié NABO et NABA et s’est hissé au 3e échelon à la WBO et au 12e à la WBA. Surtout, il a nourri sa popularité locale en disposant par KO de Francy Ntêtu.
Bazinyan est d’ailleurs l’une des principales figures sur lesquelles mise Camille Estephan pour porter son service de télédiffusion par abonnement, Punching Grace. Ce service, lancé en 2014, a été « remasterisé » en 2018 afin de marcher sur la route des DAZN et autre ESPN+. Pour 11 $ canadiens par mois, un abonné a ainsi accès annuellement à un minimum de 50 combats, dont cinq galas majeurs, en plus de nombreux documentaires exclusifs et tous les combats en archive d’InterBox (soit 20 ans de duels impliquant Éric Lucas, Stéphane Ouellet, Adrian Diaconu et Leonard Dorin, notamment). « Punching Grace est là pour développer des boxeurs qui vont battre leurs champions, et à ce moment-là, la plate-forme deviendra mondiale et ainsi très payante pour nous et nos boxeurs », a expliqué Camille Estephan à RDS.ca.
Puis, il y Steven Butler. Le jeune protégé de Rénald Boisvert a littéralement tout cassé en 2018. À seulement 23 ans, il compte déjà 28 combats au compteur et figure au 3e rang à la WBO et au 12e du WBC chez les poids moyens. Remis de sa défaite subie en janvier 2017 aux mains de Brandon Cook, il relève avec brio tous les défis que lui apporte son promoteur – et compte des gains avant la limite sur Lanardo Tyner, Uriel Gonzalez, Jaime Herrera et Carson Jones – sans négliger les rivaux locaux comme nous avons pu le constater lorsqu’il a accepté en 24 heures le défi lancé par Jordan Balmir. Les adversaires locaux se font d’ailleurs de plus en plus rares et à défaut d’un duel contre Francis Lafrenière ou Brandon Cook, qui ne figurent probablement plus dans les plans, on pourrait éventuellement voir Butler affronter Patrice Volny. Ce Montréalais qui est un protégé de l’Ontarien Lee Baxter Promotions figure au 10e rang de la WBO et au 14e rang de la WBA et de l’IBF. Il a disposé en 2018 d’Albert Onolunose pour lui ravir son titre NABO – provenant de Francis Lafrenière – et a remporté la ceinture NABA. Steven Butler détient pour sa part le titre IBO International et WBC Francophone, tous deux remportés en 2018.
EOTTM / Interbox compte aussi dans ses rangs Custio Clayton et le Kazakh Batyr Jukembayev, mais leur statut avec le promoteur est incertain. Dans le cas de Clayton, qui figure au 9e rang à l’IBF et au 7e à la WBO – après avoir figuré au 1er échelon – on ignore ce dont il retourne. Après des négociations avec Top Rank, le promoteur avait obtenu pour Clayton une entente de trois combats qui lui aurait rapporté un demi-million et un combat en championnat du monde. Mais celui-ci a plutôt choisi de congédier son entraîneur et son gérant et il est inactif depuis le 26 mai. Quant à Batyr, qui a visité le plancher lors de ses plus récents duels malgré des victoires par KO, il serait mécontent de la directive imposée en regard de son lien avec l’entraîneur Stéphan Larouche.
Rappelons en effet qu’une mésentente «d’ordre philosophique» entre Antonin Décarie, le dirigeant d’InterBox, et l’entraîneur Stéphan Larouche, a mené à une directive demandant le changement d’entraîneur. Cette directive a notamment touché une large part des boxeurs issus des pays de l’Est, dont Ablaikhan Khussainov et Nurzat Sabirov, mais aussi Erik Bazinyan et David Théroux. Celui-ci a demandé à être libéré de son contrat pour cette raison et le promoteur ne s’y est pas opposé. Théroux a livré depuis un combat à Sorel. Interbox a aussi libéré Ablaikhan Khussainov, qui aurait remporté une victoire par KO le 16 décembre dans un combat au Kazakhstan. Il avait disputé deux combats au Casino de Montréal en 2018.
La suite pour 2019
Concernant Batyr Jukembayev, il doit faire le point avec son promoteur en janvier. Si des rumeurs ont évoqué un éventuel affrontement en janvier contre Mathieu Germain, ce duel qui aurait été fort intéressant ne se matérialisera pas immédiatement. Germain, qui est sans doute le prochain espoir du groupe qui s’inscrira aux classements mondiaux – en quatre combats en 2018 il s’est notamment débarrassé de Cam O’Connell au 8e round et s’est emparé du titre IBF nord-américain – a rendez-vous le 26 janvier avec l’Albertain Steve Claggett qui a vaincu Yves Junior Ulysse en 2017.
Sur cette même carte, le Kazakh Sadriddin Akhmedov, un espoir qui a remporté l’or au Championnat du monde junior des 19 ans et moins de 2016 et qui est susceptible de marquer l’année 2019, pourrait déjà s’emparer à cette occasion de la ceinture mondiale WBC Junior.
Est-ce que Simon Kean saura se relever en 2019 ? Après un spectaculaire KO sur Adam Braidwood en juin à Shawinigan, l’Olympien, qui avait finalement révélé de grandes qualités pugilistiques – vitesse, diversité des attaques – s’est fait surprendre par l’ancien champion canadien Dillon Carman à Québec en octobre alors qu’une place dans le top 10 mondial de la WBA et du WBC était à portée de main. Espérons pour le Trifluvien et ses fans que ce recul, qui semble dû à une certaine indiscipline selon les commentaires émis par le promoteur et l’entraîneur de Kean à la suite du combat, sonne le réveil. Chez les lourds, le promoteur compte aussi dans ses rangs un joyau qui pourrait bien très rapidement prendre la place laissée vacante : le Russe Arslanbek Makhmudov. Celui-ci a notamment fait ses classes au sein de la World Series of Boxing et est aujourd’hui entraîné par Marc Ramsay. Son KO aussi rapide que spectaculaire sur Andrew Satterfield à Rimouski a d’ailleurs fait écarquiller bien des yeux.
L’année 2018 fut donc une année de transition au cours de laquelle le duo Eye of the Tiger Management / Interbox a consolidé ses fondations pour l’avenir. À cet égard, le promoteur a continué de développer ses liens avec des organisations locales – par exemple à Shawinigan et Rimouski ou plus de 3 000 spectateurs se sont réunis le 24 novembre au Colisée Financière Sun Life – afin de nourrir l’intérêt des amateurs et faire connaître ses boxeurs. Il a aussi lié des partenariats avec des promoteurs installés dans d’autres provinces afin d’y faire également boxer ses espoirs, par exemple en Ontario et en Alberta, avec KO Boxing, ou Erik Bazinyan était la tête d’affiche d’un gala présenté le 14 décembre au Shaw Conference Centre d’Edmonton. Considérant le nombre de boxeurs attachés au promoteur, soit plus d’une vingtaine, ces ententes servent aussi à assurer le développement de ceux-ci en leur offrant des rings où évoluer.
Et ce nombre ne cesse de croître. En plus des boxeurs issus de la filière des pays de l’Est, par exemple le mi-lourd Arutyun Avetisyan (12-0-0) qui a disputé son premier combat local en octobre, mais qui comptait déjà 10 gains à sa fiche, le promoteur signe des espoirs locaux. C’est le cas notamment du Trifluvien Keamy Cloutier Savoie et de Lexson Mathieu, 19 ans, qui vient de conclure une entente de deux ans, assortie d’un minimum de 10 combats et qui fera ses premiers pas professionnels dès janvier au Casino de Montréal. Ces nouveaux talents s’ajoutent donc aux autres espoirs du groupe, comme Kim Clavel qui est déjà un chouchou de la foule et qui pourrait rapidement s’imposer dans le ring. Maintenant, place à 2019 !
]]>/eye-of-the-tiger-management-les-moments-forts-de-lannee-2018/feed/1Les bons (et moins bons) coups de 2018
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/les-bons-et-moins-bons-coups-de-2018/#respondSun, 30 Dec 2018 18:00:50 +0000/?p=17184Par Jean-Philippe Arcand Encore une fois cette année, la boxe québécoise nous aura offert son lot de moments mémorables, autant dans le ring qu’à l’extérieur. Ringside vous offre son palmarès des pugilistes de chez nous qui se sont illustrés en 2018 – pour le meilleur et pour le pire -, ainsi que quelques souhaits pour […]
Encore une fois cette année, la boxe québécoise nous aura offert son lot de moments mémorables, autant dans le ring qu’à l’extérieur. Ringside vous offre son palmarès des pugilistes de chez nous qui se sont illustrés en 2018 – pour le meilleur et pour le pire -, ainsi que quelques souhaits pour l’année à venir.
LE BOXEUR DE L’ANNÉE – Eleider Alvarez
La patience d’Eleider Alvarez aura largement été récompensée en 2018. Le boxeur colombien est non seulement devenu champion du monde après avoir attendu pendant deux ans d’avoir la chance de se battre pour une ceinture, sa victoire décisive contre Sergey Kovalev le 4 août l’a fermement ancré au sein de l’élite des mi-lourds, ainsi que dans le cœur des amateurs d’ici. Et pour couronner le tout, le voilà qui vient de signer un lucratif contrat avec le promoteur américain Top Rank. Cette année, Alvarez aura prouvé au centuple que tout vient à point à qui sait attendre. Tous les yeux de la planète boxe sont maintenant tournés vers le 2 février, date du combat revanche contre Kovalev au Texas.
LA MENTION HONORABLE – Marie-Ève Dicaire
Quand on y pense, ce que Marie-Ève Dicaire a accompli depuis le début de sa carrière relève de l’exploit à tous points de vue. Presque à elle seule, elle a réussi à faire connaître la boxe féminine professionnelle, sport qui était jusque-là largement méconnu du public québécois. Chemin faisant, et victoires aidant, elle s’est bâti une réputation enviable et un bassin de partisans considérable. Puis, le 1er décembre, elle est passée à l’histoire en devenant la première championne du monde québécoise aux dépens de Chris Namus. On a déjà hâte de voir ce que 2019 lui réserve.
LA SURPRISE – Mathieu Germain
Ce qui fut étonnant dans le cas de Mathieu Germain, ce n’est pas qu’il ait remporté ses quatre combats en 2018 – le jeune homme a du talent, quand même. C’est plutôt la manière dont il s’est établi dans le paysage pugilistique de la province au cours de la dernière année. Bien peu de gens s’attendaient à ce que son combat du 23 juin contre Christian Uruzquieta, pour prendre cet exemple, se solde par la spectaculaire pétarade à laquelle on a pu assister ce soir-là. Cette victoire a confirmé ses dons de showman dans un ring, et n’est certes pas étrangère au fait qu’il disputera la première finale de sa carrière le 26 janvier au Casino de Montréal, alors qu’il fera face à Steve Claggett.
LA DÉCEPTION – Custio Clayton
On ignore quelle mouche a piqué Custio Clayton en 2018, mais elle devait être grosse en s’il-vous-plaît pour qu’elle fasse dérailler sa carrière de la sorte. Tout semblait lui sourire depuis qu’il avait quitté les rangs du Groupe Yvon Michel pour joindre ceux d’Eye of the Tiger Management. Des combats, des titres mineurs, il en était même venu à se classer aspirant obligatoire au titre WBO des mi-moyens après avoir vaincu Stephen Danyo le 26 mai. Mais après cette victoire, pour des motifs qui n’ont jamais été clairement expliqués, il a refusé un pactole de Top Rank qui lui aurait permis de se mesurer à Terence Crawford, en plus de larguer son entraîneur Daniel Trépanier et son gérant Douggy Bernèche. Et on ne l’a pas revu dans l’arène depuis. Vraiment, c’est à n’y rien comprendre. Et c’est bien dommage.
LE HÉROS OBSCUR – Patrice Volny
Si les trois combats que Patrice Volny a disputés en 2018 avaient eu lieu au Québec plutôt qu’en Ontario, on aurait fait bien davantage état de ses exploits cette année. Après avoir défendu avec succès son titre canadien des poids moyens contre Janks Trotter le 19 mai, le boxeur montréalais s’est emparé des titres NABO et NABA de la catégorie en triomphant d’Albert Onolunose le 29 septembre. Ceintures qu’il a par la suite défendues avec succès contre Ryan Young le 15 décembre. Avec tout ça, le nom de Volny figure désormais aux classements mondiaux (10e WBO, 14e IBF et WBA).
LE COMBAT DE L’ANNÉE – Adonis Stevenson-Badou Jack
Allez, soyez honnêtes. Quand ce combat entre Adonis Stevenson et Badou Jack a été annoncé, vous avez sans doute été plusieurs à vous dire : « Bon, encore un combat inégal pour Adonis, qui va régler le cas de Jack comme si de rien n’était ». Ou encore : « Si ce combat d’Adonis est comme ses derniers, ça va tellement finir vite que ça en sera ennuyeux ». Non, mais, qu’est-ce qu’on s’est trompés! Le choc entre Stevenson et Jack, qui s’est soldé par un verdict nul majoritaire le 19 mai à Toronto, nous a gardés au bout de notre siège de la première à la dernière seconde. Et, disons-le, nous a un peu réconciliés avec Stevenson, sans qu’on se doute du drame qui surviendrait quelques mois plus tard…
LE KNOCK-OUT DE L’ANNÉE – Arslanbek Makhmudov c. Andrew Satterfield
Il y avait quelques bons candidats pour recevoir cette mention cette année. Simon Kean qui envoie Adam Braidwood valser dans les câbles (une image qui rappelait vaguement le jeu vidéo Punch-Out!!). David Lemieux qui passe près d’arracher la moustache de Gary O’Sullivan en l’assommant d’un vicieux crochet gauche. Mais ne serait-ce que parce qu’on se demande comment la tête du pauvre Andrew Satterfield a pu rester vissée au reste de son corps, accordons l’honneur au terrifiant Arslanbek Makhmudov, qui a fermé les lumières de l’Américain en 35 petites secondes. Encore aujourd’hui, on a mal juste en revoyant la séquence.
LE PLUS BEAU RETOUR – Erik Bazinyan
La carrière d’Erik Bazinyan faisait plus ou moins du surplace avant qu’il ne joigne les rangs d’Eye of the Tiger en début d’année. Depuis, son parcours a viré du tout au tout. Il a livré pas moins de cinq combats en 2018, et les a tous remportés avant la limite. On a encore en mémoire ce duel épique du 13 octobre contre le vétéran Francy Ntetu. Mine de rien, Bazinyan pointe maintenant au 3e rang de la WBO dans la catégorie des 168 lb, de même qu’au 12e échelon de la WBA. Âgé de seulement 23 ans, il pourrait réaliser de grandes choses en 2019.
L’ESPOIR À SURVEILLER – Sadriddin Akhmedov
On a vite compris pourquoi Sadriddin Akhmedov avait été champion du monde junior avant de faire le saut chez les professionnels en 2018. Et on ne parle pas seulement ici du fait qu’il ait profité de l’année pour remporter ses six premiers combats en carrière. Le jeune Kazakh de 20 ans a tout pour lui : la carrure, le style, la puissance, le petit côté juste assez arrogant quand il le faut… En voilà un qui sera hautement intéressant à suivre au cours des prochaines années. Ne soyez pas étonnés si on le voit avec une ceinture – pas nécessairement mineure – autour de la taille avant longtemps.
QUELQUES SOUHAITS POUR 2019
-Avant tout, on espère que la suite des choses ne sera pas trop pénible pour Adonis Stevenson et son entourage, en dépit des circonstances. Cette grave blessure subie lors de son combat contre Oleksandr Gvozdyk nous a cruellement rappelé que derrière les boxeurs, il y a d’abord et avant tout des êtres humains. Et quelle que soit notre opinion de l’individu, on ne peut que souhaiter qu’il retrouve une certaine qualité de vie le plus rapidement possible.
-Du succès pour David Lemieux chez les 168 lb. Quoique la tâche s’annonce d’ores et déjà ardue pour le nouveau trentenaire…
-Que la dure défaite contre Dillon Carman ait servi de leçon pour Simon Kean afin qu’il retrouve ses repères et remonte dans le ring de façon convaincante.
-Si, dans le temps des Fêtes, on a l’habitude de souhaiter la santé à nos proches, on va faire de même pour Oscar Rivas, qui n’a certes pas été épargné par les blessures au cours des dernières années.
-Plus de combats dans l’arène pour Artur Beterbiev, et un peu moins dans les palais de justice.
-Des combats d’envergure pour Yves Ulysse fils et Steven Butler, qui s’imposent de plus en plus dans les classements mondiaux.
-Un règlement rapide et positif de la dispute entre Batyr Jukembayev et EOTTM, conséquence du congédiement de Stéphan Larouche par le promoteur. On comprend les raisons qui motivent les deux camps, mais ce serait quand même bête de laisser filer un joli talent comme celui du Kazakh.
-Et, bien sûr, une bonne et heureuse année 2019 à vous tous!
]]>/les-bons-et-moins-bons-coups-de-2018/feed/0Kim Clavel en cinq questions
/kim-clavel-en-cinq-questions/
/kim-clavel-en-cinq-questions/#respondWed, 26 Dec 2018 06:00:13 +0000/?p=16237Par Richard Cloutier Kim Clavel (5-0-0) va disputer son sixième combat dans un mois, soit le 26 janvier prochain au Cabaret du Casino de Montréal face à une rivale à confirmer. Kim sera en action en sous-carte du duel qui opposera Mathieu Germain à Steve Claggett. En prévision de cet affrontement, 12 Rounds vous présente […]
Kim Clavel (5-0-0) va disputer son sixième combat dans un mois, soit le 26 janvier prochain au Cabaret du Casino de Montréal face à une rivale à confirmer. Kim sera en action en sous-carte du duel qui opposera Mathieu Germain à Steve Claggett.
En prévision de cet affrontement, 12 Rounds vous présente en rappel cet article récemment paru [soit le 9 octobre dernier, alors que Kim s’apprêtait à monter sur le ring pour le gala du 13 octobre présenté au Casino de Montréal et dont le duel principal allait opposer Erik Bazynian à Francy Ntêtu, NDLR].
Cet article vous permettra d’en savoir davantage sur cette jeune athlète de 28 ans qui a été quintuple championne canadienne chez les amateurs, et qui s’entraîne principalement au Centre Claude-Robillard sous la supervision de Danielle Bouchard.
1 – Pourquoi la boxe ?
Kim Clavel (KC) : Pourquoi la Boxe ? À vrai dire, je ne le sais pas et je me pose encore la question !!! Ça aurait pu être un autre sport, mais à ce moment-là j’ai croisé la route d’un club de boxe. C’était le destin !
J’ai toujours été une sportive dans l’âme, une compétitrice avec le désir d’être constamment la meilleure. Avant de commencer la boxe, à 15 ans, je ne savais rien à propos de ce sport. Ça m’était complètement inconnu, mis à part que je savais que des gens se frappaient.
J’ai vu le Club de boxe de Joliette pour la première fois de ma vie alors que j’avais 15 ans et ça a coïncidé avec un moment où ma vie était plus difficile. Le club de boxe m’a apporté un sentiment d’appartenance, une deuxième famille, une équipe. Je suis tombée amoureuse de ce sport et je m’évadais à travers lui. Il m’a toujours tenue dans le droit chemin et aidée à rester forte. La boxe était alors ma motivation et représentait certainement 95% de mon bonheur au cours de cette période de ma vie.
2- Pourquoi avoir choisi de devenir professionnelle ?
KC : J’ai toujours su que j’allais boxer professionnelle un jour, et mon entraîneuse Danielle Bouchard l’a toujours su aussi. Elle m’a toujours conseillée et retenue afin de faire le grand saut au bon moment. Étant donné que mon poids chez les amateurs n’était pas présent aux jeux Olympiques, j’ai fait le saut chez les professionnels une fois avoir eu le sentiment du devoir accompli chez les amateurs. Ma médaille d’or au championnat continental (2017) au Honduras a été le point final de ma carrière amateur. Lors de mon dernier combat, j’ai combattu pour l’or et je l’ai gagné !
Travailler et boxer pro n’est pas facile à tous les jours, mais c’est possible. Il faut s’organiser et être disciplinée. [Kim Clavel est infirmière auxiliaire dans l’unité des naissances d’un hôpital de la région de Lanaudière, NDLR]. Je rêve, c’est sûr, de pouvoir un jour dédier toute mon énergie à ma carrière professionnelle, et je sais que je vais finir par trouver le moyen et le faire.
3 – Quelles sont les différences dans ta préparation entre ta carrière chez les amateurs et les professionnels ?
KC : À vrai dire, il n’y a rien eu de tellement surprenant lors d’un passage de l’un à l’autre. Ce fut plutôt une adaptation de style. Pour ma part, j’avais déjà chez les amateurs un style qui ressemblait un peu à celui des professionnels. Il a juste fallu le peaufiner. Mettre beaucoup de temps sur les mouvements défensifs, améliorer la qualité des coups de poing, travailler peut-être un peu moins en quantité et davantage en qualité, et apprendre à faire mal à l’adversaire ! Aussi, la façon de se protéger est différente étant donné qu’on n’a pas de casque et que les gants sont plus petits. Pour l’instant, je n’ai disputé que des combats de quatre rounds, alors les changements au niveau de la condition physique vont venir tranquillement à mesure qu’on va ajouter des rounds à mes combats. J’ai hâte !
4 – Quel moment considères-tu le plus beau ou significatif depuis que tu as fait tes premiers pas sur un ring ?
KC : C’est certain que ma médaille d’or au championnat continental en 2017 au Honduras m’a apporté tout un sentiment d’accomplissement ! Mais mon plus beau MOMENT a certainement été mon entrée vers le ring lors de mon premier combat professionnel à la Place Bell [le 16 décembre 2017, NDLR] en sous carte de Lemieux/Saunders !!! Wowww ! Il y avait une grosse affiche avec ma photo, la musique que j’avais choisie pour mon entrée, tous les gens dans la salle, la marche vers le ring, embarquer sur le ring sans casque, le bruit tout autour : j’ai des frissons juste à y repenser ! Vivre ça avec mon entraîneuse, c’était magique. J’étais tellement excitée que j’ai couru jusqu’au ring sans attendre mes coachs et mon équipe. « Hahaha », ils ont presque dû courir eux aussi pour arriver au ring avec moi.
5 – À quoi les fans doivent s’attendre de Kim Clavel pour la prochaine année ?
KC : La prochaine année sera pour moi une année active d’apprentissage et d’expérience ! Pour la première fois, je disputerai des combats de six rounds et probablement de huit rounds aussi. Mes fans doivent s’attendre à une Kim qui s’améliore à chaque occasion, qui devient de plus en plus aguerrie à travers des combats excitants dans le grand monde des pros.
Pour la suite, ce dont je rêverais, ce serait bien sûr de boxer à Las Vegas sur les ondes de HBO, en sous-carte de Vasyl Lomachenko ou bien de GGG ou d’Anthony Joshua, contre une des filles de Golden Boy Promotions, par exemple Marlen Esparza ou bien Seniesa Estrada. Ou même en championnat du monde contre Anabel Ortiz, l’actuelle championne WBA de la division des poids paille.
]]>/kim-clavel-en-cinq-questions/feed/0Le top 15 des boxeurs québécois – 11e édition, décembre 2018
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/top-15-quebecois-decembre-2018/#commentsTue, 25 Dec 2018 19:24:15 +0000/?p=17138Par Richard Cloutier, Martin Fournier, Sébastien Gauthier, Cédric Daniel Halley, Laurent Poulin et Simon Traversy. En ce jour de Noël, il nous fait plaisir de vous présenter notre traditionnel top 15 québécois de mi-année. Un exercice qui a débuté en 2006 dans le cadre du défunt magazine La Zone de Boxe et que nous prolongeons avec plaisir depuis cinq […]
]]>Par Richard Cloutier, Martin Fournier, Sébastien Gauthier, Cédric Daniel Halley, Laurent Poulin et Simon Traversy.
En ce jour de Noël, il nous fait plaisir de vous présenter notre traditionnel top 15 québécois de mi-année. Un exercice qui a débuté en 2006 dans le cadre du défunt magazine La Zone de Boxe et que nous prolongeons avec plaisir depuis cinq ans. Comme dans nos dix éditions précédentes (décembre 2013, juillet 2014, décembre 2014 et juillet 2015, décembre 2015, août 2016, décembre 2016, juillet 2017, décembre 2017, juillet 2018), nous avons choisi comme critère de sélection la capacité à vaincre, à l’heure actuelle, des adversaires de grande valeur classés mondialement, comme on le fait généralement dans les classements «livre pour livre». Notre jugement ne repose donc pas, en dernière instance, sur les réalisations passées des pugilistes, mais sur leur valeur présente. Dit autrement, notre critère principal est le suivant: confronté au meilleur de sa division, sur qui serait-il raisonnable de miser le plus d’argent?
Tout comme lors de nos précédents classements, six passionnés ont pris le temps de réfléchir à leur propre classement. Chacun d’eux a produit son propre classement, dans lequel chaque position est associée à une valeur numérique, selon une pondération qui a fait ses preuves à l’époque de La Zone de Boxe, à savoir: 1ère position = 12 points, 2e position = 10 points, 3e position = 8 points, 4e position = 6 points, 5e position = 4 points, 6e position = 3 points, 7e et 8e positions = 2 points, 9e et 10e positions = 1 point, et 11e à 15e positions = 0,5 point. En cas d’égalité, nous avons choisi de mettre des boxeurs ex aequo.
Évidemment, à la suite de la dramatique fin de soirée du 1er décembre, nous avons choisi d’exclure Adonis Stevenson puisque nous ignorons encore ce que lui réserve son avenir. Soulignons aussi l’arrivée en force de Marie-Ève Dicaire. En juillet dernier, elle devait se contenter d’une adversaire de remplacement qu’elle avait déjà battue un an plutôt, alors que maintenant la voilà championne du monde. Vous remarquerez aussi le retour de Jean Pascal qui a connu une année particulièrement spéciale.
Classement
1 – Eleider Alvarez (70 points) – 3e en juillet 2018
2 – Artur Beterbiev (62 points) – 1er en juillet 2018
3 – David Lemieux (35 points) – 4e en juillet 2018
4 – Steven Butler (27 points) – 7e en juillet 2018
5 – Marie-Ève Dicaire (25,5 points) – Première présence
6 – Yves Ulysse Jr (23 points) – 6e en juillet 2018
7 – Erik Bazinyan (17 points) – 11e en juillet 2018
8 – Custio Clayton (11 points) – 5e en juillet 2018
9 égalité – Patrice Volny (5,5 points) – 14e en juillet 2018
9 égalité – Jean Pascal (5,5 points) – Absent depuis juillet 2017
11 – Mathieu Germain (5 points) – 8e en juillet 2018
11 – Oscar Rivas (4,5 points) – 9e en juillet 2018
13 égalité – Batyr Jukenbayev (3 points) – 11e en juillet 2018
13 égalité – Mikael Zewski (3 points) – 13e en juillet 2018
15 – Arslanbek Makhmudov (2,5 points) – Première présence
Justifications
1 – Eleider Alvarez (70 points) – 3e en juillet 2018, Champion WBO
Quelle belle année 2018 pour Eleider Alvarez. On se rappelle les délais interminables pour l’annonce du gala du 19 mai qui devait impliquer le Colombien en sous-carte de Stevenson-Jack. Finalement, c’est Katy Duva qui a sauvé Yvon Michel dans ce dossier de l’aspirant obligatoire qui traînait depuis deux ans et demi. Après le triomphe du 4 août, Alvarez a le plaisir de signer un contrat avec Top Rank pour sept combats, ce qui le rendra enfin millionnaire !!!
La première étape de ce contrat l’attend le 2 février à Frisco au Texas. Rappelons-nous que le protégé de Marc Ramsay était loin de dominer le duel avec Kovalev, mais il a su exploser au bon moment pour remporter le titre WBO en lui passant le KO au 7e round lors d’un duel disputé à Atlantic City. Dire qu’il y a quelques années, bien des amateurs doutaient de sa force de frappe.
Est-ce que Kovalev est sur la pente descendante? Depuis novembre 2016, il a une fiche de 2-3, mais la seule défaite qui n’a pas fait scandale, est celle contre Alvarez. Âgé de 35 ans, il est plus vieux que le Montréalais de seulement 12 mois et a participé à 11 rounds de moins chez les professionnels. Clairement, on ne peut pas dire qu’il est beaucoup plus usé. Est-ce que ce fut simplement une mauvaise journée au bureau pour Kovalev ? Nous le saurons très bientôt.
2 – Artur Beterbiev (62 points) – 1er en juillet 2018, Champion IBF
Devenu champion du monde IBF en novembre 2017, le Montréalais d’origine russe a dû vivre une vive déception en perdant sa cause face à son promoteur en juin dernier. Heureusement, le Groupe Yvon Michel a choisi d’acheter la paix en offrant son champion à Eddie Hearn pour trois combats avec le diffuseur web DAZN.
Le premier de cette série a eu lieu le 6 octobre à Chicago lors du lancement de DAZN en Amérique. Beterbiev n’a pas perdu de temps en passant le KO en quatre rounds face à son aspirant no 7, l’Anglais Callum Johnson. Par contre, son aura d’invincibilité a été un peu éraillée par une chute au second round.
Le protégé de Marc Ramsay a été invité à faire la sous-carte de Canelo-Fielding, mais il a préféré prendre quelques semaines de plus de préparation. Il devrait affronter Joe Smith Jr, son 14e aspirant, en février à Long Island en banlieue de NY, mais le combat n’est toujours pas confirmé à l’heure actuelle. Sans aucun doute, on lui souhaite un combat d’unification en 2019.
3 – David Lemieux (35 points) – 4e en juillet 2018, aspirant obligatoire WBO et WBA, 3e WBC, 5e IBF
L’ancien champion du monde des poids moyens ne passera pas un temps des fêtes tellement joyeux. Ses difficultés à faire la limite des 160 livres auront été la trame de son année. La situation vécue en mai à Québec était très semblable à l’annulation du combat avec James De La Rosa en mars 2016. Dans les deux cas, il revenait d’une grosse défaite en championnat du monde cinq mois plutôt. C’était bien normal que la motivation de Lemieux n’était pas à son paroxysme en l’opposant à un gérant d’animalerie.
Par contre, la situation est tout autre pour l’annulation de son duel avec l’Olympien Tureano Johnson. On ne saura jamais quel était le poids de Lemieux au début de son camp d’entraînement, mais pourquoi donc le duel était prévu à 160 livres? Ni l’un ni l’autre ne détenait un titre mineur et ce n’est pas dans la semaine d’un tel combat qu’il est temps d’ajouter une ceinture sans importance. Généralement, quand il n’y a pas de titres enjeux, on augmente de quelques livres la limite de poids. Le clan Lemieux a fait la demande à Johnson, mais le contrat précisait une limite de 160 livres.
Peut-être bien que cette déception va finalement forcer le clan Lemieux à arrêter de réclamer un duel avec Canelo Alvarez. Pour justifier un tel combat, Lemieux se doit de redevenir champion du monde, peu importe la division de poids, sinon ça n’arrivera tout simplement jamais. Si c’est effectivement le souhaite de son équipe, ils devront lui offrir comme rivaux des stylistes qui le forceront à développer des outils qui étaient absents face à Golovkin et Saunders.
4 – Steven Butler (27 points) – 7e en juillet 2018, Champion Francophonie, 3e WBO, 22e WBC
Le protégé de Rénald Boisvert a, encore une fois, surpris bien des gens en passant le KO très rapidement au Mexicain Gutierrez lors du gala à Rimouski. Cette victoire par KO s’ajoute à celles obtenues face aux Lanardo Tyner, Uriel Gonzalez, Jaime Herrera, Carson Jones et bien sûr Jordan Balmir, tout ça dans la dernière année.
Dans les jours suivant le triomphe à Rimouski, Antonin Décarie a déclaré qu’ils allaient prendre leur temps en 2019 avec la progression de Steven Butler, puis qu’il aurait sa chance en championnat du monde en 2020. Considérant les habitudes de Camille Estephan, c’est difficile à croire que Butler ne sera pas opposé à des boxeurs classés mondialement en 2019. Présentement classé 5e à la WBO et 22e WBC, on peut s’attendre à le revoir contre Brandon Cook ou face à Patrice Volny en 2019.
Nous aimerions le voir progresser face à des rivaux de qualité comme Patrick Teixeira (29-1-0, 22 KO), un Brésilien qui se bat régulièrement aux États-Unis et qui est classé 6e WBO, 9e WBC et 12e WBA. Puis, nous croyons qu’il a besoin de vaincre un Austin Trout, Brandon Rios ou Erickson Lubin avant de se propulser en championnat du monde.
5 – Marie-Ève Dicaire (25,5 points), Championne du monde IBF super-mi-moyen, Première présence dans notre top 15
Sa victoire du 1er décembre restera marquée dans l’histoire. Marie-Ève est devenue la première québécoise à devenir championne du monde en boxe professionnelle. Nous la félicitons et levons notre chapeau bien haut à la suite de ce bel exploit.
Contrairement à Eleider Alvarez, Marie-Eve Dicaire n’a pas eu à attendre plus de deux mois pour mettre la main sur sa ceinture de championne du monde. Ça fait parfois du bien de se faire brasser un peu !!!
Yvon Michel aimerait lui offrir un combat dès le mois de mars, ce sera intéressant de voir où GYM nous présentera ce gala: Dans la cour arrière de Marie-Eve à la Place Bell à Laval, au Centre Vidéotron à Québec ou lors du gala du 23 mars au Casino de Montréal?
En affrontant l’une de ses principales aspirantes, les amateurs vont découvrir rapidement que ces boxeuses ont une bonne dose d’expérience, mais qu’elles sont déjà dans la quarantaine ou tout proche, signe du manque de profondeur de la boxe féminine. Voici en bref, les trois premières pugilistes classées à l’IBF à 154 livres.
Mikaela Lauren (31-5-0, 13 KO) : La Suédoise est âgée de 42 ans, elle détient un titre mineur de la WBO à 154 livres depuis avril, elle s’est inclinée face à Cecilia Braekhus à deux reprises (TKO 7 en 2010 et TKO 6 en 2017), elle a aussi été défaite par l’actuelle double champion du monde à 160 livres Christina Hammer (23-0-0, 10 KO) (DU10 en 2013), Klara Svensson (18-2-0, 6 KO) et l’Espagnole Loli Munoz (12-17-3, 7 KO) en 2012.
Stacey Copeland (5-0-0, 2 KO) : L’Anglaise de 37 ans est montée sur seulement deux rings professionnels différents, l’un à Manchester à quatre reprises et l’autre au Zimbabwe en juillet dernier alors qu’elle est devenue championne du Commonwealth à 154 livres. Contrairement à Dicaire, Copeland a eu quelques succès sur la scène internationale amateur, elle a notamment remporté la médaille d’argent aux Championnats d’Europe de 2014.
Maria Lindberg (16-4-2, 9 KO) : Tout comme Lauren, Lindberg est d’origine suédoise. Âgée de 41 ans, elle détient une fiche de 1-3 à ses quatre derniers combats. Mais à sa décharge, il y avait un titre mondial à l’enjeu à chaque fois. Soulignons que c’est elle qui a affronté la championne de la WBC en mai dernier alors que Dicaire devait obtenir cette première opportunité.
Pour notre part, nous aimerions bien voir Marie-Eve Dicaire face à l’Américaine Latondria Jones (5-0-0, 2 KO). Il s’agit d’une boxeuse de 32 ans qui est la conjointe du boxeur J’Leon Love et c’est la première femme signée par Mayweather Promotions, mais elle est inactive depuis décembre 2016…Une autre histoire à suivre.
6 – Yves Ulysse Jr (23 points) – 6e en juillet 2018, 9e IBF, 10e WBC, 12e WBO, Champion FECARBOX WBC
Le protégé de Rénald Boisvert a ouvert le gala de Canelo le 15 décembre et il a remporté la victoire par DU face à Maximilliano Becerra. Évidemment, c’est formidable de pouvoir se battre au Madison Square Garden lors d’un tel événement, mais on doit aussi relativiser l’envergure du combat quand il n’y a que quelques centaines de spectateurs assis dans l’amphithéâtre.
Maintenant âgé de 30 ans, Yves Ulysse Jr n’a pas besoin de se battre à tous les trois mois. Classé dans trois des quatre top 15 mondiaux des 140 livres, il a avant tout besoin d’affronter des rivaux de qualité, idéalement eux aussi classés mondialement. Ça tombe bien, selon The Ring Magazine l’important tournoi WBSS, impliquant les champions IBF, WBA et WBC, est dans le trouble financier. Est-ce que ça lui ouvrira des portes? On lui souhaite grandement.
7 – Erik Bazinyan (17 points) – 11e en juillet 2018, 4e WBO, 12e WBA, Champion NABO et NABA chez les super-moyens
Quelle drôle d’année pour Érik Bazinyan. Il y a douze mois, il était toujours sous contrat avec Rixa Promotions, mais il était très insatisfait de son manque d’activité et par les promesses répétées de faire partie de la sous-carte d’un possible gala d’envergure de GYM.
Au printemps, il a fait ses débuts avec Eye Of The Tiger Management et après deux combats de remise en forme, il se bat pour le titre NABO en juin. Entraîné par Stéphan Larouche pendant un peu plus de six mois, il se fait imposer un changement d’importance à cinq semaines de son duel avec Francy Ntetu.
Maintenant entraîné par Marc Ramsay, il a fait grandir sa notoriété en dominant Francy Ntetu et en l’emportant par TKO au 6e round. Puis, le 14 décembre à Edmonton, il a ajouté une autre victoire par TKO en vainquant Adrian Luna Flores. Notons que ce Mexicain avait fait la limite de 10 rounds avec l’ancien champion du monde japonais Ryoto Murata. Bref, en douze mois il s’est battu à cinq reprises. Il a décroché deux titres nord-américains et il les a même défendus à la mi-décembre.
Tout comme Steven Butler, Bazinyan est âgé de seulement 23 ans. Est-ce que Camille Estephan sera encore plus patient avec le boxeur d’origine arménienne considérant les deux changements d’entraîneurs qu’il a vécus dans la dernière année ?
8 – Custio Clayton (11 points) – 5e en juillet 2018, 6e WBO, 9e IBF, 21e WBC
Inactif depuis le 26 mai dernier, Clayton a grimpé au premier rang de la WBO en juin, puis en novembre il a été déclassé au 5e rang. En chicane avec son promoteur, on ignore ce qu’il l’attend…
Pour essayer de comprendre ce dossier, on doit reculer au mois de septembre. Après une longue négociation avec Top Rank, Camille Estephan a proposé au clan Clayton une entente de trois combats qui lui aurait rapporté un demi-million et un combat en championnat du monde.
La première étape consistait à affronter le Lituanien Egidijus Kavaliauskas (20-0, 16 K.-O.) qui lui a ravi depuis le poste d’aspirant no 1 à la WBO. Clayton aurait eu ensuite un autre adversaire d’envergure internationale pour culminer avec un combat contre Terence Crawford, actuel champion à la WBO chez les mi-moyens.
Au lieu d’écouter son entraîneur et son gérant (Daniel Trépanier et Douggy Berneche), il a plutôt choisi de les congédier et de confier les rênes de sa destinée à Éric Bélanger. Une autre histoire à suivre…
9 égalité – Patrice Volny (5,5 points) – 14e en juillet 2018, 11e WBO, 14e IBF et WBA, Champion NABA et NABO des poids moyens
Le protégé de Lee Baxter est maintenant impliqué dans des duels d’envergure. Le 29 septembre, il a d’abord dominé par décision unanime l’Albertain Albert Onolunose pour mettre la main sur les titres NABA et NABO. Puis, le 15 décembre il a dominé par décision majoritaire l’Ontarien Ryan Young.
Le Montréalais de 29 ans est classé dans les top 15 de trois associations. Si ce n’était de la défaite de Francis Lafrenière le 24 novembre, nous serions à espérer un duel entre les deux Québécois dans la première moitié de l’année 2019. Il reste l’option de Steven Butler, mais Volny ne correspondant pas au style de rivaux du protégé de Camille Estephan, ce duel est peu probable.
La dernière présence de Volny sur un ring à Montréal date de juin 2017 et ses quatre derniers combats ont eu lieu soit à Toronto (3 fois) et à Cornwall. Est-ce que Lee Baxter tiendra un gala à Montréal en 2019 ? Avec Dierry Jean et Patrice Volny, il est bien équipé pour reprendre les galas à la Tohu. On se le souhaite.
9 égalité – Jean Pascal (5,5 points) – Absent de notre top 15 depuis juillet 2017
La dernière année de l’ancien champion du monde est pour le moins particulière. En décembre 2017, il a martelé qu’il prenait sa retraite après son duel avec le surévalué Égyptien Ahmed Elbiali. Puis, à l’été dernier, le Québécois d’origine haïtienne a voulu faire sauter la banque sans prendre de risque en affrontant le surprenant Steve Bossé.
En octobre, Pascal a surpris tout le monde en acceptant un duel à Halifax face à Gary Kopas (10-11-2). Quelques semaines plus tard, ce projet est tombé à l’eau et Pascal a accepté de remplacer Joe Smith Jr pour se battre en championnat du monde avec Dmitry Bivol.
Bref, le passé étant souvent garant de l’avenir, n’importe quoi peut arriver dans la prochaine année pour Pascal. Ça pourrait être tout autant un duel avec Eleider Alvarez en septembre prochain que l’annonce de sa retraite en avril à la suite d’une blessure à l’entraînement.
11 – Mathieu Germain (5 points) – 8e en juillet 2018, Champion International IBF
Le protégé de Mike Moffa est rendu à 16 victoires et il a remporté ses deux derniers combats par décision. Il devait affronter le gaucher Batyr Jukembayev le 26 janvier, mais ce sera plutôt l’Albertain Steve Claggett, qui lui, en sera à son quatrième combats consécutifs sur la route.
Enfin, en finale d’un gala au Cabaret du Casino de Montréal, le Montréalais de 29 ans aura l’opportunité de prouver qu’il est du même niveau, sinon supérieur à Yves Ulysse Jr. À ce jour, leurs seuls rivaux communs sont Noël Mejia Rincon (Ulysse TKO5, Germain DU6) et Hector Osornio (Ulysse AB3. Germain DU4).
Il est à souhaiter que Mathieu Germain puisse enfin entrer dans un ou plusieurs classements du top 15 mondial en 2019. Bien qu’il détienne depuis juin le titre nord-américain de l’IBF, ce n’est toujours pas le cas. Classé 9e NABA et 10e à la NABF, il est plus que tant qu’il ait la chance de briller parmi les meilleurs et ce combat avec Claggett nous indiquera s’il est sur la bonne route.
12 – Oscar Rivas (4,5 points) – 9e en juillet 2018, 11e IBF,14e WBC, Champion NABF
Enfin, enfin, enfin !!! Le Montréalais d’origine colombienne aura la chance de démontrer qu’il fait partie de l’élite des poids lourds en affrontant un rival d’envergure. Le 18 janvier à Verona, Oscar Rivas va affronter l’Américain Bryant Jennings sur les ondes de ESPN. Professionnel depuis août 2009, le bon ami d’Eleider Alvarez est aussi patient que son confrère maintenant champion du monde. Rappelons-nous son parcours des trois dernières années.
Tout d’abord, il y a eu le duel annulé avec Gérard Washington en février 2016 à cause de l’état de son œil droit. En juillet 2016, il doit affronter Amir Mansour, mais son épaule gauche le lâche à l’entraînement. L’été 2017 a été dur sur le moral du poids lourd alors que son promoteur lui fait des promesses, mais annule à cinq reprises son retour sur le ring. Finalement, en septembre on lui offre le titre NABF en l’opposant à un boxeur qui était suspendu en Amérique du Nord depuis sept ans.
En avril dernier, GYM en a fait rire plusieurs en lui offrant comme adversaire le plus petit boxeur de sa division sur la planète. Mesurant 5 pieds et 7 pouces, Sergio Ramirez a résisté deux petits rounds, démontrant évidemment que ce type de préparation pour un combat d’envergure était totalement inutile puisque les meilleurs de la division mesurent seulement un pied de plus !!!
En septembre dernier, Rivas a pu faire dix rounds avec Hervé Hubeaux, un Belge avec une belle fiche, mais qui avait comme plus grande réussite d’avoir été le partenaire d’entraînement d’Anthony Joshua pendant une toute petite journée. Comme on le sait, Rivas s’est déchiré le biceps droit durant ce duel et il a dû se contenter d’une décision unanime.
Bien que sa performance ait été plutôt décevante le 1er décembre dernier, Rivas a obtenu une victoire par décision unanime face à Fabio Maldonado. Est-ce que son corps va tenir le coup jusqu’au 18 janvier? On lui souhaite de tout cœur !!!
Son rival est un aspirant mondial reconnu, contrairement à Rivas qui a présentement un statut semblable à celui qu’avait Bodgan Dinu avant sa défaite contre « Big Daddy » Miller. Jennings est présentement classé 2e WBO, 7e WBA, 9e IBF et 13e WBC. Le boxeur de Philadelphie n’a seulement perdu que face à Wladimir Klitschko (DU12) et Luis Ortiz (TKO7) et ces deux combats ont eu lieu en 2015. Clairement, le gagnant pourrait bien se mériter un combat de championnat du monde en 2019.
13 égalité – Batyr Jukenbayev (3 points) – 11e en juillet 2018, Champion Continental des Amériques WBC, 27e WBC
Après s’être vu forcer de quitter son entraîneur Stéphan Larouche, Batyr a vaincu Patrick Moreno par KO au 7e le 6 octobre dernier. Mais il a fait comprendre à son promoteur qu’il ne souhaitait pas briser cette relation. La conséquence est bien simple, il ne fait plus partie de la famille et on lui a offert d’affronter Mathieu Germain le 26 janvier.
Reparti au Kazakhstan depuis le 22 octobre, il a publié un communiqué pas trop clair en décembre qui semble dire entre les lignes qu’il n’est pas satisfait de la bourse qu’on lui offre pour affronter Mathieu Germain.
Une rencontre au sommet entre Batyr et Camille aura lieu au début de janvier pour clarifier la situation. Est-ce que sa gérante Anna Reva réussira à faire tenir les morceaux cassés pour repartir la machine en 2019 ? Particulièrement silencieuse depuis cette douloureuse séparation, on ignore de quel côté Anna Reva penche. Mais, certainement que c’est l’une des personnes qui pourrait le mieux expliquer ce soudain divorce entre Larouche et Estephan.
13 égalité – Mikael Zewski (3 points) – 13e en juillet 2018, 13e WBC, Champion International WBC des mi-moyens
Le Trifluvien a remporté par décision unanime son duel le 1er décembre dernier face à Aaron Herrera. Ce Mexicain de 29 ans a offert une performance semblable face à Jessie Vargas il y a un an. Peut-on par conséquent affirmer ou croire que Zewski et Vargas sont au même niveau? La réponse est non, puisqu’on le sait bien, les règles de trois dans la boxe ça ne veut rien dire.
Mikael Zewski a réintégré le top 15 de la WBC dans le courant de l’année par la porte d’en arrière. Son titre mineur obtenu en mai lui a permis de se classer 17e à la WBC et il a progressé principalement grâce aux revers ou à l’inactivité d’autres aspirants.
Son contrat de trois combats avec GYM est terminé depuis le printemps et il n’y a pas eu d’annonce de renouvellement d’entente. On procède maintenant avec la traditionnelle entente verbale, un combat à la fois. Est-ce que ça signifie que Zewski n’est pas plus important qu’il faut pour GYM? Probablement pas, mais c’est peut-être aussi parce que le clan du boxeur s’est souvent fait faire des promesses qui n’ont pas été tenues.
Évidemment, la situation est toujours la même avec celui qui fêtera ses trente ans en février prochain : il est toujours à la recherche d’un combat d’envergure. Le Groupe Yvon Michel est en transition actuellement. Après avoir tout misé avec Al Haymon, le promoteur d’expérience a appris de ses erreurs et applique maintenant la méthode de la diversification : Beterbiev avec Eddie Hearn et DAZN, Eleider Alvarez avec Top Rank et ESPN, Christian Mbilli avec Brahim Asloum et SFR Sports en France. Il y a aussi Rivas qui pourrait suivre les traces d’Alvarez s’il peut dominer Jennings. Mais, soyons honnêtes, le seul qui va attirer la télé internationale dans la belle province c’est Eleider Alvarez mais il doit commencer par vaincre de nouveau Sergey Kovalev.
En attendant, on se permet une petite prédiction. Mikael Zewski fera pour la première fois la finale d’un gala au Casino de Montréal, soit le 16 février ou le 23 mars. Par la suite, il devrait enfin avoir droit à son combat d’envergure en sous-carte d’Eleider Alvarez en mai ou juin. Ça aura pris pas plus de temps que prévu, mais c’est connu, tout vient à point à qui sait attendre !!!
15 – Arslanbek Makhmudov (2,5 points) – Première présence
Devenu professionnel en décembre 2017, l’imposant protéger de Marc Ramsay a longtemps attendu sa chance à cause du différend entre GYM et son très bon ami Artur Beterbiev. Son début de carrière au Québec a justement été marqué par la plus bizarroïde annonce qu’un promoteur puisse faire.
Yvon Michel a eu l’air tellement fou dans ce dossier en mars que certains se demandaient comment il pourrait faire pour retrouver un peu de crédibilité. Malgré le fiasco Pascal-Bossé, il a su rebondir de façon exceptionnelle et présentement, il a 3 champions du monde dans son équipe et des ententes avec ESPN et DAZN.
Pour ce qui est du Russe de 29 ans, c’est bien simple, il détruit tout sur son passage. Même Simon Kean a affirmé sur les ondes de TVA Sports «Makhmudov me terrorise». Nous aurions beaucoup aimé le voir faire quelques rounds avec le coriace Avery Gibson, mais celui-ci a préféré prendre sa retraite après avoir signé un contrat pour l’affronter.
Déjà rendu à faire son second six rounds le 26 janvier, nous souhaitons qu’il affronte enfin un boxeur qui pourra résister quelques rounds à sa puissance. Évidemment, c’est un peu difficile de le juger et de l’apprécier adéquatement quand ses combats durent moins de 70 secondes, comme c’est arrivé à quatre reprises lors de ses cinq premiers duels.
]]>/top-15-quebecois-decembre-2018/feed/1La boxe au fil de la semaine #222 – l’actualité vue par Richard Cloutier
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/la-boxe-au-fil-de-la-semaine-222-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respondMon, 17 Dec 2018 11:00:46 +0000/?p=17110Par Richard Cloutier Le super-léger Junior Ulysse (17-1-0) a brillé sur le ring du Madison Square Garden de New York, samedi, alors qu’il boxait en sous-carte du combat entre Saul Canelo Alvarez et Rocky Fielding. Ulysse a enregistré un gain décisif en s’imposant sur l’Américain Maximiliano Becerra (16-3-2) par décision unanime des juges. Becerra a […]
Le super-léger Junior Ulysse (17-1-0) a brillé sur le ring du Madison Square Garden de New York, samedi, alors qu’il boxait en sous-carte du combat entre Saul Canelo Alvarez et Rocky Fielding. Ulysse a enregistré un gain décisif en s’imposant sur l’Américain Maximiliano Becerra (16-3-2) par décision unanime des juges. Becerra a d’ailleurs plié le genou dans les rounds 6 et 7. À la suite du combat, celui-ci a même dû être hospitalisé car sa mâchoire aurait été fracturée.
« C’est quelque chose se battre au Madison Square Garden. C’est quelque chose que je ne vais jamais oublier. C’est formidable », a lancé Yves Ulysse jr après son duel, tel que rapporté par RDS.ca.
Cette victoire sans équivoque a sans doute atténué en partie la déception du promoteur Eye of the Tiger Management, dont un autre protégé, David Lemieux, n’a pas été en mesure de monter sur le ring alors qu’il devait être impliqué dans le principal combat de soutien de la soirée. Rappelons que David Lemieux a dû être hospitalisé vendredi matin après avoir ressenti des malaises à quelques heures de sa pesée officielle.
« David s’est affaibli considérablement afin de faire le poids. Nous avons dû l’amener à l’hôpital suite à des malaises qui sont survenus à son réveil ce matin. Il est présentement pris en charge par le personnel hospitalier de New York, qui lui a fait passer une série de tests et l’a mis sous intraveineuse. Nous avons dû prendre la décision d’annuler le combat vu les risques que représenteraient un combat vu son état de santé actuelle », a précisé le président d’Eye of the Tiger Management, Camille Estephan, par voie de communiqué, vendredi.
En point de presse par la suite, Camille Estephan a laissé entendre que Lemieux va sans doute évoluer dorénavant dans la division des 168 lbs. Une option évoquée plus tôt dans sa carrière, après qu’il eut déjà connu des difficultés à faire le poids. Ce fut le cas par exemple en mai dernier à Québec, en vue de son duel contre Karim Achour. Aussi, en mars 2016 à Montréal, Lemieux avait dû annuler son combat contre Jame De La Rosa pour avoir été incapable de respecter le poids requis.
« Moi, personnellement, j’ai toujours cru qu’il devait se battre chez les 168 livres. Je lui en avais parlé dès la deuxième situation du genre, à Québec, contre Achour, mais on m’avait convaincu du contraire avec des tests scientifiques, a expliqué Camille Estephan, tel que rapporté par La Presse canadienne. Les résultats me déçoivent énormément aujourd’hui. Nous discuterons avec lui de tout ça lundi, mais clairement, la division des 160 livres, c’est du passé pour moi. »
David Lemieux est rentré à Montréal dès samedi matin, par avion.
Le crochet de gauche – l’actu en bref
Photo : EOTTM
– Erik Bazinyan (22-0-0) a enregistré une nouvelle victoire avant la limite, le vendredi 14 décembre alors qu’il faisait les frais de la finale d’un gala présenté au Shaw Conference Centre d’Edmonton, dans une copromotion entre Eye of the Tiger Management et l’organisation KO Boxing. Bazinyan, qui défendait ses titres NABA et NABO chez les super-moyens, s’est imposé sur Adrian Luna Flores (21-6-1) du Mexique au cinquième round. Parmi les autres protégés de EOTTM figurant sur la carte, Artur Ziyatdinov (8-0-0) a obtenu le TKO au 3e round sur Ricardo Marcelo Ramallo (22-14-1). Sadriddin Akhmedov (6-0-0) n’a fait que passer sur le ring alors que Mexicain Eliud Melendez Rocha (14-11-2) s’est incliné dès le premier round. Le Montréalais Hamza Khabbaz (1-0-0) l’a emporté par décision unanime sur Jesus Emmanuel Villa (3-5-0), alors qu’il faisait ses débuts professionnels.
– À Toronto, samedi, Dierry Jean (31-2-1) a rapidement mis un terme à son combat,
Photo : Gracieuseté Way Productions
obtenant le gain par TKO dès le premier round sur le Mexicain Noe Nunez (18-7-2) lors d’un gala présenté par Lee Baxter Promotions au Coca-Cola Coliseum. Aussi, Patrice Volny (13-0-0) a défendu avec succès ses titres NABA et NABO des poids moyens en obtenant une décision majoritaire des juges sur l’Ontarien Ryan Young (12-4-0). Pour sa part, le Montréalais Moncef Askri (11-0-0) a fait un retour expéditif à la compétition en obtenant le TKO au 1er round sur le Mexicain Jesus Javier Mandoza (7-7-1). Askri était inactif depuis décembre 2007. Dans le principal combat de la soirée, l’Ontarien Samuel Vargas (30-4-2) a défait l’Argentin Gabriel Adrian Pereiro (27-1-0) par décision unanime. Le poids moyen Steve Rolls (19-0-0) a lui aussi obtenu la victoire par décision unanime sur l’Américain KeAndrae Leatherwood (21-6-1).
– Le poids moyen Mitch Louis-Charles (5-1-2) va faire son retour sur le ring le samedi 19 janvier lors d’un gala présenté à Brampton, en Ontario. Inactif depuis décembre 2014, le boxeur de Terrebonne va affronter le local Sukhdeep Singh Bhatti (3-0-0). Sur la même carte, le mi-lourd Artur Ziyatdinov (8-0-0), un protégé de Eye of the Tiger Management, va affronter un rival à confirmer. Dans le principal combat de la soirée, Josh O’Reilly (13-0-0) va faire face à Cam O’Connel (17-2-1). Le titre vacant NABA des poids légers sera en jeu.
– L’Albertain Ryan Ford (15-3-0) l’a emporté par KO au 2e round sur Jovica Kokot (1-13-0), samedi en Allemagne. Il sera maintenant vraisemblablement impliqué dans un combat pour le titre WBC International des mi-lourds le 2 février à Berlin, selon ce qu’il a indiqué sur les médias sociaux.
– Le Lanaudois Kenny Cherry (1-1-0) a obtenu sa première victoire en carrière, samedi, en l’emportant par TKO au 4e round sur le local Robbie Cameron (6-7-0) au terme d’un duel disputé à Moncton au Nouveau-Brunswick. Lors du même gala, l’ancien aspirant mondial Tison Cave (32-3-0) s’est imposé par décision unanime sur Cecilio Santos (36-33-6). Aussi, Dominic Babineau (10-1-0) a stoppé Paul Vasquez (10-7-0) dès le premier round.
– Ma chronique devrait faire relâche pour les prochaines semaines. Au plaisir de vous revenir en 2019.
]]>/la-boxe-au-fil-de-la-semaine-222-lactualite-vue-par-richard-cloutier/feed/0La boxe au fil de la semaine #221 – l’actualité vue par Richard Cloutier
/la-boxe-au-fil-de-la-semaine-221-lactualite-vue-par-richard-cloutier/
/la-boxe-au-fil-de-la-semaine-221-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respondMon, 10 Dec 2018 11:00:38 +0000/?p=17070Par Richard Cloutier Les amateurs de boxe auront droit à tout un week-end et le point d’orgue sera sans doute le duel qui opposera David Lemieux (40-4-0) au Bahamien Tureano Johnson (20-2-0) ce samedi 15 décembre au Madison Square Garden de New York. Lemieux, qui disputera mine de rien son 45e combat une semaine jour […]
Les amateurs de boxe auront droit à tout un week-end et le point d’orgue sera sans doute le duel qui opposera David Lemieux (40-4-0) au Bahamien Tureano Johnson (20-2-0) ce samedi 15 décembre au Madison Square Garden de New York. Lemieux, qui disputera mine de rien son 45e combat une semaine jour pour jour avant son 30e anniversaire, a passé le KO à Gary O’Sullivan dès le premier round lors de son plus récent affrontement, en septembre dernier.
Dans un entretien à La Presse, l’entraîneur Marc Ramsay, en marge d’un entraînement médiatique tenu cette semaine, n’a pas hésité à confirmer que Johnson boxait « beaucoup mieux qu’O’Sullivan. » Il a notamment dit : « Il sera plus compliqué parce qu’il change complètement de position entre gaucher et droitier, pas seulement entre les rounds, mais dans le même round ». Johnson s’est incliné à son dernier combat, en août, devant Sergiy Derevyanchenko.
Lors du même événement, dont la finale opposera Saul « Canelo » Alvarez à Rocky Fielding, le super-léger Junior Ulysse (16-1-0) affrontera le Californien Maximilliano Becerra (16-2-2).
Le crochet de gauche – l’actu en bref
– Les amateurs de boxe n’auront toutefois pas à attendre à samedi pour voir des locaux en action. Dès le vendredi 14 décembre, Erik Bazinyan (21-0-0) fera les frais de la finale d’un gala présenté au Shaw Conference Centre d’Edmonton, dans une copromotion entre Eye of the Tiger Management et l’organisation KO Boxing. Bazinyan, qui défendra ses titres NABA et NABO chez les super-moyens, sera opposé à Adrian Luna Flores (21-5-1) du Mexique. Quelques protégés de EOTTM figurent sur la carte. C’est le cas d’Artur Ziyatdinov (7-0-0) qui fera face à Ricardo Marcelo Ramallo (22-13-1), que les amateurs ont pu voir à Trois-Rivières en décembre 2016 face à Jean Pascal. Aussi, la sensation Sadriddin Akhmedov (5-0-0) sera opposé au Mexicain Eliud Melendez Rocha (14-10-2), qui a perdu une décision aux mains de Bruno Bredicean à la Tohu en mars 2018. Le Montréalais Hamza Khabbaz fera aussi ses débuts professionnels.
– Puis, toujours samedi mais à Toronto cette fois, Dierry Jean (30-2-1) affrontera le Mexicain Noe Nunez (18-6-2) lors d’un gala présenté par Lee Baxter Promotions au Coca-Cola Coliseum. Nunez s’est incliné face à Tony Luis en avril 2017. Sur la même carte, Patrice Volny (12-0-0) de Montréal, défendra son titre NABA des poids moyens contre l’Ontarien Ryan Young (12-3-0). Pour sa part, le Montréalais Moncef Askri (10-0-0) fera un retour face au Mexicain Jesus Javier Mandoza (7-6-1). Askri, qui a combattu sur des cartes du Groupe Yvon Michel de 2005 à 2007, a disputé son plus récent combat en décembre 2007. Dans le principal combat de la soirée, l’Ontarien Samuel Vargas (29-4-2) fera face à l’Argentin Gabriel Adrian Pereiro (27-0-0). Aussi, le poids moyen Steve Rolls (18-0-0) affrontera l’Américain KeAndrae Leatherwood (21-5-1).
– Finalement, toujours le 15 décembre, mais cette fois à Moncton au Nouveau-Brunswick, Kenny Cherry (0-1-0), un boxeur de la région de Lanaudière, affrontera le local Robbie Cameron (6-6-0). Dans le combat principal, Dominic Babineau (9-1-0) fera face à Paul Vasquez (10-6-0).
– C’est confirmé, Eleider Alvarez (24-0-0) offrira un combat revanche à Sergey Kovalev (32-3-1) le 2 février à Frisco, au Texas. L’affrontement se déroulera au Ford Center, qui est le centre d’entraînement des Cowboys de Dallas. Alvarez est devenu champion du monde WBO chez les mi-lourds en passant le KO à Kovalev en août dernier, à Atlantic City.
– David Théroux (14-3-0) l’a emporté par TKO au 8e round sur le Mexicain Abraham Gomez (28-18-1), vendredi lors d’un gala présenté à Sorel-Tracy par BoxeMontréal.com. Sur la même carte, Chann Thonson (5-0-0) a obtenu la victoire par décision unanime sur le Mexicain Miguel Covarrubias (3-8-3). Eder Clervoix (1-0-0) a passé le KO au 2e round à Nestor Martinez Vazquez (2-4-0). Soulignons aussi les victoires de Hassan Khrayzat et El-Safadi, qui amorçaient leur début professionnel.
– L’Olympien Christian Mbilli (13-0-0), un protégé du Groupe Yvon Michel, a stoppé au troisième round le Bélarusse Ilya Kharlamau (8-3-0) dans un duel disputé 4 décembre au Zenith à Paris.
– Boxrec Canada nous apprend que Ablaikhan Khussainov (9-0-0) a été libéré de son contrat par Eye of the Tiger Management. Celui-ci devrait remonter sur le ring dès le 16 décembre prochain au Kazakhstan. Après un premier duel disputé en Chine le 26 décembre 2015, il a combattu au Québec à compter de juillet 2016, obtenant une fiche parfaite.
– Les informations se font rares concernant la situation d’Adonis Stevenson, à la demande de la famille, et c’est bien normal. L’Hôpital de l’Enfant-Jésus du CHU de Québec, où il repose depuis sa défaite face à Oleksandr Gvozdyk, samedi, a néanmoins fait le point cette semaine. Adonis « souffre d’un traumatisme craniocérébral grave et aura «probablement» des séquelles », selon ce qu’a indiqué le docteur Alexis Turgeon, dont les propos ont été rapportés par La Presse canadienne. Le Dr Turgeon a confirmé qu’Adonis Stevenson avait subi une intervention chirurgicale dans la nuit de samedi à dimanche. Il a qualifié de « stable » l’état de santé du boxeur, tout en évoquant une « situation critique », d’autant que Stevenson «nécessite une assistance respiratoire mécanique, une sédation profonde et un monitoring neurologique spécialisé». Dimanche matin, la conjointe d’Adonis Stevenson, Simone God, y est allée d’un bref tweet : « Praying for a miracle ».
(via WBA)
– Je tiens finalement à souligner un très bel honneur pour une carrière admirable alors que Guy Jutras sera intronisé cet été à l’International Boxing Hall of Fame de Canastota, dans l’État de New York. « Vous ne savez pas à quel point cela est significatif pour moi. C’est incroyable. Fantastique. Toute ma vie a été consacrée et attachée au sport de la boxe et c’est la plus grande nouvelle que j’aie jamais eu. Être reconnu par le Temple de la renommée de la boxe internationale est la plus belle récompense que quiconque puisse obtenir », a réagi Guy Jutras. Celui-ci a été arbitre et juge, après avoir connu l’action sur le ring à titre de boxeur amateur, puis professionnel (fiche de 5-0-0 en 1952-1953). Parmi les autres personnalités nommées, soulignons James McGirt et Teddy Atlas. À titre plus personnel, comme électeur à l’intronisation au IBHOF, la sélection de Guy Jutras est particulièrement réjouissante et je lui offre toutes mes félicitations !!
]]>/la-boxe-au-fil-de-la-semaine-221-lactualite-vue-par-richard-cloutier/feed/0La boxe au fil de la semaine #219 – l’actualité vue par Richard Cloutier
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/la-boxe-au-fil-de-la-semaine-219-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respondMon, 26 Nov 2018 11:00:09 +0000/?p=16898Par Richard Cloutier Deux combats de championnats du monde seront présentés par le Groupe Yvon Michel au Centre Vidéotron, à Québec, le 1er décembre. D’abord, le titulaire de la couronne WBC Adonis Stevenson, 41 ans, va affronter le champion intérimaire, l’Ukrainien Oleksandr Gvozdyk (15-0-0). Lors de son plus récent combat, disputé en mai dernier à […]
Deux combats de championnats du monde seront présentés par le Groupe Yvon Michel au Centre Vidéotron, à Québec, le 1er décembre. D’abord, le titulaire de la couronne WBC Adonis Stevenson, 41 ans, va affronter le champion intérimaire, l’Ukrainien Oleksandr Gvozdyk (15-0-0). Lors de son plus récent combat, disputé en mai dernier à Toronto, Adonis Stevenson a dû se contenter d’un verdict nul face à Badou Jack. Puis, Marie-Ève Dicaire (13-0-0) tentera de mettre la main sur le titre mondial IBF de Chris Namus, de l’Uruguay.
Le Trifluvien Mikael Zewski (31-1-0) effectuera la défense de sa ceinture WBC internationale des mi-moyens contre le Mexicain Aaron Herrera (35-8-1). Pour sa part, le boxeur de Brossard Shakeel Phinn (19-2-0) affrontera Dario Bredicean (17-0-0). Le titre IBF inter-continental des super-moyens sera à l’enjeu. Le poids lourd Oscar Rivas (24-0-0) défendra son titre NABF face au Brésilien Fabio Maldonado (26-0-0), un ex-combattant de l’UFC.
Au total, neuf combats figurent sur la carte, impliquant notamment le poids lourd Torontois Oleksandr Teslenko (14-0-0) et le super-moyen Américain Aaron Pryor Jr (20-11-2), une ancienne victime de Stevenson. Notons que Sébastien Bouchard (17-1-0) serait en quête d’un nouvel adversaire.
Des entraînements publics sont prévus le lundi 26 novembre à 12h au Sportium (1000 rue de Basses-Terres) avec Sébastien Bouchard, Mikael Zewski et Marie-Eve Dicaire, et le mardi 27 novembre à 12h au Sportium avec Adonis Stevenson. Quant à la pesée officielle, elle aura lieu le vendredi, 30 novembre à midi au Centre Vidéotron(250 Boulevard Wilfrid-Hamel).
Notons que le Championnat du monde WBC des poids lourds entre Deonte Wilder et Tyson Fury sera diffusé sur le Jombotron du Centre Vidéotron à 23h.
Le crochet de gauche – l’actu en bref
– « J’étais bien concentré et préparé pour ce défi. J’ai tout donné, mais ce ne fut pas suffisant », a déclaré Jean Pascal (33-6-1) à la suite de sa défaite aux mains du Russe Dmitry Bivol (15-0-0), samedi, selon ce qu’a rapporté le Journal de Montréal. Impliqué dans un combat pour le titre mondial WBA des mi-lourds, Pascal s’est incliné par décision unanime des juges à la suite d’un combat à sens unique, tout à l’avantage de Bivol. Le duel, disputé au Hard Rock Hotel & Casino à Atlantic City, constituait la dernière finale télédiffusée par HBO, qui a annoncé plus tôt cet automne sa décision de se retirer de ce créneau. Jean Pascal, pour sa part, qui a été champion du monde WBC, a fait part de son intention de poursuivre sa carrière.
– Le champion WBC de la Francophonie, Steven Butler (26-1-1), s’est imposé avec brio sur le Mexicain Jesus Antonio Gutierrez (25-3-2), samedi, au Colisée Financière Sun Life à Rimouski. Butler a passé le KO avec un dur coup au corps à 21 secondes du deuxième round. Gutierrez, qui n’avait jamais été stoppé auparavant, a d’ailleurs failli ne pas terminer le premier round, après que Butler l’eut cerné dans un coin et quasiment assommé d’une série de coups à la tête. « Il s’est rendu à la limite contre des gros noms. Nous étions prêts à l’affronter », a témoigné Steven Butler selon le Journal de Québec. Butler était impliqué dans le principal combat de la soirée organisée par Eye of the Tiger Management, à laquelle assistait 3000 personnes. Dans la demi-finale, le poids lourd Arslanbek Makhmudov (5-0-0) s’est lui aussi débarrassé rapidement de son adversaire, l’Américain Andrew Satterfield (4-1-0), jusqu’alors invaincu. Satterfield s’est fait cueillir par une série de crochets qui l’a knockouté debout avant que l’arbitre ne stoppe le combat à 35 secondes du premier round.
Plus tôt dans la soirée, le poids moyen Clovis Drolet (8-0-0) a stoppé le Mexicain Jesus Manuel Beltran (5-4-0) dès le deuxième round. Le contingent de l’Europe de l’Est lié à àEye of the Tiger Management s’est aussi illustré. Sadriddin Akhmedov (5-0-0), Andranik Grigoryan (9-0-0), Artem Oganesyan (8-0-0), Nurzat Sabirov (8-0-0), et Arutyun Avetisyan (12-0-0) ont tous vaincu leurs rivaux respectifs. Dans un combat féminin, Kim Clavel (5-0-0) l’a emportée par décision unanime des juges sur la Mexicaine Ana Victoria Polo (7-4-0).
– S’il remporte son combat le 1er décembre, le champion NABF des lourds, Oscar Rivas (24-0-0), sera impliqué dans le principal combat d’un gala présenté le 18 janvier au Turning Stone Resort Casino de Verona, dans l’État de New York. Rivas affrontera alors l’aspirant mondial américain Bryant Jennings (24-2-0). Le natif de Philadelphie âgé de 34 ans mettra ses titres IBF International et NABO des poids lourds en jeu. Notons qu’il est sur une séquence de cinq gains consécutifs, dont quatre par knockouts. « J’ai attendu cette opportunité très longtemps, a commenté Rivas. Jennings est un très bon boxeur. Il est de calibre mondial et c’est exactement le genre de défi que je souhaite relever. C’est maintenant le temps de faire le boulot et de faire face aux plus grands défis. »
– Le super-léger Junior Ulysse (16-1-0) affrontera le Californien Maximilliano Becerra (16-2-2) le 15 décembre au Madison Square Garden, à New York, lors d’un gala de Golden Boy Promotions. Il devait initialement affronter l’Albertain Steve Claggett dans le cadre d’un combat revanche, mais celui-ci a refusé de prendre part au duel en évoquant la courte période disponible pour sa préparation. L’ancien champion du monde IBF chez les moyens, David Lemieux (40-4-0) sera aussi en action lors du même événement. Il affrontera le Bahamien Tureano Johnson (20-2-0).
– Francis Lafrenière (17-7-2) a encaissé une défaite, samedi, aux mains du Mexicain Jose de Jesus Macias (24-9-2), dans le principal combat présenté au Cabaret du Casino de Montréal, par le Groupe Yvon Michel (GYM). « Ça a été un combat plus difficile qu’on l’avait anticipé. Ça faisait longtemps que je n’avais pas été ‘‘shaké’’ de même. En fait, je n’avais jamais été ébranlé comme ça », a indiqué Lafrenière après le combat, dans un entretien avec Viva Média. S’il a débuté son combat avec beaucoup d’aplomb, Francis Lafrenière a rapidement baissé de régime à compter du troisième engagement. Ébranlé au cinquième round, il s’est aussi fait régulièrement toucher au septième. Macias, qui avait donné du fil à retordre à Mikaël Zewski en février dernier, a remporté la victoire par décision majoritaire. « Ce n’est pas la fin. Francis, on l’a vu gagner et on l’a vu perdre et ça ne changera pas », a lancé Lafrenière, dans son entretien.
Dans la demi-finale, Jean-Michel Bolivar (5-2-0) s’est également incliné par décision majoritaire. Il faisait face au Montréalais d’origine mexicaine Manuel Garcia (16-15-2), qui a notamment fait la limite avec Dario Bredicean et Vincent Thibault. L’aspirant mondial et actuel champion NABA, l’Ontarien Tony Luis (26-3-0), l’a emporté sur le Mexicain Edgar Ramirez (17-14-1) par arrêt de l’arbitre au sixième round. Vislan Dalkhaev (10-1-0) a pour sa part fait plier les genoux du Mexicain Emmanuel Villamar (10-6-0) au cours du troisième round. Finalement, Danyk Croteau (4-2-0), de Gatineau, s’il en a eu plein les bras face à Rafael Ortiz (3-3-1) du Mexique, a fini par l’ébranler, au point de forcer l’arbitre à stopper le combat avant la fin du troisième round. Yan Pellerin (4-1-0) a enregistré la victoire au deuxième round et le Montréalais Mazlum Akdeniz (7-0-0) a stoppé son adversaire avant la fin du 6e round. Devin Tomko (6-0-0) d’Ottawa a obtenu une décision majoritaire sur le Montréalais d’adoption Augustin Malecot (3-8-1).
– Dierry Jean (30-2-1) affrontera Noe Nunez (18-6-2) au Coca-Cola Coliseum à Toronto le 15 décembre, lors d’un gala présenté par Lee Baxter Promotions. Patrice Volny (12-0-0), de Longueuil, défendra à la même occasion son titre NABA des poids moyens contre l’Ontarien Ryan Young (12-3-0), alors que le Montréalais Moncef Askri (10-0-0) qui a combattu sur des cartes du Groupe Yvon Michel de 2005 à 2007 fera un retour face au Mexicain Jesus Javier Mandoza (7-6-1). Askri a disputé son plus récent combat en décembre 2007. L’Ontarien Samuel Vargas (29-4-2) fera face à l’Argentin Gabriel Adrian Pereiro (27-0-0) dans le principal combat de la soirée. Le poids moyen Steve Rolls (18-0-0) affrontera pour sa part l’Américain KeAndrae Leatherwood (21-5-1).
]]>/la-boxe-au-fil-de-la-semaine-219-lactualite-vue-par-richard-cloutier/feed/0La boxe au fil de la semaine #218 – l’actualité vue par Richard Cloutier
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/la-boxe-au-fil-de-la-semaine-218-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respondMon, 19 Nov 2018 11:00:37 +0000/?p=16855Par Richard Cloutier La semaine à venir sera particulièrement remplie d’action. Le samedi 24 novembre prochain à Atlantic City, l’ancien champion WBC chez les mi-lourds, Jean Pascal (33-5-1), disputera un 10e combat de championnat du monde alors qu’il affrontera le Russe Dmitry Bivol (14-0-0), détenteur de la couronne WBA chez les mi-lourds. « Je suis prêt […]
La semaine à venir sera particulièrement remplie d’action. Le samedi 24 novembre prochain à Atlantic City, l’ancien champion WBC chez les mi-lourds, Jean Pascal (33-5-1), disputera un 10e combat de championnat du monde alors qu’il affrontera le Russe Dmitry Bivol (14-0-0), détenteur de la couronne WBA chez les mi-lourds. « Je suis prêt pour la guerre ! », a affirmé Jean Pascal dans un entretien avec le Journal de Montréal.
Également samedi, le champion WBC de la Francophonie, Steven Butler (25-1-1), sera opposé auMexicain Jesus Antonio Gutierrez (25-2-2) au Colisée FinancièreSunLife à Rimouski, lors d’un événement présenté par Eye of the Tiger Management. Kim Clavel (4-0-0) affrontera pour sa part la Mexicaine Ana Victoria Polo (7-3-0). Le poids moyen Clovis Drolet (7-0-0) fera face au Mexicain Jesus Manuel Beltran (5-2-0), qui s’est incliné devant Louisbert Altidor en juin dernier. Sadriddin Akhmedov (3-0-0) affrontera Jose Francisco Zuniga (14-11-2) du Mexique. Le poids lourd Arslanbek Makhmudov (4-0-0) sera opposé à l’Américain Andrew Satterfield (4-0-0). Andranik Grigoryan (8-0-0) se battra contre Javier Franco (34-19-15) du Mexique. Artem Oganesyan (7-0-0) croisera les gants avec le Mexicain Juan Manuel Mares (20-15-0). Le super-moyen Nurzat Sabirov (7-0-0) se battra contre Rocky Montoya (32-2-0) du Mexique. Le lourd-léger Arutyun Avetisyan (11-0-0) se mesurera à l’Américain Demetrius Banks (10-6-0). La pesée officielle est prévue le vendredi 23 novembre dès 12h30 au Colisée Financière Sun Life. À noter qu’un volet amateur sera présenté en début de soirée.
Toujours samedi, cette fois en après-midi au Cabaret du Casino de Montréal lors de l’événement organisépar Groupe Yvon Michel, Francis Lafrenière (17-6-2) affrontera le Mexicain Jose de Jesus Macias (23-9-2), qui avait affronté Mikaël Zewski en février 2018. Les amateurs seront heureux de constater l’ajout sur la carte de l’aspirant mondial et actuel champion NABA, l’Ontarien Tony Luis (25-3-0), qui affrontera le Mexicain Edgar Ramirez (17-13-1). Lors de son plus récent combat, Ramirez a fait match nul avec Logan McGuinness. Les amateurs verront aussi en action Tommy Houle (4-0-0) de Sainte-Béatrix face à Danyk Croteau (3-2-0) de Gatineau. Jean-Michel Bolivar (5-1-0) combattra le Mexicain Manuel Garcia (15-15-2). Le Montréalais Mazlum Akdeniz (6-0-0) sera opposé au Mexicain Javier Pena (12-11-1). Yan Pellerin (3-1-0) croisera les gants avec Michael Robertson (0-1-0). Devin Tomko (5-0-0) d’Ottawa fera face au Montréalais d’adoption Augustin Malecot (3-7-1) du gymnase Underdog. Finalement, le protégé d’Artur Beterbiev, Vislan Dalkhaev (9-1-0), fera un retour dans l’arène face au Mexicain Jonathan Aguilar (19-7-0).
Le crochet de gauche – l’actu en bref
– Le super-léger Junior Ulysse (16-1-0) sera en action le 15 décembre au Madison Square Garden, à New York, lors d’un événement présenté par Golden Boy Promotions. Son promoteur Eye of the Tiger Management l’a annoncé il y a quelques jours, lors d’une conférence de presse. L’ancien champion du monde IBF chez les moyens, David Lemieux (40-4-0) sera aussi en action lors du même événement. Il affrontera le Bahamien Tureano Johnson (20-2-0). Dans le cas d’Yves Junior Ulysse, on ignore pour l’instant qui sera son adversaire. Lors de la conférence de presse tenue par EOTTM, aucune confirmation n’avait été offerte relativement à l’identité de son rival. Dans les heures qui ont suivi, le nom de l’Albertain Steve Claggett a été évoqué. On se rappellera que Claggett a défait Junior Ulysse par décision partagée des juges en octobre 2017 à Montréal. Les amateurs de boxe, et sans aucun doute Junior Ulysse de même que son équipe, espèrent la tenue de ce combat revanche. Le Dragon Steve Claggett lui-même, le 5 novembre, a invité le clan Ulysse à danser. Voir Junior Ulysse affronter Steve Claggett le 15 décembre était dans l’ordre des choses. Toutefois, Claggett a finalement affirmé dans les dernières heures qu’il refusait le combat, évoquant le court délai pour se préparer. Tous les échos sont à l’effet que des jeux de coulisses sont en cours afin que le duel soit finalement disputé. « On lui a offert la meilleure bourse de sa carrière. Une somme très supérieure à ce qu’il avait empoché pour son combat à Montréal », a notamment affirmé Camille Estephan dans un entretien avec le Journal de Montréal. La conclusion de cette situation devrait se dénouer dans les prochaines heures, dans un sens ou dans l’autre. Le plus récent combat de Junior Ulysse remonte au 16 juin, alors qu’il avait défait Ernesto Espana à Shawinigan par décision unanime. Entre Espana et Claggett, rappelons que Junior Ulysse s’est aussi imposé sur l’Américain Cletus Seldin.
– L’Olympien Christian Mbilli (12-0-0), un protégé du Groupe Yvon Michel, devrait affronter Armen Ypremyan (9-1-2) le 4 décembre au Zenith à Paris.
– Le poids lourd Oscar Rivas (24-0-0) affrontera le Brésilien Fabio Maldonado (26-0-0) le 1er décembre prochain au Centre Vidéotron à Québec, lors du gala présenté par le Groupe Yvon Michel. Âgé de 38 ans, Maldonado est un ex-combattant de l’UFC, qui avait d’abord amorcé la boxe en 2002, avec une pause de 2010 à 2016. Maldonado, qui est invaincu, compte 25 KO en 26 gains, mais aucun de ses rivaux ne se compare de près à Rivas, qui défendra pour l’occasion son titre NABF. Rivas devait initialement affronter le Ghanéen Ebenezer Tetteh (19-0-0). Le duel sera présenté en sous-carte du combat de championnat du monde WBC des mi-lourds entre Adonis Stevenson et Oleksandr Gvozdyk.
– Le Montréalais Adam Ayoubi (1-2-1) a perdu une décision majoritaire face au local Antonio Napolitano (2-0-0), le 17 novembre à Toronto. Dans le principal combat de cet événement présenté par Lee Baxter Promotions, l’Ontarien Kane Heron (13-0-1) a passé le KO au 4e round à l’Argentin Maximiliano Leonel Scalzone (16-3-1). Heron a disputé son précédent combat au Casino de Montréal.
– L’ancien porte-couleur d’InterBox, le poids lourd roumain Bogdan Dinu (18-1-0), a été stoppé par KO au quatrième round par l’Américain Jarrell Miller (23-0-1) le 17 novembre au Kansas. Les titres NABA intérimaire et NABO étaient en jeu.
– Un autre Roumain était en action, Flavius Biea (16-1-0), a eu plus de succès et s’est emparé de la ceinture vacante IBA Intercontinental, le 17 novembre en Roumanie en défaisant Yeison Gonzalez (12-2-0) par TKO au septième round. Biea a disputé quelques combats au Québec en 2015-2016, après avoir été repéré par Lucian Bute.
]]>/la-boxe-au-fil-de-la-semaine-218-lactualite-vue-par-richard-cloutier/feed/0La boxe au fil de la semaine #216 – l’actualité vue par Richard Cloutier
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/la-boxe-au-fil-de-la-semaine-216-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respondMon, 05 Nov 2018 11:00:09 +0000/?p=16721Par Richard Cloutier L’ancien champion du monde IBF chez les moyens, David Lemieux (40-4-0), se battra le 15 décembre au Madison Square Garden à New York face à Tureano Johnson (20-2-0), a appris TVA Sports. Lors de son plus récent combat, disputé le 15 septembre à Las Vegas, David Lemieux a rapidement disposé l’Irlandais Gary […]
L’ancien champion du monde IBF chez les moyens, David Lemieux (40-4-0), se battra le 15 décembre au Madison Square Garden à New York face à Tureano Johnson (20-2-0), a appris TVA Sports.
Lors de son plus récent combat, disputé le 15 septembre à Las Vegas, David Lemieux a rapidement disposé l’Irlandais Gary O’Sullivan. Tureano Johnson, qui est natif des Bahamas mais établi aux États-Unis, a pour sa part été stoppé par TKO au 12e round par Sergiy Derevyanchenko lors de sa dernière sortie, en août 2017. Sa seule autre défaite a été enregistrée par TKO au 10e round en 2014 face à une récente victime de David Lemieux (2017), Curtis Stevens.
Un autre boxeur de l’écurie Eye of the Tiger Management, Yves junior Ulysse (16-1-0), figure également sur la carte. L’identité de son adversaire demeure toutefois à confirmer. Sa victoire en décembre 2017 face à l’invaincu Cletus Seldin, de Brooklyn, a certainement nourri l’intérêt des amateurs américains.
Ces combats seront disputés en sous-carte de l’affrontement entre Canelo Alvarez et Rocky Fielding.
Le crochet de gauche – l’actu en bref
– Marie-Ève Dicaire (13-0-0) pourrait faire l’histoire le 1er décembre alors qu’elle aura la chance de combattre pour le Championnat du monde IBF des super-mi-moyens face à la championne Chris Namus (24-4-0)de l’Uruguay, au Centre Vidéotron à Québec. Elle se battra en effet dans le premier combat de championnat du monde féminin présenté au Québec. Surnommée « El Bombon Asesino », Namus, qui est championne IBF depuis 2017, a finalement signé le contrat mardi dernier. Notons qu’elle a déjà défendu sa ceinture une première fois contre sa compatriote Katia Alvarino. « Tout d’abord, je dois dire que je me sens privilégiée d’avoir l’opportunité de boxer en championnat du monde pour la première fois ici au Québec. Ce combat représente des années d’efforts, de sacrifices, de persévérance et vivre ce moment-là devant ceux et celles qui m’ont soutenu au cours de ce tumultueux parcours est indescriptible pour moi, a mentionné Marie-Ève Dicaire. Ma préparation pour ce combat est déjà bien entamée et je dois avouer que la signature de Namus vient d’ajouter une motivation supplémentaire pour le dernier virage de mon camp, alors « watch out » ! J’ai déjà si hâte d’être dans le ring et de soulever cette ceinture! ». Les deux femmes se battront en sous-carte du combat de championnat du monde WBC des mi-lourds entre Adonis Stevenson et Oleksandr Gvozdyk.
– Le Montréalais d’origine Colombienne Eleider Alvarez récolte de nouveau les honneurs. Cette semaine lors de la convention que tenait l’organisme de sanction WBO, son duel de championnat du monde contre Sergey Kovalev disputé le 4 août 2018 à Atlantic City a été nommé « Upset of the year ». Rappelons qu’Alvarez a détrôné le titulaire de la couronne en lui passant le KO au 7e round. Les deux hommes ont de nouveau rendez-vous en 2019 pour une autre danse.
– L’arrivée de David Lemieux sur la carte présentée le 15 décembre au Madison Square Garden de New York aurait eu pour effet de repousser la présentation du duel auquel devait prendre part le champion du monde IBF des mi-lourds, le Montréalais d’adoption Artur Beterbiev. Rappelons qu’il avait accepté d’affronter Joe Smith jr lors de ce gala. Les informations ont évolué au cours des dernières heures à savoir si le duel aurait toujours lieu et le cas échéant, à quel moment. Ainsi, le combat pourrait maintenant être disputé à la fin décembre 2018 ou même en février 2019.
– Francis Lafrenière (17-6-2) s’est trouvé un nouvel adversaire pour son combat prévu le samedi 24 novembre au Casino de Montréal. Il s’agit du Mexicain Jose de Jesus Macias (23-9-2), qui avait affronter Mikaël Zewski en février 2018. L’adversaire initiale de Francis Lafrenière, le Mexicain Gabriel Martinez (29-11-1) a échoué un contrôle sanguin, a rapporté Viva Media plus tôt cette semaine. « Nous avions une liste d’adversaires potentiels, indique Francis Lafrenière. À la suite de mon combat du 20 octobre, il y a trois ou quatre boxeurs qui ont démontré de l’intérêt pour m’affronter. Par conséquent, le promoteur du gala n’aura pas trop de difficultés pour trouver mon adversaire », avait alors déclaré le boxeur de Coteau-du-Lac.
– Custio Clayton aurait entrepris des démarches devant les tribunaux afin de rompre son contrat avec le promoteur Eye of the Tiger Management, selon ce que rapporte le Journal de Montréal. Rappelons qu’au cours des derniers mois, Clayton avait quitté le Groupe Yvon Michel pour joindre les rangs de EOTTM. Depuis, l’Olympien a mis la main sur un certain nombre de titres mineurs et s’est hissé jusqu’au premier rang des aspirants au titre mondial de la WBO.
– Le promoteur Eye of the Tiger Management a confirmé cette semaine la mise sous contrat de Lexson Mathieu, 19 ans, un athlète originaire de Québec. Les deux parties se seraient entendues pour une entente de deux ans, assortie d’un minimum de 10 combats, selon Le Journal de Québec.
– Le Montréalais Adam Ayoubi (1-1-1) devrait affronter le local Antonio Napolitano (1-0-0) le 17 novembre à Toronto, en sous-carte d’un événement présenté par Lee Baxter Promotions.
– Le Montréalais Flavio Michel (8-3-0) a été arrêté au troisième round lors d’un duel prévu pour 4 par le local Devin Reti (12-0-0), le 3 novembre lors d’un gala présenté à Calgary.