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Palmarès des grands combats de boxe au Québec et au Canada

Par Benoît Dussault

« L’affrontement entre Jean Pascal et Lucian Bute est assurément le plus important de tous les combats impliquant des boxeurs locaux de l’histoire de la boxe canadienne » Bernard Barré – directeur technique GYM.

Vrai ! Mais, comment se classe ce combat en importance dans l’histoire de la boxe canadienne, boxeurs locaux ou non ?

Il s’agira, bien entendu, d’un événement de grande envergure qui jouira d’une couverture médiatique exceptionnelle. La seule façon de situer adéquatement cet événement dans l’histoire sportive canadienne est de prendre le temps d’analyser, dans leur contexte historique, les combats de grande envergure qui se sont déroulés au Canada. Il faut aussi définir ce qui est entendu par « le plus important ». Pour les besoins de cette chronique, l’importance d’un combat sera mesurée par son rayonnement international et la marque indélébile laissée dans l’histoire du sport canadien. Il ne s’agit donc pas d’identifier le meilleur combat ou encore le plus excitant.

Théâtre de grands combats

Le Canada, et principalement Montréal, a été l’hôte depuis les années 1940 de grands affrontements pugilistiques. De très grands boxeurs comme Muhammad, Archie Moore,  Jack LaMotta, Sugar Ray Leonard, Roberto Duran et Marcel Cerdan sont venus se battre en sol canadien pour y affronter des canadiens fiers et tenaces, tel qu’Yvon Durelle et George Chuvalo. Les plus vieux se souviendront des deux affrontements de Durelle face à Archie Moore en 58 et en 59 au Forum de Montréal. Qui pourrait passer sous silence Big George Chuvalo et ses duels historiques face à Muhammad Ali, Le Plus Grand de Tous les Temps, en 1966 à Toronto, puis à Vancouver en 1972 ? Que dire de la trilogie entre Chuvalo et Robert Cléroux  ou de son combat face à Yvon Durelle ?

George Chuvalo contre Muhamed Ali

Le combat entre George Chuvalo et Muhamed Ali disputé à Toronto en 1966 est sans contredit celui qui a fait couler le plus d’encre au Canada, probablement davantage pour des raisons politiques que pugilistiques. En 1966, Ali était persona non grata dans son propre pays.  Ses prises de position contre la guerre du Vietnam, son désormais célèbre « I ain’t got no quarrel with them Vietcong », ce qui équivaut à « Les Vietcongs ne m’ont rien fait » et sa conversion à l’Islam l’avaient, à toutes fins pratiques, banni d’à peu près tous les rings des États-Unis.

Ses promoteurs ont bien tenté d’organiser malgré tout un combat entre lui et l’aspirant Ernie Terrell à Chicago. Peine perdue, le combat a dû être annulé devant les pressions exercées par l’État de l’Illinois. C’est ainsi que les promoteurs d’Ali se sont tournés vers le Canada et le torontois George Chuvalo. Une chance inespérée pour Big George qui avec seulement trois semaines d’avis, s’est retrouvé devant Ali dans un Maple Leaf Garden rempli à capacité.

Cependant, Ali était beaucoup trop rapide pour le Canadien et a outrageusement dominé tous les rounds. L’exploit de Chuvalo aura été de rester debout malgré les nombreux coups de puissance que lui balançait Ali à la tête. Leur combat revanche, six ans plus tard au Pacific Coliseum de Vancouver, a donné sensiblement les mêmes résultats. Chuvalo aura tout de même réussi à encaisser les bombes du Plus Grand de Tous les Temps pendant 27 rounds sans mettre un genou au tapis au seule fois.

Yvon Durelle contre Archie Moore

Lorsqu’Yvon Durelle, le « fighting fisherman » de Baie Sainte-Anne au Nouveau-Brunswick, s’est mesuré à Archie Moore, personne ne donnait cher de sa peau. Il tenait le rôle du négligé et devait s’incliner rapidement devant « The Old Mangoose ». Durelle devait être une 174e victime facile pour Moore. Pourtant, dès le premier round, Durelle envoie Moore au plancher à trois reprises. Moore, l’infatigable vétéran, se relève à chaque fois, mais retourne au canevas à la 4e ronde. Il se relèvera une autre fois, pour ne plus tomber et reprendra graduellement contrôle du combat. Épuisé, Durelle tombera à son tour. Il ira, lui aussi, quatre fois au plancher avant de s’incliner par TKO à la 11e reprise.

La performance incroyable du sympathique pêcheur en fait un des combats les plus mémorables de la boxe professionnelle au Canada. Leur second affrontement hautement médiatisé a lieu neuf mois plus tard au Forum de Montréal. Cette fois, Durelle, préoccupé par le désastre d’Escuminac (Ce désastre est la plus grande tragédie maritime du Nouveau-Brunswick. Il a eu lieu durant la nuit du 19 au 20 juin 1959 au large d’Escuminac et entraîna 35 pêcheurs dans la mort) qui a emporté plusieurs de ses amis, s’est peu entraîné et n’est vraiment pas dans le coup. Il s’inclinera par K.O. au 3e round.

Sugar Ray Leonard contre Roberto Duran

The Brawl in Montreal le 20 juin 1980, entre Sugar Ray Leonard et Roberto Duran a attiré une foule record de 46 317 au Stade Olympique et a joui d’une couverture médiatique sans précédent pour l’époque. Ce combat doit assurément être considéré parmi les plus grands combats de notre histoire, même si les combattants n’étaient pas canadiens. Leonard, le boxeur académique contre les mains de pierre et la brutalité de Duran.

Cet affrontement extraordinaire a été couvert par les médias des cinq continents. Quatre ans après la tenue des Jeux Olympiques et un mois jour pour jour après le premier référendum, les yeux du monde entier étaient de nouveau rivés sur le Québec.

Il faut aussi se souvenir que la sous-carte de ce gala était à saveur locale et très attendue des amateurs. Elle opposait Fernand Marcotte à Eddie Melo et Gaétan Hart à Cleveland Denny. Ce dernier devait mourir deux semaines plus tard des séquelles du combat.

Laurent Dauthuille contre Jake LaMotta

Peu de gens, outre peut-être le vénérable Jean-Paul Chartrand Père, se souviennent de la victoire de Laurent Dauthuille contre Jake LaMotta au forum de Montréal en 1949, puis contre Johny Greco au Stade Delorimier cette même année. Dauthuille, un français installé à Montréal depuis trois ans, commence à être connu au pays lorsqu’il combat Jake LaMotta au Forum de Montréal. Il dispute alors seulement son troisième combat au Canada. Malheureusement pour le cousin, aucune ceinture n’est à l’enjeu.

Il passera bien près de devenir champion du monde l’année suivante, mais s’inclinera par K.O. au 14e round à Détroit devant ce même LaMotta après avoir gagné la majorité des treize premiers rounds. Ce combat revanche est choisi « combat de l’année » par le Ring magazine. C’est Dauthuille qui a pavé la voie à l’affrontement LaMotta contre Marcel Cerdan. De retour en France, Dauthuille dit Le Tarzan de Buzenval, consacre davantage ses énergies au pastis qu’à l’entraînement. Il meurt dans l’anonymat le plus complet en 1971.

Matthew Hilton contre Buster Drayton

Tous se souviennent de la conquête du titre mondial par Matthew Hilton contre Buster Drayton au vieux Forum à l’été 1987, dans l’un des derniers combats de 15 assauts disputés à Montréal. Drayton, alors champion IBF, défend son titre pour la quatrième fois. Hilton, alors âgé de 21 ans, bat le champion par décision unanime devant un public montréalais en délire.

L’année précédente, Hilton a fait vibrer tout le Québec avec sa victoire par K.O. contre Wilfredo Benitez au Centre Paul-Sauvé et contre Antuofermo au forum quelques mois plus tôt.

La trilogie Hilton contre Ouellet

Bien que ces trois confrontations entre les deux pugilistes aient été marquantes pour le Québec, ces combats n’avaient pas de reconnaissance internationale et revêtaient bien peu d’intérêt pour celui qui n’habitait pas la belle province. Ils s’agissaient de combats à saveur locale dont la notoriété n’a jamais dépassé les frontières québécoises. Ces rencontres presque mythiques pour nous, Québécois, sont déroulées dans l’anonymat le plus complet hors de nos murs. Malgré tout, ces affrontements doivent être considérés parmi les plus importants puisqu’ils resteront à jamais gravés dans l’imaginaire populaire des Québécois. Combien d’amateurs de sports de ma génération ont commencé à s’intéresser à la boxe grâce à cette immense rivalité ?

La montée fulgurante d’Adonis Stevenson

2013 aura certainement été l’année Adonis Stevenson. Son combat contre Chad Dawson a sûrement une place de choix dans ce palmarès historique. Toutefois, au moment où Stevenson affronte Dawson, ce dernier n’a plus l’aura qu’il possédait en 2010.  Il n’est plus reconnu parmi les meilleurs boxeurs livre pour livre, il a connu la défaite. Les combats contre Cloud et Bellew sont aussi importants, mais le peu de notoriété des opposants ne leur donne pas l’envergure  nécessaire pour figurer dans notre liste.

Les autres Canadiens

Il faut aussi mentionner que plusieurs boxeurs canadiens ont marqué l’histoire de la boxe à leur façon en traversant les frontières pour aller affronter de très grands champions, dans des combats qui ont capté l’attention de la planète boxe. Le premier nom qui nous vient en tête est probablement celui du regretté montréalais Arturo Gatti qui a été, à maintes reprises, l’attraction principale de prestigieux combats à Atlantic City et à New York. Gatti ne s’est battu qu’une seule fois à Montréal devant les siens, une véritable frénésie s’est alors emparée de Montréal, la Gattimania. Stéphane Ouellet et Davey Hilton ont dû partager la vedette avec lui pour leur 3e et dernier affrontement.

Rappelons-nous les combats d’Éric Lucas face à Roy Jones fils et à Fabrice Tiozzo alors qu’ils étaient au sommet de leur carrière. De Gaétan Hart face à Aaron Pryor ; du Golden Boy, Donny Lalonde, et de Fernand Marcotte contre Sugar Ray Leonard ; de Sébastien Demers contre le Roi Arthur Abraham ; d’Otis Grant vis-à-vis Roy Jones Jr. Ajoutez à cette liste les Benoît Gaudet, Steve Molitor, Billy Irwin et plusieurs autres, la liste est longue. Par contre, presque tous ces boxeurs, à l’exception de Gatti, tenaient plus souvent qu’autrement le rôle de négligé. Aucun d’eux, même dans leurs rêves les plus fous, n’a pensé pouvoir l’emporter.

Pascal contre Bute

Revenons à l’objectif principal de cet article, soit de situer l’importance de l’affrontement du 18 janvier entre Jean Pascal et Lucian Bute dans l’histoire de la boxe canadienne. Rappelons d’abord et avant tout, qu’il est quasi-impossible de comparer Hopkins à Archie Moore, ou Jean Pascal à Yvon Durelle, ou encore Lucian Bute à Ray Leonard en rapport à ce qu’ils ont représenté pour leur époque, leur communauté ou pour leur sport. Toute comparaison serait bancale puisque tout a tellement changé depuis 50 ans, les mœurs, les façons de faire, les communications, le sport lui-même.

Jean Pascal, ancien champion du monde des mi-lourds WBC, 175 livres a déjà écrit son propre chapitre de l’histoire de boxe au Canada au cours des dernières années. Il en a d’abord écrit les premières pages le 14 août 2010, lors de son duel contre « Bad » Chad Dawson. Pour une des rares fois en sol canadien, un boxeur classé parmi les dix meilleurs au monde, « livre pour livre », affrontait un Canadien dans un combat de championnat du monde. Qui plus est, c’est le Québécois Jean Pascal qui détenait le titre de champion des mi-lourds de la WBC. L’Américain, considéré comme le meilleur de sa division et 6e meilleur toutes catégories de poids confondues, était largement favori. Les preneurs aux livres avaient établi les cotes à 6 contre 1 en faveur de Dawson.

On se souviendra que Pascal a remporté la victoire haut la main, gagnant 7 des 11 rounds avant que l’arbitre ne mette fin au combat à cause d’une très mauvaise coupure à l’arcade sourcilière de Dawson.

Cette victoire a pavé la voie aux deux rendez-vous épiques face à la légende Bernard Hopkins. Le premier à Québec et le second à Montréal. Ce combat a été vu par des millions de spectateurs à travers le monde, particulièrement aux États-Unis, grâce au réseau HBO qui a présenté le combat comme évènement principal de sa série Championship Boxing, une autre première canadienne. On estime que chaque combat a été vu par près de 60 millions de téléspectateurs dont 20 millions de téléspectateurs aux États-Unis uniquement. La notoriété de Pascal est indéniable. Il est connu et reconnu par les amateurs de boxe à travers le monde.

De son côté, Lucian Bute a aussi écrit des passages importants de l’histoire de la boxe professionnelle au Canada. Son plus grand fait d’armes demeure sans contredit les neuf défenses victorieuses consécutives de son titre de champion du monde des supers mi-moyens, version IBF. Un exploit tout à fait remarquable en soi.

Avant son affrontement contre Froch, son combat le plus médiatisé, tant ici qu’à l’étranger, a probablement été celui contre le Colombien Edison « Pantera » Miranda au Centre Bell en avril 2010 diffusé sur le réseau américain HBO. Sa victoire spectaculaire par TKO dès le 3e round légitimait son statut de champion aux yeux du monde entier et aux États-Unis de surcroît où Miranda jouissait d’une crédibilité enviable. Ce combat devait être un prélude à de grands combats mondialement médiatisés pour Bute dont un premier contre l’enfant chéri des Américains, Kelly « The Ghost » Pavlik. Malheureusement, le soir même où Bute passe le K.O. à Miranda, Pavlik encaisse une défaite aux mains de Sergio « la merveille » Martinez, enlevant ainsi tout intérêt à un éventuel affrontement Pavlik –Bute.

La suite pour Lucian Bute, se fera dans l’ombre du championnat des Super Six organisé par le réseau américain Showtime auquel il n’a pas été invité à participer. Les défenses de son titre IBF se font contre des boxeurs peu connus ou de calibre nettement inférieur. Une fois le fameux tournoi terminé, Bute croise d’abord le fer avec son vieil ami, le Road Warrior, Glenn Johnson. Il obtient la chance de se mesurer à l’anglais Carl « The Cobra » Froch, finaliste du tournoi. Encore une fois, les yeux des amateurs de boxe du monde entier sont braqués sur ce combat. Malheureusement pour lui, Bute s’effondre dès le 5e round sous la pluie des coups de puissance de Froch.

Malgré cette défaite aux mains de Froch et les critiques lui reprochant des défenses de championnat contre des adversaires de second niveau, Bute bénéficie encore d’une réputation fort enviable et est toujours considéré comme un grand champion, notamment en Europe. Au Québec, où sa notoriété dépasse de beaucoup le cercle de la boxe, il est encensé, respecté et aimé.

Le combat entre Pascal et Bute a de particulier qu’il conjugue à la fois la formule gagnante de combattants locaux et un choc entre deux anciens du monde.

Du point de vue local, si les combats entre Hilton et Ouellet ont fait vibrer la fibre nationaliste, opposant l’anglophone au francophone, le voyou violent au poète tourmenté, le mal contre le bien, ou presque. Cette fois, les deux sont boxeurs sont francophones, Québécois et fiers de l’être. Ils s’adressent tous les deux à la même clientèle. Pascal « la grande gueule », un peu trop arrogant au goût de certains et Bute, le gentil garçon que tous les papas aimeraient voir épouser leur fille.

Deux boxeurs locaux, deux organisations locales, mais rivales. Du côté de la promotion, l’alliance nouvelle entre les deux organisations autrefois rivales, n’enlève pas l’hostilité entre les acteurs sur le terrain. Nous ne reviendrons pas sur les évènements qui ont mené à la création du Groupe Yvon Michel, disons seulement que ce fût un épisode humainement difficile pour les gens impliqués, notamment Yvon Michel et Stéphan Larouche. Devant la caméra, ils diront que la hache de guerre est enterrée, mais les bonnes relations ne tiennent qu’à un fil et l’amertume est encore bien présente.

InterBox et GYM se sont disputés le marché pendant des années sans se faire de cadeaux. Certains amateurs préfèrent Yvon Michel, véritable icône de la boxe au Québec. D’autres n’ont de yeux que pour InterBox et son président Jean Bédard. Yvon Michel, l’homme de boxe qui s’intéresse aux affaires. Jean Bédard l’homme d’affaires qui s’intéresse à la boxe. Ce mariage de convenance pour bien devenir pourrait s’avérer très fructueux.

Du côté local, tous les éléments sont réunis pour créer un engouement monstre. Les amateurs devront se ranger derrière l’un ou l’autre. Pascal ou Bute ; InterBox ou GYM ; Coach Larouche ou Coach Ramsey.

Du côté international, l’engouement est présent, mais peut-être pas autant que l’auraient souhaité les promoteurs. Le réseau HBO s’y intéresse et entend bien en faire un évènement de grande envergure en misant à la fois sur les accomplissements précédents des deux anciens champions du monde, mais aussi sur la rivalité locale. Deux grands champions, trop grands pour une seule ville. HBO aura un travail de marketing important à accomplir pour faire oublier que les deux boxeurs ont subi des défaites difficiles à leur avant dernier combat ; que les deux ont perdu aux mains de Carl Froch qui a lui-même perdu devant l’Américain Andre Ward. Encore plus vrai dans le cas de Bute dont la défaite a suscité bien des doutes et pour qui le surnom de « tombeur » a pris une toute nouvelle signification depuis Nottingham.

En conclusion

Si ce combat avait eu lieu trois ans plus tôt alors que Bute et Pascal détenaient des ceintures de champion de monde ; avant que Bute ne se couche devant Froch ; avant que Hopkins ne domine Pascal devant les seins deux fois consécutives nous aurions alors eu droit à un évènement tout à fait grandiose et d’une ampleur beaucoup supérieure à ce que nous aurons droit samedi prochain.

Bien humblement, si nous avions à établir un  palmarès des combats de boxe les plus importants au Canada, il ressemblerait à ceci :

Première place – Les combats entre ALI et Chuvalo 29 mars 1966- Maple Leaf Gardens Toronto et le premier mai 1972 au Pacific Coliseum de Vancouver

Il faut rendre à César ce qui appartient à César. Ali est plus grand que nature et sa présence à Toronto en 1966, marque à jamais un jalon dans l’histoire sportive canadienne. Les médias de partout à travers le monde ont couvert cet événement. Pour tout ce que représentait Ali à cette époque et pour tout ce qu’il représente encore aujourd’hui, le combat de 1966 contre Chuvalo, doit arriver en tête de liste des combats les plus importants dans l’histoire de la boxe canadienne.

Deuxième place– Leonard contre Duran le 20 juin 1980 Stade Olympique de Montréal

The Brawl in Montreal a capté l’attention du monde entier. Il opposait deux boxeurs d’exception au faîte de leur art. Une foule inégalée pour un combat de boxe au Canada. Une exposure hors pair. Un évènement historique sans précédent même si aucun des boxeurs n’était un boxeur local. Simplement incomparable.

Troisième place– Les affrontements entre Pascal et Hopkins au Colisée de Québec le 18 décembre 2010 et au Centre Bell de Montréal le 21 mai 2011

Pascal contre Hopkins. Hopkins est déjà une légende lorsqu’il s’amène à Québec la première fois. La fin controversée du premier combat, alimentée par la grosse machine de Golden Boy Promotions a capté l’attention des amateurs de boxe de partout sur la planète et parfaitement mis la table pour la reprise six mois plus tard.

Quatrième place– Les affrontements entre Archie Moore et Yvon Durelle au forum de Montréal le 10 décembre 1958 et 12 août 1959

Peut-être par nostalgie, mais les affrontements entres Archie Moore et Yvon Durelle doivent se classer dans le top cinq. Simplement parce que Moore était un véritable monument, une légende vivante.

Cinquième place : Pascal contre Dawson le 14 août 2010 Centre Bell de Montréal

Jean Pascal défend sa ceinture de champion du monde des mi-lourds, version WBC contre l’Américain Dawson, classé parmi les 5 meilleurs boxeurs « livre pour livre ».

Sixième place: Pascal contre Bute- le 25 mai 2013 – Centre Bell de Montréal

Un combat local, oui, mais à  la différence des affrontements entre Hilton et Ouellet ou celui entre Marcotte et Melo, le choc Pascal et Bute ne restera pas un secret bien gardé entre Nous. La notoriété des deux athlètes est considérable et les amateurs de partout veulent assister à ce combat. Des dizaines de milliers de téléspectateurs débourseront pour voir ces deux géants se mesurer. Nous avons la chance que ces deux géants soient Québécois. J’ai comme l’impression que l’acte II sera encore plus extraordinaire.

Septième place : À vous de juger !

Benoît Dussault

12 Comments

  1. Marc Poirier

    12 janvier 2014 at 11 h 58 min

    Pour les nostalgique de la boxe locale, j’aurais inclus Hilton-Cusson…

    • Benoit Dussault

      12 janvier 2014 at 12 h 10 min

      C’est vrai qu’au niveau local Cusson -Hilton m’a fait vibrer au max.

  2. ILIES GRIGORE

    12 janvier 2014 at 14 h 40 min

    BUTE TOTII CREDEM IN TINE CA POTI SE FI UN CAMPION MARE CARE AI FOST , DOAMNE AJUTA !!!!!

  3. Benoit Dussault

    12 janvier 2014 at 15 h 17 min

    Si vous le dites…

  4. Félix Poirier

    12 janvier 2014 at 18 h 46 min

    Pascal vs Diaconu 1… Quel combat…

  5. Manon Diotte

    12 janvier 2014 at 18 h 48 min

    Mattew Hilton vs Buster Drayton

  6. Félix Poirier

    12 janvier 2014 at 20 h 36 min

    Stevenson vs Dawson… Quel KO!

  7. andre diotte

    12 janvier 2014 at 21 h 15 min

    hilton ouellet 1

  8. nathalie gougeon

    12 janvier 2014 at 21 h 16 min

    hilton ouelet 1

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