Samer Barakat: «Je ne m’attends pas à ce que notre combat se rende à la limite!»

Par Martin Achard

Le résident d’Ottawa Samer Barakat (4-0-0, 3 K.-O.) affrontera Éric Martel-Bahoéli ce soir dans un duel de poids lourds qui devrait constituer l’un des moments forts du gala présenté par les frères Grant au Théâtre Olympia de Montréal. Je me suis entretenu avec Barakat hier après-midi, alors qu’il se reposait dans sa chambre d’hôtel de la métropole après la pesée officielle.

12rounds.ca: Tu t’es pesé à 206 livres aujourd’hui, alors qu’Éric Martel-Bahoéli affichait un poids de presque 260 livres. Quel est ton état d’esprit avant ce combat contre un adversaire nettement plus imposant physiquement que toi?

Samer Barakat: Je me sens bien. Il est certain que ce sera mon combat le plus difficile jusqu’à maintenant. Éric a plus d’expérience que n’importe quel de mes adversaires passés. J’aurai une idée de ce qui devrait se passer après le premier round. Notre affrontement est prévu pour six reprises, mais je ne m’attends pas à ce qu’il se rende à la limite.

12rounds.ca: À ta dernière sortie en novembre 2014, tu t’es rendu à Cincinnati et tu as surpris les gens de la place en remportant facilement une décision en six rounds contre le boxeur américain Danny Calhoun, qui s’était présenté dans le ring avec une fiche de 5-0-0 (3 K.-O.). Est-ce que ce type de performance où tu défies les pronostics te donne un surcroît de confiance en vue de ton affrontement contre Martel-Bahoéli?

Samer Barakat: Oui ce fut une bonne expérience, qui m’a fait gagner en confiance. Calhoun avait de la difficulté à perdre du poids et il s’est finalement pesé à 221 livres. J’ai donc dû gagner cinq ou six livres en vitesse pour faire osciller l’aiguille à 205 livres. Mais, comme adversaire pour moi, Martel-Bahoéli est dans une classe à part. Il est grand, boxe bien et frappe fort. Mon style est un peu le même que le sien.

12rounds.ca: Est-ce une source de motivation supplémentaire pour toi de penser que votre combat pourrait être diffusé à TSN?

Samer Barakat: Il est en effet possible qu’on nous voit à la télé, mais je n’y pense pas et ça ne m’affecte d’aucune façon.

12rounds.ca: Si tu l’emportes contre Martel-Bahoéli, aimerais-tu poursuivre chez les lourds et affronter Dillon Carman?

Samer Barakat: Pour l’instant, je me concentre sur Martel-Bahoéli. Je peux me battre dans les deux catégories, lourds-légers et lourds, même si me battre chez les lourds-légers est peut-être une meilleure affaire pour moi. Quant à Dillon, je ne pense pas à un combat contre lui en ce moment.

Mon but est de faire un combat spectaculaire au Théâtre Olympia. Il faut s’attendre à des étincelles, car je pense qu’Éric a la même mentalité que moi.

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