Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca

Quatre faits moins connus sur le «massacre de la Saint-Valentin»

Il y a 67 ans aujourd’hui, le 14 février 1951, avait lieu l’un des combats les plus célèbres de l’histoire de la boxe: le sixième et dernier affrontement entre Sugar Ray Robinson et Jake LaMotta, au cours duquel Robinson ravit la ceinture des poids moyens à son grand rival par T.K.-O. au 13e round. La victoire de Robinson (sa cinquième contre le «Raging Bull», pour une seule défaite) fut si convaincante qu’elle est restée gravée dans les annales sous le nom de «massacre de la Saint-Valentin». Afin de célébrer (à notre façon) la fête des amoureux, nous avons choisi de rappeler certains faits moins connus à propos de ce duel, qui mit aux prises deux figures marquantes, aujourd’hui membres du temple de la renommée de la boxe.

– À cette époque de grande popularité du noble art, où beaucoup de foyers ne possédaient pas la télévision, les magasins observaient toujours une hausse significative des ventes d’appareils à l’approche d’un combat d’importance; le duel Robinson-LaMotta fit donc vendre une quantité énorme de téléviseurs, surtout qu’il était diffusé gratuitement non pas seulement aux États-Unis, mais dans plusieurs pays. On estime que 30 millions de téléspectateurs américains virent le combat, ce qui représentait alors le cinquième de la population du pays.

– Lors d’une sorte de conférence de presse tenue dans un restaurant de Chicago quelques jours avant le 14 février, Robinson demanda un verre de jus de boeuf cru à un serveur, puis l’offrit à boire à LaMotta. Lorsque ce dernier refusa d’avaler du sang, Robinson prit le verre et le but en entier.

– Des sources sérieuses rapportent que, alors qu’il était en préparation dans son vestiaire au Chicago Stadium, LaMotta demanda à son frère de lui apporter un petit verre de brandy, qu’il consomma avant de monter dans le ring.

– De retour dans son vestiaire après l’affrontement, extrêmement éprouvant pour lui, LaMotta s’écroula sur une table et on dut lui administrer de l’oxygène. Lorsque Vikki LaMotta entra dans la pièce, voyant la situation et le visage extrêmement enflé et tuméfié de son mari, elle crut qu’il était en train de mourir et fut prise de panique. Le «Raging Bull» eut besoin de plusieurs heures de repos avant de simplement pouvoir quitter le stade. Comme une force de la nature possède toutefois des pouvoirs de récupération uniques, Jake LaMotta est décédé en septembre dernier, à l’âge de 95 ans.

Laissez un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *