Jo Jo Dan – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca Pour tout savoir sur la boxe québécoise – combats de boxe, classements, analyses, entrevues, portraits, championnats du monde – Montréal, Québec Mon, 21 Jan 2019 17:50:32 +0000 fr-FR hourly 1 /wp-content/uploads/2013/11/cropped-logo_carré-32x32.jpg Jo Jo Dan – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca 32 32 Complémentaire au site 12rounds.ca, ce podcast a été mis sur pied afin d’offrir aux amateurs des informations sur le noble art allant au-delà de ce qui est couvert par les médias traditionnels. Nous y discutons des combats à venir et nous entretenons avec divers intervenants du milieu. Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca no Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca [email protected] [email protected] (Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca) Boxe québécoise et internationale pour tous les amateurs de boxe francophones Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.caJo Jo Dan – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca /wp-content/uploads/powerpress/12rounds.png Kevin Bizier nous fait revivre sa carrière en accéléré /kevin-bizier-nous-fait-revivre-sa-carriere-en-accelere/ /kevin-bizier-nous-fait-revivre-sa-carriere-en-accelere/#respond Fri, 24 Nov 2017 19:46:42 +0000 /?p=14045 Par Jimmy Gagnon Vézina En juillet 2016, Kevin Bizier annonçait qu’il accrochait ses gants, quelques mois après avoir vécu une pénible expérience en championnat du monde face à Kell Brook. Seize mois plus tard, j’ai eu le plaisir d’aller discuter avec lui pour savoir comment il vit son statut de retraité. L’athlète de 33 ans […]

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Par Jimmy Gagnon Vézina

En juillet 2016, Kevin Bizier annonçait qu’il accrochait ses gants, quelques mois après avoir vécu une pénible expérience en championnat du monde face à Kell Brook. Seize mois plus tard, j’ai eu le plaisir d’aller discuter avec lui pour savoir comment il vit son statut de retraité. L’athlète de 33 ans en a profité pour nous commenter sa carrière professionnelle en accéléré.

Un gros parcours amateur

Natif de St-Émile à Québec, Kevin Bizier commence à boxer avec ses frères et sa sœur, à l’âge 12 ans, sous la férule de son père, l’entraîneur Rémy Bizier. Son parcours amateur est particulièrement impressionnant: 98 victoires, sept championnats canadiens, une participation aux jeux du Commonwealth en Australie en 2006, en plus d’une victoire contre le médaillé Olympiques Felix Diaz et d’une guerre mémorable contre le futur champion du monde Marcos Maidana. C’est fort de l’expérience acquise au cours de ses années de compétitions qu’il passe pro en octobre 2008, prenant soin d’apporter quelque correctif au passage.

« Vu que je suis un bagarreur, j’avais surtout un manque au niveau physique. J’avais déjà un bon cardio donc, avec Marc, on a surtout eu à travailler sur mon endurance et ma force physique », affirme Kevin Bizier.

Champion Nord-Américain après seulement trois ans

Ses débuts professionnels se font plutôt sans embûche. Il enchaîne les victoires au Casino de Montréal, puis ensuite au Centre Bell et au stade Uniprix, mais c’est chez lui, au vieux Colisée Pepsi de Québec, en décembre 2011, qu’il remporte, par décision unanime, le titre NABF face au coriace Lanardo Tyner.

« C’était un combat mémorable, avec tout le monde qui était là pour m’encourager et tout. C’était toute une guerre mais je m’étais préparé comme un malade. J’avais fait le camp d’entraînement avec Miguel Cotto et c’est sur que lorsque tu mets les gants avec un gars comme ça tu es moins stressé d’affronter Tyner par la suite. Par contre avec le titre NABF je croyais que tout débloquerait côté boxe, que les portes s’ouvriraient mais finalement c’est tout le contraire j’ai été pratiquement un an sans rien faire après ça », souligne amèrement le père de famille.

Ce combat est fort significatif pour Bizier parce qu’il s’agit de la seule fois de sa carrière qu’il est la vedette principale d’un gala à Québec. L’année suivante, GYM promet que son boxeur de Québec sera impliqué dans de grands galas, mais des blessures à Jean Pascal, la tête d’affiche à l’époque, les force à annuler deux galas dont Pascal-Cloud.

Enfin, un défi !!!

C’est finalement en février 2013 en tête d’affiche d’un gala présenté au Centre Bell et sur ESPN 2 qu’il combat à nouveau dans un combat important. Il y défend alors son titre NABF contre l’ex triple champion du monde des poids légers Nate Campbell. Peu impressionné par le statut de favori de ce dernier, Bizier se montre dominant et le force à l’abandon au huitième round.

« On s’entraînait pour un grand gaucher très talentueux et finalement on a changé à 1 mois d’avis. Je crois que c’est l’expérience et le fait que j’étais plus gros que lui qui a fait une bonne différence. Il essayait d’accrocher mais on avait prévu ça, je le repoussais et lui rentrais dedans, je l’ai pas laissé boxer de loin », nous raconte celui qui ajoutait à son palmarès le titre Inter-Continental de l’IBF ce soir-là.

Les guerres avec Jo Jo Dan

En 2013 et 2014, il perd des décisions partagées face à Jo Jo Dan dans des guerres désormais historiques sur la scène locale. Plusieurs y voient des résultats controversés et les gens de Québec éclatent de colère devant chacune de ces décisions partagées.

Demandez lui ce qu’il changerait si c’était à refaire et sa réponse sera très spontanée! « Changer l’arbitre! Surtout le premier combat, je le matraquais et il ne trouvait rien d’autre à faire qu’accrocher. Le deuxième c’était moins pire pour les accrochages mais j’ai reçu des coups de tête flagrants dont celui au huitième round, tout le monde l’a vue! Je crois que le résultat aurait pu être différent si le combat avait eu lieu en terrain neutre comme aux États-Unis, il n’y aurait pas eu de favoritisme », affirme-t-il.

Une seconde chance comme aspirant obligatoire

En novembre 2015, Bizier obtient une seconde chance en combat éliminatoire et il fait, une fois de plus, office de négligé. Il affronte le jeune cogneur invaincu Fredrick Lawson et, même s’il a fait le tour du monde chez les amateurs, c’est le premier combat hors Canada de sa carrière en tant que pro. Ce jours-là, sur les ondes de NBC Sports mais non présenté au Québec, il choque le monde de la boxe pulvérisant la mâchoire de son adversaire le forçant ainsi à l’abandon.

« Quand tu arrives avec une stratégie parfaite et que tu as eu un bon camp d’entraînement, que tu ne subis pas de blessure, que tu fait des bons sparrings ça met en confiance. Pour ce combat la préparation avait été parfaite. Et son style de boxe était fait pour moi, Lawson aime imposer son jab mais je lui ai tout de suite rentré dedans pour couper la distance et il ne s’attendait pas à se faire bousculer comme ça », déclare avec fierté l’ancien protégé de Marc Ramsay.

Direction Sheffield en Angleterre

Lors de sa préparation pour son championnat du monde face à Kell Brook, il subit une importante blessure à un œil. Il décide alors de cacher cette blessure à plusieurs membres de son équipe, dont son promoteur Yvon Michel, de peur qu’il annule le combat. À l’instar de son modèle Arturo Gatti, il tient à faire ce combat malgré une vision gravement handicapée et les risques de perdre un œil pour toujours. Il est finalement défait par KO au second round, une première dans sa carrière.

« Des regrets? Pas pantoute! C’est un combat de championnat du monde, et de l’argent aussi! On fait des longues carrières pour quasiment rien, on gagne notre place, j’étais obligé de le faire! Et si c’était à refaire je referais exactement la même chose et je ne le dirais à personne. C’est juste dommage d’avoir dû arrêter à cause de ça si mon œil était correct je boxerais encore! », reconnaît celui qui a obtenu une bourse de quelques centaines de milliers de dollars en Angleterre.

Brook- Bizier face a face

De boxeur à entraîneur

Les blessures l’ayant rattrapés mais fiers d’une très belle carrière (il est entre autre le premier boxeur originaire de Québec à disputer un combat de championnat du monde), il annonce sa retraite le 25 juillet 2015. Il déclare alors vouloir passer du bon temps avec sa famille, devenir entraîneur et guérir de ses blessures, ce qu’il fera progressivement.

« Maintenant ça va bien. J’ai récemment eu une opération pour les cataractes. Mon œil gauche fonctionne maintenant à quasiment 80% et il me reste une chirurgie pour retrouver la vue à 100%. C’est sûr que la boxe me manque mais je suis devenu entraîneur pour ça. Travailler dans une shop ça me fesait capoter. Je boxe depuis que j’ai 12 ans, j’ai mon expertise et je compte bien faire ça jusqu’à la fin! »

Aujourd’hui, Kevin Bizier, 33 ans, est maintenant entraîneur au club de boxe de la Capitale et il semble bien apprécier l’expérience. Il compte se servir de sa propre expérience et de celle acquise auprès de divers entraîneurs pour pousser dans cette nouvelle carrière. si on se fie au guerrier qu’il a été dans le ring, il ne faudrait pas se surprendre s’il parvient à persévérer jusqu’à de haut niveau.

« J’aimerais beaucoup entraîner les sports études, des jeunes prospects qui veulent pousser. On le voit tout de suite ceux qui veulent vraiment. Ceux qui veulent s’entraîner et qui ont la bonne attitude pour aller loin. C’est beau l’entraîneur mais il faut savoir se pousser soi-même et être aussi capable de s’entraîner seul pour devenir bon. Quand j’ai commencé je regardais Arturo Gatti et je l’imitais , sûrement que Lomachenko regardait des gars comme Roy Jones et faisait pareille, il faut vraiment avoir la passion pour réussir! », a-t-il conclu.

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Le top 15 des boxeurs québécois – 8e édition, juillet 2017 /le-top-15-des-boxeurs-quebecois-8e-edition-juillet-2017/ /le-top-15-des-boxeurs-quebecois-8e-edition-juillet-2017/#comments Tue, 25 Jul 2017 16:11:57 +0000 /?p=13164 Par Jean-Luc Autret, Richard Cloutier, Martin Fournier, Cédric Daniel Halley, de Laurent Poulin et David Tétreault. En cette période estivale, il nous fait plaisir de vous présenter notre traditionnel top 15 québécois de mi-année. Un exercice qui a commencé en 2006 par le défunt magazine La Zone de Boxe et que nous prolongeons avec plaisir depuis bientôt […]

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Par Jean-Luc Autret, Richard Cloutier, Martin Fournier, Cédric Daniel Halley, de Laurent Poulin et David Tétreault.

la zone de boxe Top 15En cette période estivale, il nous fait plaisir de vous présenter notre traditionnel top 15 québécois de mi-année. Un exercice qui a commencé en 2006 par le défunt magazine La Zone de Boxe et que nous prolongeons avec plaisir depuis bientôt quatre ans. Comme dans nos sept éditions précédentes (décembre 2013juillet 2014décembre 2014 et juillet 2015décembre 2015août 2016, décembre 2016), nous avons choisi comme critère de sélection la capacité à vaincre, à l’heure actuelle, des adversaires de grande valeur classés mondialement, comme on le fait généralement dans les classements «livre pour livre». Notre jugement ne repose donc pas, en dernière instance, sur les réalisations passées des pugilistes, mais sur leur valeur présente. Dit autrement, notre critère principal est le suivant: confronté au meilleur de sa division, sur qui serait-il raisonnable de miser le plus d’argent?

Tout comme lors de nos précédents classements, six passionnés ont pris le temps de réfléchir à leur propre classement. Chacun de nous a produit son propre classement, dans lequel chaque position est associée à une valeur numérique, selon une pondération qui a fait ses preuves à l’époque de La Zone de Boxe, à savoir: 1ère position = 12 points, 2e position = 10 points, 3e position = 8 points, 4e position = 6 points, 5e position = 4 points, 6e position = 3 points, 7e et 8e positions = 2 points, 9e et 10e positions = 1 point, et 11e à 15e positions = 0,5 point. En cas d’égalité, nous avons choisi de mettre des boxeurs ex aequo. 

ulysse-a-lentrainementÉvidemment, plusieurs changements qui se sont opérés dans les derniers mois se reflètent dans notre classement. La position de no 2 est serrée entre trois boxeurs; la relève est en croissance certaine alors que les vétérans glissent doucement vers la sortie en attendant des annonces de retraite. Vous remarquerez l’absence de Schiller Hyppolite ainsi que l’arrivée d’Erik Bazinyan et de Shakeel Phinn et du retour en force de Yves Ulysse Jr qui fait la plus grande progression de notre classement.

Classement

1 – Adonis Stevenson (70 points) – 1er en décembre 2016

2 – David Lemieux (50 points) – 3e en décembre 2016

3 – Eleider Alvarez (48 points) – 4e en décembre 2016

4 – Artur Beterbiev (42 points) – 2e en décembre 2016

5 – Custio Clayton (15 points) – 7e en décembre 2016

6 – Jean Pascal (14 points) – 5e en décembre 2016

7 – Yves Ulysse Jr (13 points) – absent en décembre 2016

8 – Bermane Stiverne (12,5 points) – 9e en décembre 2016

9 – Lucian Bute (7 points) – 6e en décembre 2016

10 – Francis Lafrenière (6 points) – 13e en décembre 2016

11 – Steven Butler (5 points) – 8e en décembre 2016

12 – Oscar Rivas (4,5 points) – 10e en décembre 2016

13 – Batyr Jukenbayev (4 points) – 11e en décembre 2016

14 – Simon Kean (2,5 points) – 13e en décembre 2016

15e égalité – Erik Bazinyan (1,5 points) – 1ère présence

15e égalité – Jo Jo Dan (1,5 points) – 13e en décembre 2016

15e égalité – Shakeel Phinn (1,5 points) – 1ère présence

Justifications

1 – Adonis Stevenson – Champion WBC

Adonis Stevenson roi des championsTrônant toujours au sommet de notre classement, le champion du Groupe Yvon Michel a passé moins de quatre minutes sur le ring lors de la revanche avec Fonfara le 3 juin. Est-ce que le très attendu duel avec Eleider Alvarez aura lieu au début de l’automne, comme l’a récemment mentionné Yvon Michel, on va attendre patiemment cette annonce. Ce qui est certain, c’est que le vrai décideur, il s’appelle Al Haymon. Soulignons que la WBC a mis en place un tournoi pour déterminer l’aspirant obligatoire qui succèdera à Alvarez. Les candidats sont Sullivan Barrera, Marcus Browne, Oleksander Gvozdyk et Craig Baker.

2 – David Lemieux – Champion Continental des Amériques WBC et Inter-Continental WBO, 2e WBO, 4e IBF, 4e WBA, 5e WBC

david LemieuxLe cogneur de Eye of the Tiger Management a accepté de se battre contre Marcos Reys en sous-carte de Canelo-Chavez alors qu’il s’était fait mal à une jointure en passant le KO à Curtis Stevens deux mois plutôt. Côté positif, il a reçu plus de 900 000 $ pour ces deux duels. Côté négatif, il a dû refuser un duel prévu pour le 16 septembre avec le champion WBO, l’Anglais Billy Joe Saunders. C’est Willy Monroe Jr qui prendra sa place en sous-carte de Golovkin-Canelo. Le plan de match de Lemieux s’oriente maintenant vers la légende vivante portoricaine Miguel Cotto. Si tout va bien pour Cotto le 26 août, ils devraient s’affronter à NY en décembre.

3 – Eleider Alvarez – Champion argenté WBC, aspirant obligatoire WBC

Lucian Bute au sol face à Eleider AlvarezDans les classements mondiaux, Eleider Alvarez n’a pas bougé; difficile d’aller plus loin qu’aspirant obligatoire. Par contre, dans l’estime du public québécois ses deux gains très significatifs face à Lucian Bute et Jean Pascal lui ont donnés beaucoup de notoriété. De plus, ces deux combats ont considérablement fait grossir son compte en banque. Tout ce qui lui manque maintenant, c’est l’officialisation de son championnat du monde avec Adonis Stevenson. Le bruit court que ça pourrait bien avoir lieu un samedi d’octobre au Centre Vidéotron à Québec…

4 – Artur Beterbiev – Champion NABA et IBF Nord-Américain, 2e IBF, 2e WBO et 5e WBC

GYM VS BeterbievLa saga pour le combat d’aspirant obligatoire IBF s’éternise depuis des mois. Après la faible bourse à Sullivan Barrera et l’absence de lieu sur le contrat, il y a eu récemment l’annulation de Beterbiev-Kolling pour des raisons contradictoires selon GYM et le boxeur. Est-ce que le second purse bid qui a lieu aujourd’hui et qui a été remporté par Top Rank (avec une somme de 315 000$) règlera enfin ce dossier? Signe que ces délais et controverses ont des impacts, Beterbiev est passé de no 2 à no 4 dans notre classement, il a perdu une position à la WBC et il a disparu du top 15 de la WBA.

5e  – Custio Clayton – Champion Continental des Amériques WBC et International IBF, 15e WBO, 32e WBC

Custio clayton-agatonAprès avoir entendu son promoteur lui dire à répétition que son prochain combat impliquerait des titres mineurs, c’est finalement arrivé le 15 juin denier pour Custio Clayton. Malheureusement, ces deux ceintures ne lui donnent pas accès à un top 15 mondial. Par contre, la WBO a choisi de l’inclure dans son nouveau classement de juillet même si Clayton ne s’est pas battu pour l’un de ses titres mineurs.

Pour ceux qui sont perdus avec ces nombreuses ceintures, sachez que la Continental des Amériques fait entrer le boxeur dans le top 40 de la WBC (Clayton était 34e en décembre dernier), alors que l’International de l’IBF offre un top 15 de son classement Intercontinental (Custio est classé 6e, un rang derrière Samuel Vargas). Les titres permettant d’être top 15 mondial sont les NABA, NABF, NABO et Intercontinental de l’IBF, mais, comme on le constate ici, il n’y a pas juste les titres nord-américains qui permettent de rentrer dans un top 15.

6e – Jean Pascal – 18e WBC 

Alvarez PascalMalgré sa défaite contre Eleider Alvarez, Jean Pascal n’a pas tellement bougé dans les classements. Il a seulement perdu un rang dans notre top 15 et la WBC l’a fait passer de 16e à 18e depuis décembre. Ça représente bien le respect que Pascal a acquis dans les dernières années en affrontant les meilleurs. Reste maintenant à savoir s’il remontera dans le ring ou s’il choisira d’accrocher ses gants.

7e – Yves Ulysse Jr – Champion NABF Junior, 31e WBC 

Yves Ulysse TeamPeu de gens doivent s’en rappeler, mais Junior est entrée pour la première fois dans notre top 15 québécois en décembre 2015. À l’époque, il détenait déjà une fiche de 10-0. Puis, une longue période d’inactivité liée à la fin des opérations d’InterBox sous l’égide de Sports Scène et sa performance en demi-teinte à Blainville, l’ont fait sortir de notre top 15. L’élève de Rénald Boisvert s’est relancé depuis le printemps en passant le KO à Zachary Ochoa à Verona et il a complètement dominé Ricky Sismundo au Théâtre Olympia, et ce, devant les caméras en direct de TVA Sports. Sa 7e position représente bien son nouveau départ.

8e – Bermane Stiverne – aspirant obligatoire WBC

Wilder Stiverne 2Le très patient Bermane Stiverne s’est vu octroyer la position d’aspirant obligatoire après que Povetkin a échoué un test anti-dopage à l’ostarine la veille de leur duel prévu le 17 décembre dernier. Présentement, il est en négociation pour éviter que Luis Ortiz affronte le champion Deontay Wilder. Est-ce que Al Haymon le convaincra en augmentant considérablement son dédommagement, nous le saurons bientôt. Ce qui est certain, c’est que le parcours de Stiverne aura été rempli d’embûches dans les sept dernières années. Inactif depuis novembre 2015, il mérite toujours d’avoir son combat revanche avec Wilder.

9e – Lucian Bute – 17e WBC

Lucian-Bute ElenaL’ancien champion de l’IBF a connu une triste fin le 24 février. Celui qui a considérablement fait augmenté la popularité de la boxe au Québec a été passé KO pour la première fois de sa carrière. Ses expériences à 175 livres auront été finalement très pénibles pour sa carrière. Le respecté Lucian Bute a préféré passer son tour pour le nouveau tournoi des 168 livres pour se concentrer sur sa vie familiale. Un choix qui représente bien son personnage et surtout là où il en est rendu dans sa carrière de boxeur.

10e – Francis Lafrenière – Champion NABO et International IBF, 7e WBO et 15e IBF

Équipe de Francis LafrenièreLe « People Champ » de Côteau-du-Lac a défendu avec succès son titre NABO le 10 juin dernier. Malheureusement, pour une Xe fois, il a fait face à un adversaire de remplacement. Le protégé des frères Grant mérite bien mieux, nous lui souhaitons un combat d’importance avec une bourse tout aussi importance. Nous sommes persuadés que peu importe le verdict, il va tout donner dans le ring, comme il l’a toujours fait.

11eSteven Butler – Champion junior IBF

Steven ButlerClassé 8e au monde par l’IBF quelques semaines avant son duel avec Brandon Cook, Steven Butler est remonté humblement dans le ring le 17 juin dernier. Incisif comme dans le passé, il a découpé le Polonais Damian Mielewczyk, qui avait fait la limite avec les Sébastien Bouchard et Francis Lafrenière en 2016. Son projet de combat de revanche avec l’Ontarien est remis aux calendes grecques, puisque celui-ci a accepté un duel avec le dangereux Chinois Kanat Islam, médaillé de bronze aux Olympiques de 2008 et en Championnat du monde amateur en 2007. Pour Butler, c’est probablement un mal pour un bien, ça lui permettra de reprendre sa progression à l’automne sans envisager une revanche à court terme.

12e – Oscar Rivas – 17e WBC

Oscar RivasLe 29 juillet prochain, il s’agira du premier anniversaire du dernier combat d’Oscar Rivas. Remis de son opération à l’épaule depuis le printemps, le Colombien est maintenant habitué de se faire promettre un combat qui n’arrive pas. Après les annulations du 3, du 15 et du 30 juin, le Groupe Yvon Michel a aussi choisi de le retirer de la carte de Lee Baxter prévu le 19 août à Brampton en Ontario. La prochaine date qui est encerclée sur le calendrier du poids lourd c’est le 16 septembre. Il ferait alors la finale d’un gala au Centre Vidéotron à Québec. Est-ce que les spectiques seront confondus… une histoire à suivre. 

13e – Batyr Jukenbayev, Champion International IBO

ablai-anna-reva-batyr-et-stephan-laroucheLe Kazakh de 26 ans a obtenu un gain significatif le 6 avril dernier en défaisant le vétéran Cosme Rivera par TKO au 7e round. Lui qui est retourné dans son pays d’origine pour des vacances, le protégé de Stéphan Larouche doit faire un retour dans le gymnase du Centre Claude-Robillard dans les prochaines semaines. Avec sa fiche de 9-0, 8 KO, il est prévisible qu’il aura au moins la chance de se battre à deux reprises d’ici la fin de l’année.

14e – Simon Kean, champion Inter-Continental IBO

Simon Kean le 17 juinL’Olympien de Trois-Rivières poursuit sa progression en affrontant des vétérans. Les trois derniers (Gibson, Marrone, Nascimento) lui ont permis de prendre 14 rounds d’expérience, c’est autant qu’à ses sept premiers duels. Le verra-t-on à court terme face à Adam Braidwoodjojo ? On peut oublier ça, puisque celui qui a envoyé à la retraite Éric Martel-Bahoéli fera son premier combat professionnel chez lui à Victoria en Colombie-Britannique le 8 septembre. Justement, en juin Laurent Poulin a proposé une liste de cinq adversaires qui feraient travailler Kean et qui lui donneraient de l’expérience, de la notoriété et de la crédibilité.

15e égalité – Erik Bazinyan, champion junior WBO, 14e WBO

Erik Bazinyan WBO JunorLe jeune boxeur de 22 ans a maintenant fait son entrée dans le top 15 de la WBO après avoir décroché le titre junior en septembre dernier. Ses deux plus récentes victoires lui permettent aussi de rentrer dans notre classement. Le protégé des frères Grant a eu très beau parcours amateur autant en Arménie qu’au Canada. Il est en bonne route pour faire la même chose chez les professionnels. En prenant son temps et en évitant de bruler les étapes, tout est possible pour le Lavallois.

15e égalité – Jo Jo Dan

Jo Jo dan en conférence de presse Top 15Le gaucher de 35 ans s’est incliné le 15 juillet dernier face à Jamal James. Suite à cette défaite, la troisième dans ses cinq derniers combats, le Montréalais d’origine roumaine a annoncé qu’il prendra le temps de réfléchir à son avenir. Pourrait-on le voir face à Custio Clayton ou Mikael Zewski ? Il n’était pas intéressé la semaine précédant son dernier revers. La possibilité de se relancer et d’obtenir une bourse intéressante d’ici la fin de l’année le séduira peut-être…

15e égalité – Shakeel Phinn, Champion canadien CPBC

Shakeel Phinn au N-BLe souriant boxeur de Brossard a participé à des galas du Groupe Yvon Michel lors de ses quatre derniers combats, mais il est toujours en attente d’une offre de contrat écrite. Shakeel Phinn s’est battu à quinze reprises en trente mois, et ce, sans contrat de promotion. Le 19 août, il ajoutera un peu plus d’expérience à sa fiche en affrontant le Mexicain Bladimir Hernandez Cazares (19-10-0, 17 KO), une ancienne victime de David Lemieux en 2009. Ce duel aura lieu à Shediac au Nouveau-Brunswick, il fera partie de la sous-carte alors que la finale est réservée à Brandon Breewer copromoteur de l’événement.

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La boxe au fil de la semaine #158 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-158-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-158-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 17 Jul 2017 09:38:41 +0000 /?p=13153 Par Richard Cloutier Il fallait s’y attendre, le championnat éliminatoire IBF des mi-lourds entre le Montréalais d’adoption Artur Beterbiev (11-0-0) et l’Allemand Enrico Koelling (23-1-0) a été annulé. Initialement prévu le 21 juillet au Centre Vidéotron de Québec, puis déplacé le 29 juillet au Barclay’s Center de New York, l’affrontement est définitivement disparu des radars cette […]

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Par Richard Cloutier

Il fallait s’y attendre, le championnat éliminatoire IBF des mi-lourds entre le Montréalais d’adoption Artur Beterbiev (11-0-0) et l’Allemand Enrico Koelling (23-1-0) a été annulé. Initialement prévu le 21 juillet au Centre Vidéotron de Québec, puis déplacé le 29 juillet au Barclay’s Center de New York, l’affrontement est définitivement disparu des radars cette semaine.

Selon le Groupe Yvon Michel (GYM), Artur Beterbiev aurait vu sa demande de visa d’entrée aux États-Unis être refusée. « Une demande de révision a été présentée par les avocats de GYM avec le même résultat », a écrit le promoteur dans un communiqué.

GYM VS BeterbievIl faut dire que cette annulation survient alors qu’Artur Beterbiev a intenté au mois de mai des procédures légales afin de faire invalider le contrat qui le lie à GYM. «Pour faire une histoire courte, le combat n’a pas été annulé parce qu’Artur n’était pas capable d’avoir un visa américain, il a été annulé parce qu’Artur refuse de laisser tomber ses poursuites civiles contre GYM», a affirmé Karim Renno, l’avocat représentant Artur Beterbiev, jeudi lors d’une conférence de presse, selon ce que rapporte La Presse.

Karim Renno aurait aussi affirmé que GYM avait « maintes fois fait savoir au clan Beterbiev, que ce soit par l’entremise de ses avocats ou de ses proches, que le combat serait annulé s’il n’abandonnait pas ces poursuites », a également rapporté La Presse.

Vendredi, le promoteur Yvon Michel a répliqué en diffusant une longue lettre. « Les attaques enflammées de Me Renno envers moi personnellement, m’ont laissé songeur », écrit-il en entrée de jeu.

Concernant les allégations de Me Renno, qui « affirme solennellement que GYM avait fait du chantage pour forcer Beterbiev à laisser tomber sa poursuite », le promoteur montréalais réfute : « Si on avait voulu imposer cette exigence, on l’aurait fait au début du processus et on n’aurait pas investi temps et argent à sa réalisation ».

Au sujet du travail accompli jusqu’ici avec Artur Beterbiev, Yvon Michel n’hésite pas à le répéter : « j’en suis très fier ! Malgré une main cassée qui l’a éloigné du ring pour 6 mois, une épaule opérée qui l’a mis au repos forcé pour un an, le ramadan annuel qui l’écarte du ring, Beterbiev en 11 combats a affronté 2 ex-champions du monde, combattu sur Showtime, CBS, Spike TV et ESPN, est classé au sommet de toutes les associations mondiales et est à la veille de se qualifier pour le Championnat du monde. Il a même reçu et une offre de combattre en championnat du monde qu’il a décliné pour cause de blessure », écrit le promoteur montréalais, qui a récemment été intronisé au Temple de la Renommée de Boxe Canada.

Concernant le statut professionnel d’Artur Beterbiev, Yvon Michel ne laisse aucun doute sur sa position : « Me Renno prétend que Beterbiev est libre et peut immédiatement signer avec un autre promoteur…on est justement en discorde à ce sujet et un juge tranchera. En attendant nous allons certes prendre tous les recours requis pour protéger nos intérêts envers et contre tous ».

L’IBF devrait tenir un nouvel appel d’offres à la fin du mois de juillet afin de permettre la tenue éventuelle de ce championnat éliminatoire, soit dans les 90 jours suivant cette enchère. Il s’agira d’une nouvelle ronde d’appel d’offres organisée par l’IBF. La première ronde devait mener à un affrontement entre Artur Beterbiev et Sullivan Barrera le 21 avril, à Miami, en Floride. Mais ce duel avait été annulé pour des raisons qui demeurent encore floues à ce jour.

Quoi qu’il en soit, Yvon Michel ne jette pas encore la serviette et montre toujours de l’intérêt quant à l’organisation d’un duel devant impliquer Artur Beterbiev. « Nous allons consulter nos partenaires, avec qui nous avons investi des sommes, dépassant largement le million de dollars US, dans les combats de Beterbiev, avant de décider de l’implication de GYM », mentionne-t-il dans sa lettre.

Le crochet de gauche – l’actu en bref

  • Après avoir disposé de Ricky Sismundo en juin dernier, le super-léger Montréalais Yves Ulysse jr (14-0-0) affrontera-t-il le « Dragon » Steve Claggett (25-4-1) ? Le boxeur de Calgary, qui est titulaire de la couronne NABA USA, a lancé le défi il y a quelques jours sur les médias sociaux et le promoteur d’Ulysse Jr, Eye of the Tiger Management, n’a pas fermé la porte à cette suggestion, relayant même ce scénario sur les médias sociaux afin de sonder l’intérêt des amateurs. Steve Claggett, qui est aussi champion canadien, a déjà été champion WBC Youth Intercontinental en 2011. Aujourd’hui âgé de 28 ans, il a notamment enregistré une victoire contre le Californien Emmanuel Robles qui était alors invaincu en 16 combats, et une défaite serrée par décision unanime devant le Russe Konstantin Ponomarev, qui a défait Mikael Zewski à son combat suivant.
  • C’est ce vendredi 21 juillet au Danforth Music-Hall de Toronto que le poids moyen montréalais Patrice Volny (7-0-0) affrontera l’ancien champion du Québec (2006), Adam Green (14-6-0). Sur la même carte, Alex Dilmaghani (14-1-0), un Britannique résident du Mexique qui a déjà combattu au Casino de Montréal, affrontera Ulises Perez (17-5-0). Lors de sa seule présence au Canada, Perez s’est fait stopper au deuxième round par Ayaz Hussain au Centre Bell en janvier dernier. Le gala du 21 juillet sera présenté par Lee Baxter Promotions.
  • Le champion canadien chez les super-moyens, Shakeel Phinn (14-1-0), sera l’une des têtes d’affiche d’un gala présenté le 19 août prochain à Shediac, au Nouveau-Brunswick. L’ex-aspirant mondial Tyson Cave (29-3-0), de Halifax, devrait aussi figurer sur cette carte.
  • Le Montréalais d’origine roumaine et ancien aspirant mondial Jojo Dan (36-5-0) s’est incliné par décision unanime des juges, le samedi 15 juillet, devant l’espoir américain Jamal James (21-1-0). Le duel était disputé au Nassau Coliseum, dans la région de Uniondale, à New York.
  • Merci de noter que ma chronique hebdomadaire fera relâche jusqu’au lundi 14 août. Bonne vacances à tous.

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Jo Jo Dan participe à l’ouverture du Nassau Coliseum /jo-jo-dan-participe-a-louverture-du-nassau-coliseum/ /jo-jo-dan-participe-a-louverture-du-nassau-coliseum/#respond Wed, 12 Jul 2017 15:37:42 +0000 /?p=13048 Par Jean-Luc Autret Samedi soir, Premier Boxing Champions nous présente un gala fort intéressant sur les ondes de Fox Sports. Il s’agit de la réouverture du Nassau Coliseum à Uniondale, en banlieue de New York. La finale impliquera Omar Figueroa Jr à Robert Guerrero et la demi-finale opposera Marcus Browne à Sean Monaghan, un duel […]

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Par Jean-Luc Autret

Samedi soir, Premier Boxing Champions nous présente un gala fort intéressant sur les ondes de Fox Sports. Il s’agit de la réouverture du Nassau Coliseum à Uniondale, en banlieue de New York. La finale impliquera Omar Figueroa Jr à Robert Guerrero et la demi-finale opposera Marcus Browne à Sean Monaghan, un duel intéressant chez les 175 livres. Un peu plus tôt dans la soirée, Jo Jo Dan (36-4-0, 19 KO) se mesurera au boxeur de 28 ans Jamal James (20-1-0, 9 KO).

Tout comme le Montréalais d’origine roumaine, le boxeur du Minnesota est un protégé d’Al Haymon. Il a perdu une décision lors de sa dernière sortie, il y a un peu moins d’un an. En vue de son 41e combat professionnel, nous avons eu le plaisir de nous entrenir avec Jo Jo Dan.

Figueroa VS Guerrero banniere

12 Rounds : Depuis ton combat en Angleterre contre Kell Brook, tu en seras samedi qu’à ton 4e combat en plus de deux ans. J’imagine que tu aurais préféré être plus actif ? As-tu eu des blessures qui t’ont empêché de te battre?

Jo Jo dan en familleJo Jo Dan : Non, je n’ai pas subi de blessures, j’en ai plutôt profité pour avoir du temps de qualité avec ma famille. À mon niveau, je n’ai pas besoin de me battre fréquemment, je fais mon travail au gymnase et j’attends les bonnes opportunités.

12 Rounds : Samedi ce sera ton 41e combat et trois semaines plus tard tu fêteras ton 36e anniversaire. Quels sont tes plans à moyen et long terme?

Jo Jo Dan : Tant que je suis en santé et que je suis compétitif au plus haut niveau, je veux continuer à boxer. À moyen terme, j’espère avoir encore ma chance pour un combat de championnat du monde à 147 lbs. Pour l’instant, je me concentre sur mon prochain combat qui aura lieu samedi prochain. À long terme, j’envisage de prendre ma retraite en santé et d’être satisfait d’être allé aussi loin que je pouvais dans mon sport. Je souhaite me battre pendant encore deux à trois ans.

12 Rounds : À court terme, tu veux certainement retrouver tes classements mondiaux? Tu crois que ça va te prendre combien de combats ?

hurd-vs-danJo Jo Dan : Avant de monter à 154 lbs, en octobre dernier, j’étais classé 12ème à WBC puis Jarrett Hurd m’a choisi comme adversaire. J’ai alors monté de poids, mais j’ai perdu contre un boxeur qui est maintenant champion du monde, rien de déshonorant. J’ai confiance que samedi avec une bonne performance et une victoire à 147 livres, je devrai être considéré encore par le top 15.

12 Rounds :Tes seules défaites ont eu lieu sur la route, en Turquie 2 fois, en Angleterre et à Philadelphie. Comment est-ce que tu t’es préparé pour ce combat à Long Island?

Jo Jo Dan sur le speed bootJo Jo Dan : Je n’ai pas seulement perdu sur la route, j’ai aussi souvent gagné !!! À Toronto, à Winnipeg, quelques fois à New York, j’ai même gagné deux titres mineurs à Trinidad-Tobago. Dans ma carrière j’ai boxé partout, je n’ai aucun problème de voyager pour mes combats.

Je me prépare depuis sept semaines pour Jamal James. J’ai pu mettre les gants avec au moins cinq boxeurs au gymnase des frères Grant. J’ai vu un peu des combats de James. Il est plus grand et plus jeune que moi. Il boxe bien et il a un bon jab, mais il n’a rien que je n’ai pas vu encore. Je m’attends à une guerre qui se terminera à ma faveur.

12 Rounds : Ce combat est un 10 rounds avec quelle limite de poids? Est-ce qu’un titre sera enjeu?

Jamal JamesJo Jo Dan : Ce combat est prévu avec une limite de 147 livres et il n’y a pas de titre enjeu. J’ai déjà eu beaucoup de ceintures mineurs dans ma carrière, ce qui est le plus important présentement c’est de boxer sur un show de PBC, diffusé sur Fox Sports 1, et en affrontant un adversaire qui n’a qu’une seule défaite. C’est plus important qu’une ceinture mineure. Moi, je veux une ceinture de champion du monde et Jamal James est dans mon chemin.

12 Rounds : À travers les années, tu n’as pas souvent eu l’opportunité d’avoir de la visibilité au Québec. Par contre, tu as obtenu deux beaux succès contre Kevin Bizier. Aimerais-tu de nouveau affronter un autre québécois ? Tel que Mikael Zewski, Custio Clayton ou Steven Butler ?

Les trois sont des étoiles qui montent ici au Quebec, aucun d’eux ont quelque chose que je veux, j’ai déjà été a leur niveau et mon but est toujours un championnat du monde. Kevin Bizier était dans mon chemin, je suis bien fier de ces deux victoires. Si un jour un autre boxeur d’ici ce trouve entre moi et un titre de championnat du monde, je n’aurai aucun problème à l’affronter.

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La boxe au fil de la semaine #157 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-157-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-157-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 10 Jul 2017 03:08:26 +0000 /?p=13038 Par Richard Cloutier C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris il y a quelques jours le décès de l’arbitre montréalais Marlon B. Wright. Âgé de 51 ans, il combattait un cancer de la peau depuis quelques mois à peine. Marlon B. Wright est surtout connu à titre d’arbitre et peu de gens savent […]

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Par Richard Cloutier

C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris il y a quelques jours le décès de l’arbitre montréalais Marlon B. Wright. Âgé de 51 ans, il combattait un cancer de la peau depuis quelques mois à peine.

Marlon B. Wright est surtout connu à titre d’arbitre et peu de gens savent qu’il a aussi évolué sur le ring à titre de pugiliste de 1983 à 1992. Au cours de sa carrière, il a notamment enregistré la victoire contre Mario Cusson, alors que sa seule défaite a été inscrite par Alain Bonnamie. Wright a compilé une fiche de 10 victoires et une défaite.

Comme arbitre, Marlon B. Wright a été très actif au Québec, mais aussi officié à quelques reprises sur la scène internationale où il a notamment arbitré des combats de championnat du monde. C’est le cas des duels entre Gennady Golovkin et Kell Brook en Angleterre (2016), Evgeny Gradovich et Alexander Miskirtchian à Macao (2014), et Steve Cunningham et Marco Huck en Allemagne (2007). Son dernier mandat aura été d’officier lors de l’affrontement opposant Lucian Bute à Eleider Alvarez au Centre Vidéotron, à Québec, le 24 février dernier. Mes pensées vont à sa famille, ses proches et ses collègues.

Le crochet de gauche – l’actu en bref

  • eleider-alvarez-toujours championLe duel entre le champion du monde WBC chez les mi-lourds Adonis Stevenson (29-1-0) et son aspirant obligatoire, le Montréalais Eleider Alvarez (23-0-0), sera disputé « tôt cet automne », selon ce qu’a mentionné le promoteur Yvon Michel lors d’un entretien publié dimanche par BoxingScene.com. Yvon Michel souligne qu’il aimerait bien voir Adonis Stevenson affronter l’Américain Andre Ward, mais qu’il doute qu’un tel duel se concrétise. « Le WBC a été clair. Le combat Stevenson-Alvarez doit avoir lieu à moins qu’il n’y ait la possibilité d’un combat d’unification », confirme Yvon Michel. Depuis sa victoire contre Sergey Kovalev, Ward évoque plusieurs scénarios, mais aucun ne fait référence à Adonis Stevenson, déplore-t-il. Adonis Stevenson et Eleider Alvarez ont disputé leur plus récent combat respectif le 3 juin dernier au Centre Bell. Stevenson a passé le KO à Andrzej Fonfara dès le deuxième round, alors qu’Alvarez a eu le meilleur sur Jean Pascal en enregistrant la victoire par décision majoritaire des juges.
  • De son côté, le boxeur de 39 ans semble toujours prôner l’unification avant tout. Le promoteur torontois Les Woods, via les réseaux sociaux, a annoncé que Stevenson et lui se sont rencontrés samedi pour négocier l’organisation d’un combat entre lui et Andre Ward qui aurait lieu à Toronto. Loin d’être un inconnu, Woods est le partenaire de Lennox Lewis, il a organisé avec GYM le gala à Toronto entre Stevenson et Karpency et c’est sa compagnie qui a présenté le gala à Niagara Falls le 30 juin, qui devait inclure Oscar Rivas. 
  • Lucian Bute a été invité à participer au tournoi World Boxing Super Series qui opposera huit pugilistes chez les super moyens à compter de septembre, mais il a refusé l’invitation. « J’ai été très honoré le week-end dernier de recevoir une invitation à faire partie du [tournoi] #SuperSeries. Après avoir minutieusement évalué la situation, j’ai décidé de refuser cette opportunité. J’ai pris un congé d’entraînement depuis mon dernier combat et je profite de beaucoup de temps de qualité avec ma famille. Je suis impatient de reprendre mon entraînement d’ici la fin de l’été, mais c’est la première fois de ma carrière que je prends six mois consécutifs à l’extérieur du gym », a écrit l’ancien champion du monde IBF sur les réseaux sociaux.
  • C’est ce samedi 15 juillet que le Montréalais d’origine roumaine et ancien aspirant mondial Jojo Dan (36-4-0) affrontera l’espoir américain Jamal James (20-1-0). Le duel sera disputé au Nassau Coliseum, dans la région de Uniondale, à New York. Jojo Dan s’est incliné au quatrième round en 2015 en Angleterre devant Kell Brooks, dans le cadre d’un combat de championnat du monde IBF.Figueroa VS Guerrero banniere
  • Le poids lourd torontois Oleksandr Teslenko (9-0-0) va faire face à Juan Goode (8-5-0) le 22 juillet lors d’un gala présenté à El Monte, en banlieue de Los Angeles, en Californie.

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La boxe au fil de la semaine #156 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-156-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-156-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 03 Jul 2017 04:45:03 +0000 /?p=12999 Par Richard Cloutier Le Montréalais d’origine roumaine et ancien aspirant mondial Jojo Dan (36-4-0) sera en action le 15 juillet au Nassau Coliseum, dans la région de Uniondale, à New York. Il sera opposé à l’espoir américain Jamal James (20-1-0). Jojo Dan s’est incliné au quatrième round en 2015 en Angleterre devant Kell Brooks, dans […]

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Par Richard Cloutier

Le Montréalais d’origine roumaine et ancien aspirant mondial Jojo Dan (36-4-0) sera en action le 15 juillet au Nassau Coliseum, dans la région de Uniondale, à New York. Il sera opposé à l’espoir américain Jamal James (20-1-0).

Jojo Dan s’est incliné au quatrième round en 2015 en Angleterre devant Kell Brooks, dans le cadre d’un combat de championnat du monde IBF. Au Québec, il a défait Kevin Bizier à deux reprises. En 2011, il a enregistré une défaite controversée aux mains de Selcuk Aydin en Turquie lors d’un affrontement pour le titre Silver WBC.

Le gala du 15 juillet est celui auquel devait potentiellement participer le champion du monde WBC Adonis Stevenson. On évoquait sa présence dans le combat principal, d’abord contre Joe Smith Jr (23-1-0), le tombeur de Bernard Hopkins puis de Andrzej Fonfara, puis contre Sean Monaghan (28-0-0), deux pugilistes locaux. Évidemment, aucun de ces scénarios ne s’est réalisé. Sean Monaghan fera plutôt face ce soir-là à Marcus Brown (19-0-0). Quant à Joe Smith Jr, il affrontera Sullivan Barrera (19-1-0) le même soir, lors d’un gala présenté en Californie. On se rappellera qu’Adonis Stevenson a finalement opté pour une défense de titre contre Andrzej Fonfara au Centre Bell le 3 juin. Stevenson a passé le K.-O. à Fonfara dès le deuxième round.

Le crochet de gauche – l’actu en bref

  • Badou Jack et Eddie Mustafa MuhammadPuisqu’il est question d’Adonis Stevenson, soulignons que l’ancien champion du monde WBC chez les super-moyens, Badou Jack (21-1-2), a évoqué son intérêt à l’affronter lors d’un entretien avec BoxingScene.com. Badou Jack, un suédois résident de Las Vegas, a notamment fait match nul avec Lucian Bute en 2016 à Washington. C’est à la suite de ce combat que Lucian Bute a échoué un test antidopage qui lui a valu une suspension de six mois et une amende de 50 000 $ en vertu d’une entente à l’amiable avec la commission athlétique locale.
  • Oscar RivasLe poids lourd Montréalais Oscar Rivas (20-0-0), à défaut d’avoir pu se battre le 30 juin à Niagara Falls, en Ontario, figure maintenant sur la carte du 19 août prévue au Powerade Centre, à Brampton, en Ontario. Rivas n’en est pas à son premier contretemps. Il devait initialement combattre le 3 juin au Centre Bell, puis le 15 juin au Casino de Montréal. Outre Oscar Rivas, l’Olympien français Christian Mbilli (4-0-0), un autre protégé du Groupe Yvon Michel (GYM) figure sur cette carte. Il devait lui aussi combattre le 15 juin au Casino de Montréal, mais une blessure l’aurait contraint au repos. Dans le principal combat de la soirée du 19 août, l’Ontarien Samuel Vargas (27-3-1) défendra son titre NABA face à l’ancien champion du monde Ali Funeka (39-6-3).
  • Concernant le gala présenté le 30 juin à Niagara Falls, le Torontois Phil Lo Greco (28-3-0), un ancien porte-couleur de GYM, l’a emporté par décision majoritaire sur Jesus Gurrola (24-12-3), dans le principal combat de la soirée.
  • Le champion du Commonwealth chez les lourds léger, l’Ontarien Denton Daley (17-1-0), a passé le KO au cinquième round à Felipe Romero (19-15-1), le 30 juin, au Holiday Inn de Durango, au Mexique.

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Deux ans plus tard, quel bilan doit-on faire de PBC ? /trois-ans-plus-tard-quel-bilan-doit-on-faire-de-pbc/ /trois-ans-plus-tard-quel-bilan-doit-on-faire-de-pbc/#respond Thu, 25 May 2017 04:43:14 +0000 /?p=12522 Par Jean-Luc Autret Ça commence à être un peu loin dans la mémoire des amateurs, mais l’aventure de Premier Boxing Champions, du discret, mais célèbre Al Haymon, a débuté le 7 mars 2015. Il y a donc un peu plus de deux ans, NBC présentait le duel Keith Thurman VS Robert Guerrero et l’organisateur de […]

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Par Jean-Luc Autret

Ça commence à être un peu loin dans la mémoire des amateurs, mais l’aventure de Premier Boxing Champions, du discret, mais célèbre Al Haymon, a débuté le 7 mars 2015. Il y a donc un peu plus de deux ans, NBC présentait le duel Keith Thurman VS Robert Guerrero et l’organisateur de la soirée était un certain Tom Brown… le nouveau promoteur de Jean Pascal. Puis, un mois plus tard, on s’en rappelle plus facilement, c’était Adonis Stevenson et Sakio Bika qui étaient en vedette sur les ondes de CBS.

Pour souligner le retour le 3 juin de l’équipe de PBC/Showtime au Québec, nous avons pensé vous dresser un bilan des retombées que PBC a offert aux boxeurs d’ici et les conséquences pour les amateurs québécois. Mais avant ce là, nous vous suggérons une lecture préalable à ce texte, notre portrait d’Al Haymon, qui date de septembre 2015.

19 présences dont huit combats de championnats du monde

Si le plus connu est Adonis Stevenson, presque tous les boxeurs du Groupe Yvon Michel et quelques autres ont accepté d’être conseillés par Al Haymon. Donc, les Eleider Alvarez, Artur Beterbiev, Lucian Bute, Jo Jo Dan, Kevin Bizier, Oscar Rivas et récemment Jean Pascal ont fait le saut.

« Pour nous, comme promoteur, l’arrivée de PBC nous a apporté une synergie différente qui a bien fonctionné particulièrement pendant la première année. L’Intention derrière ce projet n’était pas de créer un monopole, mais de favoriser les boxeurs en leur offrant de meilleurs boxeurs et c’est exactement ce qui est arrivée », nous explique Yvon Michel.

Selon nous, il est clair que le boxeur québécois qui a le plus profité de l’influence du conseiller américain c’est Lucian Bute. Dans le sens inverse, celui qui en a reçu le moins c’est le poids lourd d’origine colombienne Oscar Rivas. Voici un portrait pour chaque boxeur.

Adonis Stevenson mérite-t-il tous les torts ?

Parmi les boxeurs d’ici qui sont membres de la grande famille de PBC, quatre d’entre eux se sont battus en championnat du monde. Évidemment, il y a Adonis Stevenson, qui en sera à sa quatrième présence sur les ondes de PBC. Outre Sakio Bika au printemps 2015, il a vaincu Tommy Karpency à Toronto et Thomas Williams Jr à Québec tous deux sur les ondes de Spike TV. Nous devions aussi avoir droit à un combat à Long Island le 29 avril dernier, mais des raisons inexpliquées ont annulé l’événement.

« Selon moi, Adonis Stevenson est le grand gagnant au Québec de l’arrivée de PBC. Pour vous illustrer ses gains financiers, en 2014 lors des négociations pour le premier combat avec Fonfara, HBO et Showtime se compétionnaient pour obtenir ce combat. L’offre de Showtime était supérieur de 500 000 $ et ça c’était avant l’implantation de PBC », nous révèle le Président du Groupe Yvon Michel. 

Malheureusement, les activités sur les réseaux sociaux d’Adonis Stevenson et son passé criminel en ont fait le boxeur actif le plus mal aimé au Québec. Ses détracteurs lui reprochent principalement deux choses : la faiblesse de ses rivaux depuis son association avec Al Haymon et ses trop rares présences sur le ring.

Adonis StevensonPour ce qui est de la qualité de ses adversaires, c’est clair que ça aurait dû être mieux. Par contre, pour ses présences sur le ring, si on compare sa fréquence à d’autres champions d’importance chez PBC, c’est sensiblement pareil. Par exemple, les Keith Thurman, Léo Santa Cruz, Jermall Charlo et Badou Jack ont tous monté seulement quatre fois sur le ring depuis le printemps 2015. De son côté, Deontay Wilder s’est battu à cinq reprises pendant la même période de temps. On peut donc dire qu’en partie le problème provient de la compagnie.

Yvon Michel l’a reconnu à plusieurs reprises dans les derniers mois, il est complètement à la merci de la compagnie mère (PBC) qui décide quand a lieu le gala et qui est sur la carte. L’organisation est tellement puissante qu’elle impose des dates de galas à GYM (23 décembre à Gatineau et 24 février à Québec), même si elle ne présente pas les combats à la télé américaine. 

La promesse de PBC de présenter plusieurs centaines galas pendant plusieurs années ne s’est pas matérialisée et, pire, la qualité générale supérieure des combats n’est malheureusement pas souvent au rendez-vous. « La diminution des activités de PBC nous a forcé à repartir le développement de notre organisation. Dans ce sens, nous souhaitons donner un grand coup aux carrières de Oscar Rivas, Custio Clayton et Mikael Zewski dans les prochains mois. Pour chacun de ces boxeurs nous leur offrions des défis d’importance qui doit leur permettre de rentrer dans les classements mondiaux », ajoute le promoteur montréalais d’expérience. 

La renaissance de Lucian Bute, puis sa chute

Comme mentionné plus haut, l’ancien champion IBF des super-moyens a fait un excellent choix lorsqu’il a choisi de s’allier à Al Haymon. Rappelons-nous qu’à l’époque de cette signature, nous étions dix-huit mois après son humiliante défaite contre Jean Pascal.

Nous sommes à l’été 2015, Lucian Bute effectue un combat de retour au Centre Bell en affrontant le très ordinaire italien Andrea Di Luisa devant 4 000 spectateurs. Présenté sur les ondes de NBC Sports, Bute débloque ses mains tendues au 4e round et il l’emporte aisément par TKO. Après cette victoire, personne ne pensait qu’il aurait droit à deux championnats du monde consécutifs et même qu’après deux défaites, il se battrait pour devenir aspirant obligatoire à 175 livres.

Aujourd’hui, après sa défaite contre Eleider Alvarez, sa crédibilité est très basse et la grande majorité des amateurs lui recommandent d’accrocher ses gants. Mais soyons honnête, Lucian Bute a obtenu trois combats d’envergure en affrontant les James DeGale, Badou Jack et Eleider Alvarez. C’est facilement deux de plus que ce que bien des amateurs s’attendaient à l’été 2015. Par contre, on ne comprend toujours pas pourquoi PBC n’était à Québec le 24 février dernier.

Malheureusement, bien des amateurs vont probablement garder un souvenir amer de sa fin de carrière à cause de son histoire de dopage. Bien que l’ensemble des médias d’ici ont affirmé qu’il a été blanchi, la WBC a accordé une victoire à Badou Jack après avoir disqualifié l’ancien champion IBF suite à son test positif à l’ostarine. Cette tache a probablement influencé bien des amateurs qui lui ont tourné le dos le 24 février, ce qui a entraîné un événement déficitaire à Québec et Bute a subi une perte financière importante, en plus de perdre par KO.

Bizier et Dan en championnat du monde

Nos deux vétérans boxeurs à 147 livres ne se sont pas seulement livré deux furieuses bagarres en 2013 et 2014. Ils ont tous deux eu l’opportunité de se battre en championnat du monde, et ce, alors qu’ils évoluent dans l’une des divisions les plus compétitives et que généralement l’appui de la télévision fait foi de tout.

Évidemment, si vous vous faites l’avocat du diable vous répondrez qu’ensemble, ils n’ont pas complété six rounds. Effectivement, c’est bien vrai, mais simplement de se battre en championnat du monde chez les mi-moyens c’est déjà exceptionnel. Parlez-en à Antonin Décarie qui a été classé dans l’un des top 15 des 147 livres pendant plus de huit ans et il n’a jamais obtenir sa chance.

chris-ganescu-et-jo-jo-danPour Jo Jo Dan, son association avec Al Haymon remonte à septembre 2014 alors qu’il devait affronter l’Italien Leonard Bundu pour le titre d’aspirant obligatoire à l’IBF. Finalement, en décembre devant les caméras de Showtime, Bizier remplace Bundu et il a droit à un combat revanche qui se terminera de la même façon que la première fois. Pour ce duel plusieurs sources nous ont affirmé que les deux boxeurs ont touché une bourse de plus de 150 000 $. Dans le cas de Jo Jo Dan, c’était trois fois mieux que sa première bourse contre Bizier à la fin de 2013.

En plus, de son duel avec Kell Brook, le montréalais d’origine roumaine a aussi été vu sur les ondes de PBC à Spike en novembre dernier contre le prospect Jarrett Hurd, maintenant devenu champion du monde IBF à 154 livres. Bref, si on inclut la présence sur Showtime trois mois avant le lancement officiel de PBC, Jo Jo Dan a fait une finale (Brook) sur Showtime et deux demi-finales; l’une sur Spike, l’autre sur Showtime.

Pour Kevin Bizier, le bilan est un peu semblable. Après sa seconde défaite avec Jo Jo Dan, le boxeur de Québec se voit offrir d’affronter le prospect Frederick Lawson en novembre 2015. Les deux boxeurs sont respectivement classés 5e et 6e à l’IBF. Bien que GYM présente trois semaines plus tard le gala Degale-Bute à Québec, Kevin Bizier doit se rendre dans un casino perdu en Floride pour affronter un Ghanéen qui réside à Chicago. Le duel présenté à NBC Sports, et non disponible au Canada, sera certainement la plus belle victoire de Bizier.

Quatre mois plus tard, il se rend à Sheffield pour affronter le dangereux Kell Brook. Son plan de match, qui est d’être agressif et de foncer, est anéanti par l’Anglais en seulement 5 minutes. Heureusement, Kevin revient à la maison avec un chèque de 400 000 $ canadiens. Une somme colossale pour un aspirant obligatoire, parlez-en à Eleider Alvarez…

Bref, autant pour Jo Jo Dan que pour Kevin Bizier, la présence de PBC a été très bonne. Tous deux ont obtenu des bourses importantes, de la visibilité et surtout une chance en championnat du monde. Bien que l’expérience fut courte pour les deux boxeurs, ni un, ni l’autre, ne doit regretter aujourd’hui son association avec Al Haymon.

Brook- Bizier face a face

Le malchanceux Eleider Alvarez

On le sait tous Eleider Alvarez attend depuis longtemps son combat de championnat, mais la question qui nous intéresse aujourd’hui n’est pas quand ça aura lieu, mais plutôt est-ce que PBC a été bon pour lui? Petite question quiz avant de débuter, combien de fois Alvarez a été présent sur les ondes de PBC? Si votre réponse est trois fois, vous avez gagné. Membre de la grande famille de PBC depuis mars 2015, Alvarez venait alors de remporter le titre argenté de la WBC à Monaco cinq mois plutôt et il était classé aspirant no 1 à cette même association.

En juin 2015, il s’est rendu à Chicago pour envoyer à la retraite l’Ukrainien Anatoliy Dudchenko en seulement deux petits rounds. Les décideurs de PBC avaient préféré présenter Beterbiev-Johnson en demi-finale de Lara-Rodriguez sur les ondes de Spike, un choix qui se défend. Deux mois plus tard, Alvarez a la chance de se faire voir aux États-Unis sur les ondes de NBC Sports. Il conserve son titre argenté face à l’invaincu Isidro Prieto en demi-finale de Bute-DiLuisa. Puis à l’automne, il domine Isaac Chilemba en demi-finale de DeGale-Bute et devient l’aspirant obligatoire à la WBC.

Puis arrive l’année 2016, une année noire pour Alvarez. Nous vous avons déjà parlé des nombreux revirements de planification de la carrière du Colombien d’origine. En bref, au lieu de Chad Dawson il affronte Robert Beridge sur Spike en demi-finale de Stevenson-Williams Jr. Puis en décembre, dans l’anonymat du Casino de Montréal, il fait 10 rounds avec le polonais Norbert Dabrowski. Finalement, il est éclatant en février dernier contre Lucian Bute, mais PBC s’abstient de présenter ce combat-là au public américain.

Eleider Alvarez Yvon MichelEn définitive, Eleider Alvarez est fort malchanceux. Son combat contre Dudchenko à Chicago méritait amplement plus de la visibilité. Son changement d’adversaire en juillet 2016 l’a fortement désavantagé et c’est difficile de comprendre pourquoi PBC n’a pas présenté Alvarez-Bute. Bref, il aurait pu être présent à quatre ou cinq reprises à la télé américaine.

Côté malchance, ce n’est sûrement pas en ce comparant qu’Alvarez se réjouit. Rappelons-nous qu’Isaac Chilemba a eu l’opportunité de se battre en championnat du monde huit mois après sa défaite contre Alvarez et que Robert Berridge a fait la même chose encore plus rapidement, soit en sept mois. Heureusement, en cas de victoire sur Pascal, Alvarez aura enfin sa chance à l’automne, à moins que…

Artur Beterbiev et ses opportunités perdus

Tout comme Alvarez, Artur Beterbiev s’est joint à PBC au printemps 2015. Préalablement avant sa signature, il a fait une apparition sur Showtime en décembre 2014, lorsqu’il domine Jeff Page Jr en deux rounds pour obtenir les titres NABA, NABO et IBF nord-américains à 175 livres. L’après-midi du 4 avril 2015, sur les ondes de CBS, Beterbiev se débarrasse avec brio de l’ancien champion du monde Gabriel Campillo. Comme mentionné plus haut, il apparaît sur Spike deux mois plus tard, lorsqu’il domine Alexander Johnson à Chicago. Cette victoire est importante puisque l’ancien champion du monde amateur de 2009 obtient alors la position stratégique d’aspirant no 2 à l’IBF. 

En octobre 2015, Beterbiev se prépare à affronter l’Arménien Karo Murat, puis le Russe Igor Mikhalkin, pour un combat qui déterminera l’aspirant obligatoire à l’IBF. Malheureusement, une blessure à l’épaule le force au repos pour une longue période. C’est finalement, le Cubain Sullivan Barrera qui décroche la convoitée place d’aspirant obligatoire, il l’a cédera à Andre Ward après une défaite qui lui rapporte 400 000 $.

Le retour sur le ring de Beterbiev a lieu en juin 2016. Devant un Centre Bell des plus vide et sur les ondes de ESPN, le Tchétchène passe sur le corps de l’Olympien argentin Ezequiel Maderna en quatre rounds. Puis contrairement à ce que prévoyait le Groupe Yvon Michel, PBC ne se présente pas à Gatineau le 23 décembre pour le duel avec Isidro Prieto. Nous savons aujourd’hui que seulement 400 amateurs québécois déboursent 60 $ pour regarder le duel qui durera 2 minutes 44 secondes.

« PBC nous a accordé la date du 23 décembre à la fin du mois d’octobre, mais par la suite l’ensemble des galas PBC de l’automne ont été reportés au mois de mars. Malgré ces annulations de masse, Al Haymon a bien voulu payé les frais de la finale. L’arrivée de PBC nous a permis de garder Artur Beterbiev dans notre organisation, si ce n’était pas d’eux nous aurons perdu ce talent fabuleux depuis longtemps », affirme Yvon Michel.

Encore aujourd’hui, la saga interminable pour le prochain combat éliminatoire de l’IBF n’est pas terminée. Après un appel d’offres remporté par GYM le combat doit avoir lieu en Floride le 21 avril dernier. Mais le Cubain Sullivan Barrera est insatisfait parce qu’il doit recevoir la faible somme de 60 000 $ (moins ses dépenses), il profite d’un détail technique pour se retirer. Loin d’être perdant, Barrera affrontera le 15 juillet sur HBO Joe Smith Jr.

Au début du mois de mai, GYM annonce qu’une entente de principe avec Sauerland Promotion leur permet d’annoncer le combat entre Beterbiev et l’olympien allemand Enrico Koelling quelques part en Amérique du Nord. La semaine dernière, nous avons appris que le duel Beterbiev-Koelling pourrait avoir lieu le 29 juillet au Centre Vidéotron à Québec, mais selon Yvon Michel ce lieu et cette date sont loin d’être définitifs. Évidemment, à l’heure actuelle PBC n’a pas confirmé sa présence. Cette signature n’a pas empêché de poursuivre son promoteur pour mettre un terme à son contrat. Malgré cette action judiciaire, il devra maintenir ses liens d’affaires avec Al Haymon puisque celui-ci a un droit de regard sur le choix de son prochain promoteur.

Avec le recul, Beterbiev a aussi été victime de plusieurs malchances. D’abord sa blessure à l’épaule qui l’a forcé à l’inactivité pendant huit mois et qui lui a fait perdre son combat d’aspirant obligatoire. Puis, le retrait de Barrera en avril dernier occasionne des détails, mais l’important c’est qu’il obtient enfin ce combat que ce soit à Québec ou ailleurs. Par contre, il peut aussi se compter privilégié d’avoir reçu une somme de 350 000 $ pour son combat contre Prieto en décembre dernier devant une foule clairsemée au Casino du Lac Leamy.

Oscar Rivas et ses chances ratées

Le poids lourd olympien en 2008 Oscar Rivas gagne certainement le premier prix des malchances avec PBC. Signé depuis le printemps de 2015, en trois ans, il n’a été vu à la télévision américaine à aucune reprise !!! Oui, oui, vous avez bien lu.

Rivas a quand même participé à cinq galas de PBC, mais il a toujours été inclus dans la sous-carte non diffusée par la télévision américaine. Il a même dû se contenter de trois combats de huit rounds contre des rivaux de second ordre, chacun de ces duels était fini avant la fin du 1er round.

En fait, Oscar Rivas aurait dû obtenir deux combats sur PBC. Le premier c’était le 27 février 2016; le Montréalais d’origine colombienne s’est rendu à Anaheim en Californie pour affronter Gerald Washington en ouverture d’un programme triple sur Showtime. Malheureusement, la condition de son œil droit ne passe pas le test et celui qui a subi un décollement de la rétine trois ans plutôt voit son combat annulée.

Après s’être fait opéré à l’œil droit et avoir fait un rapide combat de retour qui a duré moins de deux minutes, Rivas se voit offrir un combat contre Amir Mansour le 16 juillet à Birmingham en Alabama. Après de nombreux changements, Rivas est remplacé par Gerald Washington à cause d’une blessure à l’épaule qui requiert une opération et Mansour aussi est retiré à la faveur du vétéran Ray Austin. L’ancien footballeur Washington fera tellement bien ce soir-là, qu’il obtient un combat de championnat du monde six mois plus tard.

«Tout comme pour Beterbiev, si Oscar Rivas n’avait pas subie des blessures majeurs, il serait possiblement champion du monde ou très près de l’être. Les dommages physiques que lui et Artur ont eu des grosses conséquences sur l’élan de leurs carrières respectives », ajoute le promoteur montréalais.

Pour l’instant on ignore qui sera désigné pour lui faire face le 3 juin, mais nous savons déjà que ce sera un combat de retour de huit rounds, puisqu’il n’a pas boxé depuis juillet dernier. Selon son entraîneur, Marc Ramsay, celui qui a bien hâte d’être classé dans un top 15 mondial aura droit à un combat d’importance dans les prochains mois.

Jean Pascal, le petit nouveau

Un mot rapide sur la plus récente acquisition québécoise d’Al Haymon, le vétéran Jean Pascal. Après s’être chicané avec les promoteurs GYM, GYM-InterBox et InterBox sous la direction de Camille Estephan, l’ancien champion du monde WBC des mi-lourds a signé avec le promoteur de confiance de PBC, Tom Brown; il a organisé 43 galas avec PBC en trois ans comparativement à 7 pour GYM.

Son premier combat en sera un d’importance, comme le souhaite Pascal à chaque fois qu’il monte dans un ring. Est-ce que ce sera le chant du signe et il s’inclinera face à Eleider Alvarez? On le saura le 3 juin.

Bien plus de positif que de négatif

On le constate rapidement, PBC nous a offert beaucoup de combats, même s’il y a eu plusieurs rendez-vous ratés, pour la plupart à cause de blessures. En regardant le verre à moitié plein, nous constatons aussi que PBC a offert de nombreuses possibilités aux États-Unis pour nos boxeurs d’ici. En fait, nous avons une très bonne fiche de 4-2 chez nos voisins du sud. Si les Bute, Bizier et Dan se sont inclinés en championnat du monde, ils ont quand même le méritent de s’être rendu là. Pour Alvarez et Beterbiev, ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils aient leur chance. Et enfin, si la santé de Rivas reste stable, nous avons le droit de rêver à un meilleur destin que Fathi Missaoui

« Historique ça toujours été difficile d’obtenir des dates de télé américaine. À l’époque de Stéphane Ouellet, nous avions accès seulement à ESPN. Même lors du combat de Gatti à Montréal, c’était aussi ESPN 2 qui était sur place. Ça pris un quatrième combat de championnat du monde de Jean Pascal pour attirer HBO à Montréal. Autant Showtime que HBO veulent des boxeurs exceptionnels et Stevenson ainsi que Pascal sont parmi cette classe sélecte. Nous sommes très chanceux d’avoir eu aussi souvent la visite de la télé américaine dans les dernières années », conclu Yvon Michel.

Dans un autre point de vue, les amateurs du Québec sont loin d’être les grands gagnants de l’arrivée de PBC. Rappelons-nous qu’au départ leur slogan était «Free Boxing for all». Au Québec, ce concept ce réalisera seulement lors de Stevenson-Bika alors que TVA Sports nous présente les deux principaux combats.

Malgré six autres présences au Canada, les galas de PBC seront tous présentés sur le canal payant Indigo.  Autre déception, certains combats étaient difficilement accessibles, le plus notable celui de Bizier-Lawson, puisque NBC Sports n’est pas disponible au Québec et qu’Indigo ne présentait pas ce combat. 

En conclusion, PBC a été très bon financièrement pour les boxeurs et en nombre de combats la note est bonne considérant les 8 championnats du monde. Par contre, du côté accessibilité et la livraison des attentes créer au départ, le public québécois a plusieurs raisons d’être déçu. 

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La boxe au fil de la semaine #141 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-141-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-141-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 20 Mar 2017 14:52:57 +0000 /?p=11958 Par Richard Cloutier L’ancien champion WBC des mi-lourds, Jean Pascal (31-4-1), pourrait se mesurer au New Yorkais Joe Smith Jr (23-1-0) d’ici l’été, lors d’un évènement télédiffusé par le réseau américain HBO. « J’ai une équipe qui travaille là-dessus pour moi et de mon côté, ma tâche, c’est de rester dans le gymnase et de m’entraîner», […]

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Par Richard Cloutier

L’ancien champion WBC des mi-lourds, Jean Pascal (31-4-1), pourrait se mesurer au New Yorkais Joe Smith Jr (23-1-0) d’ici l’été, lors d’un évènement télédiffusé par le réseau américain HBO. « J’ai une équipe qui travaille là-dessus pour moi et de mon côté, ma tâche, c’est de rester dans le gymnase et de m’entraîner», a indiqué Jean Pascal cette semaine lors d’une entrevue auprès de TVA Sports.

Joe Smith Jr a notamment stoppé Bernard Hopkins et Andrzej Fonfara en 2016. La possibilité d’organiser un duel devant l’opposer au champion du monde WBC des mi-lourds, Adonis Stevenson (28-1-0), le 28 avril au Nassau Coliseum de Long Island, a été brièvement discutée, mais les négociations entre les deux clans n’ont pas abouti.

Pour sa part, Jean Pascal est agent libre depuis décembre 2016, soit depuis qu’il a mis un terme à son contrat avec le promoteur InterBox. Son plus récent combat a été disputé à Trois-Rivières, le 16 décembre 2016, face à Ricardo Marcelo Ramallo qu’il a vaincu par TKO. Au début du mois de mars, tel que rapporté par RDS.ca, l’ancien champion du monde Glen Johnson (54-21-2), dont le plus récent combat remonte à 2015, a évoqué sur les réseaux sociaux son désir de se mesurer à Jean Pascal.

Le crochet de gauche – l’actu en bref

  • Yvon Michel et Adonis StevensonPuisqu’il est question d’Adonis Stevenson, alors que les spéculations relativement à un duel devant l’opposer à l’Américain Sean Monaghan (28-0-0) le 28 avril au Nassau Coliseum de Long Island paraissent être en voie de se préciser, il semble que la tenue du combat pourrait être reportée. Selon La Presse canadienne, Groupe Yvon Michel (GYM) et Di Bella Entertainment, les promoteurs des deux pugilistes, « n’ont pas pu commencer la promotion de cet important combat puisque Premier Boxing Champions, la série mise sur pied par Al Haymon, ne serait pas en mesure de confirmer aux deux groupes que le combat aura bel et bien lieu le 29 avril. Qui plus est, on aurait demandé à GYM de trouver des dates en mai ou juin, à Montréal ou Québec, pour la tenue de ce gala ». Sean Monaghan, de Long Beach dans l’État de New York, est titulaire des couronnes NABO et WBC Continental des Amériques chez les mi-lourds
  • GYM a toutefois confirmé il y a quelques jours que le champion canadien des super-moyens, Shakeel Phinn (12-1-0) de Brossard, affrontera le mexicain Josue Aguilar (12-1-3) le 30 mars en attraction principale lors du gala qui sera présenté au Cabaret du Casino de Montréal. Aguilar, champion WBC Jeunesse Silver en 2015, est invaincu depuis 9 confrontations. Ce gala marquera le retour dans le ring de deux locaux, soit le Montréalais d’origine roumaine Jojo Dan (35-4-0) et Michael Gadbois (14-1-3) de Saint-Hyacinthe. Jojo Dan affrontera le mexicain Aaron Herrera (31-6-1) qui a notamment affronté sur la route Pedro Campa (20-0-0), Regis Prograis (16-0-0), Mike Reed (19-0-0), Selcuk Aydin (24-2-0) et Jason Pagara (30-2-0). Pour sa part, rappelons que lors de sa dernière présence dans le ring, en novembre 2016 à Philadelphie, Jojo Dan a fait face au cogneur Jarrett Hurd (18-0-0), qui est devenu champion du monde IBF des super-mi-moyens à son affrontement suivant. Dan a précédemment affronté le champion du monde IBF des mi-moyens, l’Anglais Kell Brook, le 28 mars 2015 à Sheffield, en Angleterre. Il en sera à un premier combat au Québec depuis décembre 2014, où il avait battu Kevin Bizier. Michael Gadbois, de retour dans le ring après une absence de 16 mois en raison d’une blessure à l’épaule, affrontera le mexicain Cecilio Santos (33-31-6). Aussi, le super-léger montréalais Roodsy Vincent (1-1-0) combattra face au Mexicain Aaron Lazcano (2-1-0), alors que le poids mi-moyen montréalais Bruno Bredicean (7-0-0) sera opposé à un rival à déterminer. Finalement, la Montréalaise d’adoption Jessica Camara, qui a été championne canadienne chez les amateurs en 2015, fera ses débuts professionnels contre la jeune Mexicaine Heidy Martinez (2-1-0).
  • L’Olympien aux Jeux de Londres Custio Clayton (10-0-0), aujourd’hui résident de Montréal, fera son retour sur le ring le 15 avril au Civic Complex de Cornwall, en Ontario, où il fera les frais de la demi-finale de cet évènement organisé par Liveco Boxing. Clayton fera face à Alfredo Chavez (12-8-0) du Mexique lors d’un combat de 8 rounds. « Après ce combat, les choses vont s’accélérer pour Custio puisque notre objectif et de le faire entrer dans le top 10 mondial d’ici la fin de l’année, a indiqué le président de GYM, Yvon Michel. Nous sommes également très heureux de cette première entente avec Liveco Boxing. On a l’intention de faire affaire ensemble sur une base régulière! ». À son plus récent combat, disputé en octobre 2016 au Casino de Montréal, Clayton a passé le KO au 8e round à Ramses Agaton (17-4-3). Pour sa part, l’aspirant mondial ontarien Tony Luis (22-3-0) affrontera le Mexicain Noe Nunez (17-4-1) dans le principal combat de la soirée. En avril 2015, Tony Luis a perdu une décision unanime des juges aux mains de Derry Mathews, en Angleterre, dans le cadre d’un combat de championnat du monde intérimaire WBA.Tony Luis 15 avril
  • L’Ontarien Logan McGuinness (25-1-1) s’est fait surprendre par Horacio Alfredo Cabral (18-1-0), qui l’a emporté par décision unanime des juges lors d’un combat comptant pour le titre Argent du WBC International, le samedi 18 mars au Powerade Centre de Brampton, en Ontario. Sur la même carte, Samuel Vargas (26-3-1), de l’Ontario, a défendu avec succès son titre NABA en l’emportant par décision unanime sur le gaucher mexicain Armando Robles (31-6-2). À l’issue de son combat, Samuel Vargas a exprimé son intérêt à affronter Sébastien Bouchard (15-1-0), de Baie-St-Paul. Aussi, l’Ontarien Marc Pagcaliwangan (10-0-1) a stoppé Emmanuel Villamar (8-2-0) au troisième round.

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Le top 15 des boxeurs québécois – 7e édition, décembre 2016 /le-top-15-des-boxeurs-quebecois-7e-edition-decembre-2016/ /le-top-15-des-boxeurs-quebecois-7e-edition-decembre-2016/#comments Wed, 28 Dec 2016 13:46:34 +0000 /?p=11160 Par Jean-Luc Autret, Richard Cloutier, Martin Fournier, Cédric Daniel Halley, deLaurent Poulin et David Tétreault. Nous sommes heureux de vous présenter la 7e édition de notre top 15 des meilleurs boxeurs ayant un lien avec le Québec. Pour ceux qui l’ignorent, ce concept de top 15 nous a été transmis par le magazine La Zone de Boxe, […]

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Par Jean-Luc Autret, Richard Cloutier, Martin Fournier, Cédric Daniel Halley, deLaurent Poulin et David Tétreault.

Nous sommes heureux de vous présenter la 7e édition de notre top 15 des meilleurs boxeurs ayant un lien avec le Québec. Pour ceux qui l’ignorent, ce concept de top 15 nous a été transmis par le magazine La Zone de Boxe, qui l’avait inauguré en 2006, il y a déjà dix ans !!!

Comme dans nos six éditions précédentes (décembre 2013juillet 2014décembre 2014 et juillet 2015, décembre 2015, août 2016), nous avons choisi comme critère de sélection la capacité à vaincre, à l’heure actuelle, des adversaires de grande valeur classés mondialement, comme on le fait généralement dans les classements «livre pour livre». Notre jugement ne repose donc pas, en dernière instance, sur les réalisations passées des pugilistes, mais sur leur valeur présente. Dit autrement, notre critère principal est le suivant: confronté au meilleur de sa division, sur qui serait-il raisonnable de miser le plus d’argent?

Chacun de nous a produit son propre classement, dans lequel chaque position est associée à une valeur numérique, selon une pondération qui a fait ses preuves à l’époque de La Zone de Boxe, à savoir: 1ère position = 12 points, 2e position = 10 points, 3e position = 8 points, 4e position = 6 points, 5e position = 4 points, 6e position = 3 points, 7e et 8e positions = 2 points, 9e et 10e positions = 1 point, et 11e à 15e positions = 0,5 point. En cas d’égalité, nous avons choisi de mettre des boxeurs ex aequo. Tout comme lors de nos précédents classements, six passionnés ont pris le temps de réfléchir à leur propre classement.

Notre classement s’adapte aussi à l’actualité, le retraité Ghislain Maduma est retiré de notre classement, vous remarquez aussi l’absence de Dierry Jean. Dans le sens inverse, nous assistons à l’arrivée du Kazakh Batyr Jukenbayev.

Classement

1 – Adonis Stevenson (70 points) – 1er en août 2016

2 – Artur Beterbiev (60 points) – 2e en août 2016

3 – David Lemieux (38 points) – 3e en août 2016

4 – Eleider Alvarez (36 points) – 4e en août 2016

5 – Jean Pascal (22 points) – 6e en août 2016

6 – Lucian Bute (21 points) – 5e en août 2016

7 – Custio Clayton (15 points) – 7e en août 2016

8 – Steven Butler (12 points) – 9e en août 2016

9 – Bermane Stiverne (9 points) – 7e en août 2016

10 – Oscar Rivas (5,5 points) – 11e en août 2016

11 – Batyr Jukenbayev (3 points) – 1ère présence

12 – Schiller Hyppolite (2,5 points) – 10e en août 2016

13e égalité – Simon Kean (1,5 points) – 13e en août 2016

13e égalité – Jo Jo Dan (1,5 points) – 13e en août 2016

13e égalité – Francis Lafrenière (1,5 points) – 15e en août 2016

Justifications

1 – Adonis Stevenson – Champion WBC

Adonis StevensonBien qu’il n’ait pas monté dans le ring depuis le mois d’août, le seul champion du monde installé au Québec trône toujours au sommet de notre classement. En fait, il est classé no 1 depuis que nous avons commencé cet exercice, soit en décembre 2013. Pour 2017, nous espérons que Stevenson se battra au moins à deux occasions. Rappelons qu’entre décembre 2014 et septembre 2015, il s’est battu à trois reprises.

2 – Artur Beterbiev – Champion NABA et IBF Nord-Américain, 2e IBF, 3e WBA et WBO 4e WBC

artur-beterbiev-champion-nabaAvec une facilité déconcertante, Artur Beterbiev a détruit Isidro Prieto en moins de trois minutes. Certes l’Argentin d’adoption ne deviendra jamais champion du monde, mais une telle domination met en relief le niveau de Beterbiev à Eleider Alvarez. La suite va venir vite pour Beterbiev. Il devrait se battre aux États-Unis en février pour devenir l’aspirant obligatoire à l’IBF. Voici un article très intéressant pour vous aider à connaître son prochain rival.

3 – David Lemieux – Champion NABO, 4e WBC, 4e WBO, 5e IBF

lemieux-et-estephanLa victoire de David Lemieux en octobre face à Christian Rios ne restera pas gravée dans la mémoire collective ni l’ensemble de son année. Le puissant cogneur montréalais se doit de redevenir champion du monde rapidement. Il y aura en 2017 un tournoi à quatre à la WBC pour choisir un aspirant obligatoire à Golovkin, ce n’est certainement pas le plan no 1 de Camille Estephan. À la WBO, l’anglais Billy Joe Saunders devra affronter Canelo Alvarez dans les six prochains mois, cette avenue-là aussi est bouchée. Depuis le 17 décembre, un certain Hassan N’Dam est redevenu champion WBA intérimaire (il l’était en 2010-2011). Assisterons-nous à un combat revanche dans les prochains mois? Est-ce qu’un grand ring de 24 pieds favorisera le double olympien ?

4 – Eleider Alvarez – Champion argenté WBC, aspirant obligatoire WBC

bute-alvarez-face-a-faceL’Olympien d’origine colombienne maintient son quatrième rang de notre classement. Son prochain défi, Lucian Bute le 24 février, ne lui permettra pas de devenir champion du monde, mais il obtiendra une bourse d’importance et beaucoup de notoriété au Québec s’il l’emporte. Malheureusement, le duel ne sera pas présenté aux États-Unis, un moindre mal considérant les nombreux changements de direction de la dernière année.

5e – Jean Pascal – 16e WBC 

Jean Pascal et Artur BeterbievLe tout nouvel agent libre grimpe d’un rang comparativement à notre classement du mois d’août. Soyons réalistes, les probabilités qu’il s’entende de nouveau avec Yvon Michel sont plus que minces. Il est probable qu’il va se faire offrir un combat de haut niveau au printemps prochain et qu’il devra vaincre aux États-Unis un top 15 mondial comme Oleksandr Gvozdyk, Sullivan Barrera ou encore un combat revanche avec Yunieski Gonzalez.

6 – Lucian Bute – 6e WBC

Badou Jack VS Lucian ButeL’interminable affaire de dopage à l’ostarine est enfin terminée. Bien que ce fut à son insu, un boxeur, ayant participé à treize combats de championnat du monde, n’aurait pas dû ignorer les produits qu’il consommait, encore moins ceux conçus par son préparateur physique. Heureusement pour le protégé de Al Haymon, son promoteur lui offre un combat d’importance le 24 février, quelques semaines avant de devenir papa. En cas de défaite, est-ce que ce sera la fin de sa carrière ? Souvenons-nous qu’il n’a accumulé que deux gains dans les cinq dernières années et que c’était contre Denis Grachev et Andrea Di Luisa.

7  – Custio Clayton – 34e WBC

team-claytonL’olympien de la Nouvelle-Écosse n’a eu un seul combat cet automne, mais ce fut contre un rival de qualité, le Mexicain Ranses Agaton qui s’est incliné par KO au 8e round. Pour vous donner une idée de la rapide progression de Clayton, Agaton a été vaincu par les prospects Carlos Ocampo (18-0) (par DU10), et  Konstantin Ponomarev (28-0)(par DM8) à ses combats précédents. Évidemment, nous aurions aimé voir Clayton le 23 décembre en championnat de la NABA. GYM a négocié pendant des semaines avec sept boxeurs différents, dont les crédibles Bredis Prescott et Karim Mayfield. Finalement, Clayton doit attendre au 24 février, lors de son onzième duel. Est-ce vraiment grave? À titre de comparaison, rappelons-nous que les mi-moyens Antonin Décarie, Kevin Bizier, Jo Jo Dan et Mikael Zewski ont obtenu leur premier titre nord-américain respectivement au 12e, 17e, 19e et 24e combat.

8 – Steven Butler – Champion junior IBF, 8e IBF, 34e WBC

Steven Butler IBFLe jeune protégé de Camille Estephan a aussi fait une seule sortie cet automne. Il a pu démontrer sa maturité pendant le court moment de son combat avec l’Albertain Janks Trotter. Sa prochaine étape sera un tournant d’importance. En affrontant l’Ontarien Brandon Cook, le 5e aspirant à la WBA et champion NABA, le Montréalais a un très gros défi devant lui. Le gagnant se rapproche d’un combat de championnat du monde dans les prochains mois. Veut-on vraiment voir Butler à 21-22 ans face à Erislandy Lara ou Jermall Charlo? On aura probablement des débuts de réponses le 28 janvier.

9  – Bermane Stiverne – 2e WBC

Don King et Bermane StiverneLe poids lourd qui a grandi à Montréal n’a vraiment pas été chanceux. Alors qu’il devait affronter Alexander Povetkin le 17 décembre pour le titre intérimaire de la WBC, le duel a été annulé à moins de 24 heures d’avis parce que le russe a été déclaré positif à l’ostarine. Puis, le 23 décembre (oui, oui, six jours plus tard), le résultat du second échantillon ne révèle aucune trace du produit associé aussi à Lucian Bute. Pour l’instant, on ignore ce qui arrivera à Stiverne. En espérant, qu’il ait sa chance face à Povetkin ou encore contre Deontay Wilder en 2017.

10 – Oscar Rivas – 22e WBC

Oscar RivasLe poids lourd du Groupe Yvon Michel est absent du ring depuis juillet alors qu’il s’est blessé avec une blessure à l’épaule. Blessé plus souvent à son tour, le Colombien pourrait être de retour sur un ring en mars ou en avril. Son promoteur a déjà prévu que ce retour aurait lieu aux États-Unis. En espérant qu’en 2017, Oscar Rivas pourra enfin affronter un rival de qualité qui l’amènera dans les classements mondiaux. On attend ça depuis plus deux ans !!!

12 – Batyr Jukenbayev

ablai-anna-reva-batyr-et-stephan-laroucheLe souriant Kazakh de 25 ans a remporté ses trois combats cet automne et il s’impose clairement comme la recrue de l’année. Il s’agit aussi du seul boxeur à s’ajouter à notre classement. Le protégé de Stéphan Larouche devrait aussi être très occupé en 2017. Le gaucher sera en action le 28 janvier au Centre Bell lors de Butler-Cook.

13 – Schiller Hyppolite – 18e WBC 

Pierre Bouchard, Stéphan Larouche et schiller-hyppolite-en-allemagneVaincu au troisième round par le turc Avni Yildirim, nous ignorons si le montréalais va mettre un terme à sa carrière. Le récent protégé de Stéphan Larouche a quand même chuté à quatre reprises à ses trois derniers combats. Est-ce vraiment nécessaire ? La réponse revient à lui et son équipe. En espérant que le temps favorisera un choix que nous associerons à sa qualité de vie à long terme.

14 égalités – Jo Jo Dan – 17e WBC

chris-ganescu-et-jo-jo-danLe grand ami de Lucian Bute est clairement en fin de parcours. Inactif depuis septembre 2015, il a dû accepter un combat à trois semaines d’avis et il s’est frotté à un gros prospect de la catégorie supérieur. Sans aucune surprise, Jo Jo Dan a été vaincu par Jarrett Hurd au sixième round. Son entraîneur Howard Grant a pris une sage décision d’arrêter ça là. Il est malheureux que Dan n’ait jamais obtenu réellement l’appui d’un promoteur québécois. Autant InterBox que Groupe Yvon Michel n’ont fait aucun effort pour le valoriser auprès du public. Pourtant, il n’a jamais eu peur des défis et le coriace gaucher a quand vaincu a deux reprises Kevin Bizier.

14 égalités – Simon Kean 

simon-kean-avery-gibsonLe Trifluvien de 27 ans a remporté aisément ses deux sorties cet automne. Après avoir cru qu’il aurait sa chance en championnat canadien face à Raymond Olubuwale, Simon Kean aura un défi un peu plus supérieur devant lui le 28 janvier. Le tombeur de Didier Bence et presque de Éric Martel-Bahoéli, l’Américain Avery Gibson. Peu de gens s’en souviennent, mais il a aussi donné de la misère à Bogdan Dinu, il y a deux ans et demi à Vaudreuil. Bref, Simon Kean pourra-t-il faire un « statement » à son huitième combat ? Une histoire à suivre.

14 égalités – Francis Lafrenière – Champion International IBF

francis-lafreniere-hoodieLe sympathique Francis Lafrenière est tout proche de rentrer dans les classements mondiaux. Son combat de retour le 10 décembre s’est généralement bien passé et ses deux coudes semblent pleinement rétablis. Nous savons qu’il sera de retour le 21 janvier à la Tohu et qu’il envisage de se produire le 24 février à Québec. Considérant, qu’il souhaite aussi affronter le champion IBF Intercontinental Ronnie Mittag ( 29-2-1, 14 KOs ) en avril prochain, le combat à Québec devrait être oublié ou encore simplement repoussé le duel avec l’Allemand de quelques semaines. Nous vous reparlerons de ce duel intéressant en temps et lieu, soyez-s’en crainte.

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2016, une année de transition /2016-une-annee-de-transition/ /2016-une-annee-de-transition/#respond Sun, 25 Dec 2016 13:02:55 +0000 /?p=11114 Par Jean-Luc Autret L’année bissextile de 2016 ne restera pas gravée très profondément dans la mémoire des amateurs de boxe québécois. Si les années précédentes nous ont habitués à assister à plusieurs combats de championnat du monde dans la belle province, les derniers douze mois ont été bien pauvres. Malgré ça, il y a toujours […]

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Par Jean-Luc Autret

L’année bissextile de 2016 ne restera pas gravée très profondément dans la mémoire des amateurs de boxe québécois. Si les années précédentes nous ont habitués à assister à plusieurs combats de championnat du monde dans la belle province, les derniers douze mois ont été bien pauvres. Malgré ça, il y a toujours moyen de trouver du positif. Voici mon bilan personnel de l’année 2016.

Qui a eu la plus belle année?

Soyons honnêtes parmi les gros noms de la boxe d’ici, personne ne s’est démarqué. Jean Pascal a vécu l’enfer face à Kovalev et il vient de faire un combat de retour; Lucian Bute a obtenu un généreux verdict nul puis le dopage à l’ostarine a occupé le reste de son année; Eleider Aleider patiente en écoutant les belles promesses de son promoteur; Adonis Stevensen a fait une seule apparition, et ce, en plein milieu des vacances de la construction; David Lemieux a fait du surplace en affrontant les Glen Tapia et Christian Rios, Artur Beterbiev a été sans pitié contre Maderna et Prieto, mais ces rivaux sont très loin de l’élite.

Bref, aucun d’eux ne mérite le prix de boxeur de l’année. Mais qui donc sera l’heureux élu… Vous le saurez dans un article qui sera publié dans quelques jours.

Les nouveaux retraités

Kevin Bizier a l'entrainementSans faire sonner douze coups de cloches, je tiens à souligner plusieurs boxeurs qui ont accroché leurs gants dans la dernière année. À qui pensez-vous en premier? Votre choix devrait être le sympathique Kevin Bizier. Le boxeur de Québec a choisi de passer à d’autres choses après avoir subie une correction d’une durée de moins de cinq minutes. Avec un chèque de 400 000 $, on part le cœur un peu plus léger. Personnellement, mon seul regret de ne pas avoir vu le boxeur de Québec accepter d’affronter Devon Alexander en mai 2013. Depuis ce combat, l’ancien champion de l’IBF a perdu 3 de ses 4 combats…qui sait si Kevin avait dit oui à l’époque.

Manny Pacquiao et Ghislain MadumaJe me dois de souligner aussi la retraite du souriant Ghislain Maduma qui aurait mérité de finir sa carrière d’une autre façon. Le Congolais d’origine restera certainement encore longtemps dans le petit monde de la boxe. Soulignons qu’il sera activement impliqué dans l’organisation du défi des champions au début de février prochain.

La retraite est souvent précédée de peu par une dure défaite. Ce fut le cas cette année pour Éric Barrak, qui a été couché par le vétéran Raymond Olubowale en trois rounds, de Didier Bence, qui a souffert face à Avery Gibson ou encore Pascal Villeneuve, qui a été assommé par Guillaume Coudé. Le coriace Frank Miville a aussi choisi d’accrocher ses gants, lui qui gagne très bien sa vie à l’extérieur du ring.

Certains peuvent aussi croire que l’on ne reverra plus sur un ring les Kevin Lavallée, Renan St-Juste, Michel Tsalla et Adam Green. Mais comme, il n’y a pas eu d’annonce officielle dans leur cas, je leur souhaite simplement de la santé en 2017.

Plusieurs nouveaux visages

batyr-fait-son-entreeÀ l’opposé des nouveaux retraités, il y a les recrues. Les derniers douze mois ont permis à quinze boxeurs de passer chez les pros. Clairement, la recrue la plus impressionnante se nomme Batyr. Avec huit victoires, 7 par KO, on a rarement vu au Québec un nouveau boxeur se démarquer aussi rapidement.

L’arrivée de Patrice Volny est aussi digne de mention, lui qui a récemment changé d’entraînement et qui cumule 3 KO en 4 combats. Soulignons aussi que Constant Chabot et Stéphane Lachance n’ont pas eu peur d’organiser un gala à Thetford Mines mettant en vedette quatre boxeurs à leurs débuts, soit les Dave Leblond, Pier-Luc Martel, Mike Breton et Sébastien Roy. Dans le même sens, les Chann Thonson (1-0-0), Jordan Balmir (2-0-0) et Joël Thériault (1-0-0) poursuivront leur apprentissage le 21 janvier lors du prochain gala de Rixa Promotions. Je souligne aussi la récente victoire de Roodsy Vincent qui a brillé à Gatineau après avoir été assommé en juillet, belle preuve de résillience.

Ceux que l’on aimerait revoir

Les amateurs de boxe aiment voir nos boxeurs locaux l’emporter, mais ils sont aussi souvent fâchés lorsque des étrangers se transforment en canne de tomates ou en gros jambon et qu’ils offrent un spectacle plus que décevant.

Dierry jean Sismundo nulCe n’est pas facile de faire du « matchmaking » et parfois les rivaux se révèlent trop fort ou simplement surprenants. Voici cinq boxeurs étrangers que j’aimerai revoir au Québec dans le futur. Mon premier choix est évidemment, il a fait un verdict nul avec Dierry Jean et il a vaincu Ghislain Maduma. Connaissant la compétitivité de Camille Estephan, il est prévisible que Batyr Jukenbayev affrontera tôt ou tard le japonais d’adoption Ricky Sismundo.

Le vétéran Darnell Boone s’est frotté à Schiller Hyppolite et il a très bien fait avec un court délai. Âgé de 36 ans, le boxeur d’Atlanta serait un test très valable dans le futur pour Erik Bazinyan. Dans le même sens, Avery Gibson a performé face à Didier Bence et Éric Martel-Bahoéli, c’est avec joie que nous avons annoncé en primeur son duel avec Simon Kean le 28 janvier prochain.

Le Québec compte sur plusieurs boxeurs évoluant à 140 livres, j’aimerai bien revoir le Mexicain Franciso Javier Perez (15-8-1, 11 KO), qui a envoyé au plancher Yves Ulysse Jr ainsi que le Russe Evgeny Pavko (15-0-1, 10 KO) qui a couché Ayaz Hussain en un seul petit round. La liste des boxeurs d’ici qui peuvent les affronter est longue…

Nos boxeurs sur la route

shakeel-phinn-champion-canadienSi des étrangers surprennent parfois nos petits Québécois, on peut se demander si nos boxeurs aussi gagnent sur la route. Et bien oui, c’est parfois le cas. Soulignons, le cas le plus particulier Shakeel Phinn qui ne se limite pas de gagner, mais qui remporte un titre canadien dans la ville de son rival. Et comme ce n’est pas assez, le boxeur de Brossard l’a aussi emporté à Toronto et à Moncton.

On se rappelle, évidemment, David Lemieux qui passe le KO à Glen Tapia en 4 rounds à Vegas. Je souligne que Simon Kean a remporté rapidement la finale d’un gala à Mississauga en Ontario et que Sylvera Louis a accumulé une fiche de 1-1 à Toronto en 2016. Chez les perdants, on se rappelle Schiller Hyppolite qui a mis à risque ses classements mondiaux en Allemagne, Jo Jo Dan qui a accepté d’être le 3e remplaçant à Philadephie, Éric Martel-Bahoéli qui perdu une décision unanime en France, Kevin Bizier qui s’est fait détruire en Angleterre et Frank Cotroni qui a vu lui filer le titre canadien à Saskatoon.

Fusion et transition

Le mercredi 20 juillet, le petit monde des médias couvrant la boxe ont été surpris par l’acquisition d’InterBox par le crédible homme d’affaires Camille Estephan. Bien que l’entité fondée en 1997 demeure, l’organisation de Eye of The Tiger Management, comme les boxeurs, cohabitent avec ceux d’InterBox.

Détenir InterBox pour Camille Estephan a eu une importante plus-value pour l’ensemble de son organisation. La majorité des amateurs occasionnels de boxe connaissent parfaitement InterBox alors que plusieurs d’entre eux ignoraient l’existence de Eye of The Tiger Management. De plus, l’arrivée des Jean Pascal, Yves Ulysse Jr et David Théroux ont fait de cette grande organisation la plus importante en nombre au Québec dépassant le Groupe Yvon Michel.

fusion-interbox-eottmMais, comme dans toute bonne organisation, certains finissent par y perdre. Ce fut notamment le cas de Mick Gadbois, qui est redevenu agent libre après deux ans avec le promoteur installé à Dorval, et de Will Madera, qui a fait quatre combats en quinze mois. Il y a aussi Dierry Jean, qui a été largué pour des problèmes judiciaires, et Ghislain Maduma, qui a accroché ses gants en octobre. Enfin, nouvelle de dernière heure, Jean Pascal et InterBox se séparent pour incompatibilité de vision…

Bref, il y a eu un rajeunissement certain avec l’arrivée des Ulysse (28 ans), Théroux (22 ans) et des deux talentueux Kazakhs de 25 ans Batyr et Ablai. Est-ce que Mikael Zewski (27 ans) se joindra à ce groupe? Il me semble qu’avec un gros gala de prévu à Trois-Rivières en mai et la présence d’un autre Trifluvien, Simon Kean, les astres sont bien enlignés.

Une année de consolidation? Vraiment

Certains seront peut-être surpris d’apprendre que le Groupe Yvon Michel a présenté huit galas de boxe en 2016. Il s’agit d’une amélioration certaine en nombre puisqu’en 2015, ils en ont organisé seulement quatre. Par contre, si l’on compare l’importance des galas, nous avons assisté à une très grosse diminution de l’ampleur des événements. Les galas de 2015 étaient tous d’importance alors qu’il y a eu qu’un seul grand événement cette année.

Yvon Michel et Adonis StevensonYvon Michel nous l’a lui-même répété à de nombreuses reprises cet automne, son organisation a versé plus de 10 millions en bourse en 2015. Cette année, bien que l’on ignore la somme exacte, c’est probablement moins que la moitié. Pourquoi une telle diminution, il y a plusieurs explications. La principale est évidente, Adonis s’est battu à trois reprises en dix mois (Sukhotsky, Bika et Karpency) alors qu’il n’est monté sur le ring qu’une fois en 2016 face à Williams.

Un autre grand changement avec les dernières années chez GYM ce fut la très faible activité de PBC au Québec. Alors qu’il y a deux ans on nous promettait « la lune et le soleil », rappelez-vous Yvon Michel devait être le promoteur attiré pour le Canada et le nord-est des États-Unis et plusieurs prospects de grands talents se joindrait à l’organisation. Le bilan de PBC avec GYM en 2016 se limite à un gala au Centre Bell devant 800 spectateurs payants (selon une source interne de GYM) le 4 juin, puis à un gala à Québec en plein milieu des vacances de la construction. Et la disette de PBC n’est pas terminée, ils ont choisi de ne pas présenter Beterbiev-Prieto et Bute-Alvarez. C’est à se demander si Adonis Stevenson sera vraiment en action en avril à Québec avec la télé américaine.

Beterbiev, Ramsay et Alvarez chez RivalRécemment, Yvon Michel m’a avoué que la dernière année a été difficile parce qu’il ne contrôlait pas son propre agenda et qu’il devait constamment attendre après des dates de télés fournies par son pourvoyeur Al Haymon. Dorénavant, ce ne sera plus le cas, dès le 9 février les galas au Casino de Montrél seront diffusés en direct sur les ondes de TVA sport. De plus, son entente avec Gestev à Québec comme partenaire lui facilitera grandement la vie dans l’organisation de gros galas comme celui du 24 février. Il est aussi annoncer que les Beterbiev et Rivas auront des opportunités d’avancement aux États-Unis plutôt qu’au Québec. Enfin, les nouvelles recrues de GYM qui seront confirmés dans quelques jours sont d’une qualité reconnu. Le Français d’origine camerounaise Christian M’billi-Assomo est un olympien qui lance beaucoup de coups, il devrait être un poids moyen qui va attirer les regards.

Selon moi, le plus important défi de GYM en 2017 sera d’attirer les spectateurs en grand nombre. Si on est généreux et que l’on dit qu’il y avait 3000 spectateurs payants lors de Stevenson-Williams, on peut estimer que GYM a vendu approximativement 7000 billets dans l’ensemble de son année (800 le 4 juin, une moyenne de 400 billets pour les 5 galas au Casino et 1000 à Gatineau). C’est très peu !!! Vivement une grosse foule pour Bute-Alvarez.

En passant, si Yvon Michel répondait à mon évaluation, il me corrigerait en disant qu’il y avait 2300 spectateurs le 4 juin, 4560 fans le 29 juillet, 650 amateurs lors de chacun des cinq galas et enfin une salle comble de 1200 spectateurs le 23 décembre. Donc, un grand total de 11 310 personnes qui se sont déplacées dans l’année. On en conviendra, même ce chiffre-là rime avec échec.

Eleider Alvarez: Quatre revirements en douze mois

Enfin, je ne peux pas faire un bilan de l’année sans parler de la plus grande injustice qui a sévit en 2016. Le 10 décembre dernier, une heure environ après la fin de Alvarez-Dabrowski, Yvon, Eleider et Lucian ont rencontré les médias pour officialiser le combat du 24 février. À ma grande surprise, Yvon a interpellé les nombreux représentants des médias qui se sont posés de multiples questions sur ce volte-face. Contrairement à lui, je ne crois pas que les interrogations ont été créées par le fait que nous apprécions Eleider Alvarez et que nous lui souhaitons un combat de championnat.

bute-alvarez-face-a-faceJe couvre la boxe québécoise depuis maintenant plus de sept ans et je crois que la majorité de mes confrères et consœurs sont amplement capables de la part des choses et qu’ils ne sont pas des fans finis à la recherche de « selfie » ou d’autographes. Bien au contraire, je crois que la majorité des questions qui sont restées sans réponses ont été créées par les déclarations antérieures d’Yvon Michel. Pour bien vous le démontrer, voici un petit exercice de mémoire des douze derniers mois qui risque de vous surprendre.

Eleider Alvarez et Isaac ChilembaLe 28 novembre 2015, il domine Isaac Chilemba et il passe du 5e aspirant à l’aspirant obligatoire d’Adonis Stevenson. J’en profite pour vous mentionner que la WBC ne prévoit pas de délai limite pour qu’un champion affronte son obligatoire. À l’IBF, c’est neuf mois; à la WBO, c’est six mois.

Un mois et demi plus tard, soit le 15 janvier 2015, Yvon Michel déclare à RDS : « …si le combat contre Kovalev tombe à l’eau, Adonis va procéder à sa défense obligatoire au début du mois d’avril ». Démontrant le peu de crédibilité de certains anciens rivaux de Stevenson, il ajoute : « Ce serait tout un combat pour Adonis. Contrairement à Tommy Karpency qui s’entraînait dans le garage de son grand-père, Eleider Alvarez est un athlète parfaitement entraîné et sérieux ».

Évidemment, en avril dernier, Stevenson et Alvarez ne s’affrontent pas. La raison donnée : l’absence de notoriété d’Alvarez. Pourtant, les Sukhotskiy, Bika et Karpency n’ont pas ensemble autant de gains qu’Alvarez face à des tops 15 de la division. Le plan d’Al Haymon, Yvon Michel et d’Adonis Stevenson est alors d’affronter Edwin Rodriguez, un cogneur ayant seulement perdu contre Andre Ward. Malheureusement pour lui, il est passé KO au second round le 30 avril par un certain Thomas Williams Jr; le nouveau détour pour éviter Alvarez.

Certains l’ont probablement oublié, mais, l’été dernier le plan d’Yvon Michel était d’opposé à Alvarez l’ancien champion du monde Chad Dawson le 29 juillet (duel annulé suite à une blessure de Dawson), puis en septembre le colombien devait vaincre Jean Pascal. «Si Alvarez devait vaincre Dawson et Pascal, ça serait un mégacombat pour la télé internationale de voir Alvarez contre Stevenson», déclarait Yvon Michel au début juillet.

Retournement de situation en septembre. Alvarez, lui qui a fait une décision face à Robert Berridge le 29 juillet, n’a plus besoin d’affronter ni Dawson, ni Pascal. « Ce n’est plus qu’une question de budget. On arrive à la fin de l’année financière et les réseaux de télévision arrivent à la fin de leurs ressources financières et ce n’est pas impossible que le combat soit présenté au début de l’année 2017 », affirme Yvon Michel lors de la présentation de sa programmation 2016-2017.

Puis brusquement, au début de décembre, en seulement trois jours, on organise Bute-Alvarez pour le 24 février avec comme récompense un duel avec Adonis Stevenson le 22 ou le 29 avril. Je souligne qu’à travers cette année d’instabilité, le Groupe Yvon Michel a été incapable d’organiser un face-à-face entre Adonis et Eleider. Curieusement, Stevenson ne participe plus aux différents événements montréalais de son promoteur depuis qu’il a été hué par la foule le 4 juin.

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Bref, des tonnes de questions restent sans réponses !!! Quel Yvon Michel doit-on croire? Celui de janvier annonçant le duel en avril; celui de septembre promettant le combat à la fin de l’année; celui de juillet nous justifiant des duels avec Dawson puis Pascal ou enfin celui de décembre qui garantit un duel avec Stevenson pour le gagnant du 24 février. Vous comprenez mieux maintenant pourquoi de nombreux journalistes sont septiques !!!

En terminant, je me dois de rappeler que Lucian Bute participera à son second combat éliminatoire pour affronter Adonis Stevenson. En décembre 2013, un certain Mauricio Sulaiman, alors no 2 de la WBC, affirmait : «Je vous confirme que le gagnant du combat entre Jean Pascal et Lucian Bute deviendra aspirant obligatoire à la ceinture de Stevenson. Il va s’agir d’un combat éliminatoire. Il s’agit du combat le plus important de l’histoire de la boxe canadienne alors c’est normal que l’enjeu soit important ». Une autre promesse brisée, est-ce vraiment surprenant ?

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