Michel Tsalla – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca Pour tout savoir sur la boxe québécoise – combats de boxe, classements, analyses, entrevues, portraits, championnats du monde – Montréal, Québec Mon, 07 Jan 2019 19:04:14 +0000 fr-FR hourly 1 /wp-content/uploads/2013/11/cropped-logo_carré-32x32.jpg Michel Tsalla – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca 32 32 Complémentaire au site 12rounds.ca, ce podcast a été mis sur pied afin d’offrir aux amateurs des informations sur le noble art allant au-delà de ce qui est couvert par les médias traditionnels. Nous y discutons des combats à venir et nous entretenons avec divers intervenants du milieu. Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca no Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca [email protected] [email protected] (Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca) Boxe québécoise et internationale pour tous les amateurs de boxe francophones Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.caMichel Tsalla – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca /wp-content/uploads/powerpress/12rounds.png Jan-Michael Poulin en cinq questions /jan-michael-poulin-en-cinq-questions/ /jan-michael-poulin-en-cinq-questions/#respond Tue, 04 Dec 2018 11:00:25 +0000 /?p=16956 Par Richard Cloutier Le Lanaudois Jan-Michael Poulin (4-1-2) fera la demi-finale du gala mettant en vedette David Théroux ce vendredi 7 décembre prochain à la Salle Jani-Ber, à Sorel, lors d’un événement présenté par BoxeMontreal.com. Il s’est prêté avec plaisir au jeu des cinq questions de 12Rounds.ca, ce qui nous permet de vous offrir un […]

Cet article Jan-Michael Poulin en cinq questions est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
Par Richard Cloutier

Le Lanaudois Jan-Michael Poulin (4-1-2) fera la demi-finale du gala mettant en vedette David Théroux ce vendredi 7 décembre prochain à la Salle Jani-Ber, à Sorel, lors d’un événement présenté par BoxeMontreal.com. Il s’est prêté avec plaisir au jeu des cinq questions de 12Rounds.ca, ce qui nous permet de vous offrir un coup d’oeil sur son parcours aussi intéressant qu’atypique.

1 – Pourquoi la boxe ?

Jan-Michael Poulin (JMP) : J’ai toujours aimé tout ce qui touche aux arts martiaux, de Bruce Lee à Mike Tyson, en passant par Rocky. Mais ce n’est qu’après avoir lâché les ligues compétitives de hockey et de soccer que j’ai pu m’inscrire pour une première fois dans une salle de boxe (le défunt club de boxe 454 à Mascouche).

J’ai tout de suite aimé le sport, mais le Cégep et l’université étant ma priorité; je n’ai boxé sérieusement pour la première fois qu’à l’âge 25 ans, lors d’un échange universitaire à Guanajuato, au Mexique. Muni d’un faux passeport mexicain, j’ai remporté les championnats d’états pour ensuite vivre un voyage d’équipe aux Nationaux, ce qui fut une magnifique expérience.

Ayant soif d’aventures, j’ai voyagé du Moyen-Orient à l’Europe, en passant par l’Asie, pour finalement me rendre compte que j’avais beaucoup trop d’énergie pour jouer uniquement dans une ligue de bières au hockey. J’ai donc décidé de me mettre à boxer sérieusement à l’âge 28 ans, en Australie, où j’ai eu la chance de côtoyer beaucoup de bons boxeurs, dont Sakio Bika. Dès mon retour au pays, j’ai fait savoir que je voulais affronter les meilleurs et progresser rapidement. J’ai donc participé à toutes les compétitions provinciales pour y être médaillé à chaque fois, sans toutefois battre le champion. Armé d’un style différent inspiré de Sergio Martinez, j’ai finalement survolé les championnats canadiens avec 3 victoires dominantes où tous mes adversaires ont gouté au tapis au 1er round. Mes adversaires étaient classés 1er, 2e et 3e au pays et ces victoires constituent mon plus haut fait d’armes.

Vidéo : gracieuseté Way Productions – abonnement

2- Pourquoi avoir choisi de devenir pro ?

(JMP) : J’ai fait le saut chez les professionnels tout simplement parce que c’était l’objectif depuis le début et que les amateurs constituaient ma formation. Être un professionnel dans un sport est un accomplissement en soi et une fierté.

3 – Tu as été arrêté près de trois ans, pourquoi, pourquoi avoir choisi de revenir et comment cette pause a influencé le boxeur que tu es aujourd’hui (fiche de deux victoires) ?

(JMP) : Ma pause fut bien malgré moi, j’ai combattu avec une paire de gants pourrie et deux boxeurs se sont blessés ce soir-là. Ma main n’arrivait jamais à guérir et ça elle prit près de 2 ans à être à 100%. Ensuite, trouver un combat fût difficile, car la boxe au Québec, sans être affilié à un promoteur est très difficile. D’ailleurs, après avoir dû affronter un boxeur invaincu pour mon combat retour après 2 ans (Jean-Michel Bolivar, victoire par DU le 24 mars 2018 à la Tohu, NDLR), j’ai dû aller au Nicaragua pour rester actif en septembre.

 4 – Justement, comment s’est déroulée ton expérience au Nicaragua et qu’en as-tu retiré ?

(JMP) : Ce fût une super expérience où j’ai dû apprendre à composer avec plusieurs nouveaux éléments, comme la nourriture différente (pour faire le poids), la chaleur intense et l’absence de ma routine habituelle. J’ai vu l’importance qu’une bonne préparation mentale peut apporter à un combat. J’ai aussi appris à négocier avec les médias, car là-bas; nous étions des stars.

 5 – À quoi doit-on s’attendre pour la suite ?

(JMP) : À court terme, je dirais que l’objectif est de rester actif et de continuer à progresser techniquement.

Vidéo : gracieuseté Way Productions – abonnement

Cet article Jan-Michael Poulin en cinq questions est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
/jan-michael-poulin-en-cinq-questions/feed/ 0
Custio Clayton domine aisément Munoz /custio-clayton-domine-aisement-munoz/ /custio-clayton-domine-aisement-munoz/#respond Fri, 18 Mar 2016 05:08:16 +0000 /?p=8538 Par Jean-Luc Autret En finale du second gala du Groupe Yvon Michel en 2016, l’Olympien Custio Clayton (7-0-0, 6 KO) a complètement dominé l’Américain Hector Munoz (23-18-1, 15 KO) lors de son premier combat ayant une limite de dix rounds. L’expérimenté boxeur de 37 ans a participé à plus de 40 combats chez les pros. […]

Cet article Custio Clayton domine aisément Munoz est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
Par Jean-Luc Autret

En finale du second gala du Groupe Yvon Michel en 2016, l’Olympien Custio Clayton (7-0-0, 6 KO) a complètement dominé l’Américain Hector Munoz (23-18-1, 15 KO) lors de son premier combat ayant une limite de dix rounds. L’expérimenté boxeur de 37 ans a participé à plus de 40 combats chez les pros. Parmi ses anciens rivaux contre qui il a subi des défaites notons les Alfredo Angulo (TKO5), Jermall Charlo (TKO3), Mike Jones (TKO5), Shawn Porter (TKO9) et Antonin Décarie (TKO12) ici même en octobre 2008.

La longue expérience de Munoz lui permet de durer même s’il ne passe pas proche du tout de remporter un seul round. Il fait travailler Clayton et lui offre un combat d’expérience qui permet au boxeur de la Nouvelle-Écosse de nous démontrer sa supériorité. Finalement, Munoz s’effondre à la fin du neuvième round et l’arbitre en profite pour mettre un terme au duel.

Soulignons que dans le coin de Munoz on retrouve Jessy Thompson et Luc-Vincent Ouellet, ce qui signifie que le boxeur du Nouveau-Mexique a fait le déplacement en solo. Bref Munoz a accepté ce combat il y a seulement trois jours et il a pleinement rempli son mandat, puisque Clayton n’avait vécu que douze rounds en six combats.

Barrak est passé KO

Mon collègue François Bouchard et moi-même avions mis en doute récemment la préparation physique d’Éric Barrak (8-4-0, 7 KO). Lors de la pesée, le Lavallois nous a confirmé notre perception en affirmant qu’il mangerait une poutine en vue de son combat. Alors qu’il devait compter sur les conseils de Dave Hilton Sr en janvier, Barrak est fidèle à lui-même en changeant encore son équipe d’entraîneurs, qui est composée ce soir de Miguel Lopez, Claude Albert et Wesley Sosa.

Sans aucune surprise, le géant Raymond Olubowale (11-7-1, 8 KO) a été en mesure d’encaisser les coups de puissance lancés par Barrak au premier round. Par la suite, le boxeur de moins de six pieds n’a tout simplement plus d’énergie. Touché par une belle droite, il s’effondre au second échange mais il est en mesure de se relever.

Le coin du Québécois aurait dû ne pas lui permettre de poursuivre le duel après deux rounds et ce qui était inévitable arriva. Barrak s’est étendu de tout son long à 2:08 du 3e round. Surnommé « Mount Kilimanjaro », Olubowale redevient champion canadien et il ne serait pas surprenant qu’il soit confronté à Dillon Carman pour unifier les titres canadiens CPBC et NBA.

Après le combat, le vaincu a confié qu’il n’avait jamais été frappé aussi fort et qu’il se sentait tellement bien au sol qu’il n’avait pas le goût de se relever.

Yoni Sherbatov dominant

Alors que l’on devait le voir à l’œuvre dans un combat de MMA, le Groupe Yvon Michel a été incapable de trouver un rival pour Yoni Sherbatov (2-0-0, 1 KO). Bref, le Lavallois se retrouve opposé dans un combat de boxe à Santos Lira (0-3-0), un Mexicain qui a été vaincu par François Pratte il y a un mois.

Dominant par sa vitesse, Sherbatov remporte sans difficulté les quatre échanges. Les trois juges remettent des cartes identiques de 40-36.

Vislan Dalkhaev est expéditif

Dans un duel inégal, le Montréalais d’origine russe Vislan Dalkhaev (6-0-0, 2 KO) n’a fait que passer sur le ring. Son rival mexicain Jorge Otocani Reysono (10-10-0, 4 KO) s’est retrouvé au plancher à trois reprises à l’intérieur des trois premières minutes.

Marie-Eve Dicaire dominante

La nouvelle boxeuse du Groupe Yvon Michel est passée bien proche de ne pas se battre ce soir. Alors que le contrat initial prévoyait une limite de 141 livres, sa rivale mexicaine Marta Patricia Lara (9-5-0, 6 KO) s’est présentée sur la balance hier à 151 livres. Après avoir modifié le contrat, le duel a lieu avec une limite de 144 livres et Marie-Eve Dicaire (3-0-0) empoche 20% de la bourse de Lara.

Tout au long des quatre rounds, Dicaire est dominante et impose son rythme. La Mexicaine est touchée au corps au second round et elle n’aime pas ça. Lara choisit de rester debout jusqu’à la fin en étant très peu active. Deux des trois juges choisissent même de lui décerner un 10-8 bien qu’elle n’ait pas chuté.

Sans surprise, la boxeuse de Ste-Eustache l’emporte par décision unanime (40-36, 40-35, 40-35). Très satisfait de son travail dans le ring, son entraîneur Stéphane Harnois lui accorde une note de 9 sur 10. On devrait revoir Dicaire en action d’ici peu, soit aussi rapidement qu’en avril.

Bredicean l’emporta par décision face à Miville

Chez les super moyens, le jeune Roumain installé en Floride Dario Bredicean (8-0-0, 2 KO) affronte Frank «The Tank» Miville (7-5-0, 3 KO) dans un combat de six rounds. Dès le premier échange, Miville visite le plancher suite à une belle gauche. Habituellement très agressif, le boxeur de Boucherville va par en avant mais pas aussi intensément que par le passé.

Au second round, l’arbitre enlève un point à Miville pour conduite anti-sportive alors qu’il n’a pas respecté le bris demandé par l’arbitre à trois reprises. Les trois juges ont remis des cartes de 60-51.

Volny assomme Tsalla

En ouverture de gala, Patrick Volny du Club de boxe de l’Est fait ses débuts pros en affrontant le coriace Michel Tsalla (1-12-2). Fortement avantagé par sa grande taille de six pieds, Volny tente d’imposer son jab et de garder Tsalla à distance. Rapidement, au deuxième round, le combat se transforme en bataille et Volny touche puissamment à la tête son rival qui s’étend de tout son long. Le KO est officialisé à 2:22 du 2e round.

La vitesse du protégé de Douggy Berneche lui a permis de réussir un fait d’arme, à savoir passer le KO à Tsalla, que bien des boxeurs d’ici, tels que David Théroux, Louisbert Altidor et Jan-Michael Poulin, ne peuvent se vanter d’avoir réalisé.

Cet article Custio Clayton domine aisément Munoz est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
/custio-clayton-domine-aisement-munoz/feed/ 0
Butler fait bang bang au Métropolis /butler-fait-bang-bang-au-metropolis/ /butler-fait-bang-bang-au-metropolis/#respond Sat, 05 Dec 2015 04:22:37 +0000 /?p=7501 Par Jonathan Desormeaux En finale de la soirée, Steven Butler (13-0-1, 11KO) affronte Teemu Tuominen (10-2, 6KO).  Dès le premier round, Bang Bang envoie le Finlandais au tapis grâce à une solide droite. Quelques secondes plus tard, Tuominen revisite le tapis. Un autre crochet de la droite termine le combat. Victoire par TKO au premier […]

Cet article Butler fait bang bang au Métropolis est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
Par Jonathan Desormeaux

Steven ButlerEn finale de la soirée, Steven Butler (13-0-1, 11KO) affronte Teemu Tuominen (10-2, 6KO).  Dès le premier round, Bang Bang envoie le Finlandais au tapis grâce à une solide droite. Quelques secondes plus tard, Tuominen revisite le tapis. Un autre crochet de la droite termine le combat. Victoire par TKO au premier round, à 2:19, pour Steven Butler. La règle de trois chutes fait en sorte que Butler gagne son combat. À la suite du duel, Butler nous a mentionné qu’il aimerait avoir un combat revanche face à Guerrera car il a subi un verdict nul contre lui et aimerait bien se reprendre. De plus, il nous a mentionné qu’il aimerait être dans un combat pour un championnat mineur.

Hyppolite ajoute un KO à sa fiche

Sxhiller HyppoliteSchiller Hyppolite (18-1, 12KO) de Montréal affonte Cedric Bellais (18-7-3, 8KO) dans un duel prévu pour 8 rounds. Victorieux lors de ses 12 derniers combats, Batman tente de poursuivre sur sa lancée. Un solide crochet de la droite du Montréalais envoie Bellais au tapis, lors du 1er round. Un troisième round sans trop d’histoire, mais Hyppolite continue à imposer son rythme. Au 4e round, l’arbitre arrête le combat car Bellais semble incapable de réagir aux coups portés par Hyppolite. Une belle victoire par TKO au 4e round, à 47 secondes du quatrième round.

Jesus Singwancha surprend Gadbois

Mick Gadbois VS Jesus SingwachaMichael Gadbois (14-1-3, 4KO) de St-Hyacinthe affronte Jesus Singwancha (21-9-0, 8 KO) de la République démocratique du Congo. installé à Montréal depuis quelque mois, ce dernier est entraîné par Carl Handy. Il était auparavant membre au club de boxe KO 96 à Victoriaville. Surnommé l’Unique, Gadbois a choisi d’habiter Montréal depuis septembre dernier pour favoriser sa progression. Ce duel de 8 rounds est très intéressant car Singwancha, en décembre dernier, a vaincu Roody Pierre-Paul.

Mick Gadbois VS Jesus SingwachaUne solide gauche de Gadbois envoie Singwancha au tapis dès le premier round. Gadbois semble s’être blessé à la main gauche à la suite de cette combinaison. Lors du 2e round, Singwancha tente de revenir dans le combat mais sans succès, Gadbois a le dessus. À la suite du 3e round, Gadbois saignait du nez. Un 4e round sans trop d’histoire. Gadbois semble incapable d’envoyer des coups avec sa main gauche. Au 5e round, Singwancha atteint solidement Gadbois, cependant l’Unique envoie un solide croche de la droite qui repousse Jesus dans les câbles. Malgré une seule main, Gadbois est capable de l’ébranler lors du 6e round.

Mick Gadbois VS Jesus SingwachaGadbois termine le combat avec douleur. Singwancha remporte le combat par décision unanime (76-75, 76-75, 77-74). Une décision qui laisse un goût amer pour les partisans. Jesus est très content de la décision, il est encore plus satisfait de sa victoire sur Gadbois que sur Pierre-Paul. Sans problème, il est prêt à lui accorder son combat revanche. Après vérification c’est plutôt le coude qui s’est disloqué et a empêché Gadbois d’utiliser sa main droite. Il nous a confirmé qu’il s’agit d’une déchirure au niveau du coude. De plus, il nous a mentionné qu’il va subir une opération à l’épaule droite, une opération semblable à celle que Jean Pascal a subie.

Simon Kean est 2 en 2

Simon Kean Simon Kean (1-0, 1KO), de Trois-Rivières, affronte l’Américain Alex Nicholson (1-0, 1KO) dans un duel chez les poids lourds. Pour Nicholson, il est peu expérimenté en boxe mais il a participé à 7 combat en MMA avec une fiche de 6-1. Kean est avantagé par un poids de 55 lbs.

Exceptionnellement, Kean est entraîné par Mike Moffa pour son combat de ce soir. Dans les 10 dernières années, Kean a toujours eu Jimmy Boisvert dans son coin. Cependant, un manque de communication empêche ce dernier d’être présent. Bonsoir il est parti, une solide droite de Kean envoie Nicholson au tapis au 1er round à 2:38.

Ayaz Hussain force l’abandon de son rival

Ayaz HussainAyaz Hussain (8-0, 6KO) affronte Daniel Attah (28-21-1, 11 KO) de Washington dans un duel chez les super-légers. Attah est un boxeur avec beaucoup d’expérience comme le démontrent ses 49 combats. L’Américain tente de mettre fin à une séquence de sept défaites de suite. Hussain débute le combat avec force, forçant son adversaire à reculer. La Machine envoie Attah au sol au 2e round. Au 4e round, l’Américain revisite le tapis. Depuis le début du combat La Machine applique une pression constante sur son adversaire. Daniel Attah ne retourne pas dans le ring pour le 5e round. Ayaz Hussain remporte le combat par KO au 4e round à 3:00.

G-Time est sévère envers lui-même

Mathieu Germain (4-0, 3KO), de Montréal, affronte le mexicain Oscar Barajas (10-1, 5KO). Germain est entraîné par Mike Hoffa. Devenu professionnel en avril dernier, il est déjà à son 5e combat. Barajas est de passage à Montréal pour la première fois de sa carrière.

Mathieu GermainGermain est explosif dès le début du combat, il a envoyé à deux occasions le Mexicain au tapis. G-Time envoie de solides combinaisons qui ne ratent que très rarement la cible. Barajas revisite le tapis au 3e round dû à une accumulation de coups. Un direct de la gauche renvoie pour la 4e fois au tapis Barajas. Le combat se termine avec un coup au corps de Germain. Barajas a le genou au sol et l’arbitre décide que le combat est terminé. Victoire par TKO au 5e round pour Mathieu Germain à 2:46.

Après le combat, Mathieu nous a confié ses impressions. Toujours critique envers lui-même, il est déçu de sa performance malgré les cinq chutes de son rival. Il croit lui avoir fait mal dès le début du combat et pense que le Mexicain a préféré survivre plutôt que de se battre. Il s’accorde la note de 6 sur 10.

Madera l’emporte par décision

Will MaderaChez les 140 lbs, Will Madera (6-0, 3KO), un protégé de Camille Estephan, est de retour. Son dernier combat date du 17 avril dernier. Le boxeur d’Albany affronte, ce soir, le mexicain Abraham Gomez (22-10-1, 11KO). Madera, âgé de 24 ans, n’est pas sur le ring depuis avril dernier, dû à une blessure au genou. Tout comme Amir Iman, il s’entraîne en Albany au Schott’s Boxing Club. Madera gagne par décision unanime (60-54). Le protégé d’Estephan a dominé le combat du début à la fin. Le Mexicain a tenté certaines attaques mais sans succès. Lors du premier round, Madera a envoyé un coup bas qui a envoyé Gomez au tapis.

Altidor domine Tsalla

Altidor Vs TsallaEn ouverture de rideau, Michel Tsalla (1-10-2) de Saint-Eustache affronte Louisbert Altidor (1-0) de Montréal. Tsalla est entraîné par Carl Handy du clubboxemontréal.com, alors qu’Altidor est un protégé de Mike Moffa du club Underdog. Un combat dominé par Altidor. Au 4e round, Tsalla a tenté des attaques de dernière minute mais sans succès. Une victoire par décision unanime de Louisbert Altidor (40-36, 40-36, 39-37). Son entraîneur Ludovic Louis est bien satisfait de la performance d’Altidor, il était au courant que Tsalla n’était pas un adversaire facile.

Cet article Butler fait bang bang au Métropolis est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
/butler-fait-bang-bang-au-metropolis/feed/ 0
David Théroux décroche un KO face à Frank Cotroni /david-theroux-decroche-un-ko-face-a-frank-cotroni/ /david-theroux-decroche-un-ko-face-a-frank-cotroni/#comments Sat, 21 Nov 2015 20:36:36 +0000 /?p=7297 Par Jean-Luc Autret Pour le troisième gala de boxe à Sorel en un an, l’organisation de BoxeMontréal.com a certainement comblé les attentes de la foule d’environ 2000 spectateurs rassemblés au Colisée Cardin. Avec une carte composée principalement de combats locaux, la finale et la demi-finale ont fait vivre beaucoup d’émotions à tous et chacun. David Théroux […]

Cet article David Théroux décroche un KO face à Frank Cotroni est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
Par Jean-Luc Autret

Pour le troisième gala de boxe à Sorel en un an, l’organisation de BoxeMontréal.com a certainement comblé les attentes de la foule d’environ 2000 spectateurs rassemblés au Colisée Cardin. Avec une carte composée principalement de combats locaux, la finale et la demi-finale ont fait vivre beaucoup d’émotions à tous et chacun.

David Théroux ajoute un 5e KO à sa fiche

David Théroux (8-1-0, 5 KO) a su trouver des solutions face à l’adversité que représentait le Montréalais Frank Cotroni (10-7-1, 5 KO), victime de sa quatrième défaite consécutive en 2015. La furieuse bagarre entre les deux boxeurs s’est allumée dès le début du premier round. Chacun ayant comme objectif d’assommer son rival, la défensive est pour l’un et pour l’autre laissée au vestiaire.

Au terme du second échange, l’oeil gauche de Théroux saigne suite à quelques droites de Cotroni qui ont atteint la cible. Par contre, le Sorelois n’est pas intimidé par un peu de sang et il atteint durement Cotroni au foie grâce à un bel uppercut au corps au troisième round. Cotroni se relève mais il grimace à nouveau avant la fin du round suite à de nouvelles salves au corps.

L’expérimenté Montréalais récupère bien pendant la minute de repos et c’est lui qui fait mal à son adversaire au quatrième round en envoyant le favori de la foule dans les câbles. Au cinquième round, Théroux est toujours aussi déterminé qu’au début du combat, il met de la pression et met à mal Cotroni au point qu’Éric Huard, l’entraîneur de Cotroni, lance la serviette conscient que son protégé s’est blessé à une main au round précédent.

Très satisfait de sa victoire, Théroux nous a avoué avoir été surpris par le dénouement du combat. « Je suis vraiment content, c’est important pour moi d’offrir un bon spectacle et la foule m’a bien démontré sa satisfaction. Cotroni c’est un gars difficile à toucher, au troisième je lui ai fait mal au corps et ç’a été payant. Au quatrième, il est revenu fort mais il ne m’a pas ébranlé le long des câbles. J’avoue que j’ai été surpris que son coin abandonne comme ça. Il est possible que je sois de retour sur le ring du Centre Bell le 30 janvier et on fera de nouveaux galas en 2016 à Sorel c’est certain », nous a confié le boxeur de 21 ans à sa sortie du ring. Pour sa part, Cotroni est parti à l’hôpital pour évaluer la gravité de sa blessure à la main.

Phinn surprend Coudé

En demi-finale, le duel attendu entre le gaucher Guillaume Coudé (6-1-1, 5 KO) et le droitier de Brossard Shakeel Phinn (5-1-0, 3 KO) ne se révèle pas aussi partagé que prévu. Coudé, le bagarreur des Éperviers de Sorel domine allègrement les cinq premiers rounds en étant en mesure de bien placer sa lourde gauche et le protégé de Ian MacKillop a beaucoup de difficulté à trouver une distance et des angles qui l’avantagent.

À la fin du cinquième, Coudé atteint Phinn au menton et celui-ci visite le plancher pour la première fois de sa carrière. Le Jamaicain est déstabilisé mais il a le réflexe de suivre les indications de son entraîneur expérimenté. Après la minute de repos, Phinn est bien conscient qu’il a besoin d’un KO pour l’emporter et, en se transformant en « pressure fighter », il déstabilise Coudé en l’atteignant avec de nombreuses droites. Épuisé par le round précédent, Coudé panique un peu et il est solidement atteint à la fin du sixième. Bien qu’il ait réussi à se relever l’arbitre Steve St-Germain ne le considère pas apte à poursuivre, la victoire par TKO est donc concédée à Shakeel Phinn à 3:00 du sixième round.

Rencontré dans son vestiaire, Phinn affichait un large sourire. « C’est vraiment pas facile d’affronter un gaucher !!! J’ai eu beaucoup de misère à trouver ma distance. Au cinquième, je ne sais même pas avec quel coup il m’a touché pour que je me retrouve au plancher. Heureusement, mon coach m’a dit quoi faire. Entre le cinquième et le sixième, il m’a dit que je devais le bousculer, me transformer en pitt-bull, c’est ce que j’ai fait et ç’a très bien marché. Sur le ring, on a parlé d’un combat revanche et je suis bien à l’aise à le lui accorder, par contre, j’aimerais que ça ait lieu à Montréal pour que mes supporteurs soient là pour voir ça», affirme l’heureux gagnant.

Considérant que Phinn s’entraîne au gymnase des frères Grant et que ceux-ci présentent dorénavant leurs galas sur les ondes de RDS2, il ne faudrait pas se surprendre qu’une reprise soit organisée aussitôt qu’en février prochain.  Il s’agirait d’une solution qui permettrait aux supporteurs du Brossardois d’être sur place, mais aussi aux fans de Coudé du Saguenay et de Sorel de voir le combat.

Marie-Eve Dicaire réussit sa rentrée

Marie-Eve Dicaire Stéphane Harnois et Samuel DécarieLa blonde boxeuse Marie-Eve Dicaire (1-0-0) a dominé aisément sa rivale de Winnipeg Christina Barry (0-2-0). Au terme des quatre rounds, les trois juges ont remis des cartes de 40-36. Beaucoup plus agile et possédant une meilleure technique, Dicaire a su imposer son jab face à une adversaire provenant des arts martiaux mixtes et ayant parfois la tentation de lancer un coup de pied.

Satisfait de la performance de sa protégée, Stéphane Harnois a reconnu que Marie-Eve était émotive étant donné l’importance de l’événement pour elle. Appuyée par de nombreux spectateurs, Dicaire devrait remonter dans le ring le 21 janvier lors d’un gala organisé par le Groupe Yvon Michel au fraîchement rénové Cabaret du Casino de Montréal.

Poulin domine Tsalla

En ouverture de gala, nous avons droit à un second affrontement entre l’ancien champion canadien amateur Jan-Michael Poulin (2-1-2) de Mascouche et Michel Tsalla (1-10-2), un Camerounais installé à St-Eustache depuis plusieurs années. Les deux boxeurs se sont livré un verdict nul  majoritaire le 23 septembre 2014.

Dans un duel mélangeant la boxe et la lutte, l’arbitre a dû intervenir à un très grand nombre de reprises pour demander le bris. Malheureusement, il n’a pas fait le choix de sévir et d’enlever un point à chacun des boxeurs pour les forcer à se concentrer à boxer. Malgré une blessure à la main gauche subie au troisième round, Poulin a obtenu l’appui des juges (40-36, 40-36, 39-37).

Ntetu obtient un 16e gain à NY

Au même moment, le Saguenéen d’adoption Francy Ntetu (16-0-0, 3 KO) était en action dans un combat de huit rounds au Aviator Sports Complex à Brooklyn dans l’État de New York. La soirée était organisée par son promoteur Lou DiBella. Malgré le fait qu’il a perdu un point suite à un coup trop bas, Ntetu a décroché une décision partagée (77-74, 76-75 et 74-76). Quelques heures après sa victoire, il nous confié qu’il s’accordait une note de 7 sur 10.

«Ce Mexicain boxait beaucoup penché, j’ai perdu un point suite à un uppercut un peu trop bas. J’ai passé beaucoup de temps gaucher pendant ce combat, je l’ai clairement dominé. Selon mon promoteur, je devrais remonter sur le ring à la fin janvier. J’ai bien hâte d’affronter des boxeurs de meilleur calibre pour prouver ma réelle valeur. En ce qui concerne Schiller Hyppolite, je suis évidemment intéressé à lui offrir un troisième combat, mais il faudra m’accorder le temps de préparation nécessaire», affirme celui qui a vaincu Hyppolite autant chez les amateurs que chez les professionnels.

 

Cet article David Théroux décroche un KO face à Frank Cotroni est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
/david-theroux-decroche-un-ko-face-a-frank-cotroni/feed/ 2
La boxe au fil de la semaine #78 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-78-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-78-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 16 Nov 2015 15:09:30 +0000 /?p=7211 Par Richard Cloutier via Boxe-o-Rama Gala à saveur locale à Sorel ce vendredi C’est ce vendredi 20 novembre au Colisée Cardin de Sorel que le local David Théroux (7-1-0) affrontera Frank Cotroni jr. (10-6-1) de Mascouche. Lors de ce gala présenté conjointement par Boxemontreal.com et Impact Sport Production, le mi-lourd Guillaume Tremblay-Coudé (6-0-1), un joueur […]

Cet article La boxe au fil de la semaine #78 – l’actualité vue par Richard Cloutier est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
Par Richard Cloutier via Boxe-o-Rama

Gala à saveur locale à Sorel ce vendredi

C’est ce vendredi 20 novembre au Colisée Cardin de Sorel que le local David Théroux (7-1-0) affrontera Frank Cotroni jr. (10-6-1) de Mascouche. Lors de ce gala présenté conjointement par Boxemontreal.com et Impact Sport Production, le mi-lourd Guillaume Tremblay-Coudé (6-0-1), un joueur des Éperviers de Sorel-Tracy de la Ligue nord-américaine de hockey, se mesurera à Shakeel Phinn (4-1-0), de Brossard.

Les amateurs auront aussi droit au combat revanche entre le Mascouchois Jan Michael Poulin (1-1-2) et Michel Tsalla (1-9-2) de Saint-Eustache. Leur première rencontre, au Casino de Montréal en 2014, s’était soldée par un verdict nul majoritaire. Notons par ailleurs les débuts professionnels de Marie-Ève Dicaire, deux fois championne du tournoi Ringside aux États-Unis et championne canadienne en 2014 chez les amateurs. Dicaire fera face à Christina Barry (0-1-0) de Winnipeg.

Jean Pascal rencontre les médias lundi

Le promoteur InterBox tiendra une conférence de presse ce lundi 16 novembre en début d’après-midi à La Cage du Centre Bell. Jean Pascal (30-3-1), qui doit affronter Sergey Kovalev (28-0-1) le 30 janvier prochain au Centre Bell dans le cadre d’un combat revanche, y fera une annonce importante.

Puisqu’il est question d’InterBox, mentionnons que l’ancien champion du monde WBC des super-moyens, Éric Lucas, s’est réconcilié avec InterBox après que Lucas et le président Jean Bédard se soient rencontrés à quelques reprises au cours des derniers mois. Rappelons que Lucas, ancien propriétaire d’InterBox, a déposé en 2012 une poursuite en réclamations liées à des droits de télédiffusion de combats disputés par Lucian Bute. Les montants de près de 400 000 $ et de 2,5 millions ont tour à tour été évoqués au cours des dernières années en relation avec lesdites réclamations. Maintenant que la hache de guerre est enterrée, Lucas recommencera à agir comme ambassadeur de La Cage – brasserie sportive. Il sera aussi présent lors d’évènements organisés par InterBox, et songerait même, dit-on, à agir éventuellement comme entraîneur. Son café de Magog serait d’ailleurs à vendre.

Le crochet de gauche – l’actu en bref

– David Lemieux sera de retour sur le ring au début de l’année 2016. C’est du moins ce qu’il a mentionné aux journalistes cette semaine, en marge d’un point de presse tenu par Eye of the Tiger Management concernant leur prochain évènement prévu le 4 décembre au Métropolis de Montréal. Rappelons que Lemieux s’est incliné le 17 octobre dernier à Brooklyn devant le champion du monde Gennady Golovkin.

– L’ancien champion du monde WBC des poids lourds, le Lavallois Bermane Stiverne (25-2-1), a renoué avec la victoire en l’emportant par décision unanime des juges sur l’Américain Derric Rossy (30-11-0) à l’issue d’un duel jugé plutôt serré par les juges (96-93,96-93, 95-94). Le combat a été disputé le samedi 14 novembre au Hard Rock Hotel and Casino de Las Vegas.

– Selon Boxrec.com, le Montréalais Sylvera Louis (7-3-0), combattra en Belgique le 19 décembre pour le titre WBC International Argent des lourds-légers. Sylvera Louis, qui est l’actuel champion canadien de la division, affronterait l’invaincu Ryad Merhy (17-0-0). En octobre dernier, Louis s’est rendu en Espagne où il a passé le K.-O. à son adversaire, qui était aussi le champion national.

– Pour une troisième fois, le gala au cours duquel le poids lourd de Québec Éric Martel-Bahoeli (11-5-0) doit se mesurer à l’ancien champion du monde James Toney (76-10-3) vient d’être repoussé. Cette fois, l’évènement est fixé pour le 30 janvier. Lors du même gala, qui doit avoir lieu au EY Center à Ottawa, l’aspirant mondial Ontarien Tony Luis (20-3-0) doit faire face à Eduardo Montoya (15-4-1) pour le titre WBC Latino.

Cet article La boxe au fil de la semaine #78 – l’actualité vue par Richard Cloutier est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
/la-boxe-au-fil-de-la-semaine-78-lactualite-vue-par-richard-cloutier/feed/ 0
Tsalla-Poulin 2, qui l’emportera ? /tsalla-poulin-2-qui-lemportera/ /tsalla-poulin-2-qui-lemportera/#comments Sat, 04 Apr 2015 00:38:20 +0000 /?p=5175 Par Jean-Luc Autret Tout comme lors de son dernier gala, le 19 décembre dernier, le Groupe Yvon Michel ne présente samedi qu’un seul combat impliquant deux Québécois. Après Jo Jo Dan-Kevin Bizier 2, les quelques centaines d’amateurs qui se déplaceront au Colisée Pepsi assisteront au second duel entre Jan-Michael Poulin (1-0-1, 1 KO) et Michel Tsalla […]

Cet article Tsalla-Poulin 2, qui l’emportera ? est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
Par Jean-Luc Autret

Tout comme lors de son dernier gala, le 19 décembre dernier, le Groupe Yvon Michel ne présente samedi qu’un seul combat impliquant deux Québécois. Après Jo Jo Dan-Kevin Bizier 2, les quelques centaines d’amateurs qui se déplaceront au Colisée Pepsi assisteront au second duel entre Jan-Michael Poulin (1-0-1, 1 KO) et Michel Tsalla (1-9-2, 0 KO). Rappelons que la première rencontre s’est terminée par un verdict nul majoritaire (38-38, 38-38, 39-37 Poulin).

Mon confrère Martin Achard vous a offert, il y a quelques heures, une entrevue avec Jan-Michael Poulin. Pour ma part, hier soir, je me suis longuement entretenu avec le boxeur de St-Eustache qui porte maintenant le surnom de « Le Lion ».

NDLR: Malheureusement, ce combat a été annulé par manque de temps le 4 avril à Québec. Par contre, Jan-Michael Poulin remonte sur le ring à Repentigny le 30 mai et des négociations ont lieu actuellement pour que ce duel ait lieu à ce moment-là. 

Changement de gym

Depuis son arrivée chez les professionnels en juin 2012, le Camerounais d’origine Michel Tsalla a toujours eu comme port d’attache le Club de boxe Éric Huard situé à Mascouche. Depuis la fin du mois de novembre, il a migré vers le deuxième sous-sol du Centre Claude-Robillard. « J’avais besoin de plus d’encadrement et c’est tout naturellement que je me suis retrouvé au club BoxeMontréal.com. Après avoir eu une franche discussion avec Stéphan Larouche, Carl Handy m’a proposé de devenir mon entraîneur. Depuis ce jour, j’ai la chance de pouvoir recevoir des conseils d’entraîneurs expérimentés comme Pierre Bouchard, Jean-François Bergeron, Stéphan Larouche et bien sûr Carl Handy », nous explique le volubile boxeur.

Autre élément important pour Tsalla, sa présence au gym de l’avenue Émile-Journault lui permet de mettre les gants avec une kyrielle de boxeurs professionnels. Les Jo Jo Dan, Schiller Hyppolite, David Théroux et d’autres de passage, comme Mikael Zewski et Guillaume Coudé, lui permettent de vivre des expériences diversifiées qui le font progresser.

Son association avec Carl Handy n’était vieille que de trois semaines lors de son dernier combat en décembre face à Mitch Louis-Charles. Bien que les juges aient remis trois cartes de 60-54 en faveur de Mitch, nous avons jugé le combat bien plus équilibré ayant une carte de 58-56. Il sera intéressant d’observer les ajustements du duo Handy-Tsalla maintenant qu’ils travaillent ensemble depuis plus de quatre mois.

L’expérience des combats revanches

Le boxeur de 31 ans a déjà complété douze combats pros en seulement deux ans et demi. C’est beaucoup en peu de temps pour un athlète qui travaille à temps plein et qui s’occupe lui-même de son « matchmaking ». Certains dans le passé ont critiqué les envolés littéraires de Tsalla sur Facebook, mais on doit respecter son courage à accepter chacun des défis qui lui sont proposés. Par exemple, en août dernier, il a dit oui à David Théroux avec un délai de moins de 4 jours et il a dû perdre plus d’une vingtaine de livres.

En plus d’accepter des combats fort désavantageux, Michel Tsalla a eu l’opportunité de se faire offrir plusieurs combats revanches. Tout d’abord, en septembre 2012, il a affronté Steve Lantagne, un protégé de Renan St-Juste. Malgré une décision unanime sans équivoque (40-36, 40-36, 40-36), un second duel a été organisé à Québec en juin 2013. Tsalla a alors décroché sa première et unique victoire à ce jour (39-37, 39-37, 39-37).

Aussi en 2013, le protégé de Carl Handy s’est rendu au Saguenay à deux reprises pour se mesurer à John-Alejandro Gonzalez. Rarement déclassé, le boxeur de St-Eustache s’est incliné à chaque fois par des décisions majoritaires. La première fois, les juges ont remis des cartes de 40-36, 40-36 et 38-38, alors que le second duel était plus serré (39-37, 39-37 et 38-38).

Donc, pour Michel Tsalla la situation qu’il vivra demain n’est pas nouvelle d’autant plus que lui et Jan-Michael Poulin se sont aussi affrontés dans le passé lors des gants dorés. « Lorsque je me bats pour la deuxième fois contre un adversaire, je suis toujours meilleur. Chaque fois que j’obtiens un combat revanche ça prouve aussi que la première rencontre était équilibrée. Demain contre Poulin, c’est spécial, je suis vraiment motivé à démontrer que je suis le meilleur », affirme le boxeur déterminé.

« Poulin-Tsalla 1, ç’a changé ma vie !!! »

Pour ceux qui l’ont oublié le premier duel a eu lieu au Casino de Montréal mardi le 23 septembre dernier. L’ensemble des abonnés de TVA Sports ont pu regarder ce gala qui présentait David Théroux et des confrontations locales entre Frank Cotroni et Steve Lantagne, et Oscar Rivas qui a démoli Éric Barrak.

Il y a plusieurs changements importants par rapport  à l’automne dernier. Tout d’abord, le duel est prévu pour six rounds au lieu de quatre. Ensuite, en septembre le poids limite était de 155 livres alors que cette fois c’est limité à 160 livres. Prenez note que hier Tsalla a été pesé à 159.2 alors que Poulin est monté sur la balance à 159.4 livres. Enfin, la foule au Casino de Montréal était très bruyante en faveur de l’ancien champion canadien chez les amateurs. On peut présumer que la foule du Colisée aura une préférence moins marquée.

«  Je respecte beaucoup Poulin, je le connais très bien. C’est notre troisième rencontre et je sais que je peux le battre. Il frappe fort, je me dois d’éviter sa gauche. J’ai un cardio incroyable, c’est un gros avantage pour moi. Il a manqué d’énergie dans le premier combat et cette fois-ci ça va durer six rounds, je suis avantagé. Mon premier combat  contre Poulin m’a apporté beaucoup de confiance. Après le deuxième round, j’ai compris que je pouvais le battre. Ç’a vraiment changé ma vie. J’ai pris conscience que je peux boxer et gagner. Je connais mes forces et mes limites et je sais que l’on va finir par me découvrir », a-t-il conclu.

Cet article Tsalla-Poulin 2, qui l’emportera ? est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
/tsalla-poulin-2-qui-lemportera/feed/ 2
Jan-Michael Poulin: « Mon but est de remporter tous les rounds » /jan-michael-poulin-mon-but-est-de-remporter-tous-les-rounds/ /jan-michael-poulin-mon-but-est-de-remporter-tous-les-rounds/#comments Fri, 03 Apr 2015 13:52:18 +0000 /?p=5161 Par Martin Achard L’ancien champion canadien chez les amateurs Jan-Michael Poulin (1-0-1, 0 K.-O.) aura la chance de venger le match nul à sa fiche professionnelle demain au Colisée Pepsi de Québec, alors qu’il se frottera à nouveau à Michel Tsalla (1-9-2, 0 K.-O.), un pugiliste plus coriace et solide que ne le suggère son […]

Cet article Jan-Michael Poulin: « Mon but est de remporter tous les rounds » est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
Par Martin Achard

L’ancien champion canadien chez les amateurs Jan-Michael Poulin (1-0-1, 0 K.-O.) aura la chance de venger le match nul à sa fiche professionnelle demain au Colisée Pepsi de Québec, alors qu’il se frottera à nouveau à Michel Tsalla (1-9-2, 0 K.-O.), un pugiliste plus coriace et solide que ne le suggère son palmarès. On se souviendra que le premier duel entre les deux poids moyens, livré en septembre de l’année dernière à Montréal, s’était avéré particulièrement enlevant et spectaculaire. Aura-t-on droit, en sous-carte du combat de championnat du monde entre Adonis Stevenson et Sakio Bika, à une nouvelle guerre Poulin-Tsalla? Je me suis entretenu avec le boxeur gaucher il y a quelques heures, pour discuter entre autres de son combat à venir.

12rounds.ca: Est-ce que tu t’entraînes toujours au Club de boxe 35 de Repentigny? Contre qui as-tu fait du « sparring » et qui sera dans ton coin samedi après-midi?

Jan-Michael Poulin: Oui, je m’entraîne toujours au Club de Boxe 35. J’ai fait du « sparring » à différents endroits et contre différents boxeurs, incluant des séances de dix rounds à l’intérieur desquelles des adversaires pesant de 130 à 200 livres alternaient contre moi. Parmi les boxeurs connus de mon poids contre qui j’ai mis les gants, on compte Custio Clayton, avec qui j’ai fait deux séances de six rounds, et Frank Cotroni. Ce sont mes entraîneurs Frédéric Laurin et Stéphane Harnois qui seront dans mon coin samedi.

12rounds.ca: Comment analyserais-tu ton premier combat contre Michel Tsalla? Crois-tu avoir sous-estimé sa combativité et sa capacité à revenir en force dans les derniers rounds?

Jan-Michael Poulin: J’ai sous-estimé sa capacité à gagner des rounds. J’ai commencé notre combat en lion, puis mon niveau d’énergie a baissé. Ma condition physique a joué un rôle dans le déroulement de notre combat, entre autres parce que j’avais éprouvé un problème au cou lors de mon camp d’entraînement.

Je m’étais aussi mis trop de pression sur les épaules dans ce qui constituait ma première sortie chez les professionnels, et ce, pour un ensemble de raisons. Notamment, je désirais trop l’emporter avant la limite. J’étais carrément sur l’adrénaline dans le ring et ça m’a fait oublier la base. Pourtant, je sais très bien que les K.-O. sont souvent causés par la vitesse, et que tout ne dépend pas de la puissance des coups.

12rounds.ca: Tu as déjà en bonne partie répondu à la prochaine question que je voulais te poser, mais comment approches-tu votre second duel? Quels ajustements comptes-tu effectuer pour avoir le dessus cette fois?

Jan-Michael Poulin: Je n’éprouve aucune haine envers Michel Tsalla. Cette fois mon but est de remporter tous les rounds. S’il tombe, tant mieux, et s’il reste debout, ce n’est pas grave. Mon « focus » est clair et je ressens moins de pression. Mes entraîneurs m’ont très bien préparé et j’ai hâte de monter dans le ring.

12rounds.ca: Tu as connu un très beau parcours chez les amateurs et tu es maintenant âgé de 32 ans. Qu’aimerais-tu accomplir chez les professionnels? Quels sont tes objectifs?

Jan-Michael Poulin: Je vais prendre le temps de progresser chez les pros et chercher à accumuler de l’expérience. À plus court terme, je vise un titre canadien, puis une progression dans les classements nord-américains et mondiaux.

À mon avis, mes plus grands atouts comme combattant sont mon style peu orthodoxe et ma force de frappe. On dit qu’un coup de poing peut tout changer en boxe, et je pense que, compte tenu de ces deux atouts, c’est un principe qui jouera doublement en ma faveur dans la suite de ma carrière.

Crédit photo: PhotoZone

Cet article Jan-Michael Poulin: « Mon but est de remporter tous les rounds » est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
/jan-michael-poulin-mon-but-est-de-remporter-tous-les-rounds/feed/ 1
Le boxeur de l’année et autres prix 2014 /le-boxeur-de-lannee-et-autres-prix-2014/ /le-boxeur-de-lannee-et-autres-prix-2014/#comments Sun, 28 Dec 2014 19:26:54 +0000 /?p=3936 Par Martin Achard, Jean-Luc Autret et Benoît Dussault Personne n’ira prétendre que les douze derniers mois ont formé une grande année dans l’histoire de la boxe au Québec. Malgré tout, ils auront quand même donné lieu à un certain nombre de performances et de réalisations mémorables. Dans cinq, dix ou vingt ans, quels souvenirs garderons-nous […]

Cet article Le boxeur de l’année et autres prix 2014 est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
Par Martin Achard, Jean-Luc Autret et Benoît Dussault

Personne n’ira prétendre que les douze derniers mois ont formé une grande année dans l’histoire de la boxe au Québec. Malgré tout, ils auront quand même donné lieu à un certain nombre de performances et de réalisations mémorables. Dans cinq, dix ou vingt ans, quels souvenirs garderons-nous de 2014, et de qui et de quoi aimerons-nous nous rappeler entre amateurs de boxe discutant autour d’une bière? Voici nos réponses à cette question, déclinées selon neuf prix de fin d’année.

Boxeur de l’année: Bermane Stiverne

Il serait facile d’apporter trois bémols à ce qu’a accompli cette année Bermane Stiverne: il ne s’est battu qu’une seule fois; il a vaincu le même adversaire qu’en 2013, Chris Arreola; et, même s’il a mis la main sur la ceinture WBC des poids lourds, il ne peut prétendre avoir supplanté Wladimir Klitschko comme le vrai champion, c’est-à-dire comme le champion linéaire unanimement reconnu, de sa division.

GetAttachment (4)Il n’en demeure pas moins que le Haïtien d’origine mérite amplement le titre de boxeur de l’année au Québec, au vu de la magnitude de sa victoire par TKO contre Arreola en mai, diffusée sur les ondes d’ESPN. Car après tout, la catégorie des poids lourds ne demeure-t-elle pas la catégorie reine de la boxe? Et s’approprier une ceinture mondiale, dès lors qu’elle émane d’une association reconnue, n’est-il considéré comme un fait d’importance aux yeux de la plupart des amateurs, sans parler de l’impact financier positif qui en résulte pour celui qui la détient? Enfin, comment mieux frapper l’imaginaire des fans et devenir champion en boxe qu’en utilisant sa puissance pour envoyer deux fois au tapis et stopper au 6e round un dangereux colosse de 240 livres, qui s’était battu jusque là de façon courageuse et inspirée?

10154370_10152503666231042_7041523464142913091_nSi vous avez besoin d’un argument supplémentaire pour comprendre pourquoi Stiverne mérite le prix, le voici: en disposant d’Arreola, celui dont la carrière est gérée par Camille Estephan s’est mis en position pour prendre part dans trois semaines à un duel extrêmement médiatisé à Las Vegas, contre le maître du K.-O. Deontay Wilder. Or comme nous l’avions souligné en mai, une défense victorieuse de son titre à cette occasion le catapulterait au rang des étoiles internationales du noble art, et pourrait le mener en 2015 à un combat d’unification contre nul autre que Wladimir Klitschko. Qui d’autre au Québec pourrait donc se vanter d’avoir eu une année 2014 aussi fructueuse et significative pour l’avancement de sa carrière que Stiverne?

Mentions honorables: David Lemieux et Schiller Hyppolite.

Combat de l’année: Dillon Carman TKO7 Éric Martel-Bahoéli

Ceux qui ont vu cette guerre brutale et sauvage tenue le 25 octobre à l’ancien Maple Leaf Gardens de Toronto en sont ressortis avec une tonne d’images spectaculaires à jamais gravées dans leur esprit! Une vraie bagarre de ruelle entre poids lourds, qui se sont échangés à qui mieux mieux les bombes, et ont chacun visité le tapis à plus d’une reprise. Voyez par vous-mêmes:

Est-ce que ce combat, que le Québécois Martel-Bahoéli aurait dû gagner s’il avait boxé de façon stratégique, fait honneur aux aspects techniques et scientifiques de la boxe? La réponse à cette question est: non, aucunement! Est-ce que, en décernant le prix du combat de l’année à cet affrontement, nous ne contredisons pas un peu nos principes, nous qui tendons d’ordinaire à valoriser ces aspects techniques et scientifiques? La réponse à cette question est: oui, nous nous contredisons un peu! Mais, quelquefois, le plaisir éprouvé à regarder une bagarre d’une telle intensité l’emporte sur tout, d’autant que – on nous permettra de le rappeler – nous avions le privilège d’être assis ringside au Maple Leaf Gardens pour couvrir l’évènement.

Mention honorable: Jo Jo Dan V12 Kevin Bizier.

KO de l’année: Artur Beterbiev KO2 Tavoris Cloud

À seulement sa sixième sortie chez les professionnels, Artur Beterbiev n’a pas déçu les attentes placées en lui à la fin septembre au Centre Bell, servant une raclée en règle à Tavoris Cloud dans une victoire par K.-O. au deuxième round.

10685610_709461082456643_382932024444853247_nLe Tchétchène a envoyé l’Américain au plancher pas moins de trois fois au premier round, à chaque reprise sur de violentes séries de crochets en puissance qui rappelaient les images des combats du légendaire Jack Dempsey, le champion des poids lourds de 1919 à 1926. Signalons qu’il s’agissait des trois premiers knockdowns subis en carrière par l’ancien champion IBF des 175 livres, un boxeur réputé pour la grande solidité de sa mâchoire! En dépit des trois chutes, l’arbitre Michael Griffin a laissé Cloud entamer le deuxième round, mais Berterbiev l’a rapidement acculé dans un coin. Une nouvelle série de crochets à courte distance, incluant une gauche magistrale, a alors fait crouler l’ancien champion pour la dernière fois.

Non seulement le K.-O. de l’année, mais sans conteste l’une des plus belles et impressionnantes mises hors de combat de l’histoire de la boxe québécoise!

Mentions honorables: David Lemieux KO3 Fernando Guerrero et Schiller Hyppolite KO1 Rafael Sosa Pintos.

Surprise de l’année: Michel Tsalla N4 Jan-Michael Poulin

Michel Tsalla ne revendique à l’heure actuelle qu’une seule victoire en douze combats, mais son palmarès (1-9-2) s’explique en partie par le rôle ingrat qu’il doit jouer dans l’écosystème de la boxe professionnelle au Québec. Il est en effet appelé, souvent à la dernière minute, pour servir d’adversaire à des boxeurs dont on cherche à monter la fiche, et même lorsqu’il donne une excellente opposition à ces derniers (ce qui arrive régulièrement), les juges ne penchent généralement pas en sa faveur. À preuve, sa dernière sortie, une défaite, contre Mitch Louis-Charles, au terme de laquelle ont été remises trois cartes de pointage de 60-54, ne reflétant en rien le caractère très partagé de l’affrontement.

1623570_707715429297875_7368756021219731665_n (2)Tsalla aura cependant réussi une sorte d’exploit en septembre, à savoir arracher, contre toute attente, un verdict nul à l’ancien champion canadien chez les amateurs Jan-Michael Poulin, qui effectuait ses débuts professionnels. Les deux derniers rounds de l’affrontement furent particulièrement enlevants, voyant Tsalla revenir de l’arrière et se battre avec fougue pour forcer la main des juges et causer la surprise d’un combat nul. Une performance inspirante qui montre encore une fois que les boxeurs ne doivent pas être jugés uniquement à leur fiche.

Mention honorable: Olivia Gerula V8 Kaliesha West.

Recrue de l’année: Steven Butler

10802019_743382589064492_3784260130984472783_nComment ne pas être admiratif devant le départ fulgurant qu’a connu Steven Butler en 2014? Après avoir fait son entrée chez les professionnels en mars, «The Future» a maintenu une moyenne d’un combat par mois (!) pour compiler une fiche parfaite de 9-0-0 (8 K.-O.). Bravo au jeune pugiliste de 19 ans, à son entraîneur Rénald Boisvert et à son promoteur Camille Estephan pour ce remarquable niveau d’activité. Nous aimerions être plus souvent ainsi replongés dans les belles époques de la boxe, alors que les combattants avaient l’occasion et l’habitude de monter dans le ring avec beaucoup plus de régularité qu’aujourd’hui.

Mentions honorables: Yves Ulysse Junior et David Théroux.

Ascension de l’année: Schiller Hyppolite

10405613_743385495730868_2667585591012590732_nLe poulain de l’entraîneur Jean-François Bergeron a énormément progressé en 2014, et ce, à plusieurs niveaux. D’une part, sa participation à six combats (dont trois de dix rounds et un de douze) démontre une assiduité au gymnase et une discipline qui ne sont pas données à tous. D’autre part, la qualité de ses adversaires, particulièrement dans ses quatre derniers combats, lui a permis d’acquérir beaucoup d’expérience et de se bâtir une belle assurance.

Le fait de s’être battu pour deux titres mineurs, l’un chez les 168 livres et l’autre chez les 175, lui a par ailleurs donné une visibilité auprès des associations mondiales. Présentement classé 15e à l’IBF chez les super-moyens et 19e à la WBC chez les mi-lourds, Hyppolite a fait sa première finale l’été dernier à Québec lors d’un gala présenté par son promoteur, EOTTM. Enfin, il a effectué un retour au Centre Bell par la grande porte, se produisant en demi-finale du dernier évènement organisé par InterBox.

Retour de l’année: Stéphane Ouellet

Affiche Ouellet RamsayLe prix du plus beau retour ne pouvait revenir qu’à une seule personne. Le plus évident des choix que nous avons eus à faire cette année! À vrai dire, le «Poète», Stéphane Ouellet, n’a pas effectué un retour en 2014, mais bien plutôt deux. Dans un premier temps, le 23 mai à Victoriaville, il est monté dans le ring à l’occasion d’un combat d’exhibition face à Guylain Ramsay. Devant 1400 spectateurs, les deux hommes ont offert un beau spectacle ayant permis d’amasser  21 000 $ destinés à cinq organismes, soit le Club de boxe KO-96 de Victoriaville, le Club de boxe d’Alma, le Fonds Espoir de Leucan, le centre naissance-famille de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska, et la résidence Les Amis de Pierrot du Saguenay.

Puis, la participation de Ouellet au gala du 27 septembre au Centre Bell, pour un dernier tour de piste en tant que boxeur professionnel, a été bien sûr remarquée par tous. Il s’agissait d’une trouvaille digne de mention de la part d’Yvon Michel, afin de palier le retrait de Jean Pascal et de donner une injection d’adrénaline à un gala qui ne pouvait qu’attirer une maigre foule. Malgré plusieurs changements d’adversaire et une défaite par décision, Ouellet a été fidèle à lui-même et il nous a offert, à l’âge de 43 ans et après dix années d’inactivité, une performance plus qu’honorable, lui permettant de retourner à la retraite dans la dignité qu’il mérite. Merci Stéphane!

Entraîneur de l’année: Marc Ramsay

10270745_644326325636786_5198055819087826579_nDe la victoire de Jean Pascal sur Lucian Bute en janvier à celle de David Lemieux sur Gabriel Rosado en décembre, en passant par les exploits d’Artur Beterbiev et la performance concluante d’Eleider Alvarez contre Ryno Liebenberg à Monaco, Marc Ramsay n’a cessé de briller en 2014.

Il nous reste maintenant à espérer que les réalisations de Ramsay amènent certains amateurs et journalistes des grands médias à remettre en question leurs idées reçues, selon lesquelles il existerait une énorme différence entre la qualité des meilleurs entraîneurs américains et les entraîneurs québécois. Ces idées reçues ne sont pratiquement jamais formulées de façon directe et explicite, mais elles sont bien réelles et vivaces, n’en doutez point.

freddie-roachCette année, elles se sont entre autres manifestées dans certaines déclarations frôlant le ridicule au sujet de la «grandeur extrême» de Freddie Roach, qui est certes un excellent entraîneur, mais qui n’a pas pour autant connu que du succès en carrière, et qui n’a pas encore démontré selon nous le même degré de subtilité et le même éventail d’habiletés dans son coaching que les plus illustres entraîneurs du passé, par exemple Eddie Futch ou Angelo Dundee. Nous soulèverons aussi cette question: pourquoi tant de gens semblaient-ils absolument convaincus que Lucian Bute allait retirer davantage d’une petite fraction du temps et de l’attention de Roach, plutôt que de l’attention pleine et entière d’un autre nouvel entraîneur, qui aurait facilement pu être québécois?

Signalons qu’en 2013, les mêmes préjugés avaient transparu dans une affirmation répétée à satiété, selon laquelle ce n’est qu’en commençant à s’entraîner au Kronk Gym qu’Adonis Stevenson avait pu parfaire sa technique, et notamment développer sa capacité à ne pas se retrouver en déséquilibre. Il ne saurait bien entendu faire de doutes que, pour plusieurs raisons, la décision de «Superman» de s’associer à Emanuel Steward fut excellente et constitue un point tournant dans sa carrière. Mais était-il raisonnable de formuler les choses d’une façon qui suggérait qu’il n’y avait personne de suffisamment compétent au Québec pour apprendre à Stevenson comment frapper en conservant son équilibre? Ne croyez-vous pas que les frères Grant, qui entraînaient Stevenson avant son passage à Détroit, sont capables d’enseigner un point aussi élémentaire?

Quoi qu’il en soit, ne soyez pas surpris si Ramsay devient bientôt aussi sollicité à l’échelle internationale que les meilleurs noms œuvrant aux États-Unis. Il le mériterait pleinement selon nous.

Mentions honorables: Rénald Boisvert et Jean-François Bergeron.

Coup de cœur de l’année: la division sports de combat de la Régie des alcools, des courses et des jeux

sans-titre (2)Plusieurs raisons nous poussent à décerner notre prix coup de cœur à la division sports de combat de la Régie des alcools, des courses et des jeux, une organisation qui joue un rôle essentiel pour maintenir en santé la boxe au Québec, et dont la qualité du travail est trop rarement soulignée.

Tout d’abord, l’équipe de Michel Hamelin et de Jean Douville a supervisé avec brio un total de 23 galas cette année, soit six de plus que l’an dernier et généralement plus que dans les années précédentes.

Le 19 décembre, ils ont su s’organiser efficacement pour permettre à deux promoteurs de tenir leurs événements respectifs le même soir, une première au Québec, et un exploit logistique que très peu de régies ou de commissions athlétiques dans le monde seraient en mesure d’accomplir. La chose n’aurait pas été possible sans une attitude proactive, qui les a poussés à se préparer à l’imprévisible et à former du nouveau personnel.

10846507_604607162978278_6232374422859171571_nEnfin, les agissements de Roberto Bolonti le 6 décembre auraient pu avoir des conséquences beaucoup plus graves. Mais, grâce à un parfait mélange de calme et de poigne, les responsables de la Régie se sont avérés capables de raisonner tous les intervenants et d’éviter les débordements dans le ring. De plus, la présence et les réponses précises de Michel Hamelin en point de presse ont permis de donner un portrait clair de la situation, au grand bénéfice de quelques représentants des médias moins rompus à la boxe, qui étaient susceptibles de mal rapporter l’information.

Le temps serait peut-être arrivé de reconnaître, haut et fort, que la Régie des alcools, des courses et des jeux est l’une des principales forces concourant à la présentation d’évènements de boxe professionnelle de calibre mondial au Québec.

Cet article Le boxeur de l’année et autres prix 2014 est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
/le-boxeur-de-lannee-et-autres-prix-2014/feed/ 8
Retour réussi de la boxe au Casino de Montréal /retour-reussie-de-la-boxe-au-casino-de-montreal/ /retour-reussie-de-la-boxe-au-casino-de-montreal/#respond Wed, 24 Sep 2014 03:57:37 +0000 /?p=3189 Par Benoit Dussault Les amateurs de boxe ont eu droit à une belle carte de boxe au théâtre Vintage du Casino de Montréal. Il s’agissait d’un retour de la boxe au Casino après plus de 4 ans. La dernière finale en ces lieux avait été un bref, mais mémorable feu d’artifice entre David Lemieux et Walid […]

Cet article Retour réussi de la boxe au Casino de Montréal est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
Par Benoit Dussault

Les amateurs de boxe ont eu droit à une belle carte de boxe au théâtre Vintage du Casino de Montréal. Il s’agissait d’un retour de la boxe au Casino après plus de 4 ans. La dernière finale en ces lieux avait été un bref, mais mémorable feu d’artifice entre David Lemieux et Walid « la tempête de sable »  Smichet.

Le combat final de la soirée mettait en vedette les poids lourds Oscar Rivas (15-0-0, 10 K.-O.) et Éric Barrak (8-2-0, 7 K.-O.). Rivas a rapidement démontré qu’il n’appartenait pas à la même catégorie de boxeurs que Barrak. Ses  habiletés supérieures de boxe lui ont permis de disposer du robuste bagarreur en moins de deux rounds.

Bien qu’il n’ait jamais été dans le coup, Barrak souhaite poursuivre sa carrière de boxeur. Dans ce sens, nous avons appris en exclusivité que son entraîneur Renan St-Juste organisera le 19 décembre son premier gala de boxe professionnelle, ça aura lieu à l’aréna de Repentigny.

Nous avons aussi eu droit à un autre combat de poids lourds. Le nouveau protégé de Stéphan Larouche, Bodgan Dinu (11-0-0, 7 K.-O.), a facilement disposé du vieillissant Kertson Manswell (24-10-0, 18 K.-O.) par arrêt de l’arbitre au 2e round.  Kertson est allé au tapis cinq fois en moins de six minutes. Une très belle démonstration de puissance de Dinu qui a sûrement donné le sourire à son entraîneur bien connu. Coach Larouche qui fêtait d’ailleurs son 48e anniversaire de naissance cette semaine.

Le combat opposant Frank Cotroni (8-3-1, 4 K.-O.) à Steve Lantagne (1-4-1, 0 K.-O.) a donné droit à de furieux échanges pendant six rounds. Une guerre fratricide qui s’est soldée par une décision majoritaire en faveur de Cotroni. Lui qui n’avait pas connu la victoire à ses trois derniers combats. L’affrontement a été très serré et Lantagne a offert une opposition de qualité, faisant même plier les genoux de Cotroni au cinquième. Après le combat, Cotroni, qui sera de retour dans le ring le 11 octobre, nous a déclaré qu’il s’attendait à un combat difficile mais pas autant.

Jan-Mikael Poulin, ancien champion canadien amateur en 2103, faisait ses débuts pros à l’âge de 31 ans. Pour l’occasion, il était opposé à un boxeur de qualité, le néo-Québécois Michel Tsalla (1-8-2, 0 K.-O.). Si Poulin a dominé son adversaire lors des deux premiers rounds, il en fût tout autrement lors des deux derniers. Tsalla a pris la mesure de Poulin dès le troisième pour facilement remporter les deux derniers assauts. Poulin a dû se contenter d’un combat nul pour lancer sa carrière professionnelle.

David Theroux (3-0-0, 2 K.-O.) a passé un violent KO au Belge Vango Tsirimokos (6-9-0, 1 K.-O.) au deuxième round d’un combat prévu pour quatre. Le prochain combat de Théroux devrait se faire chez lui, à Sorel, avant la fin de 2014. Il devrait alors se battre sur la même carte que son compatriote Guillaume Tremblay-Coudé.

Enfin, en ouverture de rideau, Tavoris Cloud et Artur Beterbiev ont, tour à tour, fait démonstration de leurs talents, histoire de mettre la table pour le gala de samedi au Centre Bell.

Cet article Retour réussi de la boxe au Casino de Montréal est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
/retour-reussie-de-la-boxe-au-casino-de-montreal/feed/ 0
Yves Ulysse Jr soulève la foule à Mont-Saint-Hilaire /yves-ulysse-jr-souleve-la-foule-a-mont-saint-hilaire/ /yves-ulysse-jr-souleve-la-foule-a-mont-saint-hilaire/#comments Sat, 23 Aug 2014 03:24:20 +0000 /?p=2923 Par Martin Achard Le Groupe Yvon Michel (GYM) et InterBox ont présenté ce soir un gala de la série «Rapides et Dangereux» au Complexe Sportif Sportscene de Mont-Saint-Hilaire. Il s’agissait d’un retour à la présentation de petits galas pour les deux groupes de promotion, après presque 18 mois passés à organiser des évènements d’envergure. Divers […]

Cet article Yves Ulysse Jr soulève la foule à Mont-Saint-Hilaire est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
Par Martin Achard

Le Groupe Yvon Michel (GYM) et InterBox ont présenté ce soir un gala de la série «Rapides et Dangereux» au Complexe Sportif Sportscene de Mont-Saint-Hilaire. Il s’agissait d’un retour à la présentation de petits galas pour les deux groupes de promotion, après presque 18 mois passés à organiser des évènements d’envergure.

Divers boxeurs ne participant pas à la soirée ont été présentés au public avant le combat final, incluant un certain Jean Pascal, qui arborait pour l’occasion un t-shirt de Superman. Le Lavallois a trouvé le moyen de se faufiler dans le ring et de prendre la parole. Il en a profité pour remercier InterBox, et demander aux amateurs de faire connaître haut et fort leur intérêt pour un combat entre lui et Adonis Stevenson. Et Pascal et Jean Bédard nous ont confirmé après coup que cette intervention de l’ancien champion linéaire et WBC des mi-lourds était purement improvisée et n’avait en rien été planifiée.

Volet professionnel de la soirée:

Yves Ulysse Jr (3-0-0, 3 K.-O.) faisait les frais de la finale, à son troisième combat seulement chez les professionnels, prévu pour six rounds. Le souriant mi-moyen a facilement vaincu le Mexicain Hector Osornio (6-2-3, 1 K.-O.) par abandon entre les troisième et quatrième rounds. Le représentant du Club Champion a de nouveau démontré son immense rapidité et sa précision, qui, jointes à son impressionnante technique, permettent de fonder de grands espoirs en lui. «J’ai eu quelquefois de la difficulté à garder mon rythme à cause du style imprévisible d’Osornio», a déclaré Ulysse, «mais je suis satisfait de ma performance». Son entraîneur Rénald Boisvert lui décernait pour sa part une note de 8.5 sur 10.

Chez les mi-lourds, l’ancien champion du monde chez les amateurs, Artur Beterbiev (5-0-0, 5 K.-O.), n’a pas eu besoin de se rendre à la limite des six rounds pour disposer du Mexicain Alvaro Enriquez (12-13-2, 4 K.-O.), une ancienne victime d’Adonis Stevenson et d’Eleider Alvarez. Des séries de coups des deux mains ont produit trois knock-downs au premier round, forçant l’arrêt automatique des hostilités. Rappelons que le combat que Beterbiev devait disputer le 27 septembre contre l’ancien champion IBF des 175 livres, Tavoris Cloud, a été annulé. Le Tchétchène devrait quand même remonter dans le ring le mois prochain, mais contre un autre adversaire.

Dans un affrontement de quatre rounds chez les super-mi-moyens, le protégé d’Eye of the Tiger Management (EOTTM), le jeune Steven Butler (4-0-0, 3 K.-O.), a facilement pris la mesure du Polonais Sylwester Walczak (4-15-1, 0 K.-O.) par K.-O. technique au deuxième round. Butler s’est démarqué par ses attaques explosives et imprévisibles, envoyant son adversaire au plancher d’une droite à la fin du premier round, puis de nouveau à l’aide d’une main arrière au second, ce qui a poussé l’arbitre à s’interposer. La participation de Butler à un gala organisé par GYM et InterBox serait-elle le signe d’une collaboration majeure à venir entre les trois grands promoteurs québécois, entre autres pour un méga gala en décembre impliquant Adonis Stevenson, Lucian Bute et Bermane Stiverne, dont la carrière est gérée par Camille Estephan, le patron d’EOTTM?

Le poids lourd Oscar Rivas (14-0-0, 9 K.-O.) a défait le Mexicain Daniel Cota (17-5-1, 10 K.-O.) par K-O. technique. Rivas a multiplié les coups de puissance, particulièrement à partir du quatrième round, puis a finalement fait chuter son rival au cinquième grâce à une combinaison droite-gauche. Le courageux Mexicain s’est relevé à temps, mais ses hommes de coin ont sagement décidé de lancer la serviette. Le duel était prévu pour six reprises.

En lever de rideau, dans un combat de quatre rounds disputé chez les 154 livres entre deux boxeurs locaux, David Théroux (2-0-0, 1 K.-O.) a battu Michel Tsalla (1-8-1, 0 K.-O.) par décision unanime (40-35 sur les cartes des trois juges). Théroux a appliqué une pression méthodique et efficace tout au long de l’affrontement, en plus d’envoyer Tsalla au tapis d’un crochet de la gauche au quatrième.

Volet amateur:

Frédérick Messier a vaincu Razvan Poenaru par décision (64 kilos)

Nickolas Cayo a vaincu Jose Garcia par K.-O. technique au troisième round (91 kilos)

Tony Mpassa a vaincu David Langelier par décision (75 kilos)

Jacob Barbe et Natan Laliberté ont livré un combat d’exhibition (64 kilos)

Charles Jourdain a vaincu Olivier Boudreault par décision (64 kilos)

Crédit photo: PhotoZone

 

Cet article Yves Ulysse Jr soulève la foule à Mont-Saint-Hilaire est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
/yves-ulysse-jr-souleve-la-foule-a-mont-saint-hilaire/feed/ 1