- Plaidoyer pour la reprise de la boxe professionnelle
- Le retour de la boxe à Thetford Mines
- Qui affrontera Oscar Rivas ?
- Pascal Villeneuve fait match nul à Gatineau
- Pascal Villeneuve prêt pour son premier combat de six rounds
- Et si 2015 était une année de misère pour la boxe québécoise ?
- Bermane Stiverne veut casser Deontay Wilder
- L’année 2014 de Eye of The Tiger Management
- Les hauts et les bas des galas de 2014
- Le boxeur de l’année et autres prix 2014
Les frères Grant mettront en vedette Francis Lafrenière le 21 mars à Pointe-Claire
- Mis à jour: 8 février 2014
Par Jean-Luc Autret
Après avoir fait salle comble le 8 novembre dernier, les frères Howard et Otis Grant sont à finaliser l’organisation de leur deuxième gala de boxe qui aura lieu au Holiday Inn de Pointe-Claire le vendredi 21 mars.
Tout comme lors de la première édition, quatre combats professionnels seront présentés au public. Les amateurs reverront Francis Lafrenière (4-5-2, 3 KO) de Coteau-du-Lac et le mi-lourd Érik Bazinyan (2-0-0, 2 KO).
Âgé de 25 ans, le propriétaire du Club de boxe Lafrenière à St-Clet a remporté de belle façon son dernier combat contre le champion canadien chez les super-moyens, Éric Roy (6-5-0, 3 KO). Son prochain défi devrait être d’une durée de huit rounds; son rival n’est pas encore connu. En attendant son prochain combat, il présente ce soir le second gala amateur de son club de boxe.
Pour sa part, Bazinyan en sera à son troisième combat professionnel chez les 175 livres. Après s’être débarrassé de Matt Heim par KO au 1er et de Ahmad Selemani par TKO au 4e, les frères Grant aimeraient qu’il participe à un combat de six rounds. Le niveau de son adversaire devrait être plus relevé cette fois-ci.
Mise-à-jour : Érik Bazinyan affrontera Alexandre Bouvier (4-2-1, 2 KO) dans un combat comptant un maximum de six rounds. Il s’agit d’une première pour le protégé des frères Grant. Pour ceux qui ne connaissent pas Bouvier, il s’agit d’un boxeur de 29 ans, qui s’est battu à six reprises en 2005-2006. Après avoir été professionnel, il a été l’entraîneur-chef du club de boxe KO 96 à Victoriaville. Maintenant établi à Québec, il a repris le goût de la boxe pro sous les conseils de Rémy Bizier. Le 30 mars dernier, il a vaincu Ahmad Selemani par décision lors de son combat de retour.
Arsen Goulamirian, un nouveau venu
Cette soirée permettra aux frères Grant de présenter leur plus récente acquisition. Arsen Goulamirian (6-0-0, 3 KO) est un Français d’origine arménienne. Ses six premiers combats ont tous eu lieu en France. Malgré ce faible nombre de duels, il a déjà eu la chance de compléter un dix rounds et il a vaincu un boxeur ayant une fiche de 9-0. Le premier combat au Québec du lourd-léger est prévu pour huit rounds.
Installé à Montréal depuis seulement deux mois, Goulamirian a un parcours amateur intéressant. Il a participé à 65 combats et en a perdu seulement treize. Champion de France en 2005, il a remporté les Jeux de la Francophonie en 2009 au Liban et, parmi ses faits d’armes, il a vaincu par décision 7-1 l’Écossais Stephen Simmons, qui a une fiche de 9-0 chez les pros.
« J’ai découvert la boxe à 12 ans, c’est mon frère aîné qui m’a amené dans un gym parce que je me battais souvent à l’école. Chez les pros, c’est difficile de se battre souvent en France parce qu’il n’y a pas de promoteur sérieux. L’un de mes cousins est installé à Montréal; comme il est un amateur de boxe, il m’a suggéré de faire progresser ma carrière ici. Après m’avoir mis en contact avec Éric Bazinyan, j’ai rencontré les frères Grant », nous a expliqué le boxeur de 26 ans qui est surnommé la force, le ferez en arménien.
« Depuis que je suis à Montréal, j‘ai mis les gants avec Artur Beterbiev et Eleider Alvarez. Je suis un boxeur de type bagarreur, droitier, je dirais que mes meilleurs coups sont mon crochet de gauche et mon direct de droite. J’ignore qui sera mon adversaire le 21 mars mais je serai prêt. Je me donne jusqu’à l’été pour évaluer si j’aime ça vivre à Montréal et si ma carrière progresse à mon goût » de conclure celui qui mesure six pieds un pouce et qui monte sur la balance à tout près de 200 livres.
Pingback: Francis Lafrenière : «Les combats locaux sont nécessaires pour évaluer la vraie valeur de certains boxeurs» | 12 Rounds
Alain Taillefer
15 mars 2015 at 9 h 55 min
J’aurais une question technique sur la boxe : Si a la pesée officielle un boxeur montre un poids de 174 livres pour un combat chez les mi-lourds, à quel maximum de poids a-t-il droit la journée du combat ?
Merci de votre réponse
Alain Taillefer
Jean-Luc Autret
15 mars 2015 at 10 h 44 min
Bonne question Alain, il n’y a pas de maximum, les plus grosses augmentations de poids avoisinent la vingtaine de livres.