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]]>Un combat de championnat du monde dans la catégorie des poids lourds suscitant de l’intérêt est devenu, au fil des années, une denrée rare. À vrai dire, je crois personnellement davantage en mes chances de remporter la loterie que de tomber sur un combat d’envergure opposant deux poids lourds qui s’avérera également intéressant à regarder.
Pour l’une des rares fois en plusieurs années dans cette division qui bat de l’aile depuis la retraite de Mike Tyson en 2005, plus d’un champion se partagent désormais les quatre titres majeurs. Depuis que l’ère (Wladimir) Klitshcko a finalement pris fin il y a de cela presque 3 ans jour pour jour après une victoire aux points du Britannique Tyson Fury, il y a eu beaucoup de mouvements dans la catégorie des poids lourds, ce qui ravive enfin un peu d’intérêt pour cette catégorie de poids qui était jadis le pouls même de la boxe professionnelle.
Un monopole absolu qui s’étire trop longtemps n’est jamais bon pour les affaires, surtout dans le monde du spectacle et la boxe professionnelle en fait partie, qu’on le veuille ou non. Le règne de Fury fut toutefois de courte durée après être tombé dans une déroute totale au plan personnel (fêtes, drogues et alcool). Fury s’est vu perdre tous ses titres et aujourd’hui, c’est son homologue britannique Anthony Joshua qui les détient. Joshua est d’ailleurs le seul champion unifié du lot possédant toutes les ceintures majeures (WBA, IBF, WBO) outre le titre le plus prestigieux de tous, soit le titre WBC, détenu par l’Américain Deontay Wilder. D’ailleurs, le «Bronze Bomber» tient le fort depuis près de 4 ans après avoir vaincu Bermane Stiverne par décision unanime.
Dans cet article, nous ferons justement une analyse de la carrière de Deontay Wilder et du choix qu’il aura à faire s’il devait être vaincu par Tyson Fury qui, il ne faut pas se le cacher, joue gros également. Ce combat de championnat du monde est prévu ce samedi 1er décembre au Staples Centre, à Los Angeles. Bonne lecture !
Deontay Wilder est l’actuel champion des poids lourds WBC. Il possède une bonne force de frappe, il a «d’ la gueule» et sa technique de boxe est respectable tant et aussi longtemps qu’il ne s’emporte pas durant le combat. Il commence d’ailleurs à boxer sur le tard, soit en 2005, après avoir mis les pieds pour la première fois au Skyy Boxing Gym situé à Northporth, en Alabama. Wilder a déjà presque 20 ans.
Il s’est désespérément tourné vers la boxe afin de financièrement subvenir aux besoins de sa fille Naieya, atteinte d’une malformation de la colonne vertébrale nommée Spina Bifida. Sous la tutelle de Jay Deas, qui est toujours son entraîneur en plus d’être son gérant, Wilder progresse à une rapidité vertigineuse. Du haut de ses 6 pieds et 7 pouces et de ses 83 pouces de portée, Wilder possède le gabarit parfait pour exceller. En 2007, Wilder remporte notamment les gants dorés au niveau national après seulement 16 combats amateurs. Toujours en 2007, Wilder remporte également les championnats nationaux américains dans la catégorie des 91kg (moins de 201lbs). À son vingt-et-unième combat, Wilder réussit à se tailler une place sur l’équipe olympique américaine et s’envole vers la Chine où il remportera une médaille de bronze aux Jeux olympiques de Beijing. Il est d’ailleurs le seul boxeur américain à retourner au pays avec une médaille autour du cou.
Par la suite, Wilder entame sa carrière professionnelle plus tard durant la même année. J’ai ainsi beaucoup d’admiration pour son cheminement, pour la raison qui l’a motivé à ne jamais abandonner (sa fille), ainsi que pour le succès qu’il a connu au cours des dernières années, soit depuis qu’il a été sacré champion. Depuis qu’il a remporté le titre WBC, Wilder a réussi à défendre sa couronne sans trop de difficulté. Le plus gros nom sur sa fiche? Luis Ortiz. Ce même Ortiz qui fêtera son quarantième anniversaire d’ici quelques mois.
Les dénigreurs de Wilder iront même jusqu’à dire que dans l’ensemble, la vaste majorité des adversaires qu’il a affrontés étaient plutôt médiocres, pour ne pas les qualifier carrément de «vrais jambons». La faible opposition que le champion WBC des poids lourds a connue ressemble drôlement au parcours que notre fameux Adonis Stevenson a lui-même connu depuis qu’il fut sacré champion WBC des mi-lourds en juin 2013. À la décharge de Wilder, le calibre est nettement inférieur dans sa catégorie.
Il va s’en dire que Wilder n’a donc pas de temps à perdre. À vrai dire, à la suite de son combat contre Tyson Fury samedi prochain, il devra faire le point sur son avenir et commencer à se demander comment il aimerait qu’on se souvienne de lui lorsqu’il accrochera ses gants pour de bon. Je dis cela, car lorsqu’on regarde sa feuille de route, il n’y a vraiment pas de quoi se «garrocher sur les murs». Outre un Luis Ortiz vieillissant, il n’y a pas grand-chose de convaincant. Deux choix importants s’imposent donc pour l’Américain: s’il devait l’emporter difficilement contre Tyson Fury samedi prochain, Wilder pourrait préserver le statu quo et continuer d’affronter des adversaires de piètre qualité tout en engraissant son fond de pension comme il l’a fait depuis le début de sa carrière professionnelle. Il ne ferait jamais sauter la banque à l’instar de Floyd Mayweather, mais il n’aurait jamais à se soucier non plus de ses vieux jours.
D’une autre, le champion surnommé «The Bronze Bomber» pourrait prendre un risque calculé et jouer ainsi le tout pour le tout en affrontant l’autre champion de sa division, soit l’Anglais Anthony Joshua (IBF-WBA-WBO-IBO). S’il choisit la plus facile et la moins risquée des deux options, c’est-à-dire la première, Wilder tirerait sa révérence avec toute sa tête, la santé, ainsi que les poches pleines.
Toutefois, ses plus grands détracteurs remettraient constamment sa crédibilité en question, ce qui fut le cas de Wladimir Klitschko, ce même Klitschko que Wilder aurait pu affronter, mais n’a jamais fait. Toutefois, contrairement à Klitschko qui n’avait aucune réelle opposition pour le mettre au défi. D’ailleurs, ses deux plus grands adversaires lors des 10 dernières années furent Tyson Fury et Anthony Joshua, qu’il a affrontés alors qu’il avait largement dépassé son apogée. Wilder, quant à lui, à la chance de se mettre réellement au défi samedi prochain et de continuer dans cette même veine (en supposant qu’il devait en ressortir victorieux) alors qu’il lui reste amplement d’encre dans son stylo.
Il n’y a pas si longtemps, la loi non écrite dans le monde de la boxe professionnelle était d’affronter les meilleurs des meilleurs à leur meilleur. Les champions d’antan n’hésitaient pas à mettre au défi les autres champions de leurs divisions respectives, ou du moins, d’affronter leurs aspirants numéro un sans hésitation. La boxe était alors un sport où le respect et l’honneur avaient préséance sur tout, même l’argent. Aujourd’hui, c’est le contraire: les boxeurs sont devenus davantage des hommes d’affaires que des pugilistes, surtout lorsque le fric commence sérieusement à être intéressant («Money talks, bullsh*t walks»).
Les champions d’aujourd’hui sont tous très braves sur les divers réseaux sociaux, devant un microphone, ou devant les caméras, mais lorsque vient le temps de signer le contrat en vue d’affronter un adversaire potentiel de taille, c’est une tout autre histoire. Les boxeurs d’aujourd’hui faisant partie de l’élite et ayant atteint le statut de superstar ont tendance à tourner les coins ronds et à prendre ainsi le plus de raccourcis possibles afin de demeurer champions et de faire sauter la banque. Le risque a malheureusement été supplanté à la fois par l’appât du gain et la sécurité dans tous les sens du terme.
Ça fait d’ailleurs déjà un bail que les prima donna de la boxe nous font dormir au gaz en prétextant qu’une fiche parfaite est automatiquement synonyme de carrière grandiose. C’est pourquoi j’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour Bernard Hopkins. «B-Hop» n’a jamais eu un style de boxe qui me plaisait personnellement. Toutefois, son cran ainsi que son désir de vouloir se mesurer coûte que coûte aux meilleurs, surtout à des années-lumière de son apogée physique, m’ont convaincu malgré tout de suivre ses combats. Hopkins, à cet égard, pourrait bien être le «dernier des Mohicans». Gagne ou perd, si Wilder devait continuer de se mettre au défi samedi prochain, il devrait le faire sine qua non en affrontant Anthony Joshua ainsi que tous les tops 5 de sa division. Bien entendu, si Wilder devait choisir cette avenue, il aura tout à gagner et certes, tout à perdre. Ceci est néanmoins censé faire partie de la «game», même si la boxe est loin d’être un jeu.
Wilder a donc un choix à la fois intéressant et important à faire: ou bien il choisit les payes faciles, le fonds de pension assuré, et les combats pratiquement sans risques (ni intérêt) en affrontant des adversaires médiocres, ou bien il choisit de prendre un risque calculé en défiant l’autre champion de sa division ainsi que tous ses aspirants obligatoires. S’il choisit la première option, il finirait sa carrière avec toute sa tête, son titre en main et les poches pleines, mais il n’aurait jamais le respect des fans, du moins pas à l’unanimité (voire même la majorité des votes). Si toutefois Wilder choisit la seconde option, il aura l’opportunité de laisser sa marque dans la catégorie des poids lourds et de prouver ainsi qu’il est bel et bien un fier compétiteur. Wilder n’est toutefois pas invincible. Il a des lacunes apparentes au niveau de sa technique de boxe. Sa défensive ainsi que sa mâchoire ne sont pas infaillibles non plus, ce qu’Evgeny Romanov a prouvé dans le passé au niveau amateur.
Il y a cependant de l’espoir dans la catégorie des lourds alors que Wilder s’apprête à affronter le Britannique Tyson Fury; une grosse commande malgré un parcours difficile pour l’Anglais au plan personnel lors des trois dernières années. D’ailleurs, Fury revient de très loin et à constater sa transformation physique extraordinaire lors de la dernière année, il est la preuve ambulante que lorsqu’on veut, on peut. Ceci dit, le style de vie qu’il a emprunté à la suite de sa victoire contre Wladimir Klitschko en novembre 2015 laisse sans aucun doute des séquelles au plan physique. Malgré son retour impressionnant, Fury n’a toutefois jamais été réellement mis à l’épreuve dans le ring. À quel point a-t-il physiquement été affecté par sa débandade en dehors du ring? Nul ne le sait jusqu’ici. De surcroît, le «Gypsy King» joue tout aussi gros que son adversaire américain. S’il devait être battu à plate couture samedi prochain, il perdrait toute crédibilité du jour au lendemain.
Quant à Anthony Joshua, il doit sans doute espérer une guerre d’usure entre ces deux géants où il irait, par la suite, mettre au défi le vainqueur affaibli. Si le vainqueur devait accepter le défi, Joshua aurait l’avantage au point de vue physique. Il est le plus jeune des trois et n’a pratiquement aucune usure ni aucune rouille. Dans le cas contraire, l’Anglais pourrait continuer de terrasser des adversaires de série B ainsi que des «has-beens» de 40 ans (Povetkin, Klitschko) sur le point d’être commandités par Cialis, Rogaine et Viagra la conscience tranquille. Après tout, un champion qui lance un défi à un autre champion sans se désister ne perd jamais la face. Dans tous les cas, «AJ» aurait beau jeu. La table est donc mise et malgré un avenir incertain dans la division des poids lourds, on ne peut qu’espérer que les meilleurs d’entre eux continueront de s’affronter. Ceci dit, comme toute autre chose, seul l’avenir nous le dira.
Bonne boxe!
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]]>Le samedi 22 septembre au Wembley Stadium, en Grande-Bretagne, le champion unifié des poids lourds IBF; WBA; WBO et IBO, l’Anglais Anthony Joshua, affrontera l’ancien champion du monde WBA, le Russe Alexander Povetkin. Mais qui est-il ?
Alexander Vladimirovich “Sasha” Povetkin est né le 2 septembre 1979 à Koursk en Russie. Avant de commencer la boxe et le kickboxing en 1992, à l’âge de 13 ans, il s’est entre autres intéressé à des arts martiaux tels le Karaté et le Wushu. Avant de se dédier complètement à la boxe, celui qu’on surnomme le « Tigre Blanc » a eu une carrière de kickboxing amateur des plus fructueuses, ayant remporté le Championnat du monde Junior en 1997, le Championnat du monde en 1999 ainsi qu’un championnat européen en kickboxing professionnel.
Par la suite, Sasha gagne son premier tournoi majeur en boxe amateur en remportant les championnats russes en 2000, à l’âge de 21 ans. Il enfile alors les distinctions, en remportant les Good Will Games en Australie en 2001, les championnats européens en 2002, le Championnat du monde en Thaïlande en 2003, et les championnats européens en 2004. Sa carrière amateur se conclut par une médaille d’or aux Jeux olympiques d’Athènes en 2004, dans la catégorie des super-lourds. Il termine sa carrière avec une fiche de 125 victoires et 7 défaites, avec toutes ses défaites vengées.
Povetkin décide alors de prendre un an de repos avant de se tourner vers les rangs professionnels, où il négocie avec les plus gros promoteurs. C’est finalement la firme de Wilfrid Sauerland, Sauerland Events, qui devient son promoteur. Celui-ci lui permet, contrairement aux autres promoteurs, de continuer à s’entraîner dans sa Russie natale, mais de se battre en Allemagne.
Il fait donc ses débuts professionnels le 11 juin 2005 en Allemagne en arrêtant Muhammad Ali Durmiz au deuxième round. Il enfile par la suite les victoires par arrêt, et partage le ring contre Stéphane « Brutus » Tessier, poids lourd bien connu de chez nous qui réussit à faire la limite et s’incline par décision unanime. Povetkin continue en 2006 en remportant tous ses combats, notamment contre le médaillé de bronze aux Olympiques de 1992, Richard Bango, et contre Friday Ahunaya, un boxeur alors considéré solide que Povetkin bat par décision unanime à son 6e combat. Povetkin fini l’année en l’emportant par knock-out contre Imamu Mayfield, ancien titulaire chez les lourds-légers, dans son premier combat en sol russe. Povetkin remporte ses premiers combats en 2007, dont un contre un autre boxeur bien connu de chez nous, Patrice L’Heureux, qui ne dure que deux petits rounds.
Sasha se bat ensuite contre un autre prétendant, Larry Donald, qui avait une victoire contre Evander Holyfield ainsi qu’une défaite serrée contre le géant russe Nikolai Valuev. Povetkin remporte le combat haut la main, avec sa première victoire sur une distance de 10 rounds. L’IBF organise ensuite un tournoi avec quatre boxeurs pour trouver un adversaire à leur champion, le dominant Wladimir Klitschko. Chris Byrd, Eddie Chambers, Calvin Brock et Povetkin y participent. En première ronde, Povetkin se frotte à Byrd, qui avait perdu son titre contre Klitschko l’année précédente. Malgré un Byrd combatif, l’intensité de Povetkin lui permet de remporter le combat par K.O. technique au 11e round, lorsque le coin de Byrd en a vu assez. Dans l’autre combat de la première ronde, Chambers l’emporte par décision partagée sur Brock. En janvier 2008 se déroule la finale de l’événement, où après des difficultés dû à la vitesse et la mobilité de Chambers, Povetkin réussir ultimement à l’emporter pour devenir aspirant obligatoire du Roi Klitshcko.
Par la suite, Povetkin se tient occupé en battant Taurys Syke en juillet 2008, puis son combat contre Klitschko est planifié pour le 13 décembre 2008. Cependant, Povetkin trébuche sur une branche d’arbre en courant dans les bois le 25 octobre, ce qui le force à remettre le combat. Après 9 mois d’inactivité, Povetkin revient en avril 2009 contre Jason Estrada pour l’emporter par décision unanime. Le 10 juillet 2009, l’annonceur et entraineur Teddy Atlas dévoile qu’il va dorénavant entrainer Povetkin, qui déménage temporairement à New York pour retrouver Atlas, qui impose des conditions strictes. Atlas juge que Povetkin n’est pas prêt pour Klitschko, et le persuade de se retirer du combat en 2010 pour peaufiner son style; Povetkin gagne ensuite trois combats en 2010, contre Javier Mora, Teke Oruh et Nicolai Firtha.
Après la victoire de Klitschko contre David Haye, qui lui permet d’ajouter la ceinture WBA à sa collection, la WBA fait de Klitschko un super-champion. Ce qui donne l’opportunité à Povetkin de se battre contre Ruslan Chagaev, tombeur de Nikolai Valuev et ancien champion WBA, pour le titre régulier. Povetkin l’emporte contre Chagaev avec des scores de 117–113, 117–113 et 116–112. Povetkin gagne ensuite sa première défense contre Cedric Boswell par knock-out au 8e round.
Sa deuxième défense, ayant eu lieu en 2012, est contre le roi des lourds-légers, Marco Huck. Pour ce combat-ci, Povetkin décide de se séparer de Teddy Atlas, car il ne supporte plus de voyager et s’entraîner aux États-Unis. Après un combat extrêmement serré, où beaucoup avaient Huck gagnant, Povetkin l’emporte par des cartes de pointage des juges de 114–114, 116–113 et 116–112. Povetkin se frotte ensuite à Hasim Rahman, qu’il détruit en deux rounds. Il se bat contre le peu connu Adrezej Wwrzyk en mai 2013, qu’il bat en trois rounds. C’est finalement à Moscou le 5 octobre 2013 que Povetkin affronte Wladimir Klitschko pour les titres super-WBA, WBO, IBF et IBO. Malgré un vaillant effort, le gabarit, la force physique et la boxe de Klitschko empêchent Povetkin de faire son travail. Il chute au plancher pour un total de quatre fois, puis perd le combat unanimement avec des pointages de 119-103.
Povetkin n’a cependant pas dit son dernier mot. Il revient en 2014 complètement changé physiquement, avec une nouvelle routine d’entrainement et de nutrition. Le contrat de Povetkin avec Sauerland expire en janvier et il signe avec le puissant promoteur russe Andrei Ryabinsky, un milliardaire du milieu de la construction. Il délivre un spectaculaire knock-out à Manuel Charr, et arrête par la suite Carlos Takam dans une guerre qui sera considérée comme le combat de l’année chez les lourds.
Il se mesure ensuite au Cubain Mike Perez en mai 2015, qu’il bat par un autre spectaculaire knock-out au premier round, pour devenir l’aspirant obligatoire au titulaire de la WBC, Deontay Wilder.
Wilder effectue tout de même une défense volontaire contre le Français Johann Duhaupas, tandis que Povetkin en profite pour affronter, en novembre 2015, le géant Mariusz Wach, qui a fait la limite avec Wladimir Klitschko. Après quelques difficultés en début de combat, Povetkin réussit à trouver sa distance et rentrer à l’intérieur ce qui force l’arbitre à mettre un terme au combat au 11e round.
La table était mise pour le combat contre Wilder, prévu le 23 mai 2016 à Moscou, grâce aux poches profondes de son promoteur milliardaire. Une semaine avant le combat, alors que Wilder est déjà à Moscou, Povetkin échoue un test antidopage, et est contrôlé positif pour le meldonium, une substance bannie quelques mois auparavant. Au grand désarroi de tous, le combat est annulé. Povetkin effectue un nouveau test, qui sort négatif et l’innocente. Wilder se bat alors quelques semaines plus tard contre Chris Arreola, combat qu’il termine avec la main cassée, ce qui le force à rester en convalescence jusqu’en 2017.
La WBC donne l’ordre à Povetkin et Bermane Stiverne de se battre pour le titre WBC intérimaire. L’enchère pour l’organisation du combat est bien sûr gagnée par Ryabinsky, qui met 3,165 millions de dollars (M$), comparativement aux 2,1 M$ de Don King et au 542,000 de Eye Of The Tiger Management, pour organiser le combat dans la ville d’Ekaterinburg en Russie, le 17 décembre 2016 prochain.
Toutefois l’histoire se répète et à quelques heures d’avis, le WBC a décidé de ne plus reconnaître le combat après que Povetkin eut été contrôlé positif à l’ostarine, ce qui a mené au désistement de Stiverne. Sans beaucoup d’alternatives, le matin même du gala, le promoteur de Povetkin offre le combat à Johann Duhaupas, présent à Ekaterinbourg, en Russie, à titre de spectateur. Celui-ci accepte le combat malgré l’absence de préparation et 5 kg de trop. Povetkin lui passe le KO au sixième round.
Alexander Povetkin dispute ensuite deux duels en 2017, qu’il remporte par décision unanime des juges. La première victoire, acquise contre l’Ukrainien Andriy Rudenko, lui vaut les titres vacants WBA Continental et WBO International. Titres qu’il défend immédiatement contre le Roumain Christian Hammer. En 2018, il se rend à Cardiff, en Grande-Bretagne, afin d’affronter le Britannique David Price, et obtient la victoire par knock-out au 5e round.
Pour son deuxième duel de 2018, Alexander Povetkin est maintenant confronté à l’un de ses plus importants défis en carrière : le champion unifié chez les lourds IBF; WBA; WBO et IBO, l’Anglais Anthony Joshua. Les deux hommes ont rendez-vous le samedi 22 septembre au Wembley Stadium, en Grande-Bretagne.
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]]>Le samedi 22 septembre au Wembley Stadium, en Grande-Bretagne, aura lieu un important duel opposant le champion unifié des poids lourds IBF; WBA; WBO et IBO, l’Anglais Anthony Joshua, au russe Alexander Povetkin. Un duel qui s’annonce très intéressant en soi entre deux boxeurs quasiment invaincus – Povetkin ayant une défaite à sa fiche – et qui combinent pas moins de 44 KO en 56 combats au total en carrière.
Anthony Joshua, 1.98 m (6’,6’’), âgé de 28 ans, possède une fiche de 21 victoires en autant de combats. Fait à noter, 20 de ses victoires ont été obtenues par KO, seul l’ancien champion Joseph Parker, le 31 mars dernier, ayant fait la limite avec lui. Dans le cas de Povetkin, il compte 24 gains par KO en 35 combats.
L’Anglais a fait ses débuts professionnels le 5 octobre 2013. Il est associé à la firme Matchroom Sports d’Eddie Hearn, influent promoteur anglais. Son entraîneur est Robert McCracken, qui fut l’entraîneur de l’ancien champion du monde anglais Carl Froch. Avant de devenir champion du monde, Joshua a été champion WBC international des lourds de 2014 à 2015 et en 2015, il fut champion du Royaume-Uni et du Commonwealth.
Anthony « AJ » Joshua a conquis son premier titre mondial des lourds, celui de l’IBF, en défaisant Charles Martin en avril 2016 par KO au 2e assaut. Il est devenu champion du monde unifié en avril 2017 à la suite d’une victoire par TKO au 11e round contre la légende ukrainienne et futur membre du temple de la renommée de la boxe internationale, Wladimir Klitschko.
Ce TKO obtenu au 11e round a mis un terme à un combat très spectaculaire disputé devant 90 000 personnes au mythique Wembley Stadium. Tellement spectaculaire qu’il a été considéré par le Ring Magazine, HBO et ESPN, comme le combat de l’année en 2017. Joshua est alors devenu champion Super WBA et IBO des lourds. Depuis, il a défendu ses couronnes avec succès contre Carlos Takam en octobre 2017 en obtenant un TKO au 10e round, puis contre Joseph Parker le 31 mars 2018. En six combats de championnat du monde, sa fiche est immaculée, 5 KOs et une décision unanime, dont trois victoires contre des anciens champions du monde, Martin, Klitschko et Parker.
Outre ses succès retentissants chez les professionnels, son expérience chez les amateurs est digne de mention avec comme point culminant la conquête de la médaille d’or chez les super-lourds, plus de 91 kg, aux Jeux olympiques de Londres en 2012. En 2011, Anthony Joshua a remporté la médaille d’argent aux championnats mondiaux amateur de boxe à Baku en Azerbaïdjan. En 2009 et 2010, il fut médaillé d’or de la coupe Haringey Box et champion des super-lourds de la Grande-Bretagne en 2010. Chez les amateurs, il a remporté 40 victoires en 43 combats dont 17 par KOs.
Au niveau de ses habiletés pugilistiques, à ne pas en douter, sa puissance est son atout principal. En 21 combats en carrière et 77 rounds de boxe disputés, son pourcentage de KO est de 95%. En offensive, il possède un jab puissant et précis. Il est efficace lorsqu’il lance son double jab. Son crochet de gauche et son uppercut sont très dangereux, armes fatales utilisées notamment contre Klitschko au 11e round. De plus, il est efficace en combinaison et aime varier ses coups. Il exerce une pression continuelle sur ses adversaires et il coupe bien le ring. Enfin, en défensive et en vitesse, malgré sa corpulence, il se protège et se déplace bien sur un ring. Ses mains sont rapides.
À ne pas en douter, la suite des choses risque d’être très intéressante dans la division des poids lourds. Après ce combat, s’il l’emporte, on pourrait imaginer plusieurs duels potentiels, bien sûr contre son compatriote Tyson Fury, ou pourquoi pas, un duel de titans pour l’unification des cinq titres entre Anthony Joshua et le champion actuel WBC des lourds, l’américain, Deontay Wilder. Les fans attendent avec impatience ce combat. À suivre.
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]]>C’est Noël d’avance pour Bermane Stiverne, car samedi soir, il bénéficiera d’une seconde chance mondial pour le titre WBC des poids lourds. Je vais essayer de trouver des bons mots pour ce combat. Disons que ce sera excitant, le temps que ça dure. Le champion, Deontay « The Bronze Bomber » Wilder est celui même qui a ravi la ceinture à « B.Ware » en janvier 2015, par décision unanime, tout en faisant chuter le Canadien d’origine Haïtienne une fois lors du combat. Il faut dire qu’il s’est aussi blessé à la main droite.
Plusieurs facteurs font en sorte qu’il m’est impossible de croire que l’ancien footballeur de Michigan State a l’ombre d’une chance de gagner ce combat. En premier lieu, Stiverne a 39 ans, ce qui est vieux dans la boxe. En second, il n’a pas boxé depuis 2 ans. 2 ans !!! De plus, son seul adversaire entre ses deux affrontements, le vieux routier Derrick Rossy s’est même permis lui aussi de l’envoyer au tapis et faire la limite des 10 assauts. Sur papier, Bermane aurait dû lui passer le KO, ou au moins être convaincant. D’ailleurs, Bermane n’a jamais eu une grande opposition. Don King a géré sa carrière brillamment, mais à l’image du très oubliable Charles Martin, il n’a pas affronté grand boxeur de renom. J’en parle d’ailleurs ici.
Je regarde l’affrontement de 2015, et j’ai vu un Bermane chancelant tout le combat, qui n’a pas produit grand-chose. Wilder a touché 227 de 621 coups lances (37 %), et Stiverne seulement 110 de 327 (34 %). Wilder n’a jamais paru ébranlé ou intimidé par la puissance de Stiverne, c’était plutôt le contraire.
Donc, je résume : Wilder est plus grand, plus rapide, plus jeune, plus puissant, plus endurant, plus actif autant sur le ring qu’entre les combats. La théorie du lucky punch est plausible, si Stiverne réussit, achetez-vous un 6/49.
Il est gentil Bermane, c’est un gars de chez nous, mais revenez sur terre, arrêtez de protéger vos amis quand vous savez qu’ils s’en vont à l’abattoir. Il ne gagnera pas, je ne peux pas voir comment, ça relève de l’utopie. Même avec une batte de baseball, j’ai de la difficulté à voir comment Stiverne va passer 6 rounds.
Et vous, vous en pensez quoi ?
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Wilder vs. Stiverne 2 | Approaching the Fight: Bermane Stiverne
Second chances are rare & Stiverne plans to flip the script.WATCH #WilderStiverne2 SATURDAY 9PM ET/6PM PT on Showtime.
Posted by Showtime Boxing on Thursday, November 2, 2017
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]]>Le 28 janvier nous aurons droit à une demi-finale très intéressante entre l’olympien Simon Kean Boxing et l’américain Avery Gibson. Le boxeur américain en est à sa quatrième sortie au Québec, à chacune de celle-ci, il a démontré qu’il n’est pas une proie facile pour personne. Gibson a une fiche de 1 victoire et un match nul très discutable en 3 combats dans la belle province.
J’ai eu le plaisir de discuter avec lui pendant le gala d’Interbox du 16 décembre à Trois-Rivières.
Q : Parle-moi un peu de toi, dans quel ville es-tu né, où es ce que tu habites et t’entraînes ?
R : Je suis né à Los Angeles en Californie mais je m’entraîne dans la petite ville de Palmdale. Lorsque je me prépare sérieusement pour un combat, je fais mes entraînements au Pullman Gym dans la ville de Burbank qui se trouve à 15 min de Hollywood. Je suis marié et papa d’une belle petite fille.
Q : À quel âge as-tu commencé de boxer et pourquoi ?
R : J’ai débuté la boxe à 27 ans. Au début, boxer n’était que pour sortir tout le stress que je vivais au boulot et juste un passe temps pour rester en forme mais j’ai fini par tomber en amour avec le noble art.
Q : Tu en a fait du chemin depuis tes débuts, peux-tu nous dire avec quels boxeurs as tu eu la chance de mettre les gants combat ou sparring ?
R : Chez les amateurs, j’ai affronté le représentant américain aux jeux olympiques de Londres ; Dominic Breazeale qui s’est battu en championnat du monde contre Anthony Joshua cet été. Je me suis aussi battu à 3 reprises contre l’ancien champion du monde IBF des poids lourds Charles Martin. Chez les professionnels, j’ai eu l’opportunité de faire du sparring avec des boxeurs de classe mondiale tels que Malik Scott, Mike Perez, Gerald Washington, Vyacheslav Glazkov, Magomed Abdusalamov et plusieurs autres. Il y a quelques mois, j’ai eu l’honneur de mettre les gants avec l’actuel champion du monde WBC Deontay Wilder mais il a dû arrêter son camp à cause d’une blessure grave.
Q : Sur ta fiche, je vois que tu as affronté plusieurs très bons boxeurs. Parle-moi un peu de ta carrière professionnelle jusqu’à maintenant.
R : Jusqu’à présent, ma carrière de boxe a été difficile et stressante. J’ai toujours trouvé le moyen de puiser au fond de moi pour continuer à aller de l’avant avec la tête haute. Vu que je suis tout le temps dans les bottes de l’adversaire du boxeur local, les décisions des juges ne sont pas toujours en ma faveur. Toutes mes défaites ont été par décisions dont plusieurs très douteuses et j’ai 4 match nul qui selon moi ont été des vrais vols. La majorité de mes défaites ont été contre des boxeurs avec des parcours amateurs impressionnant dont les promoteurs s’assurent de protéger leur investissement. Avec un peu plus de justice, ma fiche serait beaucoup plus élogieuse.
Q : Qu’est-ce qui te motive à continuer de boxer ?
R : J’aimerais simplement que les gens se souviennent de moi comme un vrai guerrier qui n’a jamais eu besoin de se faire protéger et qui s’est battu contre les meilleurs. Toute ma carrière je n’ai jamais eu de manager ni de promoteur, tout ce qui compte pour moi c’est de me battre. Je n’ai jamais reculé devant un défi et c’est le souvenir que je veux que les fans gardent de moi.
Q : Ton prochain combat sera déjà ton quatrième chez nous, quel est ton opinion sur la boxe au Québec ? Qu’est-ce que tu peux nous dire sur ton prochain adversaire Simon Kean ?
R : Effectivement, ce combat sera mon quatrième au Québec. J’ai beaucoup de respect et d’affection pour les fans québécois et je suis reconnaissant car ils le rendent bien aussi. J’apprécie beaucoup à quel point le public supporte la boxe ici, je commence à me sentir un peu comme chez moi. Mon prochain adversaire, Simon Kean est un gros et solide boxeur. Il est olympien alors je dois le respecter mais toutefois il sera le cinquième olympien que je vais affronter alors l’avantage de l’expérience sera de mon côté.
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]]>Bien sûr, vous remarquez que nous n’avons pas inclus le super duel entre Golovkin et Canelo, puisque ce combat est déjà le plus attendu, on vous demande de faire un choix parmi ces neuf propositions suivantes. Bonne réflexion.
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]]>Il y a quelques jours, je vous ai présenté les dix combats locaux que j’aimerais voir se concrétiser en 2017. Je récidivice aujourd’hui avec un top 10 à l’international. Vous y retrouverez des combats au potentiel très intéressants dans différentes catégories. En espérant que les amateurs de boxe seront sages au cours des douze prochains mois et que nous serons récompensés à plusieurs reprises.
Bob Arum qui représente les intérêts de Crawford a mentionné à plusieurs reprises en 2017 qu’il aimerait réaliser ce duel. Adrien Broner a beaucoup fait parler de lui en 2016, très peu pour sa boxe. Il remontera sur le ring en février face à Adrien Granados. Crawford lui n’a plus rien à prouver à 140 livres, il pourrait voir Broner comme un dernier coup d’argent avant de monter chez les 147 livres. Ce duel être 2 boxeurs qui ont fait des séjours en prison en 2016 seraient hautement médiatisés et les conférences de presse deviendront des foires terribles.
Avant de se retrouver loin de l’arène pendant 2 ans pour des problèmes contractuels, Garcia marchait littéralement sur les eaux. Il a été champion dans 2 catégories de poids et part à la conquête d’une 3e face à Dejan Zlatinic en janvier ( ce n’est pas gagner à l’avance ). Lomachenko semble venir d’un autre monde, personne ne pourra le déranger chez les 130 livres, une revanche face à Salido ou un combat contre Rigondeaux semble se pointer dans un avenir rapproché. Je continue de penser que le seul boxeur qui peut le battre est Mikey Garcia.
Le nicaraguayen Roman « Chocolatito » Gonzales doit un combat revanche à Carlos Cuedras, mais il en doit aussi un à Juan Francisco Estrada. Le Mexicain détenait les titres Super WBA et WBO des 112 livres. Les deux petits boxeurs se sont affrontés en 2012 dans un intense duel à la finale un peu controversée. Cinq ans plus tard, un deuxième affrontement entre les deux afficherait d’énormes cotes d’écoutes. Qui sait Roman pourrait dépasser le 49-0 de Floyd lors de ce combat.
Depuis sa défaite lors de son passage chez les moyens contre GGG, Brook semble chercher une grosse paie contre Amir Khan. Pourtant il doit faire face à son aspirant obligatoire ( ce mot semble ne plus rien dire récemment ) Errol Spence Jr. L’homme le plus craint de la division est prêt pour faire face à n’importe qui, mais ça ne se bouscule pas aux portes. Si la IBF peut mettre ses culottes, mon vœu sera exaucé et les 2 meilleurs 147 livres au monde s’affronteront.
98.1% : C’est le ratio de KO des 2 boxeurs si on additionne leur fiche. Une des vraies raisons pour laquelle j’aimerais voir ce combat serait pour prouver mon point : Deontay Wilder est une fraude. Chez les amateurs, il a perdu contre de boxeurs moyens et sa fiche est gonflée comme un ballon de Tom Brady en série. Anthony Joshua s’en débarrasserait facilement et pourrait ensuite passer à des rivaux locaux ( Tyson Fury et David Haye ).
Les 2 nouveaux champions représentent la nouvelle garde chez les 200 livres. L’un est Russe et entraîné par Abel Sanchez qui voit en lui le prochain GGG, l’autre est Ukrainien médaille d’or olympique et est entraîné par celui qui était l’assistant d’Emmanuel Steward James Ali Bashir. Les deux semblent aussi avoir le même objectif : nettoyer la division des lourds-légers avant de partir à la conquête des poids lourds.
Depuis qu’il a vaincu Nonito Donaire dans une performance éblouissante, le Cubain tourne en rond, les réseaux de télés le trouvent plate comme une journée de novembre et les adversaires potentiels craignent son style défensif, mais efficace. À 36 ans, il commence à se faire tard pour celui qui a une fiche de 463-12 chez les amateurs, la meilleure façon pour lui de faire un coup d’argent serait d’affronter le gagnant du combat entre Frampton et Santa Cruz.
Selon moi, c’est une simple question de temps avant que »BOOBOO » soit reconnu comme le meilleur 154 livres de la planète, je crois aussi que c’est le seul boxeur au monde qui peut battre Gennady Golovkin par son intelligence et sa longue portée. Avant de faire le saut chez les moyens, il lui reste le ménage des 154 livres à faire. Je veux le voir contre un autre boxeur surdoué et cérébral, le Cubain Erislandy Lara, Lara est génial sur le ring, mais son niveau d’opposition est loufoque depuis sa défaite ( qui n’en était pas une ) face à Saul Alvarez.
Maintenant que le russe a débâti Prieto, et ce dès le premier engagement, son prochain combat sera pour le rôle d’aspirant no 1 à la IBF. Reste maintenant à savoir qui sera la prochaine victime du lourd cogneur avant de se battre en combat de championnat. Sergey Kovalev et lui ont déjà un historique, Beterbiev l’a battu à 2 reprises chez les amateurs privant Kovalev de se rendre aux Olympiques. Du côté de Ward, il serait intéressant de voir l’américain tenter d’imposer son style, rentrer à l’intérieur pour accrocher face à Beterbiev peut s’avérer un cauchemar considérant la puissance de son haut de corps et sa force de frappe à courtes distances. Je prédis même que Ward trouvera une excuse pour abandonner son titre de ne pas faire face à Beterbiev.
C’est tellement compliqué avec ces deux-là, Golokin veut plus d’argent, Canelo veut sa propre catégorie de poids. Pourtant la boxe a besoin de super combat pour demeurer en santé. Oscar de la Hoya jure que le combat aura lieu en septembre 2017, Tom Loeffler aussi, mais il veut un partage équitable des revenus. Canelo veut gagner le plus d’argent possible avant de rencontrer GGG et on peut le comprendre.
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]]>La boxe n’est pas seulement un sport de combat, c’est un sport de rebondissements et d’imprévus. Samedi le 17 décembre avait lieu en Russie, plus précisément à Ekaterinbourg, le Championnat du monde WBC par intérim qui devait initialement opposer le controversé boxeur russe Alexander Povetkin au boxeur canadien d’origine haïtienne Bermane Stiverne. Mais comme le monde de la boxe est mouvementé, le président de la WBC Mauricio Sulaiman y alla d’une déclaration monstre en affichant les résultats des tests antidopage du russe Alexander Povetkin, qui pour la deuxième fois cette année, testa positif à une substance illégale en l’Ostarine. Il n’en fallut pas plus pour que le boxeur canadien décide de plier bagage lorsque l’annonce du combat de championnat était retirée. En l’espace de quelques heures, le russe se retrouvait sans adversaire et la finale de la soirée était menacée.
C’est alors qu’un boxeur avec le cœur gros comme la terre, classé 4e WBC décida de répondre présent et de sauver les meubles. Non seulement il venait de signer pour se mesurer à l’un des meilleurs poids lourds de la planète, à quelques heures d’avis seulement, sans préparation complète et encore moins adaptée à cet adversaire…. Son nom, Johann Duhaupas. Malgré une défaite par K-O au sixième engagement, il aura offert une performance plus qu’acceptable et aura même exposé quelques lacunes chez son adversaire.
J’ai eu la chance de m’entretenir avec Johann Duhaupas au lendemain de son combat en Russie. Je tiens à remercier monsieur Duhaupas pour le temps qu’il a pris à répondre à mes questions, ainsi qu’à son énorme gentillesse. Pour vous démontrer son courage et sa détermination, remarquez les souliers qu’il porte pour affronter Povetkin.
12rounds : Qu’est-ce qui t’a poussé à prendre le combat contre Alexander Povetkin à la dernière minute?
JD : Rien ne m’a poussé, nous étions sur place, les Russes avaient de gros soucis de dernière minute et j’étais là. Mon manager est venu me faire part de la proposition des Russes, cela m’a d’abord paru fou, car on rentre dans un combat des semaines avant, mais j’avais débuté ma préparation pour mon prochain combat de fin janvier et je me suis dit, qu’après certaines conditions signées avec eux, je pourrais tenter ma chance, je n’ai plus 25 ans alors j’ai accepté.
12rounds : Tu avais un combat prévu en janvier 2017 contre Carlos Takam. Est-ce que le combat est toujours prévu ou c’est sur la glace pour le moment?
JD : Ce combat était déjà sur la glace. Oui nous avions la date et l’adversaire, mais toujours pas de lieu à 1 mois et demi du combat, j’ai donc eu un doute. Je pense que si le combat se fait, ce sera un peu plus tard.
12rounds : Quand tu as signé pour affronter Povetkin, moins de 24 heures avant le combat, étais-tu en camp d’entraînement?
JD : Oui, j’avais commencé la préparation physique depuis 3 semaines, mais je ne faisais pas encore de « sparring ».
12 rounds : Qui est le meilleur adversaire que tu as affronté dans ta carrière?
JD : Le meilleur est Deontay Wilder, car j’étais mieux préparé que lors du dernier combat, mais je n’ai jamais été aussi bien préparé que contre Robert Helenius. Je pense qu’avec un temps de préparation idéal, je peux rivaliser et battre les meilleurs. Sans préparation, j’affronte déjà les meilleurs hihi.
12rounds : Penses-tu qu’avec un camp d’entraînement complet tu aurais eu un meilleur résultat?
JD : Oui, comme je le dis plus haut, j’en suis sur!
12 rounds : Quelles sont tes impressions par rapport à ton combat de samedi en Russie?
JD : Je ne regrette pas, je n’ai pas une carrière facile et montée. Je dois saisir les opportunités, s’en était une alors je l’ai saisi, je ne le referais pas, car c’est dangereux, mais je suis prêt à l’affronter de nouveau s’il me donne ma chance mieux préparé.
12 rounds : En terminant, qu’envisages-tu pour la suite de ta carrière? As-tu un objectif en particulier?
JD : Oui, je souhaite refaire un combat de championnat du monde avec les mêmes chances que mon adversaire, ensuite je souhaite vivre en paix avec ma femme Charlotte et mon fils Gaël.
En conclusion, nul ne peut passer sous silence le courage, le cœur et la détermination de Johann Duhaupas. Un boxeur qui n’a pas froid aux yeux, qui accepte d’affronter les meilleurs à tout moment. Un boxeur qui à sa manière écrira l’histoire de la boxe française et qui gagne à être connu partout dans le monde. Encore une fois, merci à monsieur Duhaupas pour le temps que vous m’avez accordé. Je lui souhaite bonne chance dans la continuation de sa carrière!
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]]>Après quelques semaines sans véritable combat d’importance à se mettre sous la dent voici, enfin quelques affrontements de qualité dans les jours à venir. On nous propose donc un combat qui me fait déjà saliver entre deux bons jeunes gauchers, Diaz et Vasquez. Puis, jeudi prochain au Connecticut, pour voir Derevyanchenko, le seul boxeur qui pourra se dresser devant GGG dans les prochaines années. Bonne lecture à tous.
Samedi le 16 juillet 2016
Max Schmeling Halle Prenzlauer Berg, Berlin, Allemagne
Giovanni De Carolis ( 24-6, 12 KOs ) vs Tyron Zeuge ( 18-0, 10 KOs )
Championnat des poids moyens de la WBA monde
Le boxeur italien retourne en Allemagne là ou il a remporté son titre face à Vincent Feigenbutz en janvier dernier. Tyron Zeuge, lui, est un jeune boxeur de 24 ans, sa fiche semble nous montrer qu’il est plutôt protégé par son promoteur. La seule raison pour laquelle je parle de ce combat est qu’un record pourrait être battu. En effet, Jurgen Braehmer, entraîneur de Zeuge, pourrait devenir le premier boxeur à être simultanément champion du monde et entraineur d’un champion du monde. Si De Carolis l’emporte, il affronterait pour une deuxième fois Arthur Abraham plus tard cette année.
Ma prédiction : Aucun record ne sera battu, De Carolis s’imposera grâce à son expérience et à sa force de frappe. Je prévois une victoire par Ko au 10e roune pour le champion.
Ice Arena Wales Cardiff, Wales, Grande-Bretagne
Guillermo Rigondeaux (16-0, 10 KOs) vs James Dickens (22-0-1, 18 KOs)
Championnat de la WBA des poids super coqs
Le Cubain était phénoménal chez les amateurs, il a dominé Nonito Donaire à son 12e combat pour remporter les titres de la WBO et WBA. Pourtant sa carrière ne lève pas, il a même perdu son titre de la WBO dû à l’inactivité. Dickens, lui, est un jeune boxeur invaincu qui n’a jamais combattu contre un boxeur de qualité. Rigondeaux est certainement un des meilleurs boxeurs au monde actuellement, il est prodigieux en contre-attaque et pourtant personne ne semble se soucier de lui. Il a d’ailleurs remercié Dickens de vouloir l’affronter, tous les autres poids super coqs auraient refusé selon le Cubain.
Ma prédiction : Le Cubain ne fera qu’une bouchée de James Dickens. Je prévois une victoire par KO à la quatrième reprise.
Legacy Arena Birmingham, Alabama, États-Unis sur FOX à 20 heures
Deontay Wilder (36-0, 35 KOs) vs Chris Arreola (36-4-1, 31 KOs)
Championnat du monde des poids lourds
Le lourd cogneur américain effectuera la 4e défense de son titre de la WBC. À première vue il s’agit d’un combat pour garder la forme, Arreola n’était même pas classé dans le top 40 chez la WBC. Un tour de passe-passe et Arreola apparaît dans les classements. Arreola a même échoué un test anti dopage lors de son dernier combat face à Travis Kauffman. Le Californien Arreola est rarement en bonne condition physique, ce qui devrait le désavantager, en plus il a été choisi comme adversaire il y a seulement 5 semaines.
Ma prédiction : Arreola aura l’impression de vivre un cauchemar samedi soir et se fera passer le KO à la 5e reprise.
Sammy Vasquez ( 21-0, 15 KOs ) vs Felix Diaz ( 17-1, 8 KOs )
Le meilleur combat du week-end et de loin. Le seul affrontement que vous ne devez pas manquer. Si le meilleur boxeur en devenir chez les 147 livres est Errol Spence Jr, gardez une petite place pour y inscrire le nom de Vazquez pas trop loin derrière. Le vétéran de l’armée américaine est rapide et a un bon menton. Son opposant, Félix Diaz a accepté de remplacer Luis Collazo au pied levé. Diaz,médaillé d’or aux Olympiques de Beijing s’est fait voler une décision à son dernier combat face à Lamont Peterson. Le gagnant de ce combat sera en excellente position pour affronter Danny Garcia pour le titre de la WBC.
Ma prédiction : Ce classique incluant deux gauchers sera remporté par Felix Diaz, son acharnement et le haut volume de coups lancés viendront à bout de Vasquez. Toutefois, il s’agira d’une décision très serrée.
Jeudi le 21 juillet 2016
Foxwoods Resort Mashantucket, Connecticut, États-Unis ESPN à 20 heures
Sergiy Derevyanchenko ( 8-0, 6 KOs ) vs Sam Soliman ( 44-13, 18 KOs )
L’Ukrainien est considéré par plusieurs (dont moi) comme le boxeur qui fera le plus de bruit dans les prochaines années. Chez les amateurs, sa fiche est extraordinaire (390-20) et il a gagné 23 de ses 24 combats aux séries mondiales de la boxe. Son style rappelle celui de Golovkin et les amateurs de boxe vont l’adopter très rapidement. Sam Soliman est maintenant âgé de 42 ans, il a tout de même battu Felix Sturm sans équivoque en Allemagne en 2014. À son dernier combat, il a été victime d’un vol face à Dominic Wade.
Ma prédiction : Un jour Canelo fera tout pour éviter Derevyanchenko. D’ici deux ans, on parlera de lui comme étant le seul pouvant tenir tête à Golovkin. Il vous faudra débourser sur la télé à la carte pour le voir en action. Dépêchez-vous à apprendre à prononcer son nom. Ce jeune boxeur de 30 nous fera vivre de grands combats. Ah! j’oubliais, il va se débarrasser de Soliman en quatre rounds.
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]]>Naguère, les boxeurs poids lourds représentaient le summum de la boxe professionnelle. Des champions tels que Muhammad Ali, George Foreman, Mike Tyson et Lennox Lewis faisaient les finales des plus grands galas. Aujourd’hui, les choses ont radicalement changé et les combats de poids lourds ne sont plus les plus lucratifs. La division est dominée depuis plus de 10 ans par l’Ukrainien Wladimir Klitschko, un boxeur qui livre trop souvent des combats ennuyeux où l’accrochage est de mise. Las d’assister à des spectacles médiocres, les amateurs portent donc davantage leur attention vers les autres catégories de poids. Toutefois, il y a de l’espoir pour la division des lourds en la personne du champion WBC Deontay Wilder.
Chez les amateurs, Wilder a participé aux jeux olympiques de Beijing, où il s’est incliné en demi-finale face à l’Italien Clemente Russo, ce qui lui a valu la médaille de bronze. Cet accomplissement l’a poussé à faire le saut chez les professionnels où, à son premier combat, il démolit Ethan Cox par KO au 2e round.
Il remporte par la suite 24 duels avant la limite, ce qui fait dire à plusieurs analystes qu’il est le cogneur le plus puissant chez les lourds depuis un certain Mike Tyson. À sa 26e sortie, il s’empare du titre WBC dans sa version «continentale des Amériques» en défaisant Kelvin Price par KO à la 3e reprise. Continuant sur sa lancée, «The Bronze Bomber» aligne six autres victoires et devient l’aspirant numéro 1 au titre de l’organisation basée au Mexique.
Le 17 janvier 2015, Deontay Wilder bat le Canadien Bermane Stiverne pour la ceinture mondial du WBC et, ce faisant, il écrit une page d’histoire de la boxe en devenant le premier Américain en neuf ans, soit depuis Shannon Briggs, à détenir une ceinture majeure dans la catégorie reine du noble art. Cependant, pour la première fois de sa carrière, il doit se rendre contre Stiverne à la limite d’un combat, mais il s’impose néanmoins de façon claire et sans équivoque, par décision unanime. Cet exploit le hisse au rang de superstar et le pousse à lancer un défi à Wladimir Klitschko, dans le but d’unifier les titres.
Dès les époques de Jack Johnson et de Jack Dempsey, les grands poids lourds américains ont laissé en héritage une conception de ce que devait être un champion poids lourd, soit un boxeur cognant fort et capable de livrer de féroces combats. Deontay Wilder en est le prototype parfait.
Puissant et agile, il ne recule jamais devant ses adversaires. Entre autres, «The Bronze Bomber» sait utiliser à merveille sa magnifique droite pour terminer ses combats de manière violente et sans appel. Son style est donc attrayant, surtout après une décennie ayant offert trop de combats longs et soporifiques. Fort de sa fiche de 33-0 et d’un pourcentage de KO frôlant les 97%, Deontay Wilder s’inscrit parfaitement dans la lignée de ses plus illustres prédécesseurs et, pour cette raison, il s’est imposé comme l’espoir d’un pays en manque d’un champion poids lourds dominant.
La retraite de Floyd Mayweather étant imminente, la boxe américaine doit se trouver une nouvelle tête d’affiche. Wilder a récemment affirmé au Daily News qu’il était prêt à prendre la place de «Money» et à faire oublier les plus mauvais côtés d’un champion que déteste une partie des amateurs. Il multiplie ainsi les entrevues dans les médias et s’adonne même à des bains de foule. Sachant en outre que les partisans et analystes américains peuvent être de sévères critiques à l’endroit de leurs champions, «The Bronze Bomber» tient le discours qu’il faut, affirmant à qui veut l’entendre qu’il va ramener le titre unifié des poids lourds «à la maison», c’est-à-dire aux États-Unis.
Samedi soir, en affrontant Eric Molina (23-2-0, 17 K.-O.), Wilder n’aura pas le droit à l’échec s’il veut continuer à marquer l’histoire des poids lourds. Il est à parier qu’il relèvera le défi et obtiendra une victoire spectaculaire, faisant ainsi un pas de plus vers un combat d’unification des titres contre Wladimir Klitschko.
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