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]]>Or, soyons conséquents! La boxe professionnelle peut très bien remplir cette condition. Pourquoi donc ne pourrait-elle pas profiter des mêmes assouplissements dont bénéficient les activités comparables sur le plan de la santé publique? D’autant que la boxe professionnelle entend présenter ses événements à huis clos. Voyons cela de plus près…
Le concept de «bulles sociales»
On sait que la meilleure façon de combattre la COVID-19 et, le cas échéant, limiter l’ampleur d’une nouvelle vague, est d’éviter les grands rassemblements. Ce n’est donc pas étonnant que les experts en santé favorisent la formation de petits groupes, appelés «bulles sociales», dont le principal attrait est de prévenir les possibilités de contamination à grande échelle.
Par exemple, dans le domaine de l’éducation, la priorité consistera pour l’essentiel à éviter le «brassage d’élèves». Ainsi, il appert que plus on parviendra à favoriser la constitution de petits groupes d’étudiants séparés les uns des autres, plus il s’avérera facile d’empêcher la propagation du virus dans la population locale.
À ce stade de la pandémie, le concept de «bulles sociales» est au centre de tous les projets d’activités sportives ou autres dont l’objectif est d’assurer le maximum de sécurité dans les circonstances. Je suis certain que personne ne conteste sérieusement cette idée. Alors, qu’en est-il à cet égard de la boxe professionnelle?
L’isolement des boxeurs professionnels
Lors d’un camp d’entraînement qui précèdent leur combat, les boxeurs professionnels ont l’habitude de s’isoler. Aussi, former de petits groupes totalement séparés les uns des autres ainsi que de la population locale est beaucoup plus simple que cela ne l’est pour tout autre sport. Dans les faits, un camp d’entraînement (environ huit semaines) est constitué du boxeur et de ses sparring-partners. Puis en incluant le staff, cette cellule n’atteindra que 7 ou 8 personnes tout au plus.
Confinés dans leur hôtel respectif, ces petits groupes n’en sortiraient que pour aller dans un gymnase de boxe qui leur serait exclusivement dédié. D’abord en quarantaine, puis testés régulièrement, aucun des membres de cette cellule n’aurait de contact avec l’extérieur au cours de toute la durée du camp.
En me faisant l’avocat du diable, la question pourrait être de savoir comment s’assurer que l’isolement soit respecté par tous les membres du groupe. On sait que quelques sportifs professionnels ont contracté le virus faute d’avoir suivi les règles sanitaires. Pour répondre à cette question, il faut savoir qu’il ne peut y avoir sur ce point de meilleur chien de garde envers le boxeur et son équipe que l’entraîneur-chef. Comme il fait partie de la bulle, il est bien placé pour jouer ce rôle.
De plus, alors que dans les sports de groupe, l’athlète ayant contracté la COVID-19 sera remplacé par un autre athlète, il ne peut en être ainsi pour la boxe. Dans un tel cas, le boxeur et toute son équipe perdent tout. Les conséquences sont tellement grandes qu’aucun membre du groupe ne voudra de la sorte mettre en péril la tenue du combat.
Enfin, dans le domaine de la boxe professionnelle, notamment au Québec, le promoteur est très proche de l’athlète et de son équipe. Son rôle est beaucoup plus que financier. Scrutant les moindres détails du camp d’entraînement, le promoteur est prêt à intervenir en tout temps.
Conclusion
À cette étape de la lutte menée à la COVID-19, la plupart des experts en santé sont d’avis qu’il faille permettre des activités qui se déroulent par petits groupes. Les «bulles sociales» font dorénavant partie d’une stratégie à privilégier. La boxe professionnelle au Québec n’a plus à attendre. Ce n’est qu’une question de bons sens.
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]]>Qu’en est-il de l’entraînement des boxeurs dans cette période difficile? Pour plusieurs d’entre eux, c’est le moment de faire un temps d’arrêt afin de se remettre de leurs blessures. Or, tout en étant appropriée pour ceux-ci, l’inactivité n’est peut-être pas une option judicieuse pour les autres.
Dans cet article, je vais m’interroger sur les bénéfices et les limites de « l’entraînement seul ». À l’ère numérique, il est fort à parier que ce type d’entraînement a fait peau neuve. Je me propose donc d’examiner comment entraîneurs et boxeurs pourraient tirer avantage dans les circonstances de l’accès aux nouvelles technologies offertes par l’Internet.
Mais encore faut-il espérer que le niveau d’engagement et d’autonomie de l’athlète résiste aux diverses contraintes que pose cette option.
L’autonomie dans l’entraînement du boxeur
Au gymnase, l’entraîneur se limite habituellement à observer du coin de l’œil. Il intervient très peu. Ainsi, le boxeur apprend à s’entraîner par lui-même. D’ailleurs, l’athlète de niveau élite ne se distingue-t-il pas par sa motivation, par son autonomie? Il n’a pas à être constamment stimulé par l’entraîneur. Vasyl Lomachenko est un exemple à suivre :
Par ailleurs, en ce qui concerne la structure de l’entraînement, les décisions doivent être partagées entre l’entraîneur et l’athlète. Comme l’efficacité et l’optimisation s’impose à ce niveau, il est possible que l’entraîneur fasse figure d’autorité – sans être pour autant un autocrate.
Mais dans la majorité du temps, à la suite de quelques directives données par l’entraîneur, les boxeurs appliquent simplement des routines de travail. Tout semble aller rondement. Les boxeurs paraissent autonomes pour ce qui est de l’exécution et de la façon de circuler d’un exercice à l’autre. Aucune baisse apparente de motivation!
Cela s’explique par le fait que ces boxeurs devront éventuellement passer le test du sparring (combat d’entraînement). Puis il y a également le verdict de l’entraîneur qu’ils attendent avec une certaine appréhension. Enfin, il faut bien tenir compte de l’influence des pairs. Ce sont eux les principaux témoins de la progression du boxeur. Somme toute, c’est à partir de tous ces liens que se crée un profond sentiment d’appartenance, d’où l’intérêt de s’entraîner dans un gymnase de boxe plutôt qu’en solitaire.
Or, la crise engendrée par la Covid-19 ne laisse aucune autre option que de s’entraîner seul. Alors pourquoi ne pas recréer dans ce type d’entraînement certaines des conditions indispensables dont le boxeur bénéficie au gymnase?
Le besoin de rétroaction (feedback)
Quoique les routines de travail sont perçues comme étant essentielles à l’assimilation des techniques de boxe, elles deviennent vite lassantes. En s’entraînant seul, les répétitions perdent peu à peu de leur qualité. Et à force d’être mal exécutées, elles finissent par s’ancrer, avec pour conséquence indésirable que l’entraînement devient carrément contre-productif.
En ces temps de crise épidémiologique, peut-on s’attendre, au contraire, à de nouveaux gains pour les boxeurs autant sur le plan technique que physique? Je le pense, car mis à part les séances de sparring, il est relativement aisé grâce aux communications en ligne de mettre sur pied des entraînements qui feront progresser le boxeur sur plusieurs aspects essentiels de son développement.
En un clic de souris ou à partir d’un téléphone intelligent, il est facile de se retrouver à plusieurs simultanément afin de tenir une séance d’entraînement au cours de laquelle les entraîneurs évaluent et font part aux boxeurs, en temps réel, des ajustements qu’ils doivent apporter pour parfaire leur apprentissage. La séance se déroule donc de façon interactive. Les boxeurs peuvent ainsi faire leurs ajustements au fur et à mesure que les instructions des entraîneurs se succèdent
L’objectif est alors de tenir les boxeurs en haleine. Tout comme au gymnase, les entraîneurs se trouvent alors à exercer sur eux une influence soutenue. Même si une telle séance en ligne n’a lieu qu’une fois ou deux par semaine, les attentes des entraîneurs à l’égard des boxeurs se font grandes. Ceci a pour effet d’inciter fortement les boxeurs à ne pas relâcher entre-temps.
Malgré cela, par ces temps de crise épidémiologique, ces séances d’entraînement par Internet n’ont pas l’effet escompté pour tous les boxeurs. Certains tombent dans la paresse, sinon dans une forme de passivité. Pour tenter de les ramener dans le giron de l’entraînement, il est parfois nécessaire pour l’entraîneur d’ajuster ses interventions en fonction de la satisfaction d’un autre besoin vital de l’athlète.
Le besoin d’efficacité
Aussi appelé besoin de compétence, il est réputé comblé lorsqu’une personne éprouve un sentiment d’accomplissement. Appliqué à l’entraînement dans le contexte de la COVID-19, ce sentiment d’efficacité peut apparaître comme étant une sorte de « récompense » à la suite d’un effort effectué dans des conditions particulièrement difficiles. Dans cette situation, seul un tel sentiment de réussite peut donner à ces athlètes un sens à l’apprentissage. Ils doivent alors combler ce besoin pour maintenir leur motivation.
Mais ce qui complique l’approche de l’entraîneur envers ces athlètes, c’est que ceux-ci peuvent exécuter avec succès les tâches demandées, mais sans avoir le sentiment que cela les fait progresser. Ils agissent alors comme des automates. Le sentiment d’efficacité est d’abord une affaire de perception.
Dans un tel cas, la tâche demandée par l’entraîneur leur apparaît vaine et sans rapport direct avec la progression attendue. Chez ces athlètes, cela se manifeste alors par une sorte d’apathie. Il ne faudra alors très peu de temps avant qu’ils se désintéressent complètement de l’entraînement. Il faut bien comprendre ici que ces athlètes ont de la difficulté à composer sans leurs repères habituels (travail deux à deux, pads avec les entraîneurs et sparrings). En bref, les drills proposés sur Internet leur paraissent trop simples.
Il est vrai que l’on a l’habitude de comparer ces drills de base aux gammes que les musiciens exécutent pendant des années. Or, les drills des boxeurs n’ont pas à être aussi restrictifs. Tout au contraire, en tant qu’entraîneurs, ne devons-nous pas faire preuve d’imagination dans le but d’élargir l’expérimentation des athlètes?
Par exemple, au cours de la séance d’entraînement sur Internet, les boxeurs pourraient exécuter quelques rounds de « boxe imaginaire », mais tout en imitant un boxeur prestigieux, choisi par les entraîneurs, pour ses habiletés particulières. Les boxeurs auraient alors à visionner préalablement un round spécifique de l’un des combats de ce pugiliste réputé afin de bien se préparer à la séance par Internet. Ce type de drill gagnerait à être effectué régulièrement. À chacune de ces séances, un style de boxe différent serait à imiter; ainsi de nouveaux outils viendraient garnir le coffre des athlètes.
Comme deuxième exemple, une telle séance pourrait consister dans une discussion avec l’athlète dont le but serait d’analyser une vidéo de ce dernier, au ralenti, ainsi que la vidéo d’un combat livré par un pugiliste réputé. Le ralenti offre l’occasion de procéder à une analyse beaucoup plus approfondie des divers gestes sportifs. Dans un tel cas, l’athlète doit cependant être amené à découvrir par lui-même les divers avantages techniques et stratégiques. La tâche de l’entraîneur se limite alors à celle d’un « facilitateur ».
Dans les deux cas, il importe donc que les athlètes soient invités à interagir. Pour répondre à leur souci d’efficacité, ils ont besoin de comprendre, puis d’intérioriser les principes et les valeurs qui sous-tendent les divers drills à exécuter. Dans cette perspective, en tant qu’entraîneurs, ce sont d’abord nos outils pédagogiques qu’il faut sans cesse songer à renouveler.
Conclusion
La COVID-19 ne doit pas nous décourager dans nos efforts pour atteindre de nouveaux objectifs d’entraînement. Les séances à plusieurs sur Internet offrent beaucoup d’options dans le but de partager les connaissances de chacun. Comme le mentionne Philippe Carré, « On apprend toujours seul, mais jamais sans les autres. »
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]]>Il n’y a pas très longtemps, je croyais qu’il n’y avait pas pire champion que Deontay Wilder. En dépit de son efficacité indéniable en attaque, celui qu’on surnomme «The Bronze Bomber» possédait selon moi une technique de boxe tout à fait pitoyable. Or, à mon grand étonnement, Wilder a montré de belles choses au cours de son dernier combat. Pour tout vous dire, après plus de dix années à se battre chez les professionnels, je ne m’attendais à aucune amélioration dans sa boxe. Je suis confondu.
Par ailleurs, je suis loin d’être mécontent de cette soudaine progression. En tant qu’entraîneurs, nous souhaitons généralement que la technique de boxe l’emporte sur la force brute. Mais en plus, il faut bien admettre que la progression technique de Wilder offre l’occasion de réfléchir sur le phénomène voulant que l’âge ne soit pas toujours synonyme de plafonnement ou de déclin. Ce sera d’ailleurs le thème central de mon article. Mais d’abord, permettez-moi de comparer les nouvelles manœuvres de Wilder avec les anciennes.
The bronze bomber
Ainsi, dans la vidéo qui suit, vous constaterez que Wilder était fréquemment en déséquilibre au moment où il lançait ses combinaisons de coups. Force est de reconnaître que celui que l’on surnomme «The Bronze Bomber» donnait alors l’impression d’être désarticulé, tellement la trajectoire de ses coups était peu orthodoxe.
Deontay Wilder 2018 Highlights »The Bronze Bomber »
Lors de son plus récent combat, à mon grand étonnement, Wilder s’est déplacé en étant plus stable qu’à son habitude. En boxe, il faut bien admettre que les déplacements courts sont normalement préférables aux longues enjambées. En outre, en tenant sa garde plus rapprochée, Wilder a paru davantage conscient de sa défensive et des opportunités qui s’offraient à lui en attaque. D’ailleurs, au cours de la séquence qui a conduit au knock-out, Wilder s’est étonnement montré patient, voulant davantage surprendre l’adversaire que télégraphier ses intentions.
Wilder vs Ortiz 2 Highlights | Wilder Knocks Out Ortiz @Round 7
Sans être devenu un modèle de technique, Wilder fait la démonstration qu’un boxeur peut s’améliorer à tous les moments de sa carrière. Alors que la plupart des athlètes professionnels déclinent à partir d’un certain âge, d’autres vont au contraire continuer à progresser. Or, sur ce point, il existe un boxeur dont la progression a été on ne peut plus manifeste en regard de l’âge.
Floyd Mayweather jr
Sans surprise, Floyd Mayweather Jr est l’exemple par excellence du boxeur qui a continué à s’améliorer en dépit de son âge. Aux fins de discussion, voici comment je conçois les principaux jalons de sa carrière. À l’âge de 25 ans, Mayweather remportait la victoire dans la controverse contre Jose Luis Castillo; puis à 30 ans, il l’emportait par décision partagée sur Oscar De La Hoya alors qu’à l’âge vénérable de 36 ans, Mayweather donnait littéralement une leçon de boxe à Canelo Alvarez. Même si Canelo n’était pas encore à son sommet, il demeure qu’il venait de battre Shane Mosley par décision unanime.
Mais ce qui doit retenir l’attention selon moi, c’est que Floyd Mayweather Jr est parvenu à peaufiner sa technique de boxe pendant toute sa carrière, et probablement davantage en fin de parcours. Notamment, sur le plan de la défensive, il a certainement atteint son apogée après l’âge de 35 ans. Mais comment se fait-il que Mayweather soit parvenu à encore s’améliorer alors que la grande majorité des boxeurs stagnent ou déclinent bien avant ce moment?
Pourtant, avec l’âge, comme pour tous les boxeurs, il faut comprendre que Mayweather avait forcément ralenti sur le plan de ses capacités physiques, notamment pour ce qui est de la vitesse. Mais en revanche, il est parvenu à compenser cet inévitable déclin par l’amélioration de sa technique. Comment expliquer ce phénomène?
La défensive, une habileté technique et cognitive
Floyd Mayweather training defense – James Erwood
Dans cette vidéo, vous constaterez que Mayweather Jr ne se limite pas à un entraînement axé sur la répétition de ses combinaisons de coups. Loin de se satisfaire de ses acquis, Mayweather peaufine tous les aspects de la défensive et de la contre-attaque. Aucune manœuvre défensive n’est épargnée (esquives, blocages, parades et roulements). Son savoir-faire suppose non seulement la répétition d’une grande diversité de techniques, mais également une capacité d’adaptation cognitive exceptionnelle.
Or, plutôt que de parler uniquement de capacité d’adaptation, pourrait-on aussi parler de «volonté» visant à s’adapter? D’ailleurs, le cas de Deontay Wilder ne montre-t-il pas qu’un changement peut aussi provenir de la volonté, de l’attitude du boxeur? Se peut-il qu’un athlète ressente à un moment donné de sa carrière, même tardivement, une sorte de réveil, de besoin d’améliorer sa technique?
Une question d’attitude et d’adaptation cognitive
De nos jours, on sait que le cerveau a la capacité de créer de nouvelles connexions neuronales qui permettent, par exemple à un athlète, de continuer à s’améliorer en dépit de son âge. Ce qui différencie, en tout premier lieu, l’apprentissage de l’adulte de celui de l’enfant, c’est que ce dernier n’a pas à fournir beaucoup d’effort pour se développer. Ainsi, pour qu’un boxeur s’améliore avec l’âge, il doit adopter une volonté de fer, une attitude allant jusqu’à l’opiniâtreté et qui est entièrement vouée à son développement.
Mais ce n’est pas assez. L’effort ne suffit pas. Pour compenser la perte cellulaire dû au vieillissement, l’athlète doit en outre se résoudre à suivre un type d’entraînement qui favorise la création de nouvelles connexions entre les neurones. D’abord, contrairement à ce qui se passe trop souvent avec l’âge, le boxeur ne doit pas abandonner l’apprentissage par répétition. Mais attention! Quoique les répétitions sont importantes, l’athlète ne doit pas les exécuter de façon robotique. Par conséquent, le cerveau doit être actif au cours des répétitions. Il est donc souhaitable que l’athlète les exécute dans diverses conditions, souvent aléatoires, dans le but de stimuler toute sa vigilance.
Un dernier point. Avec l’âge, l’intelligence (l’expression «intelligence du ring» peut certainement être visée) se transforme au gré des changements neurologiques. Mais le boxeur ne devient pas pour autant moins intelligent en vieillissant. Par contre, l’athlète doit apprendre à vivre avec l’idée que la vitesse avec laquelle il traitait les nouvelles informations diminue avec l’âge. Pour éviter tout sentiment de panique ou de résignation, l’athlète doit cependant savoir qu’il pourra, en revanche, devenir plus performant avec l’âge quant à sa capacité de prendre les bonnes décisions relativement aux connaissances déjà acquises. Chaque tranche d’âge a donc ses points forts. Floyd Mayweather Jr n’en est-il pas la preuve vivante?
En terminant, il importe ici de mentionner que la capacité du cerveau à s’adapter avec l’âge vaut pour les personnes dont la santé neurologique ne s’est pas détériorée. Pour le boxeur, rien n’est assuré étant donné que la pratique de ce sport peut parfois compromettre gravement certaines fonctions cognitives.
Conclusion
Pour marquer l’histoire de la boxe professionnelle, Deontay Wilder doit, à mon avis, poursuivre l’objectif de s’améliorer techniquement. En toute franchise, je ne crois pas que le spectacle offert par son style intense, mais échevelé puisse compenser la porosité de sa défensive, laquelle équivaut en réalité à jouer à la roulette russe.
Par ailleurs, si celui qu’on surnomme «The Bronze Bomber» parvenait à élever encore le niveau technique de sa boxe, peut-être alors qu’il pourrait devenir à la hauteur de ses ambitieuses déclarations. Mais Wilder sera-t-il comme un bon vin? Sur ce sujet, ne devrait-il pas s’en tenir à ce commentaire de l’écrivain Robert Sabatier : «Il faut s’efforcer d’être jeune comme un Beaujolais et de vieillir comme un Bourgogne.»
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]]>Cet article La boxe au fil de la semaine #273 – l’actualité vue par Richard Cloutier est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.
]]>Jean Pascal (35-6-1) est demeuré champion du monde WBA chez les mi-lourds, samedi, alors qu’il l’a emporté par décision partagée des juges devant Badou Jack (22-3-3). Le duel était présenté au State Farm Arena à Atlanta.
Au terme d’un duel chaudement disputé qui a vu les deux pugilistes visiter le plancher, Pascal a remporté son 12e combat de championnat du monde en carrière. « Je vais m’asseoir avec mon conseiller Greg Leon et mon entraîneur Stéphan Larouche pour regarder la suite des choses », a mentionné Pascal en point de presse à la suite de son combat, tel que rapporté par TVA Sports.
Rappelons que le boxeur de Laval est redevenu champion du monde en août dernier en l’emportant sur Marcus Browne à la suite d’un affrontement disputé à Brooklyn.
Le crochet de gauche – l’actu en bref
– L’Albertain Steve Claggett (28-6-2) fera face au Mexicain Ricardo Lara (22-7-0) le 25 janvier prochain au Cabaret du Casino de Montréal, lors du gala que doit présenter Eye of the Tiger Management. Lara s’est incliné face à l’Ontarien Tony Luis lors de son plus récent duel, en octobre dernier. Sur la même carte, Clovis Drolet (11-0-0) sera opposé au Torontois Mponda Kalunga (7-2-0). Les amateurs verront aussi en action le super-léger Batyr Jukembayev (17-0-0) actuel titulaire des couronnes WBA continental des Amériques et IBF intercontinental, de même que le mi-lourd Russe Artur Ziyatdinov (11-0-0), Vincent Thibault (9-0-0), Leila Beaudoin (1-0-0) ainsi que Jordan Balmir (10-1-0).
– Lucnor Diserne (0-6-1), cet Haïtien qui a vécu brièvement à Ste-Foy et débuté sa carrière professionnelle au Québec, s’est incliné par décision unanime des juges devant Rene Moreno (3-0-0) le 22 décembre dernier. Le duel était disputé au Quiet Cannon Country Club, à Montebello en Californie.
– Comme toute bonne chose a une fin, vous venez de lire ma dernière chronique portant sur l’actualité de la boxe. Je compte en effet m’investir dans de nouveaux projets personnels. À noter que le site 12 rounds connaîtra également une nouvelle destiné sous peu. Je profite de l’occasion pour vous souhaiter une excellente année 2020 !
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]]>Cet article Démonstration de ténacité est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.
]]>Comme cadeau de fin d’année, on pouvait difficilement demander mieux. Samedi soir, au State Farm Arena d’Atlanta, Jean Pascal et Badou Jack nous ont offert un spectacle enlevant du début à la fin, couronné en prime par une victoire du Québécois. Un gain à l’arraché, aux allures presque hollywoodiennes.
Au terme des 12 rounds de l’affrontement, deux juges ont donné Pascal (35-6-1, 20 K.-O.) gagnant avec un pointage de 114-112, tout comme Ringside, d’ailleurs. Le troisième officiel avait le même score sur sa carte, mais en faveur de Jack (22-3-3, 13 K.-O.).
Pascal a donc réussi, non sans peine, à conserver sa ceinture WBA des mi-lourds, déjà acquis contre toute attente face à Marcus Browne plus tôt cette année. Mais le champion est venu bien près de se faire jouer un vilain tour pour cette première défense de son titre.
Si Pascal a complètement dominé la première moitié du duel, faisant au passage visiter le plancher à Jack lors du quatrième assaut, le vent a subitement tourné à partir de la sixième reprise. Le Suédois, plutôt discret jusque-là, s’est réveillé d’un coup sec et a profité de la fatigue qui gagnait son rival pour imposer le rythme à son tour.
Ainsi, le confortable coussin que Pascal avait pu se construire sur les cartes des juges s’est peu à peu aminci, faisant douter même les plus ardents partisans du Lavallois de ses possibilités de victoire. Et quand ce fut au tour d’un Pascal à bout de souffle de se retrouver au tapis au 12e round, un parfum de catastrophe a commencé à se faire sentir. D’aucuns se sont mis à croire que c’en était fait du champion défendant. Et pourtant, le voilà encore au sommet.
Jack aurait-il mérité de gagner? Sans doute, oui. Mais a-t-il été victime d’un vol pour autant? Pas une seconde.
Cette victoire, Pascal l’a obtenue de deux manières. D’abord, en neutralisant Jack avec un jab efficace et des attaques soutenues. Puis, lorsque les choses se sont mises à tourner au vinaigre pour lui, il s’est livré à une brillante démonstration de ténacité et de volonté qui a assurément plu aux juges – et encore plus au public.
Il s’est démené avec toute l’énergie du désespoir qui lui restait pour survivre jusqu’à la fin du combat, hypothéquant dangereusement sa mâchoire. Rares sont les boxeurs qui auraient pu encaisser le même volume de coups et atteindre la limite malgré tout. On aura beau reprocher ce qu’on voudra à Pascal, on ne pourra jamais l’accuser d’être un lâche.
Le gain est d’autant plus satisfaisant dans la mesure où il vient auréoler encore davantage une année qui aura été synonyme de résurrection pour lui. Comme on l’évoquait ici en guise d’avant-match, l’avenir de Pascal paraissait bien incertain après sa deuxième défaite contre Sergey Kovalev, en janvier 2016. Et outre quelques petites étincelles éparses, il y a souvent eu lieu de se demander à quoi tout cela allait bien rimer en bout de ligne au cours des dernières années. Maintenant, on le sait.
Parlant d’avenir, il faudra voir ce qu’il réserve désormais à Pascal. Le nom d’Artur Beterbiev, tenant des titres IBF et WBC de la catégorie, a été évoqué pour un duel d’unification qui attirerait à coup sûr l’attention. Mais soyons honnêtes, on voit mal comment Pascal – ou même tout autre mi-lourd à l’heure actuelle – pourrait s’emparer des ceintures de Beterbiev. Le Russe est un char d’assaut humain, rien de moins.
Et si on décidait, comme d’autres l’ont suggéré un peu partout sur les réseaux sociaux, d’organiser un combat mettant Beterbiev en vedette, alors que Pascal ferait les frais de la demi-finale? Un combat revanche contre Jack, disons? Après tout, avec un résultat aussi partagé que celui de samedi, il serait presque criminel de ne pas présenter un deuxième épisode.
Amusons-nous un peu, et supposons qu’il s’agisse du scénario retenu. Faisons-nous encore plus plaisir et imaginons que le gala soit présenté au Centre Bell, par exemple. Vous imaginez toute la frénésie qu’il y aurait ici autour de l’événement?
Pascal confiait d’ailleurs récemment à Ringside qu’il aimerait bien revenir se battre au Québec, lui qui a disputé ses trois derniers combats aux États-Unis. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’avec cette excitante victoire contre Badou Jack, l’occasion serait plus que belle de rentrer à la maison.
[Photo tirée du compte Twitter de Showtime]
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]]>Ce samedi au State Farm Arena à Atlanta, Badou Jack se mesurera au champion WBA des mi-lourds, Jean Pascal. Outre le titre WBA, la ceinture WBC silver des mi-lourds sera aussi à l’enjeu. À noter que Jack en sera à son huitième combat de champion du monde en carrière et à son quatrième chez les mi-lourds et il pourrait être sacré pour une troisième fois champion du monde. Il fut champion du monde WBC des Super-Moyens d’avril 2015 à janvier 2017 ainsi que champion WBA des mi-lourds, pour une courte période, soit d’août à septembre 2017.
On ne peut en douter, il s’agira d’un défi intéressant pour Jean Pascal puisque la situation des deux pugilistes se compare. Ils ont sensiblement le même âge, 37 ans pour Pascal contre 36 pour Jack. Il se retrouvent tous les deux dans le dernier droit de leur carrière, ayant chacun été double champion du monde. De plus, ils se connaissent bien puisque Jack a servi de partenaire d’entraînement à Pascal en préparation de son premier duel contre Kovalev en 2015. En vertu de ces faits, ce combat s’avère intrigant. Notons qu’ils ont eu deux adversaires communs en carrière, deux gauchers, soit Marcus Browne et Lucian Bute. Deux victoires de Pascal contre une victoire pour Jack à la suite d’une disqualification de Bute et une défaite en janvier 2019.
En comparaison de Marcus Browne toutefois, le dernier adversaire de Pascal, Badou Jack possède un meilleur menton et aime mettre de la pression. Pascal devra être efficace en contre-attaque pour contrer les attaques de Jack.
Par conséquent, analysons de plus près les habiletés pugilistiques du droitier de 36 ans. Au niveau de l’offensive, il possède une bonne droite et sa force de frappe ne doit pas être sous-estimée, bien au contraire. Son jab est excessivement rapide et précis et il coupe bien le ring en mettant de la pression sur ses adversaires, ce qui a pour effet de les faire reculer constamment et de les épuiser. Il aime aussi boxer à l’intérieur et Pascal devra surveiller cet aspect. De plus, Jack est aussi efficace en contre-attaque. Sur l’ensemble des 171 rounds qu’il a disputés en carrière, Jack détient un pourcentage de KO de 48.15% contre 47.62% pour Pascal sur l’ensemble des 309 rounds disputés pour le québécois. Sur ses 34 victoires, il a obtenu 20 K-O. Au niveau des mensurations des deux pugilistes, Jean Pascal a une portée de 72 pouces contre 73 pour Jack. Jack mesure 6 pieds et un contre 5 et 10 et ½ pour Pascal.
Jack a une bonne défensive. Il se protège bien en gardant les mains hautes. Au niveau de sa capacité à encaisser, il a composé avec la puissance de ses adversaires au cours de sa carrière, notamment face à Adonis Stevenson, où le combat s’est soldé par un verdict nul en mai 2018. Ce fut aussi le cas contre George Groves chez les super-moyens. Il a bien composé avec la puissance de ces boxeurs sans broncher. Toutefois, il n’est pas infaillible. Sa défaite par KO contre Derek Edwards en 2014 a été marquante. Contre Pascal, cet aspect sera moins problématique bien que Pascal soit efficace lorsqu’il lance des combinaisons. Il n’a toutefois pas la puissance d’un Stevenson, notamment sur un seul coup lancé. Somme toute, Jack, bien qu’il ne soit pas un boxeur exceptionnel, est efficace dans plusieurs aspects de sa boxe et peut rendre la tâche difficile à ses adversaires. Son palmarès fait foi de tout avec ses deux titres mondiaux en carrière.
En matière d’expérience, il en sera donc à son 28e combat chez les professionnels et à son huitième combat en championnat du monde contre douze pour Pascal. En sept combats de championnats du monde, incluant son dernier pour le titre intérimaire WBA, Jack a maintenu une fiche de quatre victoires, une défaite et deux verdicts nuls, survenus contre James DeGale et Adonis Stevenson.
Jean Pascal, qui est résilient, rendra certainement ce combat intéressant. Il est efficace en contre-attaque et Jack doit se méfier de son explosivité. Il peut surprendre ses adversaires avec son crochet et est aussi bon en combinaison. Il devra utiliser son jab afin de prévenir les attaques pressantes de Jack. De plus, il devra mettre beaucoup de pression et éviter les moments d’inactivité dans un round pour permettre à Jack d’imposer son rythme. Pascal devra profiter de l’inactivité de Jack en début de combat, lui qui en sera à un premier combat en près d’un an. Pour ce qui est de la capacité à encaisser de Pascal, c’est l’une de ses forces. En matière d’expérience, avantage Pascal, il en sera à son 42e combat chez les pros dont son 12e en championnat du monde. La clé du combat sera l’efficacité du jab de Jack qui risque d’embêter Pascal tout au long du duel.
Ensemble de la carrière de Jack
Au niveau personnel, Jack réside à Las Vegas et est d’origine gambienne et suédoise. Il a participé aux jeux olympiques de Pékin en 2008 notamment en étant le porte-drapeau de la Gambie. À noter qu’il fut toutefois éliminé au premier tour chez les poids moyens par l’indien Vijender Singh qui a remporté par la suite la médaille de bronze. Chez les amateurs, il a livré un total de 175 combats, a récolté 150 victoires et subit 25 défaites. De plus, il a été champion national de la Suède de 2004 à 2008. Depuis 2012, il est associé avec la firme de promotions de Floyd Mayweather. Il est entraîné depuis 2016 par Lou Del Valle et l’ancien champion du monde chez les mi-lourds de la WBA de 1980 à 81, Eddie Mustafa Muhammad, qui a entraîné plusieurs champions du monde au cours de sa carrière dont Chad Dawson; Johnny Tapia; James Toney et Zab Judah.
Il a fait ses débuts chez les professionnels en 2009. Il est devenu champion de la WBC en avril 2015 à la suite d’une victoire majoritaire aux dépens de l’américain Anthony Dirrell. Fait à noter, Dirrell était invaincu avant ce combat et avait une fiche de 27 victoires dont 22 par K-O. En septembre 2015, il a défait le britannique George Groves par décision partagée. Depuis, il a défait Lucian Bute par disqualification; a enregistré un verdict nul contre James DeGale et une victoire par TKO contre le britannique Nathan Cleverley en août 2017 en sous carte de Mayweather-McGregor. Il a ensuite livré un verdict nul à Adonis Stevenson en mai 2018 à Toronto et à son dernier combat, en janvier 2019, il a perdu contre Marcus Browne par décision unanime à la suite d’une vilaine coupure au 7e round. Au total, il détient une fiche de 22 victoires dont 13 par K-O et trois verdicts nuls contre Marco Antonio Periban en septembre 2013; James DeGale en Janvier 2017 et Adonis Stevenson en mai 2018 ainsi que deux défaites survenues par TKO au premier round en février 2014 face à Derek Edwards et à son dernier combat contre Marcus Browne, défaite par décision unanime.
En conclusion, je prévois un duel serré qui se rendra à la limite en faveur de Jack toutefois, quoique le contraire ne me surprendrait pas non plus.
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]]>Impliqué dans son premier combat de championnat du monde, le montréalais Steven Butler (28-2-1) a été stoppé au cinquième round par le Japonais Ryota Murata (14-2-0) qui a défendu avec succès sa couronne WBA chez les moyens.
Murata, qui a été en plein contrôle tout au long du duel, disputait son 6e combat de championnat du monde, ayant cumulé avec ce nouveau gain une fiche de trois victoires et trois défaites lorsqu’un titre mondial était en jeu.
Le crochet de gauche – l’actu en bref
– Le duel qui devait opposer le poids moyen de Montréal Patrice Volny (15-0-0), champion unifié NABA et NABO, au Russe Magomed Madiev (13-0-1), actuel champion WBA Asie, le 20 décembre à Phoenix, en Arizona, lors d’un combat éliminatoire pour le titre mondial WBA, n’a finalement pas eu lieu. Selon BoxingTownQc, Madiev n’aurait pas été en mesure d’obtenir son visa afin d’entrer aux États-Unis.
– L’Ontarien Brandon Cook (21-2-0) disputera son prochain combat le 22 janvier à Brampton, en Ontario. L’identité de son rival n’est pas encore connue.
– Lucnor Diserne (0-5-1), cet Haïtien qui a vécu brièvement à Ste-Foy et débuté sa carrière professionnelle au Québec, doit remonter sur le ring ce dimanche afin de disputer son quatrième combat de l’année 2019. Il doit se mesurer à Rene Moreno (2-0-0) au Quiet Cannon Country Club, à Montebello en Californie. Il s’agira d’un cinquième combat disputé dans l’ouest américain depuis qu’il est installé à Los Angeles.
– Je profite de l’occasion pour vous offrir mes meilleurs voeux pour la période des fêtes !!
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]]>Cet article Ryota Murata affrontera Steven Butler : mais qui est-il ? est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.
]]>Lundi prochain à Yokohama, au Japon, Steven Butler disputera son premier combat de championnat du monde en carrière en affrontant le champion WBA régulier des moyens, Ryota Murata. Apprenons à mieux connaître ce champion japonais de 33 ans qui a débuté sa carrière professionnelle en août 2013.
Murata détient une fiche de 15 victoires dont 12 KO contre deux revers en 17 combats. Ses deux défaites sont survenues contre Hassan N’Dam N’Jikam et Rob Brant. Il est devenu une première fois champion du monde lors du combat revanche contre N’Dam, disputé le 22 octobre 2017. Rappelons-nous que N’Dam a perdu notamment contre David Lemieux en juin 2015. Murata a ensuite perdu son titre contre l’américain Rob Brant en octobre 2018. Il l’a reconquis en juillet 2019 contre ce même Brant, à la suite d’une victoire par TKO au 2e round.
En 5 combats de championnats du monde, Murata a maintenu une fiche de 3 victoires dont 3 par KO contre 2 revers. Il est associé aux promoteurs Top Rank et Akihiko Honda. Son entraineur est Sendai Tanaka.
Chez les amateurs, Ryota Murata a remporté la médaille d’or chez les 75KG aux Jeux olympiques de Londres en 2012. Sur l’ensemble des 106 rounds disputés en carrière, son pourcentage de KO s’établit à plus de 70 %. Pour Butler, en 118 rounds disputés, son pourcentage de KO s’établit à 80%. Au niveau de ses mensurations, il mesure six pieds comme Butler et sa portée est de 72 pouces ½.
Au niveau de ses habiletés pugilistiques, en offensive, Murata possède un bon jab et un bon crochet. Son crochet au corps est efficace. Il est agressif et coupe bien le ring. Il aime mettre beaucoup de pression sur ses adversaires. Il varie bien ses coups. Il aime échanger avec ses adversaires. Il est efficace en combinaison. La guerre du jab sera déterminante dans ce duel. Butler devra l’utiliser à profusion afin de contrer Murata. Sa défensive correcte, mais il a tendance à prendre plusieurs coups. Pour cette raison, il devra se méfier de la puissance de Butler. De plus, Murata peut se montrer prévisible dans l’exécution de ses coups.
Sur le plan de l’expérience, il en sera à son 18e combat chez les professionnels contre davantage pour Butler qui disputera son 31e combat, mais son premier en championnat du monde. Il va sans dire que Murata a une expérience importante dans les combats significatifs en carrière, notamment en raison de son bagage amateur impressionnant et de ses différents combats de championnats du monde. Un facteur très important qui est à l’avantage du japonais pour ce duel, qui disputera lundi rappelons-le, son sixième combat de championnat du monde.
Il n’en demeure pas moins qu’il s’agit pour Steven Butler d’une chance unique de surprendre la planète boxe. Il a la jeunesse de son côté, 24 ans contre 33 ans pour le japonais. De plus, la puissance du québécois ne fait aucun doute. Il sera intéressant de voir comment il va composer avec l’agressivité du champion. Fait à noter, en remportant le titre, Steven Butler deviendrait le 18e champion du monde de boxe québécois. À suivre et bon combat à tous.
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]]>Selon toute vraisemblance, le poids moyen de Montréal Patrice Volny (15-0-0), champion unifié NABA et NABO, affronterait le Russe Magomed Madiev (13-0-1), actuel champion WBA Asie, le 20 décembre à Phoenix, en Arizona, lors d’un combat éliminatoire pour le titre mondial WBA.
Rappelons que le champion Ryota Murata (15-2-0) va défendre sa couronne face au Québécois Steven Butler (28-1-1) le 23 décembre au Japon.
Le crochet de gauche – l’actu en bref
– Le Lavallois Erik Bazinyan (24-0-0) a passé le KO dès le troisième round au vétéran Saul Roman (45-14-0). Leur duel s’est déroulé le vendredi 13 décembre lors d’un événement présenté au Fantasy Springs Resort Casino, en Californie.
– Eye of the Tiger Management a annoncé son nouvel événement prévu le samedi 25 janvier au Cabaret du Casino de Montréal. Les principales têtes d’affiche seront le super-léger Batyr Jukembayev (17-0-0) actuel titulaire des couronnes WBA continental des Amériques et IBF intercontinental, de même que l’Albertain Steve Claggett (28-6-2). Les amateurs verront aussi en action le mi-lourd Russe Artur Ziyatdinov (11-0-0), Clovis Drolet (11-0-0), Vincent Thibault (9-0-0), Leila Beaudoin (1-0-0) ainsi que Jordan Balmir (10-1-0). De même que les débuts professionnels de Thomas Chabot. Le nom de leurs rivaux respectifs sera présenté sous peu.
– L’Olympien Christian MBilli (16-0-0) qui a disputé de nombreux combats à Montréal sous les couleurs de GYM, l’a emporté par TKO au 8e round sur l’Américain KeAndrae Leatherwood (22-7-1). Le duel était disputé le 13 décembre dernier au Palais des sports Marcel Cerdan de Levallois-Perret, en France.
– Le poids lourd roumain Bogdan Dinu (12-2-0), qui est un ancien porte-couleur d’InterBox, a renoué avec la victoire, samedi, en l’emportant par TKO au 4e round sur Osborn Machimana (23-14-2) lors d’un combat disputé en Bulgarie. Dinu s’est incliné en mars dernier devant le Bulgare Kubrat Pulev (26-1-0) en Californie lors d’un événement présenté par Top Rank. À son combat précédent, en novembre 2018, il s’était fait passer le KO par l’Américain Jarrell Miller.
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]]>Cet article La boxe au fil de la semaine #270 – l’actualité vue par Richard Cloutier est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.
]]>« Je veux offrir 20 millions de dollars à [Deontay] Wilder pour qu’il vienne à Montréal [pour affronter Arslanbek Makhmudov]. À vrai dire, le gagnant du combat entre Wilder et [Tyson] Fury a 20 millions à venir chercher à Montréal. Je vais faire une offre », a lancé Camille Estephan à la suite de la victoire expéditive du géant russe Arslanbek Makhmudov (10-0-0) sur l’ancien champion du monde Samuel Peter (38-9-0), samedi, tel que l’a rapporté RDS.ca. Makhmudov, qui a défendu avec succès son titre NABF, a passé le KO à Peters dès le premier round. Le duel Wilder contre Fury est prévu le 22 février prochain.
Si Makhmudov était impliqué dans le principal combat de soutien, c’est David Lemieux (41-4-0) qui assurait la finale de l’événement présenté au Centre Bell par Eye of the Tiger Management. Confronté à l’aspirant mondial ukrainien Max Bursak (35-6-2), Lemieux ne l’a pas eu facile et a même visité le tapis à deux reprises, soit dès le 1er round de même qu’à la 5e reprise. Lemieux, qui a été en mesure de reprendre les choses en main, a fait chuter son rival à son tour au 6e round et l’a emporté par décision partagée des juges.
Parmi les autres combats, soulignons les victoires de Kim Clavel (11-0-0) et Lexson Mathieu (8-0-0) qui ont tous deux remporté la ceinture NABF, alors que le Trifluvien Simon Kean (18-1-0) a défait Siarhei Liakhovich (27-8-0) pour obtenir le titre WBC International Silver des poids lourds. Mathieu Germain (18-1-1) a pour sa part renoué avec la victoire en l’emportant par DU. Quant à Sadriddin Akhmedov (11-0-0) il a passé le KO à Jose Antonio Villalobos (12-6-2) au 7e round.
Le crochet de gauche – l’actu en bref
– Le Lavallois Erik Bazinyan (23-0-0) affrontera le vétéran Saul Roman (45-13-0) le vendredi 13 décembre lors d’un événement présenté au Fantasy Springs Resort Casino, en Californie. Lors de son plus récent combat, le porte-couleur de la firme Eye of the Tiger Management, qui est champion unifié NABA et NABO chez les super-moyens, l’a emporté sur Alan Campa par DU lors d’un duel disputé à Las Vegas. Quant à Saul Roman, qui est champion WBC FECOMBOX, il cumule 3 victoires à ses 5 dernières sorties.
– Le Groupe Yvon Michel a confirmé le calendrier de la saison 2020 de sa série de boxe. Le prochain gala qui sera présenté au Cabaret du Casino de Montréal aura lieu le samedi 8 février. Ensuite, les amateurs seront conviés les 4 avril, 6 juin, 17 octobre et 5 décembre. Tous ces galas seront présentés le samedi à 19h. Les spectateurs auront l’occasion de voir en action des boxeurs tels que Wilfred Seyi, Francis Lafrenière, Ayaz Hussain, Terry Osias et David Théroux, entre autres. « L’année 2020 marquera un tournant important, a évoqué Yvon Michel dans son communiqué. En effet, GYM et Boxe Canada sont fiers d’annoncer officiellement avoir conclu une entente unique et créative qui va permettre, à chaque événement, à 3 ou 4 membres de l’équipe nationale du Canada, d’affronter des formations internationales qui proviendront de Porto Rico, les États-Unis, la France, l’Italie ou autres dans des affrontements de calibre olympiques ».
– Le Montréalais Yves Ulysse Jr. (18-2-0) a subi sa seconde défaite en carrière alors qu’il s’est incliné par décision unanime des juges devant l’ancien champion du monde WBA Ismael Barroso (21-3-2) le 5 décembre dernier. Ulysse Jr. a aussi été dépouillé de son titre Gold de la WBA à l’issue de son duel qui était disputé au Hangar du OC Fair & Event Center à Costa Mesa, en Californie.
– Le gaucher lavallois Roody Pierre-Paul (17-5-2) s’est incliné par décision unanime des juges devant l’aspirant mondial de Brooklyn Mikkel LesPierre (22-1-1), le 5 décembre, lors d’un événement présenté à New York par DiBella Entertainment.
– L’Albertain Ryan Ford (17-5-0) a enregistré la victoire par TKO au 6e round sur le Mexicain Orlando Vasquez (10-7-0) le 6 décembre lors d’un gala présenté au Shaw Conference Centre à Edmonton.
(Photo : Vincent Ethier/EOTTM@2019)
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