Custio Clayton – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.caPour tout savoir sur la boxe québécoise – combats de boxe, classements, analyses, entrevues, portraits, championnats du monde – Montréal, QuébecSun, 14 Apr 2019 13:35:08 +0000fr-FRhourly1/wp-content/uploads/2013/11/cropped-logo_carré-32x32.jpgCustio Clayton – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca3232Complémentaire au site 12rounds.ca, ce podcast a été mis sur pied afin d’offrir aux amateurs des informations sur le noble art allant au-delà de ce qui est couvert par les médias traditionnels. Nous y discutons des combats à venir et nous entretenons avec divers intervenants du milieu.Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.canoBoxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca[email protected][email protected] (Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca)Boxe québécoise et internationale pour tous les amateurs de boxe francophonesBoxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.caCustio Clayton – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca/wp-content/uploads/powerpress/12rounds.pngLa boxe au fil de la semaine #236 – l’actualité vue par Richard Cloutier
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/la-boxe-au-fil-de-la-semaine-236-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respondMon, 01 Apr 2019 10:00:46 +0000/?p=17511Par Richard Cloutier Marie-Ève Dicaire (14-0-0, 0 K.-O.) défendra sa couronne mondiale IBF face à l’ex-championne du monde WBC et #1 IBF Mikaela Lauren (31-5-0, 13 K.-O.) de la Suède. Le duel est prévu pour le 13 avril au Casino de Montréal. Selon Yvon Michel, considérant le fait que Lauren est aspirant #1, il n’est pas impossible que […]
Marie-Ève Dicaire (14-0-0, 0 K.-O.) défendra sa couronne mondiale
IBF face à l’ex-championne du monde WBC et #1 IBF Mikaela Lauren (31-5-0, 13 K.-O.) de la Suède. Le duel est
prévu pour le 13 avril au Casino de Montréal. Selon Yvon Michel, considérant le fait que Lauren est
aspirant #1, il n’est pas impossible que « l’IBF
décide que ce sera son combat de défense de titre obligatoire. »
«
C’est un revirement de situation très inattendu. Rendu à lundi, je croyais que
nous n’avions plus de combat du tout. Quand Mikaela Lauren m’a contacté, on a
été capable de bien travailler ensemble », a dit Stéphane Harnois, l’entraîneur
de Dicaire. Selon lui, Lauren aime mettre la pression. « Elle est forte
physiquement, mais la vitesse de Marie-Eve va avoir un gros rôle à jouer dans
ce combat. »
«
Je m’étais retirée après ma dernière victoire en juin, mais j’ai continué à
m’entraîner et à mettre les gants avec mes amies qui se préparaient pour leurs
combats de championnat du monde car j’adore la boxe! Je n’étais pas sur le
divan. Je suis prête à faire face à ce défi. Je suis invaincue dans cette
catégorie de poids et ce ne sera pas un combat facile pour Marie-Ève », a dit
Mikaela Lauren.
En
sous-carte, les amateurs verront en action David Théroux (15-3-0, 11 K.-O.), Terry Osias (7-0-0, 3 K.-O.), Yan Pellerin (5-1-0, 2 K.-O.), Mazlum Akdeniz (8-0-0, 4 K.-O.) et Diizon Belfon (1-0-0, 1 K.-O.).
Le
crochet de gauche – l’actu en bref
– Asrlanbek
Makhmudov (7-0-0, 7 K.-O.) affrontera l’Américain Jonathan Rice (10-3-1, 6
K.-O.) le 17 mai prochain au Cabaret du Casino de Montréal, lors du principal
combat d’un gala présenté par Eye of the Tiger Management. Le titre vacant WBC intercontinental
des lourds sera à l’enjeu. Dans le principal combat de soutien, Mathieu Germain
(16-0-1, 8 K.-O.) défendra son titre nord-américain de l’IBF face au Mexicain
Jose Eduardo Lopez Rodriguez (29-6-2, 15 K.-O.). Il s’agira d’une première
sortie pour Germain depuis son verdict nul partagé face à Steve Claggett. Les
amateurs verront aussi en action Batyr Jukembayev (15-0-0, 12 K.-O.), Clovis
Drolet (9-0-0, 5 K.-O.), Kim Clavel (7-0-0, 2 K.-O.), Raphaël Courchesne (5-0-0,
2 K.-O.) et la recrue Lexson Mathieu (2-0-0, 2 K.-O.).
– L’Olympien
néo-écossais Custio Clayton (16-0-0) a passé le KO au sixième round à l’ancien
champion du monde WBO américain DeMarcus Corley (51-33-1), le 29 mars, lors
d’un gala présenté à Toronto par le promoteur ontarien Lee Baxter. Lors du même
événement, Patrice Volny (14-0-0), le champion unifié NABA et NABO chez les
moyens, l’a emporté au deuxième round sur le Slovaque Nicolas Holcapfel (10-1-0).
Aussi, le poids lourd Torontois Oleksandr Teslenko (16-0-0), un protégé de Marc
Ramsay, a pour sa part défait l’ancien combattant de l’UFC, le Brésilien Fabio
Maldonado (26-2-0), par décision unanime des juges. Le titre NABA des lourds
était en jeu.
– L’Olympien
français et champion WBC Youth des poids moyens, Christian Mbilli (14-0-0), a
défait Humberto Gutierrez (33-8-2) par décision unanime des juges, samedi à
Philadelphie.
– C’est ce 6
avril que l’Albertain Ryan Ford (15-4-0) combattra pour le titre vacant WBC
international Silver. Ford affrontera le Russe Serge Michel (8-0-0) à Munich,
en Allemagne.
– La Trifluvienne Marie-Pier Houle, 28 ans,
une protégée de l’entraîneur Jean Zewski, devrait disputer son premier combat
professionnel le 8 juin prochain, selon Le Nouvelliste. L’événement sera présenté
par le Groupe Yvon Michel.
]]>/la-boxe-au-fil-de-la-semaine-236-lactualite-vue-par-richard-cloutier/feed/0La boxe au fil de la semaine #235 – l’actualité vue par Richard Cloutier
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/la-boxe-au-fil-de-la-semaine-235-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respondMon, 25 Mar 2019 10:00:09 +0000/?p=17507Par Richard Cloutier L’ancien champion du monde IBF chez les super-moyens, Lucian Bute, a officiellement annoncé sa retraite, mercredi. Le boxeur d’origine roumaine venu d’abord au Canada afin de servir de partenaire d’entraînement à Éric Lucas, alors en préparation d’un combat de championnat du monde, a ainsi mis un terme à une carrière professionnelle amorcée […]
L’ancien
champion du monde IBF chez les super-moyens, Lucian Bute, a officiellement
annoncé sa retraite, mercredi. Le boxeur d’origine roumaine venu d’abord au Canada
afin de servir de partenaire d’entraînement à Éric Lucas, alors en préparation
d’un combat de championnat du monde, a ainsi mis un terme à une carrière professionnelle
amorcée au Centre Bell le 22 novembre 2003. Pour l’occasion, « le Tombeur »
était entouré de sa famille, incluant ses parents.
Lucian Bute a
cumulé les titres mineurs avant de devenir champion du monde en 2007 après
avoir stoppé Alejandro Berrio au 11e round. Il défendra avec succès
son titre à neuf occasions, soit jusqu’à sa rencontre avec Carl Froch en 2012. Comme
l’a souligné Radio-Canada, ce duel
disputé en Angleterre représente le moment tournant de sa carrière. « Je
n’ai plus été le même par la suite. J’étais devenu plus craintif. J’ai
rencontré des psychologues sportifs pour essayer d’arranger ça, mais plus rien
n’a été pareil par la suite » a témoigné Lucian Bute à cet égard.
En raison de sa
personnalité et de son charisme, Lucian Bute a rapidement fait sensation auprès
des amateurs. Il a certainement contribué à la notoriété de la boxe au Québec
et ailleurs au Canada et a sans doute suscité quelques carrières. « C’est
extraordinaire ce que Lucian a accompli pour la boxe d’ici », a d’ailleurs
témoigné Éric Lucas, présent au point de presse et cité par Radio-Canada.
Notons que les lecteurs intéressés à en apprendre davantage sur la carrière de Lucian Bute pourraient trouver leur compte en lisant l’ouvrage biographique que j’ai rédigé sur lui. Ce court livre d’abord destiné à une clientèle scolaire est paru en 2011, soit alors que Bute était toujours champion du monde. Intitulé : Lucian Bute : le perfectionniste et publié chez Lidec (membre du Groupe Guérin), il est disponible dans de nombreuses bibliothèques publiques à travers la province. Si ce n’est pas le cas par chez vous, vous pouvez leur demander de le commander auprès de l’éditeur. Il est disponible auprès de l’éditeur en version livre ou numérique et peut être commandé par toutes les librairies.
Au final,
Lucian Bute, un boxeur gaucher, a cumulé une fiche de 32 victoires, dont 25 par
K.-O., et cinq revers
Le
crochet de gauche – l’actu en bref
– La semaine dernière à la suite de son programme double présenté au Casino de Montréal, le grand patron de la firme Eye of the Tiger Management, Camille Estephan, avait signifié son espoir de pouvoir bientôt annoncer la tenue de Kean-Carman 2 pour le 15 juin, et les choses n’ont pas traîné. Vendredi, le duel était confirmé et le poids lourd trifluvien Simon Kean (16-1, 15 K.-O.) aura l’occasion de venger sa défaite subie le 6 octobre dernier aux mains de l’Ontarien Dillon Carman (14-4, 13 K.-O.). Ce duel sera l’attraction principale d’un gala pro-am présenté le 15 juin au Centre Gervais Auto de Shawinigan par EOTTM en association avec les Cataractes de Shawinigan. « La vérité est que j’ai sous-estimé Dillon en pensant qu’il venait au Québec simplement pour encaisser un chèque. Il s’est fait discret et m’a surpris. Je lui lève mon chapeau », a dit Simon Kean au sujet de sa défaite, ajoutant :« Je n’ai jamais été aussi motivé par un objectif de toute ma vie. Je ne mange pas, je ne dors pas, je m’entraîne sans relâche au gym jusqu’à ce qu’il soit par terre, à mes pieds le 15 juin. Je ne fais pas ça pour l’argent, mais pour l’honneur ». Il est déjà acquis que le poids lourd Russe Arslanbek Makhmudov (7-0-0) sera impliqué dans le principal combat de soutien de l’événement.
– C’est ce
vendredi 29 mars lors d’un gala présenté à Toronto par le promoteur ontarien
Lee Baxter, que l’Olympien néo-écossais Custio Clayton (15-0-0) fera son retour
sur le ring. Inactif depuis mai 2018 pour des raisons contractuelles avec Eye of
the Tiger Management, il doit affronter l’ancien champion du monde WBO
américain DeMarcus Corley (51-32-1). Lors du même événement, Patrice Volny
(13-0-0), le champion unifié NABA et NABO chez les moyens, affrontera le
Slovaque Nicolas Holcapfel (10-0-0). Aussi, le poids lourd Torontois Oleksandr
Teslenko (15-0-0), un protégé de Marc Ramsay qui a disputé quelques combats au
Québec, fera face à l’ancien combattant de l’UFC, le Brésilien Fabio Maldonado (26-1-0).
Rappelons que celui-ci avait fait mal paraître Oscar Rivas en décembre dernier
sur le ring de Centre Vidéotron, à Québec. Rivas lui a néanmoins infligé sa
seule défaite en carrière. Au total, sept duels sont prévus.
– Shakeel Phinn
(20-2-1) a obtenu sa vingtième victoire en carrière en stoppant le Mexicain
Juan Carlos Raygosa (12-15-3) au 5e round, samedi, lors du combat principal d’un
gala présenté au Casino de Montréal par Groupe Yvon Michel. Rappelons que c’est
la championne du monde IBF des poids super-mi-moyens féminin, Marie-Eve
Dicaire (14-0-0), qui devait effectuer en finale la première défense de
son titre contre la dominicaine Lina Tejada (12-5-0). Toutefois, celle-ci
a été interdite de combat par la Régie des alcools, des courses et de jeux du
Québec, après que des examens médicaux aient démontré un problème à un oeil.
Dicaire combattra en principe le 13 avril, toujours au Casino de Montréal, face
à une rivale dont l’identité reste à déterminer. Pour sa part, Shakeel Phinn affrontera le Mexicain Bruno Sandoval (20-3-1) pour le
titre IBF Intercontinental chez les super-moyens le 8 juin au Casino de
Montréal. Samedi, malgré le retrait de Dicaire, les amateurs ont eu droit à de
très bons combats. Signalons notamment la victoire du mi-lourd de
Longueuil Terry Osias (7-0-0) qui a stoppé le Mexicain Juan Santiago Colchado
(6-4-1) au deuxième round. L’Olympien Dieudonné Wilfried Seyi (4-0-0) l’a pour
sa part emportée par DU sur le Mexicain Ismael Molina Moreno (2-1-0). Dans un
duel de Montréalais, Diizon Belfon (1-0-0) a amorcé ses débuts professionnels
en montrant une belle maîtrise du ring face à Adam Ayoubi (1-3-1), obtenant la victoire
par TKO au troisième round. Le protégé des frères Grant, Louis Jourdain (1-0-0)
de Beloeil, a aussi amorcé sa carrière professionnelle de belle façon en
défaisant Antonio Vergara (2-6-1) par TKO au 3e round. Mentionnons finalement les
victoires par DU des Montréalais Abed-Almoty El-Safadi (2-0-0) et Alexandre
Leng (1-0-0) sur leurs rivaux respectifs. Finalement, le résident d’Ottawa
Devin Tomko (7-0-0) a obtenu le gain par décision majoritaire sur le Français
résident de Los Angeles Simon Pierre Adde (4-1-0).
– Le
Groupe Yvon Michel et le champion du monde IBF chez les mi-lourds, Artur
Beterbiev, ont confirmé cette semaine avoir conclu une entente mettant fin à
leur contrat de promotion et qui met aussi fin à toutes les procédures
judiciaires entre eux. « Au cours des derniers mois, il est
devenu évident pour nous et Artur qu’une solution négociée de bonne foi serait
préférable aux conséquences d’un débat judiciaire prolongé. Nous sommes fiers
du travail que nous avons accompli avec Artur durant notre association et nous
lui souhaitons le meilleur succès dans la poursuite de sa carrière », a
déclaré Yvon Michel, président de GYM. Beterbiev effectuera la deuxième défense de son
titre mondial le 4 mai prochain en Californie face à Radivoje Kalajdzic
(24-1-0).
– C’est le samedi
30 mars prochain que l’Olympien français et champion WBC Youth des poids
moyens, Christian Mbilli (13-0-0), disputera son prochain combat. Le
protégé du Groupe Yvon Michel sera en action à Philadelphie contre l’Américain
Christopher Pearson (16-2-0), un participant à la saison 2010-2011 de la World
Series of Boxing.
– Le champion
WBC Youth et porte-couleur de Eye of the Tiger Management, Sadriddin Akhmedov (8-0-0),
a remporté son combat par décision unanime face à l’Indonésien John Ruba
(17-5-1), dimanche, alors qu’il contant sur le ring au Kazakhstan. Akhmedov a
ainsi remporté le titre vacant WBC Asian.
– « Je fais
un retour sur le ring. Le 25 mai, ne bookez rien à votre agenda ! Gros gala à
venir ! Je n’ai pas [l’identité de] mon adversaire encore et je vais avoir plus
de détail bientôt », a écrit Francisco Cotroni Jr (12-10-1) sur les médias
sociaux, samedi. Lors de son plus récent combat, disputé en finale d’un
événement présenté à la Tohu, à Montréal, Cotroni s’est incliné par décision
unanime face à Jordan Balmir.
]]>/la-boxe-au-fil-de-la-semaine-235-lactualite-vue-par-richard-cloutier/feed/0La boxe au fil de la semaine #233 – l’actualité vue par Richard Cloutier
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/la-boxe-au-fil-de-la-semaine-233-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respondMon, 11 Mar 2019 10:00:48 +0000/?p=17437Par Richard Cloutier C’est ce samedi 16 mars au Cabaret du Casino de Montréal que la firme Eye of the Tiger Management inaugure une nouvelle pratique et présentera son premier programme double. Le premier événement débutera à 12h30. Dans le principal combat, les amateurs verront à l’œuvre Artem Oganesyan (8-0-0) face au Mexicain Damian Sosa (11-0-0) dans […]
C’est
ce samedi 16 mars au Cabaret du Casino de Montréal que la firme Eye of the
Tiger Management inaugure une nouvelle pratique et présentera son premier
programme double. Le premier événement débutera à 12h30. Dans le principal
combat, les amateurs verront à l’œuvre Artem
Oganesyan (8-0-0) face au Mexicain Damian Sosa (11-0-0) dans un combat comptant pour le titre
mondial WBO junior des poids moyens. Aussi, le poids lourd Arslanbek Makhmudov (6-0-0) relèvera
son plus grand défi chez les professionnels, l’américain Avery Gibson (9-7-4). Aussi au
programme, Kim Clavel (6-0-0) fera face à Soledad Macedo (17-14-1). Le
Trifluvien François Pratte Bernard (8-0-1) sera opposé à Jorge Garcia Jimenez
(13-2-1) du Mexique. Sébastien Roy (5-0-0) de Thetford Mines affrontera le Grec
Gkouram Mirzaev (4-1-0).
Finalement, la jeune sensation Lexson Mathieu (1-0-0) sera opposé à l’Argentin Ariel
Alejandro Zampedri (9-5-0).
En soirée, la
finale du second gala mettra en scène Batyr Jukembayev (14-0-0) contre Carlos
Jimenez (14-9-1). Aussi, l’ancien aspirant mondial Ghislain Maduma (20-3-0)
sera opposé au Mexicain Miguel Vazquez (40-7-0) qui a été champion IBF de 2010
à 2014 chez les légers. Chez les lourds, Simon Kean (15-1-0) tentera de renouer
avec la victoire en affrontant le gaucher Argentin Rogelio Omar Rossi (20-7-1),
un ancien aspirant mondial WBO chez les lourds-légers. Aussi, Andranik
Grigoryan (9-0-0) sera opposé à Jonathan Aguilar (19-7-0) du Mexique. Clovis
Drolet (8-0-0) fera face à l’Argentin Ramon Rodrigo Sebastian Maizares (7-3-0).
Chez les super-moyens Nurzat Sabirov (8-0-0) croisera les gants avec Cesar
Hernan Reynoso (15-11-4) de l’Argentine. Finalement le mi-lourd Montréalais Artur
Ziyatdinov (8-0-0) affrontera le Polonais Michal Ludwiczak (16-9-0).
Les amateurs
sont invités à assister à la pesée officielle, le vendredi 15 mars à compter de
11h au bar le Valet, au Casino de Montréal.
Le
crochet de gauche – l’actu en bref
– L’Olympien
néo-écossais Custio Clayton (15-0-0) affrontera l’ancien champion du monde WBO américain
DeMarcus Corley (51-32-1) le 29 mars prochain lors d’un gala présenté à Toronto
par le promoteur ontarien Lee Baxter. Celui-ci aurait récemment mis sous
contrat Clayton, bien que la question de son lien contractuel avec son ancien
promoteur, Eye of the Tiger Management, n’ait pas encore été débattu devant les
tribunaux. Lors du même événement, Patrice Volny (13-0-0), le champion unifié
NABA et NABO chez les moyens, affrontera le Slovaque Nicolas Holcapfel (10-0-0).
Le poids lourd Torontois Oleksandr Teslenko (15-0-0), un protégé de Marc Ramsay
qui a disputé quelques combats au Québec, fera face au Britannique Ian Lewison
(12-4-1).
– Le champion
WBC Youth et porte-couleur de Eye of the Tiger Management, Sadriddin Akhmedov
(7-0-0), va avoir l’occasion de combattre devant les siens, au Kazakhstan, le
24 mars prochain. En effet, il devrait combattre pour le titre vacant WBC Asian
face à un adversaire demeure à confirmer.
– Artur
Beterbiev (13-0-0), le champion du monde IBF chez les mi-lourds, défendra
finalement son titre contre Radivoje Kalajdzic (24-1-0), un Bosniaque résident
de la Floride, selon Dan Rafaele, de ESPN. Le combat devrait être disputé le 4
mai en Californie. Kalajdzic est le dernier adversaire désigné en titre. Plus
récemment, il était question du Suédois Sven Fornling (15-1-0). Le plus récent
combat de Beterbiev remonte à octobre 2018. Il avait alors passé le KO à Callum
Johnson, lors d’une première défense de son titre.
– Le Lanaudois
Kenny Cherry (1-2-0) affrontera Alex Paul (1-2-0) de Fredericton, lors d’un
gala disputé à Miramichi, au Nouveau-Brunswick, le 4 mai prochain.
– Le
Montréalais Flavio Michel (8-4-0) a perdu une décision unanime des juges aux
mains de l’Ontarien Kane Heron (14-0-1), ce vendredi 8 mars à Edmonton, en
Alberta. Heron mettait en jeu son titre NABA Canada.
]]>/la-boxe-au-fil-de-la-semaine-233-lactualite-vue-par-richard-cloutier/feed/0La boxe au fil de la semaine #230 – l’actualité vue par Richard Cloutier
/la-boxe-au-fil-de-la-semaine-230-lactualite-vue-par-richard-cloutier/
/la-boxe-au-fil-de-la-semaine-230-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respondMon, 18 Feb 2019 11:00:06 +0000/?p=17406Par Richard Cloutier Le Sorelois David Théroux (15-3-0) a poussé à l’abandon au sixième round l’ancien champion du monde WBA des légers, Jose Alfaro (31-12-1) du Nicaragua, samedi au Cabaret du Casino de Montréal, lors d’un gala présenté par le Groupe Yvon Michel. « J’ai amassé beaucoup d’expérience avec ce combat. Je suis allé dans des zones où je n’étais […]
Le Sorelois David
Théroux (15-3-0) a poussé à l’abandon au sixième round l’ancien
champion du monde WBA des légers, Jose
Alfaro (31-12-1) du Nicaragua, samedi au Cabaret du Casino de Montréal, lors d’un gala présenté par
le Groupe Yvon Michel. « J’ai amassé beaucoup d’expérience
avec ce combat. Je suis allé dans des zones où je n’étais jamais allé
auparavant », a dit Théroux à la suite de son combat, selon ce qu’a rapporté le
Journal de Montréal. Le protégé de
Stéphan Larouche devrait remonter sur le ring d’ici le mois d’avril, selon son
entraîneur.
Dans la demi-finale, Danyk Croteau (5-2-0) de Gatineau a vu pour
sa part son adversaire, Carlos Zavala (3-1-0), être disqualifié au troisième
round. Jean-Michel Bolivar
(6-2-0), de Pointe-Calumet, est sorti en force face à Jesus Manuel Beltran
(5-4-0) de la Colombie-Britannique, et a enregistré la victoire par TKO au
deuxième round. La nouvelle recrue de GYM, l’Olympien Wilfried Seyi (3-0-0), a
aussi été expéditif, passant le KO à 31 secondes du premier round à Marco
Antonio Morales (1-1-0). Victoire rapide également pour Yan Pellerin (5-1-0),
qui a mis KO dès le premier round l’Albertain Justin Schmit (2-4-0).
Chez les
mi-lourds, Terry Osias (6-0-0) de Longueuil l’a emporté par TKO au cinquième round
sur Francisco Rios (13-8-3). Quant à Simon-Pierre Adde (4-0-0), un Français
établi à Los Angeles, il a obtenu la victoire par décision unanime des juges
sur le Mexicain Fernando Galvan (4-3-0). Finalement, chez les lourds-légers,
Alexandre Beaulé (1-0-0) a réussi ses débuts professionnels en forçant
l’arbitre à stopper le combat au quatrième round. Baulé affrontait le Mexicain
Alexander Rosales Cruz (0-3-0).
Le
crochet de gauche – l’actu en bref
– La championne
du monde IBF Marie-Ève Dicaire (14-0-0) effectuera la première défense de son
titre mondial le 23 mars au Casino de Montréal. L’identité de son adversaire
est encore inconnue. Rappelons que Dicaire est devenue championne le 1er
décembre au Centre Vidéotron, à Québec. L’athlète de 32 ans a par ailleurs été
honorée par Québec, alors qu’elle s’est vue remettre la Médaille de l’Assemblée
nationale le 8 février dernier lors d’un événement tenu à Saint-Eustache.
Benoit Charrette et Sylvie D’Amours, respectivement ministre de l’Environnement
et ministre des Affaires autochtones, étaient sur place, tout comme Linda
Lapointe, la députée fédérale de la circonscription Rivière-des-Mille-Îles.
– Bonne
nouvelle pour l’ancien champion du monde WBO chez les mi-lourds, le Montréalais
Eleider Alvarez. À la suite de sa défaite aux mains de Sergey Kovalev, des
informations ont circulé à l’effet que son contrat avec Top Rank était
suspendu, mais il n’en serait rien, selon TVA
Sports. « Les chiffres changent, mais il a toujours un contrat de deux
ans. Il lui reste six combats », a indiqué Yvon Michel. Selon le Journal de Montréal, qui s’est entretenu
avec le gérant d’Alvarez, Stéphane Lépine : « Eleider est assuré d’un
montant minimal de 250 000 $ US chaque fois qu’il monte sur le ring. S’il
redevenait champion, il aurait les mêmes montants prévus à l’origine »,
soit 1 million de dollars par combat. Pour l’instant, Eleider Alvarez s’est
envolé pour la Colombie où il devrait prendre quelques semaines de vacances en
compagnie de sa famille. Il reprendra ensuite l’entraînement en vue de son
prochain combat. La date avancée est le 15 juin. Selon Yvon Michel, l’objectif
consiste à « le ramener en championnat du monde cette année. »
– Roody Pierre-Paul (16-4-2) met fin à sa pause et combattra
pour le titre vacant du Canada chez les légers, le 9 mai prochain à Toronto. Le
gaucher de Terrebonne affrontera l’Ontarien Steven Wilcox (20-3-1) qui a été
champion NABA chez les super-légers. Pierre-Paul, pour sa part, a été champion
WBC Continental des Amériques. Rappelons qu’il avait annoncé une pause à la
suite de sa défaite par décision majoritaire, en juillet 2018, lors d’un combat
disputé à la Place Bell, à Laval. Roody Pierre-Paul disputera ce combat dans le
cadre du Shaw Festival, lors d’un gala tenu au Royal York Hôtel. Sur la même
carte, le Montréalais natif du Cameroun, Stéphane Malenou (12-6-1), affrontera
le Mexicain Ricardo Salas (11-1-0).
– C’est ce
samedi, 23 février, que l’aspirant mondial ontarien Tony Luis (26-3-0) va
affronter Juan Jose Martinez (26-7-0) à Cornwall, lors d’un gala présenté par
Liveco Boxing. Lors du même événement, le Lanaudois Jan Michael Poulin (4-1-2)
sera opposé à Josele Napoles (7-8-0) du Mexique. Quant au super-léger
Montréalais Mazlum Akdeniz (7-0-0), il fera face au Mexicain Alberto Alejandro
Morales Bautista (8-8-1). Bautista a fait un combat nul majoritaire face à Will
Madera en mars dernier. Aussi, le super-léger de Saint-Laurent, John Dangako
(1-0-0), fera face au Mexicain Daniel Sanchez (2-4-1).
– C’est aussi ce
samedi 23 février que l’ancien champion du monde WBC chez les lourds, le
Lavallois Bermane Stiverne (25-3-1), fera sont retour sur le ring. Il a
rendez-vous avec le Britannique Joe Joyce (7-0-0). Médaillé d’argent aux
Olympiques de 2016, celui-ci détient les titres du Commonwealth et WBA
Continental. Lors de son dernier combat, en novembre 2017, Stiverne s’est fait
passer le KO par Deontay Wilder dès le premier round.
– Un nouveau
combat pour Jean Pascal (33-6-1) ? Selon plusieurs sources, l’ancien champion
du monde WBC chez les mi-lourds du WBC serait en lice pour se mesurer à
l’Américain invaincu Marcus Browne (23-0-0). Lors de son plus récent combat,
disputé à Las Vegas en janvier, Browne a défait Badou Jack par décision unanime
des juges. Il s’est du même coup emparé du titre intérimaire mondial WBA et de
la ceinture Argent WBC. Quant à Jean Pascal, il s’est incliné devant Dmitry
Bivol en novembre 2018 dans un duel disputé à Atlantic City. L’affrontement,
s’il se concrétisait, pourrait se dérouler au printemps.
– Le promoteur ontarien
Lee Baxter a annoncé sur les réseaux sociaux avoir mis sous contrat l’Olympien néo-écossais
Custio Clayton (15-0-0). « Je souhaite personnellement la bienvenue à
Custio Clayton dans la famille », a-t-il écrit sur Instagram. « Je
veux juste revenir là où je dois me trouver [en tant que boxeur]. J’ai eu
plusieurs obstacles sur ma route, mais j’ai une bonne équipe derrière moi. Avec
mon nouveau promoteur, je crois que vous verrez la meilleure version de Custio
Clayton que je peux vous donner », a pour sa part indiqué l’aspirant
mondial dans un entretien avec Radio-Canada.
Clayton, qui est inactif depuis mai 2018, devrait renouer avec la compétition
le 29 mars lors d’un gala présenté à Toronto. Rappelons toutefois que Clayton a
disputé ses plus récents combats sous les couleurs de Eye of the Tiger
Management et comme l’indique TVA Sports,
un contrat entre les deux parties serait toujours existant et la cause sera
débattue par les tribunaux. Notons que lors du gala du 29 mars, Patrice Volny
(13-0-0), le champion unifié NABA et NABO chez les moyens, sera aussi en
action.
– Autre bonne
nouvelle, cette fois concernant l’ancien champion du monde WBC chez les
mi-lourds, Adonis Stevenson : « Les
médecins ont donné le feu vert pour que l’ancien champion du monde soit
transféré de Québec, où il recevait des soins depuis le 1er décembre dernier »,
a rapporté TVA Sports. Stevenson, qui a été transféré à Montréal au
cours de la semaine, « amorcera sa rééducation dans un centre
spécialisé », indique-t-on.
]]>/la-boxe-au-fil-de-la-semaine-230-lactualite-vue-par-richard-cloutier/feed/0Eye of the Tiger Management : les moments forts de l’année 2018
/eye-of-the-tiger-management-les-moments-forts-de-lannee-2018/
/eye-of-the-tiger-management-les-moments-forts-de-lannee-2018/#commentsMon, 31 Dec 2018 11:00:04 +0000/?p=17190Par Richard Cloutier Avec 2018 qui se termine viennent les bilans. Aujourd’hui, dans le deuxième de deux textes portant chacun sur un promoteur local, il est question du duo Eye of the Tiger Management / Interbox. Rappelons qu’hier, nous avons écrit à propos du Groupe Yvon Michel, alors que demain pour débuter l’année, 12 Rounds […]
Avec 2018 qui se termine viennent les bilans. Aujourd’hui, dans le deuxième de deux textes portant chacun sur un promoteur local, il est question du duo Eye of the Tiger Management / Interbox. Rappelons qu’hier, nous avons écrit à propos du Groupe Yvon Michel, alors que demain pour débuter l’année, 12 Rounds vous offre ses Prix 2018, une tradition qui en sera à sa cinquième année.
L’année 2018 a été une année de transition pour Eye of the Tiger Management / InterBox. Le promoteur, qui a notamment investi le Casino de Montréal, a vu quelques-uns de ses espoirs s’affirmer et prendre véritablement leur envol, par exemple Yves Ulysse Jr et Steven Butler, alors que d’autres ont trébuché, comme Simon Kean, ou devront prendre un recul pour mieux rebondir, comme David Lemieux.
Les forces en présence
À la suite de sa défaite aux mains de Billy Joe Saunders en 2017, David Lemieux, le général et le boxeur le plus accompli de l’écurie EOTTM se devait de revenir en force. Son année 2018 s’est toutefois déroulée en demi-teinte. Il s’est d’abord avéré incapable de faire le poids en mai à Québec et a dû remettre 20% de sa bourse à Karim Achour. Ensuite, s’il a soulevé les passions le 15 septembre à Las Vegas en détruisant Gary O’Sullivan en sous-carte du duel Canelo – Golovkin avec un KO pouvant rivaliser pour le titre de KO de l’année, cette question liée à la gestion de son poids est revenue le hanter le 15 décembre. Alors qu’il devait boxer dans le principal combat de soutien au choc Canelo-Fielding, il a plutôt pris le chemin de l’hôpital, souffrant de déshydratation sévère. Quelles que soient les raisons expliquant cette situation, on peut imaginer que personne – Golden Boy Promotions et DAZN en tête – ne va envisager à l’avenir d’impliquer Lemieux dans un combat tant qu’elle ne sera pas absolument réglée. Tout laisse heureusement croire que cette question sera réglée. Camille Estephan, qui aime David Lemieux comme un fils, n’a pas caché son inquiétude et prendra tous les moyens pour protéger son boxeur et lui offrir les meilleures conditions de développement.
Cette – coûteuse – situation aurait pu causer des dommages importants à une organisation dotée d’une moins grande profondeur. Toutefois, les efforts importants investis par le promoteur au fil des ans dans le développement de talent font en sorte que d’autres athlètes ont pu s’inscrire dans les classements mondiaux et sont à la veille de s’illustrer sur la scène internationale. On pense évidemment à Yves Ulysse Jr qui a mis la main sur le titre WBC FECARBOX en 2018, en plus de boxer sur le ring du Madison Square Garden sur les ondes de DAZN. Il est présentement classé 6e au WBC, 9e à l’IBF et 11e à la WBO chez les super-légers. Mais aussi au super-moyen Erik Bazinyan de Laval. En cinq combats en 2018, il est devenu champion unifié NABO et NABA et s’est hissé au 3e échelon à la WBO et au 12e à la WBA. Surtout, il a nourri sa popularité locale en disposant par KO de Francy Ntêtu.
Bazinyan est d’ailleurs l’une des principales figures sur lesquelles mise Camille Estephan pour porter son service de télédiffusion par abonnement, Punching Grace. Ce service, lancé en 2014, a été « remasterisé » en 2018 afin de marcher sur la route des DAZN et autre ESPN+. Pour 11 $ canadiens par mois, un abonné a ainsi accès annuellement à un minimum de 50 combats, dont cinq galas majeurs, en plus de nombreux documentaires exclusifs et tous les combats en archive d’InterBox (soit 20 ans de duels impliquant Éric Lucas, Stéphane Ouellet, Adrian Diaconu et Leonard Dorin, notamment). « Punching Grace est là pour développer des boxeurs qui vont battre leurs champions, et à ce moment-là, la plate-forme deviendra mondiale et ainsi très payante pour nous et nos boxeurs », a expliqué Camille Estephan à RDS.ca.
Puis, il y Steven Butler. Le jeune protégé de Rénald Boisvert a littéralement tout cassé en 2018. À seulement 23 ans, il compte déjà 28 combats au compteur et figure au 3e rang à la WBO et au 12e du WBC chez les poids moyens. Remis de sa défaite subie en janvier 2017 aux mains de Brandon Cook, il relève avec brio tous les défis que lui apporte son promoteur – et compte des gains avant la limite sur Lanardo Tyner, Uriel Gonzalez, Jaime Herrera et Carson Jones – sans négliger les rivaux locaux comme nous avons pu le constater lorsqu’il a accepté en 24 heures le défi lancé par Jordan Balmir. Les adversaires locaux se font d’ailleurs de plus en plus rares et à défaut d’un duel contre Francis Lafrenière ou Brandon Cook, qui ne figurent probablement plus dans les plans, on pourrait éventuellement voir Butler affronter Patrice Volny. Ce Montréalais qui est un protégé de l’Ontarien Lee Baxter Promotions figure au 10e rang de la WBO et au 14e rang de la WBA et de l’IBF. Il a disposé en 2018 d’Albert Onolunose pour lui ravir son titre NABO – provenant de Francis Lafrenière – et a remporté la ceinture NABA. Steven Butler détient pour sa part le titre IBO International et WBC Francophone, tous deux remportés en 2018.
EOTTM / Interbox compte aussi dans ses rangs Custio Clayton et le Kazakh Batyr Jukembayev, mais leur statut avec le promoteur est incertain. Dans le cas de Clayton, qui figure au 9e rang à l’IBF et au 7e à la WBO – après avoir figuré au 1er échelon – on ignore ce dont il retourne. Après des négociations avec Top Rank, le promoteur avait obtenu pour Clayton une entente de trois combats qui lui aurait rapporté un demi-million et un combat en championnat du monde. Mais celui-ci a plutôt choisi de congédier son entraîneur et son gérant et il est inactif depuis le 26 mai. Quant à Batyr, qui a visité le plancher lors de ses plus récents duels malgré des victoires par KO, il serait mécontent de la directive imposée en regard de son lien avec l’entraîneur Stéphan Larouche.
Rappelons en effet qu’une mésentente «d’ordre philosophique» entre Antonin Décarie, le dirigeant d’InterBox, et l’entraîneur Stéphan Larouche, a mené à une directive demandant le changement d’entraîneur. Cette directive a notamment touché une large part des boxeurs issus des pays de l’Est, dont Ablaikhan Khussainov et Nurzat Sabirov, mais aussi Erik Bazinyan et David Théroux. Celui-ci a demandé à être libéré de son contrat pour cette raison et le promoteur ne s’y est pas opposé. Théroux a livré depuis un combat à Sorel. Interbox a aussi libéré Ablaikhan Khussainov, qui aurait remporté une victoire par KO le 16 décembre dans un combat au Kazakhstan. Il avait disputé deux combats au Casino de Montréal en 2018.
La suite pour 2019
Concernant Batyr Jukembayev, il doit faire le point avec son promoteur en janvier. Si des rumeurs ont évoqué un éventuel affrontement en janvier contre Mathieu Germain, ce duel qui aurait été fort intéressant ne se matérialisera pas immédiatement. Germain, qui est sans doute le prochain espoir du groupe qui s’inscrira aux classements mondiaux – en quatre combats en 2018 il s’est notamment débarrassé de Cam O’Connell au 8e round et s’est emparé du titre IBF nord-américain – a rendez-vous le 26 janvier avec l’Albertain Steve Claggett qui a vaincu Yves Junior Ulysse en 2017.
Sur cette même carte, le Kazakh Sadriddin Akhmedov, un espoir qui a remporté l’or au Championnat du monde junior des 19 ans et moins de 2016 et qui est susceptible de marquer l’année 2019, pourrait déjà s’emparer à cette occasion de la ceinture mondiale WBC Junior.
Est-ce que Simon Kean saura se relever en 2019 ? Après un spectaculaire KO sur Adam Braidwood en juin à Shawinigan, l’Olympien, qui avait finalement révélé de grandes qualités pugilistiques – vitesse, diversité des attaques – s’est fait surprendre par l’ancien champion canadien Dillon Carman à Québec en octobre alors qu’une place dans le top 10 mondial de la WBA et du WBC était à portée de main. Espérons pour le Trifluvien et ses fans que ce recul, qui semble dû à une certaine indiscipline selon les commentaires émis par le promoteur et l’entraîneur de Kean à la suite du combat, sonne le réveil. Chez les lourds, le promoteur compte aussi dans ses rangs un joyau qui pourrait bien très rapidement prendre la place laissée vacante : le Russe Arslanbek Makhmudov. Celui-ci a notamment fait ses classes au sein de la World Series of Boxing et est aujourd’hui entraîné par Marc Ramsay. Son KO aussi rapide que spectaculaire sur Andrew Satterfield à Rimouski a d’ailleurs fait écarquiller bien des yeux.
L’année 2018 fut donc une année de transition au cours de laquelle le duo Eye of the Tiger Management / Interbox a consolidé ses fondations pour l’avenir. À cet égard, le promoteur a continué de développer ses liens avec des organisations locales – par exemple à Shawinigan et Rimouski ou plus de 3 000 spectateurs se sont réunis le 24 novembre au Colisée Financière Sun Life – afin de nourrir l’intérêt des amateurs et faire connaître ses boxeurs. Il a aussi lié des partenariats avec des promoteurs installés dans d’autres provinces afin d’y faire également boxer ses espoirs, par exemple en Ontario et en Alberta, avec KO Boxing, ou Erik Bazinyan était la tête d’affiche d’un gala présenté le 14 décembre au Shaw Conference Centre d’Edmonton. Considérant le nombre de boxeurs attachés au promoteur, soit plus d’une vingtaine, ces ententes servent aussi à assurer le développement de ceux-ci en leur offrant des rings où évoluer.
Et ce nombre ne cesse de croître. En plus des boxeurs issus de la filière des pays de l’Est, par exemple le mi-lourd Arutyun Avetisyan (12-0-0) qui a disputé son premier combat local en octobre, mais qui comptait déjà 10 gains à sa fiche, le promoteur signe des espoirs locaux. C’est le cas notamment du Trifluvien Keamy Cloutier Savoie et de Lexson Mathieu, 19 ans, qui vient de conclure une entente de deux ans, assortie d’un minimum de 10 combats et qui fera ses premiers pas professionnels dès janvier au Casino de Montréal. Ces nouveaux talents s’ajoutent donc aux autres espoirs du groupe, comme Kim Clavel qui est déjà un chouchou de la foule et qui pourrait rapidement s’imposer dans le ring. Maintenant, place à 2019 !
]]>/eye-of-the-tiger-management-les-moments-forts-de-lannee-2018/feed/1Les bons (et moins bons) coups de 2018
/les-bons-et-moins-bons-coups-de-2018/
/les-bons-et-moins-bons-coups-de-2018/#respondSun, 30 Dec 2018 18:00:50 +0000/?p=17184Par Jean-Philippe Arcand Encore une fois cette année, la boxe québécoise nous aura offert son lot de moments mémorables, autant dans le ring qu’à l’extérieur. Ringside vous offre son palmarès des pugilistes de chez nous qui se sont illustrés en 2018 – pour le meilleur et pour le pire -, ainsi que quelques souhaits pour […]
Encore une fois cette année, la boxe québécoise nous aura offert son lot de moments mémorables, autant dans le ring qu’à l’extérieur. Ringside vous offre son palmarès des pugilistes de chez nous qui se sont illustrés en 2018 – pour le meilleur et pour le pire -, ainsi que quelques souhaits pour l’année à venir.
LE BOXEUR DE L’ANNÉE – Eleider Alvarez
La patience d’Eleider Alvarez aura largement été récompensée en 2018. Le boxeur colombien est non seulement devenu champion du monde après avoir attendu pendant deux ans d’avoir la chance de se battre pour une ceinture, sa victoire décisive contre Sergey Kovalev le 4 août l’a fermement ancré au sein de l’élite des mi-lourds, ainsi que dans le cœur des amateurs d’ici. Et pour couronner le tout, le voilà qui vient de signer un lucratif contrat avec le promoteur américain Top Rank. Cette année, Alvarez aura prouvé au centuple que tout vient à point à qui sait attendre. Tous les yeux de la planète boxe sont maintenant tournés vers le 2 février, date du combat revanche contre Kovalev au Texas.
LA MENTION HONORABLE – Marie-Ève Dicaire
Quand on y pense, ce que Marie-Ève Dicaire a accompli depuis le début de sa carrière relève de l’exploit à tous points de vue. Presque à elle seule, elle a réussi à faire connaître la boxe féminine professionnelle, sport qui était jusque-là largement méconnu du public québécois. Chemin faisant, et victoires aidant, elle s’est bâti une réputation enviable et un bassin de partisans considérable. Puis, le 1er décembre, elle est passée à l’histoire en devenant la première championne du monde québécoise aux dépens de Chris Namus. On a déjà hâte de voir ce que 2019 lui réserve.
LA SURPRISE – Mathieu Germain
Ce qui fut étonnant dans le cas de Mathieu Germain, ce n’est pas qu’il ait remporté ses quatre combats en 2018 – le jeune homme a du talent, quand même. C’est plutôt la manière dont il s’est établi dans le paysage pugilistique de la province au cours de la dernière année. Bien peu de gens s’attendaient à ce que son combat du 23 juin contre Christian Uruzquieta, pour prendre cet exemple, se solde par la spectaculaire pétarade à laquelle on a pu assister ce soir-là. Cette victoire a confirmé ses dons de showman dans un ring, et n’est certes pas étrangère au fait qu’il disputera la première finale de sa carrière le 26 janvier au Casino de Montréal, alors qu’il fera face à Steve Claggett.
LA DÉCEPTION – Custio Clayton
On ignore quelle mouche a piqué Custio Clayton en 2018, mais elle devait être grosse en s’il-vous-plaît pour qu’elle fasse dérailler sa carrière de la sorte. Tout semblait lui sourire depuis qu’il avait quitté les rangs du Groupe Yvon Michel pour joindre ceux d’Eye of the Tiger Management. Des combats, des titres mineurs, il en était même venu à se classer aspirant obligatoire au titre WBO des mi-moyens après avoir vaincu Stephen Danyo le 26 mai. Mais après cette victoire, pour des motifs qui n’ont jamais été clairement expliqués, il a refusé un pactole de Top Rank qui lui aurait permis de se mesurer à Terence Crawford, en plus de larguer son entraîneur Daniel Trépanier et son gérant Douggy Bernèche. Et on ne l’a pas revu dans l’arène depuis. Vraiment, c’est à n’y rien comprendre. Et c’est bien dommage.
LE HÉROS OBSCUR – Patrice Volny
Si les trois combats que Patrice Volny a disputés en 2018 avaient eu lieu au Québec plutôt qu’en Ontario, on aurait fait bien davantage état de ses exploits cette année. Après avoir défendu avec succès son titre canadien des poids moyens contre Janks Trotter le 19 mai, le boxeur montréalais s’est emparé des titres NABO et NABA de la catégorie en triomphant d’Albert Onolunose le 29 septembre. Ceintures qu’il a par la suite défendues avec succès contre Ryan Young le 15 décembre. Avec tout ça, le nom de Volny figure désormais aux classements mondiaux (10e WBO, 14e IBF et WBA).
LE COMBAT DE L’ANNÉE – Adonis Stevenson-Badou Jack
Allez, soyez honnêtes. Quand ce combat entre Adonis Stevenson et Badou Jack a été annoncé, vous avez sans doute été plusieurs à vous dire : « Bon, encore un combat inégal pour Adonis, qui va régler le cas de Jack comme si de rien n’était ». Ou encore : « Si ce combat d’Adonis est comme ses derniers, ça va tellement finir vite que ça en sera ennuyeux ». Non, mais, qu’est-ce qu’on s’est trompés! Le choc entre Stevenson et Jack, qui s’est soldé par un verdict nul majoritaire le 19 mai à Toronto, nous a gardés au bout de notre siège de la première à la dernière seconde. Et, disons-le, nous a un peu réconciliés avec Stevenson, sans qu’on se doute du drame qui surviendrait quelques mois plus tard…
LE KNOCK-OUT DE L’ANNÉE – Arslanbek Makhmudov c. Andrew Satterfield
Il y avait quelques bons candidats pour recevoir cette mention cette année. Simon Kean qui envoie Adam Braidwood valser dans les câbles (une image qui rappelait vaguement le jeu vidéo Punch-Out!!). David Lemieux qui passe près d’arracher la moustache de Gary O’Sullivan en l’assommant d’un vicieux crochet gauche. Mais ne serait-ce que parce qu’on se demande comment la tête du pauvre Andrew Satterfield a pu rester vissée au reste de son corps, accordons l’honneur au terrifiant Arslanbek Makhmudov, qui a fermé les lumières de l’Américain en 35 petites secondes. Encore aujourd’hui, on a mal juste en revoyant la séquence.
LE PLUS BEAU RETOUR – Erik Bazinyan
La carrière d’Erik Bazinyan faisait plus ou moins du surplace avant qu’il ne joigne les rangs d’Eye of the Tiger en début d’année. Depuis, son parcours a viré du tout au tout. Il a livré pas moins de cinq combats en 2018, et les a tous remportés avant la limite. On a encore en mémoire ce duel épique du 13 octobre contre le vétéran Francy Ntetu. Mine de rien, Bazinyan pointe maintenant au 3e rang de la WBO dans la catégorie des 168 lb, de même qu’au 12e échelon de la WBA. Âgé de seulement 23 ans, il pourrait réaliser de grandes choses en 2019.
L’ESPOIR À SURVEILLER – Sadriddin Akhmedov
On a vite compris pourquoi Sadriddin Akhmedov avait été champion du monde junior avant de faire le saut chez les professionnels en 2018. Et on ne parle pas seulement ici du fait qu’il ait profité de l’année pour remporter ses six premiers combats en carrière. Le jeune Kazakh de 20 ans a tout pour lui : la carrure, le style, la puissance, le petit côté juste assez arrogant quand il le faut… En voilà un qui sera hautement intéressant à suivre au cours des prochaines années. Ne soyez pas étonnés si on le voit avec une ceinture – pas nécessairement mineure – autour de la taille avant longtemps.
QUELQUES SOUHAITS POUR 2019
-Avant tout, on espère que la suite des choses ne sera pas trop pénible pour Adonis Stevenson et son entourage, en dépit des circonstances. Cette grave blessure subie lors de son combat contre Oleksandr Gvozdyk nous a cruellement rappelé que derrière les boxeurs, il y a d’abord et avant tout des êtres humains. Et quelle que soit notre opinion de l’individu, on ne peut que souhaiter qu’il retrouve une certaine qualité de vie le plus rapidement possible.
-Du succès pour David Lemieux chez les 168 lb. Quoique la tâche s’annonce d’ores et déjà ardue pour le nouveau trentenaire…
-Que la dure défaite contre Dillon Carman ait servi de leçon pour Simon Kean afin qu’il retrouve ses repères et remonte dans le ring de façon convaincante.
-Si, dans le temps des Fêtes, on a l’habitude de souhaiter la santé à nos proches, on va faire de même pour Oscar Rivas, qui n’a certes pas été épargné par les blessures au cours des dernières années.
-Plus de combats dans l’arène pour Artur Beterbiev, et un peu moins dans les palais de justice.
-Des combats d’envergure pour Yves Ulysse fils et Steven Butler, qui s’imposent de plus en plus dans les classements mondiaux.
-Un règlement rapide et positif de la dispute entre Batyr Jukembayev et EOTTM, conséquence du congédiement de Stéphan Larouche par le promoteur. On comprend les raisons qui motivent les deux camps, mais ce serait quand même bête de laisser filer un joli talent comme celui du Kazakh.
-Et, bien sûr, une bonne et heureuse année 2019 à vous tous!
]]>/les-bons-et-moins-bons-coups-de-2018/feed/0Le top 15 des boxeurs québécois – 11e édition, décembre 2018
/top-15-quebecois-decembre-2018/
/top-15-quebecois-decembre-2018/#commentsTue, 25 Dec 2018 19:24:15 +0000/?p=17138Par Richard Cloutier, Martin Fournier, Sébastien Gauthier, Cédric Daniel Halley, Laurent Poulin et Simon Traversy. En ce jour de Noël, il nous fait plaisir de vous présenter notre traditionnel top 15 québécois de mi-année. Un exercice qui a débuté en 2006 dans le cadre du défunt magazine La Zone de Boxe et que nous prolongeons avec plaisir depuis cinq […]
]]>Par Richard Cloutier, Martin Fournier, Sébastien Gauthier, Cédric Daniel Halley, Laurent Poulin et Simon Traversy.
En ce jour de Noël, il nous fait plaisir de vous présenter notre traditionnel top 15 québécois de mi-année. Un exercice qui a débuté en 2006 dans le cadre du défunt magazine La Zone de Boxe et que nous prolongeons avec plaisir depuis cinq ans. Comme dans nos dix éditions précédentes (décembre 2013, juillet 2014, décembre 2014 et juillet 2015, décembre 2015, août 2016, décembre 2016, juillet 2017, décembre 2017, juillet 2018), nous avons choisi comme critère de sélection la capacité à vaincre, à l’heure actuelle, des adversaires de grande valeur classés mondialement, comme on le fait généralement dans les classements «livre pour livre». Notre jugement ne repose donc pas, en dernière instance, sur les réalisations passées des pugilistes, mais sur leur valeur présente. Dit autrement, notre critère principal est le suivant: confronté au meilleur de sa division, sur qui serait-il raisonnable de miser le plus d’argent?
Tout comme lors de nos précédents classements, six passionnés ont pris le temps de réfléchir à leur propre classement. Chacun d’eux a produit son propre classement, dans lequel chaque position est associée à une valeur numérique, selon une pondération qui a fait ses preuves à l’époque de La Zone de Boxe, à savoir: 1ère position = 12 points, 2e position = 10 points, 3e position = 8 points, 4e position = 6 points, 5e position = 4 points, 6e position = 3 points, 7e et 8e positions = 2 points, 9e et 10e positions = 1 point, et 11e à 15e positions = 0,5 point. En cas d’égalité, nous avons choisi de mettre des boxeurs ex aequo.
Évidemment, à la suite de la dramatique fin de soirée du 1er décembre, nous avons choisi d’exclure Adonis Stevenson puisque nous ignorons encore ce que lui réserve son avenir. Soulignons aussi l’arrivée en force de Marie-Ève Dicaire. En juillet dernier, elle devait se contenter d’une adversaire de remplacement qu’elle avait déjà battue un an plutôt, alors que maintenant la voilà championne du monde. Vous remarquerez aussi le retour de Jean Pascal qui a connu une année particulièrement spéciale.
Classement
1 – Eleider Alvarez (70 points) – 3e en juillet 2018
2 – Artur Beterbiev (62 points) – 1er en juillet 2018
3 – David Lemieux (35 points) – 4e en juillet 2018
4 – Steven Butler (27 points) – 7e en juillet 2018
5 – Marie-Ève Dicaire (25,5 points) – Première présence
6 – Yves Ulysse Jr (23 points) – 6e en juillet 2018
7 – Erik Bazinyan (17 points) – 11e en juillet 2018
8 – Custio Clayton (11 points) – 5e en juillet 2018
9 égalité – Patrice Volny (5,5 points) – 14e en juillet 2018
9 égalité – Jean Pascal (5,5 points) – Absent depuis juillet 2017
11 – Mathieu Germain (5 points) – 8e en juillet 2018
11 – Oscar Rivas (4,5 points) – 9e en juillet 2018
13 égalité – Batyr Jukenbayev (3 points) – 11e en juillet 2018
13 égalité – Mikael Zewski (3 points) – 13e en juillet 2018
15 – Arslanbek Makhmudov (2,5 points) – Première présence
Justifications
1 – Eleider Alvarez (70 points) – 3e en juillet 2018, Champion WBO
Quelle belle année 2018 pour Eleider Alvarez. On se rappelle les délais interminables pour l’annonce du gala du 19 mai qui devait impliquer le Colombien en sous-carte de Stevenson-Jack. Finalement, c’est Katy Duva qui a sauvé Yvon Michel dans ce dossier de l’aspirant obligatoire qui traînait depuis deux ans et demi. Après le triomphe du 4 août, Alvarez a le plaisir de signer un contrat avec Top Rank pour sept combats, ce qui le rendra enfin millionnaire !!!
La première étape de ce contrat l’attend le 2 février à Frisco au Texas. Rappelons-nous que le protégé de Marc Ramsay était loin de dominer le duel avec Kovalev, mais il a su exploser au bon moment pour remporter le titre WBO en lui passant le KO au 7e round lors d’un duel disputé à Atlantic City. Dire qu’il y a quelques années, bien des amateurs doutaient de sa force de frappe.
Est-ce que Kovalev est sur la pente descendante? Depuis novembre 2016, il a une fiche de 2-3, mais la seule défaite qui n’a pas fait scandale, est celle contre Alvarez. Âgé de 35 ans, il est plus vieux que le Montréalais de seulement 12 mois et a participé à 11 rounds de moins chez les professionnels. Clairement, on ne peut pas dire qu’il est beaucoup plus usé. Est-ce que ce fut simplement une mauvaise journée au bureau pour Kovalev ? Nous le saurons très bientôt.
2 – Artur Beterbiev (62 points) – 1er en juillet 2018, Champion IBF
Devenu champion du monde IBF en novembre 2017, le Montréalais d’origine russe a dû vivre une vive déception en perdant sa cause face à son promoteur en juin dernier. Heureusement, le Groupe Yvon Michel a choisi d’acheter la paix en offrant son champion à Eddie Hearn pour trois combats avec le diffuseur web DAZN.
Le premier de cette série a eu lieu le 6 octobre à Chicago lors du lancement de DAZN en Amérique. Beterbiev n’a pas perdu de temps en passant le KO en quatre rounds face à son aspirant no 7, l’Anglais Callum Johnson. Par contre, son aura d’invincibilité a été un peu éraillée par une chute au second round.
Le protégé de Marc Ramsay a été invité à faire la sous-carte de Canelo-Fielding, mais il a préféré prendre quelques semaines de plus de préparation. Il devrait affronter Joe Smith Jr, son 14e aspirant, en février à Long Island en banlieue de NY, mais le combat n’est toujours pas confirmé à l’heure actuelle. Sans aucun doute, on lui souhaite un combat d’unification en 2019.
3 – David Lemieux (35 points) – 4e en juillet 2018, aspirant obligatoire WBO et WBA, 3e WBC, 5e IBF
L’ancien champion du monde des poids moyens ne passera pas un temps des fêtes tellement joyeux. Ses difficultés à faire la limite des 160 livres auront été la trame de son année. La situation vécue en mai à Québec était très semblable à l’annulation du combat avec James De La Rosa en mars 2016. Dans les deux cas, il revenait d’une grosse défaite en championnat du monde cinq mois plutôt. C’était bien normal que la motivation de Lemieux n’était pas à son paroxysme en l’opposant à un gérant d’animalerie.
Par contre, la situation est tout autre pour l’annulation de son duel avec l’Olympien Tureano Johnson. On ne saura jamais quel était le poids de Lemieux au début de son camp d’entraînement, mais pourquoi donc le duel était prévu à 160 livres? Ni l’un ni l’autre ne détenait un titre mineur et ce n’est pas dans la semaine d’un tel combat qu’il est temps d’ajouter une ceinture sans importance. Généralement, quand il n’y a pas de titres enjeux, on augmente de quelques livres la limite de poids. Le clan Lemieux a fait la demande à Johnson, mais le contrat précisait une limite de 160 livres.
Peut-être bien que cette déception va finalement forcer le clan Lemieux à arrêter de réclamer un duel avec Canelo Alvarez. Pour justifier un tel combat, Lemieux se doit de redevenir champion du monde, peu importe la division de poids, sinon ça n’arrivera tout simplement jamais. Si c’est effectivement le souhaite de son équipe, ils devront lui offrir comme rivaux des stylistes qui le forceront à développer des outils qui étaient absents face à Golovkin et Saunders.
4 – Steven Butler (27 points) – 7e en juillet 2018, Champion Francophonie, 3e WBO, 22e WBC
Le protégé de Rénald Boisvert a, encore une fois, surpris bien des gens en passant le KO très rapidement au Mexicain Gutierrez lors du gala à Rimouski. Cette victoire par KO s’ajoute à celles obtenues face aux Lanardo Tyner, Uriel Gonzalez, Jaime Herrera, Carson Jones et bien sûr Jordan Balmir, tout ça dans la dernière année.
Dans les jours suivant le triomphe à Rimouski, Antonin Décarie a déclaré qu’ils allaient prendre leur temps en 2019 avec la progression de Steven Butler, puis qu’il aurait sa chance en championnat du monde en 2020. Considérant les habitudes de Camille Estephan, c’est difficile à croire que Butler ne sera pas opposé à des boxeurs classés mondialement en 2019. Présentement classé 5e à la WBO et 22e WBC, on peut s’attendre à le revoir contre Brandon Cook ou face à Patrice Volny en 2019.
Nous aimerions le voir progresser face à des rivaux de qualité comme Patrick Teixeira (29-1-0, 22 KO), un Brésilien qui se bat régulièrement aux États-Unis et qui est classé 6e WBO, 9e WBC et 12e WBA. Puis, nous croyons qu’il a besoin de vaincre un Austin Trout, Brandon Rios ou Erickson Lubin avant de se propulser en championnat du monde.
5 – Marie-Ève Dicaire (25,5 points), Championne du monde IBF super-mi-moyen, Première présence dans notre top 15
Sa victoire du 1er décembre restera marquée dans l’histoire. Marie-Ève est devenue la première québécoise à devenir championne du monde en boxe professionnelle. Nous la félicitons et levons notre chapeau bien haut à la suite de ce bel exploit.
Contrairement à Eleider Alvarez, Marie-Eve Dicaire n’a pas eu à attendre plus de deux mois pour mettre la main sur sa ceinture de championne du monde. Ça fait parfois du bien de se faire brasser un peu !!!
Yvon Michel aimerait lui offrir un combat dès le mois de mars, ce sera intéressant de voir où GYM nous présentera ce gala: Dans la cour arrière de Marie-Eve à la Place Bell à Laval, au Centre Vidéotron à Québec ou lors du gala du 23 mars au Casino de Montréal?
En affrontant l’une de ses principales aspirantes, les amateurs vont découvrir rapidement que ces boxeuses ont une bonne dose d’expérience, mais qu’elles sont déjà dans la quarantaine ou tout proche, signe du manque de profondeur de la boxe féminine. Voici en bref, les trois premières pugilistes classées à l’IBF à 154 livres.
Mikaela Lauren (31-5-0, 13 KO) : La Suédoise est âgée de 42 ans, elle détient un titre mineur de la WBO à 154 livres depuis avril, elle s’est inclinée face à Cecilia Braekhus à deux reprises (TKO 7 en 2010 et TKO 6 en 2017), elle a aussi été défaite par l’actuelle double champion du monde à 160 livres Christina Hammer (23-0-0, 10 KO) (DU10 en 2013), Klara Svensson (18-2-0, 6 KO) et l’Espagnole Loli Munoz (12-17-3, 7 KO) en 2012.
Stacey Copeland (5-0-0, 2 KO) : L’Anglaise de 37 ans est montée sur seulement deux rings professionnels différents, l’un à Manchester à quatre reprises et l’autre au Zimbabwe en juillet dernier alors qu’elle est devenue championne du Commonwealth à 154 livres. Contrairement à Dicaire, Copeland a eu quelques succès sur la scène internationale amateur, elle a notamment remporté la médaille d’argent aux Championnats d’Europe de 2014.
Maria Lindberg (16-4-2, 9 KO) : Tout comme Lauren, Lindberg est d’origine suédoise. Âgée de 41 ans, elle détient une fiche de 1-3 à ses quatre derniers combats. Mais à sa décharge, il y avait un titre mondial à l’enjeu à chaque fois. Soulignons que c’est elle qui a affronté la championne de la WBC en mai dernier alors que Dicaire devait obtenir cette première opportunité.
Pour notre part, nous aimerions bien voir Marie-Eve Dicaire face à l’Américaine Latondria Jones (5-0-0, 2 KO). Il s’agit d’une boxeuse de 32 ans qui est la conjointe du boxeur J’Leon Love et c’est la première femme signée par Mayweather Promotions, mais elle est inactive depuis décembre 2016…Une autre histoire à suivre.
6 – Yves Ulysse Jr (23 points) – 6e en juillet 2018, 9e IBF, 10e WBC, 12e WBO, Champion FECARBOX WBC
Le protégé de Rénald Boisvert a ouvert le gala de Canelo le 15 décembre et il a remporté la victoire par DU face à Maximilliano Becerra. Évidemment, c’est formidable de pouvoir se battre au Madison Square Garden lors d’un tel événement, mais on doit aussi relativiser l’envergure du combat quand il n’y a que quelques centaines de spectateurs assis dans l’amphithéâtre.
Maintenant âgé de 30 ans, Yves Ulysse Jr n’a pas besoin de se battre à tous les trois mois. Classé dans trois des quatre top 15 mondiaux des 140 livres, il a avant tout besoin d’affronter des rivaux de qualité, idéalement eux aussi classés mondialement. Ça tombe bien, selon The Ring Magazine l’important tournoi WBSS, impliquant les champions IBF, WBA et WBC, est dans le trouble financier. Est-ce que ça lui ouvrira des portes? On lui souhaite grandement.
7 – Erik Bazinyan (17 points) – 11e en juillet 2018, 4e WBO, 12e WBA, Champion NABO et NABA chez les super-moyens
Quelle drôle d’année pour Érik Bazinyan. Il y a douze mois, il était toujours sous contrat avec Rixa Promotions, mais il était très insatisfait de son manque d’activité et par les promesses répétées de faire partie de la sous-carte d’un possible gala d’envergure de GYM.
Au printemps, il a fait ses débuts avec Eye Of The Tiger Management et après deux combats de remise en forme, il se bat pour le titre NABO en juin. Entraîné par Stéphan Larouche pendant un peu plus de six mois, il se fait imposer un changement d’importance à cinq semaines de son duel avec Francy Ntetu.
Maintenant entraîné par Marc Ramsay, il a fait grandir sa notoriété en dominant Francy Ntetu et en l’emportant par TKO au 6e round. Puis, le 14 décembre à Edmonton, il a ajouté une autre victoire par TKO en vainquant Adrian Luna Flores. Notons que ce Mexicain avait fait la limite de 10 rounds avec l’ancien champion du monde japonais Ryoto Murata. Bref, en douze mois il s’est battu à cinq reprises. Il a décroché deux titres nord-américains et il les a même défendus à la mi-décembre.
Tout comme Steven Butler, Bazinyan est âgé de seulement 23 ans. Est-ce que Camille Estephan sera encore plus patient avec le boxeur d’origine arménienne considérant les deux changements d’entraîneurs qu’il a vécus dans la dernière année ?
8 – Custio Clayton (11 points) – 5e en juillet 2018, 6e WBO, 9e IBF, 21e WBC
Inactif depuis le 26 mai dernier, Clayton a grimpé au premier rang de la WBO en juin, puis en novembre il a été déclassé au 5e rang. En chicane avec son promoteur, on ignore ce qu’il l’attend…
Pour essayer de comprendre ce dossier, on doit reculer au mois de septembre. Après une longue négociation avec Top Rank, Camille Estephan a proposé au clan Clayton une entente de trois combats qui lui aurait rapporté un demi-million et un combat en championnat du monde.
La première étape consistait à affronter le Lituanien Egidijus Kavaliauskas (20-0, 16 K.-O.) qui lui a ravi depuis le poste d’aspirant no 1 à la WBO. Clayton aurait eu ensuite un autre adversaire d’envergure internationale pour culminer avec un combat contre Terence Crawford, actuel champion à la WBO chez les mi-moyens.
Au lieu d’écouter son entraîneur et son gérant (Daniel Trépanier et Douggy Berneche), il a plutôt choisi de les congédier et de confier les rênes de sa destinée à Éric Bélanger. Une autre histoire à suivre…
9 égalité – Patrice Volny (5,5 points) – 14e en juillet 2018, 11e WBO, 14e IBF et WBA, Champion NABA et NABO des poids moyens
Le protégé de Lee Baxter est maintenant impliqué dans des duels d’envergure. Le 29 septembre, il a d’abord dominé par décision unanime l’Albertain Albert Onolunose pour mettre la main sur les titres NABA et NABO. Puis, le 15 décembre il a dominé par décision majoritaire l’Ontarien Ryan Young.
Le Montréalais de 29 ans est classé dans les top 15 de trois associations. Si ce n’était de la défaite de Francis Lafrenière le 24 novembre, nous serions à espérer un duel entre les deux Québécois dans la première moitié de l’année 2019. Il reste l’option de Steven Butler, mais Volny ne correspondant pas au style de rivaux du protégé de Camille Estephan, ce duel est peu probable.
La dernière présence de Volny sur un ring à Montréal date de juin 2017 et ses quatre derniers combats ont eu lieu soit à Toronto (3 fois) et à Cornwall. Est-ce que Lee Baxter tiendra un gala à Montréal en 2019 ? Avec Dierry Jean et Patrice Volny, il est bien équipé pour reprendre les galas à la Tohu. On se le souhaite.
9 égalité – Jean Pascal (5,5 points) – Absent de notre top 15 depuis juillet 2017
La dernière année de l’ancien champion du monde est pour le moins particulière. En décembre 2017, il a martelé qu’il prenait sa retraite après son duel avec le surévalué Égyptien Ahmed Elbiali. Puis, à l’été dernier, le Québécois d’origine haïtienne a voulu faire sauter la banque sans prendre de risque en affrontant le surprenant Steve Bossé.
En octobre, Pascal a surpris tout le monde en acceptant un duel à Halifax face à Gary Kopas (10-11-2). Quelques semaines plus tard, ce projet est tombé à l’eau et Pascal a accepté de remplacer Joe Smith Jr pour se battre en championnat du monde avec Dmitry Bivol.
Bref, le passé étant souvent garant de l’avenir, n’importe quoi peut arriver dans la prochaine année pour Pascal. Ça pourrait être tout autant un duel avec Eleider Alvarez en septembre prochain que l’annonce de sa retraite en avril à la suite d’une blessure à l’entraînement.
11 – Mathieu Germain (5 points) – 8e en juillet 2018, Champion International IBF
Le protégé de Mike Moffa est rendu à 16 victoires et il a remporté ses deux derniers combats par décision. Il devait affronter le gaucher Batyr Jukembayev le 26 janvier, mais ce sera plutôt l’Albertain Steve Claggett, qui lui, en sera à son quatrième combats consécutifs sur la route.
Enfin, en finale d’un gala au Cabaret du Casino de Montréal, le Montréalais de 29 ans aura l’opportunité de prouver qu’il est du même niveau, sinon supérieur à Yves Ulysse Jr. À ce jour, leurs seuls rivaux communs sont Noël Mejia Rincon (Ulysse TKO5, Germain DU6) et Hector Osornio (Ulysse AB3. Germain DU4).
Il est à souhaiter que Mathieu Germain puisse enfin entrer dans un ou plusieurs classements du top 15 mondial en 2019. Bien qu’il détienne depuis juin le titre nord-américain de l’IBF, ce n’est toujours pas le cas. Classé 9e NABA et 10e à la NABF, il est plus que tant qu’il ait la chance de briller parmi les meilleurs et ce combat avec Claggett nous indiquera s’il est sur la bonne route.
12 – Oscar Rivas (4,5 points) – 9e en juillet 2018, 11e IBF,14e WBC, Champion NABF
Enfin, enfin, enfin !!! Le Montréalais d’origine colombienne aura la chance de démontrer qu’il fait partie de l’élite des poids lourds en affrontant un rival d’envergure. Le 18 janvier à Verona, Oscar Rivas va affronter l’Américain Bryant Jennings sur les ondes de ESPN. Professionnel depuis août 2009, le bon ami d’Eleider Alvarez est aussi patient que son confrère maintenant champion du monde. Rappelons-nous son parcours des trois dernières années.
Tout d’abord, il y a eu le duel annulé avec Gérard Washington en février 2016 à cause de l’état de son œil droit. En juillet 2016, il doit affronter Amir Mansour, mais son épaule gauche le lâche à l’entraînement. L’été 2017 a été dur sur le moral du poids lourd alors que son promoteur lui fait des promesses, mais annule à cinq reprises son retour sur le ring. Finalement, en septembre on lui offre le titre NABF en l’opposant à un boxeur qui était suspendu en Amérique du Nord depuis sept ans.
En avril dernier, GYM en a fait rire plusieurs en lui offrant comme adversaire le plus petit boxeur de sa division sur la planète. Mesurant 5 pieds et 7 pouces, Sergio Ramirez a résisté deux petits rounds, démontrant évidemment que ce type de préparation pour un combat d’envergure était totalement inutile puisque les meilleurs de la division mesurent seulement un pied de plus !!!
En septembre dernier, Rivas a pu faire dix rounds avec Hervé Hubeaux, un Belge avec une belle fiche, mais qui avait comme plus grande réussite d’avoir été le partenaire d’entraînement d’Anthony Joshua pendant une toute petite journée. Comme on le sait, Rivas s’est déchiré le biceps droit durant ce duel et il a dû se contenter d’une décision unanime.
Bien que sa performance ait été plutôt décevante le 1er décembre dernier, Rivas a obtenu une victoire par décision unanime face à Fabio Maldonado. Est-ce que son corps va tenir le coup jusqu’au 18 janvier? On lui souhaite de tout cœur !!!
Son rival est un aspirant mondial reconnu, contrairement à Rivas qui a présentement un statut semblable à celui qu’avait Bodgan Dinu avant sa défaite contre « Big Daddy » Miller. Jennings est présentement classé 2e WBO, 7e WBA, 9e IBF et 13e WBC. Le boxeur de Philadelphie n’a seulement perdu que face à Wladimir Klitschko (DU12) et Luis Ortiz (TKO7) et ces deux combats ont eu lieu en 2015. Clairement, le gagnant pourrait bien se mériter un combat de championnat du monde en 2019.
13 égalité – Batyr Jukenbayev (3 points) – 11e en juillet 2018, Champion Continental des Amériques WBC, 27e WBC
Après s’être vu forcer de quitter son entraîneur Stéphan Larouche, Batyr a vaincu Patrick Moreno par KO au 7e le 6 octobre dernier. Mais il a fait comprendre à son promoteur qu’il ne souhaitait pas briser cette relation. La conséquence est bien simple, il ne fait plus partie de la famille et on lui a offert d’affronter Mathieu Germain le 26 janvier.
Reparti au Kazakhstan depuis le 22 octobre, il a publié un communiqué pas trop clair en décembre qui semble dire entre les lignes qu’il n’est pas satisfait de la bourse qu’on lui offre pour affronter Mathieu Germain.
Une rencontre au sommet entre Batyr et Camille aura lieu au début de janvier pour clarifier la situation. Est-ce que sa gérante Anna Reva réussira à faire tenir les morceaux cassés pour repartir la machine en 2019 ? Particulièrement silencieuse depuis cette douloureuse séparation, on ignore de quel côté Anna Reva penche. Mais, certainement que c’est l’une des personnes qui pourrait le mieux expliquer ce soudain divorce entre Larouche et Estephan.
13 égalité – Mikael Zewski (3 points) – 13e en juillet 2018, 13e WBC, Champion International WBC des mi-moyens
Le Trifluvien a remporté par décision unanime son duel le 1er décembre dernier face à Aaron Herrera. Ce Mexicain de 29 ans a offert une performance semblable face à Jessie Vargas il y a un an. Peut-on par conséquent affirmer ou croire que Zewski et Vargas sont au même niveau? La réponse est non, puisqu’on le sait bien, les règles de trois dans la boxe ça ne veut rien dire.
Mikael Zewski a réintégré le top 15 de la WBC dans le courant de l’année par la porte d’en arrière. Son titre mineur obtenu en mai lui a permis de se classer 17e à la WBC et il a progressé principalement grâce aux revers ou à l’inactivité d’autres aspirants.
Son contrat de trois combats avec GYM est terminé depuis le printemps et il n’y a pas eu d’annonce de renouvellement d’entente. On procède maintenant avec la traditionnelle entente verbale, un combat à la fois. Est-ce que ça signifie que Zewski n’est pas plus important qu’il faut pour GYM? Probablement pas, mais c’est peut-être aussi parce que le clan du boxeur s’est souvent fait faire des promesses qui n’ont pas été tenues.
Évidemment, la situation est toujours la même avec celui qui fêtera ses trente ans en février prochain : il est toujours à la recherche d’un combat d’envergure. Le Groupe Yvon Michel est en transition actuellement. Après avoir tout misé avec Al Haymon, le promoteur d’expérience a appris de ses erreurs et applique maintenant la méthode de la diversification : Beterbiev avec Eddie Hearn et DAZN, Eleider Alvarez avec Top Rank et ESPN, Christian Mbilli avec Brahim Asloum et SFR Sports en France. Il y a aussi Rivas qui pourrait suivre les traces d’Alvarez s’il peut dominer Jennings. Mais, soyons honnêtes, le seul qui va attirer la télé internationale dans la belle province c’est Eleider Alvarez mais il doit commencer par vaincre de nouveau Sergey Kovalev.
En attendant, on se permet une petite prédiction. Mikael Zewski fera pour la première fois la finale d’un gala au Casino de Montréal, soit le 16 février ou le 23 mars. Par la suite, il devrait enfin avoir droit à son combat d’envergure en sous-carte d’Eleider Alvarez en mai ou juin. Ça aura pris pas plus de temps que prévu, mais c’est connu, tout vient à point à qui sait attendre !!!
15 – Arslanbek Makhmudov (2,5 points) – Première présence
Devenu professionnel en décembre 2017, l’imposant protéger de Marc Ramsay a longtemps attendu sa chance à cause du différend entre GYM et son très bon ami Artur Beterbiev. Son début de carrière au Québec a justement été marqué par la plus bizarroïde annonce qu’un promoteur puisse faire.
Yvon Michel a eu l’air tellement fou dans ce dossier en mars que certains se demandaient comment il pourrait faire pour retrouver un peu de crédibilité. Malgré le fiasco Pascal-Bossé, il a su rebondir de façon exceptionnelle et présentement, il a 3 champions du monde dans son équipe et des ententes avec ESPN et DAZN.
Pour ce qui est du Russe de 29 ans, c’est bien simple, il détruit tout sur son passage. Même Simon Kean a affirmé sur les ondes de TVA Sports «Makhmudov me terrorise». Nous aurions beaucoup aimé le voir faire quelques rounds avec le coriace Avery Gibson, mais celui-ci a préféré prendre sa retraite après avoir signé un contrat pour l’affronter.
Déjà rendu à faire son second six rounds le 26 janvier, nous souhaitons qu’il affronte enfin un boxeur qui pourra résister quelques rounds à sa puissance. Évidemment, c’est un peu difficile de le juger et de l’apprécier adéquatement quand ses combats durent moins de 70 secondes, comme c’est arrivé à quatre reprises lors de ses cinq premiers duels.
]]>/top-15-quebecois-decembre-2018/feed/1La boxe au fil de la semaine #216 – l’actualité vue par Richard Cloutier
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/la-boxe-au-fil-de-la-semaine-216-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respondMon, 05 Nov 2018 11:00:09 +0000/?p=16721Par Richard Cloutier L’ancien champion du monde IBF chez les moyens, David Lemieux (40-4-0), se battra le 15 décembre au Madison Square Garden à New York face à Tureano Johnson (20-2-0), a appris TVA Sports. Lors de son plus récent combat, disputé le 15 septembre à Las Vegas, David Lemieux a rapidement disposé l’Irlandais Gary […]
L’ancien champion du monde IBF chez les moyens, David Lemieux (40-4-0), se battra le 15 décembre au Madison Square Garden à New York face à Tureano Johnson (20-2-0), a appris TVA Sports.
Lors de son plus récent combat, disputé le 15 septembre à Las Vegas, David Lemieux a rapidement disposé l’Irlandais Gary O’Sullivan. Tureano Johnson, qui est natif des Bahamas mais établi aux États-Unis, a pour sa part été stoppé par TKO au 12e round par Sergiy Derevyanchenko lors de sa dernière sortie, en août 2017. Sa seule autre défaite a été enregistrée par TKO au 10e round en 2014 face à une récente victime de David Lemieux (2017), Curtis Stevens.
Un autre boxeur de l’écurie Eye of the Tiger Management, Yves junior Ulysse (16-1-0), figure également sur la carte. L’identité de son adversaire demeure toutefois à confirmer. Sa victoire en décembre 2017 face à l’invaincu Cletus Seldin, de Brooklyn, a certainement nourri l’intérêt des amateurs américains.
Ces combats seront disputés en sous-carte de l’affrontement entre Canelo Alvarez et Rocky Fielding.
Le crochet de gauche – l’actu en bref
– Marie-Ève Dicaire (13-0-0) pourrait faire l’histoire le 1er décembre alors qu’elle aura la chance de combattre pour le Championnat du monde IBF des super-mi-moyens face à la championne Chris Namus (24-4-0)de l’Uruguay, au Centre Vidéotron à Québec. Elle se battra en effet dans le premier combat de championnat du monde féminin présenté au Québec. Surnommée « El Bombon Asesino », Namus, qui est championne IBF depuis 2017, a finalement signé le contrat mardi dernier. Notons qu’elle a déjà défendu sa ceinture une première fois contre sa compatriote Katia Alvarino. « Tout d’abord, je dois dire que je me sens privilégiée d’avoir l’opportunité de boxer en championnat du monde pour la première fois ici au Québec. Ce combat représente des années d’efforts, de sacrifices, de persévérance et vivre ce moment-là devant ceux et celles qui m’ont soutenu au cours de ce tumultueux parcours est indescriptible pour moi, a mentionné Marie-Ève Dicaire. Ma préparation pour ce combat est déjà bien entamée et je dois avouer que la signature de Namus vient d’ajouter une motivation supplémentaire pour le dernier virage de mon camp, alors « watch out » ! J’ai déjà si hâte d’être dans le ring et de soulever cette ceinture! ». Les deux femmes se battront en sous-carte du combat de championnat du monde WBC des mi-lourds entre Adonis Stevenson et Oleksandr Gvozdyk.
– Le Montréalais d’origine Colombienne Eleider Alvarez récolte de nouveau les honneurs. Cette semaine lors de la convention que tenait l’organisme de sanction WBO, son duel de championnat du monde contre Sergey Kovalev disputé le 4 août 2018 à Atlantic City a été nommé « Upset of the year ». Rappelons qu’Alvarez a détrôné le titulaire de la couronne en lui passant le KO au 7e round. Les deux hommes ont de nouveau rendez-vous en 2019 pour une autre danse.
– L’arrivée de David Lemieux sur la carte présentée le 15 décembre au Madison Square Garden de New York aurait eu pour effet de repousser la présentation du duel auquel devait prendre part le champion du monde IBF des mi-lourds, le Montréalais d’adoption Artur Beterbiev. Rappelons qu’il avait accepté d’affronter Joe Smith jr lors de ce gala. Les informations ont évolué au cours des dernières heures à savoir si le duel aurait toujours lieu et le cas échéant, à quel moment. Ainsi, le combat pourrait maintenant être disputé à la fin décembre 2018 ou même en février 2019.
– Francis Lafrenière (17-6-2) s’est trouvé un nouvel adversaire pour son combat prévu le samedi 24 novembre au Casino de Montréal. Il s’agit du Mexicain Jose de Jesus Macias (23-9-2), qui avait affronter Mikaël Zewski en février 2018. L’adversaire initiale de Francis Lafrenière, le Mexicain Gabriel Martinez (29-11-1) a échoué un contrôle sanguin, a rapporté Viva Media plus tôt cette semaine. « Nous avions une liste d’adversaires potentiels, indique Francis Lafrenière. À la suite de mon combat du 20 octobre, il y a trois ou quatre boxeurs qui ont démontré de l’intérêt pour m’affronter. Par conséquent, le promoteur du gala n’aura pas trop de difficultés pour trouver mon adversaire », avait alors déclaré le boxeur de Coteau-du-Lac.
– Custio Clayton aurait entrepris des démarches devant les tribunaux afin de rompre son contrat avec le promoteur Eye of the Tiger Management, selon ce que rapporte le Journal de Montréal. Rappelons qu’au cours des derniers mois, Clayton avait quitté le Groupe Yvon Michel pour joindre les rangs de EOTTM. Depuis, l’Olympien a mis la main sur un certain nombre de titres mineurs et s’est hissé jusqu’au premier rang des aspirants au titre mondial de la WBO.
– Le promoteur Eye of the Tiger Management a confirmé cette semaine la mise sous contrat de Lexson Mathieu, 19 ans, un athlète originaire de Québec. Les deux parties se seraient entendues pour une entente de deux ans, assortie d’un minimum de 10 combats, selon Le Journal de Québec.
– Le Montréalais Adam Ayoubi (1-1-1) devrait affronter le local Antonio Napolitano (1-0-0) le 17 novembre à Toronto, en sous-carte d’un événement présenté par Lee Baxter Promotions.
– Le Montréalais Flavio Michel (8-3-0) a été arrêté au troisième round lors d’un duel prévu pour 4 par le local Devin Reti (12-0-0), le 3 novembre lors d’un gala présenté à Calgary.
]]>/la-boxe-au-fil-de-la-semaine-216-lactualite-vue-par-richard-cloutier/feed/0Steven Butler : relever le défi local
/steven-butler-le-defi-local/
/steven-butler-le-defi-local/#respondThu, 04 Oct 2018 10:00:55 +0000/?p=16502Parlez-en à Régis Lévesque, les combats locaux ont toujours suscité beaucoup d’intérêt. Samedi, les amateurs auront droit à un autre de ces duels remplis d’émotions alors que Steven Butler (24-1-1, 21 KO) fera face à Jordan Balmir (10-0-0, 6 KO) sur le ring du Centre Vidéotron à Québec, lors d’un événement présenté par Eye of […]
]]>Parlez-en à Régis Lévesque, les combats locaux ont toujours suscité beaucoup d’intérêt. Samedi, les amateurs auront droit à un autre de ces duels remplis d’émotions alors que Steven Butler (24-1-1, 21 KO) fera face à Jordan Balmir (10-0-0, 6 KO) sur le ring du Centre Vidéotron à Québec, lors d’un événement présenté par Eye of the Tiger Management.
C’est Jordan Balmir qui a lancé le défi à Butler, en juillet dernier après avoir passé le KO à son rival. Moins de 24 heures plus tard, Steven Butler et son équipe l’avaient relevé. « Balmir va se demander pourquoi il m’a « challengé », mais il est courageux! », a signalé Butler lors d’un entretien avec Le Journal de Montréal. Le duel est d’autant plus intéressant que les deux hommes ont déjà mis les gants ensemble.
En prévision de cet affrontement à saveur local, après avoir évoqué la carrière de Jordan Balmir, voici quelques mots pour mieux connaître Steven Butler.
D’hyperactif à boxeur
Généralement, les jeunes qui s’inscrivent à un gym de boxe le font à la suite d’une invitation ou à la suggestion d’un ami ou d’un parent. Steven, lui, a pris cette initiative en solitaire. « À 12 ans, j’étais hyperactif au point oùparfois mon professeur me faisait faire des push-up à l’arrière de la classe pour me calmer. J’ai pratiqué plein de sports tels que le hockey, le basketball, le baseball et le soccer avant de m’inscrire au club Champion. J’ai dû convaincre mes parents de me laisser essayer la boxe et leur faire valoir qu’après trois mois d’entraînement j’avais arrêté de prendre du ritalin », affirme le jeune homme qui a eu 23 ans au début de septembre.
L’entraîneur-chef du club Champion, Rénald Boisvert, a remarqué très rapidement les habiletés du jeune homme. Après deux mois et demi au club, il participe à son premier combat. Pendant trois ans, il fréquente le gym avec plus ou moins d’assiduité; c’est à 15 ans qu’il devient plus sérieux. Steven Butler a participé à 56 combats amateurs et il ne s’est incliné qu’à cinq reprises. Dans les deux dernières années, en 2012-2013, le flamboyant boxeur n’a perdu qu’une fois en 36 combats en plus d’enregistrer 13 KO.
Il a bien sûr remporté une pléiade de titres, par exemple Champion de la Coupe du Québec (cadets) en 2009, Champion des gants d’argent et dorés (juvéniles) en 2010 et Champion des gants dorés (juniors) en 2012. En 2013, Steven évolue chez les séniors même s’il n’a que 17 ans. Il rafle tout sur son passage et est sélectionné sur l’équipe du Québec et sur celle du Canada, en plus de décrocher la Coupe Adidas, les gants dorés et le championnat canadien.
Sans aucune hésitation, le droitier nous affirme qu’il garde trois moments-clés de son passage chez les amateurs. « À l’âge de 15 ans, j’ai été invité à participer à un tournoi en Pologne et je l’ai remporté dans ma catégorie. En 2013,je n’avais plus tellement d’adversaires chez les juniors, c’est pourquoi je me suis inscrit aux gants dorés à titre de sénior même si j’avais 17 ans. J’ai remporté les gants dorés québécois et le championnat canadien chez les 69 kilos, deux réalisations dont je suis très fier. Je n’ai qu’un seul regret, c’est celui de ne pas avoir pu affronter l’Olympien Custio Clayton », nous révèle celui qui a préféré évoluer chez les pros plutôt que de viser les Olympiques de 2016.
Toujours actif
Particulièrement actif en début de carrière, Steven Butler, qui a été nommée « recrue de l’année 2014 » par 12Rounds.ca, a livré pas moins de 9 combats lors de sa première année chez les professionnels, récoltant une fiche de 9-0-0 dont 8 KO en seulement neuf mois d’activités. Cet automne-là fut particulièrement chargé avec cinq combats en seulement dix semaines pour l’athlète alors seulement âgé de 19 ans.
L’année 2015 fut aussi fort occupée pour Butler, qui a disputé 5 combats, dont un pour la ceinture NABF Junior. Ce duel contre Jaime Herrera (12-3-0) en juin 2015 a d’ailleurs marqué la carrière de Butler, puisqu’il s’est terminé par un verdict nul majoritaire. Butler viendra finalement à bout de Herrera trois ans plus tard, en mars 2018, obtenant au passage le titre International de la IBO chez les 154 livres.
Entretemps, Steven Butler a toutefois fait ses classes, parfois à la dure. En mars 2016, il a mis la main sur le titre vacant IBF Jr en s’imposant sur le Bosniaque Sladan Janjanin, puis l’a défendu deux mois plus tard en obtenant un TKO au 9e round sur Ferdinand Pilz de l’Allemagne, qui était jusqu’alors invaincu. En octobre, pour son 5e et dernier duel de l’année 2016, Steven Butler a été expéditif en stoppant l’Albertain Janks Trotter dès le premier round, un gain qui lui a valu la couronne IBF Nord-Américain.
Dès janvier 2017, Steven Butler est remonté dans le ring pour disputer son combat le plus significatif jusque-là en carrière. Il mord toutefois la poussière devant Brandon Cook, qui force l’arbitre à arrêter l’affrontement au 7e round. Puis, la soirée dérape lorsque dans la foulée, une mêlée éclate sur le parterre du Centre Bell, nourrie notamment par des proches qui étaient venus l’encourager.
« Je me sentais invincible avant. J’ai appris à la dure, mais c’est un mal pour un bien », témoigne Steven Butler dans un entretien au Journal de Montréal, à la suite de sa défaite, alors qu’il se prépare déjà pour un nouveau duel. Steven Butler remonte sur le ring en juin 2017, face au Polonais Damian Mielewczyk. Celui-ci venait de faire la limite avec Francis Lafrenière et Sébastien Bouchard. Butler l’a stoppé dès le 2e round.
Il a ensuite défait un ancien adversaire de Custio Clayton, Mian Hussain et Konstantin Ponomarev, soit le Mexicain Silvio Ortiz, avant de passer le KO coup sur coup à Lanardo Tyner et Uriel Gonzalez, respectivement au 2e et au 1er round. Si Tyner n’a pas besoin de présentation, rappelons que Gonzalez n’avait qu’une défaite en février 2017 lorsqu’il a perdu une décision partagée aux mains de Francis Lafrenière. Il s’est ensuite fait passer le KO au 2e round par Jaime Mungia, tout juste avant de rencontrer Butler à Shawinigan. Mungia est devenu champion du monde WBO quelques mois plus tard.
Le mois suivant sa victoire sur Uriel Gonzalez, soit le 31 mars 2018, Steven Butler assurait la finale au Casino de Montréal et obtenait sa victoire sur Jaime Herrera. Depuis, soit en juin dernier, Butler s’est imposé sur le vétéran boxeur Américain Carson Jones.
Samedi, si le protégé de Rénald Boisvert et Jean-François Bergeron est considéré favori pour l’emporter devant le Drummondvillois Jordan Balmir, il devra laisser son impétuosité aux vestiaires afin de se montrer patient et suivre la stratégie développée pour ce combat. Devant lui, Jordan Balmir, qui n’a jamais caché son appétit immense pour les défis, pourrait bien se montrer particulièrement pugnace. Au final, les spectateurs pourraient bien avoir droit à tout un combat !
]]>/steven-butler-le-defi-local/feed/0La boxe au fil de la semaine #210 – l’actualité vue par Richard Cloutier
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/la-boxe-au-fil-de-la-semaine-210-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respondMon, 24 Sep 2018 10:00:01 +0000/?p=16450Par Richard Cloutier Le champion NABA Canada des poids moyens, Patrice Volny (11-0-0) de Montréal, affrontera l’Albertain Albert Onolunose (23-1-1), ce samedi 29 septembre à Cornwall lors du principal combat d’un gala présenté par Lee Baxter Promotions. Onolunose effectuera pour l’occasion la première défense de son titre NABO des poids moyens. Rappelons qu’Onolunose a défait […]
Le champion NABA Canada des poids moyens, Patrice Volny (11-0-0) de Montréal, affrontera l’Albertain Albert Onolunose (23-1-1), ce samedi 29 septembre à Cornwall lors du principal combat d’un gala présenté par Lee Baxter Promotions. Onolunose effectuera pour l’occasion la première défense de son titre NABO des poids moyens. Rappelons qu’Onolunose a défait Francis Lafrenière en mars dernier au Casino de Montréal afin de s’en emparer. La ceinture vacante NABA sera également en jeu.
Lors du même événement, l’ancien aspirant mondial Dierry Jean (29-2-1) affrontera le Mexicain Abraham Gomez (28-16-1). Rappelons que Dierry Jean a disputé deux combats de championnats du monde, affrontant tour à tour Lamont Peterson et Terence Crawford. Il a livré son plus récent combat en mai 2016.
Notons aussi la présence sur le ring du Montréalais Mazlum Akdeniz (5-0-0), qui fera face à Victor Manuel Campos (6-6-0) du Mexique. Un autre Montréalais, Adam Ayoubi (1-1-0), sera opposé à Tevin Terrance (1-0-0) d’Akwesasne, au Québec.
Au total, huit duels figurent au programme, incluant chez les lourds-légers le Français installé à Los Angeles, Simon Pierre Adde (1-0-0), qui combattra Francisco Lagunes (1-1-0) du Mexique.
Le crochet de gauche – l’actu en bref
– Marie-Eve Dicaire (13-0-0) a été mandatée par l’IBF afin d’affronter la championne du monde IBF des super-mi-moyens Chris Namus (24-4-0) de l’Uruguay, qui a répondu favorablement au défi selon ce qu’a indiqué le promoteur Yvon Michel sur les médias sociaux. Les deux parties ont maintenant jusqu’au 17 octobre pour en venir à une entente, sinon un appel d’offres sera décrété. GYM a confirmé au cours de la semaine qu’il tentera de convaincre la championne de venir défendre son titre au Centre Vidéotron de Québec le 1er décembre, où Adonis « Superman » Stevenson doit assurer la finale du gala en défendant son titre de champion du monde WBC des mi-lourds face à son aspirant obligatoire et champion intérimaire WBC Oleksandr Gvozdyk. Namus en sera à la troisième défense de son titre IBF remporté le 12 août 2017 contre l’Argentine Yamila Esther Reynoso.
– Le Groupe Yvon Michel a présenté cette semaine les grandes lignes de sa saison de galas qui seront présentés au Cabaret du Casino de Montréal. Cinq dates ont été annoncées, soit les 20 octobre, 24 novembre, 9 février, 23 mars et 8 juin. Les galas seront présentés les samedis après-midi. Le 20 octobre, la finale devrait être assurée par Francis Lafrenière (16-6-2), qui affrontera un rival à confirmer. S’agira-t-il du gagnant entre Patrice Volny et l’Albertain Albert Onolunose qui s’affrontent ce samedi ? Aussi, le champion canadien des super-moyens Shakeel Phinn (18-2-0) fera face à un ancien champion du monde WBA, le Portoricain Manny Siaca (25-8-0), inactif depuis novembre 2014. Le boxeur de Baie-Saint-Paul, Sébastien Bouchard (16-1-0), figure aussi sur la carte, tout comme le Montréalais Mazlum Akdeniz (5-0-0), Jean-Michel Bolivar (4-1-0) de Pointe-Calumet, Tommy Houle (3-0-0) de Sainte-Béatrix, et Yan Pellerin (2-1-0) de Branby, notamment.
– Eye of the Tiger Management a également dévoilé les détails de ses deux prochaines cartes. D’abord, le 6 octobre au Centre Vidéotron à Québec, on savait déjà que le poids lourd Trifluvien Simon Kean (15-0-0) affrontera l’OntarienDillon Carman (13-3-0) en finale, alors que le principal combat de soutien opposera Steven Butler (24-1-1) à Jordan Balmir (10-0-0) dans un duel impliquant la ceinture vacante WBC Francophone des poids moyens. Aussi, Andranik Grigoryan (7-0-0) affrontera l’Argentin Kevin Leonel Acevedo (15-1-2). Vincent Thibault (6-0-0) fera face à Sergio de Leon (9-3-0). Clovis Drolet (6-0-0) sera opposé au Bulgare Evgeni Borisov (3-1-1). Sébastien Roy (4-0-0) boxera contre Mario Bedolla Orozco (2-1-1). Au total, 10 combats figurent sur la carte, incluant Batyrzhan Jukembayev (13-0-0), actuel champion WBC Continental des Amériques et IBO International, contre un rival à confirmer.
– Concernant l’autre gala présenté par Eye of the Tiger Management, cette fois le 13 octobre au Cabaret du Casino de Montréal, on le savait déjà, la finale opposera Erik Bazynian (20-0-0) à Francy Ntetu (17-2-0). Seront aussi notamment en action sur cette carte, le champion IBF nord-américain des super-légers Mathieu Germain (15-0-0) qui fera face à Carlos Jimenez (14-8-1) du Mexique. L’ancien aspirant mondial Ghislain Maduma (19-3-0) affrontera l’Argentin Diego Gonzalo Luque (21-6-1), qui s’est incliné par décision unanime face à Michael Zewski à son plus récent combat. Nurzat Sabirov (7-0-0) fera face à Adrian Luna Flores (20-5-1). Ablaikhan Khussainov (8-0-0) sera opposé à Jesus Laguna (22-12-3). François Pratte (7-0-0) se battra contre Oscar Mata (7-3-1). Le poids lourd Arslanbek Makhmudov (3-0-0) combattra l’Argentin Emilio Ezequiel Zarate (21-20-3), et Kim Clavel (3-0-0) fera face à Cynthia Martinez (4-2-1).
– Selon toute vraisemblance, le combat revanche opposant le champion du monde WBO chez les mi-lourds Eleider Alvarez (24-0-0) et Sergey Kovalev (32-3-1), sera présenté le 2 février, soit la veille du Super Bowl. Selon Yvon Michel, « le Texas est considéré pour [la tenue du combat] tout comme New York ou le New Jersey. Une décision sera prise incessamment par Top Ranking qui, avec ESPN, a acquis les droits de présentation du combat ». Dans le cas d’une présentation au Texas, le site du Ford Center, là où les Cowboys de Dallas s’entraînent, a été évoqué. Yvon Michel a également affirmé cette semaine que le poids lourd Oscar Rivas (24-0-0), actuel champion NABF, combattra en sous-carte. À noter que Sergey Kovalev a fait savoir qu’il s’entraînera désormais avec l’entraîneur Buddy McGirt.
– L’ancien champion du monde WBC des mi-lourds, Jean Pascal (33-5-1), disputera un nouveau combat le 9 novembre à Sydney, en Nouvelle-Écosse. Alors que les noms d’adversaires significatifs étaient régulièrement évoqués, incluant Sean Monaghan, Sullivan Barrera, et le champion WBA Dmitry Bivol, qui lui avait d’ailleurs offert un combat le 4 août 2018 à Atlantic City, Pascal affrontera plutôt le champion canadien des lourds-légers Gary Kopas (10-11-2), de la Saskatchewan, pour un titre qui reste à déterminer. « À ce stade de ma carrière, il est très important pour moi de demeurer actif. Nous avions d’autres plans qui sont malheureusement tombés à l’eau à la dernière minute mais, heureusement, le combat avec Kopas s’est présenté », a expliqué Jean Pascal dans un communiqué. On se rappellera que lors de son plus récent combat, le 20 juillet à la Place Bell de Laval, Pascal a passé le K.-O. au 8e round à Steve Bossé (1-1-0). Gary Kopas a remporté ses six plus récents duels, dont celui impliquant le titre canadien en mai 2017, face à David Whittom. Dans les heures suivant ce combat, Whittom a glissé dans le coma et est éventuellement décédé. Sur la même carte, figure aussi le poids lourd Éric Barrak (8-4-0), qui a évoqué son intention de revenir sur le ring il y a plusieurs semaines.
– Selon Le Journal de Montréal, Custio Clayton (15-0) aurait refusé de paraphé une entente d’un partenariat entre son promoteur Eye of the Tiger Managament (EOTM) et la firme américaine Top Rank. L’entente incluait trois combats, dont la possibilité d’affronter le champion du monde WBO Terence Crawford (33-0-0). Le tout assorti d’une bourse totale (pour les trois combats) de 500 000 $ américains. On ignore pour l’instant les raisons de ce refus, Custio Clayton n’ayant pas commenté ces informations. Le gérant de Clayton, Douggy Bernèche a indiqué au Journal : «Top Rank lui proposait le Lituanien Egidijus Kavaliauskas dans un duel éliminatoire comme premier duel. Même si c’était un combat à sa portée, il voulait se battre plutôt contre un nom connu de sa division.»
– À ses débuts professionnels, le Lanaudois Kenny Cherry (0-1-0) a perdu une décision unanime aux mains de Thad Ridsdill (1-0-0), le 22 septembre à Oshawa, en Ontario. Dans le principal combat de la soirée, l’Ontarien Jessie Wilcox (11-0-2) l’a emporté par TKO au 6e round sur Ernesto Olvera (8-3-1) du Mexique.