Groupe Yvon Michel – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca Pour tout savoir sur la boxe québécoise – combats de boxe, classements, analyses, entrevues, portraits, championnats du monde – Montréal, Québec Mon, 30 Dec 2019 11:00:10 +0000 fr-FR hourly 1 /wp-content/uploads/2013/11/cropped-logo_carré-32x32.jpg Groupe Yvon Michel – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca 32 32 Complémentaire au site 12rounds.ca, ce podcast a été mis sur pied afin d’offrir aux amateurs des informations sur le noble art allant au-delà de ce qui est couvert par les médias traditionnels. Nous y discutons des combats à venir et nous entretenons avec divers intervenants du milieu. Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca no Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca [email protected] [email protected] (Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca) Boxe québécoise et internationale pour tous les amateurs de boxe francophones Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca /wp-content/uploads/powerpress/12rounds.png /category/groupe-yvon-michel/ Une promenade dans le parc /une-promenade-dans-le-parc/ /une-promenade-dans-le-parc/#respond Sun, 24 Nov 2019 18:17:32 +0000 /?p=17915 Par Jean-Philippe Arcand – Non, le combat entre Marie-Ève Dicaire et Ogleidis Suarez ne passera pas à l’histoire. La Québécoise a néanmoins réussi une troisième défense de son titre IBF des super-mi-moyens samedi soir, au Centre Vidéotron de Québec, au vif plaisir des quelques amateurs demeurés sur place jusqu’à la fin… Jamais inquiétée, la pugiliste […]

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Par Jean-Philippe Arcand – Non, le combat entre Marie-Ève Dicaire et Ogleidis Suarez ne passera pas à l’histoire. La Québécoise a néanmoins réussi une troisième défense de son titre IBF des super-mi-moyens samedi soir, au Centre Vidéotron de Québec, au vif plaisir des quelques amateurs demeurés sur place jusqu’à la fin…

Jamais inquiétée, la pugiliste de Saint-Eustache n’a fait qu’une bouchée de la Vénézuélienne, filant tout droit vers une victoire par décision unanime (100-90, 100-90, 99-91).

«Je pense sincèrement que j’ai montré de nouvelles habiletés, des choses que je ne faisais pas dans le passé. Je pense par contre qu’on a de petites choses à travailler. Je n’ai pas été en mesure d’appliquer la stratégie à la lettre», a décrit Dicaire après le combat.

Il faut dire que Suarez (28-4-1, 13 K.-O.) n’a rien fait pour aider sa cause… en ne faisant rien, justement. Passive au point de se demander si elle avait entendu la cloche, elle a carrément laissé Dicaire (17-0) faire ce qu’elle voulait avec elle dans le ring.

«J’ai été vraiment déçue [de Suarez] et j’avouerai que ça m’a peut-être un peu déstabilisée. Je la touchais tellement facilement. C’est peut-être pour ça que je me dis que j’aurais pu en faire plus.»

-Marie-Ève Dicaire

«Marie-Ève était extrêmement rapide. [Suarez] a vu qu’elle ne pouvait pas boxer contre Marie-Ève. Elle devait essayer de la coincer, de la laisser entrer à l’intérieur pour placer ses coups. Mais Marie-Ève était tout simplement trop rapide pour elle», a pour sa part analysé l’entraîneur de Dicaire, Stéphane Harnois.

Forte de cette autre victoire, Dicaire vise désormais un combat d’unification contre l’Américaine Raquel Miller, devenue championne intérimaire de la WBA pendant le gala grâce à une victoire par décision unanime aux dépens de la Mexicaine Alma Ibarra. Le duel aurait lieu en mars, si tout va comme prévu.

Bien des choses peuvent changer d’ici là, mais à la lumière de ce qu’on a vu de Miller samedi, on peine à imaginer de quelle façon elle pourrait constituer une menace pour Dicaire. Terne, sans grande vigueur, son duel contre Ibarra a été à peu près aussi excitant que de regarder une mouche mourir dans un luminaire.

«Je n’ai vraiment pas été impressionné, a d’ailleurs admis Harnois. Je m’attendais vraiment à quelqu’un de beaucoup plus rapide. C’est une fille qui est à la portée de Marie-Ève.»

Le public répond… absent

Vendredi, lors de la pesée, on disait avoir vendu 1500 billets pour le gala. Selon le promoteur Yvon Michel, ce sont finalement 2369 spectateurs qui étaient réunis dans les gradins du Centre Vidéotron, configuré pour en accueillir 3400.

Près de 1000 billets supplémentaires auraient ainsi été écoulés en moins de 24 heures? Difficile d’évaluer le tout à l’oeil nu, bien sûr, mais le chiffre final peut sembler un brin costaud.

Michel a avoué que le gala n’avait pas été rentable pour son organisation. Il s’est néanmoins dit satisfait de la soirée dans l’ensemble.

«On a atteint nos objectifs. On voulait donner une plateforme importante à nos boxeurs. On voulait qu’ils avancent dans les classements.»

-Yvon Michel

N’empêche, il y avait quelque chose d’à la fois désolant et inquiétant à la vue de toutes ces rangées de sièges dégarnies. D’autant que le nombre total et officiel de spectateurs, en lui-même, fait plutôt piètre figure pour un combat de championnat du monde. Pour vous donner une idée, le Cabaret du Casino de Montréal, lorsqu’il est rempli à pleine capacité pour un gala de boxe, peut accueillir 600 personnes.

Pis encore, bon nombre d’amateurs ont carrément quitté les lieux en plein combat final, laissant encore davantage de trous béants derrière eux un peu partout dans l’amphithéâtre. Pourquoi un tel désintérêt? Est-ce parce que les gens n’ont que faire de la boxe féminine? À cause de l’heure un peu tardive (environ 23h30) à laquelle le combat s’est mis en branle? Ou est-ce l’allure plutôt couci-couça du duel qui a refroidi la foule?

«Ce n’est pas Marie-Ève ou la boxe féminine. C’est dur de vendre la boxe, point. Si on enlève les deux ou trois meilleurs boxeurs au Québec, combien, hommes ou femmes, peuvent attirer 2000 ou 3000 personnes? Il n’y en a pas beaucoup. C’est donc déjà un exploit, ce qui a été fait là», a fait valoir Michel.

Quoi qu’il en soit, avec ce qu’on a constaté, une chose apparaît plus claire que jamais: le Groupe Yvon Michel doit impérativement se trouver une nouvelle tête d’affiche, et vite. À l’évidence, Marie-Ève Dicaire ne pourra à elle seule maintenir l’organisation à flot, en dépit de sa ceinture et de son charisme débordant. Le public québécois en veut davantage.

Reste à voir qui pourra occuper ce poste. Adonis Stevenson n’est évidemment plus dans le portrait. Artur Beterbiev non plus. Eleider Alvarez et Oscar Rivas ont été quelque peu relégués au second plan à la suite de leurs défaites respectives. Pas facile…

Zewski s’illustre

Mikaël Zewski (à gauche) et Alejandro Davila se sont livrés un rude combat. / Photo tirée de la page Facebook du Groupe Yvon Michel

En demi-finale du gala, Mikaël Zewski (34-1, 23 K.-O.) a défendu avec succès ses titres NABO et IBF nord-américain des mi-moyens en stoppant le Mexicain Alejandro Davila (19-1-2, 7 K.-O.) au dixième round, dans ce qui fut le meilleur combat de la soirée.

Le Trifluvien s’est fort bien tiré d’affaire devant un adversaire hargneux et coriace. Les deux belligérants se sont échangé les politesses avec vigueur et à un rythme endiablé tout au long de l’affrontement, jusqu’à ce que Zewski prenne le dessus en envoyant Davila au tapis au neuvième round, gracieuseté d’un joli crochet gauche.

Zewski a remis ça au round suivant, encore là à l’aide d’un crochet gauche. Davila s’est relevé, mais n’avait plus les jambes tout à fait solides. Pas assez, en tout cas, pour que l’arbitre Martin Forest lui permette de continuer. C’était la fin des émissions.

«J’ai été en contrôle durant tout le combat. […] J’ai parfois tendance à m’essouffler dans des combats comme celui-là. Et là, malgré la bataille, je respirais et je prenais le temps de regarder où je frappais», a relaté le gagnant.

Classé au huitième rang de la WBO, Zewski devrait pouvoir se hisser quelque part dans le top-5 avec cette victoire. Questionné sur ce qu’il voudrait trouver sur sa route pour la suite, il n’a pas hésité une seconde à nommer Terence Crawford, actuel tenant du titre au sein de la fédération.

«Je vais [l’affronter] gratuitement s’il le faut, a-t-il lancé. Ce que je veux, c’est accomplir quelque chose, et ça passe par un championnat du monde.»

Chose certaine, on ne pourra pas l’accuser de manquer d’ambition.

Vive déception pour Bouchard

Sébastien Bouchard (à droite) a dû déclarer forfait en raison d’une blessure. / Photo tirée de la page Facebook du Groupe Yvon Michel

Les partisans de la Vieille Capitale avaient hâte d’assister au duel entre Sébastien Bouchard, originaire de Baie-Saint-Paul, et le Montréalais Ayaz Hussain. Mais le moment tant attendu s’est soldé par une amère déception pour tout le monde.

Bouchard (18-2, 8 K.-O.) s’est sectionné un tendon au biceps gauche en lançant un coup sur Hussein (14-1, 11 K.-O.) au quatrième round. Il a aussitôt retraité vers son coin avant de déclarer forfait. Résultat: Hussein, qui en était à un premier combat en près de deux ans et demi, a été sacré vainqueur.

«Ça me fait mal au coeur. […] Le plan de match se déroulait comme prévu. Quand j’ai frappé, je l’ai senti tout de suite. Ça a snappé et ça a brûlé», a regretté Bouchard.

Il avait d’ailleurs subi la même blessure il y a deux ans, au bras droit, cette fois. Il s’en était remis après une chirurgie et une convalescence de six mois. Bouchard s’attend donc à une réhabilitation similaire avant de reprendre du service.

«Ça faisait six mois que je m’entraînais pour [ce combat]. On a tout fait. J’étais un peu stressé avant le combat, et on me disait: arrête, tout a été fait, on ne peut rien changer. Et là, c’est le corps qui a lâché…», a laissé tomber Bouchard.

Les autres résultats

Wilfried Seyi (8-0, 4 K.-O.) a mis un peu de temps à se mettre en marche, mais il a finalement triomphé de l’Ontarien Devin Tomko (7-1, 3 K.-O.) par arrêt de l’arbitre à 2:56 du huitième et dernier round. Seyi est d’abord venu tout près de passer son rival par-dessus les câbles, avant que celui-ci tente de revenir dans l’affrontement. Mais l’arbitre Steve St-Germain a sagement décrété la fin des hostilités, alors que Tomko titubait dans l’arène. Seyi, pour sa part, obtient un premier titre mineur en carrière, soit la ceinture WBC Jeunesse des mi-lourds.

Marie-Pier Houle (2-0-1, 1 K.-O.) et la Tchèque Linda Dostalkova (2-0-1) se sont bien battues, mais elles ont dû se contenter d’un verdict nul majoritaire après les quatre rounds de leur affrontement. Deux juges ont remis des cartes de 38-38, tandis que le troisième a vu Houle gagnante à 39-37.

Rarement a-t-on vu un boxeur garder le sourire en recevant autant de claques sur la gueule que Yan Pellerin (9-1, 3 K.-O.). Le pugiliste de Granby a eu une autre raison d’être de bonne humeur après son combat, puisqu’il a vaincu le Mexicain Maximiliano Corso (6-5-1, 1 K.-O.) par arrêt de l’arbitre à 1:59 du sixième round. Corso est allé au tapis lors de cet ultime assaut, et en voyant de quoi il avait l’air une fois debout, l’arbitre Martin Forest a choisi d’arrêter le combat.

Une délégation de spectateurs venus de Thetford Mines était sur place afin d’encourager le boxeur local Dave Leblond (4-7, 1 K.-O.). Malheureusement pour eux, leur favori s’est incliné devant le Brossardois Chann Thonson (6-0, 4 K.-O.) par arrêt de l’arbitre à 2:17 du quatrième round. Thonson a envoyé Leblond au plancher avec une solide droite. Leblond s’est relevé, mais comme il n’était plus vraiment en mesure de se défendre, l’arbitre a préféré mettre un terme au duel.

En ouverture de gala, le Français Simon Pierre Adde (7-1, 3 K.-O.) a facilement disposé du Mexicain Jair Sena (8-5-2, 6 K.-O.) par décision unanime (60-54 partout). Un combat qui a tout intérêt à être oublié rapidement, et qui le sera assurément.

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Oscar Rivas vs Dillian Whyte vu par Sébastien Gauthier /oscar-rivas-vs-dillian-whyte-vu-par-sebastien-gauthier/ /oscar-rivas-vs-dillian-whyte-vu-par-sebastien-gauthier/#respond Sat, 20 Jul 2019 01:16:16 +0000 /?p=17740 Oscar Rivas (26-0-0, 18 KO) et Dillian Whyte (25-1-0, 18 KO) ont fait le poids plus tôt aujourd’hui en prévision de leur combat de samedi, prévu en Angleterre, soit respectivement 239,2 lb pour le Montréalais d’adoption et 259 lb pour Whyte. Ce duel suscite beaucoup d’intérêt et nous avons sollicité la participation de l’ex-boxeur, analyste […]

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Oscar Rivas (26-0-0, 18 KO) et Dillian Whyte (25-1-0, 18 KO) ont fait le poids plus tôt aujourd’hui en prévision de leur combat de samedi, prévu en Angleterre, soit respectivement 239,2 lb pour le Montréalais d’adoption et 259 lb pour Whyte. Ce duel suscite beaucoup d’intérêt et nous avons sollicité la participation de l’ex-boxeur, analyste et entraîneur, Sébastien Gauthier, afin d’avoir un autre éclairage sur le sujet.

Oscar Rivas (26-0-0, 18 KO) a défait l’Américain Bryant Jennings par TKO au 12e round en janvier dernier, ajoutant à sa couronne NABF, les titres NABO et IBF International des poids lourds. Cette victoire l’a non seulement fait grimper dans les classements mondiaux, elle a attiré l’attention. Au point où le clan Tyson Fury a même envisagé l’impliquer dans un duel. Comment Rivas doit-il maintenant se préparer psychologiquement pour ce duel contre Dillian Whyte dont l’issue pourrait ouvrir à Rivas les portes de bourses significatives ? 

Sébastien Gauthier : Oscar Rivas est un boxeur très intelligent dans la vie en général, donc il est conscient de sa position et l’importance de ce type de combat. Il n’a pas la pression d’être une super vedette donc il peut rester concentré sur la tâche à faire. Ce n’est qu’un pas de plus pour pouvoir bien vivre, donc un gros effort à donner.

En plus de se battre devant ses fans, chez lui, Whyte s’est mesuré à des adversaires des plus significatifs, incluant Joseph Parker, Lucas Browne et Robert Helenius. Sa seule défaite en carrière, il l’a subie en 2015 aux mains d’Anthony Joshua. Quelle devrait être sa préparation en vue de son duel contre un adversaire comme Oscar Rivas ?

Sébastien Gauthier : Rivas est compact et rapide pour la moyenne de poids lourd. Whyte doit gérer mieux se distance qu’avec Chisora lors de son dernier combat. Le jab de Rivas est surprenant donc Whyte devra utiliser sa main arrière rapidement pour contrôler Oscar.

En contrepartie, Oscar Rivas est allé en Colombie tenir son camp d’entraînement. En prévision de ce combat, sur quels aspects de sa préparation Marc Ramsay est-il susceptible d’avoir spécifiquement travaillé ?

Sébastien Gauthier : Avec un dur cogneur comme Whyte, il faudra changer le rythme donc des fois accélérer le tempo puis reprendre une distance plus sécuritaire avec une défensive plus hermétique. Ne pas trop se déplacer inutilement car l’objectif reste d’avancer et casser Whyte.

Selon toi, quelle devrait être la stratégie du clan Whyte.

Sébastien Gauthier : Si je suis dans l’équipe de Whyte, je neutralise la main avant de Rivas en utilisant des directs et des crochets de la main arrière, forçant Rivas à absorber et garder la main plus collée. Ça ouvrira de l’espace au corps puis pour le crochet de gauche à la tête.

Selon toi, quelle devrait être la stratégie du clan Rivas ? 

Sébastien Gauthier : Je tenterais d’établir ma vitesse et lancer de solide jab dès le départ pour que Whyte reste à distance et commence à se déplacer. Un boxeur qui hésite finit par faire un mauvais mouvement et la droite de Rivas le fera hésiter. Il faut gagner une minute à la fois pour gagner un round, donc il faut rester concentré et garder les attaques courtes mais percutantes pour plaire aux juges.

Tu t’attends à quoi comme style de combat ? Ça devrait se dérouler comment ?

Sébastien Gauthier : Je crois que la manière dont nos athlètes travaillent au Québec, l’éducation et la compréhension d’un combat nous avantage. Les 2 boxeurs sont habiles mais selon moi, Rivas sera mieux préparé pour la tâche. Il nous gardera nerveux tout au long du combat, mais boxera simplement mieux que Dillian Whyte.

Qui favorises-tu?

Sébastien Gauthier : Je favorise Oscar Rivas et je crois qu’il fera une très belle impression grâce à sa fluidité et à ses habiletés naturelles. UD 12 Oscar Rivas avec une chute au plancher en début de combat.

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Oscar Rivas vs Dillian Whyte vu par Rénald Boisvert /oscar-rivas-vs-dillian-whyte-vu-par-renald-boisvert/ /oscar-rivas-vs-dillian-whyte-vu-par-renald-boisvert/#respond Thu, 18 Jul 2019 10:00:17 +0000 /?p=17705 Oscar Rivas (26-0-0, 18 KO) va affronter Dillian Whyte (25-1-0, 18 KO) le 20 juillet en Angleterre. En prévision de ce combat, nous avons sollicité la participation de l’entraîneur-chef du réputé club de boxe Champion, Rénald Boisvert, qui nous offre sa perspective sur certaines facettes du combat à venir. Oscar Rivas (26-0-0, 18 KO) a […]

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Oscar Rivas (26-0-0, 18 KO) va affronter Dillian Whyte (25-1-0, 18 KO) le 20 juillet en Angleterre. En prévision de ce combat, nous avons sollicité la participation de l’entraîneur-chef du réputé club de boxe Champion, Rénald Boisvert, qui nous offre sa perspective sur certaines facettes du combat à venir.

Oscar Rivas (26-0-0, 18 KO) a défait l’Américain Bryant Jennings par TKO au 12e round en janvier dernier, ajoutant à sa couronne NABF, les titres NABO et IBF International des poids lourds. Cette victoire l’a non seulement fait grimper dans les classements mondiaux, elle a attiré l’attention. Au point où le clan Tyson Fury a même envisagé l’impliquer dans un duel. Comment Rivas doit-il maintenant se préparer psychologiquement pour ce duel contre Dillian Whyte dont l’issue pourrait ouvrir à Rivas les portes de bourses significatives ? 

Rénald Boisvert : La préparation psychologique d’un boxeur repose souvent sur la question de confiance en soi. Je suis certain que l’entraîneur Marc Ramsay est d’avis que l’état psychologique d’un boxeur peut être renforcé dans la mesure où ce dernier possède la ferme conviction d’avoir fait tout ce qu’il fallait dans son camp d’entraînement. C’est que la confiance du boxeur en ses moyens est certainement l’un des éléments psychologiques les plus précieux en prévision d’un combat d’importance. Une condition physique impeccable amènera, la plupart du temps, le boxeur à adopter un niveau de confiance à toutes fins pratiques inébranlable. Dans ce but, Marc Ramsay avait certainement planifié un camp d’entraînement dans lequel Oscar Rivas a dû se pousser comme jamais.

En plus de se battre devant ses fans, chez lui, Whyte s’est mesuré à des adversaires des plus significatifs, incluant Joseph Parker, Lucas Browne et Robert Helenius. Sa seule défaite en carrière, il l’a subie en 2015 aux mains d’Anthony Joshua. Quelle devrait être sa préparation en vue de son duel contre un adversaire comme Oscar Rivas ?

Rénald Boisvert : Les entraîneurs de Dillian Whyte doivent avoir sensibilisé celui-ci au fait de ne pas prendre Oscar Rivas à la légère. Même si en principe, le niveau des habiletés pugilistiques est à l’avantage de Whyte, il demeure qu’Oscar n’est pas sans ressource sur le plan technique. Et il peut surprendre peu importe l’adversaire en raison de son explosivité et de sa force de frappe. Aussi, le plus grand danger pour l’anglais et son équipe, c’est qu’ils considèrent Rivas comme étant un boxeur lent et léthargique. Par exemple, le clan White pourrait être tenté de se limiter à concevoir un plan de match à partir de l’analyse des combats du boxeur colombien. Attention aux plans de match! Le clan White doit envisager la possibilité de changements majeurs de la part de son adversaire.

En contrepartie, Oscar Rivas est allé en Colombie tenir son camp d’entraînement. En prévision de ce combat, sur quels aspects de sa préparation Marc Ramsay est-il susceptible d’avoir spécifiquement travaillé ?

Rénald Boisvert : Dans ce camp d’entraînement, Marc Ramsay a tout probablement insisté sur le fait qu’il voulait un Oscar Rivas davantage «énergique». Sans mettre de côté la prudence, Oscar doit parvenir à plus de constance dans ses efforts afin d’augmenter le niveau de pression qu’il aura à exercer sur l’adversaire. C’est pourquoi l’entraînement du boxeur colombien se devait d’être plus intense que jamais. Je suis certain que ses entraîneurs se sont assurés que, le jour du combat, Oscar aura suffisamment d’essence dans son réservoir pour passer en deuxième vitesse.

Selon toi, quelle devrait être la stratégie du clan Whyte. 

Rénald Boisvert : Le clan Whyte voudra certainement privilégier une stratégie se déroulant à distance. Comme il l’a fait dans son second combat contre Derek Chisora, Whyte devra se déplacer et donner des angles dans le but de tenir son adversaire à longue portée. À chaque fois que Chisora tentait d’entrer à l’intérieur, Whyte lui faisait payer cher pour sa témérité. L’objectif du clan Whyte sera certainement de répéter ce pattern contre Oscar Rivas.

Selon toi, quelle devrait être la stratégie du clan Rivas ? 

Rénald Boisvert : Je crois que l’entraîneur Marc Ramsay aura préparé Oscar Rivas aux fins qu’il se montre plus actif dans ce combat qu’il ne l’aura jamais été auparavant. Le clan Rivas sait très bien que Whyte sera avantagé du fait que le combat se déroule chez lui. La foule exercera une certaine pression sur les juges. Oscar devra donc être plus actif. Par ailleurs, on ne lui demandera pas de mettre la pression sur l’adversaire du début à la fin. Ce serait prendre de trop grands risques. Selon moi, ce que le clan Rivas recherchera, ce sera plutôt qu’il s’amène à courte portée deux ou trois fois seulement par round (à partir du cinquième), mais tout en déclenchant dans ces moments une attaque féroce et soutenue, c’est-à-dire en exécutant une série de combinaisons de coups ininterrompue. L’objectif serait alors, en étant incisif à chacune de ces occasions, qu’il en vienne éventuellement à déborder Whyte. Oscar a montré dans son combat contre Jennings qu’il pouvait le faire efficacement en lui passant le knock out. D’ailleurs, c’est de cette façon que Joshua est lui-même parvenu à stopper Whyte en 2015.

Tu t’attends à quoi comme style de combat ? Ça devrait se dérouler comment ? 

Rénald Boisvert : Avant le cinquième round, les deux boxeurs devraient faire preuve de prudence. Puis à partir de sixième round, chacun d’eux voudra s’imposer mais sans cependant trop se compromettre. Ce sera à partir du huitième round, que les entraîneurs de coin presseront les deux opposants dans le but qu’ils multiplient les échanges de coups. À partir de ce moment, le combat devrait être plus enlevant. D’un côté du ring, les entraîneurs exigeront alors d’Oscar Rivas qu’il augmente la pression sur l’adversaire. De l’autre côté du ring, c’est la foule qui réclamera plus d’action de la part de Whyte.

Qui favorises-tu?

Rénald Boisvert : La question n’est pas facile! Je voudrais tellement favoriser Oscar Rivas. Je crois en ses capacités pugilistiques. Il est beaucoup plus qu’un simple cogneur. Notamment son explosivité est hors du commun. Par contre, Oscar a été fréquemment ennuyé par les blessures. Aussi, je crois que ce sont les blessures qui sont la cause principale de cette léthargie que l’on a pu observer lors de ses combats. Même si, le jour du combat, un boxeur peut ne pas paraître affecté par une blessure, il ne faut pas s’y fier; car déjà des blessures pouvaient être apparues très tôt lors du camp d’entraînement, avec pour conséquence qu’elles ont considérablement freiné la préparation physique de ce boxeur. Une telle situation a nécessairement un impact majeur sur la qualité de la prestation au moment du combat. Je pense que cela a été le cas pour Oscar. Malgré tout, je le favorise, mais avec ce bémol.

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Connaissez-vous Dillian Whyte : prochain adversaire d’Oscar Rivas? /connaissez-vous-dillian-whyte-prochain-adversaire-doscar-rivas/ /connaissez-vous-dillian-whyte-prochain-adversaire-doscar-rivas/#respond Tue, 16 Jul 2019 10:00:02 +0000 /?p=17709 Par Martin FOURNIER – Samedi au O2 Arena de Greenwich en Grande-Bretagne, Oscar Rivas disputera le combat le plus important de sa carrière. À l’enjeu, le titre d’aspirant obligatoire au champion WBC des lourds, Deontay Wilder. Apprenons à mieux connaitre son adversaire : Dillian Whyte. Whyte a disputé en carrière 26 combats, comme Rivas qui a […]

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Par Martin FOURNIER –

Samedi au O2 Arena de Greenwich en Grande-Bretagne, Oscar Rivas disputera le combat le plus important de sa carrière. À l’enjeu, le titre d’aspirant obligatoire au champion WBC des lourds, Deontay Wilder. Apprenons à mieux connaitre son adversaire : Dillian Whyte.

Whyte a disputé en carrière 26 combats, comme Rivas qui a une fiche immaculée de 26 victoires en autant de combats. La fiche de Whyte est de 25 victoires contre une seule défaite survenue par TKO au 7e round contre Anthony Joshua en décembre 2015. Sur ses 25 victoires, il a obtenu 18 KO’s. En 133 rounds disputés chez les professionnels, son pourcentage de KO s’établit à 69%.

Ses victoires les plus significatives en carrière ont été obtenues notamment contre l’ancien champion du monde WBO, Joseph Parker, en juillet 2018, par décision unanime. En mars 2018, il a aussi battu l’ancien champion du monde WBA des lourds, Lucas Browne, par KO au 6e round. Whyte, qui est né en Jamaïque, réside à Londres. Il est âgé de 31 ans et fait six pieds et 4. Sa portée est de 78 pouces, contrairement à 76 pouces et demie pour Rivas qui mesure 6 pieds et demie.

Chez les amateurs, il a maintenu une fiche de 6 victoires en autant de combats dont 5 KO’s. À noter que lors de son premier combat, il a défait Anthony Joshua par décision unanime. Depuis ses débuts professionnels en 2011, il a remporté les titres mineurs suivants chez les lourds : WBC international silver; WBC international; BBBoc British; WBC silver et WBO international. Il est actuellement entrainé par Mark Tibbs depuis 2016 et est associé à l’influent promoteur anglais Eddie Hearn depuis 2016.

Au niveau pugilistique, Whyte en offensive dispose d’un bon jab et utilise souvent son double jab. Son crochet au corps est efficace tout comme son uppercut. Il excelle notamment en contre-attaque. Son crochet de gauche est notamment percutant et ses mains sont rapides. Parlez-en à Chysora, défaite par KO au 11e round dans le deuxième duel. Rivas devra surveiller cette facette de Whyte. Nonobstant sa corpulence, il se déplace aisément et aime boxer le long des câbles.

En défensive, il se protège bien, il garde ses mains levées et bloque bien les coups. De plus, il varie bien ses angles de déplacement. Pour ce qui est de sa capacité à encaisser, sa fiche montre une seule défaite par TKO obtenue contre Anthony Joshua en 2015. Il sera intéressant de voir comment il va composer avec la puissance de Rivas. Le colombien devra mettre beaucoup de pression afin de le faire reculer comme avait fait Derek Chysora dans le deuxième combat survenu entre les deux hommes en décembre dernier. Toutefois, Whyte boxe bien à l’intérieur.

En ce sens, tout est possible pour Rivas. Chose certaine, Whyte est battable et Rivas est en mission. À suivre et bon combat à tous.

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Dicaire, sans problème /dicaire-sans-probleme/ /dicaire-sans-probleme/#respond Sat, 29 Jun 2019 14:13:53 +0000 /?p=17679 Par Jean-Philippe ARCAND – Mine de rien, il y a sept mois à peine, Marie-Ève Dicaire devenait championne du monde. Quatre mois plus tard, elle défendait sa ceinture avec succès face à son aspirante numéro un. Et voilà que vendredi soir, au Casino de Montréal, elle avait rendez-vous avec sa deuxième aspirante. Plutôt exigeant comme […]

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Par Jean-Philippe ARCAND –

Mine de rien, il y a sept mois à peine, Marie-Ève Dicaire devenait championne du monde. Quatre mois plus tard, elle défendait sa ceinture avec succès face à son aspirante numéro un. Et voilà que vendredi soir, au Casino de Montréal, elle avait rendez-vous avec sa deuxième aspirante. Plutôt exigeant comme emploi du temps, n’est-ce pas?

Mais de toute évidence, même un agenda aussi relevé ne suffit pas pour ralentir les ardeurs de la boxeuse de Saint-Eustache. En livrant une performance presque sans failles contre la Suédoise Maria Lindberg (17-5-2, 9 K.-O.), Dicaire (16-0) s’est encore une fois assurée de conserver son titre IBF des super-mi-moyens en remportant une victoire par décision unanime (98-92, 99-91, 99-91). Ringside avait Dicaire gagnante à 97-93.

«Ça s’est passé exactement comme prévu, a réagi la gagnante au sortir du ring. Ce n’était pas plus facile qu’on pensait. J’ai dû travailler fort du début à la fin. Même si [Lindberg] ne gagnait pas un round, elle était là pour se battre et elle m’a fait travailler.»

Dicaire dominait largement l’affrontement lorsque Lindberg s’est décidée à ouvrir un tant soit peu la machine vers la mi-parcours. Fonçant constamment en direction de sa rivale, la Scandinave a maintes fois démontré qu’elle n’était pas venue à Montréal en touriste.

Mais Dicaire, avec sa maîtrise technique, a fait le nécessaire pour repousser sans aucune difficulté les assauts de Lindberg, et ainsi en profiter pour décocher quelques bonnes attaques à son tour.

«Contre [Chris] Namus et [Mikaela] Lauren, je ne pense pas que j’étais aussi en contrôle que [vendredi] soir, a décrit Dicaire. Même si elle fonçait, je savais que j’avais un plan de match, une stratégie.»

«[Marie-Ève] se devait de rester vigilante en tout temps, parce qu’on savait exactement que [Lindberg] était quelqu’un qui lançait [ses coups] à tout moment, a pour sa part souligné l’entraîneur de Dicaire, Stéphane Harnois. Elle n’a pas pu lancer ses rafales de coups parce que Marie-Ève était toujours en mouvement.»

Maintenant qu’elle a réglé le cas de ses deux premières aspirantes, qu’est-ce que l’avenir peut bien réserver à Dicaire? À (très) court terme, des vacances. Mais à un peu plus long terme, un duel d’unification est évoqué. On peut notamment penser à la Polonaise Ewa Piatkowska, tenante du titre WBC. L’objectif ultime demeure toutefois un retour chez les 147 lb pour affronter la quadruple championne Cecilia Braekhus.

«Si on me dit que c’est une unification, tant mieux. Si on me dit que c’est une autre boxeuse, je sais qu’elle sera là pour une raison. Ça voudra dire que j’ai des apprentissages à faire. Je sais qu’on me mettra dans le ring au moment opportun pour un combat d’unification, et je serai prête pour ce combat-là», a expliqué Dicaire.

«À 154 lb, je prends n’importe qui, et à 147 lb, je prends n’importe qui, a résumé Harnois. On approche de plus en plus de notre but ultime, et on va l’avoir.»

Zewski s’en tire bien

Tenant de la ceinture WBC International des mi-moyens depuis sa victoire face à Diego Gonzalo Luque, le 19 mai 2018, Mikaël Zewski (33-1, 22 K.-O.) avait l’occasion d’ajouter deux autres titres à sa collection, à savoir l’IBF nord-américain et celui de la NABO. Le Trifluvien a réussi sa mission en signant une victoire par décision unanime (96-93, 97-92, 97-92) contre l’Américain Abner Lopez (27-10-1, 23 K.-O.)

Mais, disons-le, ce résultat a de quoi surprendre. Souvent dans ce combat, Lopez a placé son adversaire en bien fâcheuse posture grâce à sa pugnacité et son menton étonnamment résistant.

«Je suis entré un peu dans son jeu, a admis Zewski. Je suis un gars qui aime se battre. […] C’est dommage pour moi et ma famille, mais j’aime boxer comme ça. J’aime aller dans des guerres. Je suis capable d’être un technicien, mais quand il faut puiser dans les ressources, je le fais.»

Sauf qu’en dépit de ce qu’indiquent les pointages des juges, Zewski est passé bien près de la perdre, cette guerre.

Il a d’abord mis plusieurs minutes à se mettre en marche, alors qu’il semblait désarçonné par le style complexe et énigmatique de son adversaire. Lopez, en effet, se plaisait à s’accrocher à son vis-à-vis et faire venir ses attaques de tous côtés.

Zewski a connu un bref regain de vie au quatrième round, mais a dû poser un genou au sol lors du sixième, alors que Lopez le pilonnait dans le coin de l’arène.

«Il m’a atteint solidement et j’étais ébranlé, a reconnu Zewski. Ça allait venir tôt ou tard, alors il valait mieux mettre un genou par terre et bien récupérer.»

Le Québécois s’est ensuite battu avec l’énergie du désespoir jusqu’au bout. Ce fut visiblement suffisant pour convaincre les juges de lui accorder leur faveur.

Mais, soyons honnêtes, Lopez méritait tout autant de gagner cet affrontement.

Lafrenière tient le coup

En début de semaine, Francis Lafrenière apprenait que le boxeur qu’il devait affronter était aveugle d’un oeil – ça vous rappelle quelque chose? Deux jours avant le gala, il a su qu’il se mesurerait plutôt au Mexicain Jose Luis Zuniga. Pas tout à fait les conditions optimales pour qui que ce soit avant de monter dans l’arène, disons.

Il ne fallait donc pas s’attendre à un combat des plus élégants, et c’est précisément ce que les deux hommes nous ont offert: une bagarre de rue au cours de laquelle personne ne s’est fait de cadeaux. Au terme des huit rounds, le pugiliste de Coteau-du-Lac a été sacré vainqueur par décision unanime (79-73, 78-74, 78-74).

«Mon ami m’a demandé de faire ça vite parce qu’on a de la tourbe à poser demain!», a lancé Lafrenière avec son humour habituel dans l’arène après l’annonce des pointages.

Fidèle à ses habitudes, Lafrenière (19-7-2, 10 K.-O.) a passé de longues minutes collé à Zuniga (16-5-1, 9 K.-O.), tout en laissant partir des rafales de coups. Sa main droite, notamment, s’est avérée des plus efficaces. Mais Zuniga, tout aussi teigneux, a assuré une réplique très respectable.

Plus le combat avançait, plus on sentait que les deux hommes, exténués, voulaient en finir. Mais leur ténacité respective aura finalement fait en sorte qu’ils sont demeurés debout jusqu’à la dernière cloche.

Les autres résultats

Yan Pellerin (8-1, 2 K.-O.) a vaincu le Mexicain Michel Mejia Borja (1-2) par décision unanime (40-36). Et parce qu’on ne veut pas être inutilement méchants envers les pugilistes qui se sont exécutés dans le ring, nous ne nous étendrons pas davantage sur ce combat.

Wilfred Seyi (6-0, 3 K.-O.) est demeuré parfait en prenant la mesure du Mexicain Brian Galvez (4-1-1, 1 K.-O.) par décision unanime (60-54 partout). Le boxeur d’origine camerounaise a aisément dominé son adversaire, aucun doute là-dessus. Mais il a néanmoins été atteint beaucoup plus souvent que nécessaire durant cet affrontement. Largesses défensives? Trop-plein de confiance qui l’a mené à sous-estimer son rival? Allez savoir…

En lever de rideau, Marie-Pier Houle (2-0, 1 K.-O.) a inscrit un premier knock-out à sa fiche aux dépens de la Mexicaine Veronica Diaz Marin (0-3) en l’emportant par arrêt de l’arbitre à 1:46 du quatrième et dernier round. La Trifluvienne a malmené son opposante du début à la fin, jusqu’à ce que celle-ci se retrouve au plancher à la suite d’une gauche au visage. Marin s’est relevée, mais l’officiel Martin Forest a sagement décrété la fin du duel.

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Yan Pellerin en cinq questions /yan-pellerin-en-cinq-questions/ /yan-pellerin-en-cinq-questions/#respond Fri, 21 Jun 2019 10:00:01 +0000 /?p=17629 Par Richard Cloutier – Le boxeur et ancien combattant de MMA, Yan Pellerin (6-1-0), vient d’ajouter une nouvelle corde à son arc, puisqu’il assume la présidence d’une nouvelle firme de promotion : New Era Fighting & Promotion. Le premier événement est prévu ce samedi 25 mai au Stade Dupont Ford à Saint-Jean-sur-Richelieu, avec le concours du […]

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Par Richard Cloutier –

Le boxeur et ancien combattant de MMA, Yan Pellerin (6-1-0), vient d’ajouter une nouvelle corde à son arc, puisqu’il assume la présidence d’une nouvelle firme de promotion : New Era Fighting & Promotion. Le premier événement est prévu ce samedi 25 mai au Stade Dupont Ford à Saint-Jean-sur-Richelieu, avec le concours du Groupe Yvon Michel. Pellerin, qui a jusqu’ici disputé sept combats de boxe chez les professionnels, a d’ailleurs livré tous ses combats sur des cartes présentées par GYM. Samedi, le sympathique président Pellerin grimpera aussi sur le ring et fera face à Juan Santiago Colchado (6-4-1), du Mexique. Colchado s’est fait stopper par Terry Osias au Casino de Montréal en mars dernier. En prévision de ce duel et de ce premier événement, Yan Pellerin a répondu avec générosité aux questions de 12 Rounds.ca.

1 – Tu vas disputer ton 8e combat de boxe. Mais tu as d’abord combattu en MMA. Pourquoi les sports de combat et quel a été ton parcours ?

Yan Pellerin (YP) : Le MMA ! À vrai dire, plus jeune je m’entraînais avec l’équipe national de judo, donc je suis déjà dans le milieu des arts martiaux depuis mon jeune âge ! En 2001, l’organisation UCC, qui est par la suite devenue TKO, était de passage à Sherbrooke et le promoteur cherchait un gars de la place pour remplacer un combattant lors du UCC3 alors prévu dans la ville quelque semaines plus tard. J’ai donc accepté de me lancer dans cette aventure et cela fait maintenant 18 ans que je suis passé chez les professionnels.

Dans ma carrière, j’ai affronté je crois 12 adversaires ayant déjà combattu en UFC. J’étais le gars qui disait oui à n’importe quel adversaire, n’importe quel défi, avec souvent très peu de temps de préparation, et bien souvent à l’extérieur de la province. À cette époque, il y avait peu d’organisations, le sport était relativement jeune et vraiment pas payant, alors on prenait tout ce qui nous passait sous la main. Je viens de l’époque des Steve Vigneault, David Loiseau, Kristof Midoux, Stéphan Potvin et Donald Ouimet. Par la suite, il y a eu une deuxième vague d’athlètes, soit les GSP, Patrick Côté, Jonathan Goulet, Mark Hominick et Sam Stout, et le sport a alors véritablement pris son envol au Québec avec toute cette nouvelle génération de combattants.

J’ai combattu jusqu’en 2011 environ, mais à la fin, la passion n’était plus là. J’y allais pareil, mais ma tête n’y était plus, donc les défaites se sont accumulées plus rapidement que les victoires. J’étais rendu dans un état esprit où je me demandais pourquoi je continuais à entrer dans la cage et au fonds, je n’étais plus à ma place. Au final, je m’accrochais à quelque chose qui ne me rendait plus heureux. J’avais plusieurs responsabilités extérieures, comme mes enfants et le fait que j’étais propriétaire de plusieurs compagnies. Bref, j’ai pris une pause de 5 ans à l’extérieur de la cage, mais je n’ai jamais quitté le gym. Au cours de ces 5 années, je me suis concentré à aider les autres à performer et à cheminer dans leurs rêves et leur carrière, surtout mon partenaire d’entraînement depuis toujours, Patrick Côte, et mon bon chum Steve Bossé! J’ai aussi aidé plusieurs nouveaux venus à faire leur entrée dans cette grande aventure des sports de combat ! Bref, au cours de ces 5 années, j’ai continué à aimer mon sport et un jour, j’ai décidé de faire un retour. Les conditions étaient bonnes, la tête et le corps étaient en santé. Bref, le jour où j’ai décidé de revenir à la compétition, je suis revenu pour les bonnes raisons, pour moi-même et surtout, je me suis promis d’avoir du gros fun. Voilà la raison de mon grand sourire pendant les combats.

Oui, c’est mon huitième combat de boxe. L’an dernier, j’ai disputé 5 combats en 11 mois alors ce fut une belle année. Groupe Yvon Michel me donne toutes les opportunités que je veux de boxer et je les remercie énormément. Je me sens chanceux et privilégié. En 2019, j’ai déjà 2 combats de disputés et le 25 mai j’en serai à mon troisième. J’aimerais bien terminer cette année 2019 avec 6 combats, si le corps me le permet et qu’il n’y a pas trop de blessures, c’est notre objectif. Et si tout va bien, on aimerait bien s’attaquer à un titre canadien. Je le dis souvent, j’ai maintenant 39 ans donc le temps presse. Mais en même temps, j’ai tellement du gros fun dans un ring que j’espère tenir encore quelques années. Par contre je vais reprendre les mots de l’un de mes meilleurs amis, avec qui j’ai passé presque toute ma carrière dans le gym : Pat Côté. Il a toujours dit qu’il ne voulait pas faire le combat de trop et vous savez quoi, il a tenu parole. Un jour il s’est levé et a décidé que c’était assez. J’espère avoir le même courage que lui et faire la même chose lorsque le temps sera venu.

2 – Parle-nous un peu de ton équipe d’entraîneurs ?

(YP) : Je suis revenu à la compétition il y a 3 ans grâce à Lazslo Marien, l’un des plus vieux et expérimentés coachs au Canada. Il a été entraîneur de l’équipe nationale pendant plusieurs années et a dirigé plusieurs boxeurs au niveau professionnel. Ensuite, cette année, on a rajouté Sabrina Aubin qui est une boxeuse de l’équipe nationale avec plus de 100 combats d’expérience. Comme elle a déjà été dirigée par Lazslo Marien, ils ont un peu la même façon de travailler. Sabrina est une spécialiste dans la préparation physique, c’est donc un atout très important dans une préparation de combat. Ensuite, il y a mon ami et best cutman Samuel Décarie. Vous le savez, il travaille aussi avec plusieurs champions du monde et des futures vedettes de ce sport. Il travaille aussi avec Russ Amber et Marc Ramsay. Samuel est un des meilleurs dans la business pour faire le taping des mains afin qu’elle soient protégées durant les combats. Il s’occupe aussi de garder mon visage assez décent pour poursuivre rounds après rounds et fermer les coupures !

3 – Quel est ton plus beau moment depuis tes tous débuts ?

(YP) : Mon plus beau moment en MMA est sans aucun doute mon affrontement en 2004, à Montréal, contre un de mes meilleurs amis à ce jour : Patrick Côté ! Nous avons fait une guerre de tranchées qui a été l’un des combats de l’année.  Ce jour-là, tous les deux, on a décidé d’y aller jusqu’à la fin et on s’est infligé plusieurs blessures. Je me souviens qu’au dernier round, alors que nous avions tous les deux la face ensanglantée après un échange violent, nous avons pris une pause de 5 secondes pour se faire un sourire alors qu’il restait environ 30 secondes au combat. Ça voulait dire : okay on arrive à la fin, puis aucun des deux avons l’intention de tomber aujourd’hui. À la fin du combat on s’est agenouillé afin de se parler et ce jour-là, un lien s’est créé entre nous pour la vie. C’est le souvenir que je vais emporter avec moi jusqu’à la fin !

4 – Tu viens de lancer une firme de promotion : qu’est-ce qui t’a motivé, qui sont tes partenaires et quel est l’objectif pour 2019 ?

(YP) : Oui nouvelle promotion, NEWERA : nouvelle ère ! C’est une compagnie qui fera plus que juste participer à l’industrie des événements de combats. Oui, l’un des objectifs est la boxe et le MMA, mais cette nouvelle compagnie désire aussi œuvrer dans l’événementiel, par exemple avec des soirées de levée de fond, comme des bals pour des oeuvres de charité. Surtout, elle va travailler fort pour le sport amateur et olympique et pour la jeunesse!

Le 25 mai, nous somme en association avec le Groupe Yvon Michel. Dans la journée il y aura un gros gala de boxe olympique ou les jeunes et la relève pourront bénéficier du même set up que les professionnels de la boxe. Car le soir, ce sera au tour d’un gros gala de boxe professionnel à saveur local. Nous cherchons à réunir plusieurs gros noms locaux et nous en somme fiers. Francis Lafrenière, Frank Bruno Cotroni, Jan-Michael Poulin, Jean-Michel Bolivar, notamment, et moi-même, bien sûr ! Il y a aussi le jeune et talentueux Louis Jourdain qui nous vient aussi du MMA.

Mon partenaire dans l’aventure NEWERA est très connu et il travaille maintenant beaucoup dans les médias et la télé, c’est l’ancien homme le plus fort au monde, soit nul autre que Hugo Girard.

5 – À quoi les amateurs doivent s’attendre de la part de Yan Pellerin pour la prochaine année ?

(YP) : Je vais continuer à donner un spectacle, à avoir du gros fun à tous les combats, un sourire et je le répète, on aimerait bien finir l’année avec une chance pour un titre de championnat canadien.

Photos : gracieuseté Robert Lévesque

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Premier test réussi pour Marie-Eve Dicaire /premier-test-reussi-pour-marie-eve-dicaire/ /premier-test-reussi-pour-marie-eve-dicaire/#respond Sun, 14 Apr 2019 13:29:41 +0000 /?p=17530 «Avant ce combat, beaucoup ne donnaient pas cher de ma peau parce que j’avais seulement 14 combats [à ma fiche]. [Lauren] disait qu’elle avait plus de knock-outs que j’avais de victoires. Mais je viens de lui infliger une défaite à sa fiche, et la mienne est toujours immaculée», a fièrement résumé Dicaire (15-0).

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C’est venu un peu plus tard que prévu, gracieuseté de Lina Tejada qui a malencontreusement omis de préciser qu’elle était borgne avant de s’amener à Montréal, mais Marie-Ève Dicaire a finalement pu défendre pour une première fois sa ceinture IBF des super-mi-moyens samedi soir, au Casino de Montréal. Et l’attente en aura valu la peine.

Mettant à profit sa vitesse et son talent d’esquive, ses deux principaux atouts dans un ring, la boxeuse de Saint-Eustache a triomphé de son aspirante obligatoire, la Suédoise Mikaela Lauren (31-6, 13 K.-O.), par décision unanime (97-93, 98-92, 99-91), pour ainsi conserver son titre acquis face à Chris Namus, le 1er décembre dernier.

«Avant ce combat, beaucoup ne donnaient pas cher de ma peau parce que j’avais seulement 14 combats [à ma fiche]. [Lauren] disait qu’elle avait plus de knock-outs que j’avais de victoires. Mais je viens de lui infliger une défaite à sa fiche, et la mienne est toujours immaculée», a fièrement résumé Dicaire (15-0).

On se demandait si la championne réagirait bien aux attaques de Lauren, réputée pour sa force de frappe. Or, c’est plutôt un coup de tête accidentel au deuxième assaut qui a ébranlé Dicaire, profondément coupée au-dessus de l’oeil gauche.

Aussitôt, son entraîneur Stéphane Harnois et elle ont dû modifier leur plan de match pour mettre encore plus l’accent sur le jeu d’évasion, question de ne pas aggraver la blessure et devenir ainsi victime d’un arrêt hâtif de l’affrontement.

«Ç’a été un gros apprentissage, a confié Dicaire. […] La stratégie a été faite pour éviter de recevoir des coups. J’étais un peu plus conservatrice. J’ai accroché beaucoup. Des fois, [ça donne] un combat un peu moins spectaculaire, mais en bout de ligne, ce qui compte, c’est la victoire

«J’ai eu une frousse, car je pensais qu’on arrêterait le combat au deuxième round, a de son côté avoué Harnois. J’avais plusieurs cartes dans mon jeu pour changer la stratégie du combat. On savait que Lauren est une fille tough. Je pensais qu’on aurait pu l’arrêter avec notre stratégie».

Mission accomplie: plutôt que de se laisser distraire par sa coupure, Dicaire a décidé d’ouvrir la machine, pinçant joliment une Lauren qui semblait de plus en plus fatiguée à mesure que le combat progressait.

Une revanche? Pas question!

Parlant de Lauren, pour une boxeuse qui n’a eu que deux semaines pour se préparer à un combat de championnat du monde, elle n’a pas mal paru du tout. L’ex-championne WBC, qui avait choisi la retraite en juin avant de revenir sur sa décision récemment, est cependant convaincue que le résultat aurait été fort différent si elle avait pu profiter d’un camp d’entraînement digne de ce nom.

«Il faut me donner une vraie chance, a plaidé la Scandinave de 43 ans. Deux semaines, ce n’est rien. Et je n’avais pas été dans le ring pendant presqu’un an. Ils m’ont donné deux semaines et je lui ai quand même donné un dur combat».

Vous aurez évidemment compris que Lauren aimerait bien profiter d’une revanche contre Dicaire. Cette dernière n’est cependant pas intéressée du tout par un tel projet.

«Je ne vois pas l’intérêt d’aller chercher une revanche, a-t-elle expliqué. Elle n’a aucune ceinture à mettre en jeu. Moi, j’ai fait ma défense de titre. J’ai gagné ce combat. Je suis prête à autre chose, à relever de vrais défis et aller mettre la main sur d’autres ceintures».

En lieu et place, Dicaire s’accordera un temps de repos bien mérité. Après quoi, si tout va comme prévu, elle pourrait remonter dans l’arène, en juin, au Stade IGA. Elle aura alors un très gros défi d’attirer une foule de plusieurs milliers de spectateurs. Hier, une vente de feu a été nécessaire pour écouler les quelques dernières dizaines de billets sur les 500 de disponible et il y avait environ 1500 spectateurs qui ont suivi gratuitement le duel Dicaire-Lauren sur la page Facebook du promoteur.

Les autres résultats

En demi-finale, David Théroux (16-3, 11 K.-O.) a vaincu le Mexicain Juan Daniel Bedolla Orozco (19-9-2, 14 K.-O.) par décision unanime (80-72 partout). La fierté de Sorel-Tracy a malmené son adversaire d’un bout à l’autre de l’affrontement, visant surtout le corps, mais Orozco a fait preuve d’une remarquable ténacité dans les circonstances et n’a jamais visité le plancher.

Terry Osias (8-0, 4 K.-O.) n’a eu aucune difficulté à s’imposer devant l’Argentin Juan Cruz Correa (4-2-1), triomphant par arrêt de l’arbitre à 0:52 du sixième round. Dominant du début à la fin, le Longueuillois a envoyé son rival au plancher à deux reprises durant cet affrontement. Peu après la seconde chute, l’officiel Martin Forest a jugé que Correa en avait eu assez pour la soirée.

Le Granbyen Yan Pellerin (6-1, 2 K.-O.) l’a emporté sur le Mexicain Eduardo Valencia Aguilar (2-2, 2 K.-O.) par décision unanime (39-36, 40-35, 40-35). Seul moment vraiment marquant de ce duel: lorsque le protecteur buccal d’Aguilar a effectué un vol plané loin dans la foule au deuxième round, semant à la fois confusion et hilarité au sein du public. Buzz Lightyear aurait été jaloux.

Mazlum Akdeniz (9-0, 4 K.-O.) a tout fait, sauf envoyer son rival Jose Guillermo Garcia (9-6-1, 5 K.-O.) au tapis au cours de leur combat. Le jeune Montréalais a donc dû se contenter d’une victoire facile par décision unanime (80-72 partout).

En lever de rideau, Diizon Belfon (2-0, 2 K.-O.) n’a fait qu’une bouchée du Mexicain Gerardo Aldama (1-3) en lui passant le knock-out à 2:59 du deuxième round. Le Montréalais a matraqué son adversaire d’une série de crochets dans le coin de l’arène jusqu’à ce qu’il s’écroule. Aldama n’a jamais pu se relever avant la fin du compte de dix.

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Terry Osias en cinq questions /terry-osias-en-cinq-questions/ /terry-osias-en-cinq-questions/#respond Thu, 11 Apr 2019 10:00:17 +0000 /?p=17396 Par Richard Cloutier Lors de sa plus récente sortie au Casino de Montréal, le 23 mars dernier, le mi-lourd de Longueuil Terry Osias (7-0-0) a enregistré une superbe victoire en stoppant Juan Santiago Colchado dès le deuxième round. Samedi, il sera de nouveau en action au Casino de Montréal, cette fois en sous-carte du combat […]

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Par Richard Cloutier

Lors de sa plus récente sortie au Casino de Montréal, le 23 mars dernier, le mi-lourd de Longueuil Terry Osias (7-0-0) a enregistré une superbe victoire en stoppant Juan Santiago Colchado dès le deuxième round. Samedi, il sera de nouveau en action au Casino de Montréal, cette fois en sous-carte du combat de championnat du monde impliquant Marie-Ève Dicaire, présenté par le Groupe Yvon Michel. En prévision de ce duel, nous vous présentons en rappel l’entretien que nous avions eu avec Terry Osias.

1 – Pourquoi la boxe ?

Terry Osias (TO) : J’ai pratiqué plusieurs sports au niveau élite, dont le premier qui était le soccer. J’ai joué élite pour l’équipe du Québec. Une fois au secondaire, j’ai continué à jouer au soccer, mais j’ai commencé à jouer au basket, et j’ai joué tout le temps de mon secondaire. J’ai d’ailleurs joué au niveau AAA. Puis, est venu un moment où j’ai trouvé que c’était trop, alors j’ai abandonné le soccer. Je me suis ensuite tourné vers le football où j’ai été receveur. Dans le fond, j’ai toujours été impliqué dans le sport. Mais un moment est venu où je me suis dit : il faut que j’essaie la boxe. Je voyais les gars comme Roy Jones à la télé, et j’ai voulu essayer. 

Moi, je suis un gars qui adore gagner, je travaille fort et la boxe, ça m’intéressait. Dans un jeu d’équipe, tu dépends de tout l’aspect collectif, mais avec la boxe, il n’y a que toi. Tu dois donner ton effort et c’est ce qui va dicter en grande partie si tu gagnes ou pas. J’adore m’entraîner, j’adore gagner et la boxe, c’est un bon mélange. Si je fais un parallèle entre la boxe et la vie, j’ai remarqué que quand je boxais, quand je gagnais, dans la vie aussi je gagne. Et ça me drive dans mes projets. J’ai plein de projets et la boxe ça me drive.

2 – Qu’est-ce qui t’a motivé à amorcer ta carrière professionnelle ?

(TO) : Lorsque j’ai fini ma carrière chez les amateurs il y a environ deux ans maintenant, j’ai perdu en finale aux championnats canadiens. C’est un combat que je devais gagner et ce fut très décevant. J’ai accumulé environ 70 combats amateurs. Quand j’ai perdu en finale, plusieurs personnes doutaient de mes capacités, mais au fonds de moi je savais que j’étais encore en forme, que je pouvais encore faire du millage. Alors je suis allé voir Rénald Boisvert et Vincent Auclair. Ils ont accepté de me prendre sous leurs ailes et quand j’ai vu que j’étais bien entouré, que j’étais encore en forme, alors je me suis dit : pourquoi pas ?

En plus, ce qui joue en ma faveur, c’est que j’ai quand même le sens de la business. Je suis copropriétaire de GT Fitness. J’ai un bon réseau de contacts et les gens me supportent. J’ai toujours un minimum de 70 personnes qui viennent m’encourager lors de mes combats. C’est le genre de choses qui me dit qu’il faut que je fonce. J’estime avoir une fenêtre d’opportunité de 5-6 ans et il faut que je la prenne. Je le fais aussi pour le statut : je veux être champion d’ici 5 ans. Je veux pouvoir motiver les gens à s’entraîner et faire de bons choix dans leur vie.

3 – Quels sont les ajustements que tu as dû apporter dans ta préparation lors de ton passage de la boxe amateur et professionnelle?

(TO) : J’ai dû apporter quelques ajustements, c’est sûr, mais en même temps, la boxe, ça reste de la boxe. Les gants sont plus minces chez les pros, alors tu n’as pas le droit à l’erreur. Comme tout est plus explosif, il faut que tu ais une bonne défensive. Tu ne veux pas te faire toucher par des mauvais coups. Chez les amateurs, le combat ressemble plus à un sprint de 3 rounds de 3 minutes alors que chez les pros, le rythme est plus lent. Le combat, c’est plus des coups de qualité. C’est ce genre de changements que j’ai vu. J’ai notamment dû améliorer ma défensive. En fait, j’ai remarqué que je n’avais pas réellement de défensive quand je boxais chez les amateurs, quand je vois ce que je travaille et apprends en ce moment.

Quand j’étais chez les amateurs, je n’avais jamais de sparring, alors que maintenant, j’ai du sparring de qualité. J’ai mis les gants avec Chad Dawson, Jean Pascal, Lucian Bute, Artur Beterbiev, et Eleider Alvarez. Donc juste ça, ça met déjà en confiance et ça me montre que je suis capable de boxer avec l’élite mondiale

Il y a aussi le niveau marketing. C’est important chez les pros de se faire connaître.

4 – Quel est ton plus beau moment depuis tes premiers pas sur le ring ?

(TO) : C’est le premier combat, la première victoire au Casino de Montréal. Mais mon plus beau moment, c’est quand j’ai eu ma première victoire par K.-O. [Le 15 mars 2018 au Casino de Montréal, contre Jorge David Vargas].

5 – Quel est le combat que tu aimerais disputer ?

(TO) : En ce moment, je ne suis pas en mesure de choisir mes adversaires et on prend les opportunités qui se présentent à nous. Je m’entraîne pour être prêt à me battre contre n’importe qui, si les conditions sont les bonnes. Bien que ce ne soit pas idéal, je sais que mon équipe va être là pour montrer la bonne stratégie pour gagner.

Un jour, l’an prochain, j’aimerais beaucoup me battre au Centre Bell pour une ceinture canadienne. Ça serait une belle étape dans ma carrière.

(Gracieuseté GYM : Photo Ariane Théberge)

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Wilfried Seyi en cinq questions /wilfried-seyi-en-cinq-questions/ /wilfried-seyi-en-cinq-questions/#respond Thu, 21 Mar 2019 04:01:35 +0000 /?p=17494 Par Richard Cloutier Le super-moyen (168 lb) Wilfried Seyi (3-0-0, 2 KO), disputera samedi son troisième combat professionnel en sol canadien. Natif du Cameroun et établi à Montréal, l’étoile montante âgée de 21 ans sera en action au Cabaret du Casino de Montréal en sous-carte du gala de championnat du monde impliquant Marie-Ève Dicaire. Seyi, […]

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Par Richard Cloutier

Le super-moyen (168 lb) Wilfried Seyi (3-0-0, 2 KO), disputera samedi son troisième combat professionnel en sol canadien. Natif du Cameroun et établi à Montréal, l’étoile montante âgée de 21 ans sera en action au Cabaret du Casino de Montréal en sous-carte du gala de championnat du monde impliquant Marie-Ève Dicaire. Seyi, un protégé de l’entraîneur Stéphan Larouche, sera opposé à Ismael Molina Moreno (2-0-0), du Mexique. Nous lui avons posé cinq questions, auxquelles il a répondu avec plaisir.

1 – Pourquoi la boxe et y a-t-il un boxeur ou athlète qui t’a inspiré ou t’inspire ?

Wilfried Seyi (WS) : Je suis venu à la boxe parce que mon papa était un ancien boxeur [Rim Seyi, plusieurs fois champion du Cameroun et champion d’Afrique, NDLR] et c’est lui qui m’a poussé à le faire. Oui il y a un boxeur qui m’inspire, c’est Floyd Mayweather Jr.

 2 – Tu as amorcé ta carrière au Cameroun [1 combat en juin 2017, remporté par décision unanime des juges], pourquoi avoir choisi de venir boxer au Canada et qu’est-ce qui a mené à la signature avec le Groupe Yvon Michel ?

(WS) : C’est l’envie d’être champion du monde qui m’a amené au Canada. Quant à Yvon Michel, j’ai choisi de signer parce que je trouve qu’il est bien placé pour m’aider à atteindre mes objectifs. Cela m’a notamment permis d’apporter quelques ajustements dans ma façon de boxer, par exemple je suis plus physique, j’ai plus de cardio et je suis plus posé qu’avant.

3 – Quel est ton plus beau moment depuis tes premiers pas sur le ring ?

(WS) : Mon plus beau moment sur le ring était lors des Jeux africains de Brazzaville au Congo en 2015. C’était ma première grande compétition avec l’équipe nationale du Cameroun et j’y ai remporté ma toute première médaille d’or.

 4 – Quel genre de boxeur es-tu et quel est ton style ?

(WS) : Je suis un boxeur très calme, mais très dangereux. En même temps, je n’ai pas un style très stable, dans la mesure où je préfère m’adapter au style de mes adversaires.

5 – Quel est le combat que tu aimerais disputer ?

(WS) : J’adorerais disputer un combat à Las Vegas en sous-carte de Wilder. 

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Marie-Ève Dicaire : qui sera sa prochaine adversaire ? /marie-eve-dicaire-qui-sera-sa-prochaine-adversaire/ /marie-eve-dicaire-qui-sera-sa-prochaine-adversaire/#respond Wed, 20 Feb 2019 11:00:29 +0000 /?p=17419 La championne du monde IBF chez les super mi-moyens, Marie-Ève Dicaire (14-0-0), effectuera la première défense de son titre mondial le 23 mars au Cabaret du Casino de Montréal. Si on ignore encore qui sera son adversaire, le promoteur Yvon Michel a confirmé qu’il ne s’agirait pas de l’Uruguayenne Chris Namus à qui elle a […]

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La championne du monde IBF chez les super mi-moyens, Marie-Ève Dicaire (14-0-0), effectuera la première défense de son titre mondial le 23 mars au Cabaret du Casino de Montréal. Si on ignore encore qui sera son adversaire, le promoteur Yvon Michel a confirmé qu’il ne s’agirait pas de l’Uruguayenne Chris Namus à qui elle a ravi le titre le 1er décembre dernier lors de leur duel disputé au Centre Vidéotron, à Québec.

D’ici l’annonce du promoteur, pourquoi ne pas spéculer un peu ?! Voici un coup d’oeil sur les principales aspirantes potentielles de la championne résidente de Saint-Eustache. D’abord, voici les trois premières pugilistes figurant au plus récent classement féminin de l’IBF à 154 livres (celui de décembre 2018).

La Suédoise Mikaela Lauren (31-5-0, 13 KO), âgée de 42 ans, détient un titre mineur de la WBO à 154 livres depuis avril. Elle s’est inclinée face à Cecilia Braekhus à deux reprises (TKO 7 en 2010 et TKO 6 en 2017). Elle a aussi été défaite par l’actuelle double championne du monde à 160 livres, Christina Hammer (23-0-0, 10 KO) (DU10 en 2013), Klara Svensson (18-2-0, 6 KO) et l’Espagnole Loli Munoz (12-17-3, 7 KO) en 2012. Dans le classement Boxrec, elle figure au 5e rang, soit tout juste après Marie-Ève Dicaire, qui est installée au 4e échelon.

L’Anglaise Stacey Copeland (5-0-0, 2 KO), âgée de 37 ans, est montée sur seulement deux rings professionnels différents, l’un à Manchester à quatre reprises et l’autre au Zimbabwe en juillet dernier alors qu’elle est devenue championne du Commonwealth à 154 livres. Contrairement à Dicaire, Copeland a eu quelques succès sur la scène internationale amateur, ayant notamment remporté la médaille d’argent aux Championnats d’Europe de 2014. Copeland est classée 9e par Boxrec.

Maria Lindberg (16-4-2, 9 KO), tout comme Lauren, est d’origine suédoise. Âgée de 41 ans, elle détient une fiche de 1-3 à ses quatre derniers combats. Mais à sa décharge, il y avait un titre mondial à l’enjeu à chaque fois. Soulignons que c’est elle qui a affronté la championne de la WBC en mai dernier alors que Dicaire devait obtenir cette première opportunité. Linberg figure au 8e rang du classement Boxrec.

Comme il s’agit d’une défense optionnelle, voici quelques autres noms qui pourraient intéresser les amateurs, ne figurant pas au classement de l’IBF.

L’Argentine Macarena Ayelen Ledesma (10-0-0, 2KO) est la championne nationale et sud-américaine chez les poids légers. À son dernier combat, le 19 janvier dernier, elle a battue Marisa Gabriela Nunez, qui est l’adversaire ayant donné la plus forte opposition à Marie-Ève Dicaire, s’inclinant contre elle par décision majoritaire en février 2018 au Casino de Montréal. Avant de se mesurer à Dicaire, Nunez avait perdu une décision unanime contre Chris Namus.

Oxandia Castillo (16-3-3, 13 KO), de la République dominicaine n’a pas été très active au cours des derniers mois, ses trois derniers combats remontant à janvier puis décembre 2016, et octobre 2017. Elle a toutefois un ratio de KO important, a fait match nul avec Sophie Mathis en 2015 et s’est inclinée face à Cecilia Braekhus en 2013.

Finalement, nous aimerions bien voir Marie-Eve Dicaire face à l’Américaine Latondria Jones (5-0-0, 2 KO). Il s’agit d’une boxeuse de 32 ans qui est la conjointe du boxeur J’Leon Love. C’est aussi la première femme signée par Mayweather Promotions, mais elle est inactive depuis décembre 2016…

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