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Connaissez-vous l’entraîneur de Mike Tyson ?
- Mis à jour: 24 février 2016
Par Rénald Boisvert et Vincent Auclair
Mike Tyson n’a pas vraiment besoin de présentation. Par ailleurs, que sait-on à propos de l’entraîneur qui l’a initié à ce style de boxe si spectaculaire et unique en son genre? On va même jusqu’à dire que Mike Tyson a été créé de toutes pièces par cet entraîneur.
Il se nomme Cus D’Amato. Dans les années 1960, il a été considéré par certains comme étant un visionnaire et par d’autres, comme un hurluberlu. En réalité, D’Amato utilisait une approche hors-norme. Ses méthodes d’entraînement ainsi que les liens qui l’unissaient à ses boxeurs se distinguaient grandement de ce qui se faisait à cette époque. Mais devons-nous pour autant considérer Cus D’Amato comme un précurseur, un avant-gardiste?
Quoique le phénomène Mike Tyson pourrait à lui seul nous convaincre du caractère innovateur de l’approche utilisée par D’Amato, il nous paraît quand même intéressant de s’arrêter sur l’approche elle-même, afin d’examiner si celle-ci ne contiendrait pas certains germes de modernité. Bien que Cus D’amato ne se soit jamais dissocié de la pensée «old school», en revanche, certains de ses enseignements ont nettement transcendé son époque. D’Amato était un personnage haut en couleur et non-conformiste. Issu de la «old school», qui d’autre que lui pouvait mieux annoncer le passage de l’approche traditionnelle aux méthodes d’entraînement modernes?
DE FLOYD PATTERSON À MIKE TYSON
Cus D’Amato est né le 17 janvier 1908 dans le Bronx. En 1939, il cofonde le légendaire «Gramercy Gym». Mais c’est en 1956 que D’Amato enregistre son premier fait d’armes alors qu’il conduit Floyd Patterson, agé seulement de 21 ans, au titre de plus jeune champion poids lourd de l’histoire de la boxe professionnelle. Or ce qu’il y a de plus extraordinaire, c’est que cette marque mondiale sera brisée trente années plus tard, par un boxeur également dirigé par Cus D’Amato : Mike Tyson a 20 ans lorsqu’il devient champion du monde des poids lourds.
Dans les années 1960-70, la notoriété de D’Amato est telle qu’il est invité à agir comme conseiller auprès de nul autre que Mohamed Ali. D’ailleurs, ils vont par la suite rester en contact l’un avec l’autre. Ici-bas, on peut les voir en train de procéder à de vigoureux échanges de vues.
On retiendra donc de D’Amato ses talents d’orateur et de communicateur. Grand pédagogue, il formera plusieurs entraîneurs dont Teddy Atlas et Kevin Rooney. Cus D’amato meurt en 1985, tout juste une année avant que Mike Tyson remporte le titre de champion du monde.
Parmi les facteurs déterminants qui ont contribué au développement de Mike Tyson, il ne faut pas se surprendre qu’une partie importante de l’enseignement préconisé par D’Amato ait porté sur la peur. Eh oui! Mike Tyson a éprouvé la peur. Mais ce qui est particulièrement intéressant pour notre propos, c’est la façon dont D’Amato solutionne ce type de situation.
ACCEPTER LA PEUR
Selon Cus D’Amato, la peur est une émotion naturelle et même bienveillante pour le boxeur. Une telle proposition peut paraître étrange quand on sait que le boxeur se perçoit généralement comme étant sans crainte. De renchérir D’Amato : «la peur est votre meilleure amie». En fait, c’est l’instinct de survie qui s’exprime par elle.
D’Amato donne l’exemple du cerf qui, à l’approche d’une clairière, sent le danger. La peur a alors pour effet chez cet animal de libérer plus d’adrénaline dans la circulation sanguine et d’augmenter la fréquence cardiaque, ce qui permet au cerf d’accomplir certaines prouesses de force et d’agilité qu’il ne pourrait autrement effectuer.
À partir de cette analogie, D’amato affirme que le jeune boxeur doit éviter de considérer la peur comme son ennemie. Cela ne sert à rien de vouloir l’effacer de son esprit. Au contraire, nier l’existence de la peur peut jouer de très mauvais tours. Elle peut surprendre celui qui la nie en s’emparant de lui à tout moment, et en l’entraînant dans un état de panique. Pour cette raison, Cus D’amato croit que l’entraîneur a un rôle important à jouer dans le but d’amener le jeune boxeur à accepter la peur pour mieux la contrôler.
Mais la tâche de l’entraîneur à cet égard n’est pas chose simple. C’est que le jeune boxeur voudra éviter le sujet. Alors qu’il était enfant, on l’a persuadé que la peur était quelque chose de mauvais. Combien de fois a-t-il entendu les expressions «poule mouillée», «faire pipi dans ses culottes», etc..? Il lui fallait alors affirmer haut et fort n’avoir peur de rien.
Par conséquent, Cus D’Amato considère essentiel de discuter de ce sujet avant même de procéder à l’initiation de la boxe proprement dite. Selon lui, il faut en quelque sorte réhabiliter le sens et la portée du mot «peur». «Seuls les menteurs et les psychopathes prétendent n’avoir jamais peur» renchérit-il.
Au plan pédagogique, l’exemple du cerf illustre bien l’importance de la peur quant à prévenir les dangers. Par analogie, le boxeur qui n’éprouve pas la peur lors d’un combat encourt un danger au même titre que le cerf qui s’avancerait dans la clairière de façon nonchalante. C’est évidemment inconcevable pour le cerf, alors que cela peut très bien être le cas pour un boxeur, par exemple pour celui qui néglige sa défensive au motif qu’il ne craint pas de prendre des coups.
Pour D’Amato, la peur procure donc un effet bénéfique sur l’apprentissage du boxeur au sens où celle-ci va lui permettre de mesurer l’ampleur du danger et de procéder aux adaptations qui sont nécessaires selon les circonstances. Ainsi, une fois acceptée, puis contrôlée, la peur apportera sa juste contribution dans le calcul des risques que le boxeur pourra judicieusement effectuer. Car ce ne sont pas tous les risques qui en valent la peine. Ici une seule question demeure : le jeu en vaut-il la chandelle?
Mais dans certains cas, le boxeur a beau accepter la peur. Hélas! Rien n’y fait. Du moment qu’un niveau élevé de stress l’envahit, alors une sensation de fatigue intense s’empare de lui. Que faire dans une telle situation? Voyons ce que propose Cus D’Amato dans un pareil cas.
DÉJOUER LE STRESS
Cus D’Amato donne l’exemple d’un combat entre deux guerriers prêts à tout donner dans le ring. Pendant six ou sept rounds, aucun d’eux ne veut reculer d’un pouce. Mais voilà que tout à coup, l’un des boxeurs paraît fatigué. Il cède de plus en plus du terrain à son adversaire qui, à l’inverse, augmente la cadence. Que s’est-il passé?
Pour D’Amato, il se peut que ce boxeur se soit effondré sous la pression, alors que voyant cela, l’adversaire s’est soudainement senti capable de redoubler d’ardeur. Il s’agit bien sûr d’hypothèse, mais que tout entraîneur devrait quand même envisager sérieusement. Selon D’Amato, ces deux boxeurs peuvent avoir réagi différemment au stress et à la pression, ce qui suppose l’intervention de facteurs psychologiques majeurs dont l’entraîneur doit tenir compte à l’approche d’un combat.
Dans les rangs amateurs, Mike Tyson se serait de la sorte effondré, prétextant être épuisé lors d’un combat alors qu’il avait pourtant l’avantage. Il faisait face à un adversaire qui, malgré plusieurs chutes au plancher, revenait dans le combat. Or D’Amato n’a pas douté du fait que Tyson ait à ce moment ressenti réellement la fatigue. C’est que la fatigue psychologique est aussi réelle que la fatigue physique.
Ainsi, Cus D’Amato considère que le boxeur peut ressentir une fatigue physique qui serait causée par un état psychologique qu’il n’arrive pas à contrôler. De manière à renverser la situation, D’Amato propose d’amener le boxeur à un niveau de condition physique tellement élevé qu’il ne pourra pas invoquer la fatigue comme étant la cause de ses déboires. De cette façon, le boxeur n’aura pas d’autre choix que d’affronter la pression. Il s’engagera alors dans ce processus consistant à apprivoiser les facteurs de stress pour ultimement les contrôler.
N’est-ce pas là un point de vue intéressant? En utilisant une approche psychologique intégrant l’acceptation de la peur et du stress comme outils d’apprentissage et de développement, Cus D’amato sort des sentiers battus. Il adopte ainsi un point de vue qui tranche nettement avec l’opinion de l’ensemble des entraîneurs de son époque. Sur cette question, Cus D’Amato ne devrait-il pas être considéré comme ayant été un visionnaire, vu toute l’importance qui est accordée de nos jours à la préparation mentale des athlètes d’élite? Probablement que oui. Pour s’en convaincre, il aurait certainement suffi d’observer chez D’Amato cette inlassable motivation pour le changement et l’innovation.
UN ENTRAÎNEUR À L’ESPRIT OUVERT
On sait que Cus D’Amato considérait la lecture comme étant très bénéfique pour les jeunes boxeurs. D’ailleurs, non seulement il les encourageait à lire, mais aussi à consulter différents types d’ouvrages dans le but de développer leur culture générale. Eh bien! Une telle approche n’est-elle pas inusitée pour un entraîneur de boxe?
En réalité, D’Amato percevait le jeune boxeur, d’abord et avant tout, en tant qu’être humain. Il lui paraissait donc essentiel pour mieux comprendre son développement de ne pas en soustraire les facteurs psychologiques et émotionnels. Dans cette optique, tout travail visant à développer la personnalité du jeune boxeur supposait pour cet illustre entraîneur de prendre en compte tous les aspects humains et non pas uniquement se limiter aux qualités de pugiliste.
Selon D’Amato, l’ouverture d’esprit et l’acquisition de connaissances diverses ont pour effet d’élargir et d’enrichir chez un athlète certaines dispositions pouvant être essentielles à la pleine maîtrise de son sport. Par exemple la concentration, la motivation, la confiance en soi, etc… sont tous des facteurs qui peuvent intervenir au niveau de la performance. Ce sont donc des éléments indissociables de la personnalité dont l’apprentissage à la fois psychologique, émotionnel et sportif doit être considéré comme un «tout».
En somme, plus nous avançons dans la compréhension de cet homme grandiose qu’était Cus D’Amato, plus nous croyons être en mesure de voir en lui un pionnier ainsi qu’un bâtisseur. En effet, son approche a le mérite d’avoir amorcé un énorme changement de mentalité dans la boxe. Mais n’oublions jamais qu’il a été pendant longtemps désapprouvé, même ridiculisé pour ses idées nouvelles. En fait, ce sont les succès éclatants de Mike Tyson qui ont fait ravaler les paroles de ses contradicteurs.
UN STYLE DE BOXE NON CONVENTIONNEL
Mike Tyson s’est distingué par son style de boxe spectaculaire et original. Mais pour bien saisir ce que cela signifie au plan technique, il faut remonter bien avant Tyson, soit au milieu du siècle dernier alors que Cus D’amato entreprend l’élaboration de cette manière de combattre plutôt singulière pour l’époque. Précisons qu’à ce moment, la boxe est dominée par deux styles (dits classiques) personnifiés, dirions-nous, par Rocky Marciano et Jersey Joe Walcott. D’ailleurs, leur premier affrontement en date 23 septembre 1952 demeure l’un des combats marquants de l’histoire de la boxe.
Alors que Rocky Marciano apparaît comme un bagarreur (pressure fighter), Jersey Joe Walcott, malgré ses 38 ans, surprend par la qualité de son jeu de pied ainsi que par ses mouvements de tête et d’épaule roulant sous les coups de l’adversaire (rolling with the punches). Dans la vidéo qui suit, on peut encore voir Walcott démontrer ce genre d’habileté et de finesse :
Quoique leur style de boxe soit différent l’un de l’autre, Marciano et Walcott appartiennent tous deux à la même école. Ce sont ainsi des boxeurs dont la base technique est similaire. Aussi, il convient de les qualifier de boxeurs «classiques», justement parce que leur technique de combat s’inscrit dans une certaine continuité, une certaine tradition. En voici donc les principaux éléments de base que nous comparerons ensuite avec ceux contenus dans l’approche de D’Amato.
En tout premier lieu, vous avez certainement observé que la garde de type classique consiste (pour un droitier) à tenir la main gauche loin en avant, alors que la main droite quant à elle, demeure tout près de la mâchoire. Ainsi, il revient à la main droite d’assurer seule les blocages et les parades des deux cotés à la fois. Deuxièmement, la posture est «de coté», le poids du corps demeurant davantage sur la jambe arrière pour garder la main droite bien armée. Troisièmement, les déplacements se font par petits pas tout en conservant le poids du corps bien centré (ou sur la jambe arrière).
C’est donc en réaction à ces éléments de type classique que Cus D’Amato instaure un style de boxe nouveau et inusité pour l’époque : d’abord, la garde consiste à tenir les deux mains très hautes de chaque coté de la tête. Deuxièment, la position étant généralement «de face», le boxeur s’avance en étant recroquevillée (presque accroupie) afin de laisser peu d’ouverture au corps et à la fois, lui permettre d’exploser sans avoir besoin d’armer ses coups. Contrairement à Marciano lui-même recroquevillé, mais dont le poids du corps se trouve sur la jambe arrière, D’Amato préconise d’amener plutôt le poids sur la jambe avant dans le but de se rapprocher le plus possible de l’adversaire.
Troisièmement, au lieu d’avancer à petits pas, il convient au contraire que le boxeur bondissent en avant et de chaque coté de l’adversaire de manière à le surprendre. À cet égard, observons Floyd Paterson :
Pour Cus D’Amato, après avoir complété une attaque, il importe que le boxeur ne soit pas immobile. Il doit alors immédiatement enchaîner avec un mouvement défensif sans attendre la riposte de l’adversaire. Ceci est primordial dans l’enseignement de D’Amato. Dans un excellent article intitulé : «Qu’est-ce que le «peek-a-boo style»? L’exemple de Floyd Patterson», Martin Achard fait sur ce point une observation qui nous apparaît majeure. Référant à Floyd Patterson, l’auteur écrit :
«… 6) Il fait suivre chaque manœuvre offensive d’une manœuvre défensive (par exemple un jab suivi d’un «duck», ou un crochet suivi d’une série de «weaves»). Point absolument essentiel, dont il ne faut pas sous-estimer l’importance : cette manœuvre défensive est effectuée de façon PRÉVENTIVE et non simplement RÉACTIVE.»
À l’époque de Floyd Patterson, D’Amato n’était pas encore au sommet de son art. C’est avec Mike Tyson que cet élément crucial décrit par Martin Achard atteindra son point culminant. En effet, non seulement Tyson fait suivre ses attaques de manœuvres d’esquive, mais aussi de changements d’angles autant à la droite qu’à la gauche de l’adversaire. Qui plus est, Tyson apparaît nettement plus rapide et incisif que Patterson.
Il convient maintenant de se demander comment Cus D’Amato a-t-il fait pour amener Patterson et Tyson à développer autant de vitesse et de puissance. Malgré le fait que ces deux boxeurs étaient pourvus d’un immense potentiel génétique, il n’en demeure pas moins qu’il en fallait davantage pour que ceux-ci remportent tour à tour le titre de plus jeune champion poids lourd de l’histoire de la boxe professionnelle.
UN ENTRAÎNEMENT APPROPRIÉ AU DÉVELOPPEMENT DE LA PUISSANCE
À l’époque «old school», peu importe qu’il s’agissait d’améliorer l’endurance ou encore la puissance, la méthode d’entraînement des boxeurs était la même. On croyait alors que pour développer l’ensemble des qualités indispensables aux boxeurs, il suffisait pour ceux-ci de s’entraîner selon des intervalles de travail identiques aux situations de combat – trois minutes d’effort, une minute de repos. Or, même si l’approche «old school» a donné certains résultats dans l’amélioration de la puissance, cette façon de faire ne peut plus être considérée comme étant optimale. Aussi, nous savons maintenant que pour améliorer «plus efficacement» la puissance, les intervalles d’effort doivent plutôt être aussi courts que quelques secondes dans le but de cibler une plus grande intensité.
Précisément sur cette question du développement de la puissance, il nous semble que Cus D’Amato pourrait encore être considéré comme un précurseur. Faut-il s’en surprendre? Pas du tout, puisque cet entraîneur savait exactement ce qu’il fallait faire pour favoriser l’acquisition de puissance chez ses athlètes. Tout en étant conscient que l’approche traditionnelle demeurait appropriée pour améliorer l’endurance d’un boxeur, D’Amato privilégiait une toute autre méthode d’entraînement dans le but de développer la puissance. Ce sont donc de courtes tranches d’effort qu’il requérait plutôt de ses boxeurs pour leur permettre d’augmenter leur niveau d’intensité. De nos jours, lorsqu’on veut évoquer ce type d’intervention de la part d’un entraîneur, on parle d’entraînement de qualité par opposition à un entraînement axé sur le volume ou la quantité. En optant de la sorte pour une méthode qui consistait à réduire les intervalles d’effort, D’Amato se trouvait donc à favoriser la qualité d’exécution du boxeur et ce, tant au niveau de la puissance que de la vitesse et de la technique.
En somme, Cus D’Amato ne se contentait pas de toujours emprunter les routines d’entraînement issues de l’époque «old school», comme le faisait et le font encore la plupart des entraîneurs. Il lui arrivait donc de créer ses propres exercices (drills) en ayant en tête non seulement d’améliorer chez ses athlètes la technique de boxe proprement dite, mais également développer certaines qualités physiques, comme la puissance et la vitesse, en faisant intervenir par exemple : des sauts sur une certaine distance, des squats conjugués à des sauts de 180 degrés, des rebonds (sauts plyométriques) etc… D’Amato savait alors que les bénéfices découlant de ces exercices étaient transférables à la boxe. De nos jours, pour décrire ce type de procédé utilisé par D’Amato, les préparateurs physiques référent aux notions d’objectif et d’intention d’apprentissage. Décidément, nous pouvons affirmer avec conviction que Cus D’Amato a été en avance sur son temps.
CONCLUSION
Après avoir analysé plusieurs aspects de l’approche préconisé par Cus D’Amato, nous considérons néanmoins qu’un certain nombre de questions restent en suspens. Tout d’abord, ce style de boxe mis au point par D’Amato et incarné de façon éclatante par Mike Tyson ne semble pas applicable à tous les boxeurs. Ne serait-il pas intéressant d’en chercher les raisons? Par ailleurs, il est indéniable que Cus D’Amato a laissé un héritage qui va bien au delà du phénomène Mike Tyson. Quelle est donc la contribution que cet illustre entraîneur a apportée à la boxe? A-t-il eu une influence sur les différents styles de boxe que nous retrouvons aujourd’hui? Dans un prochain article, nous tenterons de répondre à ces questions. Il y a encore beaucoup à dire à propos des enseignements de Cus D’Amato.
Simon Traversy
24 février 2016 at 21 h 11 min
J’écris présentement le tout premier ouvrage sur le style « peek -a-boo » avec l’ami de longue date de Mike Tyson et ancien gérant , Tom Patti ainsi que d’autres anciens disciples de Cus D’Amato et Teddy Atlas ( les frères Young, Billy White & Brian Shanagher etc. ) et il s’agit d’un très bon article. J’en recommande fortement la lecture
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