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Eleider Alvarez : « Ma victoire sera dédiée à la Colombie et au Canada »
- Mis à jour: 31 juillet 2018
Par William Castillo
Samedi prochain, le 4 août, le fils de la Colombie et fils adoptif du Canada, Eleider « Storm » Álvarez, sera sur le ring du Hard Rock Hotel & Casino à Atlantic City au New Jersey pour faire face au défi le plus attendu de sa carrière.
La préparation d’Eleider Álvarez (23-0-0, 11 KO) a été méticuleuse pour faire face au champion des poids mi-lourds Sergey « Krusher » Kovalev (32-2-1, 28 KO).
Il a été crucial et optimal, selon son entraîneur Marc Ramsay. «On a planifié un camp d’entraînement qui était difficile. Une partie qui était à Montréal et une autre en Colombie en haute altitude. Ça lui fait du bien», a affirmé son entraîneur depuis 2009. « C’est mon rêve d’être champion du monde. Comme j’ai dit à Marc la première fois que je suis arrivé ici : je veux être champion du monde. Ce combat à Atlantic City représente le sommet de toute ma carrière », a expliqué Alvarez.
Notre collaborateur hisponophone, William Castillo du Magazine SAS, s’est entretenu avec Eleider Alvarez.
12 Rounds : Ça fait plus d’un an que tu as fait ton dernier combat, le 3 juin 2017, ce n’est pas un point négatif en vue de ton duel contre Kovalev?
Eleider Alvarez : Non, l’inactivité n’est pas un problème. J’ai eu un camp d’entraînement très intense pour ce combat. Je me sens très bien et j’ai bien hâte à samedi soir.
12 Rounds : Pendant près de 3 ans, tu as été l’aspirant obligatoire à la ceinture d’Adonis Stevenson et le combat n’a jamais eu lieu. Comment as-tu vécu cette situation?
Eleider Alvarez : Oui, il y a eu des moments où nous étions découragés. Surtout quand tu sais qu’à la WBC, tu as le droit de choisir avec qui tu te bats. Malgré tout, j’ai continué de m’entraîner fort, parce que je savais qu’un combat de championnat du monde allait arriver un jour. Si ce n’était pas contre Stevenson, j’étais convaincu que j’aurai un jour ma chance contre Ward, Kovalev ou un autre champion.
12 Rounds : Pourquoi avoir accepté le combat avec Jean Pascal, l’an dernier, alors que tu étais l’aspirant obligatoire à la ceinture d’Adonis Stevenson?
Eleider Alvarez : Écoute, je ne voulais pas le combat contre Pascal, ce que je désirais, c’était le combat pour le titre contre Stevenson. Malgré cela, j’ai fait ce combat pour rester actif, en attendant le moment de me battre pour le titre. Je veux profiter de cette entrevue pour faire une clarification. Je tiens à rectifier aux fans et au grand public, ce que certains disent que j’ai reçu un million, deux et même trois millions de dollars pour me tasser et ne pas utiliser mon droit de défier le champion. C’est complètement FAUX. Ceux qui me connaissent savent que je suis une personne qui aime travailler et c’est ce que je fais depuis que j’ai commencé ma carrière professionnelle ici à Montréal. Donc toutes ces rumeurs sont fausses, et si ce qu’ils cherchent c’est discréditer ma carrière ou me déconcentrer dans mon objectif, Ils ne m’atteindront pas. Je suis calme avec moi-même, avec ma famille et avec ceux qui me connaissent. Ce que j’ai gagné, je l’ai gagné en travaillant et en transpirant fort.
12 Rounds : Tu connais Sergey Kovalev depuis longtemps, que penses-tu de ses forces et de ses faiblesses?
Eleider Alvarez : Kovalev est un boxeur difficile avec beaucoup de puissance, c’est sa force. Sa faiblesse est qu’il est facile de le déchiffrer et et c’est ce que nous allons profiter.
12 Rounds : Ta prédiction pour ce combat, par K.O ou par décision?
Eleider Álvarez :Je vais sortir avec ma main en haut, par décision ou par K.O. Je ne pense pas à la défaite. Ça ne passe pas par mon esprit, Je suis physiquement et psychologiquement prêt à gagner et ce sera avec la faveur de Dieu ce qui se passera le 4 août prochain à Atlantic City.
12 Rounds : Tu as le fardeau de représenter deux nations, la Colombie et le Canada, qui te soutiennent. Comment vis-tu celà?
Eleider Alvarez :Oui, je me sens vraiment bien appuyé. Par la Colombie, bien sûr, parce que c’est le pays où je suis né et que j’aime profondément. Et au Canada, au Québec en particulier, parce que c’est le pays qui m’a ouvert ses portes et qui m’a donné de grandes satisfactions et cette opportunité. Après presque 10 ans ici, je me sens comme un Canadien et un Québécois. Je ressens le soutien des fans et je l’apprécie beaucoup. Ma victoire sera dédiée à ces deux pays que je sens en moi.