Oscar Rivas – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca Pour tout savoir sur la boxe québécoise – combats de boxe, classements, analyses, entrevues, portraits, championnats du monde – Montréal, Québec Wed, 23 Jan 2019 04:48:07 +0000 fr-FR hourly 1 /wp-content/uploads/2013/11/cropped-logo_carré-32x32.jpg Oscar Rivas – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca 32 32 Complémentaire au site 12rounds.ca, ce podcast a été mis sur pied afin d’offrir aux amateurs des informations sur le noble art allant au-delà de ce qui est couvert par les médias traditionnels. Nous y discutons des combats à venir et nous entretenons avec divers intervenants du milieu. Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca no Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca [email protected] [email protected] (Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca) Boxe québécoise et internationale pour tous les amateurs de boxe francophones Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.caOscar Rivas – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca /wp-content/uploads/powerpress/12rounds.png La boxe au fil de la semaine #226 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-226-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-226-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 21 Jan 2019 11:00:25 +0000 /?p=17302 Par Richard Cloutier Le Montréalais d’origine colombienne Oscar Rivas (26-0-0) l’a emporté vendredi par TKO avant la fin du 12e sur l’Américain Bryant Jennings (24-2-0). Au terme d’un duel à saveur tactique, dans le round final, Rivas a envoyé son adversaire au tapis une première fois. Remis debout, Jennings n’a pas été en mesure de […]

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Par Richard Cloutier

Le Montréalais d’origine colombienne Oscar Rivas (26-0-0) l’a emporté vendredi par TKO avant la fin du 12e sur l’Américain Bryant Jennings (24-2-0). Au terme d’un duel à saveur tactique, dans le round final, Rivas a envoyé son adversaire au tapis une première fois. Remis debout, Jennings n’a pas été en mesure de se défendre et l’arbitre a stoppé le combat. Le duel s’est déroulé faisait office d’attraction principale d’un événement présenté au Turning Stone Resort Casino de Verona, dans l’État de New York. Rivas, qui a ainsi défait son adversaire le plus dangereux de sa carrière professionnelle, a ajouté les titres IBF international et NABO à sa ceinture NABF.

Pour la suite, Oscar Rivas pourrait devoir donner un combat revanche à Jennings, tel que prévu au contrat. Toutefois, plusieurs médias ont rapporté à la suite du combat que le boxeur originaire de Philadelphie pourrait plutôt opter pour la retraite. Parmi les autres rivaux possibles, le nom du Bulgare Kubrat Pulev, actuellement premier au classement de l’IBF, est celui qui revient le plus souvent. « Ça pourrait devenir un combat pour le titre d’aspirant obligatoire IBF, estime le promoteur Yvon Michel. Il y aurait un intérêt supplémentaire en raison de l’historique entre Oscar et Pulev », a mentionné celui-ci, tel que rapporté par le Journal de Montréal. Rappelons en effet que Rivas a défait Pulev lors des Jeux olympiques à Pékin. 

Le crochet de gauche – l’actu en bref

– C’est samedi que Mathieu « G-Time » Germain (16-0-0) va défendre son titre nord-américain de l’IBF face à l’Albertain Steve « The Dragon » Claggett (27-5-1), au Cabaret du Casino de Montréal. Dans le principal combat de soutien, Sadriddin Akhmedov (6-0-0) affrontera Abraham Juarez (12-1-0) du Mexique dans un duel comptant pour le titre mondial WBC Junior. Chez les lourds, Arslanbek Makhmudov (5-0-0) va faire face au vétéran boxeur américain Jason Bergman (27-15-2), qui a notamment affronté Joseph Parker en 2016. Aussi, notons les duels entre le Trifluvien François Pratte (8-0-0) et le Mexicain Sergio Silva (6-1-1). Vincent Thibault (7-0-0) et le Mexicain Juan Sergio Torres Perez (5-6-0). Kim Clavel (5-0-0) et la Mexicaine Luz Elena Martinez (5-1-0). Le Maskoutain Raphaël Courchesne (4-0-0) et Alejandro Chavez Meneses (9-3-0) du Mexique. Kaemy Savoie-Cloutier (1-0-0) et le Mexicain Saul Alejandro Gonzalez Meza (4-3-0). Puis, le jeune boxeur de Québec, Lexson Mathieu, fera ses débuts chez les professionnels contre Edgar Santoyo (2-1-2) du Mexique. Notons que la pesée se fera devant public le vendredi 25 janvier dès 12h30 au bar Le valet, au Casino de Montréal. Le gala sera diffusé en direct sur Punching Grace.

– Francis Lafrenière a choisi de brasser les cartes en vue de renouer avec le succès et change d’entraîneur. Il sera dorénavant supervisé par Stephan Larouche, qui prendra place dans le coin du « People Champ » en relève aux frères Grant, qui s’y trouvaient depuis ses débuts. Lafrenière évoque un choix « qui n’a pas été facile, un choix qui provenait de la tête et non du coeur. Nous sommes en bons termes et ces personnes restent pour moi des amis, une famille avec qui j’ai appris beaucoup. Merci pour tout, je vous aime », selon ce qu’il a écrit sur les médiaux sociaux. Lafrenière se tiendra toutefois loin du ring pour un certain temps, probablement près de six mois, puisqu’il doit subir une intervention chirurgicale à la main gauche au cours des prochaines semaines.   

– Artur Beterbiev n’effectuera vraisemblablement pas sa prochaine défense de titre mondial IBF des mi-lourds contre Joe Smith Jr en février prochain, tel que prévu. Selon plusieurs médias, Beterbiev serait sur le point de conclure un pacte avec le télédiffuseur ESPN. Le duel contre Smith Jr était pour sa part prévu sur DAZN. La dernière présence de Beterbiev sur le ring remonte à octobre 2018.  

– Selon plusieurs médias, l’ancien champion du monde WBC chez les lourds, le Lavallois Bermane Stiverne (25-3-1), fera un retour sur le ring le 23 février dans un affrontement contre le Britannique Joe Joyce (7-0-0). Médaillé d’argent aux Olympiques de 2016, celui-cii détient déjà les titres du Commonwealth et WBA Continental. Lors de son dernier combat, en novembre 2017, Stiverne s’est fait passer le KO par Deontay Wilder dès le premier round.

– L’Albertain Albert Onolunose (24-2-1) a renoué avec la victoire, samedi à Calgary, en passant le KO à Genaro Ortiz (8-6-2) dès le premier round. À son dernier combat, disputé en septembre dernier en Ontario, Onolunose a perdu son titre NABO aux mains du Montréalais Patrice Volny. Samedi, toujours à Calgary, le poids léger Alvin Tam (15-6-0), qui a notamment affronté Roody Pierre-Paul en 2015 à Repentigny, l’a emporté par TKO sur Rutilo Romero (7-4-2).    

– L’Ontarien Josh O’Reilly (14-0-0) est devenu champion NABA chez les légers, samedi à Brampton, après sa victoire par décision majoritaire sur l’Albertain Cam O’Connel (17-4-1). Lors du même gala, le poids moyen de Terrebonne Mitch Louis-Charles (5-2-2), a perdu une décision devant le local Sukhdeep Singh Bhatti (4-0-0).

– Le champion canadien des lourds, l’Ontarien Mladen Miljas (10-0-0), a passé le KO dès le 2e round à Wayman Carter (3-3-0) le 18 janvier lors d’un gala présenté dans le Minnesota. Notons qu’il sera de retour en action le 9 février à Peterborough, en Ontario. Miljas est devenu champion canadien en stoppant Dillon Carman en décembre 2017. Carman a passé le KO à Simon Kean en octobre dernier.

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Oscar Rivas, enfin, dans un duel d’envergure /oscar-rivas-enfin-dans-un-duel-denvergure/ /oscar-rivas-enfin-dans-un-duel-denvergure/#respond Thu, 17 Jan 2019 11:00:00 +0000 /?p=17204 Enfin, enfin, enfin !!! Le Montréalais d’origine colombienne aura la chance dans quelques heures de démontrer qu’il fait partie de l’élite des poids lourds en affrontant son premier rival d’envergure chez les professionnels. Ce vendredi, le 18 janvier à Verona, dans l’État de New York, Oscar Rivas va affronter l’Américain Bryant Jennings sur les ondes […]

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Enfin, enfin, enfin !!! Le Montréalais d’origine colombienne aura la chance dans quelques heures de démontrer qu’il fait partie de l’élite des poids lourds en affrontant son premier rival d’envergure chez les professionnels. Ce vendredi, le 18 janvier à Verona, dans l’État de New York, Oscar Rivas va affronter l’Américain Bryant Jennings sur les ondes de ESPN.

Professionnel depuis août 2009, le bon ami d’Eleider Alvarez est aussi patient que son confrère devenu champion du monde après presque trois ans à attendre dans le poste d’aspirant obligatoire. Pour mieux comprendre, le cheminement de « Kaboom » Rivas et se rappeler à quel point il a parfois été malchanceux et bien souvent blessé, nous vous offrons une rétrospective de son parcours des cinq dernières années.

De retour d’une blessure

Cinq ans exactement avant Jennings VS Rivas, soit le 18 janvier 2014, plus de vingt mille spectateurs se rassemblent au Centre Bell pour assister à ce qui deviendra le très décevant Pascal VS Bute. Mais en sous-carte, c’est aussi le retour d’Oscar Rivas qui n’est pas monté dans le ring depuis 13 mois. Contrairement à l’époque de 2010, il n’a pas été bloqué par les douanes colombiennes, mais il a dû subir une opération à la suite d’un décollement de la rétine de son œil droit.

Initialement, Rivas devait affronter Érik Barrak lors de ce soir de grand gala. Toutefois, son adversaire de remplacement, Shaw Cox (17-4-0), a quand même le mérite d’avoir représenté la Barbade aux Olympiques quatorze ans plutôt. Par contre, sa fiche de 1-3 à ses quatre derniers duels et le fait qu’il ait été passé KO en moins de six minutes lors de ces trois défaites le destinaient à une fin rapide. Sans surprise, Rivas l’envoi au plancher au second round et l’arbitre met un terme au duel avant la fin du 3e round.

Rivas reprend du service en août suivant au Mont Saint-Hilaire en affrontant l’expérimenté Daniel Cota (17-4-1). Le boxeur mexicain fait un retour à la boxe après une pause de plus de deux ans et demi. Son dernier combat était face à nul autre que le dangereux et toujours invaincu Deontay Wilder, qui deviendra champion du monde en janvier 2015. Soulignons que Cota a résisté à Wilder pendant trois rounds. Face à Rivas ça duré cinq échanges.

Une première finale sur TVA Sports en direct

Son prochain combat est le 23 septembre 2014. Il fait alors la finale d’un gala au Casino de Montréal présenté conjointement par GYM, Interbox et Eye of the Tiger Management. Oui, oui, les trois promoteurs qui travaillaient ensemble, ça fait longtemps !!! Après avoir passé un KO technique en deux rounds à Erik Barrak en direct à TVA Sports, les espoirs étaient grands pour Oscar Rivas.

À la suite de ce gain, son entraîneur déclarait : «On regarde maintenant du côté international pour son prochain adversaire. La première étape sera de lui trouver une place dans un des classements mondiaux. Par la suite, on aimerait bien lui donner un combat de championnat pour une ceinture nord-américaine en 2015. Ça serait le scénario idéal. Pour développer un poids lourd, c’est très dispendieux. Cependant, avec Rivas, on est capable d’avoir les ressources nécessaires pour lui permettre d’aller à un niveau supérieur». Mais, le Colombien ne remontera pas sur le ring avant le 4 avril 2015. Il fait alors un combat de retour contre un Turc ayant une fiche (21-9-2), ça durera 1 minute 39 secondes.

Deux mois plus tard, Rivas se rend dans l’État de Washington pour affronter Jason Pettaway (17-2-0, 10 KO), un Américain qui vient de perdre par KO en quatre rounds face à l’Australien Joseph Parker (qui devient champion du monde WBO en octobre 2016). Rivas et Pettaway ouvrent l’émission de Shobox sur Showtime ce soir-là. Le duel dure un gros deux minutes 25 secondes et après trois chutes, le choc est terminé et l’Américain prend sa retraite avec un gros mal de tête. Peu de gens s’en souviennent, mais un arbitre plus sévère aurait bien pu disqualifier Rivas pour son coup après la première chute de son rival.

En novembre de la même année, Oscar Rivas figure en sous-carte de De Gale-Bute pour affronter le gaucher Joey Abell (31-9-0 29 KO), un vétéran américain qui a combattua les Tyson Fury (TKO4), Kubrat Pulev (Abandon 4), Fres Oquendo (TKO9) et Chris Arreola (KO1). Abell est un adversaire choisi à la dernière minute, le duel est terminé après 3 minutes 46 secondes.

À quelques heures d’un combat d’envergure

En pleine période florissante de Premier Boxing Champions, Oscar Rivas a l’opportunité de briller de tous ses feux lors d’un programme triple à Anaheim sur Showtime le 27 février 2016, mettant en vedette Leo Santa Cruz en finale. Son rival désigné est un ex-footballeur américain, Gerald Washington, qui a fait un verdict nul avec Amir Mansour quatre mois plutôt.

Deux jours avant le duel, la commission athlétique californienne refuse d’accorder à Rivas son permis de boxer à cause de l’état de son œil droit, qui a subi un décollement de la rétine trois ans plutôt.

À l’époque, son promoteur Yvon Michel affirmait : «Ce n’est pas une blessure qui met sa carrière en jeu, mais sa vision périphérique est limitée à 70 %, ce qui est inférieur aux normes locales acceptables». Un mois plus tard, le Groupe Yvon Michel doit se résoudre à suivre les recommandations de la commission athlétique californienne et nous annonce que le poids lourd colombien doit être opéré à son œil.

Après un combat de remise en forme disputé en juin qui ne dure pas deux minutes, les espoirs renaissent pour Rivas alors qu’il doit affronter Amir Mansour en demi-finale de Deontay Wilder le 16 juillet 2016. Le gaucher américain est alors un ancien aspirant mondial qui a perdu son dernier combat contre Dominic Breazeale en janvier, même s’il avait dominé chacun des cinq rounds. Mansour avait été forcé à l’abandon après s’être mordu accidentellement la langue au deuxième round, étant ainsi incapable de respirer par la bouche, pas plus que par le nez puisqu’il était ennuyé par un rhume. Comme mentionné plus haut, Mansour a livré un verdict nul face à Gérald Washington en octobre 2015.

Oscar Rivas VS Amir MansourTrois semaines avant le duel, Marc Ramsay déclare au Journal de Montréal : « On parle d’un test majeur. On croit que c’est le bon moment pour Oscar de se mesurer aux grosses pointures de sa catégorie. On veut avancer et non reculer ».

Malheureusement pour Rivas son épaule gauche se disloque à l’entraînement, il est forcé de se retirer de ce combat, mais il monte quand même dans le ring du Centre Vidéotron le 29 juillet face à un faire-valoir simplement pour lui permettre d’obtenir un chèque de paie, puisqu’il devra être inactif quelques mois à la suite de l’opération à l’épaule qu’il doit subir dans les semaines suivantes.

Cinq annulations avant le titre NABF

Remis de son opération à l’épaule gauche, qui a eu lieu en août 2016, Oscar a repris l’entraînement à la fin de l’hiver 2017. Confiant de pouvoir faire un combat de retour sur la carte du 3 juin en sous-carte des Pascal-Alvarez et Stevenson, il a dû passer son tour malgré qu’il n’y avait que cinq duels au programme.

Son promoteur a immédiatement annoncé que ce n’était que partie remise et qu’il serait de leur prochaine carte du 15 juin au Casino. Encore là, GYM ne présente que cinq affrontements, mais Rivas est là uniquement comme spectateur. Toujours prêt pour trouver des solutions, Yvon Michel annonce que le poids lourd sera en action à Niagara Falls le 30 juin lors d’un gala de Les Woods.

Pour la troisième fois en 27 jours, ce projet n’aboutit pas. La solution suivante est celle du 19 août avec un gala à Brampton, en Ontario, organisé par Lee Baxter. Bien que le promoteur ontarien ait trouvé un rival et un titre pour Rivas, le OK d’Yvon Michel ne viendra jamais.

Puis, en collaboration avec son partenaire Gestev, GYM prépare un petit gala à Québec dans le hall d’entrée du Centre Vidéotron pour le 16 septembre. Le projet qui devait mettre en vedette Oscar Rivas et Marie-Ève Dicaire tombe aussi à l’eau.

Finalement, en septembre, on lui offre le titre NABF en l’opposant à un boxeur qui est suspendu en Amérique du Nord depuis sept ans. Le passage dans le ring du Costaricain Carl Davis Drummond (31-4-0, 25 KO) est tellement court (68 secondes), que ça ne vaut pas la peine d’en parler.

En décembre, Rivas se rend en France pour faire la sous-carte du Français Johann Duhaupas. Grippé, le Montréalais d’adoption se bat autant contre un virus que contre l’Espagnol Gabriel Enguema (8-3-0, 5 KO). Après le duel, le loquace Yvon Michel confie à qui veut bien l’entendre que Rivas devrait affronter Duhaupas au printemps. Le Français ne reçoit jamais d’offre de la part d’Yvon Michel et affronte plutôt « Big Daddy » Jarrell Miller (23-0-1, 20 KO).

Toujours en attente du gros combat

En avril 2018, GYM en a fait rire plusieurs en lui offrant comme adversaire le plus petit boxeur de sa division sur la planète. Mesurant 5 pieds et 7 pouces, Sergio Ramirez a résisté deux petits rounds, démontrant évidemment que ce type de préparation pour un combat d’envergure était totalement inutile puisque les meilleurs de la division mesurent seulement un pied de plus !!!

Mais soyons indulgent, à l’époque GYM a très peu de moyens et Ramirez est clairement un choix de dernier recours. Certains se rappelleront que GYM annonçait, une semaine avant le gala, que Rivas devait affronter soit Eugene Hill (34-1-0, 22 KO), soit Fabio Maldonado (24-0-0, 23 KO). Hill a été trop gourmand financièrement, demandant 30 000$, et Maldonado a préféré se battre dans un combat d’arts martiaux mixtes en Russie.

Étant très limité financièrement, le premier boxeur a accepté l’offre financière de GYM fut donc Sergio Ramirez (16-5-0, 8 KO), un Mexicain ayant une fiche de 3-3 dans la dernière année, mais qui a été vaincu par KO au 1er round par l’aspirant no 36 de la WBC Tyrone Spong (11-0-0, 11 KO). Ils se battaient alors pour le titre WBC Latino.

En septembre dernier, en sous-carte de Stevenson-Jack, Yvon Michel utilise le budget de Al Haimon pour lui trouver un rival intéressant. Hervé Hubeaux (29-2-0, 14 KO) est un Belge de 26 ans qui a une belle fiche, mais qui a comme plus grande réussite d’avoir été le partenaire d’entraînement d’Anthony Joshua pendant une toute petite journée. Comme on le sait, Rivas s’est déchiré le biceps droit durant ce duel et il a dû se contenter d’une décision unanime (100-90, 100-90, 99-91).

Encore en sous-carte d’Adonis Stevenson, Oscar Rivas fait un Xe combat retour après une blessure le 1er décembre dernier. Initialement, il doit affronter Ebenezer Tetteh (19-0-0, 16 KO), un Ghanéen de 30 ans invaincu, mais qui ne s’est jamais battu à l’extérieur de son pays. Évidemment, GYM trouve un adversaire de remplacement à trois semaines d’avis à cause des problèmes de visa.

Le prochain élu est le combattant d’arts martiaux mixtes Fabio Maldonado (26-0-0, 25 KO), un Brésilien de 38 ans qui a laissé de côté la boxe entre 2010 et 2016 et que GYM a sollicité huit mois plutôt. Bien que sa performance ait été plutôt décevante, Rivas a obtenu une victoire par décision unanime (99-90, 100-89, 99-90) face à ce Brésilien.

Une préparation douteuse pour affronter Jennings

Le parcours d’Oscar Rivas se compare à des montagnes russes. À plusieurs reprises, on a cru que ça y était, il avait droit à un combat d’envergure. L’année 2016 est certainement celle qui a été la plus difficile à surmonter moralement. Deux gros combats annulés et en plus, à chaque fois, il doit subir une opération pour se remettre en forme.

Oscar Rivas champion NABFDepuis près de 18 mois, le boxeur de 31 ans détient le titre de la NABF et il a été actif comme jamais en montant dans le ring à cinq reprises et en accumulant pas moins de 33 rounds d’expérience. Par contre, le niveau de l’adversité a rarement été au rendez-vous.

Si le Montréalais d’adoption est rentré au 9e rang du classement de la WBC en gagnant le titre NABF en 68 secondes, il a progressivement régressé malgré le fait qu’il s’est battu à quatre reprises depuis septembre 2017. Présentement classé 16e à la WBC et 10e à l’IBF, malheureusement, Rivas ne compte aucun boxeur de qualité sur sa fiche. Mais il n’a aussi perdu quasi aucun round chez les pros. Le problème c’est qu’en 25 combats, il n’a jamais affronté de rivaux qui étaient de niveau international.

Des boxeurs comme Joey Dawejko (19-6-4, 11 KO) ou Avery Gibson (9-7-4, 3 KO) n’ont pas des fiches reluisantes ou des parcours épatants, mais ils sont en mesure de donner de l’opposition et forcent un boxeur à travailler bien plus qu’un round ou deux. Ce type de rivaux, qui sont tous deux venus se battre au Québec, n’auraient certainement pas défavorisé la progression de Rivas.

Évidemment, si nous avions pu voir Rivas en action face aux Gerald Washington, Amir Mansour ou Johann Duhaupas, nous aurions eu une bonne idée de sa valeur. Ces trois boxeurs ont un cumul de dix défaites, mais ils ont tous pris des risques et obtenus des combats de championnat du monde. Malheureusement, pour notre boxeur d’adoption le manque de moyen financier de son promoteur a trop souvent nui à sa progression, ce n’est pas un hasard si c’est son gérant qui a dû le faire vivre depuis une dizaine d’années.

Tout est possible chez les lourds

En terminant, on ne peut que souhaiter le meilleur pour Oscar Rivas. Si le parcours de son copain Eleider Alvarez a été pénible et long depuis novembre 2015, on ne peut pas dire que ç’a été plus facile pour le poids lourds. Son rival de vendredi est un aspirant mondial reconnu, contrairement à Rivas qui a présentement un statut semblable à celui qu’avait Bodgan Dinu avant sa défaite contre « Big Daddy » Miller.

Bryant « by by » Jennings (24-2-0, 14 KO) est présentement classé 2e WBO, 7e WBA, 9e IBF et 13e WBC. Le boxeur de Philadelphie a seulement perdu face à Wladimir Klitschko (DU12) et Luis Ortiz (TKO7) et ces deux combats ont eu lieu en 2015.

Au jeu des comparaisons, l’Américain déclasse complètement le Colombien. Jennings s’est battu en championnat du monde à une occasion, mais il a aussi participé à cinq duels prévus pour 12 rounds, alors que ce sera la première fois pour Rivas. Les victoires de Jennings face à Arthur Szpilka (16-0-0) et Mike Perez (20-0-0) ont pleinement justifié sa présence face à Wladimir Klitschko il y a quatre ans.

De plus, Jennings mesure sept centimètres de plus, mais surtout sa portée est supérieure par 19 centimètres. Pour être en mesure de toucher l’Américain avec ses gros crochets, Rivas devra accepter de payer le prix pour entrer à l’intérieur. Entraîné par John David Jackson depuis 2015, Jennings ne sera pas une cible facile.

Mais peu importe, c’est bien connu, chez les poids lourds tout est possible, on est toujours à un coup de poing près d’un KO. Fort probablement que le gagnant se méritera un combat de championnat du monde d’ici un an ou deux. Une victoire de Rivas lui permettra certainement aussi de suivre la trace d’Eleider et de signer un contrat de promotion avec Top Rank et enfin d’empocher des centaines de milliers de dollars. Soulignons, enfin, que curieusement les titres nord-américains de Jennings, NABO et IBF International, seront à l’enjeu, mais pas celui de Rivas.

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Qui est Bryant Jennings, le prochain adversaire d’Oscar Rivas /qui-est-bryant-jennings-le-prochain-adversaire-doscar-rivas/ /qui-est-bryant-jennings-le-prochain-adversaire-doscar-rivas/#respond Wed, 16 Jan 2019 11:00:01 +0000 /?p=17233 Ce vendredi au Turning Stone Resort Casino de Verona, dans l’État de New York, Oscar Rivas, 31 ans, affrontera l’américain de 34 ans, Bryant Jennings.

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Par Martin Fournier

Ce vendredi au Turning Stone Resort Casino de Verona, dans l’État de New York, Oscar Rivas, 31 ans, détenteur d’une fiche de 25 victoires en autant de combats avec 17 KOs,  affrontera l’américain de 34 ans, Bryant  Jennings. Celui-ci cumule une fiche de 24 victoires contre deux revers. 

Ce combat mettra en jeu les titres IBF international et WBO-NABO des poids lourds. Plus important encore, le deuxième rang chez les lourds sera à l’enjeu. Sans nul doute, il s’agit d’un combat très significatif pour l’avenir du Colombien résidant à Montréal depuis 2009. C’est le moment idéal pour faire oublier sa performance décevante du 1erdécembre dernier au Centre Vidéotron à Québec alors qu’il affrontait le brésilien Fabio Maldonado. 

Apprenons à mieux connaitre Bryant Jennings 

Bryant Jennings est originaire de Philadelphie. Il a commencé sa carrière professionnelle en février 2010. Ses combats significatifs ont été disputés en 2015. En avril, au Madison Square Garden de New York dans un combat de championnat du monde des lourds pour les titres unifiés IBF, IBO, WBA et WBO contre le champion Wladimir Klitschko, il s’est incliné par décision unanime. Il s’agit de son seul combat de championnat du monde en carrière jusqu’à présent. 

Quelque mois plus tard, en décembre 2015, il a perdu par TKO contre le Cubain Luis Ortiz au 7eround dans un combat comptant pour le titre intérimaire WBA. Rappelons qu’Ortiz a livré tout un duel au champion WBC des lourds, Deontay Wilder en mars 2018, s’inclinant par TKO au 10e round. De plus, il a battu l’ancien champion WBO des lourds en 2006, le biélorusse Siarhei Liakhovich en mars 2012 au 9eround.

Bryant Jennings, sur la totalité de ses 24 victoires, 14 ont été obtenues par KO. En 148 rounds disputés en carrière, son pourcentage de KO s’établit à 54 % contrairement à 68% pour Rivas qui a disputé 95 rounds jusqu’à présent. En carrière, Jennings a détenu les titres mineurs suivants : USBA en 2012 et à son dernier combat en août 2018 contre Alexander Dimitrenko, il a décroché les titres IBF international et WBO-NABO des lourds par TKO au 9eround en terrassant son adversaire avec un puissant uppercut du droite. Au niveau de ses mensurations, Jennings mesure six pieds et trois pouces contre 6 pieds et demi pour Rivas. Sa une portée est de 84 pouces contre 76 et demie pour le Colombien, ce qui n’est pas négligeable en vue de ce duel. Il est entraîné par John David Jackson, qui fut double champion du monde des super mi-moyens WBO et WBA des moyens entre 1988 et 1994. Jackson fut aussi entraîneur de plusieurs anciens champions du monde, dont Shane Mosley; Bernard Hopkins et Sergey Kovalev, pour ne nommer que ceux- là.

En matière d’habiletés pugilistiques, en offensive, Jennings possède un bon jab rapide. Son uppercut est à surveiller, parlez-en à Dimitrenko, son dernier adversaire. De plus, il est efficace en combinaison et en boxant à l’intérieur lorsque vient le temps de lancer son uppercut de sa main droite. Il devra toutefois se méfier de la puissance de Rivas. En défensive, il se protège bien et se déplace avec aisance. Il varie ses angles de déplacement et esquive bien. Il est résilient et aime prendre des chances. Il encaisse bien, n’ayant subi qu’un seul KO en carrière. Il a aussi fait la limite contre Wladimir Klitschko en 2015. En matière d’expérience, il en sera à un 27e combat tandis que Rivas disputera un 26e combat. Cependant, force est de constater que Jennings a affronté de meilleurs adversaires que Rivas, notamment avec Klitschko et Ortiz.

À n’en pas douter, il s’agit d’un combat intrigant et combien déterminant pour la suite de la carrière des deux  pugilistes. Une victoire convaincante de Rivas pourrait le positionner très bien pour un combat de championnat du monde en 2019. À suivre.

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Groupe Yvon Michel : les moments forts de l’année 2018 /groupe-yvon-michel-les-moments-forts-de-lannee-2018/ /groupe-yvon-michel-les-moments-forts-de-lannee-2018/#comments Sun, 30 Dec 2018 11:00:35 +0000 /?p=17176 Par Richard Cloutier L’année 2018 tire à sa fin et ce moment correspond à l’heure des bilans. Je vous propose donc aujourd’hui le premier de deux textes portant chacun sur un promoteur local. Aujourd’hui, il est question du Groupe Yvon Michel alors que demain, j’écrirai à propos d’Eye of the Tiger Management. Ensuite, pour débuter […]

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Par Richard Cloutier

L’année 2018 tire à sa fin et ce moment correspond à l’heure des bilans. Je vous propose donc aujourd’hui le premier de deux textes portant chacun sur un promoteur local. Aujourd’hui, il est question du Groupe Yvon Michel alors que demain, j’écrirai à propos d’Eye of the Tiger Management. Ensuite, pour débuter l’année, 12 Rounds vous offrira ses Prix 2018, une tradition qui en sera à sa cinquième année.

L’année 2018 a été particulièrement remplie et nous a fait vivre des émotions de toutes sortes. La joie, lorsque nous avons vu Marie-Ève Dicaire devenir la première Québécoise sacrée championne du monde, puis la tristesse lorsque nous avons constaté la situation dans laquelle a été plongée Adonis Stevenson à la suite de son combat contre Oleksandr Gvozdyk.

Au moment de sa défaite, Adonis Stevenson effectuait la 10e défense de son titre mondial WBC. Pour le promoteur Yvon Michel, lorsque la première cloche de ce combat a sonné, son écurie comptait trois des quatre champions du monde chez les mi-lourds, ce qui est tout à fait remarquable. Rappelons qu’Artur Beterbiev, qui est devenu champion à l’IBF en 2017, a défendu avec succès sa couronne en 2018 en stoppant l’Anglais Callum Johnson lors d’un combat disputé à Chicago. Quant à Eleider Alvarez, il a mis la main sur le titre mondial de la WBO en passant un spectaculaire KO au tenant du titre, le Russe Sergey Kovalev, lors d’un affrontement disputé à Atlantic City.

Quoi qu’il en soit, malgré la défaite d’Adonis Stevenson, Yvon Michel a terminé l’année avec trois champions du monde dans son équipe. Le 1er décembre au Centre Vidéotron à Québec, le promoteur présentait effectivement son 59e et 60e combat de championnat du monde en carrière. La pugiliste de Saint-Eustache, Marie-Ève Dicaire, s’est emparée à cette occasion du titre mondial de l’IBF chez les super-mi-moyens en l’emportant sur l’Uruguayenne Chris Namus.

Des hauts et des bas

L’année 2018 n’a toutefois pas été toujours facile pour le vétéran promoteur, qui a plus souvent qu’à son tour été la cible des critiques de plusieurs amateurs au cours des dernières années. Il faut dire que son association avec Premier Boxing Champions (PBC) n’a pas toujours apporté les dividendes espérés. « J’ai perdu mon autonomie durant cette période », a d’ailleurs déclaré Yvon Michel dans un entretien avec le Journal de Montréal, en septembre. La situation tragi-comique entourant la présentation du combat entre Adonis Stevenson et Badou Jack en mai dernier au Air Canada Centre après avoir été annoncée au Centre Bell, en est une belle illustration.

Toutefois, la gestion entourant le gala estival mettant en vedette Jean Pascal contre Steve Bossé n’a certainement pas permis de réconforter les amateurs. Personne, je crois, ne Pascal-bossédoutait du courage de Bossé et il était facile d’imaginer la motivation entourant le défi représenté par un adversaire de la stature de Jean Pascal. Si au final le duel a effectivement paru intéressant, bien peu d’amateurs ont dû se surprendre de sa conclusion, soit une victoire de Pascal par TKO au 8e round. Notons que Steve Bossé, qui a disputé au cours de sa carrière 14 combats d’AMM dont 3 au sein de la prestigieuse UFC, a annoncé sa retraite de la boxe il y a quelques semaines – à l’âge de 37 ans – après deux présences sur le ring.

Il faut dire que la principale victime collatérale de la gestion de ce gala est sans doute Francis Lafrenière. Le boxeur de Coteau-du-Lac n’a effectivement pas été en mesure de combattre pour retrouver son titre NABO, ravi en mars par l’Albertain Albert Onolunose. Les conséquences du déplacement du gala initialement prévu en juin, mais finalement fixé la veille de son mariage se sont d’ailleurs accentuées lorsque Onolunose a perdu son titre aux mains de Patrice Volny en septembre à Cornwall, et que Lafrenière s’est lui aussi fait surprendre le 24 novembre, alors qu’il aurait boxé avec une blessure. Une chirurgie à la main droite est d’ailleurs prévue, ce qui repousse à « l’on ne sait quand » un éventuel combat Lafrenière-Volny.

Shakeel Phinn est un autre boxeur lié à GYM qui ne l’a pas eu facile en 2018. Bien sûr, le Jamaican Juggernaut, qui avait terminé l’année 2017 sur une défaite au Casino de Montréal, a ajouté trois victoires à sa fiche en 2018. Il a toutefois dû renoncer au cours de l’année à certains rendez-vous significatifs pour sa carrière. Mentionnons un duel prévu le 20 octobre contre le Portoricain Manny Siaca au Casino de Montréal, ainsi que deux combats en Nouvelle-Zélande contre le Néo-Zélandais Mose Auimatagi Jr, la première fois le 21 juillet pour les titres IBF Intercontinental et IBO International des super-moyens, puis le 20 octobre, avec à l’enjeu cette fois les ceintures IBF intercontinental et IBO Asie Pacific. Heureusement, Shakeel Phinn a terminé l’année en prenant part à un duel comptant pour le titre IBF Inter-Continental le 1er décembre. Confronté à Dario Bredicean, il a toutefois dû se contenter d’un verdict nul, bien que de nombreux amateurs, incluant moi-même, l’avions en avance sur notre carte de pointages. Malgré tout, ce duel fut très enlevant et fort prometteur pour la suite.    

 Demain, le soleil ?

La suite paraît d’ailleurs assez prometteuse pour GYM, qui a visiblement profité de l’année 2018 pour revoir certaines bases de son organisation. À cet égard, le promoteur est revenu à son horaire original en présentant en après-midi ses galas au Casino de Montréal. Il a aussi conclu une nouvelle entente avec Gestev, le gestionnaire du Centre Vidéotron à Québec. Soulignons que GYM a aussi mis sous contrat l’Olympien camerounais Wilfried Seyi, entraîné sous la supervision de Stephan Larouche.

Par ailleurs, GYM a conclu une série d’ententes de copromotion incluant chaque fois un diffuseur différent. C’est le cas avec Eddie Hearn pour trois combats impliquant Artur Beterbiev avec le diffuseur web DAZN, de même qu’avec Brahim Asloum impliquant Christian Mbilli et le diffuseur SFR Sports en France. Surtout, GYM s’est entendu avec Top Rank dans le cadre d’un partenariat impliquant Eleider Alvarez pour sept combats avec le diffuseur ESPN. Surtout, l’entente permettra à un autre boxeur de l’écurie GYM de figurer sur la carte, ce qui pourrait servir les intérêts d’Oscar Rivas, Marie-Ève Dicaire, ou même de Mikaël Zewski, qui est réapparu dans les classements au cour de l’année. Notons que bien que son entente initiale avec GYM soit complétée, les deux parties semblent intéressées à poursuivre leur collaboration de gré à gré. Sébastien Bouchard, qui a démontré beaucoup de belles choses lors de ses deux plus récents combats, en octobre et décembre dernier, pourrait lui aussi bénéficier de cette vitrine. Rappelons qu’il a participé en 2014 à un gala de la série ShoBox: The New Generation. Bien qu’il se soit alors incliné face à l’Américain Frank Galarza, sa progression pourrait plaire aux amateurs.

Puisqu’il est question d’Oscar Rivas, mentionnons que le Montréalais d’origine colombienne doit affronter l’Américain Bryant Jennings (24-2-0) dans le principal combat d’un gala prévu le 18 janvier à Verona, dans l’État de New York. Eleider Alvarez pour sa part offrira un combat revanche à Sergey Kovalev le 2 février à Frisco, au Texas. Marie-Ève Dicaire pourrait défendre son titre dès le mois de mars. Quant à Artur Beterbiev, un duel contre Joe Smith Jr, son 14e aspirant, est évoqué pour février à Long Island en banlieue de NY, mais rien n’est encore confirmé.

Dans un autre ordre d’idée

Il est difficile de faire un bilan de l’année 2018 de GYM sans évoquer la situation dans laquelle Adonis Stevenson se trouve plongé. Depuis sa défaite face à Oleksandr Gvozdyk, le 1er décembre dernier, il repose à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus du CHU de Québec, souffrant d’un « traumatisme craniocérébral grave ». Depuis son admission, son état nécessitait « une assistance respiratoire mécanique, une sédation profonde et un monitoring neurologique spécialisé », mais à quelques jours de Noël, sa conjointe Simone God a affirmé : « Adonis est réveillé », dans un communiqué. L’ancien champion du monde WBC, « soigne ses blessures en privé en compagnie de sa famille et de l’équipe médicale », écrit-elle. Souhaitons la paix et le réconfort aux proches et à la famille.

Pour terminer, il est maintenant difficile de parler du promoteur sans évoquer l’implication d’Yvon Michel et de sa conjointe, Stéphanie Drolet, pour la cause du cancer du sein. Le couple s’y investit depuis trois ans maintenant, à l’initiative de Stéphanie Drolet dont la mère a été emportée par ce mal il y a plus de 20 ans. En 2016, les efforts du couple ont permis d’amasser la somme de 12 000 $. L’année suivante, les différentes activités ont rapporté 43 000 $. En 2018, notamment grâce à la tenue d’un souper-bénéfice au club de golf le Mirage, la Fondation Yvon Michel a remis la somme de 80 000 $ à la Fondation du cancer du sein du Québec. Cette somme sera investie « dans le soutien aux patientes atteintes de cancer du sein métastatique (ou Stade 4) allant jusqu’aux soins palliatifs », m’a expliqué Stéphanie Drolet dans un entretien, en marge d’un gala tenu au Casino de Montréal. Notons que les amateurs ont toujours le loisir d’apporter leur contribution à la Fondation Yvon Michel et que les manières de le faire sont multiples. On s’informe via sa page Facebook.

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Le top 15 des boxeurs québécois – 11e édition, décembre 2018 /top-15-quebecois-decembre-2018/ /top-15-quebecois-decembre-2018/#comments Tue, 25 Dec 2018 19:24:15 +0000 /?p=17138 Par Richard Cloutier, Martin Fournier, Sébastien Gauthier, Cédric Daniel Halley, Laurent Poulin et Simon Traversy. En ce jour de Noël, il nous fait plaisir de vous présenter notre traditionnel top 15 québécois de mi-année. Un exercice qui a débuté en 2006 dans le cadre du défunt magazine La Zone de Boxe et que nous prolongeons avec plaisir depuis cinq […]

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Par Richard Cloutier, Martin Fournier, Sébastien Gauthier, Cédric Daniel Halley, Laurent Poulin et Simon Traversy.

la zone de boxeEn ce jour de Noël, il nous fait plaisir de vous présenter notre traditionnel top 15 québécois de mi-année. Un exercice qui a débuté en 2006 dans le cadre du défunt magazine La Zone de Boxe et que nous prolongeons avec plaisir depuis cinq ans. Comme dans nos dix éditions précédentes (décembre 2013juillet 2014décembre 2014 et juillet 2015décembre 2015août 2016décembre 2016juillet 2017, décembre 2017, juillet 2018), nous avons choisi comme critère de sélection la capacité à vaincre, à l’heure actuelle, des adversaires de grande valeur classés mondialement, comme on le fait généralement dans les classements «livre pour livre». Notre jugement ne repose donc pas, en dernière instance, sur les réalisations passées des pugilistes, mais sur leur valeur présente. Dit autrement, notre critère principal est le suivant: confronté au meilleur de sa division, sur qui serait-il raisonnable de miser le plus d’argent?

Tout comme lors de nos précédents classements, six passionnés ont pris le temps de réfléchir à leur propre classement. Chacun d’eux a produit son propre classement, dans lequel chaque position est associée à une valeur numérique, selon une pondération qui a fait ses preuves à l’époque de La Zone de Boxe, à savoir: 1ère position = 12 points, 2e position = 10 points, 3e position = 8 points, 4e position = 6 points, 5e position = 4 points, 6e position = 3 points, 7e et 8e positions = 2 points, 9e et 10e positions = 1 point, et 11e à 15e positions = 0,5 point. En cas d’égalité, nous avons choisi de mettre des boxeurs ex aequo. 

Évidemment, à la suite de la dramatique fin de soirée du 1er décembre, nous avons choisi d’exclure Adonis Stevenson puisque nous ignorons encore ce que lui réserve son avenir. Soulignons aussi l’arrivée en force de Marie-Ève Dicaire. En juillet dernier, elle devait se contenter d’une adversaire de remplacement qu’elle avait déjà battue un an plutôt, alors que maintenant la voilà championne du monde. Vous remarquerez aussi le retour de Jean Pascal qui a connu une année particulièrement spéciale.

Classement

1 – Eleider Alvarez (70 points) – 3e en juillet 2018

2 – Artur Beterbiev (62 points) – 1er en  juillet 2018

3 – David Lemieux (35 points) – 4e en juillet 2018

4 – Steven Butler (27 points) – 7e en juillet 2018

5 – Marie-Ève Dicaire (25,5 points) – Première présence

6 – Yves Ulysse Jr (23 points) – 6e en juillet 2018

7 – Erik Bazinyan (17 points) – 11e en juillet 2018

8 – Custio Clayton (11 points) – 5e en juillet 2018

9 égalité – Patrice Volny (5,5 points) – 14e en juillet 2018

9 égalité – Jean Pascal (5,5 points) – Absent depuis juillet 2017

11 – Mathieu Germain (5 points) – 8e en juillet 2018

11 – Oscar Rivas (4,5 points) – 9e en juillet 2018

13 égalité – Batyr Jukenbayev (3 points) – 11e en juillet 2018

13 égalité – Mikael Zewski (3 points) – 13e en juillet 2018

15 – Arslanbek Makhmudov (2,5 points) – Première présence

Justifications

1 – Eleider Alvarez (70 points) – 3e en juillet 2018, Champion WBO

Quelle belle année 2018 pour Eleider Alvarez. On se rappelle les délais interminables pour l’annonce du gala du 19 mai qui devait impliquer le Colombien en sous-carte de Stevenson-Jack. Finalement, c’est Katy Duva qui a sauvé Yvon Michel dans ce dossier de l’aspirant obligatoire qui traînait depuis deux ans et demi. Après le triomphe du 4 août, Alvarez a le plaisir de signer un contrat avec Top Rank pour sept combats, ce qui le rendra enfin millionnaire !!!

La première étape de ce contrat l’attend le 2 février à Frisco au Texas. Rappelons-nous que le protégé de Marc Ramsay était loin de dominer le duel avec Kovalev, mais il a su exploser au bon moment pour remporter le titre WBO en lui passant le KO au 7e round lors d’un duel disputé à Atlantic City. Dire qu’il y a quelques années, bien des amateurs doutaient de sa force de frappe.

Est-ce que Kovalev est sur la pente descendante? Depuis novembre 2016, il a une fiche de 2-3, mais la seule défaite qui n’a pas fait scandale, est celle contre Alvarez. Âgé de 35 ans, il est plus vieux que le Montréalais de seulement 12 mois et a participé à 11 rounds de moins chez les professionnels. Clairement, on ne peut pas dire qu’il est beaucoup plus usé. Est-ce que ce fut simplement une mauvaise journée au bureau pour Kovalev ? Nous le saurons très bientôt.

2 – Artur Beterbiev (62 points) – 1er en  juillet 2018, Champion IBF

Devenu champion du monde IBF en novembre 2017, le Montréalais d’origine russe a dû vivre une vive déception en perdant sa cause face à son promoteur en juin dernier. Heureusement, le Groupe Yvon Michel a choisi d’acheter la paix en offrant son champion à Eddie Hearn pour trois combats avec le diffuseur web DAZN.

Le premier de cette série a eu lieu le 6 octobre à Chicago lors du lancement de DAZN en Amérique. Beterbiev n’a pas perdu de temps en passant le KO en quatre rounds face à son aspirant no 7, l’Anglais Callum Johnson. Par contre, son aura d’invincibilité a été un peu éraillée par une chute au second round.

Le protégé de Marc Ramsay a été invité à faire la sous-carte de Canelo-Fielding, mais il a préféré prendre quelques semaines de plus de préparation. Il devrait affronter Joe Smith Jr, son 14e aspirant, en février à Long Island en banlieue de NY, mais le combat n’est toujours pas confirmé à l’heure actuelle. Sans aucun doute, on lui souhaite un combat d’unification en 2019.

3 – David Lemieux (35 points) – 4e en juillet 2018, aspirant obligatoire WBO et WBA, 3e WBC, 5e IBF

L’ancien champion du monde des poids moyens ne passera pas un temps des fêtes tellement joyeux. Ses difficultés à faire la limite des 160 livres auront été la trame de son année. La situation vécue en mai à Québec était très semblable à l’annulation du combat avec James De La Rosa en mars 2016. Dans les deux cas, il revenait d’une grosse défaite en championnat du monde cinq mois plutôt. C’était bien normal que la motivation de Lemieux n’était pas à son paroxysme en l’opposant à un gérant d’animalerie.

Par contre, la situation est tout autre pour l’annulation de son duel avec l’Olympien Tureano Johnson. On ne saura jamais quel était le poids de Lemieux au début de son camp d’entraînement, mais pourquoi donc le duel était prévu à 160 livres? Ni l’un ni l’autre ne détenait un titre mineur et ce n’est pas dans la semaine d’un tel combat qu’il est temps d’ajouter une ceinture sans importance. Généralement, quand il n’y a pas de titres enjeux, on augmente de quelques livres la limite de poids. Le clan Lemieux a fait la demande à Johnson, mais le contrat précisait une limite de 160 livres.

Peut-être bien que cette déception va finalement forcer le clan Lemieux à arrêter de réclamer un duel avec Canelo Alvarez. Pour justifier un tel combat, Lemieux se doit de redevenir champion du monde, peu importe la division de poids, sinon ça n’arrivera tout simplement jamais. Si c’est effectivement le souhaite de son équipe, ils devront lui offrir comme rivaux des stylistes qui le forceront à développer des outils qui étaient absents face à Golovkin et Saunders.

4 – Steven Butler (27 points) – 7e en juillet 2018, Champion Francophonie, 3e WBO, 22e WBC

Le protégé de Rénald Boisvert a, encore une fois, surpris bien des gens en passant le KO très rapidement au Mexicain Gutierrez lors du gala à Rimouski. Cette victoire par KO s’ajoute à celles obtenues face aux Lanardo Tyner, Uriel Gonzalez, Jaime Herrera, Carson Jones et bien sûr Jordan Balmir, tout ça dans la dernière année.

Dans les jours suivant le triomphe à Rimouski, Antonin Décarie a déclaré qu’ils allaient prendre leur temps en 2019 avec la progression de Steven Butler, puis qu’il aurait sa chance en championnat du monde en 2020. Considérant les habitudes de Camille Estephan, c’est difficile à croire que Butler ne sera pas opposé à des boxeurs classés mondialement en 2019. Présentement classé 5e à la WBO et 22e WBC, on peut s’attendre à le revoir contre Brandon Cook ou face à Patrice Volny en 2019.

Nous aimerions le voir progresser face à des rivaux de qualité comme Patrick Teixeira (29-1-0, 22 KO), un Brésilien qui se bat régulièrement aux États-Unis et qui est classé 6e WBO, 9e WBC et 12e WBA. Puis, nous croyons qu’il a besoin de vaincre un Austin Trout, Brandon Rios ou Erickson Lubin avant de se propulser en championnat du monde.

5 – Marie-Ève Dicaire (25,5 points), Championne du monde IBF super-mi-moyen, Première présence dans notre top 15

Sa victoire du 1er décembre restera marquée dans l’histoire. Marie-Ève est devenue la première québécoise à devenir championne du monde en boxe professionnelle. Nous la félicitons et levons notre chapeau bien haut à la suite de ce bel exploit.

Contrairement à Eleider Alvarez, Marie-Eve Dicaire n’a pas eu à attendre plus de deux mois pour mettre la main sur sa ceinture de championne du monde. Ça fait parfois du bien de se faire brasser un peu !!!

Yvon Michel aimerait lui offrir un combat dès le mois de mars, ce sera intéressant de voir où GYM nous présentera ce gala: Dans la cour arrière de Marie-Eve à la Place Bell à Laval, au Centre Vidéotron à Québec ou lors du gala du 23 mars au Casino de Montréal?

En affrontant l’une de ses principales aspirantes, les amateurs vont découvrir rapidement que ces boxeuses ont une bonne dose d’expérience, mais qu’elles sont déjà dans la quarantaine ou tout proche, signe du manque de profondeur de la boxe féminine. Voici en bref, les trois premières pugilistes classées à l’IBF à 154 livres.

Mikaela Lauren (31-5-0, 13 KO) : La Suédoise est âgée de 42 ans, elle détient un titre mineur de la WBO à 154 livres depuis avril, elle s’est inclinée face à Cecilia Braekhus à deux reprises (TKO 7 en 2010 et TKO 6 en 2017), elle a aussi été défaite par l’actuelle double champion du monde à 160 livres Christina Hammer (23-0-0, 10 KO) (DU10 en 2013), Klara Svensson (18-2-0, 6 KO) et l’Espagnole Loli Munoz (12-17-3, 7 KO) en 2012.

Stacey Copeland (5-0-0, 2 KO) : L’Anglaise de 37 ans est montée sur seulement deux rings professionnels différents, l’un à Manchester à quatre reprises et l’autre au Zimbabwe en juillet dernier alors qu’elle est devenue championne du Commonwealth à 154 livres. Contrairement à Dicaire, Copeland a eu quelques succès sur la scène internationale amateur, elle a notamment remporté la médaille d’argent aux Championnats d’Europe de 2014.

Maria Lindberg (16-4-2, 9 KO) : Tout comme Lauren, Lindberg est d’origine suédoise. Âgée de 41 ans, elle détient une fiche de 1-3 à ses quatre derniers combats. Mais à sa décharge, il y avait un titre mondial à l’enjeu à chaque fois. Soulignons que c’est elle qui a affronté la championne de la WBC en mai dernier alors que Dicaire devait obtenir cette première opportunité.

Pour notre part, nous aimerions bien voir Marie-Eve Dicaire face à l’Américaine Latondria Jones (5-0-0, 2 KO). Il s’agit d’une boxeuse de 32 ans qui est la conjointe du boxeur J’Leon Love et c’est la première femme signée par Mayweather Promotions, mais elle est inactive depuis décembre 2016…Une autre histoire à suivre.

6 – Yves Ulysse Jr (23 points) – 6e en juillet 2018, 9e IBF, 10e WBC, 12e WBO, Champion FECARBOX WBC

Le protégé de Rénald Boisvert a ouvert le gala de Canelo le 15 décembre et il a remporté la victoire par DU face à Maximilliano Becerra. Évidemment, c’est formidable de pouvoir se battre au Madison Square Garden lors d’un tel événement, mais on doit aussi relativiser l’envergure du combat quand il n’y a que quelques centaines de spectateurs assis dans l’amphithéâtre.

Maintenant âgé de 30 ans, Yves Ulysse Jr n’a pas besoin de se battre à tous les trois mois. Classé dans trois des quatre top 15 mondiaux des 140 livres, il a avant tout besoin d’affronter des rivaux de qualité, idéalement eux aussi classés mondialement. Ça tombe bien, selon The Ring Magazine l’important tournoi WBSS, impliquant les champions IBF, WBA et WBC, est dans le trouble financier. Est-ce que ça lui ouvrira des portes? On lui souhaite grandement.

7 – Erik Bazinyan (17 points) – 11e en juillet 2018, 4e WBO, 12e WBA, Champion NABO et NABA chez les super-moyens

Quelle drôle d’année pour Érik Bazinyan. Il y a douze mois, il était toujours sous contrat avec Rixa Promotions, mais il était très insatisfait de son manque d’activité et par les promesses répétées de faire partie de la sous-carte d’un possible gala d’envergure de GYM.

Au printemps, il a fait ses débuts avec Eye Of The Tiger Management et après deux combats de remise en forme, il se bat pour le titre NABO en juin. Entraîné par Stéphan Larouche pendant un peu plus de six mois, il se fait imposer un changement d’importance à cinq semaines de son duel avec Francy Ntetu.

Maintenant entraîné par Marc Ramsay, il a fait grandir sa notoriété en dominant Francy Ntetu et en l’emportant par TKO au 6e round. Puis, le 14 décembre à Edmonton, il a ajouté une autre victoire par TKO en vainquant Adrian Luna Flores. Notons que ce Mexicain avait fait la limite de 10 rounds avec l’ancien champion du monde japonais Ryoto Murata. Bref, en douze mois il s’est battu à cinq reprises. Il a décroché deux titres nord-américains et il les a même défendus à la mi-décembre.

Tout comme Steven Butler, Bazinyan est âgé de seulement 23 ans. Est-ce que Camille Estephan sera encore plus patient avec le boxeur d’origine arménienne considérant les deux changements d’entraîneurs qu’il a vécus dans la dernière année ?

8 – Custio Clayton (11 points) – 5e en juillet 2018, 6e WBO, 9e IBF, 21e WBC

Inactif depuis le 26 mai dernier, Clayton a grimpé au premier rang de la WBO en juin, puis en novembre il a été déclassé au 5e rang. En chicane avec son promoteur, on ignore ce qu’il l’attend…

custio Clayton, Trépanier et BernechePour essayer de comprendre ce dossier, on doit reculer au mois de septembre. Après une longue négociation avec Top Rank, Camille Estephan a proposé au clan Clayton une entente de trois combats qui lui aurait rapporté un demi-million et un combat en championnat du monde.

La première étape consistait à affronter le Lituanien Egidijus Kavaliauskas (20-0, 16 K.-O.) qui lui a ravi depuis le poste d’aspirant no 1 à la WBO. Clayton aurait eu ensuite un autre adversaire d’envergure internationale pour culminer avec un combat contre Terence Crawford, actuel champion à la WBO chez les mi-moyens.

Au lieu d’écouter son entraîneur et son gérant (Daniel Trépanier et Douggy Berneche), il a plutôt choisi de les congédier et de confier les rênes de sa destinée à Éric Bélanger. Une autre histoire à suivre…

9 égalité – Patrice Volny (5,5 points) – 14e en juillet 2018, 11e WBO, 14e IBF et WBA, Champion NABA et NABO des poids moyens

Le protégé de Lee Baxter est maintenant impliqué dans des duels d’envergure. Le 29 septembre, il a d’abord dominé par décision unanime l’Albertain Albert Onolunose pour mettre la main sur les titres NABA et NABO. Puis, le 15 décembre il a dominé par décision majoritaire l’Ontarien Ryan Young.

Le Montréalais de 29 ans est classé dans les top 15 de trois associations. Si ce n’était de la défaite de Francis Lafrenière le 24 novembre, nous serions à espérer un duel entre les deux Québécois dans la première moitié de l’année 2019. Il reste l’option de Steven Butler, mais Volny ne correspondant pas au style de rivaux du protégé de Camille Estephan, ce duel est peu probable.

La dernière présence de Volny sur un ring à Montréal date de juin 2017 et ses quatre derniers combats ont eu lieu soit à Toronto (3 fois) et à Cornwall. Est-ce que Lee Baxter tiendra un gala à Montréal en 2019 ? Avec Dierry Jean et Patrice Volny, il est bien équipé pour reprendre les galas à la Tohu. On se le souhaite.

9 égalité – Jean Pascal (5,5 points) – Absent de notre top 15 depuis juillet 2017

La dernière année de l’ancien champion du monde est pour le moins particulière. En décembre 2017, il a martelé qu’il prenait sa retraite après son duel avec le surévalué Égyptien Ahmed Elbiali. Puis, à l’été dernier, le Québécois d’origine haïtienne a voulu faire sauter la banque sans prendre de risque en affrontant le surprenant Steve Bossé.

En octobre, Pascal a surpris tout le monde en acceptant un duel à Halifax face à Gary Kopas (10-11-2). Quelques semaines plus tard, ce projet est tombé à l’eau et Pascal a accepté de remplacer Joe Smith Jr pour se battre en championnat du monde avec Dmitry Bivol.

Bref, le passé étant souvent garant de l’avenir, n’importe quoi peut arriver dans la prochaine année pour Pascal. Ça pourrait être tout autant un duel avec Eleider Alvarez en septembre prochain que l’annonce de sa retraite en avril à la suite d’une blessure à l’entraînement.

11 – Mathieu Germain (5 points) – 8e en juillet 2018, Champion International IBF

Le protégé de Mike Moffa est rendu à 16 victoires et il a remporté ses deux derniers combats par décision. Il devait affronter le gaucher Batyr Jukembayev le 26 janvier, mais ce sera plutôt l’Albertain Steve Claggett, qui lui, en sera à son quatrième combats consécutifs sur la route.

Enfin, en finale d’un gala au Cabaret du Casino de Montréal, le Montréalais de 29 ans aura l’opportunité de prouver qu’il est du même niveau, sinon supérieur à Yves Ulysse Jr. À ce jour, leurs seuls rivaux communs sont Noël Mejia Rincon (Ulysse TKO5, Germain DU6) et Hector Osornio (Ulysse AB3. Germain DU4).

Il est à souhaiter que Mathieu Germain puisse enfin entrer dans un ou plusieurs classements du top 15 mondial en 2019. Bien qu’il détienne depuis juin le titre nord-américain de l’IBF, ce n’est toujours pas le cas. Classé 9e NABA et 10e à la NABF, il est plus que tant qu’il ait la chance de briller parmi les meilleurs et ce combat avec Claggett nous indiquera s’il est sur la bonne route.

12 – Oscar Rivas (4,5 points) – 9e en juillet 2018, 11e IBF,14e WBC, Champion NABF

Enfin, enfin, enfin !!! Le Montréalais d’origine colombienne aura la chance de démontrer qu’il fait partie de l’élite des poids lourds en affrontant un rival d’envergure. Le 18 janvier à Verona, Oscar Rivas va affronter l’Américain Bryant Jennings sur les ondes de ESPN. Professionnel depuis août 2009, le bon ami d’Eleider Alvarez est aussi patient que son confrère maintenant champion du monde. Rappelons-nous son parcours des trois dernières années.

Tout d’abord, il y a eu le duel annulé avec Gérard Washington en février 2016 à cause de l’état de son œil droit. En juillet 2016, il doit affronter Amir Mansour, mais son épaule gauche le lâche à l’entraînement. L’été 2017 a été dur sur le moral du poids lourd alors que son promoteur lui fait des promesses, mais annule à cinq reprises son retour sur le ring. Finalement, en septembre on lui offre le titre NABF en l’opposant à un boxeur qui était suspendu en Amérique du Nord depuis sept ans.

En avril dernier, GYM en a fait rire plusieurs en lui offrant comme adversaire le plus petit boxeur de sa division sur la planète. Mesurant 5 pieds et 7 pouces, Sergio Ramirez a résisté deux petits rounds, démontrant évidemment que ce type de préparation pour un combat d’envergure était totalement inutile puisque les meilleurs de la division mesurent seulement un pied de plus !!!

En septembre dernier, Rivas a pu faire dix rounds avec Hervé Hubeaux, un Belge avec une belle fiche, mais qui avait comme plus grande réussite d’avoir été le partenaire d’entraînement d’Anthony Joshua pendant une toute petite journée. Comme on le sait, Rivas s’est déchiré le biceps droit durant ce duel et il a dû se contenter d’une décision unanime.

Bien que sa performance ait été plutôt décevante le 1er décembre dernier, Rivas a obtenu une victoire par décision unanime face à Fabio Maldonado. Est-ce que son corps va tenir le coup jusqu’au 18 janvier? On lui souhaite de tout cœur !!!

Son rival est un aspirant mondial reconnu, contrairement à Rivas qui a présentement un statut semblable à celui qu’avait Bodgan Dinu avant sa défaite contre « Big Daddy » Miller. Jennings est présentement classé 2e WBO, 7e WBA, 9e IBF et 13e WBC. Le boxeur de Philadelphie n’a seulement perdu que face à Wladimir Klitschko (DU12) et Luis Ortiz (TKO7) et ces deux combats ont eu lieu en 2015. Clairement, le gagnant pourrait bien se mériter un combat de championnat du monde en 2019.

13 égalité – Batyr Jukenbayev (3 points) – 11e en juillet 2018, Champion Continental des Amériques WBC, 27e WBC

Après s’être vu forcer de quitter son entraîneur Stéphan Larouche, Batyr a vaincu Patrick Moreno par KO au 7e le 6 octobre dernier. Mais il a fait comprendre à son promoteur qu’il ne souhaitait pas briser cette relation. La conséquence est bien simple, il ne fait plus partie de la famille et on lui a offert d’affronter Mathieu Germain le 26 janvier.

Reparti au Kazakhstan depuis le 22 octobre, il a publié un communiqué pas trop clair en décembre qui semble dire entre les lignes qu’il n’est pas satisfait de la bourse qu’on lui offre pour affronter Mathieu Germain.

Une rencontre au sommet entre Batyr et Camille aura lieu au début de janvier pour clarifier la situation. Est-ce que sa gérante Anna Reva réussira à faire tenir les morceaux cassés pour repartir la machine en 2019 ? Particulièrement silencieuse depuis cette douloureuse séparation, on ignore de quel côté Anna Reva penche. Mais, certainement que c’est l’une des personnes qui pourrait le mieux expliquer ce soudain divorce entre Larouche et Estephan.

13 égalité – Mikael Zewski (3 points) – 13e en juillet 2018, 13e WBC, Champion International WBC des mi-moyens

Le Trifluvien a remporté par décision unanime son duel le 1er décembre dernier face à Aaron Herrera. Ce Mexicain de 29 ans a offert une performance semblable face à Jessie Vargas il y a un an. Peut-on par conséquent affirmer ou croire que Zewski et Vargas sont au même niveau? La réponse est non, puisqu’on le sait bien, les règles de trois dans la boxe ça ne veut rien dire.

Mikael ZewskiMikael Zewski a réintégré le top 15 de la WBC dans le courant de l’année par la porte d’en arrière. Son titre mineur obtenu en mai lui a permis de se classer 17e à la WBC et il a progressé principalement grâce aux revers ou à l’inactivité d’autres aspirants.

Son contrat de trois combats avec GYM est terminé depuis le printemps et il n’y a pas eu d’annonce de renouvellement d’entente. On procède maintenant avec la traditionnelle entente verbale, un combat à la fois. Est-ce que ça signifie que Zewski n’est pas plus important qu’il faut pour GYM? Probablement pas, mais c’est peut-être aussi parce que le clan du boxeur s’est souvent fait faire des promesses qui n’ont pas été tenues.

Évidemment, la situation est toujours la même avec celui qui fêtera ses trente ans en février prochain : il est toujours à la recherche d’un combat d’envergure. Le Groupe Yvon Michel est en transition actuellement. Après avoir tout misé avec Al Haymon, le promoteur d’expérience a appris de ses erreurs et applique maintenant la méthode de la diversification : Beterbiev avec Eddie Hearn et DAZN, Eleider Alvarez avec Top Rank et ESPN, Christian Mbilli avec Brahim Asloum et SFR Sports en France. Il y a aussi Rivas qui pourrait suivre les traces d’Alvarez s’il peut dominer Jennings. Mais, soyons honnêtes, le seul qui va attirer la télé internationale dans la belle province c’est Eleider Alvarez mais il doit commencer par vaincre de nouveau Sergey Kovalev.

En attendant, on se permet une petite prédiction. Mikael Zewski fera pour la première fois la finale d’un gala au Casino de Montréal, soit le 16 février ou le 23 mars. Par la suite, il devrait enfin avoir droit à son combat d’envergure en sous-carte d’Eleider Alvarez en mai ou juin. Ça aura pris pas plus de temps que prévu, mais c’est connu, tout vient à point à qui sait attendre !!!

15 – Arslanbek Makhmudov (2,5 points) – Première présence

Devenu professionnel en décembre 2017, l’imposant protéger de Marc Ramsay a longtemps attendu sa chance à cause du différend entre GYM et son très bon ami Artur Beterbiev. Son début de carrière au Québec a justement été marqué par la plus bizarroïde annonce qu’un promoteur puisse faire.

Yvon Michel a eu l’air tellement fou dans ce dossier en mars que certains se demandaient comment il pourrait faire pour retrouver un peu de crédibilité. Malgré le fiasco Pascal-Bossé, il a su rebondir de façon exceptionnelle et présentement, il a 3 champions du monde dans son équipe et des ententes avec ESPN et DAZN.

Pour ce qui est du Russe de 29 ans, c’est bien simple, il détruit tout sur son passage. Même Simon Kean a affirmé sur les ondes de TVA Sports «Makhmudov me terrorise». Nous aurions beaucoup aimé le voir faire quelques rounds avec le coriace Avery Gibson, mais celui-ci a préféré prendre sa retraite après avoir signé un contrat pour l’affronter.

Déjà rendu à faire son second six rounds le 26 janvier, nous souhaitons qu’il affronte enfin un boxeur qui pourra résister quelques rounds à sa puissance. Évidemment, c’est un peu difficile de le juger et de l’apprécier adéquatement quand ses combats durent moins de 70 secondes, comme c’est arrivé à quatre reprises lors de ses cinq premiers duels.

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La boxe au fil de la semaine #220 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-220-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-220-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 03 Dec 2018 11:00:37 +0000 /?p=16997 Par Richard Cloutier Adonis Stevenson (29-2-1) s’est fait passer un dur KO par l’Ukrainien Oleksandr Gvozdyk (16-0-0) à 2 :49 du 11e round, samedi, au Centre Vidéotron, à Québec, perdant par le fait même sa couronne mondiale WBC des mi-lourds. À la suite de sa défaite, Stevenson, 41 ans et père de nombreux enfants, dont […]

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Par Richard Cloutier

Adonis Stevenson (29-2-1) s’est fait passer un dur KO par l’Ukrainien Oleksandr Gvozdyk (16-0-0) à 2 :49 du 11e round, samedi, au Centre Vidéotron, à Québec, perdant par le fait même sa couronne mondiale WBC des mi-lourds. À la suite de sa défaite, Stevenson, 41 ans et père de nombreux enfants, dont un nourrisson de moins d’un mois, a été transporté à l’hôpital et son état, au moment d’écrire ces lignes (dimanche en soirée), est « passé de critique à une évolution vers la stabilité d’hier à aujourd’hui ce qui est, dans les circonstances, une bonne nouvelle », a écrit le promoteur Yvon Michel vers 19h dimanche sur les médias sociaux. Plus tôt, il aurait vraisemblablement été plongé dans un coma artificiel. Yvon Michel indique que Stevenson « est actuellement sous surveillance médicale attentive ».

Impliqué dans un duel fort animé, Adonis Stevenson, qui effectuait la dixième défense de son titre mondial, avait offert une assez belle performance avant d’être stoppé. Il menait jusque-là 98-92, 96-94 et 95-95 selon le pointage des juges. Champion mal aimé des amateurs, qui lui reprochent notamment son passé judiciarisé et le fait d’être parvenu à éviter l’affrontement contre ses aspirants obligatoires, tant Jean Pascal que Eleider Alvarez, Adonis Stevenson affrontait un premier aspirant obligatoire en cinq ans. Mes pensées accompagnent ses proches dans cette épreuve.

Un autre combat de championnat du monde figurait sur la carte présentée par GYM et Marie-Ève Dicaire (14-0-0) a saisi sa chance en s’emparant du titre mondial IBF à la suite d’un gain par décision unanime des juges sur Chris Namus (24-5-0), de l’Uruguay. « Merci à tout le monde, à mon entraîneur, à mon équipe. Mais aussi aux spectateurs qui, quand je n’avais plus de jambes, ont crié mon nom et je me suis dit que je ne pouvais pas lâcher. C’est le combat où j’ai été le plus vidée de ma carrière! Je n’avais jamais eu besoin d’un banc dans le coin, mais là, j’en ai eu besoin. C’était aussi la première fois que je perdais plus qu’un round dans le même combat », a témoigné Dicaire, citée par Le Soleil.  

Aussi, le Trifluvien Mikael Zewski (32-1-0) a effectué avec succès la défense de sa ceinture WBC internationale des mi-moyens contre le Mexicain Aaron Herrera (35-9-1), en l’emportant par décision unanime des juges. Impliqués dans un duel à saveur locale, Shakeel Phinn (19-2-1) et Dario Bredicean (17-0-1) ont dû se contenter d’un verdict nul majoritaire, les juges offrant des cartes de 95-95, 98-92, et 95-95. Selon RDS.ca, Shakeel Phinn « ne comprend pas du tout ce qui s’est passé. Il pensait avoir gagné au moins sept rounds. Il pensait que la qualité de ses coups au corps ferait la différence », et je suis d’accord avec lui.

Dans les autres combats, soulignons la victoire du poids lourd Oscar Rivas (25-0-0) qui a défendu avec succès son titre NABF en l’emportant par décision unanime des juges. Ainsi que celles de Sébastien Bouchard (18-1-0), du super-moyen camerounais établi à Montréal Dieudonne Wilfred Seyi Ntsengue (2-0-0), et du poids lourd Torontois Oleksandr Teslenko (15-0-0), qui ont tous les trois mis un terme à leur combat respectif au troisième round. Finalement, le super-moyen Américain Aaron Pryor Jr (21-11-2), une ancienne victime d’Adonis Stevenson et maintenant l’un de ses partenaires d’entraînement, l’a emporté par décision unanime des juges.

Le crochet de gauche – l’actu en bref

– C’est ce vendredi 7 décembre que David Théroux (13-3-0) renouera avec la compétition. Il affrontera le Mexicain Abraham Gomez (28-17-1) dans le principal combat d’un gala présenté à la salle communautaire Jani-Ber, à Sorel-Tracy, par BoxeMontréal.com. Théroux reprend l’action après un arrêt forcé en raison d’une fracture à la main droite subie lors de son plus récent combat, en décembre 2017. Ce retour fait également suite à sa libération de contrat par son promoteur Eye of the Tiger Management, après qu’il eut choisi de maintenir sa relation avec son entraîneur, Stéphan Larouche. Sur la même carte, le poids moyen Jan Michael Poulin (4-1-2) doit en principe affronter Patrick Lafleur (1-3-1), mais des rumeurs laissent entendre qu’il pourrait devoir changer d’adversaire. Chann Thonson (4-0-0) fera face au Mexicain Miguel Covarrubias (3-7-3). Eder Clervoix, Brahim Khrayzat, ainsi qu’Abed El-Safadi, feront respectivement leurs débuts professionnels contre Nestor Martinez Vazquez (2-3-0), Jair Baltazar (1-2-0), et Jonathan Avith Jimenez Gonzalez (2-1-0), tous trois du Mexique.

– Un autre boxeur de l’écurie Eye of the Tiger Management vivrait certaines tensions avec son promoteur Eye of the Tiger Management. Le Kazakh Batyr Jukembayev (14-0-0), qui était lui aussi entraîné par Stephan Larouche avant d’être forcé de le quitter, « ne fait plus partie de la famille », aurait affirmé Camille Estephan, cité par TVA Sports, qui n’avance aucune raison pour expliquer cette situation. Quoiqu’il en soit, Batyr Jukembayev aurait verbalement accepté d’affronter Mathieu Germain (16-0-0), lui aussi sous contrat avec EOTTM. L’affrontement aurait lieu le 26 janvier 2019 quelque part au Québec, toujours selon TVA Sports. Batyr Jukembayev est champion IBO international et WBC Continental des Amériques, alors que Mathieu Germain est détendeur de la ceinture IBF nord-américaine.

– L’Olympien Christian Mbilli (12-0-0), un protégé du Groupe Yvon Michel, affrontera le Bélarusse Ilya Kharlamau (8-2-0) dans un duel de huit rounds le 4 décembre au Zenith à Paris lors d’un gala organisé par le promoteur français Brahim Asloum.

Artur Beterbiev Champion IBF– Le 23 février 2019 est maintenant avancé comme possible date de défense de titre pour le champion IBF des mi-lourds, Artur Beterbiev (13-0-0), selon TVA Sports.  Rappelons que Beterbiev devait initialement affronter Joe Smith Jr le 15 décembre au Madison Square Garden, à New York. Puis, il a été question d’un duel en janvier. C’est donc à suivre. Beterbiev est devenu champion du monde le 11 novembre 2017 en battant Enrico Koelling par décision unanime des juges. Il a effectué une première défense de titre le 6 octobre dernier en stoppant Callum Johnson par KO au quatrième round, non sans avoir lui-même été au tapis.

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Stevenson-Gvozdyk : Le roi est déchu /stevenson-gvozdyk-le-roi-est-dechu/ /stevenson-gvozdyk-le-roi-est-dechu/#respond Sun, 02 Dec 2018 07:21:28 +0000 /?p=16978 QUÉBEC – C’est quand même incroyable, quand on y pense. Samedi soir, au Centre Vidéotron de Québec, Adonis Stevenson, affrontait son aspirant obligatoire pour la première fois depuis… Tony Bellew, en 2013 ! Un événement à ce point rare qu’on a choisi de surnommer le gala «Obligatoire». C’est dire… Et l’aspirant en question pour cette fois-ci, […]

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QUÉBEC – C’est quand même incroyable, quand on y pense. Samedi soir, au Centre Vidéotron de Québec, Adonis Stevenson, affrontait son aspirant obligatoire pour la première fois depuis… Tony Bellew, en 2013 ! Un événement à ce point rare qu’on a choisi de surnommer le gala «Obligatoire». C’est dire…

Et l’aspirant en question pour cette fois-ci, l’Ukrainien Oleksandr Gvozdyk, n’avait pas volé sa place. Invaincu en 15 sorties professionnelles, le médaillé de bronze aux Jeux de Londres en 2012 s’amenait même dans le ring en tant que favori, selon différents preneurs aux livres. Et avec le légendaire entraîneur Teddy Atlas dans son coin, par-dessus le marché.

Gvozdyk (16-0, 13 K.-O.) allait-il réussir là où neuf autres boxeurs avaient échoué avant lui ? Réponse : oui, et de brillante façon. Au terme d’un duel âprement disputé, l’Européen est venu à bout de Stevenson (29-2-1, 24 K.-O.) par arrêt de l’arbitre à 2 :49 du onzième round pour devenir le nouveau champion WBC des mi-lourds.

Au moment de l’arrêt, deux juges avaient Stevenson en avance sur leur carte, 96-94 et 98-92 (on a de la difficulté à la comprendre, celle-là, monsieur Jack Woodburn…). Le troisième avait un combat nul à 95-95, tout comme moi-même.

Après le combat, Stevenson a quitté le Centre Vidéotron sur une civière en direction de l’hôpital pour y passer différents tests. S’il semblait aller après le combat, le promoteur Yvon Michel a confié que le boxeur était ensuite devenu confus dans le vestiaire. On soupçonnait une sérieuse commotion cérébrale, et l’inquiétude régnait dans le camp Stevenson. Rien de bien rassurant pour le boxeur de 41 ans, en effet.

Si les premiers rounds sont allés à l’avantage du champion en titre, qui coupait admirablement bien le centre du ring en tentant de placer sa redoutable main gauche sur la cible, les assauts subséquents se sont avérés beaucoup plus serrés. Mais c’est au septième que Gvozdyk a véritablement ouvert la machine, plaçant Stevenson dans un véritable pétrin pour la première fois de l’affrontement.

Déjà qu’on sentait le champion ralentir, ce septième round aura ultimement signifié le début de la fin de Stevenson. Il a bien bataillé comme il l’a pu, rebondissant chaque fois qu’on le croyait fini pour de bon. Mais à un moment donné, la magie n’opérait plus. Le poids des années commençait-il à se faire sentir sur ses épaules ?

«Il était fatigué au 11e round. Mais la performance qu’il a livrée me dit qu’il est encore au niveau de l’élite. Gvozdyk est aussi bon que [Dmitry] Bivol, sinon plus

-Yvon Michel

Toujours est-il que Gvozdyk, qui n’en demandait pas tant, ne s’est pas fait prier pour en profiter, usant peu à peu son adversaire jusqu’à ce onzième round fatidique. À ce moment, il a solidement atteint Stevenson au visage d’une main droite. Ébranlé, Stevenson s’est mis à reculer jusque dans un coin. Il s’est ainsi retrouvé pris au piège.

Gvozdyk s’est aussitôt mis à le pilonner, heurtant à nouveau Stevenson de plein fouet au visage avec de puissantes droites. La dernière fut la bonne : Stevenson s’est effondré au tapis, et l’arbitre Michael Griffin a jugé que celui-ci en avait eu assez. Le règne du roi Adonis venait de prendre fin.

New champ here. Oleksandr Gvozdyk KOs @AdonisSuperman in the 11th. #StevensonGvozdyk

Posted by Sidestep Boxing on Saturday, December 1, 2018

 

«Adonis gagnait pendant 10 rounds sur les cartes des juges. Ce fut un match d’escrime dans lequel Gvozdyk tentait de minimiser les erreurs», a analysé Michel.

La défaite et la perte de la ceinture fait évidemment mal à Stevenson. Mais on peut se demander s’il sera en mesure de poursuivre sa carrière, surtout si la gravité de ses blessures se confirme. À 41 ans, et maintenant père de cinq enfants, Stevenson serait fou de prolonger indûment son parcours en mettant ainsi sa santé en danger. Attendons de voir, mais pour l’instant, ça ne sent pas bon du tout.

Dicaire championne !

Il y avait un autre combat de championnat mondial samedi, chez les femmes, celui-là. Marie-Ève Dicaire, qui en était à une première expérience en pareilles circonstances, tentait de ravir le titre IBF des super-mi-moyens à l’Uruguayenne Chris Namus.

Marie-Ève Dicaire était tout sourire en recevant sa nouvelle ceinture. / Photo Bob Lévesque

La pugiliste de Saint-Eustache attendait depuis longtemps l’occasion de se battre en championnat mondial, et elle n’avait certainement pas l’intention de rater sa chance. Disputant l’un de ses meilleurs combats jusqu’à présent, Dicaire (14-0) a accompli sa mission : elle a défait Namus (24-5, 8 K.-O.) par décision unanime (97-93, 97-93, 96-64) – et, du même coup, a en quelque sorte sauvé la soirée du Groupe Yvon Michel.

Pour ma part, j’avais un match nul à 95-95 sur ma carte. Comme quoi même les meilleurs ( !) peuvent se tromper.

«On l’a fait !, s’est exclamé la nouvelle championne à sa sortie du ring. Il y a quatre ans, on m’a dit que je n’allais plus boxer de ma vie. Mais il y a une équipe qui a cru en moi. […] Qui aurait cru qu’un jour, on aurait une championne de boxe féminine au Québec ?»

«Elle a livré la meilleure performance de sa carrière contre la meilleure adversaire qu’elle ait rencontré

-Yvon Michel

Il faut dire que les deux belligérantes se sont livré une bagarre endiablée – certainement l’un des très bons combats de boxe de l’année au Québec. L’action, tantôt à l’avantage de la Québécoise, tantôt à celui de la Sud-Américaine, a tenu le public sur le bout de son siège du début à la fin.

Namus avait peut-être l’avantage de l’expérience, mais au final, elle n’a pu neutraliser le talent de Dicaire pour esquiver ses attaques. Sans parler de la gauche de la Québécoise, d’une redoutable efficacité en contre-attaque.

«On savait que Namus mettrait de la pression et qu’elle était pesante dans ses coups, mais elle n’a pas l’intelligence que Marie-Ève peut avoir dans un ring», a décrit l’entraîneur de la gagnante, Stéphane Harnois.

Le duel ne fut pas de tout repos pour Dicaire qui, de son propre aveu, a dû puiser au plus profond de ses ressources pour résister à la pugnacité de sa rivale.

«Je n’avais plus de jambes au septième ou au huitième round. Mais la foule criait tellement fort. Je me disais que je ne pouvais pas laisser tomber ces gens-là

-Marie-Ève Dicaire

Et comment ! Au dixième et dernier round, Dicaire a livré ce qu’on pourrait décrire comme étant le meilleur round de sa carrière, passant bien près de coucher Namus – et, qui sait, récolter un premier knock-out à sa fiche. Namus a cependant résisté, de peine et de misère, jusqu’à la limite.

«Entre le neuvième et le dixième, on m’a motivée. On m’a dit : ‘tu vas être championne.’ J’ai seulement essayé de survivre, et ça a donné ce que ça a donné», a indiqué Dicaire.

On soulignera à juste titre le caractère historique de cette victoire de Dicaire, qui devient la première Québécoise championne du monde. Mais cette ceinture, c’est aussi la preuve de la vitesse à laquelle sa carrière a progressé depuis ses débuts professionnels en 2015. Un tel essor n’est pas le fruit du hasard : il témoigne d’abord et avant tout d’une attitude et d’une éthique de travail irréprochables

«Elle a fait tout ce qu’il fallait qu’elle fasse. Elle a été disciplinée dans le ring et dans tous les aspects de sa carrière», a fait valoir Michel.

Les autres résultats

Sébastien Bouchard (18-1, 8 K.-O.) a réglé le cas du Brésilien Vitor Jones Freitas (15-3, 9 K.-O.) en lui passant le knock-out à 1 :53 du troisième round grâce à un vif coup au corps.

Mikaël Zewski (32-1, 22 K.-O.) n’a eu aucun mal à disposer du Mexicain Aaron Herrera (35-9-1 24 K.-O.), l’emportant par décision unanime (100-90 partout). Il conserve ainsi sa ceinture WBC International des mi-moyens. Il s’agit d’une cinquième victoire consécutive pour Zewski depuis son retour au Québec, en juin 2017.

À son premier combat depuis le mois de mai, alors qu’il s’était blessé au bras à Toronto, Oscar Rivas (25-0, 17 K.-O.) a à peu près tout fait avec son adversaire, le Brésilien Fabio Maldonado (26-1, 25 K.-O.), sauf lui passer le knock-out. Il l’a bien envoyé au tapis au cinquième round, mais le Colombien a finalement dû se contenter d’une victoire par décision unanime (100-89, 99-90, 99-90). Rivas a cependant ralenti considérablement le tempo à partir du septième assaut, laissant même présager une autre blessure. Son combat du 18 janvier face à Bryant Jennings serait-il menacé ?

Prenez deux taupins qui sortent de leur débit de boisson favori complètement saouls à 3h du matin, offrez leur un peu d’argent pour qu’ils se tapent dessus, et vous devriez assister à un duel semblable à celui que nous ont offert l’Américain Aaron Pryor fils (21-11-2, 13 K.-O.) et le Brésilien Gilberto Pereira (14-9, 10 K.-O.). Duel qui est allé à l’avantage de Pryor par décision unanime (59-55 partout). Si Pryor, qu’on ne confondra jamais avec son illustre paternel, n’était pas le partenaire d’entraînement de Stevenson depuis longtemps, il n’aurait jamais été ajouté à la carte. Une vraie farce, ni plus ni moins.

Shakeel Phinn (19-2-1, 13 K.-O.) et Dario Bredicean (17-0-1, 5 K.-O.) s’affrontaient pour l’obtention du titre mineur vacant IBF  Inter-Continental des super-moyens. Or, les deux pugilistes se sont livrés un combat nul majoritaire. Deux juges ont remis des cartes de 95-95, tandis que le troisième a vu Phinn gagnant à 98-92. Si Bredicean semblait avoir le dessus lors des premiers rounds, Phinn a repris le dessus à mesure que le duel avançait.

En lever de rideau, le poids lourd torontois d’origine ukrainienne Oleksandr Teslenko (15-0, 12 K.-O.) a forcé le Brésilien Edson Cesar Antonio (40-8-1, 31 K.-O.) à l’abandon à 2 :55 du troisième round. L’entraîneur du Sud-Américain a sagement lancé la serviette en voyant son boxeur aller au plancher pour une deuxième fois dans ce combat. Notons que Teslenko est un protégé de l’entraîneur Marc Ramsay.

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La boxe au fil de la semaine #219 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-219-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-219-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 26 Nov 2018 11:00:09 +0000 /?p=16898 Par Richard Cloutier Deux combats de championnats du monde seront présentés par le Groupe Yvon Michel au Centre Vidéotron, à Québec, le 1er décembre. D’abord, le titulaire de la couronne WBC Adonis Stevenson, 41 ans, va affronter le champion intérimaire, l’Ukrainien Oleksandr Gvozdyk (15-0-0). Lors de son plus récent combat, disputé en mai dernier à […]

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Par Richard Cloutier

Marie-Eve Dicaire NABF

Deux combats de championnats du monde seront présentés par le Groupe Yvon Michel au Centre Vidéotron, à Québec, le 1er décembre. D’abord, le titulaire de la couronne WBC Adonis Stevenson, 41 ans, va affronter le champion intérimaire, l’Ukrainien Oleksandr Gvozdyk (15-0-0). Lors de son plus récent combat, disputé en mai dernier à Toronto, Adonis Stevenson a dû se contenter d’un verdict nul face à Badou Jack. Puis, Marie-Ève Dicaire (13-0-0) tentera de mettre la main sur le titre mondial IBF de Chris Namus, de l’Uruguay.

Le Trifluvien Mikael Zewski (31-1-0) effectuera la défense de sa ceinture WBC internationale des mi-moyens contre le Mexicain Aaron Herrera (35-8-1). Pour sa part, le boxeur de Brossard Shakeel Phinn (19-2-0) affrontera Dario Bredicean (17-0-0). Le titre IBF inter-continental des super-moyens sera à l’enjeu. Le poids lourd Oscar Rivas (24-0-0) défendra son titre NABF face au Brésilien Fabio Maldonado (26-0-0), un ex-combattant de l’UFC.

Au total, neuf combats figurent sur la carte, impliquant notamment le poids lourd Torontois Oleksandr Teslenko (14-0-0) et le super-moyen Américain Aaron Pryor Jr (20-11-2), une ancienne victime de Stevenson. Notons que Sébastien Bouchard (17-1-0) serait en quête d’un nouvel adversaire.

Des entraînements publics sont prévus le lundi 26 novembre à 12h au Sportium (1000 rue de Basses-Terres) avec Sébastien Bouchard, Mikael Zewski et Marie-Eve Dicaire, et le mardi 27 novembre à 12h au Sportium avec Adonis Stevenson. Quant à la pesée officielle, elle aura lieu le vendredi, 30 novembre à midi au Centre Vidéotron (250 Boulevard Wilfrid-Hamel).

Notons que le Championnat du monde WBC des poids lourds entre Deonte Wilder et Tyson Fury sera diffusé sur le Jombotron du Centre Vidéotron à 23h.

Le crochet de gauche – l’actu en bref

– « J’étais bien concentré et préparé pour ce défi. J’ai tout donné, mais ce ne fut pas suffisant », a déclaré Jean Pascal (33-6-1) à la suite de sa défaite aux mains du Russe Dmitry Bivol (15-0-0), samedi, selon ce qu’a rapporté le Journal de Montréal. Impliqué dans un combat pour le titre mondial WBA des mi-lourds, Pascal s’est incliné par décision unanime des juges à la suite d’un combat à sens unique, tout à l’avantage de Bivol. Le duel, disputé au Hard Rock Hotel & Casino à Atlantic City, constituait la dernière finale télédiffusée par HBO, qui a annoncé plus tôt cet automne sa décision de se retirer de ce créneau. Jean Pascal, pour sa part, qui a été champion du monde WBC, a fait part de son intention de poursuivre sa carrière.  

– Le champion WBC de la Francophonie, Steven Butler (26-1-1), s’est imposé avec brio sur le Mexicain Jesus Antonio Gutierrez (25-3-2), samedi, au Colisée Financière Sun Life à Rimouski. Butler a passé le KO avec un dur coup au corps à 21 secondes du deuxième round. Gutierrez, qui n’avait jamais été stoppé auparavant, a d’ailleurs failli ne pas terminer le premier round, après que Butler l’eut cerné dans un coin et quasiment assommé d’une série de coups à la tête. « Il s’est rendu à la limite contre des gros noms. Nous étions prêts à l’affronter », a témoigné Steven Butler selon le Journal de Québec. Butler était impliqué dans le principal combat de la soirée organisée par Eye of the Tiger Management, à laquelle assistait 3000 personnes. Dans la demi-finale, le poids lourd Arslanbek Makhmudov (5-0-0) s’est lui aussi débarrassé rapidement de son adversaire, l’Américain Andrew Satterfield (4-1-0), jusqu’alors invaincu. Satterfield s’est fait cueillir par une série de crochets qui l’a knockouté debout avant que l’arbitre ne stoppe le combat à 35 secondes du premier round.

Plus tôt dans la soirée, le poids moyen Clovis Drolet (8-0-0) a stoppé le Mexicain Jesus Manuel Beltran (5-4-0) dès le deuxième round. Le contingent de l’Europe de l’Est lié à àEye of the Tiger Management s’est aussi illustré. Sadriddin Akhmedov (5-0-0), Andranik Grigoryan (9-0-0), Artem Oganesyan (8-0-0), Nurzat Sabirov (8-0-0), et Arutyun Avetisyan (12-0-0) ont tous vaincu leurs rivaux respectifs. Dans un combat féminin, Kim Clavel (5-0-0) l’a emportée par décision unanime des juges sur la Mexicaine Ana Victoria Polo (7-4-0).

Oscar Rivas champion NABF

– S’il remporte son combat le 1er décembre, le champion NABF des lourds, Oscar Rivas (24-0-0), sera impliqué dans le principal combat d’un gala présenté le 18 janvier au Turning Stone Resort Casino de Verona, dans l’État de New York. Rivas affrontera alors l’aspirant mondial américain Bryant Jennings (24-2-0). Le natif de Philadelphie âgé de 34 ans mettra ses titres IBF International et NABO des poids lourds en jeu. Notons qu’il est sur une séquence de cinq gains consécutifs, dont quatre par knockouts. « J’ai attendu cette opportunité très longtemps, a commenté Rivas. Jennings est un très bon boxeur. Il est de calibre mondial et c’est exactement le genre de défi que je souhaite relever. C’est maintenant le temps de faire le boulot et de faire face aux plus grands défis. »

– Le super-léger Junior Ulysse (16-1-0) affrontera le Californien Maximilliano Becerra (16-2-2) le 15 décembre au Madison Square Garden, à New York, lors d’un gala de Golden Boy Promotions. Il devait initialement affronter l’Albertain Steve Claggett dans le cadre d’un combat revanche, mais celui-ci a refusé de prendre part au duel en évoquant la courte période disponible pour sa préparation. L’ancien champion du monde IBF chez les moyens, David Lemieux (40-4-0) sera aussi en action lors du même événement. Il affrontera le Bahamien Tureano Johnson (20-2-0).

– Francis Lafrenière (17-7-2) a encaissé une défaite, samedi, aux mains du Mexicain Jose de Jesus Macias (24-9-2), dans le principal combat présenté au Cabaret du Casino de Montréal, par le Groupe Yvon Michel (GYM). « Ça a été un combat plus difficile qu’on l’avait anticipé. Ça faisait longtemps que je n’avais pas été ‘‘shaké’’ de même. En fait, je n’avais jamais été ébranlé comme ça », a indiqué Lafrenière après le combat, dans un entretien avec Viva Média. S’il a débuté son combat avec beaucoup d’aplomb, Francis Lafrenière a rapidement baissé de régime à compter du troisième engagement. Ébranlé au cinquième round, il s’est aussi fait régulièrement toucher au septième. Macias, qui avait donné du fil à retordre à Mikaël Zewski en février dernier, a remporté la victoire par décision majoritaire. « Ce n’est pas la fin. Francis, on l’a vu gagner et on l’a vu perdre et ça ne changera pas », a lancé Lafrenière, dans son entretien.

Dans la demi-finale, Jean-Michel Bolivar (5-2-0) s’est également incliné par décision majoritaire. Il faisait face au Montréalais d’origine mexicaine Manuel Garcia (16-15-2), qui a notamment fait la limite avec Dario Bredicean et Vincent Thibault. L’aspirant mondial et actuel champion NABA, l’Ontarien Tony Luis (26-3-0), l’a emporté sur le Mexicain Edgar Ramirez (17-14-1) par arrêt de l’arbitre au sixième round. Vislan Dalkhaev (10-1-0) a pour sa part fait plier les genoux du Mexicain Emmanuel Villamar (10-6-0) au cours du troisième round. Finalement, Danyk Croteau (4-2-0), de Gatineau, s’il en a eu plein les bras face à Rafael Ortiz (3-3-1) du Mexique, a fini par l’ébranler, au point de forcer l’arbitre à stopper le combat avant la fin du troisième round. Yan Pellerin (4-1-0) a enregistré la victoire au deuxième round et le Montréalais Mazlum Akdeniz (7-0-0) a stoppé son adversaire avant la fin du 6e round. Devin Tomko (6-0-0) d’Ottawa a obtenu une décision majoritaire sur le Montréalais d’adoption Augustin Malecot (3-8-1).

Mike Moffa et Dierry Jean

– Dierry Jean (30-2-1) affrontera Noe Nunez (18-6-2) au Coca-Cola Coliseum à Toronto le 15 décembre, lors d’un gala présenté par Lee Baxter Promotions. Patrice Volny (12-0-0), de Longueuil, défendra à la même occasion son titre NABA des poids moyens contre l’Ontarien Ryan Young (12-3-0), alors que le Montréalais Moncef Askri (10-0-0) qui a combattu sur des cartes du Groupe Yvon Michel de 2005 à 2007 fera un retour face au Mexicain Jesus Javier Mandoza (7-6-1). Askri a disputé son plus récent combat en décembre 2007. L’Ontarien Samuel Vargas (29-4-2) fera face à l’Argentin Gabriel Adrian Pereiro (27-0-0) dans le principal combat de la soirée. Le poids moyen Steve Rolls (18-0-0) affrontera pour sa part l’Américain KeAndrae Leatherwood (21-5-1).

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La boxe au fil de la semaine #215 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-215-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-215-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 29 Oct 2018 10:00:45 +0000 /?p=16682 Par Richard Cloutier David Théroux remontera dans le ring le vendredi 7 décembre, à la salle communautaire Jani-Ber, à Sorel-Tracy lors d’un événement présenté par BoxeMontréal.com. Pour son 17e combat professionnel, il affrontera le Mexicain Abraham Gomez, qui en sera à une dixième présence au Canada. Théroux reprend l’action après un arrêt forcé en raison […]

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Par Richard Cloutier

David Théroux remontera dans le ring le vendredi 7 décembre, à la salle communautaire Jani-Ber, à Sorel-Tracy lors d’un événement présenté par BoxeMontréal.com.

Pour son 17e combat professionnel, il affrontera le Mexicain Abraham Gomez, qui en sera à une dixième présence au Canada.

Théroux reprend l’action après un arrêt forcé en raison d’une fracture à la main droite subie lors de son plus récent combat, en décembre 2017. Surtout, il remonte dans le ring après avoir été libéré par son promoteur Eye of the Tiger Management, pour avoir choisi de conserver son entraîneur, Stéphan Larouche.

Les amateurs auront droit à six combats. Outre Théroux, ils verront Chann Thonson (4-0-0), Michael Cyr (1-1-0), Eder Clervoix (Début Pro), Brahim Khrayzat (Début Pro) ainsi qu’Abed El-Safadi (Début Pro).

Le crochet de gauche – l’actu en bref

– Le Groupe Yvon Michel a confirmé cette semaine l’identité de plusieurs des adversaires qui seront en action le 1er décembre au Centre Vidéotron à Québec. On savait déjà que le champion canadien des super-moyens Shakeel Phinn (19-2-0) de Brossard affrontera Dario Bredicean (17-0-0), un protégé de Lucian Bute, pour le titre IBF Intercontinental des super-moyens. Le Trifluvien Mikael Zewski (31-1-0), qui devait défendre son titre WBC international contre l’ancien aspirant mondial sud-africain Ali Funeka (39-10-3), sera plutôt opposé à Aaron Herrera (35-8-1), du Mexique. Coup de théâtre, c’est le pugiliste de Baie-Saint-Paul Sébastien Bouchard (17-1-0) qui fera face à Ali Funeka. La ceinture vacante WBC Oscar RivasContinental des Amériques sera en jeu. Le poids lourd Oscar Rivas (24-0-0) défendra son titre NABF contre le Ghanéen invaincu Ebenezer Tetteh (18-0-0), qui disputera un premier combat à l’extérieur du Ghana. Tetteh a été champion WBA Pan African (2014) et WBO Africa (2017). Le poids lourd Torontois Oleksandr Teslenko (14-0-0) sera aussi en action face à un adversaire à confirmer, alors que le super-moyen Wilfried Seyi (1-0-0), un Camerounais installé à Montréal, sera opposé à Fernando Galvan (4-1-0), du Mexique. Seyi a été porte-drapeau du Cameroun aux Jeux olympiques de Rio en 2016, médaillé d’argent aux derniers Jeux du Commonwealth, et champion des Jeux d’Afrique en 2015. Galvan, pour sa part, a défait Yan Pellerin en juillet dernier. Par ailleurs, si le duel de Marie-Ève Dicaire (13-0-0) contre la championne du monde IBF Chris Namus n’est pas encore confirmé, les plus récentes informations laissent croire qu’il aura bien lieu. Finalement, le combat principal opposera Adonis Stevenson (29-1-1) au champion du monde intérimaire de la WBC, l’Ukrainien Oleksandr Gvozdyk (15-0-0).

– Francis Lafrenière (17-6-2) sera de nouveau en action au Casino de Montréal, le samedi 24 novembre dès midi pour le gala GYM, et il affrontera l’ex-champion du Mexique Gabriel Martinez (29-11-1) dans le principal combat de boxe du gala. Martinez, s’il a bien rivalisé durant 11 rounds avec Saul « Canelo » Alvarez, en 2008, Martinez compte 2 victoires à ses 10 derniers combats, mais il faut dire qu’il se trouve régulièrement opposé à des boxeurs invaincus ou possédant une fiche de qualité, incluant Acelino Freitas (40-2-0) à sa plus récente sortie. Les amateurs seront heureux de constater la présence de combats locaux. Tommy Houle (4-0-0) de Ste-Béatrix devrait affronter Danyk Croteau (3-2-0) de Gatineau, alors que le protégé de l’entraîneur Éric Bélanger, Devin Tomko (5-0-0) d’Ottawa fera face au Montréalais d’adoption Augustin Malecot (3-7-1) du gymnase Underdog. Jean-Michel Bolivar (5-1-0) combattra face au Mexicain Manuel Garcia (15-15-2), qui disputera son 4e combat à Montréal. Quant à Yan Pellerin (3-1-0) l’identité de son adversaire reste à confirmer. C’est aussi le cas du Montréalais Mazlum Akdeniz (6-0-0, 2 K.-O.). Finalement, le protégé d’Artur Beterbiev, Vislan Dalkhaev (9-1-0), fera un retour dans l’arène après une absence de près d’un an et une première défaite, subie en Californie le 11 novembre 2017. Dalkhaev fera face au Mexicain Jonathan Aguilar (19-7-0).

– D’autres noms se sont ajoutés à la liste des boxeurs qui combattront le 24 novembre à Rimouski lors de l’événement présenté par Eye of the Tiger Management. C’est le cas du poids moyen Clovis Drolet (7-0-0). Rappelons que la finale opposera le champion WBC de la Francophonie Steven Butler (25-1-1) au Mexicain Jesus Antonio Gutierrez (25-2-2). La pugiliste lanaudoise Kim Clavel (4-0-0) sera également en action, en plus de nombreux membres de la brigade des pays de l’Est. C’est le cas du poids moyen Sadriddin Akhmedov (3-0-0), du poids lourd Arslanbek Makhmudov (4-0-0), et de la récente acquisition Artem Oganesyan (7-0-0). Figurent aussi sur la carte le super-moyen Nurzat Sabirov (7-0-0), Andranik Grigoryan (8-0-0), de même que Arutyun Avetisyan (11-0-0). Notons que Makhmudov devait affronter l’Américain Avery Gibson, mais celui-ci se serait blessé à l’entraînement et a annoncé sa retraite.

– Le Roumain Bogdan Dinu (18-0-0), un ancien porte-couleur d’InterBox, affrontera l’étoile montante américaine de la division des poids lourds, Jarrell Miller (22-0-1), le samedi 17 novembre au Kansas. Dinu a notamment défait Éric Martel-Bahoeli, Avery Gibson et Marcelo Nascimento. Quant à Miller, il a défait Thomasz Adamek et Johann Duhaupas à ses dernières sorties.

– Ce 28 octobre, l’ancien champion du monde WBC Jean Pascal fête ses 36 ans et nous lui offrons nos meilleurs vœux. Rappelons qu’il tentera de mettre la main sur le titre mondial WBA le 24 novembre prochain à Atlantic City en se mesurant au tenant du titre, Dmitry Bivol.

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La boxe au fil de la semaine #214 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-214-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-214-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 22 Oct 2018 10:00:46 +0000 /?p=16657 Par Richard Cloutier C’est un gala au rythme des plus expéditifs que nous a présenté le Groupe Yvon Michel, samedi, au Cabaret du Casino de Montréal, alors que le promoteur renouait avec une formule de présentation en après-midi. En fait, seuls les combats impliquant le lourd léger de Granby Yan Pellerin (3-1-0) et Tommy Houle […]

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Par Richard Cloutier

C’est un gala au rythme des plus expéditifs que nous a présenté le Groupe Yvon Michel, samedi, au Cabaret du Casino de Montréal, alors que le promoteur renouait avec une formule de présentation en après-midi. En fait, seuls les combats impliquant le lourd léger de Granby Yan Pellerin (3-1-0) et Tommy Houle (4-0-0), de Sainte-Béatrix, se sont rendus à la limite des quatre rounds règlementaires. Le boxeur de Baie-Saint-Paul, Sébastien Bouchard (17-1-0), a pour sa part passé le KO au deuxième round au Mexicain Carlos Gorham (16-5-1).

(gracieuseté Robert Lévesque)

Tous les autres affrontements se sont terminés dès le premier engagement à la faveur des boxeurs locaux, incluant dans le combat principal, l’ancien champion NABO et IBF Internationale Francis Lafrenière (17-6-2) qui a défait le Brésilien Samir dos Santos Barbosa (37-15-3). Les autres locaux victorieux sont le champion canadien des super-moyens, Shakeel Phinn (19-2-0) et Jean-Michel Bolivar (5-1-0), de Pointe-Calumet. Les Ontariens Alex Dilmaghani (18-1-0) et Kane Heron (12-0-1), actuel champion NABA Canada, ont également mis un terme à leur combat respectif dès le premier round.

(gracieuseté Robert Lévesque)

Cette précipitation inattendue a toutefois laissé plusieurs amateurs sur leur appétit, selon les commentaires ayant circulé sur les réseaux sociaux dans les heures suivant l’événement. Sur les médias sociaux, le responsable des communications de GYM, Vincent Morin a tenu à réagir et s’est pour sa part notamment dit surpris de la victoire aussi expéditive de Sébastien Bouchard et déçu par le manque de combativité démontré par l’adversaire de Shakeel Phinn : « Bouchard contre Gorham, ça devait être le combat de la soirée. Gorham est bon, il avait été [arrêté] une seule fois en carrière et a donné une guerre à l’ex-champion du monde Carlos Molina (…) On était certain d’avoir 8 rounds d’action avec Sébastien, qui devait en plus se débrouiller sans son entraîneur François Duguay, qui se mariait. Jamais dans 100 ans je n’aurais cru qu’il aurait réussi un gros KO comme ça. Sébastien est prêt pour du gros calibre. Pour la demi-finale, on s’attendait à beaucoup plus d’Andino. À la base, Shakeel Phinn devait affronter l’ancien champion du monde Manny Siaca. Comme on savait que le combat avec Dario Bredicean s’en venait, on cherchait un gaucher et Andino nous a été proposé, il avait affronté des boxeurs de haut niveau et (…) quand il perdait, c’était toujours dans de bonnes batailles, après avoir lancé de gros missiles. Il n’a rien tenté du tout et je ne suis pas du tout heureux de sa performance ».

Le crochet de gauche – l’actu en bref

– L’ancien champion du monde WBC, Jean Pascal (33-5-1), sera de nouveau impliqué dans un combat de championnat du monde. Il affrontera l’actuel champion WBA des mi-lourds Dmitry Bivol (14-0-0) le 24 novembre à Atlantic City. Bivol a défait Isaac Chilemba par décision unanime en août dernier. Pour sa part, Jean Pascal a stoppé Steve Bossé en juillet, à Laval. Notons que tous les autres titulaires de couronne mondiale dans cette division sont liés au promoteur Yvon Michel, soit Adonis Stevenson (WBC), Eleider Alvarez (WBO) et Artur Beterbiev (IBF).

– Puisqu’il est question d’Artur Beterbiev, celui-ci pourrait défendre de nouveau son titre avant la fin de l’année 2018, selon ESPN. Ainsi, Beterbiev pourrait se mesurer à Joe Smith Jr. Son promoteur, Joe DeGuardia de Star Boxing, a indiqué qu’il était sur le point de finaliser un accord pour combattre le champion WBA Dmitry Bivol le 24 novembre à Atlantic City, mais qu’il a changé d’avis. « Nous étions en discussions pour le combat Bivol, mais nous n’avions pas signé d’accord et il y avait encore quelques points en suspens (…) puis nous avons reçu une offre formidable pour quelque chose de différent », affirme-t-il, en référence à une offre que lui aurait fait Eddie Hearn, de Matchroom Boxing et copromoteur de Beterbiev avec GYM, pour un combat sur DAZN. « La date pour Beterbiev-Smith n’est pas arrêtée, mais elle devrait être en décembre dans un lieu à déterminer, mais situé dans le nord-est puisque Smith est originaire de Long Island, à New York », a précisé DeGuardia à ESPN.

(gracieuseté Robert Lévesque)

– On en sait un peu plus sur la carte qui sera présentée le 1er décembre au Centre Vidéotron à Québec par le Groupe Yvon Michel et qui doit opposer Adonis Stevenson (29-1-1) au champion du monde intérimaire de la WBC, l’Ukrainien Oleksandr Gvozdyk (15-0-0) dans sa finale. Le champion canadien des super-moyens Shakeel Phinn (19-2-0) de Brossard, qui a obtenu un gain dès le premier round samedi au Casino de Montréal, devrait affronter Dario Bredicean (17-0-0), un américain gaucher d’origine roumaine qui a disputé depuis 2016 ses 11 derniers combats au Québec. Soit depuis que son frère Bruno et lui ont été repérés par Lucian Bute. Il est possible que le titre IBF Intercontinental des super-moyens soit en jeu. Phinn devait combattre à deux occasions en Nouvelle-Zélande pour ce titre au cours de l’été face à Mose Auimatagi jr, mais le duel a été annulé à chaque fois. Outre cet affrontement, on sait que le poids lourd Oscar Rivas (24-0-0), actuel champion NABF, doit figurer sur la carte, tout comme Sébastien Bouchard (17-1-0) qui pourrait combattre lui aussi pour un titre mineur. Le nom de Marie-Ève Dicaire (13-0-0) figure également sur Marie-Eve Dicaire NABFla carte. Yvon Michel avait émis le souhait de la faire combattre en championnat du monde IBF contre la titulaire Chris Namus, dont elle est l’aspirante obligatoire. Toutefois, malgré une entente de principe avec son promoteur Natalia Rivero, le contrat signé n’est toujours pas arrivé à Montréal. « Natalia et moi avons confirmé à l’IBF que nous avions une entente avant la date limite du 17 octobre, mais il semble toujours y avoir une bonne raison pour que je ne reçoive pas le contrat, a expliqué Yvon Michel dans un entretien avec RDS.ca. S’il y a un purse bid (appel d’offres), j’ai déjà demandé à l’IBF qu’il soit présenté dans les délais afin que le combat ait lieu comme prévu le 1er décembre au Centre Vidéotron ». Finalement, dans le principal combat de soutien, le Trifluvien Mikael Zewski (31-1-0) doit affronter l’ancien aspirant mondial sud-africain Ali Funeka (39-10-3). Il est toutefois possible que le WBC refuse de reconnaître le combat. « Le WBC a décidé de ne pas sanctionner le combat entre Mikael Zewski et Ali Funeka, puisque le Sud-Africain a perdu ses 5 derniers combats », a affirmé à cet effet Francis Paquin de RDS.ca dans son balado, plus tôt cette semaine.

(gracieuseté Robert Lévesque)

– Fort de sa victoire expéditive de samedi, Francis Lafrenière (17-6-2) sera de nouveau la tête d’affiche d’un gala présenté par le Groupe Yvon Michel au Casino de Montréal, cette fois le 24 novembre. Deux autres boxeurs qui étaient en action samedi figureront également sur cette carte, soit Jean-Michel Bolivar (5-1-0) et Tommy Houle (4-0-0), de Sainte-Béatrix. Le Montréalais Mazlum Akdeniz (6-0-0) devrait aussi figurer sur la carte.

– Le champion WBC de la Francophonie Steven Butler (25-1-1) fera face au Mexicain Jesus Antonio Gutierrez (25-2-2) lors du combat principal du gala qui sera présenté le 24 novembre à Rimouski par Eye of the Tiger Management, selon Nancy Audet de TVA Sports. Outre Butler, trois membres de la brigade des pays de l’Est figurent sur la carte, soit le poids moyen Sadriddin Akhmedov (3-0-0), le poids lourd Arslanbek Makhmudov (4-0-0), et la récente acquisition Artem Oganesyan (7-0-0). La pugiliste lanaudoise Kim Clavel (4-0-0) sera également en action lors de cet événement.

– Le gala prévu le 9 novembre à Sydney, en Nouvelle-Écosse, devant initialement opposer Jean Pascal à Gary Kopas pour le titre canadien des lourds-légers est officiellement reporté à 2019. D’abord, comme nous l’expliquions la semaine dernière, en deuil de son père Jean Pascal a renoncé à son combat. Puis, le promoteur de l’événement, MG Ring Productions, a brièvement discuté avec le promoteur local Three Lions concernant le remplacement de Pascal par le boxeur de Sydney, en Nouvelle-Écosse, Ryan Rozicki (8-0-0). Celui-ci est devenu champion NABA Canada chez les lourds-légers le 20 octobre lors d’un combat disputé à Hamilton. « Même si c’était une option, comme il s’est battu en Ontario le 20 octobre, c’est beaucoup trop proche du 9 novembre », a expliqué le promoteur Glenn Williams au Cap Breton Post, évoquant le fait que tous les boxeurs sont suspendus par les commissions après un long combat. Huit combats étaient prévus sur la carte, incluant un duel entre le poids lourd Éric Barrak (8-4-0), inactif depuis mars 2016, et le Mexicain Alberto Martinez (22-12-1). Le promoteur a indiqué être incapable pour l’instant de confirmer une nouvelle date pour la carte, indiquant qu’il travaillait à sécuriser une date dans le courant de la nouvelle année.

– Le Montréalais Flavio Michel (8-2-0) va affronter le local Devin Reti (11-0-0) le 3 novembre à Calgary.

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