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]]>Samedi prochain, le 4 août, le fils de la Colombie et fils adoptif du Canada, Eleider « Storm » Álvarez, sera sur le ring du Hard Rock Hotel & Casino à Atlantic City au New Jersey pour faire face au défi le plus attendu de sa carrière.
La préparation d’Eleider Álvarez (23-0-0, 11 KO) a été méticuleuse pour faire face au champion des poids mi-lourds Sergey « Krusher » Kovalev (32-2-1, 28 KO).
Il a été crucial et optimal, selon son entraîneur Marc Ramsay. «On a planifié un camp d’entraînement qui était difficile. Une partie qui était à Montréal et une autre en Colombie en haute altitude. Ça lui fait du bien», a affirmé son entraîneur depuis 2009. « C’est mon rêve d’être champion du monde. Comme j’ai dit à Marc la première fois que je suis arrivé ici : je veux être champion du monde. Ce combat à Atlantic City représente le sommet de toute ma carrière », a expliqué Alvarez.
Notre collaborateur hisponophone, William Castillo du Magazine SAS, s’est entretenu avec Eleider Alvarez.
12 Rounds : Ça fait plus d’un an que tu as fait ton dernier combat, le 3 juin 2017, ce n’est pas un point négatif en vue de ton duel contre Kovalev?
Eleider Alvarez : Non, l’inactivité n’est pas un problème. J’ai eu un camp d’entraînement très intense pour ce combat. Je me sens très bien et j’ai bien hâte à samedi soir.
12 Rounds : Pendant près de 3 ans, tu as été l’aspirant obligatoire à la ceinture d’Adonis Stevenson et le combat n’a jamais eu lieu. Comment as-tu vécu cette situation?
Eleider Alvarez : Oui, il y a eu des moments où nous étions découragés. Surtout quand tu sais qu’à la WBC, tu as le droit de choisir avec qui tu te bats. Malgré tout, j’ai continué de m’entraîner fort, parce que je savais qu’un combat de championnat du monde allait arriver un jour. Si ce n’était pas contre Stevenson, j’étais convaincu que j’aurai un jour ma chance contre Ward, Kovalev ou un autre champion.
12 Rounds : Pourquoi avoir accepté le combat avec Jean Pascal, l’an dernier, alors que tu étais l’aspirant obligatoire à la ceinture d’Adonis Stevenson?
Eleider Alvarez : Écoute, je ne voulais pas le combat contre Pascal, ce que je désirais, c’était le combat pour le titre contre Stevenson. Malgré cela, j’ai fait ce combat pour rester actif, en attendant le moment de me battre pour le titre. Je veux profiter de cette entrevue pour faire une clarification. Je tiens à rectifier aux fans et au grand public, ce que certains disent que j’ai reçu un million, deux et même trois millions de dollars pour me tasser et ne pas utiliser mon droit de défier le champion. C’est complètement FAUX. Ceux qui me connaissent savent que je suis une personne qui aime travailler et c’est ce que je fais depuis que j’ai commencé ma carrière professionnelle ici à Montréal. Donc toutes ces rumeurs sont fausses, et si ce qu’ils cherchent c’est discréditer ma carrière ou me déconcentrer dans mon objectif, Ils ne m’atteindront pas. Je suis calme avec moi-même, avec ma famille et avec ceux qui me connaissent. Ce que j’ai gagné, je l’ai gagné en travaillant et en transpirant fort.
12 Rounds : Tu connais Sergey Kovalev depuis longtemps, que penses-tu de ses forces et de ses faiblesses?
Eleider Alvarez : Kovalev est un boxeur difficile avec beaucoup de puissance, c’est sa force. Sa faiblesse est qu’il est facile de le déchiffrer et et c’est ce que nous allons profiter.
12 Rounds : Ta prédiction pour ce combat, par K.O ou par décision?
Eleider Álvarez :Je vais sortir avec ma main en haut, par décision ou par K.O. Je ne pense pas à la défaite. Ça ne passe pas par mon esprit, Je suis physiquement et psychologiquement prêt à gagner et ce sera avec la faveur de Dieu ce qui se passera le 4 août prochain à Atlantic City.
12 Rounds : Tu as le fardeau de représenter deux nations, la Colombie et le Canada, qui te soutiennent. Comment vis-tu celà?
Eleider Alvarez :Oui, je me sens vraiment bien appuyé. Par la Colombie, bien sûr, parce que c’est le pays où je suis né et que j’aime profondément. Et au Canada, au Québec en particulier, parce que c’est le pays qui m’a ouvert ses portes et qui m’a donné de grandes satisfactions et cette opportunité. Après presque 10 ans ici, je me sens comme un Canadien et un Québécois. Je ressens le soutien des fans et je l’apprécie beaucoup. Ma victoire sera dédiée à ces deux pays que je sens en moi.
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]]>Cet article «J’ai beaucoup de respect pour Erik Bazinyan» – David “La Pantera” Zegarra est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.
]]>Ce soir, en sous-carte de Butler-Jones, nous pourrons voir en action David “La Pantera” Zegarra (32-2-0, 20 KO) face au jeune Érik Bazinyan (19-0-0, 14 KO) pour le titre NABO chez les 168 livres qui est actuellement vacant. Pour assister à l’ensemble du gala de Eye of The Tiger Management visiter le site web Punching Grace, c’est au modique coût de 19,99 $.
Malgré son parcours chez les pros de près de 35 combats, Zegarra est très respectueux envers les gens des médias et ainsi qu’avec son rival. Au Pérou, il travaille à l’occasion à la télévision lors de retransmission de combats de boxe. Cette expérience lui a permis d’aider des athlètes qui ont moins de ressources. 12 Rounds a discuté avec le boxeur de 33 ans, voici ce qu’il nous a raconté :
12 Rounds : Tu es devenu un boxeur pro à l’âge de 21 ans, peux-tu nous parler de ton parcours amateur ?
David Zegarra : Comme tous les boxeurs amateur, j’ai gagné beaucoup combats et j’en ai perdu quelques autres. J’ai représenté mon pays lors des Jeux Bolivariens en 2005, je me suis rendu en demi-finale, et lors des Jeux Sud-Américains. J’ai eu une belle une carrière en boxe amateur.
12 Rounds : Quel est ton plus beau souvenir chez les amateurs et qu’est-ce qui t’a poussé à passer chez les pros ?
David Zegarra : Représenter mon pays, le Pérou, dans des compétences internationaux a été mon plus beau souvenir. Comme dans la majorité des pays latino-americains, les boxeurs amateur doivent travailler en plus de s’entraîner, parce que le gouvernement ne commandite pas les sportifs, encore moins les boxeurs. C’est pour ça que j’ai passé chez les pros en 2005.
12 Rounds : Admires-tu un boxeur en particulier ?
David Zegarra : Quand j’étais un enfant, j’admirais beaucoup Sugar Ray Leonard et Mike Tyson. J’ai été inspiré par leur style de boxe, vous le remarquerez peut-être samedi soir.
12 Rounds : Tu as fait tes 29 premiers combats au Pérou. Est-ce que tu avais l’appui d’un promoteur ?
David Zegarra : Oui, j’ai eu ce privilège, mais ça fait trois mois que j’ai rompu mes relations avec celui qui était mon gérant. Maintenant, c’est moi qui gère ma carrière.
12 Rounds : Parles-nous un peu de toi comme boxeur. Quelles sont tes meilleurs atouts ? Tes plus grandes forces ?
David Zegarra : Je suis un boxeur qui s’adapte au style de mon adversaire. J’ai beaucoup de mobilité et de la vitesse avec mes mains et mes jambes. J’aime aussi me porter à l’attaque.
12 Rounds : Tu as gagné quelques titres mineurs entre 2009 et 2012, dont une ceinture que tu as défendu à sept reprises. As-tu déjà été classé dans l’un des quatre grands TOP 15 mondiales ?
David Zegarra : Oui, j’ai été champion d’Amérique du Sud à 154 livres ainsi le détenteur d’un titre mineur de la WBA. J’ai aussi remporté une ceinture à 160 livres que j’ai défendu à sept reprises. J’ai été classé parmi les meilleurs super mi-moyens au monde pendant plus de quatre ans, j’ai grimpé les classements de la WBA jusqu’au 5e rang.
12 Rounds : En avril 2016, tu t’es rendu au Danemark pour affronter Lolenga Mock, qui s’est battu au Québec en 2006 et qui actuellement classé 15e à la WBC. Qu’est-ce qui t’a convaincu de sortir du Pérou et de risquer ta fiche parfaite ?
David Zegarra : J’ai trouvé l’offre intéressante et j’étais vraiment excité par le défi. Par contre, je peux vous assurer que je n’étais pas bien préparé pour ce combat, et puis le résultat négatif. J’ai perdu par décision unanime.
12 Rounds : En juillet 2017, tu t’es rendu en Allemagne pour affronter un boxeur qui est présentement classé 5e WBA à 175 livres et 5e WBO à 168 livres. Est-ce le meilleur boxeur que tu as rencontré à ce jour ?
David Zegarra : Dans ce combat, je pense que l’arbitre a arrêté le combat trop rapidement. C’est perdu par KO au onzième round. Quand je me bat chez mon adversaire, je suis conscient que c’est très difficile de l’emporter par décision, c’est presque toujours le boxeur local qui gagne. Bref, il faut prendre des risques. À ce jour, mon meilleur adversaire ça été Lolenga Mock.
12 Rounds : Quelles leçons retiens-tu de tes combats en Allemagne et au Danemark ?
David Zegarra : J’ai pris beaucoup d’expérience, je suis comme un étudiant qui tente toujours d’obtenir la meilleure note à chaque examen. L’un de mes objectifs est d’obtenir un combat revanche contre Lolenga, et c’est certain que je l’emporterai.
12 Rounds : Qu’est-ce que tu connais de Erik Bazinyam et tu t’attends à quoi comme combat ? As-tu une prédiction ?
David Zegarra : Je connais pas grand chose sur lui à part qu’il est classé 11e à la WBO et qu’il est plus grand que moi. Nous avons vu quelques vidéos de ses combats. Je vais m’adapter à ce qui va se passer sur le ring. J’ai beaucoup de respect pour lui, donc je ferai aucun prédiction sur l’issue du combat.
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]]>Cet article Christian Uruzquieta, le prochain défi de Mathieu Germain est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.
]]>Après vous avoir présenté des entrevues avec les rivaux de Batyr Jukembayev et d’Yves Ulysse Jr, nous récidivons à nouveau en vous présentant une entrevue avec celui qui fera la demi-finale avec Mathieu Germain (14-0-0, 8 KO) au Cabaret du Casino de Montréal ce samedi, Christian Uruzquieta (17-3-1, 6 KO).
Le Mexicain de 27 ans a un parcours bien particulier. En plus d’avoir obtenir deux victoires par décision et un verdict nul au Canada, il a impressionné un promoteur ontarien au point qu’il a signé un contrat de promotion en 2014.
12 Rounds : Tu boxe chez les pros depuis 2009, peux-tu nous parler de ta carrière amateur ?
Christian Uruzquieta : J’ai fait environ 70 combats durant ma carrière amateur. Parmi mes réalisations les plus remarquables, j’ai été trois fois champion de Mexico, j’ai remporté les gants dorés en 2008. Par manque de soutien, je suis passé chez les pros au printemps 2009, j’avais alors seulement 18 ans.
12 Rounds : Le Mexique est une pépinière de boxeurs de qualité, mais peu de boxeurs vivent uniquement de la boxe. Est-ce que tu as un travail à temps plein ?
Christian Uruzquieta : Au Mexique, il est effectivement difficile de vivre seulement de la boxe. Pour ma part, je travaille actuellement dans les bureaux du métro de Mexico.
12 Rounds : Parles-nous de toi comme boxeur, quel est ton style, ton meilleur coup, ta plus grande force sur le ring ?
Christian Uruzquieta : Je suis un boxeur polyvalent que chaque combat cherche à donner un bon spectacle.
12 Rounds : Tu es venu te battre au Canada à quatre reprises et ta fiche est de 2-1-1, c’est très impressionnant. Tu as notamment vaincu par décision Roody Pierre-Paul et Steven Wilcox. Quelle performance te rend le plus fier ?
Christian Uruzquieta : Le Canada est un pays très spécial pour moi, j’aime me battre au Canada. Je suis fier de chacune de mes performances chez vous. Je me suis battu avec de bons boxeurs et je pense que ma fiche devrait plutôt être de 4-0.
12 Rounds : Suite à tes performances, tu as signé un contrat de promotion avec United Boxing Promotions, un promoteur ontarien. Qu’est-ce que ça changé pour toi ?
Christian Uruzquieta : Depuis ma signature avec United Boxing Promotions ma carrière de boxe a plus de continuité, avant c’était beaucoup plus difficile d’obtenir des combats. Je suis très heureux de faire partie de United Boxing Promotions!
12 Rounds : Tu te bats autant à 135 livres qu’à 140 livres. Quel est ton poids idéal ?
Christian Uruzquieta : Mon poids idéal est de 135 lb, mais à 140 lb, je me sens aussi très fort.
12 Rounds : Tu as perdu par décision face à Tony Luis, est-ce que c’est le meilleur boxeur que tu as affronté dans ta carrière ?
Christian Uruzquieta : Tony Luis est un grand combattant. Il est probablement le plus meilleur que j’ai jamais rencontré. Mais je pense que j’ai battu Tony Luis même si les juges n’ont pas vu la même chose que moi.
12 Rounds : Tu vas affronter Mathieu Germain le 23 juin, ton camp d’entraînement aura durée plus de 8 semaines. As-tu déjà eu autant sinon plus de temps de préparation ?
Christian Uruzquieta : Oui, j’ai eu droit à un long camp d’entraînement qui a duré plus de 8 semaines et c’est sans aucun doute ma meilleure préparation depuis le début de ma carrière.
12 Rounds : Qu’est-ce que tu connais de Mathieu Germain ? Qu’est-ce qui t’a convaincu pour que tu acceptes le combat ?
Christian Uruzquieta : Mathieu Germain est un grand combattant et c’est un grand défi. Je n’ai pas hésité pas à accepter le combat parce que je pense que ce sera un super spectacle!
12 Rounds : Tu vas te battre pour la première fois pour une ceinture nord-américaine de l’IBF. Si tu surprends Germain tu seras classé mondialement. Tu t’attends à quoi comme combat ?
Christian Uruzquieta : Je suis très heureux de me battre pour le titre nord-américain de l’IBF, c’est une belle opportunité et je ne la manquerai pas! J’ai préparé plusieurs surprises pour mon adversaire, vous verrez ça samedi soir !!!
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]]>Cet article Ernesto España Jr, sur la route de son père et de son oncle est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.
]]>Le 16 juin à Shawinigan en sous-carte de Simon Kean VS Adam Braidwood, le Montréalais Yves Ulysse Jr sera opposé à Ernesto España, un boxeur originaire du Venezuela. J’ai eu le plaisir de m’entretenir avec lui récemment, voici le bilan de ma discussion avec lui.
Tout d’abord, soulignons qu’en 1979 son père, Ernesto España (36-8-0, 29 KO) a été sacré champion des poids léger WBA, il succèdait alors à Roberto Duran. De plus, en 1992 son oncle Crisanto España (31-1-0, 25 KO) a mis K.O Meldrick Taylor pour conquérir le titre de champion du monde WBA chez les mi-moyens. Des exploits que España fils veut imiter évidemment.
Sa fiche de 25-0-1, 20 K.O, parle pour lui-même, c’est clairement un cogneur. Il a confiance de remporter son combat face Yves Ulysse jr. Ce duel sera une intéressante bataille entre deux guerriers qui souhaitent briller parmi les meilleurs 140 livres au monde. Voici ce que Ernesto España Jr nous a raconté.
12 Rounds : Tu es âgé de 36 ans et tu te bats chez les pros depuis 5 ans. Peux-tu nous parler de ton parcours amateur ?
España Jr : J’ai commencé à 15 ans dans la boxe amateur, j’ai progressé jusqu’à l’âge de 22 ans. Après je suis retourné aux études. Quatre ans plus tard, je suis revenu à la boxe amateur et j’ai fait mes début dans la boxe professionnelle à l’âge de 31 ans. En boxe amateur, j’ai une fiche de 105 combats dont 88 gains et 17 défaites.
12 Rounds : Ton père et ton oncle ont été champions du monde de la boxe. Est-ce que c’est eux qui t’ont inspirés ?
España Jr : Quand j’étais petit, je n’avais pas de plans d’être boxeur. J’ai toujours joué au baseball. Mon père, ne voulait pas que je pratique la boxe. Quand il a gagné le titre de champion du monde en 1979, je n’étais pas encore né. Mais quand mon oncle Crisanto, a gagné le championnat du monde, j’étais un ado, c’est lui qui m’a inspiré.
12 Rounds : Parles-nous de toi comme boxeur, quel est ton meilleur coup ? Ta plus grande force dans le ring ?
España Jr : Je suis un boxeur qui est toujours à l’offensive. Ma taille de six pieds est très avantageuse dans la catégorie des 140 livres.
12 Rounds : Tu vis à Caracas, la capitale du Venezuela, as-tu de la facilité à te trouver des partenaires d’entraînement de qualité ?
España Jr : Je suis chanceux de travailler avec des partenaires d’entraînement de niveau mondial dont Frank Rojas (5e WBA à 147 livres) et Cristian Baez (9e WBA à 135 livres) et quelques d’autres de grande qualité.
12 Rounds : Est-ce que tu travailles avec le même entraîneur depuis tes débuts en boxe ?
España Jr : Oui, il s’appelle Orangel Ramos.
12 Rounds : Ton seul combat à l’extérieur du Venezuela a eu lieu en Espagne et il s’est terminé par un verdict nul. Comment s’est passé ce combat avec Ruben Nieto (18-1-1, 9 KO) et comment as-tu vécu cette expérience ?
España Jr : Les journalistes en Espagne ont écrit que je méritais de gagner ce combat. Ça été très dur, quoique je n’étais pas à 100 % de mes conditions. Je pense que j’aurai pu le battre par KO. Nieto m’a dit après le duel que si j’avais attaqué plus activement dans les deux derniers rounds, il aurait abandonné. Après notre combat, il a annoncé officiellement qu’il prenait sa retraite.
12 rounds : Ton combat avec Yves Ulysse Jr aura lieu le 16 juin, Tu as commencé ta préparation quand ? Qu’est-ce qui t’a convaincu d’accepter ce combat au Canada face à un boxeur classé mondialement ?
España Jr : En avril dernier, j’avais un combat de prévu en Russie, mon adversaire a perdu son duel précédent et il a été suspendu. Donc, je suis redevenu disponible et j’ai poursuivi mon programme d’entraînement. Je suis bien content d’avoir accepté ce combat avec Ulysse, je suis à la recherche de ce type de défi parce que je veux disputer rapidement un combat par le titre mondial, et pour y arriver, je dois vaincre des rivaux comme lui.
12 Rounds : Qu’est-ce que tu connais de lui ? Quel est selon toi, sa plus grande force ? as-tu pu voir plusieurs vidéos de lui ?
España Jr : En réalité je n’en sais pas beaucoup sur lui, ils m’ont dit qu’il est rapide et qu’il aime se battre pour le public. Je n’ai pas vu de vidéo de ses différents combats.
12 Rounds : À quoi tu t’attends comme combat ?
España Jr : Cela va être une bataille dont le public va profiter. Je vais sortir sortir fort pour me remporter les premiers rounds et je n’ai pas l’intention d’attendre la cloche finale pour l’emporter.
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]]>Cet article Jonathan Jose Eniz, le prochain défi de Batyr Jukembayev est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.
]]>Samedi soir, le protégé de Stéphan Larouche, Batyr Jukembayev aura devant lieu un défi de qualité. Il s’agit du jeune Argentin Jonathan Jose Eniz (20-9-1, 7 KO). Un boxeur qui ne recule devant aucun défi. Il s’est notamment battu à onze reprises dans des combats de 10 ou 12 rounds et il a combattu pour cinq titres mineurs différents. Présentement, il est le champion argenté latino de la WBC à 140 livres. J’ai eu le plaisir de m’entretenir avec lui récemment. Découvrez-le sans tarder.
Tu as débuté chez les pros à l’âge de 19 ans, peux-tu nous parler de ton parcours amateurs?
Jonathan Jose Eniz : Ma carrière dans le monde de la boxe amateur a été excellente. J’ai fait à peu près 70 combats dont 90% sont des victoires.
As-tu toujours travaillé avec le même entraîneur? Quels boxeurs argentins ou d’ailleurs t’inspirent le plus?
Jonathan Jose Eniz : J’ai changé d’entraîneur ça fait deux ans. Actuellement mon entraîneur c’est monsieur Gustavo Mendoza. Les boxeurs qui m’ont inspiré ce sont “El Chino” Maidana et “Maravilla” Martinez.
Malgré que tu sois âgé que de 23 ans, tu as déjà 31 combats d’expérience. Quels sont les plus gros ajustements que tu as fait à ton style depuis 2014?
Jonathan Jose Eniz : Le plus grand ajustement que j’ai fait a été d’améliorer ma défense.
Côté boxe, comment te décris-tu? Quel est ton meilleur coup? Ta plus grande force dans le ring?
Jonathan Jose Eniz :Ma meilleure arme est la qualité de mes déplacements dans le ring.
En regardant la liste de tes anciens rivaux, tu n’a jamais eu peur d’affronter des boxeurs invaincus. Tu en as affronté pas moins de 8 qui avaient des fiches de plus de 10-0. Qui est le meilleur parmi eux et pourquoi ?
Jonathan Jose Eniz : Elias Damian “El macho” Araujo, a été mon meilleur rival, ce combat date de octobre de 2016. À l’époque, il avait une fiche de 12-0-0 et le titre WBC Latino était à l’enjeu. J’ai perdu ce combat-là par décision (93-97,92-98, 94-97) parce qu’il était bien plus fort physiquement que moi. Aujourd’hui, il a une fiche de 18-0-0 et il se bat prochainement pour défendre les deux ceintures qu’il détient.
En juillet 2016, tu t’es rendu à Moscou pour te battre pour un titre jeunesse de la WBO. Parles-nous de cette expérience?
Jonathan Jose Eniz : C’était une expérience très intéressante, où je me suis rendu compte que j’étais à la hauteur de pouvoir me battre pour ce titre mondial. Mon adversaire avait une fiche de seulement 6-0, mais nous étions en finale du gala et c’était un 10 rounds avec cette ceinture vacante. Je suis l’un des rares qui a résisté à tout ses coups. Présentement, il a une fiche de 9-0-0, 6 KO et cet Arménien vit actuellement à Los Angeles.
Tu détiens présentement le titre latino sylver de la WBC, est-ce que c’est une ceinture du même niveau que la Continental des Amériques que tu pourrais obtenir le 26 mai?
Jonathan Jose Eniz : Pour moi le titre continental a beaucoup plus une valeur, parce que je peux la gagner loin de mon pays.
Qu’est-ce que tu connais de Batyr Jukembayev et qu’est-ce qui t’as convaincu pour que tu acceptes ce second combat sur la route ?
Jonathan Jose Eniz : Je connais un peu Jukembayev et je crois que je suis à la hauteur pour faire une grande bataille. J’ai fait face à des rivaux beaucoup plus durs que lui.
À quoi tu t’attends comme combat? As-tu prédiction à faire?
Jonathan Jose Eniz : J’espère donner un bon spectacle et rapporter le titre en Argentine.
Cet article Jonathan Jose Eniz, le prochain défi de Batyr Jukembayev est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.
]]>Cet article Uriel Gonzalez : « Mon combat avec Butler sera une guerre » est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.
]]>Uriel «Big Bang» Gonzalez (16-3-1, 16 K.O.) sera l’adversaire du cogneur montréalais Steven Butler (21-1-1, 18 K.O.) samedi prochain au Centre Gervais Auto de Shawinigan. Il s’agit de sa seconde visite au Québec après avoir perdu une décision partagée, il y a un an face à Francis Lafrenière. A quelques jours de son combat contre Steven Butler, nous avons parlé avec le guerrier mexicain. Voici mon entrevue avec lui.
Q-Tu es passé pros à 24 ans, souvent les mexicains commence plutôt. Est-ce que tu as eu un long parcours amateur ? À quel âge as-tu commencé à pratiquer la boxe ?
Uriel Gonzalez – En effet, j’ai commencé dans le monde de la boxe professionnelle à l’âge de 24 ans. Chez les amateurs, j’ai fait 60 combats, j’ai été champion du Mexique en 2004. J’avais 18 ans quand j’ai commencé dans le monde de la boxe.
Q – Bien des boxeurs mexicains doivent avoir un autre travail pour bien gagner leur vie. Est-ce ton cas ?
Uriel Gonzalez – Oui, je dois travailler dans un autre métier pour pouvoir nourrir ma famille. La boxe me permet d’améliorer notre qualité de vie. Je suis très motivé à donner la meilleure vie possible à mes enfants et à mon épouse.
Q- Tu as une très belle fiche de 16-3-1, dont 12 KO. Comment décris-tu ton expérience jusqu’à aujourd’hui dans le monde de la boxe?
Uriel Gonzalez – En tant que sportif, j’aime l’entraînement. Ça m’aide beaucoup pour développer ma carrière. Je me suis battu avec des boxeurs qui ont différents styles de combat et cela m’a donné une grande expérience, c’est pour ça que je pense que je vais gagner le combat contre Butler.
Q-Nous t’avons vu à l’œuvre à 160 livres, mais tu as aussi fait plusieurs combats à 154 livres ou tu proche. Quel est ton poids idéal ?
Uriel Gonzalez – Je me sens bien dans les deux catégories, à 160 comme à 154 livres. Dans les deux catégories j’ai eu de bons résultats.
Q –Il y a un an, tu as perdu par décision partagée contre Francis Lafrenière. Es-tu d’accord avec ce verdict? T’attendais-tu a une telle décision ?
Uriel Gonzalez – L’affrontement contre Lafrenière a été un bon combat. Je crois que j’ai gagné ce duel, c’est moi qui lançait les meilleurs coups, les juges ont rendus une décision très locale. J’ai regardé le vidéo du combat plusieurs fois et je suis convaincu que j’ai gagné. Les juges m’ont volé la victoire.
Q – Ton combat avec Francis Lafrenière était ton second à l’extérieur du Mexique. Excluant le déroulement du combat, comment as-tu vécu cette expérience ?
Uriel Gonzalez – Effectivement, c’était mon deuxième combat à l’extérieur du Mexique, auparavant je me suis battu au Panama contre David Wilkins et j’ai gagné par K. O au troisième round. Ce fut une belle expérience pour ma carrière et ma notoriété au Mexique.
Q – Qu’est-ce que tu connais de Steven Butler ? Comment tu t’es préparé pour lui ?
Uriel Gonzalez – Je sais que Butler c’est un boxeur qui frappe très fort, Ça ne m’inquiète pas, je me suis battu contre des boxeurs très forts et très rapides. Pour ce combat, je m’entraîne intensément pour obtenir la victoire pour mon pays, le Mexique.
Q – Cote boxe internationale, GGG-Canelo 2 aura lieu le 5 mai, Que penses-tu du premier combat ? Tu t’attends à quoi pour le seconde rencontre ?
Uriel Gonzalez – Dans la première bataille tout le monde s’attendait à un KO, mais ce n’est pas arrivée. Ça été un bon combat. Canelo Alvarez et Golovkin ce sont des très bons boxeurs. Je pense que le second combat va être aussi bon comme le premier. Je souhaite bonne chance aux deux, mais j’aimerais que Canelo Álvarez gagne parce qu’il est de mon pays.
Q – Cote politique. Tu habites très proche de la frontière américaine. Est-ce que l’arrivée de Donald Trump à la présidence a changé des choses au quotidien pour toi, ta famille, tes amis ou de ton entourage ?
Uriel Gonzalez – Pas vraiment. Les choses n’ont pas changé. Je crois que les personnes (des immigrants) qui habitent aux État-Unis sont les plus affectés, parce que M. Trump est un raciste. Il a fait beaucoup des choses négatives pour les mexicains qui veulent travailler dans ce pays.
Q – Finalement, qu’est-ce que tu veux dire aux amateurs de boxe à propos de ton combat contre Steven Butler ?
Uriel Gonzalez – Mon message à tous les fans c’est qu’ils ne doivent pas manquer cette bataille, ce sera une guerre. Nous donnerons le meilleur de nous, en tant que des grands sportifs. Ne manquez pas ce combat du 10 février.
Cet article Uriel Gonzalez : « Mon combat avec Butler sera une guerre » est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.
]]>Cet article Lucas Matthysse: Les mains de fer de la boxe argentine est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.
]]>Lucas Matthysse est considéré par plusieurs chroniqueurs de la boxe comme le meilleur boxeur de l’histoire en Argentine. Ce pays d’Amérique du Sud a produit de grands combattants qui ont fait la gloire de la boxe argentine, dont Pascual Perez, Nicolino Locche, Carlos Monzón, Victor Galindez et le poids lourd Oscar “Ringo” Bonavena. À l’approche du prochain défi de Matthysse, qui aura lieu samedi, voici un portrait de sa carrière.
Lucas Martín Matthysse, surnommé “La Maquina” ou en français la machine, est née le 27 septembre 1982, dans la ville de Trelew, une petite ville de 100 000 habitants au centre de l’Argentine. Pour certains, Matthysse est l’un des meilleurs boxeurs actifs grâce à sa force de frappe dévastatrice, lui qui compte 35 victoires par knockout sur ses 38 victoires.
Pendant son parcours amateur, il a remporté la médaille d’or des championnats panaméricains de 2001, puis la même année, il a participé aux championnats du monde à Belfast en Irlande ainsi qu’aux jeux Panaméricaines de 2003 à Santo Domingo en République Dominicaine.
Lucas a débuté sa carrière professionnelle en 2004 chez lui à Trelew, avec un K.O sur Leandro Almagro. En trois ans, il cumule une fiche de 17-0-0, tous par KO. En mai 2007, il se bat aux États-Unis pour la première fois, ça dure à peine deux minutes.
Sa première défaite est fort controversée, elle survient le 6 novembre 2010 alors qu’il affronte l’Américain Zab Judah. Devant les caméras de HBO à Newark au New Jersey, le boxeur originaire de Brooklyn l’emporte par décision partagée 114-113, 114-113, 113-114 malgré sa chute au 10e round. Le duel impliquait le titre NABO ainsi que la position d’aspirant no 2 à la WBO et à l’IBF.
Deux mois plus tard, il remonte sur le ring en Argentin et il passe le KO en huit rounds à l’ancien champion du monde DeMarcus Cortney. En juin 2011, il revient au pays de l’oncle Sam et sur les ondes de HBO pour se mesurer à Devon Alexander, qui vient tout juste de perdre ses titres IBF et WBC face à Timothy Bradley Jr. Malgré une chute au 4e, Alexander l’emporte aussi par décision partagée (96-93, 95-94, 93-96).
Matthysse retourne prendre confiance en Argentine avec deux victoires. Puis sur les ondes de Showtime en juin 2012, en cinq rounds il force à l’abandon l’ancien champion du monde Zab Judah. Trois mois plus tard, il devient le champion intérimaire de la WBC à 140 livres, titre qu’il défend à trois reprises.
En mai 2013, son promoteur Golden Boy Promotions organise un duel entre lui et Lamont Peterson, alors que l’Américain est champion IBF. Le gagnant obtient le privilège d’affronter le double champion Super WBA et WBC Danny Garcia. Le seul hic est que le duel Peterson-Matthysse se fait à un poids de 141 livres, donc le titre IBF n’est pas en jeu… L’Argentin démoli Peterson en trois petits rounds.
Tel que promis, Matthysse se frotte à Danny Garcia quatre mois plus tard. Le duel est en sous-carte de Mayweather-Canelo à Las Vegas. Les puissants crochets de gauche de Garcia font la différence au point que Matthysse à un oeil fermé à partir du septième round. Il visite même le plancher pour la premîère fois de sa carrière au 11e round. Malgré sa vision fortement affectée, il n’a pas un si gros retard sur la carte des juges (114-112, 115-111, 114-112). Cette défaite lui rapporte quand même la coquette somme d’un million de dollars américain.
La puissance de frappe et le courage de Matthysse en fait un chouchou de la télé américaine. Malgré sa défaite face à Garcia, il reste actif aux États-Unis en affrontant le Californien John Molina Jr pour une somme de 200 000 $. Il obtient un spectaculaire K.O aux 11e round et le magazine The Ring choisit cette bataille comme son combat de l’année en 2014.
En septembre 2014, il passe un KO expéditif, en deux petits rounds, au Mexicain Roberto Ortiz et il devient champion argenté de la WBC. Puis en avril 2015, il affronte un autre guerrier des temps moderne, le Russe Ruslan Provodnikov. Le duel est présenté à Verona dans l’État de New York et comme on si attendaient les deux bagarreurs se concentrent sur l’offensive. Après un combat fort spectaculaire, Matthysse l’emporte par décision majoritaire (114-114, 115-113, 115-113).
En octobre 2014, Matthysse a une nouvelle opportunité de devenir champion du monde. Puisque Danny Garcia a monté de division, l’Argentin se voit offrir d’affronter l’Ukrainien Viktor Postol pour le titre vacant de la WBC. Malheureusement, il se frotte à plus fort que lui et il est passé KO au 10e round.
Après cette défaite il a pensé à la retraite, mais après une pause de dix-neuf mois, le puissant cogneur Argentin choisi de travailler avec le célèbre entraîneur mexicain Joel Diaz. Son retour ce fait chez les poids mi-moyens alors qu’il s’impose au cinquième round face à Emmanuel Taylor. Il en récolte du coup les titres WBA Inter-Continental et WBO International.
Si l’Argentin a quatre défaites, tous face à des champions du monde; Zab Judah, Devon Alexander, Danny Garcia et Viktor Postol, il peut se vanter d’avoir vaincu quatre anciens champions du monde; soit DeMarcus Cortney (TKO8), Humberto Soto (AB3), Lamont Peterson (TKO3) et Ruslan Provodnikov (DM).
Sur les ondes de HBO samedi prochain et présenté par Golden Boy Promotions, Lucas Matthysse (38-4, 35 KOs) va livrer son troisième combat de championnat du monde. Cette fois-ci, c’est chez les 147 livres qu’il a sa chance, pour le titre vacant régulier de la WBA. Il fera face au boxeur Thaïlandais invaincu Tewa Kiram (38-0, 25 KOs).
Âgé de 25 ans, Tewa Kiram est un jeune boxeur qui progresse dans les classements de la WBA à 147 livres depuis 2012 au point d’être l’aspirant no 1 depuis un an. Il s’agit de son second combat à l’extérieur de son pays, la première fois c’était au Laos lors de son troisième combat.
Sans aucun doute, la victoire est vital pour le boxeur de 35 ans,. Lui qui a démontré à de nombreuses reprises son style agressif avec ses poings puissants, il devra utiliser un mélange de technique, sagesse et de force pour l’emporter et enfin devenir champion du monde.
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