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]]>Manny Pacquiao s’apprête à affronter Lucas Matthysse en Malaisie. Si vous n’étiez pas au courant, c’est un peu normal. C’est un combat qui est passé sous le radar pour plusieurs raisons. Pour les intéressés, ce sera sur les ondes de ESPN, en fin de soirée, approximativement vers minuit.
D’abord, le lieu du combat. En Malaisie. Manny Pacquiao a choisi cet endroit parce qu’il est très populaire dans ce pays. On peut le comprendre de vouloir se battre en Asie du Sud-Est, puisqu’il est originaire de cette région de la planète. De plus, Manny Pacquiao est réticent de se battre aux États-Unis, car il a des problèmes avec l’impôt. Il doit beaucoup d’argent au gouvernement américain. C’est à penser qu’il souhaiterait terminer sa carrière ailleurs qu’en Amérique.
C’est aussi passé sous le radar parce que la promotion pour ce combat était minimale. L’implication de Bob Arum (Top Rank) dans ce combat se limite uniquement à la distribution en territoire américain. Tout le reste de la promotion se fait par la compagnie de Manny Pacquiao, MP Promotions, et Golden Boy, qui gère la carrière de Matthysse. On a offert à Pacquiao de se battre en sous-carte de Crawford-Horn, mais il a refusé, se sentant insulté, car il juge avoir gagné son combat contre Jeff Horn.
Après avoir mis son promoteur de long date, Bob Arum, de côté pour ce combat, c’est aussi la première fois depuis très longtemps qu’il embarquera dans le ring sans son ex-entraîneur, le réputé Freddie Roach, dans le coin entre les rounds. Il a plutôt choisi son ami de long date Buboy Fernandez. Buboy Fernandez a d’ailleurs pris part à tous les combats en carrière de Manny Pacquiao.
Sur la scène internationale, l’intérêt pour ce combat est mitigé. Plusieurs experts stipulent que Pacquiao ne se bat que pour l’argent et qu’être le meilleur boxeur ne fait plus partie de ses priorités. Moi personnellement, je pense que Pacquiao contre Matthysse est un excellent matchup.
Lucas Matthysse, le champion WBA régulier à 147 lbs est, comme Pacquiao, vers la fin de sa carrière puisqu’il est agé de 35 ans et ses meilleures performances sont vraisemblablement derrière lui. Au court de sa carrière, Matthysse a perdu par décision partagée contre Zab Judah. Il a également perdu par décision partagée contre Devon Alexander. Par la suite, il a disposé de Lamont Peterson en seulement 3 petits rounds, probablement sa victoire la plus significative en carrière. Il a perdu une décision serrée contre Danny Garcia, mais il a livré une guerre incroyable à Ruslan Provodnikov pour l’emporter par décision majoritaire. Provodnikov avait d’ailleurs souffert de rhabdomyolyse sévère après le combat; ses reins étaient endommagés à cause des coups au corps portés par Matthysse et les échantillons d’après combat montraient que son urine était devenue noire, comme du Coca-Cola.
Pour Matthysse, affronter Manny Pacquiao est un rêve qu’il a depuis longtemps et il admet que c’est tout un honneur et tout un privilège de pouvoir traverser la planète pour l’affronter.
On ignore si ce sera le dernier combat de Manny Pacquiao, lui qui aura 40 ans d’ici la fin de l’année. Une chose est certaine, celui qui l’emportera aura la chance de donner un second souffle à sa carrière, et l’autre devra vraisemblablement penser à la retraite. Le gagnant de ce combat se mettra dans une bonne position pour affronter les autres gros talents de la division : Errol Spence Jr, Keith Thurman, Terence Crawford, Danny Garcia, Shawn Porter. La division des 147 lbs est encore remplie de talent.
Manny Pacquiao est favori pour gagner ce combat, mais je suis persuadé les deux boxeurs se battront à forces égales. Les deux boxeurs ont d’ailleurs promis qu’il y aura des chutes au tapis. Sur papier, leur style offensif permet un spectacle intéressant. Ce sont deux boxeurs qui boxent en avançant et non en reculant. Pacquiao serait favori à 2 contre 1 avant le combat. Il devra livrer une performance plus convaincante que celle qu’il a livrée contre Jeff Horn. Matthysse possède une grande force de frappe.
J’hésite à faire une prédiction : Pacquiao par décision ou Matthysse par K.O.? Nous allons voir.
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]]>Lucas Matthysse est considéré par plusieurs chroniqueurs de la boxe comme le meilleur boxeur de l’histoire en Argentine. Ce pays d’Amérique du Sud a produit de grands combattants qui ont fait la gloire de la boxe argentine, dont Pascual Perez, Nicolino Locche, Carlos Monzón, Victor Galindez et le poids lourd Oscar “Ringo” Bonavena. À l’approche du prochain défi de Matthysse, qui aura lieu samedi, voici un portrait de sa carrière.
Lucas Martín Matthysse, surnommé “La Maquina” ou en français la machine, est née le 27 septembre 1982, dans la ville de Trelew, une petite ville de 100 000 habitants au centre de l’Argentine. Pour certains, Matthysse est l’un des meilleurs boxeurs actifs grâce à sa force de frappe dévastatrice, lui qui compte 35 victoires par knockout sur ses 38 victoires.
Pendant son parcours amateur, il a remporté la médaille d’or des championnats panaméricains de 2001, puis la même année, il a participé aux championnats du monde à Belfast en Irlande ainsi qu’aux jeux Panaméricaines de 2003 à Santo Domingo en République Dominicaine.
Lucas a débuté sa carrière professionnelle en 2004 chez lui à Trelew, avec un K.O sur Leandro Almagro. En trois ans, il cumule une fiche de 17-0-0, tous par KO. En mai 2007, il se bat aux États-Unis pour la première fois, ça dure à peine deux minutes.
Sa première défaite est fort controversée, elle survient le 6 novembre 2010 alors qu’il affronte l’Américain Zab Judah. Devant les caméras de HBO à Newark au New Jersey, le boxeur originaire de Brooklyn l’emporte par décision partagée 114-113, 114-113, 113-114 malgré sa chute au 10e round. Le duel impliquait le titre NABO ainsi que la position d’aspirant no 2 à la WBO et à l’IBF.
Deux mois plus tard, il remonte sur le ring en Argentin et il passe le KO en huit rounds à l’ancien champion du monde DeMarcus Cortney. En juin 2011, il revient au pays de l’oncle Sam et sur les ondes de HBO pour se mesurer à Devon Alexander, qui vient tout juste de perdre ses titres IBF et WBC face à Timothy Bradley Jr. Malgré une chute au 4e, Alexander l’emporte aussi par décision partagée (96-93, 95-94, 93-96).
Matthysse retourne prendre confiance en Argentine avec deux victoires. Puis sur les ondes de Showtime en juin 2012, en cinq rounds il force à l’abandon l’ancien champion du monde Zab Judah. Trois mois plus tard, il devient le champion intérimaire de la WBC à 140 livres, titre qu’il défend à trois reprises.
En mai 2013, son promoteur Golden Boy Promotions organise un duel entre lui et Lamont Peterson, alors que l’Américain est champion IBF. Le gagnant obtient le privilège d’affronter le double champion Super WBA et WBC Danny Garcia. Le seul hic est que le duel Peterson-Matthysse se fait à un poids de 141 livres, donc le titre IBF n’est pas en jeu… L’Argentin démoli Peterson en trois petits rounds.
Tel que promis, Matthysse se frotte à Danny Garcia quatre mois plus tard. Le duel est en sous-carte de Mayweather-Canelo à Las Vegas. Les puissants crochets de gauche de Garcia font la différence au point que Matthysse à un oeil fermé à partir du septième round. Il visite même le plancher pour la premîère fois de sa carrière au 11e round. Malgré sa vision fortement affectée, il n’a pas un si gros retard sur la carte des juges (114-112, 115-111, 114-112). Cette défaite lui rapporte quand même la coquette somme d’un million de dollars américain.
La puissance de frappe et le courage de Matthysse en fait un chouchou de la télé américaine. Malgré sa défaite face à Garcia, il reste actif aux États-Unis en affrontant le Californien John Molina Jr pour une somme de 200 000 $. Il obtient un spectaculaire K.O aux 11e round et le magazine The Ring choisit cette bataille comme son combat de l’année en 2014.
En septembre 2014, il passe un KO expéditif, en deux petits rounds, au Mexicain Roberto Ortiz et il devient champion argenté de la WBC. Puis en avril 2015, il affronte un autre guerrier des temps moderne, le Russe Ruslan Provodnikov. Le duel est présenté à Verona dans l’État de New York et comme on si attendaient les deux bagarreurs se concentrent sur l’offensive. Après un combat fort spectaculaire, Matthysse l’emporte par décision majoritaire (114-114, 115-113, 115-113).
En octobre 2014, Matthysse a une nouvelle opportunité de devenir champion du monde. Puisque Danny Garcia a monté de division, l’Argentin se voit offrir d’affronter l’Ukrainien Viktor Postol pour le titre vacant de la WBC. Malheureusement, il se frotte à plus fort que lui et il est passé KO au 10e round.
Après cette défaite il a pensé à la retraite, mais après une pause de dix-neuf mois, le puissant cogneur Argentin choisi de travailler avec le célèbre entraîneur mexicain Joel Diaz. Son retour ce fait chez les poids mi-moyens alors qu’il s’impose au cinquième round face à Emmanuel Taylor. Il en récolte du coup les titres WBA Inter-Continental et WBO International.
Si l’Argentin a quatre défaites, tous face à des champions du monde; Zab Judah, Devon Alexander, Danny Garcia et Viktor Postol, il peut se vanter d’avoir vaincu quatre anciens champions du monde; soit DeMarcus Cortney (TKO8), Humberto Soto (AB3), Lamont Peterson (TKO3) et Ruslan Provodnikov (DM).
Sur les ondes de HBO samedi prochain et présenté par Golden Boy Promotions, Lucas Matthysse (38-4, 35 KOs) va livrer son troisième combat de championnat du monde. Cette fois-ci, c’est chez les 147 livres qu’il a sa chance, pour le titre vacant régulier de la WBA. Il fera face au boxeur Thaïlandais invaincu Tewa Kiram (38-0, 25 KOs).
Âgé de 25 ans, Tewa Kiram est un jeune boxeur qui progresse dans les classements de la WBA à 147 livres depuis 2012 au point d’être l’aspirant no 1 depuis un an. Il s’agit de son second combat à l’extérieur de son pays, la première fois c’était au Laos lors de son troisième combat.
Sans aucun doute, la victoire est vital pour le boxeur de 35 ans,. Lui qui a démontré à de nombreuses reprises son style agressif avec ses poings puissants, il devra utiliser un mélange de technique, sagesse et de force pour l’emporter et enfin devenir champion du monde.
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]]>Samedi dernier, les amateurs de boxe ont assisté à une grosse soirée chez les super-légers. Trois combats d’importance, dont deux étaient pour des championnats du monde vacants. Puisque Dierry Jean est activement impliqué dans la division et qu’il y a plusieurs autres combats intéressants à venir, il est important pour nous de vous offrir un portrait détaillé des super-légers (140 livres).
Sans aucun doute, Viktor Postol (28-0-0, 12 KO), nouveau champion WBC, est le grand gagnant de cette soirée. Boxeur ukrainien, entraîné par le légendaire Freddie Roach, il a su être le plus intelligent et le plus dominant lors de son duel contre Lucas Matthysse (37-4-0, 34 KO). N’ayant aucun complexe face à un boxeur plus expérimenté, Postol a respecté à la lettre le plan proposé par son entraîneur. Cette victoire par KO le place dans une bonne position pour un combat d’unification. De plus, sa domination sur l’Argentin sur les ondes de HBO va lui ouvrir des portes qui pourraient bien être liés au combat Crawford-Jean le 24 octobre prochain.
De plus, Adrien Broner (31-2-0, 23 KO), nouveau champion WBA, est le second gagnant de samedi dernier. Sa victoire par KO face à Khabib Allakhverdiev (19-2-0, 9 KO) est la preuve que sa défaite contre Shawn Porter n’était qu’une erreur de parcours. Dominant tout au long du combat, «The Problem» a su être le boxeur qui lui a valu sa solide réputation. Cette victoire le place en bonne position pour être considéré comme un membre de l’élite des 140 livres. Bien que de nombreux amateurs ne l’aiment pas, on se doit de respecter son parcours, lui qui a décroché des titres de champion du monde dans quatre catégories, et ce, en seulement quatre ans.
Enfin, le Mexicain Antonio Orozco (23-0-0, 15 KO) a gagné en crédibilité suite à sa victoire aux points sur Humberto Soto (65-9-2, 35 KO). Même si Soto n’est plus le boxeur dominant d’autrefois, «Relentless» a su dominer un boxeur beaucoup plus expérimenté que lui. Cette victoire lui permet d’apparaître dans les classements des super-légers selon The Ring et, considérant qu’il est présentement 3e à l’IBF, il risque sûrement d’obtenir bientôt un combat où le gagnant deviendra l’aspirant obligatoire de cette association.
Lucas Matthysse est évidemment le plus grand perdant. Sa défaite face à Postol lui coûte très cher car il est maintenant relégué au second plan sur la liste des aspirants. Il passe notamment de la première à la quatrième position selon The Ring. Malgré sa bonne réputation, cette défaite va laisser planer un doute sur l’avenir de l’Argentin. Alors que l’on parlerait d’un possible affrontement contre Manny Pacquiao, Matthysse doit maintenant recommencer et grimper les échelons s’il désire obtenir à nouveau un combat de championnat.
La défaite de Khabib Allakhverdiev laisse planer un sérieux doute sur la capacité du Russe à affronter de grands noms. Lors de ces deux derniers combats, il a subi des défaites de manière assez convaincante. Incapable de s’imposer contre des boxeurs plus expérimentés, le Russe vient de descendre drastiquement sur la liste des aspirants. Âgé de 32 ans, Allakhverdiev doit se reprendre rapidement s’il désire refaire les frais d’une finale.
La défaite d’Humberto Soto n’est pas si dramatique car ce dernier ne figurait plus parmi les meilleurs. Il faisait plutôt figure de référence, c’est-à-dire pour mesurer la valeur d’un jeune boxeur. Cependant, sa défaite par décision unanime peut être le signe qu’il est temps pour lui d’accrocher les gants ou d’accepter son rôle de second boxeur. Rendu à 35 ans, il serait peut-être sage d’éviter le combat de trop.
D’ici un mois, il y aura deux autres combats de championnat dans cette division relevée, soit: César Cuenca (48-0-0, 2 KO) vs Eduard Troyanovsky (22-0-0, 19 KO), le 4 novembre en Russie, et évidemment Terence Crawford (26-0-0, 18 KO) vs Dierry Jean (29-1-0, 20 KO) que l’on suivra avec attention le 24 octobre prochain.
Pour son premier combat de championnat, Cuenca pourra-t-il sortir gagnant sans trop de problèmes? Argentin toujours invaincu, «El Distinto» est un boxeur n’ayant aucune force de frappe comme sa fiche de deux KO en 48 victoires l’indique bien. Il a décroché son titre IBF en juillet dernier lors de son tout premier combat à l’extérieur de son pays, un duel contre le Chinois Ik Yang (19-1-0, 14 KO), qui s’est déroulé à Macao. Son 14e aspirant Troyanovsky n’est pas non plus un grand voyageur: si l’on excepte ses neuf premiers combats en Allemagne, tous ses combats ont eu lieu en Russie. Est-ce que son promoteur, Aleksey Stashkov, le même que les Povetkin et Lebedev, pourra tirer sur sa couverte au point d’avantager son boxeur de 35 ans?
Le combat de championnat au Nebraska sera suivi par des milliers de Québécois puisqu’un Montréalais y est impliqué. Dierry Jean doit absolument gagner s’il désire faire sa place dans l’élite. Ayant échoué à sa première tentative pour obtenir un titre majeur (une défaite contre Lamont Peterson), un seconde échec contre un champion pourrait être fatale pour sa réputation, lui qui a déjà 33 ans. Possédant de très belles habilités dans le ring, Jean devra être plus intelligent que Crawford pour le dominer. Pour le champion WBO, une victoire sur Jean ne ferait que confirmer sa place parmi les meilleurs 140 livres, tandis qu’une défaite compromettrait l’héritage que «Bud» veut laisser sur le monde de la boxe.
En sous-carte de Golovkin vs Lemieux, le Montréalais d’origine congolaise Ghislain Maduma (17-1-0, 11 KO) va affronter le Texan Maurice Hooker (18-0-2, 14 KO). Nous aurons affaire à deux boxeurs qui veulent améliorer leur sort dans cette catégorie si féroce. Une victoire de Maduma sur Hooker, qui détient le titre NABO des super-légers, placera le Québécois en bonne position pour affronter des boxeurs mieux classés et obtenir un éventuel combat de championnat du monde, que ce soit chez les 135 livres (sa catégorie habituelle) ou chez les 140.
Bref, l’avenir immédiat s’annonce mouvementé et intéressant chez les super-légers. Plusieurs combats de championnat devraient avoir lieu, impliquant trois récents champions qui voudront chacun améliorer leur sort. Avec Dierry Jean et possiblement Ghislain Maduma dans le décor, le Québec pourrait même avoir à court et moyen termes deux champions du monde à 140 livres. Bonne Boxe!
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]]>Cet article L’année 2013 de A à Z est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.
]]>Un survol sans prétention de l’année 2013, ou à tout le moins, ce que nous en retenons.
A comme dans ARGENTINA MON AMOUR
L’Argentine a marqué à sa façon l’année boxe 2013 en présentant à Buenos Aires un gala de boxe où 50 000 amateurs se sont déplacés pour applaudir la merveille Sergio Martinez. Sur cette même carte, le Québécois Antonin Décarie avait l’honneur de faire la demi-finale face à un autre populaire champion Argentin, Luis Carlos Abregu. L’Argentine compte un autre champion du monde en Marcos Maidana. Celui-là même qui a décoiffé Adrian Broner. Lucas Matthysse, un autre Argentin, a perdu aux mains de Danny Garcia plus tôt cette année.
B comme dans BRONER BATTU, BIEN BON!
Le flamboyant Adrian Broner, celui qui se proclame le dauphin de Floyd Mayweather, a connu une année difficile. Bien rare ceux qui pleureront sa dégelée aux mains de Marcos Maidana. Mayweather a jugé important de lui réaffirmer son soutien dans la défaite, mais on sent déjà une distance. Voilà ce qui arrive quand la confiance devient arrogance et que quand la fierté devient suffisance.
C comme dans CANNELLE
Pas celle qu’on saupoudre sur le lait de Poule à Noël, plutôt la jeune sensation mexicaine aux cheveux couleur cannelle, Saul « Canelo » Alvarez. Il a eu sa chance en 2013 contre le meilleur boxeur « livre pour livre », Floyd Mayweather. Malheureusement pour Canelo, l’élève n’a pas encore surpassé le maître. Le jeune a encore bien des croûtes à manger avant de penser pouvoir déloger Mayweather.
D comme dans DOUZE ROUNDS
Un nouveau joueur dans Internet pour obtenir une information complète sur la boxe. 12rounds.ca se dédie uniquement à la boxe et s’impose rapidement comme la référence en la matière. Nous aurions pu également mettre cette entrée sous P comme dans plogue.
E comme dans EYE OF THE TIGER MANAGEMENT
À sa cinquième année d’existence, le groupe dirigé par le Montréalais, Camille Estephan, se forge une sérieuse crédibilité dans le monde de la boxe professionnelle et joue déjà dans les grandes ligues. Au moins deux boxeurs de l’écurie Estephan, Bermane Stiverne et Dierry Jean, auront leur chance pour un titre mondial en 2014. EOTTM est une force avec laquelle les autres promoteurs doivent maintenant composer, que ça leur plaise ou non.
F comme dans FROCH SUR LES FESSES
Le cobra de Nottingham a connu une autre grande année; il a d’abord vengé sa défaite contre le Danois Mikkael Kessler, puis a ajouté la ceinture WBA à sa collection en l’emportant face à George Groves. La fin un peu abrupte de ce duel nous laisse entrevoir une reprise contre Groves, surtout que Froch s’est retrouvé sur les fesses dès le premier round.
G comme dans GGG
Ceux qui ne connaissaient pas Gennady Golovkin avant cette année, n’ont plus d’excuses. Le Casaque, champion des poids moyens versions IBO et WBA, est candidat au titre de boxeur de l’année grâce à ses quatre victoires avant la limite en quatre combats. Fait intéressant, il n’a jamais visité le tapis, ni chez les amateurs, ni chez les professionnels, en près de 400 combats! Il a même envoyé au tapis et vaincu un certain Lucian Bute en 2003. Vous trouverez facilement la vidéo sur youtube.
H comme dans HOPKINS
Année après année, le bonhomme continu de faire parler de lui, à accumuler les victoires et à défendre son titre. À son dernier combat, il a pris le surnom d’extraterrestre, ce qui n’est peut-être pas un surnom après tout. À 48 ans, alors que le commun des mortels se soucie de ses REER et apprivoise le Cialis et le Viagra, l’extraterrestre, lui, défend sa ceinture IBF des mi-lourds, joue un rôle de premier plan avec Golden Boy Promotions et, surtout, défie toutes les lois du vieillissement.
I comme dans IMPACT SPORT PRODUCTIONS
Une petite boîte de promotions dirigée par Michel Desgagné et David Grenon qui a organisé trois galas en 2013 à Chicoutimi (ou doit-on dire Saguenay?). Une initiative qui a permis à Francy Ntetu de se battre régulièrement et qui a donné la chance à la relève de se battre. Ntetu a rompu ses liens avec Impact il y a quelques semaines.
J comme dans JEAN PASCAL
Une année 2013 décevante et frustrante pour Jean Pascal. Il a d’abord laissé filer la chance de reprendre son titre mondial face à Dawson pour affronter Lucian Bute. Pascal souhaitait ce combat depuis des années. Il connaissait un camp du tonnerre à Las Vegas. On connaît la suite. Bute a du se faire opérer à la main, ce qui a retardé les plans de Pascal de plusieurs mois.
K comme dans les K.O. DE KRUSHER KOVALEV
Quatre K.O. en quatre combats en 2013 pour porter sa fiche à 21 K.O. en 23 combats professionnels. Le bon Serge est champion WBO des mi-lourds et candidat au titre de boxeur de l’année. Les bonzes de HBO aimeraient bien l’opposer à Superman Stevenson en 2014. Il a d’ailleurs fait la demi-finale à Québec sur la carte de Stevenson-Bellew, question de préparer le terrain.
L comme dans LIGHT HEAVYWEIGHTS
La catégorie des mi-lourds passe inévitablement par Montréal. Adonis Stevenson trône en roi au sommet de la montagne et plusieurs aspirants d’ici rêvent de le déloger. Lucian Bute, Jean Pascal, Eleider Alvarez et Artur Beterbiev. De grandes luttes fratricides sont à prévoir dans les années à venir.
M comme dans MORT
La mort nous a enlevé trois illustres boxeurs, Tommy « The Duke » Morrison, Ken Norton et Emile Griffith. Reposez en paix.
N comme dans Neutre
Neutre, dans le sens de faire du sur place. C’est ainsi qu’on peut qualifier l’année 2013 de Bermane Stiverne, enfin depuis son importante victoire face à Chris Arreola en avril dernier. Cette victoire devait l’amener sur le même plancher de danse que Vitali Klitschko. Mais voilà que l’Ukrainien s’intéresse plus à la politique. Il abandonnera finalement son titre de la WBC à la mi-décembre pour continuer son action politique et s’imposer en tant que leader lors des manifestations monstres en Ukraine. Retour huit mois en arrière pour le pauvre Stiverne, mais il aura enfin la chance de mettre la main sur le titre.
O comme dans OPÉRATION
L’opération dont on aura le plus parlé en 2013. À quelques jours du duel tant attendu entre Pascal et Bute, une vieille blessure à la main de Bute nécessite une opération. La déception et la frustration sont grandes dans les deux camps. Bute avait des douleurs à la main depuis son rendez-vous avec Glenn Johnson. Plusieurs dans le clan Pascal ont interprété cette chirurgie comme une excuse pour gagner du temps puisque Bute n’était visiblement pas prêt.
P comme dans PASSÉ DE PROXÉNÈTE
On ne peut pas faire un pareil exercice en passant sous silence tout le tumulte autour du très lourd passé d’Adonis Stevenson. Les médias ont choisi de ressortir cette histoire quelques semaines avant la seconde défense de son titre de champion. Aucune nouvelle information, mais certainement pas la façon dont Stevenson aurait aimé qu’on parle de lui à quelques jours de son combat contre Tony Bellew. Sa cote d’amour et sa relation avec les amateurs en ont été grandement affectées. Stevenson réfléchirait même à la possibilité de fuir le Québec. Malheureusement pour lui, un tel passé ne s’efface pas aussi facilement. Où qu’il aille, quoi qu’il fasse, ce passé lui collera à la peau.
Q comme dans QUÉBEC
Le Colisée Pepsi a accueilli, le 30 novembre dernier, une des meilleures cartes de boxe des 25 dernières années. Pourtant, à peine 9 000 personnes se sont déplacées. Est-ce que Québec n’est plus une ville de boxe ou est-ce que les amateurs hésitent à encourager un champion au passé lourd et aux remords légers ?
R comme dans RAPIDE RIGONDEAUX
Le double médaillé d’or Olympique (2000 et 2004) a servi toute une leçon de boxe à Nonito Donaire, alors considéré parmi les meilleurs des meilleurs. Le champion des super coqs trône au-dessus de la division et fait passer les meilleurs pour bien ordinaires. Le Cubain est également candidat au titre de boxeur de l’année.
S comme dans SUPERMAN STEVENSON
Adonis Stevenson a connu une année professionnelle extraordinaire. Il a corrigé l’erreur de parcours Darnell Boone avant de mettre la main sur la ceinture WBC en réalisant le K.O. de l’année sur les ondes de HBO. Il s’est ensuite débarrassé assez facilement de Cloud, puis de Bellew. Sérieux candidat au titre de boxeur de l’année.
T comme dans TIMOTHY BRADLEY
Un autre candidat au titre de boxeur de l’année, le seul à avoir battu Manny Pacquiao et Juan Manuel Marquez. Bien que sa victoire sur Pac Man soit discutable, il est maintenant considéré parmi les cinq meilleurs boxeurs au monde, livre pour livre.
U comme dans Ulysse
Le jeune boxeur amateur Yves Ulysse Jr a cédé aux chants des sirènes et a signé un premier contrat professionnel avec InterBox. Souhaitons que l’odyssée ne soit pas semée d’embûches et que, dans quelques années, nous pourrons dire… Heureux qui comme Ulysse a signé un beau contrat professionnel avec InterBox.
W comme dans WADA
WADA (World Anti-Doping Agency) C’est finalement cette firme qui a été retenue pour assurer les tests anti-dopage de Lucian Bute et de Jean Pascal pour leur duel tant attendu.
X comme dans X
C’est ce que l’histoire inscrira à côté du nom de Brandon Rios pour son combat contre Manny Pacquiao pour avoir utilisé des substances interdites. Même dopé, il n’a pas su avoir le dessus sur Pac Man. Sans compter que pendant les jours précédant le combat, Rios et son équipe se sont comportés en goujat en se moquant de Freddie Roach.
Y comme YVON MICHEL
Une bonne année somme toute pour le promoteur Yvon Michel. Un nouveau champion dans son écurie qui fait le bonheur de HBO et un mariage de raison avec InterBox son rival.
Z comme dans Zéro
Zéro, c’est ce qui est inscrit dans la colonne des défaites de Dierry Jean, c’est ce zéro qu’il mettre en jeu le 25 janvier face à Lamont Peterson pour le titre IBF des super légers.
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