Richard Cloutier – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca Pour tout savoir sur la boxe québécoise – combats de boxe, classements, analyses, entrevues, portraits, championnats du monde – Montréal, Québec Wed, 06 Feb 2019 11:00:40 +0000 fr-FR hourly 1 /wp-content/uploads/2013/11/cropped-logo_carré-32x32.jpg Richard Cloutier – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca 32 32 Complémentaire au site 12rounds.ca, ce podcast a été mis sur pied afin d’offrir aux amateurs des informations sur le noble art allant au-delà de ce qui est couvert par les médias traditionnels. Nous y discutons des combats à venir et nous entretenons avec divers intervenants du milieu. Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca no Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca [email protected] [email protected] (Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca) Boxe québécoise et internationale pour tous les amateurs de boxe francophones Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.caRichard Cloutier – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca /wp-content/uploads/powerpress/12rounds.png La boxe au fil de la semaine #228 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-228-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-228-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 04 Feb 2019 11:00:38 +0000 /?p=17388 Par Richard Cloutier Eleider Alvarez (24-1-0) a encaissé sa première défaite en carrière chez les professionnels, samedi, à Frisco au Texas, alors qu’il effectuait la première défense de sa couronne mondiale WBO chez les mi-lourds. Alvarez était confronté au Russe Sergey Kovalev (33-3-1) a qui il avait soutiré le titre en août dernier à Atlantic […]

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Par Richard Cloutier

Eleider Alvarez (24-1-0) a encaissé sa première défaite en carrière chez les professionnels, samedi, à Frisco au Texas, alors qu’il effectuait la première défense de sa couronne mondiale WBO chez les mi-lourds. Alvarez était confronté au Russe Sergey Kovalev (33-3-1) a qui il avait soutiré le titre en août dernier à Atlantic City.

Son entraîneur, Marc Ramsay, a qualifié la soirée de « longue et pénible », dans un entretien sur les ondes de LCN.

« C’est un pas de recul, mais pas si important que ça », a pour sa part commenté le promoteur Yvon Michel, cité par La Presse canadienne. Il a convenu que « Kovalev a été le meilleur ».

Selon Yvon Michel, Eleider Alvarez pourrait néanmoins « rapidement » se retrouver de nouveau en combat de championnat du monde, « puisque les autres boxeurs pourraient être tentés de le défier après sa performance contre Kovalev. Il fait partie de l’élite de la division des mi-lourds. »

Par contre, l’impact immédiat découlant de la défaite d’Alvarez se fera sentir sur l’entente qui avait été conclue avec ESPN+ et qui impliquait sept combats, celle-ci ayant été suspendu au terme de la défaite, selon La Presse canadienne.

Le crochet de gauche – l’actu en bref

– C’est le Sorelois David Théroux (14-3-0) qui assurera la finale du gala GYM présenté le 16 février au Cabaret du Casino de Montréal. Théroux a pris la relève de Sébastien Bouchard qui a dû déclarer forfait en raison d’une blessure à l’épaule gauche. Il fera face à l’ancien champion du monde WBA des légers, Jose Alfaro (31-11-1) du Nicaragua. Tout juste de retour d’un camp d’entraînement à Porto Rico, le protégé des entraîneurs Stephan Larouche et Pierre Bouchard a renoué avec l’action le 7 décembre à Sorel-Tracy avec une victoire par arrêt de l’arbitre sur le vétéran mexicain Abraham Gomez, après une absence d’un an en raison d’une blessure. Alfaro, pour sa part, a remporté son titre mondial en 2007 en Allemagne face au Thaïlandais Pantan Narongwet. Il a aussi battu l’ex-champion du monde américain DeMarcus Corley. Sa dernière présence sur le ring remonte à décembre 2017. Également en action, Jean-Michel Bolivar (5-2-0) de Pointe-Calumet, tentera de renouer avec la victoire en affrontant le Mexicain Jesus Manuel Beltran (5-3-0), qui en sera à une troisième présence au Québec. Il a notamment affronté Louisbert Altidor et Clovis Drolet. Le mi-lourd longueuillois Terry Osias (5-0-0)affrontera le mexicain Francisco Rios (13-7-3). L’Olympien camerounais et nouvelle recrue de GYM, Wilfried Seyi (2-0-0), sera opposé au mexicain Marco Antonio Morales (1-0-0). Danyk Croteau (4-2-0) de Gatineau croisera pour sa part les gants contre un rival encore à déterminer. Aussi, les amateurs verront Yan Pellerin (4-1-0) contre l’Albertain Justin Schmit (2-3-0). Simon-Pierre Adde (3-0-0), un Français établi àLos Angeles, contre le Mexicain Fernando Galvan (4-2-0). Ainsi que les débuts professionnels d’Alexandre Beaulé contre Zach Manywounds (2-1-0) de l’Alberta.

– C’est ce samedi 9 février que l’Albertain Ryan Ford (15-3-0) va combattre à Berlin le pour le titre vacant WBC International des mi-lourds. Il va alors affronter Nick Hannig (6-0-0). Ford a disputé ses deux plus récents combats en Allemagne.

– Dave Leblond (4-5-0), de Thetford Mines, affrontera Larone Whyte (4-3-0) le 11 mai prochain à Brampton, en Ontario. Leblond a disputé ses trois derniers combats à Kingston, en Jamaïque, en 2018, y récoltant deux victoires et une défaite par décision partagée.

– Will Madera (13-0-2), un ancien porte-couleurs de Eye of the Tiger Management, l’a emporté par décision unanime des juges sur Thomas Mattice (13-1-1), samedi, à Rochester, dans l’État de New York, alors qu’ils se battaient sur les ondes de Showtime.

– L’ancien aspirant mondial Tison Cave (32-3-0) affrontera le Mexicain Victor Proa (29-6-2) ce samedi 9 février à Halifax. Sur la même carte, le Montréalais natif d’Halifax Moncef Askri (11-0-0) affrontera un adversaire encore à confirmer. Askri a effectué un récent retour à la compétition après avoir été inactif depuis décembre 2007. À Toronto, le 15 décembre dernier, il a enregistré un gain par TKO au 1er round.

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La boxe au fil de la semaine #227 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-227-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-227-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 28 Jan 2019 11:00:19 +0000 /?p=17342 Par Richard Cloutier Au terme d’un combat physique disputé à (très) haute intensité, Mathieu « G-Time » Germain (16-0-1) et l’Albertain Steve « The Dragon » Claggett (27-5-2) ont vu les juges remettre un verdict nul (96-94,94-96,95-95), samedi, au Casino de Montréal. Si Germain a surtout travaillé en combinaison, variant ses attaques à la tête […]

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Par Richard Cloutier

Au terme d’un combat physique disputé à (très) haute intensité, Mathieu « G-Time » Germain (16-0-1) et l’Albertain Steve « The Dragon » Claggett (27-5-2) ont vu les juges remettre un verdict nul (96-94,94-96,95-95), samedi, au Casino de Montréal. Si Germain a surtout travaillé en combinaison, variant ses attaques à la tête et au corps, Claggett comme on s’y attendait, a mis constamment de la pression sur son rival. Surtout, il n’a jamais reculé et a même terminé le dernier round en force, Germain étant visiblement rattrapé par la fatigue.

« Je suis déçu, je pensais avoir gagné, mais on va se reprendre », a dit le Montréalais à l’issue de l’affrontement. Claggett s’est pour sa part dit intéressé à revenir à Montréal pour disputer un combat revanche. Il est d’avis qu’il aurait remporté le combat si celui-ci avait été programmé pour 12 rounds. Notons que les deux athlètes ont conservé leurs ceintures respectives qui étaient à l’enjeu, soit le titre IBF nord-américain pour Germain et le titre IBF international pour Claggett.

Dans le principal combat de soutien, Sadriddin Akhmedov (7-0-0), 20 ans, a stoppé Abraham Juarez (13-2-0) au 4e round pour mettre la main sur le titre mondial WBC Junior. Chez les lourds, Arslanbek Makhmudov (6-0-0) a arrêté l’Américain Jason Bergman (27-16-2) dès le premier round.

Vincent Thibault (8-0-0) l’a emporté par décision unanime des juges sur le Mexicain Juan Sergio Torres Perez (5-7-0). Kim Clavel (6-0-0) a fait plaisir à ses fans en enregistrant la victoire sur la Mexicaine Luz Elena Martinez (5-2-0) à la deuxième minute du quatrième round. Débuts expéditifs pour le jeune boxeur de Québec Lexson Mathieu (1-0-0) qui a stoppé le Mexicain Edgar Santoyo (2-2-2) à 43 secondes du premier round. Déception pour le Trifluvien François Pratte (8-0-1) qui n’aura fait qu’un bref passage de 1:40 secondes sur le ring. Sergio Silva (6-1-2) et lui se sont cogné la tête, forçant le médecin à stopper le combat. Le Maskoutain Raphaël Courchesne (5-0-0) l’a emporté par décision unanime sur le Mexicain Alejandro Chavez Meneses (9-4-0). En lever de rideau, Kaemy (Savoie) Cloutier (2-0-0) a obtenu la victoire par décision unanime sur le Mexicain Saul Alejandro Gonzalez Meza (4-4-0).

Le crochet de gauche – l’actu en bref

– Place à Alvarez-Kovalev 2. C’est ce samedi 2 février à Frisco, au Texas, que le champion du monde WBO chez les mi-lourds, Eleider Alvarez (24-0-0) va effectuer la première défense de son titre mondial en affrontant de nouveau le Russe Sergey Kovalev (32-3-1). Lors de la première rencontre entre les deux hommes, disputée en août au Hard Rock Cafe à Atlantic City, rappelons qu’Alvarez a infligé une dure défaite à Kovalev en lui passant le KO au 7e round.

– L’ancien champion du monde IBF chez les moyens, David Lemieux (40-4-0), pourrait remonter sur le ring le 4 mai prochain. Il figurerait alors sur la sous-carte du combat qui opposera Saul « Canelo » Alvarez à Daniel Jacobs. Bien que rien ne soit confirmé, le nom de l’Anglais gaucher John Ryder (24-4-0) est évoqué comme adversaire potentiel. Le duel se ferait chez les 168 lb. David Lemieux, faut-il le rappeler, devait affronter en décembre l’Olympien Tuerano Johnson au Madison Square Garden, à New York, mais a plutôt dû être hospitalisé en raison d’importants symptômes de déshydratation, à quelques heures de la pesée officielle.

– Sébastien Bouchard (18-1-0), qui devait être impliqué dans le principal combat du gala présenté par GYM le 16 février au Casino de Montréal, doit déclarer forfait en raison d’une blessure à l’épaule gauche, indique RDS.ca. « On dit qu’il ne perdra pas au change puisqu’il obtiendra un combat important à son retour », ajoute-t-on. Le promoteur devrait annoncer au cours des prochains jours qui assurera la tête d’affiche de l’événement. Parmi les autres boxeurs figurant sur la carte, mentionnons le super-moyen Jean-Michel Bolivar (5-2-0), le mi-lourd Terry Osias (5-0-0) de Longueuil, l’Olympien et nouveau porte-couleur de GYM Wilfred Seyi (2-0-0), l’ancien combattant de MMA Yan Pellerin (4-1-0), ainsi que le super-moyen Montréalais Alexandre Lang, qui effectuera ses débuts professionnels.

– L’Olympien français et champion WBC Youth des poids moyens, Christian Mbilli (13-0-0), devrait disputer son prochain combat le 17 mars au Hulu Theater, une salle du Madison Square Garden, à New York. L’identité de son adversaire n’est pas encore connue. Lors du même événement, présenté par Top Rank, l’Ontarien Samuel Vargas (30-4-2) fera face à l’ancien champion du monde Luiz Collazo (38-7-0). Vargas s’est notamment mesuré à Errol Spence Jr, Danny Garcia, Ali Funeka et Amir Khan.

– Le super-léger Montréalais Mazlum Akdeniz (7-0-0) boxera le 23 février à Cornwall face au Mexicain Alberto Alejandro Morales Bautista (8-8-1). Bautista a fait un combat nul majoritaire face à Will Madera en mars dernier. Dans le principal combat de la soirée, l’aspirant mondial ontarien Tony Luis (26-3-0) va affronter Juan Jose Martinez (26-7-0). Lors du même événement, le Lanaudois Jan Michael Poulin (4-1-2) sera opposé à Josele Napoles (7-8-0) du Mexique. Aussi, le super-léger de Saint-Laurent, John Dangako (1-0-0), fera face au Mexicain Daniel Sanchez (2-4-1). Dangako a amorcé sa carrière professionnelle en mars 2018, à la Tohu. Le gala est présenté par Liveco Boxing.

Puisqu’il est question de Will Madera (12-0-2), mentionnons que l’ancien porte-couleurs de Eye of the Tiger Management va combattre Thomas Mattice (13-0-1) à Rochester, dans l’État de New York. Le duel est prévu ce vendredi 1er février.

– Le boxeur de Lanaudière Kenny Cherry (1-1-0) va disputer son troisième combat professionnel, cette fois à Lincoln, dans le Rhode Island. Cherry va affronter Lamont Powell (2-0-0).  

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Arslanbek Makhmudov en cinq questions /arslanbek-makhmudov-en-cinq-questions/ /arslanbek-makhmudov-en-cinq-questions/#respond Tue, 22 Jan 2019 11:00:40 +0000 /?p=17288 Par Richard Cloutier Le poids lourd Russe de 6 pi 5 po, Arslanbek Makhmudov (5-0-0), fait parler de lui davantage à chacune de ses présences sur le ring. Il sera en action samedi au Casino de Montréal en sous-carte du duel Germain-Claggett, face au vétéran gaucher américain Jason Bergman (27-15-2). Afin de mieux connaître cet […]

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Par Richard Cloutier

Le poids lourd Russe de 6 pi 5 po, Arslanbek Makhmudov (5-0-0), fait parler de lui davantage à chacune de ses présences sur le ring. Il sera en action samedi au Casino de Montréal en sous-carte du duel Germain-Claggett, face au vétéran gaucher américain Jason Bergman (27-15-2). Afin de mieux connaître cet athlète qui a évolué dans la World Series of Boxing entre 2011 et 2016 [fiche de 16-3] avant de faire le saut chez les professionnels en décembre 2017 à Toronto, nous lui avons posé cinq questions, auxquelles il a répondu avec plaisir.

1 – Pourquoi la boxe ?

Arslanbek Makhmudov (AM) : Quand j’étais petit, je me battais dans la rue. C’est mon oncle qui m’a incité à aller au gym de boxe pour la première fois, quand j’avais 9 ans, dans ma ville natale à Mozdoc en Russie. Lui et mes parents ont vu en moi le potentiel pour devenir champion. Je me suis bâti une fiche chez les amateurs de près de 100 combats.

2 – Pourquoi avoir choisi le Canada pour amorcer ta carrière professionnelle ?

(AM) : C’est mon ami Artur Beterbiev qui m’a encouragé à poursuivre ma carrière au Canada. Il m’a parlé de son équipe, de Marc Ramsay et d’André Kulesza, entre autres, et m’a invité à venir le visiter pour voir. J’ai tout de suite aimé le Québec et j’ai décidé de déménager ici.

Les gens m’ont aussi parlé de Camille Estephan en me disant que c’était quelqu’un de sérieux. Je l’ai rencontré et j’ai compris que c’était un homme en qui je pouvais avoir confiance. C’est très important pour moi. Je le respecte beaucoup.

3 – Quel est ton plus beau moment depuis tes premiers pas sur le ring ?

(AM) : J’ai connu plusieurs bons moments. Je me rappelle notamment d’un combat que j’ai fait en Italie, alors que j’étais dans la World Series of Boxing. Je perdais le combat jusqu’à ce que, au 5e round, je mette mon adversaire K.-O. 30 secondes avant la fin du combat!

4 – Quels sont les ajustements que tu as dû apporter dans ta préparation lors de ton passage de la boxe amateur et professionnelle? As-tu des difficultés à trouver des partenaires d’entraînement pour travailler en gymnase ?

(AM) : Il est vrai que j’ai dû faire quelques ajustements parce que c’est assez différent. Les gants sont plus petits, les coups font plus mal. On doit donc travailler davantage au niveau de la défensive et de l’explosivité.

J’ai quelques partenaires d’entraînement dans la province, dont Oscar Rivas. Pour le camp d’entrainement en vue de mon prochain combat, nous avons également fait venir un boxeur des États-Unis pour aider dans ma préparation.

5 – À quoi les amateurs doivent s’attendre pour la prochaine année et quelle sera la suite ?

(AM) : Le rythme que j’ai connu en 2018 me convient, soit 4-5 combats par année. Par ailleurs, pour ma part, l’adversaire n’a pas d’importance, ni le lieu du combat. Je veux devenir champion du monde, donc j’affronterai celui qui sera sur mon chemin, peu importe qui ce sera.

Crédit : EOTTM – Vincent Ethier

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La boxe au fil de la semaine #226 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-226-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-226-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 21 Jan 2019 11:00:25 +0000 /?p=17302 Par Richard Cloutier Le Montréalais d’origine colombienne Oscar Rivas (26-0-0) l’a emporté vendredi par TKO avant la fin du 12e sur l’Américain Bryant Jennings (24-2-0). Au terme d’un duel à saveur tactique, dans le round final, Rivas a envoyé son adversaire au tapis une première fois. Remis debout, Jennings n’a pas été en mesure de […]

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Par Richard Cloutier

Le Montréalais d’origine colombienne Oscar Rivas (26-0-0) l’a emporté vendredi par TKO avant la fin du 12e sur l’Américain Bryant Jennings (24-2-0). Au terme d’un duel à saveur tactique, dans le round final, Rivas a envoyé son adversaire au tapis une première fois. Remis debout, Jennings n’a pas été en mesure de se défendre et l’arbitre a stoppé le combat. Le duel s’est déroulé faisait office d’attraction principale d’un événement présenté au Turning Stone Resort Casino de Verona, dans l’État de New York. Rivas, qui a ainsi défait son adversaire le plus dangereux de sa carrière professionnelle, a ajouté les titres IBF international et NABO à sa ceinture NABF.

Pour la suite, Oscar Rivas pourrait devoir donner un combat revanche à Jennings, tel que prévu au contrat. Toutefois, plusieurs médias ont rapporté à la suite du combat que le boxeur originaire de Philadelphie pourrait plutôt opter pour la retraite. Parmi les autres rivaux possibles, le nom du Bulgare Kubrat Pulev, actuellement premier au classement de l’IBF, est celui qui revient le plus souvent. « Ça pourrait devenir un combat pour le titre d’aspirant obligatoire IBF, estime le promoteur Yvon Michel. Il y aurait un intérêt supplémentaire en raison de l’historique entre Oscar et Pulev », a mentionné celui-ci, tel que rapporté par le Journal de Montréal. Rappelons en effet que Rivas a défait Pulev lors des Jeux olympiques à Pékin. 

Le crochet de gauche – l’actu en bref

– C’est samedi que Mathieu « G-Time » Germain (16-0-0) va défendre son titre nord-américain de l’IBF face à l’Albertain Steve « The Dragon » Claggett (27-5-1), au Cabaret du Casino de Montréal. Dans le principal combat de soutien, Sadriddin Akhmedov (6-0-0) affrontera Abraham Juarez (12-1-0) du Mexique dans un duel comptant pour le titre mondial WBC Junior. Chez les lourds, Arslanbek Makhmudov (5-0-0) va faire face au vétéran boxeur américain Jason Bergman (27-15-2), qui a notamment affronté Joseph Parker en 2016. Aussi, notons les duels entre le Trifluvien François Pratte (8-0-0) et le Mexicain Sergio Silva (6-1-1). Vincent Thibault (7-0-0) et le Mexicain Juan Sergio Torres Perez (5-6-0). Kim Clavel (5-0-0) et la Mexicaine Luz Elena Martinez (5-1-0). Le Maskoutain Raphaël Courchesne (4-0-0) et Alejandro Chavez Meneses (9-3-0) du Mexique. Kaemy Savoie-Cloutier (1-0-0) et le Mexicain Saul Alejandro Gonzalez Meza (4-3-0). Puis, le jeune boxeur de Québec, Lexson Mathieu, fera ses débuts chez les professionnels contre Edgar Santoyo (2-1-2) du Mexique. Notons que la pesée se fera devant public le vendredi 25 janvier dès 12h30 au bar Le valet, au Casino de Montréal. Le gala sera diffusé en direct sur Punching Grace.

– Francis Lafrenière a choisi de brasser les cartes en vue de renouer avec le succès et change d’entraîneur. Il sera dorénavant supervisé par Stephan Larouche, qui prendra place dans le coin du « People Champ » en relève aux frères Grant, qui s’y trouvaient depuis ses débuts. Lafrenière évoque un choix « qui n’a pas été facile, un choix qui provenait de la tête et non du coeur. Nous sommes en bons termes et ces personnes restent pour moi des amis, une famille avec qui j’ai appris beaucoup. Merci pour tout, je vous aime », selon ce qu’il a écrit sur les médiaux sociaux. Lafrenière se tiendra toutefois loin du ring pour un certain temps, probablement près de six mois, puisqu’il doit subir une intervention chirurgicale à la main gauche au cours des prochaines semaines.   

– Artur Beterbiev n’effectuera vraisemblablement pas sa prochaine défense de titre mondial IBF des mi-lourds contre Joe Smith Jr en février prochain, tel que prévu. Selon plusieurs médias, Beterbiev serait sur le point de conclure un pacte avec le télédiffuseur ESPN. Le duel contre Smith Jr était pour sa part prévu sur DAZN. La dernière présence de Beterbiev sur le ring remonte à octobre 2018.  

– Selon plusieurs médias, l’ancien champion du monde WBC chez les lourds, le Lavallois Bermane Stiverne (25-3-1), fera un retour sur le ring le 23 février dans un affrontement contre le Britannique Joe Joyce (7-0-0). Médaillé d’argent aux Olympiques de 2016, celui-cii détient déjà les titres du Commonwealth et WBA Continental. Lors de son dernier combat, en novembre 2017, Stiverne s’est fait passer le KO par Deontay Wilder dès le premier round.

– L’Albertain Albert Onolunose (24-2-1) a renoué avec la victoire, samedi à Calgary, en passant le KO à Genaro Ortiz (8-6-2) dès le premier round. À son dernier combat, disputé en septembre dernier en Ontario, Onolunose a perdu son titre NABO aux mains du Montréalais Patrice Volny. Samedi, toujours à Calgary, le poids léger Alvin Tam (15-6-0), qui a notamment affronté Roody Pierre-Paul en 2015 à Repentigny, l’a emporté par TKO sur Rutilo Romero (7-4-2).    

– L’Ontarien Josh O’Reilly (14-0-0) est devenu champion NABA chez les légers, samedi à Brampton, après sa victoire par décision majoritaire sur l’Albertain Cam O’Connel (17-4-1). Lors du même gala, le poids moyen de Terrebonne Mitch Louis-Charles (5-2-2), a perdu une décision devant le local Sukhdeep Singh Bhatti (4-0-0).

– Le champion canadien des lourds, l’Ontarien Mladen Miljas (10-0-0), a passé le KO dès le 2e round à Wayman Carter (3-3-0) le 18 janvier lors d’un gala présenté dans le Minnesota. Notons qu’il sera de retour en action le 9 février à Peterborough, en Ontario. Miljas est devenu champion canadien en stoppant Dillon Carman en décembre 2017. Carman a passé le KO à Simon Kean en octobre dernier.

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Mitch Louis-Charles en cinq questions /mitch-louis-charles-en-cinq-questions/ /mitch-louis-charles-en-cinq-questions/#respond Tue, 15 Jan 2019 11:00:14 +0000 /?p=17237 Par Richard Cloutier Le boxeur de Terrebonne Mitch Louis-Charles (5-1-2) fera son retour à la compétition le samedi 19 janvier prochain à Brampton, en Ontario. Inactif depuis décembre 2014, il a rendez-vous avec l’Ontarien Sukhdeep Singh Bhatti (3-0-0). Nous lui avons posé cinq questions auxquelles il a répondu avec plaisir.  1 – Pourquoi la boxe […]

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Par Richard Cloutier

Le boxeur de Terrebonne Mitch Louis-Charles (5-1-2) fera son retour à la compétition le samedi 19 janvier prochain à Brampton, en Ontario. Inactif depuis décembre 2014, il a rendez-vous avec l’Ontarien Sukhdeep Singh Bhatti (3-0-0). Nous lui avons posé cinq questions auxquelles il a répondu avec plaisir. 

1 – Pourquoi la boxe ?

Mitch Louis-Charles (MLC) : Premièrement, je dois rendre à César ce qui est à César, donc sans mon père (Ali Nestor Charles), je ne sais pas si c’est vers ce sport que je me serais orienté. Mais je suis un dur croyant du proverbe que rien n’arrive pour rien et j’ai toujours eu l’impression d’avoir été choisi par la boxe et je sais que j’ai été mis sur cette terre exactement pour cela. Malgré tout, ça n’a pas toujours été aussi simple et même un temps, au secondaire, j’ai été un peu déchiré entre le basketball et la boxe. En effet, là d’où je viens, la boxe n’est pas un sport très populaire. Le basket, par contre oui, et c’est ce que la plupart des amis voulaient faire et par peur d’être considéré comme un “outsider”, je me suis servi du basket pour être comme tout le monde. Mais je me suis rendu compte un jour que le fait d’être différent n’était pas si mal, en fait, et me faisais me démarquer, mais positivement.

Je n’ai pas commencé mon parcours de sports de combat directement par la boxe. J’ai tout d’abord commencé à l’âge de 3 ans par du kick-boxing, mais j’ai aussi suivi toutes sortes de cours, incluant : kung-fu, jiu-jitsu et un peu de MMA, car j’étais tout simplement en amour avec les arts martiaux. Quand je fais le recul sur tout ça, je vois comment j’étais tout simplement choisi pour devenir boxeur, car oui, j’étais bon dans plusieurs disciplines, mais à chaque combat, je n’utilisais pratiquement que mes poings. Le changement vers la boxe s’est fait vers l’âge de 10 ans, après avoir vu le combat de Mayweather contre Gatti (que son âme repose en paix). À ce moment, la boxe pour moi n’était seulement qu’une discipline comme une autre, mais ce jour-là, tout a changé. Gatti était pour nous, les gens du Québec, comme un héros national et je ne connaissais pas Floyd encore à ce moment. Vu que je ne savais pas qui était Floyd, j’imaginais que Gatti n’allait faire qu’une bouchée de ce mec, mais wow quand j’ai faire Mayweather, je n’en croyais pas mes yeux, je me suis dit qu’il n’y avait aucun boxeur aussi parfait dans le ring, et j’avais trouvé mon idole, d’autant qu’il était un homme noir ! Il est donc devenu mon idole de boxe et le restera pour toujours. Jamais je n’ai vu un seul boxeur s’adapter et le faire aussi rapidement à toute sorte d’adversité dans le ring.

2 – Quel a été ton parcours chez les amateurs ?

(MLC) : Mon parcours amateur était le fun, mais aussi vraiment plate en même temps. C’était le fun de boxer, mais moi mon rêve était de devenir boxeur professionnel donc je n’y donnais pas trop d’importance et je jouais aussi au basketball à ce moment-là. Malgré tout, en 15 combats chez les amateurs, je n’ai ramassé que deux défaites.

3 – Quel est ton plus beau moment depuis tes premiers pas sur le ring ?

(MLC) : Je n’ai pas vraiment eu un moment plus démarquant que les autres. Je me trouve juste extrêmement chanceux de pouvoir pratiquer ce sport. Je n’échangerais ça pour aucun autre domaine et j’ai pratiqué beaucoup de sports différents dans ma vie.

4 – Pourquoi cet arrêt depuis décembre 2014 et avoir choisi d’effectuer un retour ?

(MLC) : L’arrêt de 2014 s’explique du fait que sur le plan personnel, il y a eu beaucoup de changements et situations qui m’ont obligé à mettre les freins un peu sur la boxe. Mais en 2016, j’ai commencé à retourner au gymnase. Mon équipe et moi avons alors préparé mon retour petit à petit, un jour à la fois et nous en sommes-là aujourd’hui. Je d’ailleurs prendre un moment pour remercier mes trois anges gardiens : mon entraîneur Fréderic Laurin et mes grands frères Yves Jabouin et Roody Pierre-Paul. Sans eux, je ne sais pas où je serai aujourd’hui. Ils ne m’ont pas lâché, m’ont soutenu du début à la fin et m’ont donné de leurs temps précieux sans jamais rien me demander en retour. Je ne les remercierai jamais assez.  

5 – Le 19 janvier à quoi les amateurs doivent s’attendre de Mitch Louis-Charles et quelle sera la suite ?

(MLC) : Les amateurs doivent s’attendre à voir un Mitch Louis-Charles militant. C’est ma nouvelle devise. Pour la suite, j’ai offert à quasiment tous les boxeurs du Québec de ma catégorie de poids de m’affronter, mais ils ont tous refusé que mon entraîneur ou moi le fassions directement. J’en ai parlé avec mon équipe BamBam Management et pour l’instant à court terme, je voudrais avoir une revanche avec Ryan Young, qui est ma seule défaite [en novembre 2013, à Mississauga, NDLR]. Je suis prêt à aller à Toronto, s’il le veut, mais ça doit se régler au plus vite. À long terme, on sait que les ceintures, ça change souvent de propriétaires, donc je n’ai pas de préférence et peu importe qui aura la ceinture verte, quand ce sera mon tour, c’est lui que je vise. Bien sûr, mon but ultime est de vraiment entrer dans l’histoire et devenir une star du MGM Grand à Vegas. Au final, si jamais un jour je pouvais viser quelqu’un, ça serait Errol Spence. C’est un boxeur que je respecte beaucoup et je voudrais bien mesurer mon talent et mon QI du ring contre le sien.

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La boxe au fil de la semaine #225 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-225-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-225-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 14 Jan 2019 12:58:33 +0000 /?p=17243 Ce vendredi le Montréalais d’origine colombienne Oscar Rivas (25-0-0) va finalement avoir l’occasion de démontrer qu’il fait partie de l’élite des poids lourds en affrontant un rival d’envergure.

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Par Richard Cloutier

C’est ce vendredi que le Montréalais d’origine colombienne Oscar Rivas (25-0-0) va finalement avoir l’occasion de démontrer qu’il fait partie de l’élite des poids lourds en affrontant un rival d’envergure. Le 18 janvier au Turning Stone Resort Casino de Verona, dans l’État de New York, Oscar Rivas va affronter l’Américain Bryant Jennings (24-2-0) sur les ondes de ESPN. Le combat mettra en jeu les titres IBF international et NABO que Jennings a acquis en août 2018 lors d’un duel contre Alexander Dimitrenko.

Originaire de Philadelphie, Bryant Jennings a disputé en 2015 un combat de championnat du monde contre Wladimir Klitschko. La même année, il s’est aussi mesuré au Cubain Luis Ortiz pour le titre intérimaire WBA.

Professionnel depuis août 2009, Rivas a pour sa part acquis son titre NABF en 2017 en passant le KO à l’ancien aspirant mondial Carl David Drummond. Initialement classé 9e à la WBC suite à ce triomphe, il est présentement le 16e aspirant au titre détenu par Deontay Wilder.

Bryant Jennings figure au deuxième rang du classement mondial de la WBO. Un gain de Rivas pourrait le mettre à proximité d’un combat de championnat. Jennings est aussi classé 7e à la WBA, 8e à l’IBF et 14e au WBC. Pour sa part, Oscar Rivas est classé 10e à l’IBF.  

Le crochet de gauche – l’actu en bref  

– L’aspirant mondial ontarien Tony Luis (26-3-0) va affronter Juan Jose Martinez (26-7-0) le 23 février à Cornwall, lors d’un gala présenté par Liveco Boxing. Lors du même événement, le Lanaudois Jan Michael Poulin (4-1-2) sera opposé à Josele Napoles (7-8-0) du Mexique. Rappelons que Poulin devait être impliqué dans la demi-finale d’un gala présenté le 7 décembre à Sorel par BoxeMontreal.com. L’Américain Will Madera (12-0-2), un ancien porte-couleur de Eye of the Tiger Management, affrontera Alberto Alejandro Morales Bautista (8-8-1). Aussi, le super-léger de Saint-Laurent, John Dangako (1-0-0), fera face au Mexicain Daniel Sanchez (2-4-1). Dangako a amorcé sa carrière professionnelle en mars 2018, à la Tohu.

– C’est ce samedi 19 janvier que le poids moyen Mitch Louis-Charles (5-1-2) va effectuer son retour sur le ring. Impliqué dans un gala présenté à Brampton, en Ontario, le boxeur de Terrebonne va affronter le local Sukhdeep Singh Bhatti (3-0-0). Louis-Charles est inactif depuis décembre 2014. Dans le principal combat de la soirée, Josh O’Reilly (13-0-0) va faire face à Cam O’Connel (17-2-1). Le titre vacant NABA des poids légers sera en jeu.

– L’Albertain Ryan Ford (15-3-0) va combattre à Berlin le 9 février pour le titre vacant WBC International des mi-lourds. Il va alors affronter Nick Hannig (6-0-0). Ford a disputé ses deux plus récents combats en Allemagne.

– Le champion canadien des lourds, l’Ontarien Mladen Miljas (9-0-0), affrontera Wayman Carter (3-3-0) le 18 janvier dans le Minnesota. Ensuite, le 9 février, il doit prendre part à un événement à Peterborough, en Ontario. Rappelons que Miljas est devenu champion canadien en stoppant Dillon Carman en décembre 2017. Carman a passé le KO à Simon Kean en octobre dernier.

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La boxe au fil de la semaine #224 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-224-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-224-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 07 Jan 2019 11:00:22 +0000 /?p=17199 Par Richard Cloutier  Eye of the Tiger Management a dévoilé l’identité des boxeurs qui seront en action le 26 janvier 2019 au Cabaret du Casino de Montréal. Rappelons que dans le principal combat de la soirée, Mathieu « G-Time » Germain (16-0-0) défendra son titre nord-américain de l’International Boxing Federation face à l’Albertain Steve « […]

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Par Richard Cloutier

 Eye of the Tiger Management a dévoilé l’identité des boxeurs qui seront en action le 26 janvier 2019 au Cabaret du Casino de Montréal. Rappelons que dans le principal combat de la soirée, Mathieu « G-Time » Germain (16-0-0) défendra son titre nord-américain de l’International Boxing Federation face à l’Albertain Steve « The Dragon » Claggett (27-5-1).

Dans le principal combat de soutien, Sadriddin Akhmedov (6-0-0) fera face à Abraham Juarez (12-1-0) du Mexique. La ceinture mondiale WBC Junior sera à l’enjeu. Aussi, le Trifluvien François Pratte (8-0-0) affrontera le Mexicain Sergio Silva (6-1-1). Vincent Thibault (7-0-0) sera opposé à Borislav Ivanov (7-1-0) de la Bulgarie. Kim Clavel (5-0-0) fera face à la Mexicaine Luz Elena Martinez (5-1-0). Le Maskoutain Raphaël Courchesne (4-0-0) combattra Alejandro Chavez Meneses (9-3-0) du Mexique. Kaemy Savoie-Cloutier (1-0-0) sera opposé au Mexicain Saul Alejandro Gonzalez Meza (4-3-0). Puis, le jeune boxeur de Québec Lexson Mathieu fera ses débuts chez les professionnels contre Edgar Santoyo (2-1-2) du Mexique.

Notons finalement que le poids lourd Arslanbek Makhmudov (5-0-0) va affronter le vétéran boxeur américain Jason Bergman (27-15-2), qui a notamment affronté Joseph Parker en 2016.

Le crochet de gauche – l’actu en bref

– Groupe Yvon Michel a également rendu public son alignement pour le gala qui sera présenté le 16 février au Cabaret du Casino de Montréal, dès midi. C’est le boxeur de Baie-Saint-Paul Sébastien Bouchard (18-1-0) qui sera impliqué dans le principal combat de l’événement. Le super-moyen Jean-Michel Bolivar (5-2-0) tentera de renouer avec la victoire, après s’être incliné par décision majoritaire lors de sa plus récente sortie, le 24 novembre dernier. Les autres boxeurs figurant sur la carte sont le mi-lourd Terry Osias (5-0-0) de Longueuil, l’Olympien et nouveau porte-couleur de GYM Wilfred Seyi (2-0-0), l’ancien combattant de MMA Yan Pellerin (4-1-0), ainsi que le super-moyen Montréalais Alexandre Lang, qui effectuera ses débuts professionnels.

– Boxrec Canada a obtenu des nouvelles de deux boxeurs de chez nous. Dans un message diffusé sur les médias sociaux, nous apprenons que les Montréalais Mohamed Soumaoro (6-0-0) et Golden Garcia (11-0-1) feront leur retour sur le ring en février ou mars prochain, selon ce qu’il est ressorti d’un échange de courriels avec le promoteur Art Pelullo de Banner Promotions. Rappelons que les deux boxeurs qui ont notamment évolué sur les cartes de Rixa Promotions au cours des dernières années, ont conclu une entente avec le promoteur américain en novembre dernier.  

– Je profite de cette première chronique de 2019 pour vous souhaiter une excellente année remplie de belle boxe. Et avec toute nouvelle année viennent les bilans. Voici donc en rappel, si vous les avez ratés, le bilan de nos deux principaux promoteurs, soit celui du Groupe Yvon Michel et celui du duo Eye of the Tiger Management / Interbox, publiés à la fin de 2018. Aussi, les Prix 2018 de 12 Rounds, de même que la 11e édition du Top 15 des boxeurs québécois.   

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Eye of the Tiger Management : les moments forts de l’année 2018 /eye-of-the-tiger-management-les-moments-forts-de-lannee-2018/ /eye-of-the-tiger-management-les-moments-forts-de-lannee-2018/#comments Mon, 31 Dec 2018 11:00:04 +0000 /?p=17190 Par Richard Cloutier Avec 2018 qui se termine viennent les bilans. Aujourd’hui, dans le deuxième de deux textes portant chacun sur un promoteur local, il est question du duo Eye of the Tiger Management / Interbox. Rappelons qu’hier, nous avons écrit à propos du Groupe Yvon Michel, alors que demain pour débuter l’année, 12 Rounds […]

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Par Richard Cloutier

Avec 2018 qui se termine viennent les bilans. Aujourd’hui, dans le deuxième de deux textes portant chacun sur un promoteur local, il est question du duo Eye of the Tiger Management / Interbox. Rappelons qu’hier, nous avons écrit à propos du Groupe Yvon Michel, alors que demain pour débuter l’année, 12 Rounds vous offre ses Prix 2018, une tradition qui en sera à sa cinquième année.

L’année 2018 a été une année de transition pour Eye of the Tiger Management / InterBox. Le promoteur, qui a notamment investi le Casino de Montréal, a vu quelques-uns de ses espoirs s’affirmer et prendre véritablement leur envol, par exemple Yves Ulysse Jr et Steven Butler, alors que d’autres ont trébuché, comme Simon Kean, ou devront prendre un recul pour mieux rebondir, comme David Lemieux.

Les forces en présence

À la suite de sa défaite aux mains de Billy Joe Saunders en 2017, David Lemieux, le David Lemieux sur la balancegénéral et le boxeur le plus accompli de l’écurie EOTTM se devait de revenir en force. Son année 2018 s’est toutefois déroulée en demi-teinte. Il s’est d’abord avéré incapable de faire le poids en mai à Québec et a dû remettre 20% de sa bourse à Karim Achour. Ensuite, s’il a soulevé les passions le 15 septembre à Las Vegas en détruisant Gary O’Sullivan en sous-carte du duel Canelo – Golovkin avec un KO pouvant rivaliser pour le titre de KO de l’année,  cette question liée à la gestion de son poids est revenue le hanter le 15 décembre. Alors qu’il devait boxer dans le principal combat de soutien au choc Canelo-Fielding, il a plutôt pris le chemin de l’hôpital, souffrant de déshydratation sévère. Quelles que soient les raisons expliquant cette situation, on peut imaginer que personne – Golden Boy Promotions et DAZN en tête – ne va envisager à l’avenir d’impliquer Lemieux dans un combat tant qu’elle ne sera pas absolument réglée. Tout laisse heureusement croire que cette question sera réglée. Camille Estephan, qui aime David Lemieux comme un fils, n’a pas caché son inquiétude et prendra tous les moyens pour protéger son boxeur et lui offrir les meilleures conditions de développement.

Cette – coûteuse – situation aurait pu causer des dommages importants à une organisation dotée d’une moins grande profondeur. Toutefois, les efforts importants investis par le promoteur au fil des ans dans le développement de talent font en sorte que d’autres athlètes ont pu s’inscrire dans les classements mondiaux et sont à la veille de s’illustrer sur la scène internationale. On pense évidemment à Yves Ulysse Jr qui a mis la main sur le titre WBC FECARBOX en 2018, en plus de boxer sur le ring du Madison Square Garden sur les ondes de DAZN. Il est présentement classé 6e au WBC, 9e à l’IBF et 11e à la WBO chez les super-légers. Mais aussi au super-moyen Erik Bazinyan de Laval. En cinq combats en 2018, il est devenu champion unifié NABO et NABA et s’est hissé au 3e échelon à la WBO et au 12e à la WBA. Surtout, il a nourri sa popularité locale en disposant par KO de Francy Ntêtu.

Bazinyan est d’ailleurs l’une des principales figures sur lesquelles mise Camille Estephan pour porter son service de télédiffusion par abonnement, Punching Grace. Ce service, lancé en 2014, a été « remasterisé » en 2018 afin de marcher sur la route des DAZN et autre ESPN+. Pour 11 $ canadiens par mois, un abonné a ainsi accès annuellement à un minimum de 50 combats, dont cinq galas majeurs, en plus de nombreux documentaires exclusifs et tous les combats en archive d’InterBox (soit 20 ans de duels impliquant Éric Lucas, Stéphane Ouellet, Adrian Diaconu et Leonard Dorin, notamment). « Punching Grace est là pour développer des boxeurs qui vont battre leurs champions, et à ce moment-là, la plate-forme deviendra mondiale et ainsi très payante pour nous et nos boxeurs », a expliqué Camille Estephan à RDS.ca.

Puis, il y Steven Butler. Le jeune protégé de Rénald Boisvert a littéralement tout cassé en 2018. À seulement 23 ans, il compte déjà 28 combats au compteur et figure au 3e rang à la WBO et au 12e du WBC chez les poids moyens. Remis de sa défaite subie en janvier 2017 aux mains de Brandon Cook, il relève avec brio tous les défis que lui apporte son promoteur – et compte des gains avant la limite sur Lanardo Tyner, Uriel Gonzalez, Jaime Herrera et Carson Jones – sans négliger les rivaux locaux comme nous avons pu le constater lorsqu’il a accepté en 24 heures le défi lancé par Jordan Balmir. Les adversaires locaux se font d’ailleurs de plus en plus rares et à défaut d’un duel contre Francis Lafrenière ou Brandon Cook, qui ne figurent probablement plus dans les plans, on pourrait éventuellement voir Butler affronter Patrice Volny. Ce Montréalais qui est un protégé de l’Ontarien Lee Baxter Promotions figure au 10e rang de la WBO et au 14e rang de la WBA et de l’IBF. Il a disposé en 2018 d’Albert Onolunose pour lui ravir son titre NABO – provenant de Francis Lafrenière – et a remporté la ceinture NABA. Steven Butler détient pour sa part le titre IBO International et WBC Francophone, tous deux remportés en 2018.

EOTTM / Interbox compte aussi dans ses rangs Custio Clayton et le Kazakh Batyr Jukembayev, mais leur statut avec le promoteur est incertain. Dans le cas de Clayton, qui figure au 9e rang à l’IBF et au 7e à la WBO – après avoir figuré au 1er échelon – on ignore ce dont il retourne. Après des négociations avec Top Rank, le promoteur avait obtenu pour Clayton une entente de trois combats qui lui aurait rapporté un demi-million et un combat en championnat du monde. Mais celui-ci a plutôt choisi de congédier son entraîneur et son gérant et il est inactif depuis le 26 mai. Quant à Batyr, qui a visité le plancher lors de ses plus récents duels malgré des victoires par KO, il serait mécontent de la directive imposée en regard de son lien avec l’entraîneur Stéphan Larouche.

Rappelons en effet qu’une mésentente «d’ordre philosophique» entre Antonin Décarie, le dirigeant d’InterBox, et l’entraîneur Stéphan Larouche, a mené à une directive demandant le changement d’entraîneur. Cette directive a notamment touché une large part des boxeurs issus des pays de l’Est, dont Ablaikhan Khussainov et Nurzat Sabirov, mais aussi Erik Bazinyan et David Théroux. Celui-ci a demandé à être libéré de son contrat pour cette raison et le promoteur ne s’y est pas opposé. Théroux a livré depuis un combat à Sorel. Interbox a aussi libéré Ablaikhan Khussainov, qui aurait remporté une victoire par KO le 16 décembre dans un combat au Kazakhstan. Il avait disputé deux combats au Casino de Montréal en 2018.

La suite pour 2019

Concernant Batyr Jukembayev, il doit faire le point avec son promoteur en janvier. Si des rumeurs ont évoqué un éventuel affrontement en janvier contre Mathieu Germain, ce duel qui aurait été fort intéressant ne se matérialisera pas immédiatement. Germain, qui est sans doute le prochain espoir du groupe qui s’inscrira aux classements mondiaux – en quatre combats en 2018 il s’est notamment débarrassé de Cam O’Connell au 8e round et s’est emparé du titre IBF nord-américain – a rendez-vous le 26 janvier avec l’Albertain Steve Claggett qui a vaincu Yves Junior Ulysse en 2017.     

Sur cette même carte, le Kazakh Sadriddin Akhmedov, un espoir qui a remporté l’or au Championnat du monde junior des 19 ans et moins de 2016 et qui est susceptible de marquer l’année 2019, pourrait déjà s’emparer à cette occasion de la ceinture mondiale WBC Junior.

Est-ce que Simon Kean saura se relever en 2019 ? Après un spectaculaire KO sur Adam Braidwood en juin à Shawinigan, l’Olympien, qui avait finalement révélé de grandes qualités pugilistiques – vitesse, diversité des attaques – s’est fait surprendre par l’ancien champion canadien Dillon Carman à Québec en octobre alors qu’une place dans le top 10 mondial de la WBA et du WBC était à portée de main. Espérons pour le Trifluvien et ses fans que ce recul, qui semble dû à une certaine indiscipline selon les commentaires émis par le promoteur et l’entraîneur de Kean à la suite du combat, sonne le réveil. Chez les lourds, le promoteur compte aussi dans ses rangs un joyau qui pourrait bien très rapidement prendre la place laissée vacante : le Russe Arslanbek Makhmudov. Celui-ci a notamment fait ses classes au sein de la World Series of Boxing et est aujourd’hui entraîné par Marc Ramsay. Son KO aussi rapide que spectaculaire sur Andrew Satterfield à Rimouski a d’ailleurs fait écarquiller bien des yeux.

 

L’année 2018 fut donc une année de transition au cours de laquelle le duo Eye of the Tiger Management / Interbox a consolidé ses fondations pour l’avenir. À cet égard, le promoteur a continué de développer ses liens avec des organisations locales – par exemple à Shawinigan et Rimouski ou plus de 3 000 spectateurs se sont réunis le 24 novembre au Colisée Financière Sun Life – afin de nourrir l’intérêt des amateurs et faire connaître ses boxeurs. Il a aussi lié des partenariats avec des promoteurs installés dans d’autres provinces afin d’y faire également boxer ses espoirs, par exemple en Ontario et en Alberta, avec KO Boxing, ou Erik Bazinyan était la tête d’affiche d’un gala présenté le 14 décembre au Shaw Conference Centre d’Edmonton. Considérant le nombre de boxeurs attachés au promoteur, soit plus d’une vingtaine, ces ententes servent aussi à assurer le développement de ceux-ci en leur offrant des rings où évoluer.

Et ce nombre ne cesse de croître. En plus des boxeurs issus de la filière des pays de l’Est, par exemple le mi-lourd Arutyun Avetisyan (12-0-0) qui a disputé son premier combat local en octobre, mais qui comptait déjà 10 gains à sa fiche, le promoteur signe des espoirs locaux. C’est le cas notamment du Trifluvien Keamy Cloutier Savoie et de Lexson Mathieu, 19 ans, qui vient de conclure une entente de deux ans, assortie d’un minimum de 10 combats et qui fera ses premiers pas professionnels dès janvier au Casino de Montréal. Ces nouveaux talents s’ajoutent donc aux autres espoirs du groupe, comme Kim Clavel qui est déjà un chouchou de la foule et qui pourrait rapidement s’imposer dans le ring. Maintenant, place à 2019 !

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Groupe Yvon Michel : les moments forts de l’année 2018 /groupe-yvon-michel-les-moments-forts-de-lannee-2018/ /groupe-yvon-michel-les-moments-forts-de-lannee-2018/#comments Sun, 30 Dec 2018 11:00:35 +0000 /?p=17176 Par Richard Cloutier L’année 2018 tire à sa fin et ce moment correspond à l’heure des bilans. Je vous propose donc aujourd’hui le premier de deux textes portant chacun sur un promoteur local. Aujourd’hui, il est question du Groupe Yvon Michel alors que demain, j’écrirai à propos d’Eye of the Tiger Management. Ensuite, pour débuter […]

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Par Richard Cloutier

L’année 2018 tire à sa fin et ce moment correspond à l’heure des bilans. Je vous propose donc aujourd’hui le premier de deux textes portant chacun sur un promoteur local. Aujourd’hui, il est question du Groupe Yvon Michel alors que demain, j’écrirai à propos d’Eye of the Tiger Management. Ensuite, pour débuter l’année, 12 Rounds vous offrira ses Prix 2018, une tradition qui en sera à sa cinquième année.

L’année 2018 a été particulièrement remplie et nous a fait vivre des émotions de toutes sortes. La joie, lorsque nous avons vu Marie-Ève Dicaire devenir la première Québécoise sacrée championne du monde, puis la tristesse lorsque nous avons constaté la situation dans laquelle a été plongée Adonis Stevenson à la suite de son combat contre Oleksandr Gvozdyk.

Au moment de sa défaite, Adonis Stevenson effectuait la 10e défense de son titre mondial WBC. Pour le promoteur Yvon Michel, lorsque la première cloche de ce combat a sonné, son écurie comptait trois des quatre champions du monde chez les mi-lourds, ce qui est tout à fait remarquable. Rappelons qu’Artur Beterbiev, qui est devenu champion à l’IBF en 2017, a défendu avec succès sa couronne en 2018 en stoppant l’Anglais Callum Johnson lors d’un combat disputé à Chicago. Quant à Eleider Alvarez, il a mis la main sur le titre mondial de la WBO en passant un spectaculaire KO au tenant du titre, le Russe Sergey Kovalev, lors d’un affrontement disputé à Atlantic City.

Quoi qu’il en soit, malgré la défaite d’Adonis Stevenson, Yvon Michel a terminé l’année avec trois champions du monde dans son équipe. Le 1er décembre au Centre Vidéotron à Québec, le promoteur présentait effectivement son 59e et 60e combat de championnat du monde en carrière. La pugiliste de Saint-Eustache, Marie-Ève Dicaire, s’est emparée à cette occasion du titre mondial de l’IBF chez les super-mi-moyens en l’emportant sur l’Uruguayenne Chris Namus.

Des hauts et des bas

L’année 2018 n’a toutefois pas été toujours facile pour le vétéran promoteur, qui a plus souvent qu’à son tour été la cible des critiques de plusieurs amateurs au cours des dernières années. Il faut dire que son association avec Premier Boxing Champions (PBC) n’a pas toujours apporté les dividendes espérés. « J’ai perdu mon autonomie durant cette période », a d’ailleurs déclaré Yvon Michel dans un entretien avec le Journal de Montréal, en septembre. La situation tragi-comique entourant la présentation du combat entre Adonis Stevenson et Badou Jack en mai dernier au Air Canada Centre après avoir été annoncée au Centre Bell, en est une belle illustration.

Toutefois, la gestion entourant le gala estival mettant en vedette Jean Pascal contre Steve Bossé n’a certainement pas permis de réconforter les amateurs. Personne, je crois, ne Pascal-bossédoutait du courage de Bossé et il était facile d’imaginer la motivation entourant le défi représenté par un adversaire de la stature de Jean Pascal. Si au final le duel a effectivement paru intéressant, bien peu d’amateurs ont dû se surprendre de sa conclusion, soit une victoire de Pascal par TKO au 8e round. Notons que Steve Bossé, qui a disputé au cours de sa carrière 14 combats d’AMM dont 3 au sein de la prestigieuse UFC, a annoncé sa retraite de la boxe il y a quelques semaines – à l’âge de 37 ans – après deux présences sur le ring.

Il faut dire que la principale victime collatérale de la gestion de ce gala est sans doute Francis Lafrenière. Le boxeur de Coteau-du-Lac n’a effectivement pas été en mesure de combattre pour retrouver son titre NABO, ravi en mars par l’Albertain Albert Onolunose. Les conséquences du déplacement du gala initialement prévu en juin, mais finalement fixé la veille de son mariage se sont d’ailleurs accentuées lorsque Onolunose a perdu son titre aux mains de Patrice Volny en septembre à Cornwall, et que Lafrenière s’est lui aussi fait surprendre le 24 novembre, alors qu’il aurait boxé avec une blessure. Une chirurgie à la main droite est d’ailleurs prévue, ce qui repousse à « l’on ne sait quand » un éventuel combat Lafrenière-Volny.

Shakeel Phinn est un autre boxeur lié à GYM qui ne l’a pas eu facile en 2018. Bien sûr, le Jamaican Juggernaut, qui avait terminé l’année 2017 sur une défaite au Casino de Montréal, a ajouté trois victoires à sa fiche en 2018. Il a toutefois dû renoncer au cours de l’année à certains rendez-vous significatifs pour sa carrière. Mentionnons un duel prévu le 20 octobre contre le Portoricain Manny Siaca au Casino de Montréal, ainsi que deux combats en Nouvelle-Zélande contre le Néo-Zélandais Mose Auimatagi Jr, la première fois le 21 juillet pour les titres IBF Intercontinental et IBO International des super-moyens, puis le 20 octobre, avec à l’enjeu cette fois les ceintures IBF intercontinental et IBO Asie Pacific. Heureusement, Shakeel Phinn a terminé l’année en prenant part à un duel comptant pour le titre IBF Inter-Continental le 1er décembre. Confronté à Dario Bredicean, il a toutefois dû se contenter d’un verdict nul, bien que de nombreux amateurs, incluant moi-même, l’avions en avance sur notre carte de pointages. Malgré tout, ce duel fut très enlevant et fort prometteur pour la suite.    

 Demain, le soleil ?

La suite paraît d’ailleurs assez prometteuse pour GYM, qui a visiblement profité de l’année 2018 pour revoir certaines bases de son organisation. À cet égard, le promoteur est revenu à son horaire original en présentant en après-midi ses galas au Casino de Montréal. Il a aussi conclu une nouvelle entente avec Gestev, le gestionnaire du Centre Vidéotron à Québec. Soulignons que GYM a aussi mis sous contrat l’Olympien camerounais Wilfried Seyi, entraîné sous la supervision de Stephan Larouche.

Par ailleurs, GYM a conclu une série d’ententes de copromotion incluant chaque fois un diffuseur différent. C’est le cas avec Eddie Hearn pour trois combats impliquant Artur Beterbiev avec le diffuseur web DAZN, de même qu’avec Brahim Asloum impliquant Christian Mbilli et le diffuseur SFR Sports en France. Surtout, GYM s’est entendu avec Top Rank dans le cadre d’un partenariat impliquant Eleider Alvarez pour sept combats avec le diffuseur ESPN. Surtout, l’entente permettra à un autre boxeur de l’écurie GYM de figurer sur la carte, ce qui pourrait servir les intérêts d’Oscar Rivas, Marie-Ève Dicaire, ou même de Mikaël Zewski, qui est réapparu dans les classements au cour de l’année. Notons que bien que son entente initiale avec GYM soit complétée, les deux parties semblent intéressées à poursuivre leur collaboration de gré à gré. Sébastien Bouchard, qui a démontré beaucoup de belles choses lors de ses deux plus récents combats, en octobre et décembre dernier, pourrait lui aussi bénéficier de cette vitrine. Rappelons qu’il a participé en 2014 à un gala de la série ShoBox: The New Generation. Bien qu’il se soit alors incliné face à l’Américain Frank Galarza, sa progression pourrait plaire aux amateurs.

Puisqu’il est question d’Oscar Rivas, mentionnons que le Montréalais d’origine colombienne doit affronter l’Américain Bryant Jennings (24-2-0) dans le principal combat d’un gala prévu le 18 janvier à Verona, dans l’État de New York. Eleider Alvarez pour sa part offrira un combat revanche à Sergey Kovalev le 2 février à Frisco, au Texas. Marie-Ève Dicaire pourrait défendre son titre dès le mois de mars. Quant à Artur Beterbiev, un duel contre Joe Smith Jr, son 14e aspirant, est évoqué pour février à Long Island en banlieue de NY, mais rien n’est encore confirmé.

Dans un autre ordre d’idée

Il est difficile de faire un bilan de l’année 2018 de GYM sans évoquer la situation dans laquelle Adonis Stevenson se trouve plongé. Depuis sa défaite face à Oleksandr Gvozdyk, le 1er décembre dernier, il repose à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus du CHU de Québec, souffrant d’un « traumatisme craniocérébral grave ». Depuis son admission, son état nécessitait « une assistance respiratoire mécanique, une sédation profonde et un monitoring neurologique spécialisé », mais à quelques jours de Noël, sa conjointe Simone God a affirmé : « Adonis est réveillé », dans un communiqué. L’ancien champion du monde WBC, « soigne ses blessures en privé en compagnie de sa famille et de l’équipe médicale », écrit-elle. Souhaitons la paix et le réconfort aux proches et à la famille.

Pour terminer, il est maintenant difficile de parler du promoteur sans évoquer l’implication d’Yvon Michel et de sa conjointe, Stéphanie Drolet, pour la cause du cancer du sein. Le couple s’y investit depuis trois ans maintenant, à l’initiative de Stéphanie Drolet dont la mère a été emportée par ce mal il y a plus de 20 ans. En 2016, les efforts du couple ont permis d’amasser la somme de 12 000 $. L’année suivante, les différentes activités ont rapporté 43 000 $. En 2018, notamment grâce à la tenue d’un souper-bénéfice au club de golf le Mirage, la Fondation Yvon Michel a remis la somme de 80 000 $ à la Fondation du cancer du sein du Québec. Cette somme sera investie « dans le soutien aux patientes atteintes de cancer du sein métastatique (ou Stade 4) allant jusqu’aux soins palliatifs », m’a expliqué Stéphanie Drolet dans un entretien, en marge d’un gala tenu au Casino de Montréal. Notons que les amateurs ont toujours le loisir d’apporter leur contribution à la Fondation Yvon Michel et que les manières de le faire sont multiples. On s’informe via sa page Facebook.

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Kim Clavel en cinq questions /kim-clavel-en-cinq-questions/ /kim-clavel-en-cinq-questions/#comments Wed, 26 Dec 2018 06:00:13 +0000 /?p=16237 Par Richard Cloutier Kim Clavel (5-0-0) va disputer son sixième combat dans un mois, soit le 26 janvier prochain au Cabaret du Casino de Montréal face à une rivale à confirmer. Kim sera en action en sous-carte du duel qui opposera Mathieu Germain à Steve Claggett. En prévision de cet affrontement, 12 Rounds vous présente […]

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Par Richard Cloutier

Kim Clavel (5-0-0) va disputer son sixième combat dans un mois, soit le 26 janvier prochain au Cabaret du Casino de Montréal face à une rivale à confirmer. Kim sera en action en sous-carte du duel qui opposera Mathieu Germain à Steve Claggett.

En prévision de cet affrontement, 12 Rounds vous présente en rappel cet article récemment paru [soit le 9 octobre dernier, alors que Kim s’apprêtait à monter sur le ring pour le gala du 13 octobre présenté au Casino de Montréal et dont le duel principal allait opposer Erik Bazynian à Francy Ntêtu, NDLR].

Cet article vous permettra d’en savoir davantage sur cette jeune athlète de 28 ans qui a été quintuple championne canadienne chez les amateurs, et qui s’entraîne principalement au Centre Claude-Robillard sous la supervision de Danielle Bouchard.

1 – Pourquoi la boxe ?

Kim Clavel (KC) : Pourquoi la Boxe ? À vrai dire, je ne le sais pas et je me pose encore la question !!! Ça aurait pu être un autre sport, mais à ce moment-là j’ai croisé la route d’un club de boxe. C’était le destin !

J’ai toujours été une sportive dans l’âme, une compétitrice avec le désir d’être constamment la meilleure. Avant de commencer la boxe, à 15 ans, je ne savais rien à propos de ce sport. Ça m’était complètement inconnu, mis à part que je savais que des gens se frappaient.

J’ai vu le Club de boxe de Joliette pour la première fois de ma vie alors que j’avais 15 ans et ça a coïncidé avec un moment où ma vie était plus difficile. Le club de boxe m’a apporté un sentiment d’appartenance, une deuxième famille, une équipe. Je suis tombée amoureuse de ce sport et je m’évadais à travers lui. Il m’a toujours tenue dans le droit chemin et aidée à rester forte. La boxe était alors ma motivation et représentait certainement 95% de mon bonheur au cours de cette période de ma vie.

2- Pourquoi avoir choisi de devenir professionnelle ?

KC : J’ai toujours su que j’allais boxer professionnelle un jour, et mon entraîneuse Danielle Bouchard l’a toujours su aussi. Elle m’a toujours conseillée et retenue afin de faire le grand saut au bon moment. Étant donné que mon poids chez les amateurs n’était pas présent aux jeux Olympiques, j’ai fait le saut chez les professionnels une fois avoir eu le sentiment du devoir accompli chez les amateurs. Ma médaille d’or au championnat continental (2017) au Honduras a été le point final de ma carrière amateur. Lors de mon dernier combat, j’ai combattu pour l’or et je l’ai gagné !

Travailler et boxer pro n’est pas facile à tous les jours, mais c’est possible. Il faut s’organiser et être disciplinée. [Kim Clavel est infirmière auxiliaire dans l’unité des naissances d’un hôpital de la région de Lanaudière, NDLR]. Je rêve, c’est sûr, de pouvoir un jour dédier toute mon énergie à ma carrière professionnelle, et je sais que je vais finir par trouver le moyen et le faire.

3 – Quelles sont les différences dans ta préparation entre ta carrière chez les amateurs et les professionnels ?

KC : À vrai dire, il n’y a rien eu de tellement surprenant lors d’un passage de l’un à l’autre. Ce fut plutôt une adaptation de style. Pour ma part, j’avais déjà chez les amateurs un style qui ressemblait un peu à celui des professionnels. Il a juste fallu le peaufiner. Mettre beaucoup de temps sur les mouvements défensifs, améliorer la qualité des coups de poing, travailler peut-être un peu moins en quantité et davantage en qualité, et apprendre à faire mal à l’adversaire ! Aussi, la façon de se protéger est différente étant donné qu’on n’a pas de casque et que les gants sont plus petits. Pour l’instant, je n’ai disputé que des combats de quatre rounds, alors les changements au niveau de la condition physique vont venir tranquillement à mesure qu’on va ajouter des rounds à mes combats. J’ai hâte !

4 – Quel moment considères-tu le plus beau ou significatif depuis que tu as fait tes premiers pas sur un ring ?

KC : C’est certain que ma médaille d’or au championnat continental en 2017 au Honduras m’a apporté tout un sentiment d’accomplissement ! Mais mon plus beau MOMENT a certainement été mon entrée vers le ring lors de mon premier combat professionnel à la Place Bell [le 16 décembre 2017, NDLR] en sous carte de Lemieux/Saunders !!! Wowww ! Il y avait une grosse affiche avec ma photo, la musique que j’avais choisie pour mon entrée, tous les gens dans la salle, la marche vers le ring, embarquer sur le ring sans casque, le bruit tout autour : j’ai des frissons juste à y repenser ! Vivre ça avec mon entraîneuse, c’était magique. J’étais tellement excitée que j’ai couru jusqu’au ring sans attendre mes coachs et mon équipe. « Hahaha », ils ont presque dû courir eux aussi pour arriver au ring avec moi.

5 – À quoi les fans doivent s’attendre de Kim Clavel pour la prochaine année ?

KC : La prochaine année sera pour moi une année active d’apprentissage et d’expérience ! Pour la première fois, je disputerai des combats de six rounds et probablement de huit rounds aussi. Mes fans doivent s’attendre à une Kim qui s’améliore à chaque occasion, qui devient de plus en plus aguerrie à travers des combats excitants dans le grand monde des pros.

Pour la suite, ce dont je rêverais, ce serait bien sûr de boxer à Las Vegas sur les ondes de HBO, en sous-carte de Vasyl Lomachenko ou bien de GGG ou d’Anthony Joshua, contre une des filles de Golden Boy Promotions, par exemple Marlen Esparza ou bien Seniesa Estrada. Ou même en championnat du monde contre Anabel Ortiz, l’actuelle championne WBA de la division des poids paille.

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