Éric Martel-Bahoeli – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca Pour tout savoir sur la boxe québécoise – combats de boxe, classements, analyses, entrevues, portraits, championnats du monde – Montréal, Québec Wed, 09 Jan 2019 11:00:00 +0000 fr-FR hourly 1 /wp-content/uploads/2013/11/cropped-logo_carré-32x32.jpg Éric Martel-Bahoeli – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca 32 32 Complémentaire au site 12rounds.ca, ce podcast a été mis sur pied afin d’offrir aux amateurs des informations sur le noble art allant au-delà de ce qui est couvert par les médias traditionnels. Nous y discutons des combats à venir et nous entretenons avec divers intervenants du milieu. Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca no Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca [email protected] [email protected] (Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca) Boxe québécoise et internationale pour tous les amateurs de boxe francophones Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.caÉric Martel-Bahoeli – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca /wp-content/uploads/powerpress/12rounds.png Bogdan Dinu : l’immense défi ! /bogdan-dinu-limmense-defi/ /bogdan-dinu-limmense-defi/#respond Thu, 15 Nov 2018 11:00:13 +0000 /?p=16781 Par Richard Cloutier Samedi au Kansas Star Arena, un ancien porte-couleur d’InterBox, le poids lourd roumain Bogdan « Le Bombardier » Dinu (18-0-0, 14 KO), sera impliqué dans le principal combat de la soirée face à l’étoile montante de la boxe américaine chez les lourds : Jarrell « Big Baby » Miller (22-0-1, 19 KO). En prévision de ce combat, […]

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Par Richard Cloutier

Bogdan Dinu VS Jarrell Miller PosterSamedi au Kansas Star Arena, un ancien porte-couleur d’InterBox, le poids lourd roumain Bogdan « Le Bombardier » Dinu (18-0-0, 14 KO), sera impliqué dans le principal combat de la soirée face à l’étoile montante de la boxe américaine chez les lourds : Jarrell « Big Baby » Miller (22-0-1, 19 KO).

En prévision de ce combat, 12Rounds.ca a pensé vous présenter un bref portrait de ce Roumain de 6’5″, âgé de 32 ans, qui a disputé six de ses combats professionnels au Québec, entre 2012 et 2015. Notons que le duel sera diffusé par DAZN.

Natif de Buzau en Roumanie, Bogdan Dinu, qui est un agent des forces spéciales de la police depuis 2008 au sein d’une unité d’élite dédiée à la lutte au crime organisé, a connu plusieurs succès d’envergure chez les amateurs. En 2002, il a remporté le bronze au mondial U17; en 2003, il a remporté le titre mondial U17 de même qu’une médaille de bronze à l’Euro U17. Puis en 2004, il a obtenu le bronze au mondial (Junior), et finalement l’argent en 2005 aux Championnats d’Europe Junior.

La filière québécoise

Bogdan Dinu a fait ses débuts professionnels en 2008 à l’âge de 25 ans. Pour son premier duel, disputé à Bucarest, en Roumanie, il a fait face à Stéphane « Brutus » Tessier, lors d’un gala dont le combat principal opposait Adrian Diaconu à Chris Henry, pour le titre mondial intérimaire des mi-lourds de la WBC. Diaconu l’avait emporté. Sur la carte, présentée par Gankor Promotions, figurait aussi Jojo Dan, de même que Carl Handy.

Il dispute deux autres combats en 2008, un duel en 2009 et un autre en 2010. Chaque fois, Jojo Dan est impliqué dans le principal combat de la soirée. En 2011, Dinu dispute encore un seul affrontement, cette fois en sous-carte du combat de championnat du monde opposant Lucian Bute à Jean-Paul Mendy.

En 2012, Bogdan Dinu livre trois affrontements, dont un au Centre Bell, en sous-carte de Bute-Grachev. Il défait alors Éric Martel-Bahoeli au 4e round d’un combat prévu pour 6.

L’année suivante, Dinu participe à la troisième saison du tournoi de boxe Bigger’s Better, dont le format est similaire à la série britannique Prizefighter. Le 13 décembre 2013, il remporte le tournoi.

En 2014, InterBox et Groupe Yvon Michel (GYM), qui ont à ce moment formé une alliance, annoncent la mise sous contrat du poids lourd roumain alors âgé de 27 ans, pour une période de deux ans. Installé au Québec depuis quelques semaines à l’invitation de Lucian Bute, Dinu s’entraine sous les conseils de Stéphan Larouche.

Jean Bédard et Bogdan Dinu « Fidèles à notre objectif commun d’assurer la relève de la boxe au Québec, tant chez InterBox que chez GYM, nous sommes toujours à la recherche de boxeurs de talent. L’ajout de Bogdan, pour nous, s’inscrit dans ce contexte », déclare le président et chef de la direction du Groupe Sportscene inc., Jean Bédard, dans un communiqué.

Bogdan Dinu, qui compte alors 9 victoires à sa fiche, dispute un premier combat sous ses nouvelles couleurs le 31 mai 2014 à l’aréna de Vaudreuil en affrontant l’Américain Avery Gibson (3-5, 1K.-O.). Il défait Gibson par décision unanime des juges. L’Américain reviendra au Québec à trois reprises, obtenant la victoire sur Didier Bence, récoltant une nulle contre Éric Martel-Bahoeli, puis une défaite aux mains de Simon Kean.

Vidéo : gracieuseté Way Productions – abonnement

Dinu disputera deux autres combats en 2014, puis en ajoutera encore deux en 2015, avant de retourner en Roumanie, où il poursuivra sa carrière au rythme de deux combats par année, en 2016 et 2017. Notons que les deux galas de 2016 ont été présentés en collaboration avec l’organisation BoxeMontreal.com.

Le plus récent duel de Bogdan Dinu, disputé en décembre 2017, s’est soldé par un gain par TKO dès le troisième round. Il affrontait alors le Brésilien Marcelo Nascimento, celui-là même que Simon Kean a stoppé au cinquième round six mois plus tôt.

Un gros contrat

Jarrell MillerSamedi, Bogdan Dinu aura fort à faire s’il veut sortir victorieux de son duel. Son adversaire, l’Américain Jarrell Miller, est classé au 9e rang chez les lourds par The Ring Magazine. Boxrec le classe 2e aux États-Unis et 4e au monde. Dinu figure pour sa part au 2e rang parmi les poids lourds roumains, derrière Christian Hammer, selon Boxrec, et 60e au monde.

La WBA, dans son plus récent classement, a inscrit Jarrell Miller au 2e rang, alors que Dinu figure au 9e échelon.

Miller, lors de ses dernières présences sur le ring, a défait Thomasz Adamek et Johann Duhaupas. Il a détenu les titres NABO et NABA en 2016.

Bogdan Dinu VS Jarrell Miller

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Top 10 d’au revoir /top-10-dau-revoir/ /top-10-dau-revoir/#comments Sat, 01 Sep 2018 04:10:35 +0000 /?p=16115 Par Jean-Luc Autret Il y a presque neuf ans, je me suis présenté au Centre Bell pour assister au gala Pascal-Branco en tant que journaliste accrédité pour le défunt site Fanatique.ca. Je dois vous avouer que je portais alors en moi le syndrome de l’imposteur gros comme le soleil. Avec le temps, ça fini par […]

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Par Jean-Luc Autret

Il y a presque neuf ans, je me suis présenté au Centre Bell pour assister au gala Pascal-Branco en tant que journaliste accrédité pour le défunt site Fanatique.ca. Je dois vous avouer que je portais alors en moi le syndrome de l’imposteur gros comme le soleil. Avec le temps, ça fini par passer et aujourd’hui, je tourne la page sur ce chapitre bien particulier de ma vie.

Parce que depuis deux ans, j’ai de la difficulté à concilier ma vie personnelle, professionnelle et mon plaisir à écrire sur le monde de la boxe, j’ai choisi de sacrifier une passion qui avait de plus en plus de mal à s’exprimer. Mais sait-on jamais, peut-être que je me réincarnerai plus vite que vous ne pouvez l’imaginer !!! Afin de vous dire un dernier au revoir comme il se doit, voici un condensé des plus beaux souvenirs de la courte vie de Jean-Luc Autret.

10. Pascal-Branco, une grande première personnelle

À ma première sortie publique, je me suis présenté au Centre Bell accompagné de mon ami et collègue photographe Jonathan Abenhaim. À l’époque, Pier-Olivier Côté et Kevin Bizier étaient en début de carrière et Carl Handy dominait David Whittom. Sur la lointaine galerie de presse, j’ai eu beaucoup de plaisir à assister à la première défense de Jean Pascal. C’est avec des yeux et des oreilles très grands ouvertes que j’ai enregistré chacune des minutes de cette soirée qui fut bien spéciale pour moi.

9. Martel-Carman, le combat de l’année en 2014

En octobre 2014, Martin Achard, Benoit Dussault et moi-même étions les seuls médias québécois à s’être rendus à Toronto pour assister au premier événement de Global Legacy Boxing dirigé par Les Woods. Le gala, ayant lieu dans le très beau Mattamy Events Center, mettait en vedette les Walid Smichet, Didier Bence VS Sylvera Louis pour le titre canadien des lourds-légers et bien sûr, ce qui deviendra le combat de l’année sur la scène canadienne; Éric Martel-Bahoéli VS Dillon Carman pour le titre canadien CPBC. Pendant les sept rounds de cette furieuse bagarre les spectateurs présents et ceux en direct devant leur petit écran à TSN ont assistés à trois chutes de l’Ontarien et à quatre visites au plancher pour le boxeur de Québec. Comme Dillon Carman affrontera Simon Kean le 6 octobre, le duel Carman-Martel mérite d’être revu.

8. Mes débuts avec Fanatique.ca

Je me suis retrouvé à écrire sur Fanatique.ca un peu par hasard, suite à un texte que j’avais initialement publié sur Joachim Alcine sur mon blog personnel, beaucoup plus porté sur la politique et les documentaires de tout genre. Je garde de très beaux souvenirs de cet aventure d’environ deux ans en compagnie notamment d’Émile Girard et de Roby St-Gelais, qui sont tous deux aujourd’hui à l’emploi de Québecor. C’est grâce à la grande liberté qu’offrait Fanatique que j’ai pu prendre de l’expérience, faire des voyages autant à Québec qu’aux États-Unis et je me suis beaucoup amusé avec mon ami et collègue Benoit Dussault.

7. Gaudet-McGuiness à Mississauga

En octobre 2011, je prend la route en compagnie de Pascal Lapointe et David-Frédéric Prince pour nous rendre à Mississauga. Le promoteur ontarien Adam Harris présente en finale Logan McGuinness face à Benoit Gaudet pour le titre NABA des 130 livres. Un combat dominé de bout en bout par Gaudet, mais qui se termine par un KO pour McGuinness au 11e round. Ce fut le chant du cygne pour le Drummondvillois. En demi-finale, nous avons aussi droit à une furieuse bagarre entre Samuel Vargas et Ahmad Cheiko, c’était aussi l’époque des premiers combats pros de Brandon Cook et Dillon Carman. Sur la route du retour après une nuit particulièrement courte pour Pascal et David, « Lap » me propose de prendre la relève comme « accrédité » de la Zone de Boxe. Encore aujourd’hui, je le remercie pour la confiance qu’il m’accordait à l’époque. Mon aventure avec la Zone de Boxe a duré approximativement deux ans.

6. Lucian Bute en Floride

En avril 2013, je reçois une invitation de la part d’InterBox pour assister aux entraînements médiatique de Lucian Bute à West Palm Beach, qui se préparait pour son duel avec Jean Pascal prévu pour le 25 mai, mais qui sera reporté à janvier 2014. Avec un enthousiasme et une euphorie évidente, deux semaines plus tard, j’ai pris l’avion à Burlington pour un petit voyage de trois jours en milieu de semaine. En compagnie de mon bon ami Benoît Dussault, j’ai eu beaucoup de plaisir à jaser avec les « vrais » journalistes et avec l’entourage de Bute. Je me rappellerai longtemps des anecdotes sans fin de Stéphan Larouche au bar et ma longue discussion avec Lucian lors de notre promenade en ponton.

5. Visiter le Québec à travers la boxe locale

C’est bien connu la belle province est grande. En près d’une décennie, la boxe m’a permis de visiter de nombreuses villes, tel que Vaudreuil-Dorion, Chicoutimi, Sorel, Repentigny, Mont St-Hilaire, Shawinigan, Lachine, Gatineau, Drummondville, St-Jean-sur-Richelieu, Pointe-Claire, Trois-Rivières et probablement quelques autres que j’oublie. J’ignore combien de galas d’ici que j’ai couvert, mais ça doit osciller entre 150 et 200. En me plongeant dans mes souvenirs, je décerne le prix du plus agréable gala en région à la première soirée organisée par Impact Sport Production, la compagnie saguenéen mise sur pied par Michel Desgagné pour soutenir Francy Ntetu, c’était en février 2013.

4. Le Magazine La Zone de Boxe

la zone de boxeEn janvier 2012, je suis secoué par l’annonce du retrait du rédacteur en chef du magazine La Zone de Boxe, Pascal Roussel. Collaborateur au magazine depuis janvier 2010, je décide de sauter dans le train et je reprends les rênes de ce magazine trimestriel de grande qualité qui a vécu plus d’une dizaine d’années. Je lève mon chapeau à Pascal Roussel qui a piloté le magazine pendant cinq ans, tout un exploit. Pour ma part, mon aventure s’est limité à quatre numéros (no 36, 37, 38 et 39), mais j’ai adoré ça. M’occuper d’un site web, couvrir les galas et diriger un magazine, tout ça bénévolement, était tout simplement trop ambitieux. J’en profite pour remercier Marie-Claude Gratton, qui était l’infographe du magazine et qui lui a donné un look très professionnel.

3. Des collaborateurs tous azimuts

En novembre 2013, à l’approche de Pascal-Bute, Martin Achard, Benoit Dussault et moi-même lançons en grande pompe le site 12rounds.ca. Il s’agit d’un projet que nous avons peaufiné pendant plusieurs mois et surtout c’est un site qui a beaucoup évolué avec le temps. La mission initiale de 12 rounds est toujours la même aujourd’hui : aller plus loin que les nouvelles de l’actualité, offrir des analyses de qualité d’avant et d’après-combat et des portraits en profondeur des boxeurs et des gens évoluant auprès d’eux.

À travers les années, j’ai toujours pris soin de faire du recrutement pour élargir l’équipe de 12 Rounds. En près de cinq ans, c’est plus de 25 collaborateurs qui ont publiés plus d’un texte sur ce site. Parmi nos anciens collaborateurs, je souligne la contribution des Russ Anber, Renan St-Juste, François Duguay, Ghislain Maduma, Mike Bilodeau, Laurent Poulin et François Bouchard.

Aujourd’hui, l’équipe compte sur les Rénald Boisvert, Sébastien Gauthier, Martin Germain, Vincent Auclair, Simon Traversy, Martin Fournier, William Castillo, Cedric Daniel Halley, Jean-Philippe Arcand et bien sûr Richard Cloutier qui prendra la relève comme rédacteur en chef. J’en profite aussi pour mentionner que d’ici peu, vous devriez lire des textes de deux nouveaux collaborateurs de renom.

2. Portraits de boxeurs

N’ayant jamais cherché à en faire un métier, mon intérêt pour les boxeurs a toujours eu pour but de mieux les connaître et de les faire découvrir au public sous leur « vrai » jour. Faire un portrait réaliste du parcours et des réalisations des athlètes que j’ai rencontré, ce fut ce que j’ai préféré faire pendant ces neuf longues années de rédaction. La première fois que j’ai rencontré un boxeur pour faire un portrait, c’était Olivier Lontchi. Ça représente bien mon intérêt de valoriser les boxeurs ayant beaucoup moins de visibilité.

En avril dernier, j’ai publié un portrait d’Adrian Diaconu pour souligner le 10e anniversaire de sa victoire pour le titre intérimaire de la WBC. Le commentaire du Québécois d’origine roumaine, lorsqu’il a partagé mon article, m’a gratifié d’une grande joie. Au lieu de faire la liste de tous les portraits que j’ai fait, je vous recommande de consulter la section Portrait de boxeurs qui compte les miens et bien d’autres.

1. Martinez-Williams à Atlantic City

Novembre 2010, en compagnie de Jonathan Abenheim et Benoit Dussault, je prends la route pour Atlantic City pour assister au gala Martinez-Williams 2. Certains s’en rappelleront, Paul Williams avait dominé par décision majoritaire (119-110, 115-113, 114-114) l’Argentin Sergio Martinez en décembre 2009. Puis en avril suivant, Martinez domine Kelly Pavlik et devient unifié WBC et WBO des poids moyens.

En plus d’être mon premier « road trip » de boxe, ce fut aussi celui qui s’est terminé de la manière la plus éclatante. J’ai souvent affirmé à la blague « avoir attrapé la tête de Williams » qui a été assommé dès le deuxième round. Ce soir-là, mes copains et moi étions assis « ringside », juste à côté de l’équipe de ESPN Deportes. Disons, qu’à travers les années, je n’ai pas toujours été aussi bien traité au Québec !!!

La veille, en arrivant à l’hôtel, nous avions appelé le promoteur de Spartan Fight Promotion pour obtenir des accréditations pour un petit gala le soir même, qui mettait en vedette l’aspirant mondial de Philadelphie Farah Ennis. Prenant soudainement conscience des contraintes d’utiliser un nom de plume, j’ai passé la soirée à chercher une solution pour entrer aisément le lendemain au Boardwalk Hall. Heureusement, Jonathan m’a concocté une carte d’affaire et en se rendant chez Bernard Hopkins le lendemain, nous avons fait un petit arrêt dans un Bureau en gros. Bien des souvenirs impérissables !!! Merci les gars.

En boni : New York, la mecque de la boxe

Parce que j’ai trop de souvenirs et que j’ai toujours eu beaucoup de difficulté à me limiter en écrivant sur le web, je vous offre un boni, tel une chanson en rappel !!!

À travers mes neuf années, j’ai eu le privilège et le bonheur d’être accrédité pour plusieurs galas à New York. La première fois, ce fut avec Benoit Dussault pour l’ouverture du Barclays Center en octobre 2012. La carte de très haut niveau de Golden Boy Promotions proposait quatre combats de championnat du monde; soit l’excitant Quillin VS N’Dam, le controversé Malignaggi VS Cano, le pénible Alexander VS Bailey, la finale étant Garcia VS Morales et en boni c’était le retour sur le ring de l’ex-cancéreux Daniel Jacob. Une très grande soirée évidemment !!!

Deux mois plus tard, j’accrochais un autre carton d’accréditation à mon cou en pénétrant le célèbre Madison Square Garden. Une semaine plus tôt, la légende portoricaine, Hector « Macho » Camacho, décède après avoir été blessé à la tête par des coups de fusils. Ce soir-là, je m’attends à une grande performance de Miguel Cotto face à Austin Trout, le Porto ricain est alors impliqué dans un 21e combat de championnat du monde consécutif. Contrairement à mes attentes, Cotto est incapable de solutionner le style du gaucher du Nouveau Mexique qui restera champion du monde pendant moins de cinq mois.

Enfin et évidemment, j’étais présent au MSG pour le duel d’unification de David Lemieux face à Gennady Golovkin. En compagnie de mon bon ami Mike Bilodeau, j’ai eu bien du plaisir à assister à la pesée, à dîner avec le clan Maduma, à aller voir les Shaks de San Jose à Newark face aux Devils, à prendre l’ascenseur avec les filles de « Tecate » et bien sûr à assister l’ensemble de cette soirée de boxe. Ma seule déception, fut le refus du souriant Golovkin de signer mon programme souvenir. Là dessus, je vous dis un dernier bye.

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La boxe au fil de la semaine #205 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-205-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-205-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 20 Aug 2018 12:06:13 +0000 /?p=16089 Par Richard Cloutier Le champion NABA Canada des poids moyens, Patrice Volny (11-0-0) de Montréal, affrontera l’Albertain Albert Onolunose (23-1-1), selon Boxingtown Québec. Le duel sera probablement disputé le 29 septembre, et la ville de Cornwall a été évoquée. Volny a disputé quatre de ses six derniers combats en Ontario, et l’un de deux duels disputés au […]

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Par Richard Cloutier

Le champion NABA Canada des poids moyens, Patrice Volny (11-0-0) de Montréal, affrontera l’Albertain Albert Onolunose (23-1-1), selon Boxingtown Québec. Le duel sera probablement disputé le 29 septembre, et la ville de Cornwall a été évoquée. Volny a disputé quatre de ses six derniers combats en Ontario, et l’un de deux duels disputés au Québec dans cette séquence l’a été à Gatineau. Onolunose mettra son titre NABO en jeu.

Rappelons que le boxeur de Calgary s’est emparé de cette ceinture à l’issue d’une victoire sur Francis Lafrenière, acquise au Casino de Montréal le 15 mars dernier. Un combat revanche était prévu entre les deux hommes le 29 juin à la Place Bell de Laval, mais l’événement, dont le combat final opposait Jean Pascal à Steve Bossé, a été reporté au 20 juillet. En raison de ce report, Lafrenière, qui avait prévu se marier le 21 juillet, a choisi et on le comprend, de déclarer forfait.

On ignore d’ailleurs quand Francis Lafrenière, 30 ans, va renouer avec la compétition. Sur les médias sociaux, il a confirmé être en réflexion quant à la manière dont les choses vont se passer dans l’avenir. « Je n’ai jamais refusé personne, mais depuis plus d’un an, ça ne va pas comme c’est supposé et des changements doivent être faits. On va voir ce qui s’en vient, car un autre combat me glisse entre les mains avec celui d’Onolunose [après celui contre Steven Butler qui affrontera finalement Jordan Balmir à la place, le 6 octobre au Centre Vidéotron à Québec, NDLR], et je ne veux pas revivre l’inactivité », a-t-il écrit.

Le crochet de gauche – l’actu en bref

  • C’est confirmé, l’Ontarien Brandon Cook (20-1-0) tentera de mettre la main sur le titre mondial WBO en affrontant le Mexicain Jaime Munguia (30-0-0) le 15 septembre prochain. Le duel sera disputé au T-Mobile Arena, en sous-carte de l’affrontement qui opposera Saul « Canelo » Alvarez (49-1-2) à Gennady Golovkin (30-0-1). Rappelons que sur cette carte, l’ancien champion du monde IBF David Lemieux (39-4-0) fera face à l’Irlandais Gary O’Sullivan (28-2-0).
  • C’est ce samedi 25 août que Dierry Jean (29-2-1) fera son retour sur le ring. L’ancien aspirant mondial affrontera Mexicain Abraham Gomez (28-16-1), au Budweiser Stage, à Toronto. Un autre ancien aspirant mondial, Tyson Cave (31-3-0) de Halifax, tentera de mettre la main sur le titre vacant NABA en affrontant Alex Dilmaghani (17-1-0), un Britannique qui a disputé ses plus récents combats au Canada, notamment à Montréal. Aussi, le Montréalais Mazlum Akdeniz (5-0-0) affrontera pour sa part Javier Pena (13-11-1).
  • Le poids lourd de Québec, Éric Martel-Bahoeli (12-7-1), qui a pris sa retraite en avril dernier, continuera d’évoluer dans l’industrie de la boxe. Il est en effet l’un des partenaires de la succursale des Studios Unis qui ouvrira ses portes à l’aréna de Loretteville et agira notamment comme entraîneur. Rappelons que Martel-Bahoeli a été champion canadien, et qu’il a disputé différents combats de championnats à travers le monde, incluant pour le titre du Commonwealth en Angleterre (2014), et pour le titre WBC Francophone en France (2016).
  • Via sa page facebook, Roody Pierre-Paul (16-4-2, 6 KO) a annoncé qu’il prenait une pause pour une période minimale d’une année. Celui qui est âgé de 34 ans a connu ses meilleurs moments au début de l’année de 2014 en envoyant à la retraite les Ibrahim Kamal et Baha Laham en plus de remporter le titre Continental des Amériques de la WBC. Cette année, il a fait un verdict nul en mars et il a été vaincu par décision majoritaire le 20 juillet dernier. 
  • Le poids lourd Torontois Oleksandr Teslenko (14-0-0) a défait l’Américain Avery Gibson (9-7-4) par décision unanime des juges, le 18 août prochain à Atlantic City.

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Les limites de la boxe féminine /les-limites-de-la-boxe-feminine/ /les-limites-de-la-boxe-feminine/#comments Tue, 17 Jul 2018 04:05:51 +0000 /?p=15848 Par Jean-Luc Autret À une époque où l’égalité est devenu un dogme, je crois qu’il est important de remettre les pendules à la bonne heure qu’en à nos attentes par rapport à la boxe féminine professionnelle. Soyons réalistes, il y a plusieurs problèmes systémiques qui affectent la qualité de cette disciple et ce n’est qu’en […]

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Par Jean-Luc Autret

À une époque où l’égalité est devenu un dogme, je crois qu’il est important de remettre les pendules à la bonne heure qu’en à nos attentes par rapport à la boxe féminine professionnelle. Soyons réalistes, il y a plusieurs problèmes systémiques qui affectent la qualité de cette disciple et ce n’est qu’en étant patient que des solutions vont émerger.

Avant que l’on me lance des tomates pour le choix de ce sujet, j’aimerai rappeler que 12 Rounds a été le seul site à couvrir dignement, avec quatre articles, le gala uniquement féminin à Gatineau de David Damphousse.

Dans le même sens, avant même ses débuts pros, j’ai été le premier à vous offrir un portrait de Marie-Eve Dicaire. Il m’a aussi fait plaisir de vous faire connaître Vanessa Lepage-Joanisse lorsqu’elle a eu sa chance en championnat du monde après seulement quatre combats professionnels. Bref, j’aime aussi parler de la boxe féminine de façon positive !!!

Plusieurs vedettes, mais pas de profondeur

Mon collègue Carl Savard a déjà dressé un portrait de la lente évolution de la boxe féminine professionnelle. Bien sûr, le noble art au féminin est une réalité depuis de nombreuses décennies, mais il a aussi fait son retour aux Jeux Olympiques qu’en 2012, et ce, dans seulement trois divisions.

On peut dire aujourd’hui que la boxe féminine est en grande croissance grâce à l’arrivée chez les pros des Claressa Shields, Katy Taylor, Savannah Marshall et autres anciennes olympiennes. Par contre, du même souffle, on doit aussi constater la très faible profondeur dû au nombre limitée d’athlètes dans les différentes divisions. Voici quelques exemples bien concrets.

À l’ensemble de la planète, il y a seulement 10 boxeuses chez les poids lourds qui ont une fiche positive et plus de trois combats complétés. À 160 livres, la division de Claressa Shields, on retrouve selon le site web boxrec 32 boxeuses actuellement active, et ce, pour l’ensemble de la planète. Chez les 154 livres, la division de Marie-Eve Dicaire, la terre compte 41 pugilistes actives. Pour les 147 livres, on se rend jusqu’à 64 boxeuses, mais si on considère seulement celles qui ont plus d’un combat pro ça tombe soudainement à 44 boxeuses. Chez les 140 livres, ils n’y a qu’une trentaine de boxeuses qui ont une fiche positive sur un total de 80 athlètes. La division où l’on retrouve le plus de boxeuses est chez les 112 livres. Il y a actuellement 178 boxeuses actives, mais là-dessus il y en seulement 80 qui ont une fiche positive.

Autre exemple, les nouvelles vedettes profitent de cette situation pour devenir championnes du monde très rapidement. Claressa Shields est devenu double championne chez les super moyennes après quatre combats. Puis le 22 juin dernier, à son 6e combat, elle a vaincu la double championne du monde à 154 livres, Hanna Gabriels, pour devenir championne IBF et WBA chez les poids moyens. De son côté, l’Irlandaise Katy Taylor a décroché le titre WBA des 135 livres après seulement sept duels.

La valeur des classements mondiaux féminins

Chez les hommes réussir à faire parti de l’un des quatre tops 15 mondiaux c’est une grosse réalisation. La plupart du temps le chemin le plus efficace est de remporter un titre nord-américain qui permet d’être classé dans le top 15 de la dite association. C’est aussi possible de le faire en battant un boxeur déjà classé ou en accumulant les succès, particulièrement en dominant un ancien champion du monde ou un ancien aspirant crédible.

Par contre, chez les femmes les règles ont dû être un peu assouplies puisque le nombre de participantes est de beaucoup inférieur, souvent plus de dix fois moins élevées. Analysons un peu la situation de Marie-Eve Dicaire qui est actuellement classée 2e aspirante mondiale à la WBC et à la WBA chez les 154 livres ainsi que 3e à l’IBF à 147 livres.

Marie-Eve Dicaire NABFPremière anomalie évidente, la douteuse WBC a choisi de classer les championnes des autres associations dans son classement. Donc, Hanna Gabriels, qui est championne WBA et WBO, est classé 1ère aspirante WBC et Chris Namus, la championne IBF, se retrouve au 3e rang. Malheureusement, cette situation se retrouve dans le classement de chacune des divisions.

Évidemment, le deuxième problème c’est le nombre d’aspirantes. Alors que ça devrait être un top 15, on retrouve 14 boxeuses à la WBC, 9 pugilistes à la WBA et seulement cinq à l’IBF. Vous vous demandez pourquoi il y a aucune mention des classements de la WBO? La réponse est simple, ils en ont tout simplement pas, malgré qu’ils ont des championnes dans la majorité des catégories.

Enfin, on ne veut pas en ajouter une couche, mais le classement féminin de la NABF à 154 livres, le titre détenu par Marie-Eve Dicaire, contient seulement deux noms, soit l’Américaine Latondria Jones et la Mexicaine Paty Ramirez, que Dicaire a vaincu à deux reprises.

La charismatique et commerciable Marie-Eve Dicaire

C’est bien connu, les problèmes du Groupe Yvon Michel arrivent de tous les côtés et rien ne se réalise dans la facilité. Même un simple « purse bid » se transforme en exercise proche de la collusion. D’un autre côté, on peut dire qu’aujourd’hui Marie-Eve Dicaire est l’athlète le plus aisément commerciable chez GYM. Le simple fait que monsieur madame tout le monde ait pu la voir à la très populaire émission Tout le monde en parle dit tout.

Généreuse, volubile, souriante et splendide, Marie-Eve Dicaire est une excellente communicatrice. Contrairement à bien des boxeurs, il faut presque la contenir pour limiter la durée de ses réponses. L’ancienne championne du monde de karaté est excellente en entrevue, c’est probablement un élément qui a pesé fort dans les motivations du Groupe Yvon Michel lorsqu’ils l’ont signés en mars 2016.

Soutenu par les services d’une attachée de presse, elle maximise de belle façon sa visibilité médiatique. Bref, la présence de Marie-Eve est certainement une bénédiction dans le monde de la boxe pour améliorer la visibilité du noble art au public en général et faciliter le recrutement de nouveaux adeptes autant masculins que féminins.

Un chemin se dessine à la WBA

En plus de son aisance médiatique, il y a aussi une bonne nouvelle pour Marie-Eve Dicaire côté classement. Samedi prochain à Moscou, l’aspirante no 1 à la WBA à 154 livres, la Russe Inna Sagaydakovskaya (7-0-0, 3 KO) affrontera la quintuple championne du monde à 147 livres, la Norvégienne Cecilia Braekhus (33-0-0, 9 KO). Bref, Marie-Eve devrait devenir l’aspirante no 1 à la WBA dans quelques semaines.

De plus, selon certaines rumeurs Hanna Gabriels, actuelle championne à la WBA et à la WBO à 154 livres, pourrait bien choisir de poursuivre sa carrière à 160 livres. Est-ce que GYM sera en mesure d’organiser un combat de championnat de la WBA avec le titre vacant cet automne? C’est à souhaiter.

Notons que l’aspirante no 3 de cette association est la dangereuse Dominicaine Oxiandia Castillo (16-3-3, 13 KO), qui est seulement âgée de 23 ans. Elle a fréquentée les aéroports pour se rendre en Afrique du Sud, au Danemark, en France et au Costa Rica pour se battre en championnat du monde. Sa fiche face aux meilleures est de 1-3-1 incluant une victoire par KO face à Hanna Gabriels alors qu’elle était âgée de seulement de 18 ans.

La suivante sur la liste de la WBA est la boxeuse de l’Uruguay Katia Alvarino (8-4-1, 3 KO). Le clan Dicaire a tenté à trois reprises de la faire venir à Montréal pour qu’elle affronte la protégée de Stéphane Harnois. Justement, notre prochain bloc vous parle des changements d’adversaires.

D’une adversaire de remplacement à une autre

Dans les derniers mois, les changements de rivales à quelques jours du combat ont certainement créés une atmosphère difficile à vivre dans le clan Dicaire. En fait, soyons clair, depuis un an la boxeuse de St-Eustache a constamment affrontée des rivales qui ont acceptées le duel dans les jours précédents. Au mieux, la visiteuse s’est vu offrir le combat dans un délai de deux à trois semaines. Voyons cela en détails.

Tout d’abord, la finale du gala de GYM à Gatineau en octobre dernier devait mettre en vedette Mikael Zewski, tout nouvellement signé par GYM à l’époque. Marie-Eve Dicaire débute son camp d’entraînement le 12 juillet. Elle devait d’abord se battre à Québec le 16 septembre en sous-carte d’Oscar Rivas, mais ce gala ne verra jamais le jour. Puis son promoteur lui parle du 28 septembre et finalement ça aura réellement lieu le 25 octobre.

Son adversaire présentie est alors Katia Alvarino, mais celle-ci se fait offrir un duel en championnat du monde pour affronter la championne IBF des 154 livres, Chris Namus. Alvarino est remplacé par la représentante de l’Argentine Yamila Esther Reynoso (8-2-3, 7 KO). Il s’agit alors du premier combat de 10 rounds de Marie-Eve qui l’emportera par décision unanime (100-90, 100-90, 98-92).

De retour sur le ring pour le 7 décembre, le clan Dicaire tente de nouveau d’obtenir les services d’Alvarino, puis il se tourne vers la Mexicaine Silvia Zuniga (7-15-0, 1 KO). Celle-ci a été dans l’incapacité d’obtenir son visa pour faire le voyage. Considérant sa fiche, peu de spectateurs ont été fâchés d’apprendre que Dicaire offre plutôt un combat revanche à Paty Ramirez (11-4-0, 5 KO). Le second duel se termine comme le premier, soit par une décision unanime (80-72, 80-72, 79-73).

En demi-finale des débuts pros de Steve Bossé, Marie-Eve Dicaire remonte sur le ring le 15 février. Pour son second combat de 10 rounds, elle peut mettre la main sur le titre NABF des 154 livres. Pendant des semaines, son équipe la prépare à Katia Alvarino, qui l’a dépasse d’une hauteur de quatre pouces. Même que le journal de Montréal publie un article sur le sujet dix jours avant l’affrontement.

Dans la semaine du combat, Alvarino est éliminée de la carte à cause d’un problème de visa. GYM fait donc appel à Marisa Gabriela Nunez (8-9-2, 1 KO), une boxeuse de l’Argentine de 34 ans qui se bat généralement chez les 140 livres. Ne craignant uniquement la force de frappe de la gauchère, Nunez tourne dans le sens traditionnel des droitiers et elle touche la Québécoise à répétition au point que les juges remettent des cartes de 95-95, 96-94 et 96-94, soit une décision majoritaire à l’avantage de Dicaire. Depuis ce duel, Nunez a remporté en mai le titre national de l’Argentine à 135 livres.

Enfin, sa dernière sortie a eu lieu lors du week-end du Grand Prix montréalais. Au début du mois de mai, nous apprenions que Marie-Eve devrait défendre sa ceinture NABF le 9 juin. Finalement, GYM confirme le nom de son adversaire à seulement 11 jours d’avis. En se mesurant à Yamila Belen Abellaneda (6-2-0, 3 KO), Dicaire a fait face une boxeuse de l’Argentine en provenance des 140 livres. Une bonne méthode pour s’assurer que sa rivale respecte la limite de poids, mais la NABF refuse de reconnaître le duel comme une défense de titre.

Et maintenant, Marie-Eve affrontera ce vendredi Alejandra Ayala (8-3-0, 5 KO), une Mexicaine qui a perdu les huits rounds contre Dicaire le 15 juin 2017. Depuis, la boxeuse de 29 ans s’est rendu en Angleterre pour se mesurer à Savannah Marshall. L’affrontement était terminé avant la fin du second round.

Hannah Rankin Alicia NapoleonÉvidemment, Ayala n’était pas le premier choix du clan Dicaire pour faire progresser la Québécoise. Nous avons appris que GYM a passé proche de s’entendre avec l’Anglaise Hannah Rankin (5-1-0, 1 KO). Celle-ci a préférée accepter un duel avec Alicia Napoleon (9-1-0, 5 KO) en championnat du monde à 168 livres le 4 août prochain en banlieue de NY. Le plan B fut la Hongroise Szilvia Szabados (17-12-0, 8 KO), qui a fait quatre rounds avec Claressa Shields, mais il y a eu des complications et l’alternative s’appelle donc Alejandra Ayala.

Bref, il semble y avoir une malédiction entourant Marie-Eve Dicaire. Si Alvarino s’est retiré à trois reprises pour trois raisons différentes, il y en a plusieurs autres qui ont eu des offres plus payantes financières ou en championnat du monde.

Il est évident que Marie-Eve aura bientôt sa chance de devenir championne du monde à moyen terme. Ça passé proche au mois de mai avec un combat pour le titre WBC. Est-ce que la ceinture WBA deviendra vacante prochainement? Est-ce que ce sera un affrontement avec la Polonaise championne de la WBC Ewa Piatkowska (11-1-0, 4 KO) qui fonctionnera ? L’avenir, nous le dira. Mais, il ne serait pas surprenant du tout que Marie-Eve obtienne sa chance le 4 novembre prochain en sous-carte de Stevenson-Gvozdyk.

À quoi s’attendre à l’international

Pour en revenir au sujet plus large, la boxe féminine professionnelle est présentement au stade embryonnaire, mais aussi en plein développement. En 2020, il y aura deux catégories de plus, donc cinq au total, à la boxe féminine aux Jeux Olympiques de Tokyo. Ça représente quelques dizaines de plus de nouvelles pugilistes de qualités et crédibles qui feront le saut chez les pros dans les mois suivants.

L’intérêt de la télé américaine est une bonne indication de l’évolution de ce sport. En août 2016, PBC présente sur NBC pour la première fois un duel féminin, c’est Heather Hardy VS Shelly Vincent en sous-carte d’Errol Spence Jr. Notons que ce programme a été diffusé aux États-Unis immédiatement après la finale olympique masculine de basketball, une excellente façon de faire exploser les cotes d’écoute.

Par la suite, Claressa Shields a fait ses débuts pros sur Showtime et quatre de ses cinq autres combats ont été télévisés. De son côté, HBO a présenté le 5 mai dernier, en sous-carte de Golovkin-Martirosyan, la meilleure boxeuse livre pour livre, la Norvégienne Cecilia Braekhus, détentrice de 5 ceintures à 147 livres. Enfin, le 22 juin à Detroit, Showtime a offert un programme double féminin impliquant les quatre titres mondiales à 160 livres; Claressa Shields VS Hanna Gabriels et Christina Hammer VS Tori Nelson.

Bref, on parlera de plus en plus de la boxe féminine, mais nous sommes encore très loin de pouvoir dire que le niveau d’adversité est aussi relevé chez femmes que chez les hommes. L’égalité étant parfois plus un concept qu’une réalité.

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Le matchmaking, un art complexe /le-matchmaking-un-art-complexe/ /le-matchmaking-un-art-complexe/#respond Tue, 10 Apr 2018 19:49:01 +0000 /?p=15150 Par Jean-Luc Autret De nombreuses critiques ont été formulés par les amateurs suite aux deux derniers galas de Eye of The Tiger Management. Comme le sujet est hautement d’actualité, j’en profite pour faire un retour sur les problèmes qui sont survenus et surtout sur différentes solutions pour atténuer les déceptions du public. Tout d’abord, si […]

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Par Jean-Luc Autret

De nombreuses critiques ont été formulés par les amateurs suite aux deux derniers galas de Eye of The Tiger Management. Comme le sujet est hautement d’actualité, j’en profite pour faire un retour sur les problèmes qui sont survenus et surtout sur différentes solutions pour atténuer les déceptions du public. Tout d’abord, si vous ignorez totalement ce qu’est le matchmaking, nous vous recommandons de lire notre portrait de Stéphane Loyer, le principal matchmaker au Québec, ainsi que le récent article de mon bon ami Laurent Poulin sur le même sujet.

Hier, nous avons pu lire dans la chronique de Réjean Tremblay dans le Journal de Montréal que Camille Estephan a décidé de fusionner Interbox à sa première entreprise de promotion. Soyons sincère, ce changement cosmétique était assez prévisible, mais il n’offre concrètement aucune garantie que les amateurs auront de nouvelles déceptions du même type. Par contre, on peut croire que le promoteur, qui a un historique d’offrir de l’opposition à ses boxeurs, fera les ajustements nécessaires.

Les problèmes chez les poids lourds

Le premier problème chez les lourds est assez évident, il s’agit de l’image offert par des boxeurs qui n’ont aucune limite de poids à respecter. Les Mexicains faisant face à Simon Kean et Arslanbek Makhmudov aurait pu peser 450 livres, les combats auraient été sanctionné. Par contre, l’image de gros jambons cache un autre problème qui est tout aussi important d’aborder.

Arslanbek Makhmudov a Québec

Crédit : Vincent Ethier / Eye of the Tiger Management

Ce problème d’image des poids lourds est simple et complexe à régler. Évidemment, on peut toujours demander des photos des boxeurs poids lourds lorsqu’ils signent un contrat, mais ça ne prend pas un cours universitaire de photoshop pour arranger une photo. L’idéal sera certainement une discussion skype. En passant, le clan Estephan a reçu une photo de Esparza pendant qu’il faisait ses médicaux… vous serez surpris d’apprendre qu’il n’avait pas la même taille que samedi dernier.

Nonobstant cette solution, on doit être réaliste, trouver des adversaires de qualité chez les poids lourds c’est très difficile. Comme l’a déjà dit Yvon Michel à Jean-François Bergeron, au début des années 2000 alors que le boxeur de St-Jérôme évoluait chez les pros : « Chez les lourds, les adversaires sont soit bons, soit pas bons du tout ».

Pourquoi est-ce difficile, c’est une question de budget. Dans cette division, les bourses de départ sont le double que dans les autres divisions. Un boxeur ayant une fiche des plus ordinaire ou même négative peut facilement demander une somme de 1000 $ par rounds pour un duel de quatre échanges. L’autre problème est qu’il y a un faible nombre de boxeurs de qualité qui offre de l’opposition, soit un nombre de rounds raisonnables et un certain niveau de boxe pour faire progresser ou travailler le favori du promoteur. Et que, par conséquent, ces boxeurs (genre Avery Gibson ou Alexis Santos) sont bien conscient de leur valeur et n’hésitent pas à demander le gros prix.

Simon Kean 10 fev

Crédit : Vincent Ethier / Eye of the Tiger Management

Il est intéressant de souligner que nous avons fait un long travail de comparaison en janvier dernier pour aborder l’évolution de l’adversité de Simon Kean. Il se préparait alors à affronter l’Américain Alexis Santos. En relisant ce texte, vous constaterez que l’Olympien de Trois-Rivières est clairement en avance sur la qualité des rivaux qu’un Oscar Rivas, et ce, malgré qu’il a neuf combats professionnels de moins.

Pour en revenir à samedi, la présence de Ignacio Esparza s’explique en bonne partie par le fait que Simon Kean doit se mesurer à Adam Braidwood le 16 juin prochain. Bref, les récents combats de Kean et Braidwood avaient pour but de mousser leur affrontement à venir. De plus, on nous assure que Esparza a reçu un cachet de qualité. Si Kean a pris son temps pour s’en approcher, c’est parce qu’il le respectait, et ce, malgré son taux de gras.

Le problème de la qualité des rivaux est un sujet incessant chez les poids lourds. À l’internationale, plusieurs s’en rappelleront, en décembre dernier, Luis Ortiz était en demi-finale de Jean Pascal en Floride, son rival est tombé dès le premier round et c’était fini après 43 secondes du deuxième round. Trois mois plus tard, Ortiz se battait en championnat du monde face à Deontay Wilder.

Oscar Rivas

Crédit : Vincent Ethier / Eye of the Tiger Management

L’exemple d’Oscar Rivas aussi est intéressant. Blessé à répétition, l’aspirant no 11 à la WBC et champion NABF sera en vedette au Casino la semaine prochaine, mais il devrait aussi être en action le 19 mai si Stevenson-Jack fini par être officiel. Considérant le peu de budget que le Casino offre, foule d’un maximum de 600 personnes et pas de revenu de télé, l’adversaire du Colombien le 19 avril sera soit un Américain Eugene Hill (34-1-0, 22 KO) ou bien un Brésilien, Cesar Antonio (40-7-1, 31 KO). Peu importe lequel, il s’agit de « gatekeepers » qui ont de belles fiches et qui mesure moins de six pieds.

Ce combat a aussi pour but de garder la forme pour Rivas en vue d’un défi d’importance dans les semaines ou les mois à venir, une situation similiaire à Ortiz, Kean et Braidwood. Bref, on vous prédit le même type de résultat, ça se terminera par un KO peu importe à quel round.

Le problème des KO rapides et des solutions

Autant chez les poids lourds que dans toute autre division, un matchmaker a presque toujours la mission de trouver des adversaires qui pourront résister quelques rounds aux boxeurs du promoteur qui l’engage. Outre des exceptions, il ne cherche pas à trouver des boxeurs qui seront au sol en moins de trente secondes, en fait c’est le pire cauchemar du matchmaker. Comme on le dit souvent dans ce genre de situation, le boxeur n’a rien appris et la foule n’est pas content. Bref, le promoteur a fait plaisir à personne.

Custio Clayton sans pitié

Crédit : Vincent Ethier / Eye of the Tiger Management

Il y a différentes méthodes pour éviter une multiplication de KO dans le premier round comme nous l’avons vécu à huit reprises dans les deux derniers galas. Tout d’abord, la façon de faire habituelle de l’équipe de Camille Estephan est de nous annoncer les adversaires de son prochain gala environ un mois d’avance au lieu de se faire à une ou deux semaines d’avis.

Cette façon de faire a probablement peu d’impact dans la vente des billets, puisque les amateurs se déplacent avant tout encourager leurs favoris. On l’a bien constaté samedi avec une foule comparable à des combats d’Adonis Stevenson en championnat du monde dans le même amphithéâtre. Par contre, en annonçant autant d’avance les adversaires ça signifie que ces boxeurs ont droit à un camp d’entraînement de qualité et que les chances qui donnent de l’opposition lors du combat sont maximiser.

Ce n’est pas tellement difficile de comprendre qu’un boxeur qui a pu se concentrer sur son prochain adversaire pendant plus d’un mois aura une meilleure stratégie et fera plus facilement le poid qu’un autre boxeur qui signe son contrat dix jours avant de monter dans le ring. Celui-ci va simplement se concentrer à faire le poid et à survivre.

Kean BraidwoodPour ce point, les amateurs qui se achètent des billets devraient toujours exiger de connaître les adversaires plusieurs semaines avant un gala, c’est un gage de qualité. En passant, la régie demande de connaître les noms de tous les boxeurs présents sur un gala 30 jours avant la tenue de l’événement.

En ce qui concerne l’organisation de Camille Estephen, le fait qu’il souhaite organiser des galas les 26 mai, 16 et 23 juin, signifie que l’on peut aisément s’attendre à ce que des annonces se fasse dans la dernière semaine d’avril.

La fréquence des combats et du recrutement

Deux autres éléments importants pour éviter les KO rapides sont liés au rythme, celui de la fréquence des combats pour les boxeurs et celui du recrutement pour le promoteur. Les récentes situations à Québec et à Montréal démontrent bien cela. En excluant la finale et la demi-finale de chaque soirée, nous avons eu droit à quinze combats dont sept limité à quatre rounds et cinq prévus pour six rounds.

Tout d’abord, le recrutement chez Eye of The Tiger Management s’est fortement accéléré depuis un peu plus d’un an. Difficile à croire, mais depuis mars 2017, c’est pas moins de neuf boxeurs qui se sont ajoutés à l’équipe dirigée par Camille Estephan et Antonin Décarie.

team EOTTM samedi le 7 avril Québec

Crédit : Vincent Ethier / Eye of the Tiger Management

Voici la liste dans l’ordre de recrutement : Clovis Drolet (mars 2017), le trio d’Anna Reva en mars aussi; Nurzat Sabirov, Artur Ziyatdinov et Andranyk Grogoryan, Vincent Thibault (août 2017), Custio Clayton et Kim Clavel (octobre 2017), le jeune Raphael Courchesne (janvier 2018) et dans les dernières semaines, Arslanbek Makhmudov et Sadriddin Akhmedov. Éventuellent, Érik Bazinyan s’ajoutera au groupe lorsque son différend avec son ex-promoteur sera réglé.

De cette liste, il y a que Clayton et Bazinyan qui ont un bagage professionnel, en fait, les deux sont maintenant classés mondialement. Pour le reste, ils ont tous fait leur débuts pros dans les derniers mois, sauf le Russe Andranik Grigoryan qui a fait un combat dans son pays d’origine en août 2016. Bref, la période des quatre fois quatre rounds pour entamer sa carrière limite la capacité à offrir des adversaires d’expérience et comme il y a présentement congestion, on peut se retrouver avec beaucoup de chutes rapidement quand les recrues sont de grands talents.

Pour contourner ce problème, il y a plusieurs solutions. La première est d’obtenir une exception pour ceux ayant un grand parcours amateur comme Sadriddin Akhmedov ou plusieurs combats semi-pros (WSB) comme Arslanbek Makhmudov. Côté jurisprudence, Artur Beterbiev a fait seulement un duel de quatre rounds, puis quatre combats de six rounds avant de se battre dans un douze rounds pour le titre NABA.

Une autre alternative est d’utiliser les cartes d’autres promoteurs pour faire avancer ses boxeurs. Dans la dernière année, par exemple, Sabirov a fait ses débuts pros à Thetford Mines et Grigoryan a performé à Mississauga le 17 mars dernier.

Steven Butler (à gauche) et Camille EstephanL’un des meilleurs exemples de cette stratégie est certainement Steven Butler. Passé pros à 18 ans, le Montréalais a monté sur le ring à dix reprises en dix mois, et ce, alors qu’il était impliqué dans une carte de son promoteur qu’à quatre reprises. Son promoteur a investi en lui en achetant des « spots » sur des cartes de GYM, d’InterBox, des frères Grant et lors de deux galas à Gatineau présenté par le Club de Boxe de l’Est. Bref, un an après son premier combat, il se battait dans un duel de huit rounds.

Évidemment, aujourd’hui ce n’est pas tellement réaliste de croire que Camille Estephan peut mettre ses boxeurs sur les cartes de GYM ou de Rixa Promotions. Par contre, les possibilités existent avec United Boxing Promotions, le promoteur ontarien de Brandon Cook, KO Boxing Promotions en Alberta, qui s’occupe d’Adam Braidwood, ou encore le Torontois Lee Baxter, qui a signé Patrice Volny et Dierry Jean.

Batyr Jukenbayev champion IBOUne autre alternative pourrait être de présenter un ou des galas spécial Europe de l’Est avec Batyr Jukembayev en finale dans un combat d’envergure et faire progresser les Khussainov, Sabirov, Grigoryan, Zyatdinov, Makhmudov et Akhmedov. L’utilisation d’une petite salle et la diffusion du gala sur le net avec Punching Grace pourrait donner des résultats proche de la rentabilité. Classé mondialement, l’Arménien d’origine Érik Bazinyan pourrait aussi faire office de finale.

Bref, il existe une multitude de façons d’éviter que les amateurs retournent chez eux avec un sentiment de déception/frustration plus que de la satisfaction. Les 26 mai, 16 et 23 juin devraient nous donner une excellente idée si le promoteur montréalais a mis en place différents méthodes pour combler adéquatement les attentes des amateurs.

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La boxe au fil de la semaine #188 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-188-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-188-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 09 Apr 2018 15:09:00 +0000 /?p=15144 Par Richard Cloutier Le Montréalais Mathieu Germain (14-0-0) a offert une solide performance, samedi, au Centre Vidéotron, à Québec. Solide, énergique et créatif, il a forcé le coin de Miguel Zamudio (40-11-1) à stopper le combat avant la fin de la huitième reprise. C’est assurément la première étoile de la soirée présentée par Eye of […]

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Par Richard Cloutier

Le Montréalais Mathieu Germain (14-0-0) a offert une solide performance, samedi, au Centre Vidéotron, à Québec. Solide, énergique et créatif, il a forcé le coin de Miguel Zamudio (40-11-1) à stopper le combat avant la fin de la huitième reprise. C’est assurément la première étoile de la soirée présentée par Eye of the Tiger Management.

Dans le principal combat, Simon Kean (14-0-0) a passé le KO au Mexicain Ignacio Esparza (21-3-0) à 2:56 du cinquième round. Il s’est écrit beaucoup de choses au sujet de la forme physique d’Esparza, qui montrait un inquiétant surpoids. La situation a sans doute desservi le poids lourd de Trois-Rivières, qui a joué de prudence pendant les trois-quatre premiers rounds, en lançant surtout son jab. Une stratégie qui a souffert la comparaison avec plusieurs combats disputés plus tôt dans la soirée et qui se sont terminés au premier round. Quoi qu’il en soit, dès qu’il a ouvert la machine au cinquième round, Kean a rapidement réglé le cas de son rival.

Kean BraidwoodLa prudence était néanmoins de mise, puisqu’une blessure aurait compromis le prochain rendez-vous de Simon Kean avec le dur à cuire de l’Ouest canadien, Adam Braidwood. La date du 16 juin est largement évoquée, mais rappelons-nous que Braidwood doit encore se battre à Edmonton le 28 avril. Espérons que la suite se déroule comme prévu. Se sera alors finalement l’occasion pour Simon Kean de montrer aux amateurs ce qu’il a réellement dans le ventre.

Également en action à Québec samedi, Vincent Thibault (4-0-0) a passé le KO à son rival au troisième round. Chez les poids moyens, belle prestation de Clovis Drolet (6-0-0) qui l’a emporté par décision unanime des juges. Victoire expéditive en 43 secondes pour Kim Clavel (3-0-0), en d’un peu plus d’une minute pour le sympathique poids lourd local Éric Martel-Bahoéli (12-7-1), qui a été chaudement salué par la foule alors qu’il disputait son dernier combat. Beau duel entre le Lavallois Whitney Baille (6-0-0) et Dave Leblond (2-4-0), de Thetford Mines. Les deux hommes s’étaient déjà combattus et Baille l’avait remporté par décision majoritaire. Cette fois, il a obtenu la victoire par décision unanime des juges. Notons aussi la victoire par décision unanime du super-léger Sébastien Roy (3-0-0) de Thetford Mines.

Le gala fut l’occasion pour le promoteur de nous montrer quelques nouvelles recrues. Le poids lourd russe Arslanbek Makhmudov (2-0-0) s’est débarrassé de son rival en 46 secondes. Chez les super mi-moyens, le Kazakh Sadriddin Akhmedov (1-0-0), un champion du monde chez les amateurs, a pour sa part obtenu le gain par KO en 31 secondes. Finalement, le mi-lourd Kazakh établi à Montréal, Nurzat Sabirov (5-0-0), a stoppé Stanislas Eschner (8-9-1) de la République tchèque à 56 secondes du quatrième round au terme d’un duel fort intéressant.

Le crochet de gauche – l’actu en bref

  • Le champion du monde IBF chez les mi-lourds, Artur Beterbiev (12-0-0), peine à se trouver un adversaire. Comme ce fut le cas lorsqu’il tentait d’être impliqué dans un combat pour la ceinture, les aspirants figurant au classement mondial refusent la possibilité de l’affronter, alors qu’il cherche présentement à effectuer une première défense de son titre. Cette semaine, c’était au tour de Meng Fanlong de décliner l’invitation. Avant lui, Marcus Browne et Jurgen Brähmer, notamment, ont dit non. L’IBF relancera le processus pour trouver un adversaire une fois ses classements mis à jour. Rappelons que Beterbiev, qui tente devant la cour de faire résilier son contrat de promotion avec le Groupe Yvon Michel, est devenu champion du monde le 11 novembre dernier en passant le KO à Enrico Kölling.

  • On en sait davantage sur le gala qui sera présenté par le Groupe Yvon Michel au Casino de Montréal le 19 avril prochain. Le poids lourd Oscar Rivas (22-0-0) devrait assurer la finale de l’évènement. Aussi, le super-moyen Shakeel Phinn (16-2-0) sera en action, tout comme l’Olympien français Christian M’Billi (8-0-0) et le super-moyen Louisbert Altidor (7-2-0) de Longueuil. Une conférence de presse est prévue le mardi 10 avril au Casino de Montréal, dès 11h, afin d’offrir de plus amples informations.       

  • Le super-moyen Miguel Poissant (0-1-0), de ville Sainte-Catherine, sera en action le 5 mai au Memorial Centre de Peterborough, en Ontario. Il affrontera Mitch Boudreau (0-4-0) du Nouveau-Brunswick.

  • On connaît maintenant l’identité de l’adversaire de l’Ontarien Brandon Cook (19-1-0), qui remontera sur le ring le 12 mai à Mississauga. Il s’agit de l’Argentin Miguel Angel Suarez (15-1-0).

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Qu’on amène Braidwood maintenant /quon-amene-braidwood-maintenant/ /quon-amene-braidwood-maintenant/#respond Sun, 08 Apr 2018 08:43:54 +0000 /?p=15133 Par Jean-Philippe Arcand QUÉBEC – Soyons francs : Simon Kean avait beau affronter Ignacio Esparza samedi soir, tous ceux qui étaient réunis au Centre Vidéotron de Québec pour l’occasion n’avaient que le nom d’Adam Braidwood en tête. On sait qu’après des mois d’injures lancées tantôt en personne, tantôt via les réseaux sociaux, Kean et Braidwood s’affronteront enfin […]

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Par Jean-Philippe Arcand

QUÉBEC – Soyons francs : Simon Kean avait beau affronter Ignacio Esparza samedi soir, tous ceux qui étaient réunis au Centre Vidéotron de Québec pour l’occasion n’avaient que le nom d’Adam Braidwood en tête.

On sait qu’après des mois d’injures lancées tantôt en personne, tantôt via les réseaux sociaux, Kean et Braidwood s’affronteront enfin dans le ring le 16 juin, l’un espérant fermer le clapet de l’autre une bonne fois pour toutes. Tout en lui infligeant, tant qu’à y être, la correction la plus rude possible.

Mais bon, au préalable, Kean devait passer par Esparza, essentiellement pour garder la forme et ne pas arriver devant Braidwood trop rouillé. Le Trifluvien s’est arrangé pour ne pas veiller trop tard en terrassant le rondouillet Mexicain par knock-out à 2 :56 du cinquième round.

C’était parfois à se demander si Esparza, 40 ans, avait envie d’être là. Constamment appuyé dans les câbles, il a passé plus de temps à protester contre l’arbitre qu’à lancer des coups.

«Souvent, ces gars-là ne veulent pas se compromettre. Ils ne veulent pas se faire passer le knock-out. Ils veulent juste essayer de survivre. C’est ce qu’il a essayé de faire. Il a attendu», a déploré Kean.

Le promoteur Camille Estephan a quant à lui salué la «maturité» de son boxeur, qui ne s’est pas laissé déconcentré par le style pour le moins passif de son adversaire. «C’est très important dans les plus hautes sphères de la boxe, et on y sera bientôt», a-t-il souligné.

Sans surprise, la foule a ponctué le duel de huées pleinement justifiées devant un tel refus de compétitionner de la part d’Esparza.

«Je comprends la foule qui s’attendait à un gros combat et qui tombe sur un gars qui ne voulait pas se battre. J’espère juste que ce n’est pas moi qu’ils huaient !»

-Simon Kean

Au cinquième engagement, le Grizzly a fini par trouver l’ouverture nécessaire pour asséner une rafale de coups à Esparza, rafale couronnée par une droite au visage qui a conclu la soirée du Mexicain.

Le triste cas d’Esparza étant désormais réglé, Kean et son équipe se concentrent maintenant entièrement sur Braidwood. Aucun doute que d’un point de vue promotionnel, ce duel est l’un des plus intéressants de l’année au Québec.

Et d’un point de vue pugilistique ?

Difficile à dire. Oh, il y aura des flammèches à la tonne, c’est évident. La grande question est de savoir comment Kean pourra tirer son épingle du jeu. Car l’opposition que lui offrira Braidwood sera nettement plus relevée que celle à laquelle il a dû faire face jusqu’à présent.

Braidwood n’est peut-être pas le plus talentueux. Il ne sera peut-être jamais champion du monde. N’empêche, c’est en voyant de quoi aura l’air Kean devant lui qu’on devrait savoir ce que ce dernier a vraiment dans le ventre.

«Pendant le combat, je ne pensais pas à [Braidwood], mais pendant ma préparation, j’y pense, a admis Kean. C’est dur de ne pas y penser. Tout le monde m’en parle ».

Germain l’emporte à l’usure

En demi-finale, Mathieu Germain (14-0, 8 K.-O.) a servi une leçon de boxe au Mexicain Miguel Zamudio (40-11-1, 24 K.-O.), qu’il a forcé à l’abandon à 0 :56 du huitième round.

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Crédit : Vincent Ethier / Eye of the Tiger Management

Germain avait indiqué cette semaine qu’il souhaitait signer un gain éclatant pour ce gala. Il a réussi son pari. Mais malgré cela, le boxeur montréalais s’est dit somme toute insatisfait de sa performance, s’accordant une note de «6 ou 6,5» sur 10.

«J’aurais vraiment pu mieux faire. En défense, c’était correct. Au plan de l’attaque, j’aurais pu davantage choisir mes coups au lieu de les lancer en rafale pour rien», a-t-il analysé.

«Je me critique après chaque combat parce que, pour moi, la perfection est difficile à atteindre et je veux être près de la perfection. Et en ce moment, je n’en suis pas près»

-Mathieu Germain

Avec sa main gauche, notamment, celui qu’on appelle G-Time a donné énormément de fil à retordre à son adversaire. Et plus le duel avançait, moins Zamudio – qui, malgré qu’il n’ait que 26 ans, en était déjà à un 52e combat professionnel – était en mesure de se défendre.

La garde s’est effritée peu à peu, jusqu’à ce qu’il visite le canevas en toute fin de septième round. Voyant qu’il n’était toujours pas remis au début du huitième, le coin du Mexicain de 26 ans a sagement demandé la fin du combat.

«Je savais qu’il était tough, a indiqué Germain. Il s’agissait vraiment de savoir comment on allait l’achever. Ce n’est pas comme ça que je voulais l’achever, mais on a quand même la victoire. On n’a pas de blessure et je suis prêt à me battre à nouveau après-demain

À 28 ans et avec une 14e victoire en autant de sorties à sa fiche, Germain estime qu’il est maintenant prêt à gravir les échelons des différentes classements et ainsi faire passer sa carrière en deuxième vitesse.

«Je veux les choses sérieuses. Je veux les ceintures. Je suis prêt pour n’importe quel défi. Je suis né pour boxer», a-t-il énuméré.

Les recrues impressionnent

Le gala de samedi était aussi l’occasion de voir à l’œuvre les deux plus récentes acquisitions kazakhes d’Eye of the Tiger Management, à savoir le poids lourd Arslanbek Makhkudov et le super-mi-moyen Sadriddin Akhmedov.

Dans un premier temps, Akhmedov (1-0, 1 K.-O.) n’a eu besoin que de 31 secondes pour passer le knock-out au Mexicain Tony Barreras (1-2, 1 K.-O.) et souligner en grand ses débuts professionnels.

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Crédit : Vincent Ethier / Eye of the Tiger Management

L’ex-champion mondial junior amateur s’est rué sur son rival dès le départ avant de l’envoyer au tapis au premier coup de poing. Barreras s’est relevé, mais trois ou quatre coups plus tard, Akhmedov l’a renvoyé au sol, le faisant presque passer à travers les câbles. L’arbitre a aussitôt mis fin au combat. Malheureusement pour lui, Akhmedov a dû souligner son triomphe sous les huées de la foule, restée sur sa faim devant ce spectacle beaucoup trop bref à son goût.

Makhmudov (2-0, 2 K.-O.), pour sa part, a fait ça presque aussi court que son compatriote, liquidant le Mexicain Christian Larrondo (4-4-1, 3 K.-O.) en 46 secondes.

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Crédit : Vincent Ethier / Eye of the Tiger Management

Le colossal Makhmudov (6 pi 6 po et 253 lb à la pesée officielle) s’est carrément amusé aux dépens de Larrondo en le harcelant de rafales de coups dès le départ. Le Mexicain – qui, on s’entend, n’avait rien d’une grande menace – a tout simplement été incapable de faire quoi que ce soit. L’arbitre Alberto Padulo fils a bien fait de s’interposer aussi tôt pour faire cesser cette rince en règle.

On disait d’Akhmedov et de Makhmudov qu’ils étaient bourrés de talent et très prometteurs. On a rapidement compris pourquoi. Impossible cependant de saisir toute l’étendue de leur potentiel avec un aussi petit échantillon de boxe. On est déjà curieux de voir la suite.

Les autres résultats

Vincent Thibault (4-0, 2 K.-O.) n’a eu aucun problème à se départir du Mexicain Arturo de la Cruz (5-9, 1 K.-O.) et signer une victoire par arrêt de l’arbitre à 2 :29 du troisième round. Jamais inquiété par son rival, l’athlète de Charlesbourg a mis à profit sa puissante main gauche pour l’emporter et mettre un terme au séjour de De la Cruz dans la Capitale.

Clovis Drolet (6-0, 3 K.-O.) a complètement neutralisé le Mexicain Sergio De Leon (7-3, 1 K.-O.) pour finalement l’emporter par décision unanime (60-54 partout). La fierté de Beauport a dominé de la première à la dernière seconde, forçant son coriace adversaire à faire ce qu’il pouvait pour encaisser les nombreuses attaques dirigées vers lui.

Nurzat Sabirov (5-0, 5 K.-O.) est demeuré parfait grâce à une victoire aux dépens du Tchèque Stanislav Eschner (8-9-1, 5 K.-O.) par arrêt de l’arbitre à 0 :56 du quatrième round. Malmenant son opposant du début à la fin, Sabirov a terminé le travail avec un vif coup au corps qui a forcé Eschner à poser un genou au sol. L’officiel Alain Villeneuve a aussitôt décrété la fin des hostilités, alors qu’Eschner était déjà mal en point depuis un moment.

Chez les femmes, Kim Clavel (3-0, 1 K.-O.) n’a fait qu’une bouchée de la Mexicaine Ana Karen Compean (0-3) en lui passant le knock-out après seulement 43 secondes d’action. Débordée par les furieux assauts de la Montréalaise, Compean a subitement arrêté de se défendre. L’arbitre Steve St-Germain a aussitôt entamé un compte de 10. La Mexicaine, debout dans le coin, n’a jamais pu reprendre ses esprits avant la fin.

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Crédit : Vincent Ethier / Eye of the Tiger Management

Après une retraite d’un peu plus d’un an, Éric Martel Bahoeli (12-7-1, 7 K.-O.) était de retour dans le ring pour un ultime tour de piste. Et il s’est assuré de quitter de belle façon en forçant le Mexicain Hector Aguilar (7-4, 5 K.-O.) à l’abandon à 1 :12 du premier round. Bahoeli avait envoyé son replet opposant – un autre du genre à posséder sa carte de fidélité au buffet du coin – au tapis quelques secondes plus tôt.

S’adressant au public après sa victoire, Bahoeli, la voix tremblante, a tenu à saluer son ami David Whittom, récemment décédé après avoir passé plusieurs mois dans le coma à la suite d’un combat au Nouveau-Brunswick.

«J’ai perdu un frère, mais je sais qu’il est ici ce soir. David, je t’aime »

-Éric Martel Bahoeli

Sébastien Roy (3-0, 1 K.-O.) n’a eu aucun mal à se débarrasser du Mexicain Rodolfo Lopez (6-4, 4 K.-O.) et a signé une victoire par décision unanime (40-36 partout). Nettement plus actif et incisif, le boxeur de Thetford Mines est parvenu à ébranler durement son adversaire à quelques reprises, notamment au premier engagement, alors qu’il l’a atteint d’un solide uppercut au menton.

Pour lancer la soirée, le Lavallois Whitney Baille (6-0, 2 K.-O.) a pris la mesure de Dave Leblond (2-4) par décision unanime (60-54, 58-56, 58-56). Plus rapide et offrant les meilleures attaques, Baille a signé une deuxième victoire en autant de combats contre Leblond. Il avait vaincu le Thetfordois le 28 octobre par décision majoritaire.

Soulignons enfin que le combat devant opposer Ariane Goyette et Samantha Johnson a dû être annulé à la dernière minute, les résultats des tests médicaux subis par la Manitobaine n’ayant pas satisfait les critères de la Régie des alcools, des courses et des jeux du Québec.

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Outre Kean-Esparza, quel combat samedi vous intéresse le plus? /outre-kean-esparza-quel-combat-samedi-vous-interesse-le-plus/ /outre-kean-esparza-quel-combat-samedi-vous-interesse-le-plus/#respond Fri, 06 Apr 2018 15:35:31 +0000 /?p=15113 La réputation de l’équipe de Eye of The Tiger Maganement n’est plus à faire. Encore une fois samedi soir au Centre Vidéotron à Québec, ils nous présenteront pas moins de douze duels. Évidemment, la finale entre Simon Kean (13-0-0, 12 KO) et le Mexicain Ignacio Esparza (21-2-0, 14 KO) attirent les regards de plusieurs d’autant […]

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Simon Kean 7 avril a QuebecLa réputation de l’équipe de Eye of The Tiger Maganement n’est plus à faire. Encore une fois samedi soir au Centre Vidéotron à Québec, ils nous présenteront pas moins de douze duels. Évidemment, la finale entre Simon Kean (13-0-0, 12 KO) et le Mexicain Ignacio Esparza (21-2-0, 14 KO) attirent les regards de plusieurs d’autant plus qu’il s’agit d’un prélude à Kean-Braidwood qui aura lieu le 16 juin prochain.

Comme la sous-carte comprend de nombreux combats, nous vous les présentons à tour de tour et pour conclure nous vous demandons quel est celui qui vous intéresse le plus?

Mathieu Germain en demi-finale

Recrue de l’année en 2015, Mathieu Germain (13-0-0, 7 KO) progresse doucement dans la hiérarchie de son promoteur. En février dernier, il a pu obtenir un défi de qualité et de la visibilité sur les ondes de TVA Sports. Sa victoire explosive au huitième round face à l’Albertain Cam O’Connell a bien démontré son talent et sa puissance.

Germain a présentement un objectif, celui d’être classé mondialement. En date du 4 mars, O’Connell est classé 11e aspirant à la ceinture de NABA détenu par l’Ontarien Tony Luis, ça devrait pas être tellement long avant que Germain fasse partie des aspirants du boxeur de Cornwall. Le Montréalais devrait avoir un combat d’envergure d’ici l’été qui lui permettra de figurer dans la liste des aspirants mondiaux.

En attendant un combat pour un titre nord-américain, le boxeur de 28 ans sera opposé samedi à Miguel Zamudio (40-10-1, 24 KO), un Mexicain d’expérience qui a participé à 229 rounds de boxe en 51 combats. Âgé de seulement 26 ans, Zamudio a notamment été vaincu par l’ancien champion du monde Javier Fortuna. Il s’est battu à six reprises aux États-Unis, il a été vu sur les ondes de ESPN2, FOX Sports et sur UniMas et il s’est battu en sous-carte de Lomachenko-Russell Jr sur Showtime. Les lacunes défensives du Mexicain devrait offrir des belles opportunités de KO à Germain.

Vincent Thibault encore sur TVA Sports

Si les gens du Groupe Yvon Michel ont souvent affirmés que Kevin Bizier ferait un jour des finales au Centre Vidéotron, on peut croire que ce projet est tout aussi réaliste avec les Clovis Drolet (5-0-0, 3 KO) et Vincent Thibault (3-0-0, 1 KO). Ce dernier a le privilège d’être en vedette une seconde fois sur les ondes de TVA Sports samedi, ce qui ne devrait qu’ajouter à sa notorité, lui qui en est rendu qu’à son quatrième combat.

Vincent Thibault en actionClairement, on peut dire que Vincent Thibault a débuté sa carrière au bon moment. Souvenons-nous, le 27 octobre, il fait ses débuts pros au Mtelus. Lors de la pesée, le duel de Kim Clavel est annulé parce que sa rivale était trop lourde. En conséquence, c’est Vincent qui prend sa place sur les ondes de TVA Sports et quel combat explosif il a offert. Depuis, le nombre de ses supporteurs est constamment en croissance.

Demain soir, Vincent Thibault a pour mission de vaincre le Mexicain Arturo de la Cruz (5-8-0, 1 KO). Le Mexicain a été défait par Jean-Michel Bolivar en septembre dernier, sa fiche depuis 2012 est de 1-6. Peu importe, on s’attend à ce que la foule soit bruyante pour encourager l’ancien champion canadien amateur en 2014.

Découvrez le poids lourds Arslanbek Makhmudov

Si vous aimez la division des poids lourds, retenez ce nom. Si certains l’associerons avec une drôle d’histoire de contrat avec Yvon Michel, ceux qui l’ont vu s’entraîner au gymnase veulent surtout le voir en action. En décembre dernier, il n’a fait que passer sur le ring du Danforth Music Hall à Toronto. En seulement 24 secondes, c’était terminé.

Son duel samedi sera très intéressant pour deux raisons; la première, c’est que ce combat ouvrira la diffusion sur les ondes de TVA Sports. La seconde, c’est que son rival a affronté un certain Adam Braidwood en septembre dernier, le duel s’est terminé par TKO au 4e à la faveur du Britanno-Colombien. Nous verrons donc le « le lion » face à Christian Larrondo (4-3-1, 3 KO), un Mexicain 30 ans.

Revenons à la tumultueuse signature de contrat du Russe de 28 ans. Pour notre part, il nous semblait absolument impossible qu’il signe avec GYM. Tout d’abord, il faut savoir que c’est un ami proche de Beterbiev et qu’il devait initialement se joindre à GYM en janvier 2017, il a même déjà été présenté à la foule au Casino il y a environ un an. Mais comme Berterbiev et GYM seront à la cour le mois prochain pour régler leur différent, c’était tout simplement inpensable que Makhmudov ait fait un tel choix.

Enfin, sa signature avec Camille Estephan nous amène à penser que c’est loin d’être impossible que le champion IBF des mi-lourds ne fasse le même choix lorsqu’il aura réglé avec Yvon Michel. Un dossier à suivre.

Clovis Drolet poursuit son apprentissage

Loin d’être un inconnu pour 12 rounds, nous vous l’avons présenté, à l’époque qu’il était chez les amateurs, dans le cadre de nos chroniques Trois rounds avec… Clovis Drolet. Toujours au stade de l’apprentissage chez les pros, mais il peut compter sur l’appui de nombreux amateurs lui qui a complété près de 100 combats amateur et qui a été champion canadien en 2013 et 2014.

Clovis DroletÂgé de 26 ans, Clovis Drolet en sera à son second duel de six rounds. Il affrontera Sergio de Leon (7-2-0, 1 KO), un Mexicain de 20 ans qui s’est incliné par KO au troisième round face au Français Christian Mbilli et l’Ontarien Jessie Wilcox. Il ne serait pas tellement surprenant que le protégé de Vincent Auclair soit particulièrement actif lors du 2e et du 3e échange…

Clavel et Goyette, la filière féminine

La fierté de Joliette, Kim Clavel (2-0-0) pourrait bien être la seconde boxeuse à remporter un combat par KO depuis les débuts pros de Danielle Bouchard en 2002. La première a avoir réussi l’exploit est Vanessa Joanisse-Lepage en décembre 2016 à Gatineau, depuis elle s’est rendu en championnat du monde, un autre exploit aussi détenu par Danielle Bouchard.

Danielle Bouchard et Kim ClavelPour ceux qui l’ignorent, l’entraîneure de Kim Clavel est nul autre que Danielle Bouchard. Celle qui a été cinq fois championne canadienne et qui a terminé 5e et 7e lors de championnats du monde affrontera la Mexicaine Ana Karen Compean (0-2-0). La boxeuse de 29 ans a perdu ses deux sorties par KO, l’un en 41 secondes, l’autre à 1:09 du second round. Avez-vous besoin de notre prédiction?

En plus de Kim Clavel, EOTTM vous offre aussi les débuts pros d’Ariane Goyette, une ancienne athlète de MMA qui fréquente les gym depuis l’âge de 13 ans. Kynésiologue de formation, elle dirige le réseau des Fitclubs qui sont établis un peu partout dans la région de Montréal.

Son dernier combat amateur date du mois de mai 2015, elle dominait alors Elena Revel du club BoxeMontréal.com. Des opérations aux genoux l’ont tenus loin du ring depuis quelques années. Elle a repris l’entraînement depuis un an et demi et elle se prépare pour ses débuts pros depuis septembre dernier. Sa rivale provient du Manitoba, Samathan Johnson aussi en sera à ses débuts pros.

Le nouveau venu Sadriddin Akhmedov

Récemment signé la semaine dernière, le jeune Saddrine Akhmedov débutera sa carrière professionnelle ce samedi. Détenteur d’une fiche amateur de 241-10 et du titre de champion du monde amateur junior en 2016, il affrontera le Mexicain Waldo Rojas (4-2-1, 1 KO) que l’on a vu en septembre dernier à la Tohu face à Samuel Vasquez. Ne vous attendez surtout pas à un combat équilibré.

Akhmedov a comme idole Arturo Gatti, mais comme il provient du Kazakhstan, on peut s’attendre à une technique irréprochable. Six fois champion national dans son pays, il aurait été un espoir de médaille pour ce pays au JO de Tokyo en 2020. Il est entraîné ici par Mike Moffat et Mikhaïl Romanchuk, celui qui a formé Artur Beterbiev chez les amateurs. Sa progression devrait se faire à vitesse grand V.

Nurzat Sabirov progresse vite

Tout comme Sadriddin Akhmedov et Batyr Jukembayev, Nurzat Sabirov (4-0-0 0, 4 KO) a comme gérante Anna Reva. Inactif depuis décembre, celui qui a terminé son parcours amateur avec une fiche de 135 victoires sur 155 combats se frottera samedi au Tchèque Stanislav Eschner (8-8-1, 5 KO), un boxeur qui aime voyager (Angleterre, Suède, Allemagne, Finlande et Autriche).

Nurzat SabirovChangement important dans le quotidien de Sabirov, il est maintenant entraîné par Stéphan Larouche. Il peut ainsi mettre les gants régulièrement avec un autre protégé de l’ancien entraîneur de Lucas et Bute; Erik Bazinyan. On nous rapporte qu’il est très difficile de trouver des rivaux pour le Kazakh de 24 ans. Le parcours de son rival de samedi nous confirme cela.

Considérant que Eschner a perdu par KO à cinq reprises sur huit défaites, il semble inévitable que le super moyens installé à Montréal ajoutera un KO à sa fiche bien avant la fin du sixième round. Nous lui souhaitons de passer rapidement au combat de huit rounds pour faire face à un peu plus d’opposition.

Un dernier tour de piste pour Éric Martel?

Inévitablement, ce sera très émotif pour Éric Martel samedi soir. Son bon ami David Whittom a finalement rendu l’âme à la mi-mars alors qu’il était dans le coma depuis près de dix mois.

Simon Kean et Eric MartelLa passion de la boxe coule dans le sang de ces deux athlètes et bien que plusieurs ont conseillé au poids lourds d’accrocher ses gants, on le verra en action samedi soir face à Hector Aguilar (7-3-0, 5 KO), une récente victime du nouveau champion canadien Mladen Mijas. Nous souhaitons que le partenaire d’entraînement de Simon Kean soit aussi efficace et spectaculaire qu’en novembre 2013 face à Didier Bence.

Leblond-Baille, un duel local à surveiller

Chez les poids légers, nous aurons droit à un combat revanche d’une durée de six rounds entre Dave Leblond (2-3-0) et le coriace Whitney Baille (5-0-0, 2 KO). Ils se sont affrontés à Drummondville en octobre dernier et Baille l’a emporté par décision majoritaire (40-36, 39-37, 38-38). Soulignons aussi qu’ils se sont rencontrés sur un ring en mai 2013 à l’époque qu’ils étaient chez les amateurs, Baille l’avait aussi remporté. 

Le boxeur du Thetford Mines a un gros passé amateur, 81 combats, et suite à son passage chez les pros dans le Centre Mario Gosselin devant ses amis et sa famille, il a pris la route de la Jamaique pour se battre à trois reprises à Kingston.

De son côté, le Lavallois invaincu a toujours autant de difficulté à obtenir des combats. Boxeur indépendant, il enchaîne les victoires et il espère certainement avoir sa chance face à Roody Pierre-Paul ou Golden Garcia. Si il l’emporte avec netteté samedi, il continuera d’être un rival de qualité malheureusement plus souvent évité que défié.

Un autre boxeur de Thetford Mines en vedette

En plus de Dave Leblond, un autre produit de la région de l’amiante sera en vedette au Centre Vidéotron. Sebastien Roy (2-0-0, 1 KO) en sera à son premier combat à l’extérieur de chez lui. Évoluant chez les 147 livres, le boxeur de 25 ans affrontera le Mexicain Rodolfo Lopez (6-3-0, 4 KO) dans un duel de quatre rounds. Ils auront pour mandat d’ouvrir ce gala qui débutera à 19 h.

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La boxe au fil de la semaine #187 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-187-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-187-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 02 Apr 2018 12:38:55 +0000 /?p=15071 Par Richard Cloutier Il y a eu beaucoup d’action au Casino de Montréal, samedi, alors que le promoteur Eye of the Tiger Management y faisait son entrée officielle en présentant un premier gala. Et quel gala. Dans l’affrontement final, Steven Butler (23-1-1) l’a emporté par TKO au dixième round sur l’Américain Jaime Herrera (15-6-1) au […]

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Par Richard Cloutier

Il y a eu beaucoup d’action au Casino de Montréal, samedi, alors que le promoteur Eye of the Tiger Management y faisait son entrée officielle en présentant un premier gala. Et quel gala. Dans l’affrontement final, Steven Butler (23-1-1) l’a emporté par TKO au dixième round sur l’Américain Jaime Herrera (15-6-1) au terme d’un duel fort relevé et chèrement disputé. Les deux hommes disputaient un second face-à-face – le premier s’étant soldé par un verdict nul – cette fois encore, Herrera a été une véritable menace, malgré plusieurs chutes. Steven Butler est devenu, au final, champion IBO International chez les poids super mi-moyens.

Gabor KovacsCustio Clayton (14-0-0), pour sa part, a terrassé le gaucher hongrois Gabor Kovacs (28-10-1) à 28 secondes du premier round. Clayton, un Olympien et actuel champion WBO International, IBF Internationale et WBC Continental des Amériques chez les mi-moyens, devrait continuer à gravir les échelons des classements mondiaux. Ce sera aussi le cas pour le super-léger Batyr Jukembayev (12-0-0), actuel champion IBO International. Il a défait le Mexicain Noe Nunez (18-6-1) par TKO à 36 secondes du premier round. Notons également la victoire au troisième round du Lavallois Érik Bazinyan (18-0-0) qui boxait pour la première fois sous les conseils de Stéphan Larouche. Celle de Raphael Courchesne (2-0-0) de St-Hyacinthe qui a poussé son rival à l’abandon à la fin du premier round. Celle du lourd-léger Montréalais Artur Ziatdinov (4-0-0) et finalement, celle du poids lourd Adam Braidwood (12-1-0) qui a passé le KO a son adversaire dès le premier round.

Adam Braidwood Simon KeanNotons qu’après le duel, le Trifluvien Simon Kean est monté sur le ring et les deux poids lourds se sont lancé quelques piques en prévision de leur duel prévu en juin. La date du 16 juin semble de plus en plus s’imposer, bien que le lieu n’ait pas encore été arrêté. Eye of the Tiger Management présentera par ailleurs trois autres galas au Casino de Montréal. Les dates avancées sont le 23 juin, le 13 octobre, ainsi que le 26 janvier 2019

Le crochet de gauche – l’actu en bref

  • Simon Kean 7 avril a QuebecPuisqu’il est question de Simon Kean (13-0-0), c’est déjà ce samedi 7 avril que l’Olympien de Trois-Rivières fera les frais de la finale d’un gala présenté par Eye of the Tiger Management (EOTTM) au Centre Vidéotron, à Québec. Kean défendra son titre intercontinental de l’IBO face au Mexicain Ignacio Esparza (21-2). Au total, 12 duels figurent au programme. Vincent Thibault (3-0-0), Clovis Drolet (5-0-0) et Kim Clavel (2-0-0) figurent sur la carte, tout comme Mathieu Germain (13-0-0) qui affrontera Miguel Zamudio (40-10-1). Les amateurs apprécieront tout particulièrement la présence du poids lourd local Éric Martel-Bahoéli (11-7-1) qui combattra le Mexicain Hector Aguilar (7-3-0). De même que le combat revanche entre Dave Leblond (2-3-0) et Whitney Baille (5-0-0), dont le premier opus s’était conclu par une décision majoritaire en faveur de Baille, en octobre dernier à Drummondville. Mentionnons finalement la présence du poids lourd russe Arslanbek Makhmudov (1-0-0), qui s’est récemment joint à InterBox. La pesée officielle est prévue le vendredi 6 avril à compter de 12:30 à Laurier Québec.

  • L’ancien aspirant mondial Dierry Jean (29-2-1), de Montréal, renouera avec l’action le 19 mai à Niagara Falls, en Ontario, au Scotiabank Theatre, où il affrontera le Mexicain Juan Armando Garcia (21-6-2). Tel que nous en avions fait part dans une chronique précédente, Dierry Jean, 35 ans, a conclut une entente promotionnelle avec Lee Baxter Promotions. Rappelons qu’il a affronté les champions du monde Terence Crawford (26-0-0) et Lamont Peterson (31-2-1). Son plus récent combat remonte au 13 mai 2016, alors qu’il avait dû se contenter d’un verdict nul face à Ricky Sismundo. Entretemps, Dierry Jean a eu quelques démêlés avec la justice. Concernant la carte du 19 mai à Niagara Falls, c’est l’Ontarien Samuel Vargas (29-3-1) qui assurera la finale. Il fera face à Julio De Jesus (26-1-0).Samuel Vargas et Dierry Jean a Niagara

  • Le super-moyen Miguel Poissant (01-0) de Ste-Catherine, affrontera Tom Vautour (5-2-0) du Nouveau-Brunswick, le 5 mai à Peterborough, en Ontario. Dans le principal combat de la soirée, Cody Crowley (13-0-0) fera face à Kevin Higson (14-1-0), pour le titre canadien.

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La boxe au fil de la semaine #183 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-183-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-183-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 05 Mar 2018 16:12:24 +0000 /?p=14849 Par Richard Cloutier On en sait maintenant davantage sur le gala qui sera présenté par Eye of the Tiger Management (EOTTM) au Centre Vidéotron le samedi 7 avril prochain. Tel que dévoilé la semaine dernière, c’est l’Olympien de Trois-Rivières, Simon Kean (13-0-0) qui fera les frais de la finale. Il défendra son titre intercontinental de […]

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Par Richard Cloutier

On en sait maintenant davantage sur le gala qui sera présenté par Eye of the Tiger Management (EOTTM) au Centre Vidéotron le samedi 7 avril prochain. Tel que dévoilé la semaine dernière, c’est l’Olympien de Trois-Rivières, Simon Kean (13-0-0) qui fera les frais de la finale. Il défendra son titre intercontinental de l’IBO face au Mexicain Ignacio Esparza (21-2) dans un duel de 10 rounds.

Simon Kean 7 avril a QuebecL’événement mettra également en vedette quelques têtes d’affiche, soit Vincent Thibault (3-0-0), Clovis Drolet (5-0-0) et le poids lourd Éric Martel-Bahoéli (11-7-1). Celui-ci tentera d’ailleurs de tourner la page sur sa dernière performance face à Adam Braidwood. Bien qu’il ne fasse pas partie de l’écurie EOTTM, son propriétaire, Camille Estephan désirait saluer la carrière et les accomplissements du vétéran Éric Martel-Bahoeli en lui offrant l’opportunité d’effectuer un dernier combat devant ses partisans.

« Mon parcours en boxe fut parsemé d’embûches. C’est pourquoi je tenais absolument à faire un dernier combat chez moi et ainsi mettre fin à ma carrière sur une notre positive afin d’être en paix avec le sport. Je souhaite donc remercier EOTTM de m’offrir cette belle opportunité. Ce sera un honneur pour moi de faire mon dernier combat aux côtés de mon grand ami Simon Kean qui, je suis convaincu, vengera ma défaite face à Adam Braidwood de façon sensationnelle », ajoute Bahoeli. De fait, Simon Kean et Adam Braidwood ont rendez-vous en juin.

D’autres pugilistes figurent sur la carte, soit Mathieu Germain (13-0-0) et Kim Clavel (2-0-0).

Le crochet de gauche – l’actu en bref

  • David Lemieux et Marc RamsaySi sa santé le permet, David Lemieux pourrait remonter dans le ring le 5 mai prochain à Las Vegas, en sous-carte du deuxième duel qui opposera Gennady Golovkin à Saul Alvarez. «Les résultats initiaux sont très positifs. S’il continue de s’entraîner sans ressentir de douleurs, il sera en action le 5 mai», a affirmé Camille Estephan, président d’EOTTM à La Presse canadienne. David Lemieux traîne en effet une blessure à l’épaule qui pourrait éventuellement nécessiter une opération.
  • L’Albertain Steve Claggett (26-4-1), qui a défait Yves Junior Ulysse en octobre dernier, affrontera Danny O’Connor (29-3-0) à Boston le 17 mars prochain.
  • Le Sorelois David Théroux (13-3-0, 9 KO) a subi une importante fracture à la main gauche lors de son combat en décembre dernier. Une opération a été nécessaire et cinq broches ont été installés afin que son pouce reste immobile. Malgré sa troisième défaite, le boxeur de 24 ans souhaite pour poursuivre sa carrière. Son retour pourrait avoir lieu à la fin de l’été ou à l’automne. 
  • Le Montréalais Mazlum Akdeniz (3-0-0) sera en action à Sheffield, en Angleterre, le 27 avril face à un rival à confirmer. Sur le même carte, le Britannique Alex Dilmaghani (17-1-0), qui a disputé plusieurs combats au Canada au cours des derniers mois, notamment au Casino de Montréal, figure aussi sur cette carte, qui est coproduite par la firme ontarienne Lee Baxter Promotions
  • L’Albertain Ryan Ford (14-1-0) disputera un nouveau duel en Russie. Après une défaite en décembre dernier lors d’un combat comptant pour un titre mineur, il affrontera cette fois Andre Sirotkin (14-0-0) le 24 mars.

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