Kevin Bizier – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca Pour tout savoir sur la boxe québécoise – combats de boxe, classements, analyses, entrevues, portraits, championnats du monde – Montréal, Québec Tue, 22 Jan 2019 11:00:40 +0000 fr-FR hourly 1 /wp-content/uploads/2013/11/cropped-logo_carré-32x32.jpg Kevin Bizier – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca 32 32 Complémentaire au site 12rounds.ca, ce podcast a été mis sur pied afin d’offrir aux amateurs des informations sur le noble art allant au-delà de ce qui est couvert par les médias traditionnels. Nous y discutons des combats à venir et nous entretenons avec divers intervenants du milieu. Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca no Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca [email protected] [email protected] (Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca) Boxe québécoise et internationale pour tous les amateurs de boxe francophones Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.caKevin Bizier – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca /wp-content/uploads/powerpress/12rounds.png Kevin Bizier nous fait revivre sa carrière en accéléré /kevin-bizier-nous-fait-revivre-sa-carriere-en-accelere/ /kevin-bizier-nous-fait-revivre-sa-carriere-en-accelere/#respond Fri, 24 Nov 2017 19:46:42 +0000 /?p=14045 Par Jimmy Gagnon Vézina En juillet 2016, Kevin Bizier annonçait qu’il accrochait ses gants, quelques mois après avoir vécu une pénible expérience en championnat du monde face à Kell Brook. Seize mois plus tard, j’ai eu le plaisir d’aller discuter avec lui pour savoir comment il vit son statut de retraité. L’athlète de 33 ans […]

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Par Jimmy Gagnon Vézina

En juillet 2016, Kevin Bizier annonçait qu’il accrochait ses gants, quelques mois après avoir vécu une pénible expérience en championnat du monde face à Kell Brook. Seize mois plus tard, j’ai eu le plaisir d’aller discuter avec lui pour savoir comment il vit son statut de retraité. L’athlète de 33 ans en a profité pour nous commenter sa carrière professionnelle en accéléré.

Un gros parcours amateur

Natif de St-Émile à Québec, Kevin Bizier commence à boxer avec ses frères et sa sœur, à l’âge 12 ans, sous la férule de son père, l’entraîneur Rémy Bizier. Son parcours amateur est particulièrement impressionnant: 98 victoires, sept championnats canadiens, une participation aux jeux du Commonwealth en Australie en 2006, en plus d’une victoire contre le médaillé Olympiques Felix Diaz et d’une guerre mémorable contre le futur champion du monde Marcos Maidana. C’est fort de l’expérience acquise au cours de ses années de compétitions qu’il passe pro en octobre 2008, prenant soin d’apporter quelque correctif au passage.

« Vu que je suis un bagarreur, j’avais surtout un manque au niveau physique. J’avais déjà un bon cardio donc, avec Marc, on a surtout eu à travailler sur mon endurance et ma force physique », affirme Kevin Bizier.

Champion Nord-Américain après seulement trois ans

Ses débuts professionnels se font plutôt sans embûche. Il enchaîne les victoires au Casino de Montréal, puis ensuite au Centre Bell et au stade Uniprix, mais c’est chez lui, au vieux Colisée Pepsi de Québec, en décembre 2011, qu’il remporte, par décision unanime, le titre NABF face au coriace Lanardo Tyner.

« C’était un combat mémorable, avec tout le monde qui était là pour m’encourager et tout. C’était toute une guerre mais je m’étais préparé comme un malade. J’avais fait le camp d’entraînement avec Miguel Cotto et c’est sur que lorsque tu mets les gants avec un gars comme ça tu es moins stressé d’affronter Tyner par la suite. Par contre avec le titre NABF je croyais que tout débloquerait côté boxe, que les portes s’ouvriraient mais finalement c’est tout le contraire j’ai été pratiquement un an sans rien faire après ça », souligne amèrement le père de famille.

Ce combat est fort significatif pour Bizier parce qu’il s’agit de la seule fois de sa carrière qu’il est la vedette principale d’un gala à Québec. L’année suivante, GYM promet que son boxeur de Québec sera impliqué dans de grands galas, mais des blessures à Jean Pascal, la tête d’affiche à l’époque, les force à annuler deux galas dont Pascal-Cloud.

Enfin, un défi !!!

C’est finalement en février 2013 en tête d’affiche d’un gala présenté au Centre Bell et sur ESPN 2 qu’il combat à nouveau dans un combat important. Il y défend alors son titre NABF contre l’ex triple champion du monde des poids légers Nate Campbell. Peu impressionné par le statut de favori de ce dernier, Bizier se montre dominant et le force à l’abandon au huitième round.

« On s’entraînait pour un grand gaucher très talentueux et finalement on a changé à 1 mois d’avis. Je crois que c’est l’expérience et le fait que j’étais plus gros que lui qui a fait une bonne différence. Il essayait d’accrocher mais on avait prévu ça, je le repoussais et lui rentrais dedans, je l’ai pas laissé boxer de loin », nous raconte celui qui ajoutait à son palmarès le titre Inter-Continental de l’IBF ce soir-là.

Les guerres avec Jo Jo Dan

En 2013 et 2014, il perd des décisions partagées face à Jo Jo Dan dans des guerres désormais historiques sur la scène locale. Plusieurs y voient des résultats controversés et les gens de Québec éclatent de colère devant chacune de ces décisions partagées.

Demandez lui ce qu’il changerait si c’était à refaire et sa réponse sera très spontanée! « Changer l’arbitre! Surtout le premier combat, je le matraquais et il ne trouvait rien d’autre à faire qu’accrocher. Le deuxième c’était moins pire pour les accrochages mais j’ai reçu des coups de tête flagrants dont celui au huitième round, tout le monde l’a vue! Je crois que le résultat aurait pu être différent si le combat avait eu lieu en terrain neutre comme aux États-Unis, il n’y aurait pas eu de favoritisme », affirme-t-il.

Une seconde chance comme aspirant obligatoire

En novembre 2015, Bizier obtient une seconde chance en combat éliminatoire et il fait, une fois de plus, office de négligé. Il affronte le jeune cogneur invaincu Fredrick Lawson et, même s’il a fait le tour du monde chez les amateurs, c’est le premier combat hors Canada de sa carrière en tant que pro. Ce jours-là, sur les ondes de NBC Sports mais non présenté au Québec, il choque le monde de la boxe pulvérisant la mâchoire de son adversaire le forçant ainsi à l’abandon.

« Quand tu arrives avec une stratégie parfaite et que tu as eu un bon camp d’entraînement, que tu ne subis pas de blessure, que tu fait des bons sparrings ça met en confiance. Pour ce combat la préparation avait été parfaite. Et son style de boxe était fait pour moi, Lawson aime imposer son jab mais je lui ai tout de suite rentré dedans pour couper la distance et il ne s’attendait pas à se faire bousculer comme ça », déclare avec fierté l’ancien protégé de Marc Ramsay.

Direction Sheffield en Angleterre

Lors de sa préparation pour son championnat du monde face à Kell Brook, il subit une importante blessure à un œil. Il décide alors de cacher cette blessure à plusieurs membres de son équipe, dont son promoteur Yvon Michel, de peur qu’il annule le combat. À l’instar de son modèle Arturo Gatti, il tient à faire ce combat malgré une vision gravement handicapée et les risques de perdre un œil pour toujours. Il est finalement défait par KO au second round, une première dans sa carrière.

« Des regrets? Pas pantoute! C’est un combat de championnat du monde, et de l’argent aussi! On fait des longues carrières pour quasiment rien, on gagne notre place, j’étais obligé de le faire! Et si c’était à refaire je referais exactement la même chose et je ne le dirais à personne. C’est juste dommage d’avoir dû arrêter à cause de ça si mon œil était correct je boxerais encore! », reconnaît celui qui a obtenu une bourse de quelques centaines de milliers de dollars en Angleterre.

Brook- Bizier face a face

De boxeur à entraîneur

Les blessures l’ayant rattrapés mais fiers d’une très belle carrière (il est entre autre le premier boxeur originaire de Québec à disputer un combat de championnat du monde), il annonce sa retraite le 25 juillet 2015. Il déclare alors vouloir passer du bon temps avec sa famille, devenir entraîneur et guérir de ses blessures, ce qu’il fera progressivement.

« Maintenant ça va bien. J’ai récemment eu une opération pour les cataractes. Mon œil gauche fonctionne maintenant à quasiment 80% et il me reste une chirurgie pour retrouver la vue à 100%. C’est sûr que la boxe me manque mais je suis devenu entraîneur pour ça. Travailler dans une shop ça me fesait capoter. Je boxe depuis que j’ai 12 ans, j’ai mon expertise et je compte bien faire ça jusqu’à la fin! »

Aujourd’hui, Kevin Bizier, 33 ans, est maintenant entraîneur au club de boxe de la Capitale et il semble bien apprécier l’expérience. Il compte se servir de sa propre expérience et de celle acquise auprès de divers entraîneurs pour pousser dans cette nouvelle carrière. si on se fie au guerrier qu’il a été dans le ring, il ne faudrait pas se surprendre s’il parvient à persévérer jusqu’à de haut niveau.

« J’aimerais beaucoup entraîner les sports études, des jeunes prospects qui veulent pousser. On le voit tout de suite ceux qui veulent vraiment. Ceux qui veulent s’entraîner et qui ont la bonne attitude pour aller loin. C’est beau l’entraîneur mais il faut savoir se pousser soi-même et être aussi capable de s’entraîner seul pour devenir bon. Quand j’ai commencé je regardais Arturo Gatti et je l’imitais , sûrement que Lomachenko regardait des gars comme Roy Jones et faisait pareille, il faut vraiment avoir la passion pour réussir! », a-t-il conclu.

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Jo Jo Dan participe à l’ouverture du Nassau Coliseum /jo-jo-dan-participe-a-louverture-du-nassau-coliseum/ /jo-jo-dan-participe-a-louverture-du-nassau-coliseum/#respond Wed, 12 Jul 2017 15:37:42 +0000 /?p=13048 Par Jean-Luc Autret Samedi soir, Premier Boxing Champions nous présente un gala fort intéressant sur les ondes de Fox Sports. Il s’agit de la réouverture du Nassau Coliseum à Uniondale, en banlieue de New York. La finale impliquera Omar Figueroa Jr à Robert Guerrero et la demi-finale opposera Marcus Browne à Sean Monaghan, un duel […]

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Par Jean-Luc Autret

Samedi soir, Premier Boxing Champions nous présente un gala fort intéressant sur les ondes de Fox Sports. Il s’agit de la réouverture du Nassau Coliseum à Uniondale, en banlieue de New York. La finale impliquera Omar Figueroa Jr à Robert Guerrero et la demi-finale opposera Marcus Browne à Sean Monaghan, un duel intéressant chez les 175 livres. Un peu plus tôt dans la soirée, Jo Jo Dan (36-4-0, 19 KO) se mesurera au boxeur de 28 ans Jamal James (20-1-0, 9 KO).

Tout comme le Montréalais d’origine roumaine, le boxeur du Minnesota est un protégé d’Al Haymon. Il a perdu une décision lors de sa dernière sortie, il y a un peu moins d’un an. En vue de son 41e combat professionnel, nous avons eu le plaisir de nous entrenir avec Jo Jo Dan.

Figueroa VS Guerrero banniere

12 Rounds : Depuis ton combat en Angleterre contre Kell Brook, tu en seras samedi qu’à ton 4e combat en plus de deux ans. J’imagine que tu aurais préféré être plus actif ? As-tu eu des blessures qui t’ont empêché de te battre?

Jo Jo dan en familleJo Jo Dan : Non, je n’ai pas subi de blessures, j’en ai plutôt profité pour avoir du temps de qualité avec ma famille. À mon niveau, je n’ai pas besoin de me battre fréquemment, je fais mon travail au gymnase et j’attends les bonnes opportunités.

12 Rounds : Samedi ce sera ton 41e combat et trois semaines plus tard tu fêteras ton 36e anniversaire. Quels sont tes plans à moyen et long terme?

Jo Jo Dan : Tant que je suis en santé et que je suis compétitif au plus haut niveau, je veux continuer à boxer. À moyen terme, j’espère avoir encore ma chance pour un combat de championnat du monde à 147 lbs. Pour l’instant, je me concentre sur mon prochain combat qui aura lieu samedi prochain. À long terme, j’envisage de prendre ma retraite en santé et d’être satisfait d’être allé aussi loin que je pouvais dans mon sport. Je souhaite me battre pendant encore deux à trois ans.

12 Rounds : À court terme, tu veux certainement retrouver tes classements mondiaux? Tu crois que ça va te prendre combien de combats ?

hurd-vs-danJo Jo Dan : Avant de monter à 154 lbs, en octobre dernier, j’étais classé 12ème à WBC puis Jarrett Hurd m’a choisi comme adversaire. J’ai alors monté de poids, mais j’ai perdu contre un boxeur qui est maintenant champion du monde, rien de déshonorant. J’ai confiance que samedi avec une bonne performance et une victoire à 147 livres, je devrai être considéré encore par le top 15.

12 Rounds :Tes seules défaites ont eu lieu sur la route, en Turquie 2 fois, en Angleterre et à Philadelphie. Comment est-ce que tu t’es préparé pour ce combat à Long Island?

Jo Jo Dan sur le speed bootJo Jo Dan : Je n’ai pas seulement perdu sur la route, j’ai aussi souvent gagné !!! À Toronto, à Winnipeg, quelques fois à New York, j’ai même gagné deux titres mineurs à Trinidad-Tobago. Dans ma carrière j’ai boxé partout, je n’ai aucun problème de voyager pour mes combats.

Je me prépare depuis sept semaines pour Jamal James. J’ai pu mettre les gants avec au moins cinq boxeurs au gymnase des frères Grant. J’ai vu un peu des combats de James. Il est plus grand et plus jeune que moi. Il boxe bien et il a un bon jab, mais il n’a rien que je n’ai pas vu encore. Je m’attends à une guerre qui se terminera à ma faveur.

12 Rounds : Ce combat est un 10 rounds avec quelle limite de poids? Est-ce qu’un titre sera enjeu?

Jamal JamesJo Jo Dan : Ce combat est prévu avec une limite de 147 livres et il n’y a pas de titre enjeu. J’ai déjà eu beaucoup de ceintures mineurs dans ma carrière, ce qui est le plus important présentement c’est de boxer sur un show de PBC, diffusé sur Fox Sports 1, et en affrontant un adversaire qui n’a qu’une seule défaite. C’est plus important qu’une ceinture mineure. Moi, je veux une ceinture de champion du monde et Jamal James est dans mon chemin.

12 Rounds : À travers les années, tu n’as pas souvent eu l’opportunité d’avoir de la visibilité au Québec. Par contre, tu as obtenu deux beaux succès contre Kevin Bizier. Aimerais-tu de nouveau affronter un autre québécois ? Tel que Mikael Zewski, Custio Clayton ou Steven Butler ?

Les trois sont des étoiles qui montent ici au Quebec, aucun d’eux ont quelque chose que je veux, j’ai déjà été a leur niveau et mon but est toujours un championnat du monde. Kevin Bizier était dans mon chemin, je suis bien fier de ces deux victoires. Si un jour un autre boxeur d’ici ce trouve entre moi et un titre de championnat du monde, je n’aurai aucun problème à l’affronter.

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Deux ans plus tard, quel bilan doit-on faire de PBC ? /trois-ans-plus-tard-quel-bilan-doit-on-faire-de-pbc/ /trois-ans-plus-tard-quel-bilan-doit-on-faire-de-pbc/#respond Thu, 25 May 2017 04:43:14 +0000 /?p=12522 Par Jean-Luc Autret Ça commence à être un peu loin dans la mémoire des amateurs, mais l’aventure de Premier Boxing Champions, du discret, mais célèbre Al Haymon, a débuté le 7 mars 2015. Il y a donc un peu plus de deux ans, NBC présentait le duel Keith Thurman VS Robert Guerrero et l’organisateur de […]

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Par Jean-Luc Autret

Ça commence à être un peu loin dans la mémoire des amateurs, mais l’aventure de Premier Boxing Champions, du discret, mais célèbre Al Haymon, a débuté le 7 mars 2015. Il y a donc un peu plus de deux ans, NBC présentait le duel Keith Thurman VS Robert Guerrero et l’organisateur de la soirée était un certain Tom Brown… le nouveau promoteur de Jean Pascal. Puis, un mois plus tard, on s’en rappelle plus facilement, c’était Adonis Stevenson et Sakio Bika qui étaient en vedette sur les ondes de CBS.

Pour souligner le retour le 3 juin de l’équipe de PBC/Showtime au Québec, nous avons pensé vous dresser un bilan des retombées que PBC a offert aux boxeurs d’ici et les conséquences pour les amateurs québécois. Mais avant ce là, nous vous suggérons une lecture préalable à ce texte, notre portrait d’Al Haymon, qui date de septembre 2015.

19 présences dont huit combats de championnats du monde

Si le plus connu est Adonis Stevenson, presque tous les boxeurs du Groupe Yvon Michel et quelques autres ont accepté d’être conseillés par Al Haymon. Donc, les Eleider Alvarez, Artur Beterbiev, Lucian Bute, Jo Jo Dan, Kevin Bizier, Oscar Rivas et récemment Jean Pascal ont fait le saut.

« Pour nous, comme promoteur, l’arrivée de PBC nous a apporté une synergie différente qui a bien fonctionné particulièrement pendant la première année. L’Intention derrière ce projet n’était pas de créer un monopole, mais de favoriser les boxeurs en leur offrant de meilleurs boxeurs et c’est exactement ce qui est arrivée », nous explique Yvon Michel.

Selon nous, il est clair que le boxeur québécois qui a le plus profité de l’influence du conseiller américain c’est Lucian Bute. Dans le sens inverse, celui qui en a reçu le moins c’est le poids lourd d’origine colombienne Oscar Rivas. Voici un portrait pour chaque boxeur.

Adonis Stevenson mérite-t-il tous les torts ?

Parmi les boxeurs d’ici qui sont membres de la grande famille de PBC, quatre d’entre eux se sont battus en championnat du monde. Évidemment, il y a Adonis Stevenson, qui en sera à sa quatrième présence sur les ondes de PBC. Outre Sakio Bika au printemps 2015, il a vaincu Tommy Karpency à Toronto et Thomas Williams Jr à Québec tous deux sur les ondes de Spike TV. Nous devions aussi avoir droit à un combat à Long Island le 29 avril dernier, mais des raisons inexpliquées ont annulé l’événement.

« Selon moi, Adonis Stevenson est le grand gagnant au Québec de l’arrivée de PBC. Pour vous illustrer ses gains financiers, en 2014 lors des négociations pour le premier combat avec Fonfara, HBO et Showtime se compétionnaient pour obtenir ce combat. L’offre de Showtime était supérieur de 500 000 $ et ça c’était avant l’implantation de PBC », nous révèle le Président du Groupe Yvon Michel. 

Malheureusement, les activités sur les réseaux sociaux d’Adonis Stevenson et son passé criminel en ont fait le boxeur actif le plus mal aimé au Québec. Ses détracteurs lui reprochent principalement deux choses : la faiblesse de ses rivaux depuis son association avec Al Haymon et ses trop rares présences sur le ring.

Adonis StevensonPour ce qui est de la qualité de ses adversaires, c’est clair que ça aurait dû être mieux. Par contre, pour ses présences sur le ring, si on compare sa fréquence à d’autres champions d’importance chez PBC, c’est sensiblement pareil. Par exemple, les Keith Thurman, Léo Santa Cruz, Jermall Charlo et Badou Jack ont tous monté seulement quatre fois sur le ring depuis le printemps 2015. De son côté, Deontay Wilder s’est battu à cinq reprises pendant la même période de temps. On peut donc dire qu’en partie le problème provient de la compagnie.

Yvon Michel l’a reconnu à plusieurs reprises dans les derniers mois, il est complètement à la merci de la compagnie mère (PBC) qui décide quand a lieu le gala et qui est sur la carte. L’organisation est tellement puissante qu’elle impose des dates de galas à GYM (23 décembre à Gatineau et 24 février à Québec), même si elle ne présente pas les combats à la télé américaine. 

La promesse de PBC de présenter plusieurs centaines galas pendant plusieurs années ne s’est pas matérialisée et, pire, la qualité générale supérieure des combats n’est malheureusement pas souvent au rendez-vous. « La diminution des activités de PBC nous a forcé à repartir le développement de notre organisation. Dans ce sens, nous souhaitons donner un grand coup aux carrières de Oscar Rivas, Custio Clayton et Mikael Zewski dans les prochains mois. Pour chacun de ces boxeurs nous leur offrions des défis d’importance qui doit leur permettre de rentrer dans les classements mondiaux », ajoute le promoteur montréalais d’expérience. 

La renaissance de Lucian Bute, puis sa chute

Comme mentionné plus haut, l’ancien champion IBF des super-moyens a fait un excellent choix lorsqu’il a choisi de s’allier à Al Haymon. Rappelons-nous qu’à l’époque de cette signature, nous étions dix-huit mois après son humiliante défaite contre Jean Pascal.

Nous sommes à l’été 2015, Lucian Bute effectue un combat de retour au Centre Bell en affrontant le très ordinaire italien Andrea Di Luisa devant 4 000 spectateurs. Présenté sur les ondes de NBC Sports, Bute débloque ses mains tendues au 4e round et il l’emporte aisément par TKO. Après cette victoire, personne ne pensait qu’il aurait droit à deux championnats du monde consécutifs et même qu’après deux défaites, il se battrait pour devenir aspirant obligatoire à 175 livres.

Aujourd’hui, après sa défaite contre Eleider Alvarez, sa crédibilité est très basse et la grande majorité des amateurs lui recommandent d’accrocher ses gants. Mais soyons honnête, Lucian Bute a obtenu trois combats d’envergure en affrontant les James DeGale, Badou Jack et Eleider Alvarez. C’est facilement deux de plus que ce que bien des amateurs s’attendaient à l’été 2015. Par contre, on ne comprend toujours pas pourquoi PBC n’était à Québec le 24 février dernier.

Malheureusement, bien des amateurs vont probablement garder un souvenir amer de sa fin de carrière à cause de son histoire de dopage. Bien que l’ensemble des médias d’ici ont affirmé qu’il a été blanchi, la WBC a accordé une victoire à Badou Jack après avoir disqualifié l’ancien champion IBF suite à son test positif à l’ostarine. Cette tache a probablement influencé bien des amateurs qui lui ont tourné le dos le 24 février, ce qui a entraîné un événement déficitaire à Québec et Bute a subi une perte financière importante, en plus de perdre par KO.

Bizier et Dan en championnat du monde

Nos deux vétérans boxeurs à 147 livres ne se sont pas seulement livré deux furieuses bagarres en 2013 et 2014. Ils ont tous deux eu l’opportunité de se battre en championnat du monde, et ce, alors qu’ils évoluent dans l’une des divisions les plus compétitives et que généralement l’appui de la télévision fait foi de tout.

Évidemment, si vous vous faites l’avocat du diable vous répondrez qu’ensemble, ils n’ont pas complété six rounds. Effectivement, c’est bien vrai, mais simplement de se battre en championnat du monde chez les mi-moyens c’est déjà exceptionnel. Parlez-en à Antonin Décarie qui a été classé dans l’un des top 15 des 147 livres pendant plus de huit ans et il n’a jamais obtenir sa chance.

chris-ganescu-et-jo-jo-danPour Jo Jo Dan, son association avec Al Haymon remonte à septembre 2014 alors qu’il devait affronter l’Italien Leonard Bundu pour le titre d’aspirant obligatoire à l’IBF. Finalement, en décembre devant les caméras de Showtime, Bizier remplace Bundu et il a droit à un combat revanche qui se terminera de la même façon que la première fois. Pour ce duel plusieurs sources nous ont affirmé que les deux boxeurs ont touché une bourse de plus de 150 000 $. Dans le cas de Jo Jo Dan, c’était trois fois mieux que sa première bourse contre Bizier à la fin de 2013.

En plus, de son duel avec Kell Brook, le montréalais d’origine roumaine a aussi été vu sur les ondes de PBC à Spike en novembre dernier contre le prospect Jarrett Hurd, maintenant devenu champion du monde IBF à 154 livres. Bref, si on inclut la présence sur Showtime trois mois avant le lancement officiel de PBC, Jo Jo Dan a fait une finale (Brook) sur Showtime et deux demi-finales; l’une sur Spike, l’autre sur Showtime.

Pour Kevin Bizier, le bilan est un peu semblable. Après sa seconde défaite avec Jo Jo Dan, le boxeur de Québec se voit offrir d’affronter le prospect Frederick Lawson en novembre 2015. Les deux boxeurs sont respectivement classés 5e et 6e à l’IBF. Bien que GYM présente trois semaines plus tard le gala Degale-Bute à Québec, Kevin Bizier doit se rendre dans un casino perdu en Floride pour affronter un Ghanéen qui réside à Chicago. Le duel présenté à NBC Sports, et non disponible au Canada, sera certainement la plus belle victoire de Bizier.

Quatre mois plus tard, il se rend à Sheffield pour affronter le dangereux Kell Brook. Son plan de match, qui est d’être agressif et de foncer, est anéanti par l’Anglais en seulement 5 minutes. Heureusement, Kevin revient à la maison avec un chèque de 400 000 $ canadiens. Une somme colossale pour un aspirant obligatoire, parlez-en à Eleider Alvarez…

Bref, autant pour Jo Jo Dan que pour Kevin Bizier, la présence de PBC a été très bonne. Tous deux ont obtenu des bourses importantes, de la visibilité et surtout une chance en championnat du monde. Bien que l’expérience fut courte pour les deux boxeurs, ni un, ni l’autre, ne doit regretter aujourd’hui son association avec Al Haymon.

Brook- Bizier face a face

Le malchanceux Eleider Alvarez

On le sait tous Eleider Alvarez attend depuis longtemps son combat de championnat, mais la question qui nous intéresse aujourd’hui n’est pas quand ça aura lieu, mais plutôt est-ce que PBC a été bon pour lui? Petite question quiz avant de débuter, combien de fois Alvarez a été présent sur les ondes de PBC? Si votre réponse est trois fois, vous avez gagné. Membre de la grande famille de PBC depuis mars 2015, Alvarez venait alors de remporter le titre argenté de la WBC à Monaco cinq mois plutôt et il était classé aspirant no 1 à cette même association.

En juin 2015, il s’est rendu à Chicago pour envoyer à la retraite l’Ukrainien Anatoliy Dudchenko en seulement deux petits rounds. Les décideurs de PBC avaient préféré présenter Beterbiev-Johnson en demi-finale de Lara-Rodriguez sur les ondes de Spike, un choix qui se défend. Deux mois plus tard, Alvarez a la chance de se faire voir aux États-Unis sur les ondes de NBC Sports. Il conserve son titre argenté face à l’invaincu Isidro Prieto en demi-finale de Bute-DiLuisa. Puis à l’automne, il domine Isaac Chilemba en demi-finale de DeGale-Bute et devient l’aspirant obligatoire à la WBC.

Puis arrive l’année 2016, une année noire pour Alvarez. Nous vous avons déjà parlé des nombreux revirements de planification de la carrière du Colombien d’origine. En bref, au lieu de Chad Dawson il affronte Robert Beridge sur Spike en demi-finale de Stevenson-Williams Jr. Puis en décembre, dans l’anonymat du Casino de Montréal, il fait 10 rounds avec le polonais Norbert Dabrowski. Finalement, il est éclatant en février dernier contre Lucian Bute, mais PBC s’abstient de présenter ce combat-là au public américain.

Eleider Alvarez Yvon MichelEn définitive, Eleider Alvarez est fort malchanceux. Son combat contre Dudchenko à Chicago méritait amplement plus de la visibilité. Son changement d’adversaire en juillet 2016 l’a fortement désavantagé et c’est difficile de comprendre pourquoi PBC n’a pas présenté Alvarez-Bute. Bref, il aurait pu être présent à quatre ou cinq reprises à la télé américaine.

Côté malchance, ce n’est sûrement pas en ce comparant qu’Alvarez se réjouit. Rappelons-nous qu’Isaac Chilemba a eu l’opportunité de se battre en championnat du monde huit mois après sa défaite contre Alvarez et que Robert Berridge a fait la même chose encore plus rapidement, soit en sept mois. Heureusement, en cas de victoire sur Pascal, Alvarez aura enfin sa chance à l’automne, à moins que…

Artur Beterbiev et ses opportunités perdus

Tout comme Alvarez, Artur Beterbiev s’est joint à PBC au printemps 2015. Préalablement avant sa signature, il a fait une apparition sur Showtime en décembre 2014, lorsqu’il domine Jeff Page Jr en deux rounds pour obtenir les titres NABA, NABO et IBF nord-américains à 175 livres. L’après-midi du 4 avril 2015, sur les ondes de CBS, Beterbiev se débarrasse avec brio de l’ancien champion du monde Gabriel Campillo. Comme mentionné plus haut, il apparaît sur Spike deux mois plus tard, lorsqu’il domine Alexander Johnson à Chicago. Cette victoire est importante puisque l’ancien champion du monde amateur de 2009 obtient alors la position stratégique d’aspirant no 2 à l’IBF. 

En octobre 2015, Beterbiev se prépare à affronter l’Arménien Karo Murat, puis le Russe Igor Mikhalkin, pour un combat qui déterminera l’aspirant obligatoire à l’IBF. Malheureusement, une blessure à l’épaule le force au repos pour une longue période. C’est finalement, le Cubain Sullivan Barrera qui décroche la convoitée place d’aspirant obligatoire, il l’a cédera à Andre Ward après une défaite qui lui rapporte 400 000 $.

Le retour sur le ring de Beterbiev a lieu en juin 2016. Devant un Centre Bell des plus vide et sur les ondes de ESPN, le Tchétchène passe sur le corps de l’Olympien argentin Ezequiel Maderna en quatre rounds. Puis contrairement à ce que prévoyait le Groupe Yvon Michel, PBC ne se présente pas à Gatineau le 23 décembre pour le duel avec Isidro Prieto. Nous savons aujourd’hui que seulement 400 amateurs québécois déboursent 60 $ pour regarder le duel qui durera 2 minutes 44 secondes.

« PBC nous a accordé la date du 23 décembre à la fin du mois d’octobre, mais par la suite l’ensemble des galas PBC de l’automne ont été reportés au mois de mars. Malgré ces annulations de masse, Al Haymon a bien voulu payé les frais de la finale. L’arrivée de PBC nous a permis de garder Artur Beterbiev dans notre organisation, si ce n’était pas d’eux nous aurons perdu ce talent fabuleux depuis longtemps », affirme Yvon Michel.

Encore aujourd’hui, la saga interminable pour le prochain combat éliminatoire de l’IBF n’est pas terminée. Après un appel d’offres remporté par GYM le combat doit avoir lieu en Floride le 21 avril dernier. Mais le Cubain Sullivan Barrera est insatisfait parce qu’il doit recevoir la faible somme de 60 000 $ (moins ses dépenses), il profite d’un détail technique pour se retirer. Loin d’être perdant, Barrera affrontera le 15 juillet sur HBO Joe Smith Jr.

Au début du mois de mai, GYM annonce qu’une entente de principe avec Sauerland Promotion leur permet d’annoncer le combat entre Beterbiev et l’olympien allemand Enrico Koelling quelques part en Amérique du Nord. La semaine dernière, nous avons appris que le duel Beterbiev-Koelling pourrait avoir lieu le 29 juillet au Centre Vidéotron à Québec, mais selon Yvon Michel ce lieu et cette date sont loin d’être définitifs. Évidemment, à l’heure actuelle PBC n’a pas confirmé sa présence. Cette signature n’a pas empêché de poursuivre son promoteur pour mettre un terme à son contrat. Malgré cette action judiciaire, il devra maintenir ses liens d’affaires avec Al Haymon puisque celui-ci a un droit de regard sur le choix de son prochain promoteur.

Avec le recul, Beterbiev a aussi été victime de plusieurs malchances. D’abord sa blessure à l’épaule qui l’a forcé à l’inactivité pendant huit mois et qui lui a fait perdre son combat d’aspirant obligatoire. Puis, le retrait de Barrera en avril dernier occasionne des détails, mais l’important c’est qu’il obtient enfin ce combat que ce soit à Québec ou ailleurs. Par contre, il peut aussi se compter privilégié d’avoir reçu une somme de 350 000 $ pour son combat contre Prieto en décembre dernier devant une foule clairsemée au Casino du Lac Leamy.

Oscar Rivas et ses chances ratées

Le poids lourd olympien en 2008 Oscar Rivas gagne certainement le premier prix des malchances avec PBC. Signé depuis le printemps de 2015, en trois ans, il n’a été vu à la télévision américaine à aucune reprise !!! Oui, oui, vous avez bien lu.

Rivas a quand même participé à cinq galas de PBC, mais il a toujours été inclus dans la sous-carte non diffusée par la télévision américaine. Il a même dû se contenter de trois combats de huit rounds contre des rivaux de second ordre, chacun de ces duels était fini avant la fin du 1er round.

En fait, Oscar Rivas aurait dû obtenir deux combats sur PBC. Le premier c’était le 27 février 2016; le Montréalais d’origine colombienne s’est rendu à Anaheim en Californie pour affronter Gerald Washington en ouverture d’un programme triple sur Showtime. Malheureusement, la condition de son œil droit ne passe pas le test et celui qui a subi un décollement de la rétine trois ans plutôt voit son combat annulée.

Après s’être fait opéré à l’œil droit et avoir fait un rapide combat de retour qui a duré moins de deux minutes, Rivas se voit offrir un combat contre Amir Mansour le 16 juillet à Birmingham en Alabama. Après de nombreux changements, Rivas est remplacé par Gerald Washington à cause d’une blessure à l’épaule qui requiert une opération et Mansour aussi est retiré à la faveur du vétéran Ray Austin. L’ancien footballeur Washington fera tellement bien ce soir-là, qu’il obtient un combat de championnat du monde six mois plus tard.

«Tout comme pour Beterbiev, si Oscar Rivas n’avait pas subie des blessures majeurs, il serait possiblement champion du monde ou très près de l’être. Les dommages physiques que lui et Artur ont eu des grosses conséquences sur l’élan de leurs carrières respectives », ajoute le promoteur montréalais.

Pour l’instant on ignore qui sera désigné pour lui faire face le 3 juin, mais nous savons déjà que ce sera un combat de retour de huit rounds, puisqu’il n’a pas boxé depuis juillet dernier. Selon son entraîneur, Marc Ramsay, celui qui a bien hâte d’être classé dans un top 15 mondial aura droit à un combat d’importance dans les prochains mois.

Jean Pascal, le petit nouveau

Un mot rapide sur la plus récente acquisition québécoise d’Al Haymon, le vétéran Jean Pascal. Après s’être chicané avec les promoteurs GYM, GYM-InterBox et InterBox sous la direction de Camille Estephan, l’ancien champion du monde WBC des mi-lourds a signé avec le promoteur de confiance de PBC, Tom Brown; il a organisé 43 galas avec PBC en trois ans comparativement à 7 pour GYM.

Son premier combat en sera un d’importance, comme le souhaite Pascal à chaque fois qu’il monte dans un ring. Est-ce que ce sera le chant du signe et il s’inclinera face à Eleider Alvarez? On le saura le 3 juin.

Bien plus de positif que de négatif

On le constate rapidement, PBC nous a offert beaucoup de combats, même s’il y a eu plusieurs rendez-vous ratés, pour la plupart à cause de blessures. En regardant le verre à moitié plein, nous constatons aussi que PBC a offert de nombreuses possibilités aux États-Unis pour nos boxeurs d’ici. En fait, nous avons une très bonne fiche de 4-2 chez nos voisins du sud. Si les Bute, Bizier et Dan se sont inclinés en championnat du monde, ils ont quand même le méritent de s’être rendu là. Pour Alvarez et Beterbiev, ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils aient leur chance. Et enfin, si la santé de Rivas reste stable, nous avons le droit de rêver à un meilleur destin que Fathi Missaoui

« Historique ça toujours été difficile d’obtenir des dates de télé américaine. À l’époque de Stéphane Ouellet, nous avions accès seulement à ESPN. Même lors du combat de Gatti à Montréal, c’était aussi ESPN 2 qui était sur place. Ça pris un quatrième combat de championnat du monde de Jean Pascal pour attirer HBO à Montréal. Autant Showtime que HBO veulent des boxeurs exceptionnels et Stevenson ainsi que Pascal sont parmi cette classe sélecte. Nous sommes très chanceux d’avoir eu aussi souvent la visite de la télé américaine dans les dernières années », conclu Yvon Michel.

Dans un autre point de vue, les amateurs du Québec sont loin d’être les grands gagnants de l’arrivée de PBC. Rappelons-nous qu’au départ leur slogan était «Free Boxing for all». Au Québec, ce concept ce réalisera seulement lors de Stevenson-Bika alors que TVA Sports nous présente les deux principaux combats.

Malgré six autres présences au Canada, les galas de PBC seront tous présentés sur le canal payant Indigo.  Autre déception, certains combats étaient difficilement accessibles, le plus notable celui de Bizier-Lawson, puisque NBC Sports n’est pas disponible au Québec et qu’Indigo ne présentait pas ce combat. 

En conclusion, PBC a été très bon financièrement pour les boxeurs et en nombre de combats la note est bonne considérant les 8 championnats du monde. Par contre, du côté accessibilité et la livraison des attentes créer au départ, le public québécois a plusieurs raisons d’être déçu. 

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2016, une année de transition /2016-une-annee-de-transition/ /2016-une-annee-de-transition/#respond Sun, 25 Dec 2016 13:02:55 +0000 /?p=11114 Par Jean-Luc Autret L’année bissextile de 2016 ne restera pas gravée très profondément dans la mémoire des amateurs de boxe québécois. Si les années précédentes nous ont habitués à assister à plusieurs combats de championnat du monde dans la belle province, les derniers douze mois ont été bien pauvres. Malgré ça, il y a toujours […]

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Par Jean-Luc Autret

L’année bissextile de 2016 ne restera pas gravée très profondément dans la mémoire des amateurs de boxe québécois. Si les années précédentes nous ont habitués à assister à plusieurs combats de championnat du monde dans la belle province, les derniers douze mois ont été bien pauvres. Malgré ça, il y a toujours moyen de trouver du positif. Voici mon bilan personnel de l’année 2016.

Qui a eu la plus belle année?

Soyons honnêtes parmi les gros noms de la boxe d’ici, personne ne s’est démarqué. Jean Pascal a vécu l’enfer face à Kovalev et il vient de faire un combat de retour; Lucian Bute a obtenu un généreux verdict nul puis le dopage à l’ostarine a occupé le reste de son année; Eleider Aleider patiente en écoutant les belles promesses de son promoteur; Adonis Stevensen a fait une seule apparition, et ce, en plein milieu des vacances de la construction; David Lemieux a fait du surplace en affrontant les Glen Tapia et Christian Rios, Artur Beterbiev a été sans pitié contre Maderna et Prieto, mais ces rivaux sont très loin de l’élite.

Bref, aucun d’eux ne mérite le prix de boxeur de l’année. Mais qui donc sera l’heureux élu… Vous le saurez dans un article qui sera publié dans quelques jours.

Les nouveaux retraités

Kevin Bizier a l'entrainementSans faire sonner douze coups de cloches, je tiens à souligner plusieurs boxeurs qui ont accroché leurs gants dans la dernière année. À qui pensez-vous en premier? Votre choix devrait être le sympathique Kevin Bizier. Le boxeur de Québec a choisi de passer à d’autres choses après avoir subie une correction d’une durée de moins de cinq minutes. Avec un chèque de 400 000 $, on part le cœur un peu plus léger. Personnellement, mon seul regret de ne pas avoir vu le boxeur de Québec accepter d’affronter Devon Alexander en mai 2013. Depuis ce combat, l’ancien champion de l’IBF a perdu 3 de ses 4 combats…qui sait si Kevin avait dit oui à l’époque.

Manny Pacquiao et Ghislain MadumaJe me dois de souligner aussi la retraite du souriant Ghislain Maduma qui aurait mérité de finir sa carrière d’une autre façon. Le Congolais d’origine restera certainement encore longtemps dans le petit monde de la boxe. Soulignons qu’il sera activement impliqué dans l’organisation du défi des champions au début de février prochain.

La retraite est souvent précédée de peu par une dure défaite. Ce fut le cas cette année pour Éric Barrak, qui a été couché par le vétéran Raymond Olubowale en trois rounds, de Didier Bence, qui a souffert face à Avery Gibson ou encore Pascal Villeneuve, qui a été assommé par Guillaume Coudé. Le coriace Frank Miville a aussi choisi d’accrocher ses gants, lui qui gagne très bien sa vie à l’extérieur du ring.

Certains peuvent aussi croire que l’on ne reverra plus sur un ring les Kevin Lavallée, Renan St-Juste, Michel Tsalla et Adam Green. Mais comme, il n’y a pas eu d’annonce officielle dans leur cas, je leur souhaite simplement de la santé en 2017.

Plusieurs nouveaux visages

batyr-fait-son-entreeÀ l’opposé des nouveaux retraités, il y a les recrues. Les derniers douze mois ont permis à quinze boxeurs de passer chez les pros. Clairement, la recrue la plus impressionnante se nomme Batyr. Avec huit victoires, 7 par KO, on a rarement vu au Québec un nouveau boxeur se démarquer aussi rapidement.

L’arrivée de Patrice Volny est aussi digne de mention, lui qui a récemment changé d’entraînement et qui cumule 3 KO en 4 combats. Soulignons aussi que Constant Chabot et Stéphane Lachance n’ont pas eu peur d’organiser un gala à Thetford Mines mettant en vedette quatre boxeurs à leurs débuts, soit les Dave Leblond, Pier-Luc Martel, Mike Breton et Sébastien Roy. Dans le même sens, les Chann Thonson (1-0-0), Jordan Balmir (2-0-0) et Joël Thériault (1-0-0) poursuivront leur apprentissage le 21 janvier lors du prochain gala de Rixa Promotions. Je souligne aussi la récente victoire de Roodsy Vincent qui a brillé à Gatineau après avoir été assommé en juillet, belle preuve de résillience.

Ceux que l’on aimerait revoir

Les amateurs de boxe aiment voir nos boxeurs locaux l’emporter, mais ils sont aussi souvent fâchés lorsque des étrangers se transforment en canne de tomates ou en gros jambon et qu’ils offrent un spectacle plus que décevant.

Dierry jean Sismundo nulCe n’est pas facile de faire du « matchmaking » et parfois les rivaux se révèlent trop fort ou simplement surprenants. Voici cinq boxeurs étrangers que j’aimerai revoir au Québec dans le futur. Mon premier choix est évidemment, il a fait un verdict nul avec Dierry Jean et il a vaincu Ghislain Maduma. Connaissant la compétitivité de Camille Estephan, il est prévisible que Batyr Jukenbayev affrontera tôt ou tard le japonais d’adoption Ricky Sismundo.

Le vétéran Darnell Boone s’est frotté à Schiller Hyppolite et il a très bien fait avec un court délai. Âgé de 36 ans, le boxeur d’Atlanta serait un test très valable dans le futur pour Erik Bazinyan. Dans le même sens, Avery Gibson a performé face à Didier Bence et Éric Martel-Bahoéli, c’est avec joie que nous avons annoncé en primeur son duel avec Simon Kean le 28 janvier prochain.

Le Québec compte sur plusieurs boxeurs évoluant à 140 livres, j’aimerai bien revoir le Mexicain Franciso Javier Perez (15-8-1, 11 KO), qui a envoyé au plancher Yves Ulysse Jr ainsi que le Russe Evgeny Pavko (15-0-1, 10 KO) qui a couché Ayaz Hussain en un seul petit round. La liste des boxeurs d’ici qui peuvent les affronter est longue…

Nos boxeurs sur la route

shakeel-phinn-champion-canadienSi des étrangers surprennent parfois nos petits Québécois, on peut se demander si nos boxeurs aussi gagnent sur la route. Et bien oui, c’est parfois le cas. Soulignons, le cas le plus particulier Shakeel Phinn qui ne se limite pas de gagner, mais qui remporte un titre canadien dans la ville de son rival. Et comme ce n’est pas assez, le boxeur de Brossard l’a aussi emporté à Toronto et à Moncton.

On se rappelle, évidemment, David Lemieux qui passe le KO à Glen Tapia en 4 rounds à Vegas. Je souligne que Simon Kean a remporté rapidement la finale d’un gala à Mississauga en Ontario et que Sylvera Louis a accumulé une fiche de 1-1 à Toronto en 2016. Chez les perdants, on se rappelle Schiller Hyppolite qui a mis à risque ses classements mondiaux en Allemagne, Jo Jo Dan qui a accepté d’être le 3e remplaçant à Philadephie, Éric Martel-Bahoéli qui perdu une décision unanime en France, Kevin Bizier qui s’est fait détruire en Angleterre et Frank Cotroni qui a vu lui filer le titre canadien à Saskatoon.

Fusion et transition

Le mercredi 20 juillet, le petit monde des médias couvrant la boxe ont été surpris par l’acquisition d’InterBox par le crédible homme d’affaires Camille Estephan. Bien que l’entité fondée en 1997 demeure, l’organisation de Eye of The Tiger Management, comme les boxeurs, cohabitent avec ceux d’InterBox.

Détenir InterBox pour Camille Estephan a eu une importante plus-value pour l’ensemble de son organisation. La majorité des amateurs occasionnels de boxe connaissent parfaitement InterBox alors que plusieurs d’entre eux ignoraient l’existence de Eye of The Tiger Management. De plus, l’arrivée des Jean Pascal, Yves Ulysse Jr et David Théroux ont fait de cette grande organisation la plus importante en nombre au Québec dépassant le Groupe Yvon Michel.

fusion-interbox-eottmMais, comme dans toute bonne organisation, certains finissent par y perdre. Ce fut notamment le cas de Mick Gadbois, qui est redevenu agent libre après deux ans avec le promoteur installé à Dorval, et de Will Madera, qui a fait quatre combats en quinze mois. Il y a aussi Dierry Jean, qui a été largué pour des problèmes judiciaires, et Ghislain Maduma, qui a accroché ses gants en octobre. Enfin, nouvelle de dernière heure, Jean Pascal et InterBox se séparent pour incompatibilité de vision…

Bref, il y a eu un rajeunissement certain avec l’arrivée des Ulysse (28 ans), Théroux (22 ans) et des deux talentueux Kazakhs de 25 ans Batyr et Ablai. Est-ce que Mikael Zewski (27 ans) se joindra à ce groupe? Il me semble qu’avec un gros gala de prévu à Trois-Rivières en mai et la présence d’un autre Trifluvien, Simon Kean, les astres sont bien enlignés.

Une année de consolidation? Vraiment

Certains seront peut-être surpris d’apprendre que le Groupe Yvon Michel a présenté huit galas de boxe en 2016. Il s’agit d’une amélioration certaine en nombre puisqu’en 2015, ils en ont organisé seulement quatre. Par contre, si l’on compare l’importance des galas, nous avons assisté à une très grosse diminution de l’ampleur des événements. Les galas de 2015 étaient tous d’importance alors qu’il y a eu qu’un seul grand événement cette année.

Yvon Michel et Adonis StevensonYvon Michel nous l’a lui-même répété à de nombreuses reprises cet automne, son organisation a versé plus de 10 millions en bourse en 2015. Cette année, bien que l’on ignore la somme exacte, c’est probablement moins que la moitié. Pourquoi une telle diminution, il y a plusieurs explications. La principale est évidente, Adonis s’est battu à trois reprises en dix mois (Sukhotsky, Bika et Karpency) alors qu’il n’est monté sur le ring qu’une fois en 2016 face à Williams.

Un autre grand changement avec les dernières années chez GYM ce fut la très faible activité de PBC au Québec. Alors qu’il y a deux ans on nous promettait « la lune et le soleil », rappelez-vous Yvon Michel devait être le promoteur attiré pour le Canada et le nord-est des États-Unis et plusieurs prospects de grands talents se joindrait à l’organisation. Le bilan de PBC avec GYM en 2016 se limite à un gala au Centre Bell devant 800 spectateurs payants (selon une source interne de GYM) le 4 juin, puis à un gala à Québec en plein milieu des vacances de la construction. Et la disette de PBC n’est pas terminée, ils ont choisi de ne pas présenter Beterbiev-Prieto et Bute-Alvarez. C’est à se demander si Adonis Stevenson sera vraiment en action en avril à Québec avec la télé américaine.

Beterbiev, Ramsay et Alvarez chez RivalRécemment, Yvon Michel m’a avoué que la dernière année a été difficile parce qu’il ne contrôlait pas son propre agenda et qu’il devait constamment attendre après des dates de télés fournies par son pourvoyeur Al Haymon. Dorénavant, ce ne sera plus le cas, dès le 9 février les galas au Casino de Montrél seront diffusés en direct sur les ondes de TVA sport. De plus, son entente avec Gestev à Québec comme partenaire lui facilitera grandement la vie dans l’organisation de gros galas comme celui du 24 février. Il est aussi annoncer que les Beterbiev et Rivas auront des opportunités d’avancement aux États-Unis plutôt qu’au Québec. Enfin, les nouvelles recrues de GYM qui seront confirmés dans quelques jours sont d’une qualité reconnu. Le Français d’origine camerounaise Christian M’billi-Assomo est un olympien qui lance beaucoup de coups, il devrait être un poids moyen qui va attirer les regards.

Selon moi, le plus important défi de GYM en 2017 sera d’attirer les spectateurs en grand nombre. Si on est généreux et que l’on dit qu’il y avait 3000 spectateurs payants lors de Stevenson-Williams, on peut estimer que GYM a vendu approximativement 7000 billets dans l’ensemble de son année (800 le 4 juin, une moyenne de 400 billets pour les 5 galas au Casino et 1000 à Gatineau). C’est très peu !!! Vivement une grosse foule pour Bute-Alvarez.

En passant, si Yvon Michel répondait à mon évaluation, il me corrigerait en disant qu’il y avait 2300 spectateurs le 4 juin, 4560 fans le 29 juillet, 650 amateurs lors de chacun des cinq galas et enfin une salle comble de 1200 spectateurs le 23 décembre. Donc, un grand total de 11 310 personnes qui se sont déplacées dans l’année. On en conviendra, même ce chiffre-là rime avec échec.

Eleider Alvarez: Quatre revirements en douze mois

Enfin, je ne peux pas faire un bilan de l’année sans parler de la plus grande injustice qui a sévit en 2016. Le 10 décembre dernier, une heure environ après la fin de Alvarez-Dabrowski, Yvon, Eleider et Lucian ont rencontré les médias pour officialiser le combat du 24 février. À ma grande surprise, Yvon a interpellé les nombreux représentants des médias qui se sont posés de multiples questions sur ce volte-face. Contrairement à lui, je ne crois pas que les interrogations ont été créées par le fait que nous apprécions Eleider Alvarez et que nous lui souhaitons un combat de championnat.

bute-alvarez-face-a-faceJe couvre la boxe québécoise depuis maintenant plus de sept ans et je crois que la majorité de mes confrères et consœurs sont amplement capables de la part des choses et qu’ils ne sont pas des fans finis à la recherche de « selfie » ou d’autographes. Bien au contraire, je crois que la majorité des questions qui sont restées sans réponses ont été créées par les déclarations antérieures d’Yvon Michel. Pour bien vous le démontrer, voici un petit exercice de mémoire des douze derniers mois qui risque de vous surprendre.

Eleider Alvarez et Isaac ChilembaLe 28 novembre 2015, il domine Isaac Chilemba et il passe du 5e aspirant à l’aspirant obligatoire d’Adonis Stevenson. J’en profite pour vous mentionner que la WBC ne prévoit pas de délai limite pour qu’un champion affronte son obligatoire. À l’IBF, c’est neuf mois; à la WBO, c’est six mois.

Un mois et demi plus tard, soit le 15 janvier 2015, Yvon Michel déclare à RDS : « …si le combat contre Kovalev tombe à l’eau, Adonis va procéder à sa défense obligatoire au début du mois d’avril ». Démontrant le peu de crédibilité de certains anciens rivaux de Stevenson, il ajoute : « Ce serait tout un combat pour Adonis. Contrairement à Tommy Karpency qui s’entraînait dans le garage de son grand-père, Eleider Alvarez est un athlète parfaitement entraîné et sérieux ».

Évidemment, en avril dernier, Stevenson et Alvarez ne s’affrontent pas. La raison donnée : l’absence de notoriété d’Alvarez. Pourtant, les Sukhotskiy, Bika et Karpency n’ont pas ensemble autant de gains qu’Alvarez face à des tops 15 de la division. Le plan d’Al Haymon, Yvon Michel et d’Adonis Stevenson est alors d’affronter Edwin Rodriguez, un cogneur ayant seulement perdu contre Andre Ward. Malheureusement pour lui, il est passé KO au second round le 30 avril par un certain Thomas Williams Jr; le nouveau détour pour éviter Alvarez.

Certains l’ont probablement oublié, mais, l’été dernier le plan d’Yvon Michel était d’opposé à Alvarez l’ancien champion du monde Chad Dawson le 29 juillet (duel annulé suite à une blessure de Dawson), puis en septembre le colombien devait vaincre Jean Pascal. «Si Alvarez devait vaincre Dawson et Pascal, ça serait un mégacombat pour la télé internationale de voir Alvarez contre Stevenson», déclarait Yvon Michel au début juillet.

Retournement de situation en septembre. Alvarez, lui qui a fait une décision face à Robert Berridge le 29 juillet, n’a plus besoin d’affronter ni Dawson, ni Pascal. « Ce n’est plus qu’une question de budget. On arrive à la fin de l’année financière et les réseaux de télévision arrivent à la fin de leurs ressources financières et ce n’est pas impossible que le combat soit présenté au début de l’année 2017 », affirme Yvon Michel lors de la présentation de sa programmation 2016-2017.

Puis brusquement, au début de décembre, en seulement trois jours, on organise Bute-Alvarez pour le 24 février avec comme récompense un duel avec Adonis Stevenson le 22 ou le 29 avril. Je souligne qu’à travers cette année d’instabilité, le Groupe Yvon Michel a été incapable d’organiser un face-à-face entre Adonis et Eleider. Curieusement, Stevenson ne participe plus aux différents événements montréalais de son promoteur depuis qu’il a été hué par la foule le 4 juin.

bute-alvarez-banniere

Bref, des tonnes de questions restent sans réponses !!! Quel Yvon Michel doit-on croire? Celui de janvier annonçant le duel en avril; celui de septembre promettant le combat à la fin de l’année; celui de juillet nous justifiant des duels avec Dawson puis Pascal ou enfin celui de décembre qui garantit un duel avec Stevenson pour le gagnant du 24 février. Vous comprenez mieux maintenant pourquoi de nombreux journalistes sont septiques !!!

En terminant, je me dois de rappeler que Lucian Bute participera à son second combat éliminatoire pour affronter Adonis Stevenson. En décembre 2013, un certain Mauricio Sulaiman, alors no 2 de la WBC, affirmait : «Je vous confirme que le gagnant du combat entre Jean Pascal et Lucian Bute deviendra aspirant obligatoire à la ceinture de Stevenson. Il va s’agir d’un combat éliminatoire. Il s’agit du combat le plus important de l’histoire de la boxe canadienne alors c’est normal que l’enjeu soit important ». Une autre promesse brisée, est-ce vraiment surprenant ?

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Par Jean-Luc Autret

Il y a eu beaucoup de mouvements chez les boxeurs québécois depuis la dernière parution de ce type d’article. Mais comme l’actualité a tellement été chargé dans les derniers mois, nous avons repoussés à quelques reprises notre mise-à-jour. Maintenant, après un long blitz de galas en mai et juin, nous vous offrons un tour d’horizon des boxeurs d’ici qui performent le mieux sur la scène mondiale.

Bermane Stiverne (25-2-1, 21 KO), 2e WBC, 7e WBA, 15e IBF, 6e« The Ring », poids lourds

Bermane Stiverne a l'entrainementLe poids lourd qui a été longtemps associé à Camille Estephan n’a eu droit qu’à un seul combat depuis son revers en janvier 2015. Malheureusement, sa victoire par décision sur Derric Rossy n’a même pas été présenté à la télé américaine. Malgré cela, il est encore fréquemment nommé dans les rumeurs pour les prochaines défenses des différents champions chez les lourds et il conserve des classements de qualité.

Soulignons que PBC a fait un bien mauvais choix en offrant Chris Arreola à Deontay Wilder au lieu de Stiverne. À titre comparatif depuis leurs deux combats, Arreola a récolté une décision dans un huit rounds, une nulle majoritaire lors d’un 10 rounds et en décembre dernier il a été disqualifié pour usage de marijuana après avoir pénible gagné un 12 rounds face à Travis Kauffmann. Bref, rien pour mériter d’affronter Wilder.

Adonis Stevenson (26-1-0, 21 KO), champion WBC,  2e « The Ring », poids mi-lourds

Inactif depuis le 11 septembre, le champion déchu de « The Ring Magazine » va remonter sur le ring le 29 juillet à Québec face à un autre cogneur gaucher, Thomas Williams Jr. Ce duel ne va probablement pas attirer une grosse foule puisqu’il  sera présenté en plein milieu des vacances de la construction, mais Williams est un aspirant bien plus légitime que les Karpency, Bika et Sukhotsky.

Lors de l’annonce de ce combat, la déclaration de Stevenson à l’effet qu’il affrontera bientôt Kovalev nous a fait sourire. Disons que le parcours du champion du Groupe Yvon Michel ne s’approche pas tellement du temple de la renommée. En terminant, le titre du gala « Shootout » peut difficilement être plus mal choisi alors qu’il a été dévoilé peu de temps après l’attentat à Orlando.

Eleider Alvarez (19-0-0, 10 KO), champion argenté WBC, 1er WBC, 4e « The Ring », poids mi-lourds

Le Montréalais d’origine colombienne est bien patient avec son promoteur et son gérant américain. Aspirant no 1 à la WBC une première fois en octobre 2014 en passant le KO à Rino Liebenberg, il a retrouvé cette place le 28 novembre dernier en dominant Isaac Chilemba. Pourquoi doit-il passer après les Sukhotsky, Bika, Karpency et maintenant Williams Jr? L’explication de son manque de notoriété aux USA est insuffisante pour être crédible. D’autant plus que Chilemba va affronter Kovalev en Russie le 11 juillet.

Signe qu’Alvarez n’est pas assez estimé par son équipe, il est le plan B de Chad Dawson qui préférait affronter le Polonais Fonfara, mais un rapide KO a changé les plans. Évidemment, c’est beaucoup plus intéressant pour le public ce duel que celui avec Maximilliano Jorge Gomez (22-5-0, 9 KO), un gars incapable de décrocher un titre mineur. Mais soyons réaliste, pourquoi Alvarez doit affronter un gaucher d’aussi bonne qualité alors qu’on lui promet un combat de championnat du monde en décembre? La logique voudrait que ce soit un combat de maintien au lieu de Dawson. Ce fera-t-il surprendre comme ce fut le cas d’Amir Iman?

Artur Beterbiev, (10-0-0, 10 KO), champion NABA, NABO et IBF nord-américain, 2e IBF, 4e WBO, 4e WBA, 4e WBC, 8e « The Ring », poids mi-lourds

La longue inactivité du Tchétchène l’a fait légèrement reculé de quelques rangs passant de 2e et 3e au 4e rang dans deux associations. La très faible foule payante du 4 juin dernier devrait faire réfléchir le Groupe Yvon Michel. Pourquoi un boxeur aussi talentueux n’attire pas plus de spectateurs? Beaucoup moins patient qu’Eleider Alvarez, l’ancien champion du monde amateur aurait aimé se battre à deux reprises avant d’entamer son ramanda, on nous dit même qu’il a menacé son promoteur de retourner en Russie.

Après s’être défait aisément d’un gars qui avait aucun victoire significative et que son seul fait d’arme était de ne pas avoir subi de KO face à Edwin Rodriguez et Thomas Oosthuizen, nous avons hâte de revoir Beterbiev en septembre. Bien qu’Yvon Michel affirme que la prochaine fois Al Haymon « va débloquer les ressources nécessaires pour trouver les adversaires qu’il faut pour Artur Beterbiev », nous vous répétons que le plan de match est d’attendre après le 19 novembre (Kovalev-Ward) pour organiser un combat éliminatoire avec l’IBF pour le poste d’aspirant mi 1. 

Jean Pascal (30-4-1, 17 KO), 13e WBC, 14e IBF, poids mi-lourds

En moins d’un an, Pascal a subie deux corrections face à Sergey Kovalev et livrer un combat difficile face à Yunieski Gonzalez. Jean Pascal a mérité amplement du repos et des vacances pour se changer les idées. Son courage, sa détermination et sa constante recherche des plus grands défis l’a amené à être vaincu mais, du même coup, il s’est attirer le respect de bien des amateurs.

Pour son retour à l’automne, ce serait formidable d’assister à un combat avec le Floridien d’origine cubaine Sullivan Barrera (17-1-0, 12 KO). Uniquement vaincu par Andre Ward, l’ancien champion du monde junior chez les amateurs devrait être facilement approuvé par HBO.

Schiller Hyppolite (21-1-0, 14 KO), champion de la Francophonie, 7e WBC, poids super moyens

Jean-Francois Bergeron Schiller HyppoliteLe protégé de Jean-Francois Bergeron a démontré beaucoup de résilience au printemps. Malgré des chutes face à Darnell Boone et à Pablo Nievas, « Batman » a trouvé le moyen de l’emporter. Par contre, on peut clairement suspecter sa capacité à encaisser les coups des DeGale, Ramirez ou de l’un des frères Dirrell.

Son retour est prévu en septembre, lors du gala de Eye of the Tiger Management au Centre Bell. Il serait bien surprenant qu’il obtienne un combat sur les ondes de HBO, mais la présence du télédiffuseur américain permettra à son équipe de lui offrir un autre adversaire de qualité et de poursuivre son apprentissage.

Lucian Bute (32-2-1, 25 KO), 9e WBC, poids super moyens

Angel Heredia Lucian ButeL’attente est bien pénible pour Lucian Bute qui a vu sa réputé profondément entaché par l’ostarine un mois après un verdict nul surprenant avec Badou Jack. La WBC a classé Bute 6e aspirant peu de temps après le 30 avril, déjà rétrogradé 9e, il pourrait bien continuer à descendre dans les prochains mois. Après ses deux performances contre les champions IBF et WBC, Bute n’est pas prêt de prendre sa retraite mais comment pourra-t-il relancer sa carrière et peut-il de nouveau aspirer à un titre mondial?

En cas de résultat positif de l’échantillon B, le Québécois d’origine roumaine risque une suspension de seulement quelques mois. Au lieu de faire un retour en 2017 face à un boxeur totalement inconnu des amateurs, genre Andréa Di Luisa, ce serait bien plus intéressant de l’opposer à un Schiller Hyppolite ou même Francy Ntetu.

David Lemieux (35-3-0, 32 KO), champion NABO, 3e WBC, 4e WBO, 9e IBF, poids moyens

David Lemieux champion NABOLa performance du cogneur montréalais en sous-carte de Canelo-Khan a redonné du lustre à sa notoriété. De plus, la présence du titre NABO l’a rapidement approché d’un combat avec Billy Joe Sanders, le champion anglais à la WBO, le seul titre que Golovkin ne possède pas à 160 livres.

HBO vient de régler la situation de Canelo en lui offrant Liam Smith le 17 septembre. Leur priorité est présentement au dossier Golovkin, puis ils s’attaqueront au cas de Lemieux qui devrait se battre le 10 ou le 24 septembre sur leur ondes. L’adversaire le plus probable est certainement Curtis Stevens, un cogneur New-yorkais qui a aussi résisté à Golovkin pendant huit rounds. Un tel duel est une garantie que le combat sera excitant.

Steven Butler (16-0-1, 13 KO), champion IBF Junior, 15e IBF, poids super-mi-moyens

Le jeune prodige de Estephan a droit à un troisième combat en moins de quatre mois le 7 juillet prochain alors qu’il affrontera Robson Assis, un vétéran brésilien qui a été vaincu en huit rounds par Samuel Vargas. On peut dire que son promoteur ne lésine pas dans la qualité de ses rivaux. Depuis décembre, ses adversaires, incluant Assis, ont une fiche combinée de 69-3-0. Bien sûr, aucun d’eux deviendra champion du monde, mais Butler a besoin d’accumuler de l’expérience et de compléter des rounds.

Après son combat du 7 juillet, le jeune homme de 20 ans va se préparer pour un autre combat en septembre en sous-carte de David Lemieux. Son promoteur Camille Estephan aimerait bien l’opposer prochainement à l’Ontarien Brandon Cook (17-0-0, 10 KO), le champion NABA est présentement classé 8e à la WBA. Bien qu’il s’agirait d’un défi d’importance le clan de Butler souhaite prendre leur temps avec lui et le développer encore pendant quelques années avant de l’opposer à l’élite des 154 livres.

Kevin Bizier (25-3-0, 17 KO), 12e IBF, poids mi-moyens

Brook- Bizier face a faceVaincu très rapidement par Kell Brook, le boxeur de Québec a quand même récolté la jolie somme de plus de 200 000 $ le 26 mars dernier. Maintenant propriétaire de son immeuble à revenu à Beauport, Kevin est  régulièrement au Club de boxe La Capitale, mais il sera au gala du 29 juillet uniquement à titre de spectateur. Toujours incertain quand à son avenir, il n’a pas pris de décision si il reviendra dans le ring ou si il préfère accrocher ses gants. De plus, son promoteur ne souhaite pas brusquer cette réflexion.  

À surveiller

Oscar Rivas (19-0-0, 14 KO), poids lourds

Oscar Rivas VS Amir MansourEnfin, le poids lourds colombien a l’opportunité d’affronter un adversaire de qualité. Après l’annulation de son combat avec Gerald Washington, certains ont bien cru que ses problèmes récurrents aux yeux mettaient fin à sa carrière. Heureusement, ce n’est pas le cas.

Quelques jours après sa rapide victoire le 4 juin, Laurent Poulin a dressé une courte liste d’adversaires potentiels pour Rivas. Nous ignorons si Al Haymon nous lit régulièrement, mais le premier de la liste était le dangereux Amir Mansour. Ce duel attendu aura lieu le 29 juillet en sous-carte de Stevenson-Williams et il donnera au gagnant une place dans le top 15 mondial WBA via le titre NABA présentement vacant.

Jo Jo Dan (35-3-0, 18 KO)

Jo Jo Dan et Howard GrantTout comme Stevenson et l’Ontarien Dillon Carman, Jo Jo Dan n’est pas monté sur le ring depuis le 11 septembre 2015. Maintenant sorti des classements mondiaux parce qu’il a été bien peu actif depuis mars 2015, le Montréalais d’origine roumaine est attente de connaître les détails de son prochain rendez-vous organisé par PBC.

Après avoir vaincu deux fois Kevin Bizier, Jo Jo a souffert des coups de Kell Brook pendant quatre rounds au lieu de deux. Il devrait faire la finale d’une gala aux États-Unis d’ici la fin de l’été. Mais ce sera à quel titre? Est-ce que le gaucher de 34 ans va devenir une cible pour un jeune prospect ou on lui donnera une chance sérieuse de revenir parmi l’élite des 147 livres?

Dierry Jean (29-2-1, 20 KO)

Dierry jean Sismundo nul Le verdict nul du 13 mai dernier a probablement sauvé Dierry Jean d’une rechute. Lui qui revenait d’une seconde cure pour se séparer de ses dépendances aux jeux et à l’alcool a péniblement obtenu une nulle face à Ricky Sismundo, et ce, après avoir été au plancher à deux reprises au quatrième round.

Aussi présent lors du gala de septembre de Eye of the Tiger Management, le Montréalais d’origine haïtienne âgé maintenant de 34 ans pourrait bien affronter de nouveau le petit Philippin installé au Japon.

Ghislain Maduma (18-2-0, 11 KO)

Le nouveau protégé de Freddie Roach est très motivé suite à son retour victorieux le 13 mai dernier. La semaine prochaine, il retourne à Los Angeles pour reprendre l’entraînement au Wild Card Gym en vu du gala en septembre à Montréal.

Tout comme son bon ami Dierry Jean, il pourrait bien être opposé à Ricky Sismundo à brève échéance. Le boxeur de 31 ans privilégie maintenant la division de 140 livres. Il a confiance qu’il saura reprendre sa place dans le top 15 mondial en 2017.

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La boxe au fil de la semaine #93 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-93-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-93-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 28 Mar 2016 19:21:24 +0000 /?p=8625 Par Richard Cloutier via Netboxe Billet #93, semaine du 28 mars 2016 Défaite sans équivoque pour Bizier – Kevin Bizier (25-3-0), de St-Émile, s’est fait corriger par le champion du monde IBF des mi-moyens, Kell Brook (36-0-0), samedi, lors d’un combat disputé à Sheffield, en Angleterre. Brook a totalement dominé Bizier. Au deuxième round, Bizier […]

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Par Richard Cloutier via Netboxe

Billet #93, semaine du 28 mars 2016

Défaite sans équivoque pour Bizier – Kevin Bizier (25-3-0), de St-Émile, s’est fait corriger par le champion du monde IBF des mi-moyens, Kell Brook (36-0-0), samedi, lors d’un combat disputé à Sheffield, en Angleterre. Brook a totalement dominé Bizier. Au deuxième round, Bizier a chuté à deux reprises. C’est l’arbitre qui a stoppé le combat après la deuxième chute. 

Le crochet de gauche – l’actu en bref

– Le Montréalais Steven Butler (15-0-1) effectuera la première défense de son titre mondial IBF Jeunesse au Métropolis le 13 mai prochain face à un adversaire à confirmer. Lors du même évènement, Dierry Jean (29-2-0) effectuera son retour dans le ring après avoir de nouveau combattu ses démons. Les amateurs verront aussi en action Schiller Hyppolite (20-1-0), Ghislain Maduma (17-2-0), Ayaz Hussain (10-0,-0), Mian Hussain (15-0-0), Mathieu Germain (6-0-0), Vanessa Lepage Joanisse (1-0-0) et Louisbert Altidor (3-0-0). « Il n’y a pas de congé dans mon calendrier. Je suis toujours prêt pour remonter sur le ring. Et j’ai bien hâte au 13 mai. La ceinture est à nous et elle restera ici », souligne Steven Butler.

– Selon les rumeurs les plus récentes, le duel entre le champion du monde WBC des mi-lourds Adonis Stevenson (27-1-0) et son aspirant obligatoire, le Montréalais d’origine colombienne Eleider Alvarez (19-0-0), aurait lieu en décembre prochain. D’ici là, les deux hommes auront toutefois l’occasion de remonter sur le ring. Il est question d’une défense de titre en juillet pour Stevenson face à un adversaire à confirmer.

– Le poids lourd de Québec, Éric Martel-Bahoeli (11-6-0), s’est incliné par décision unanime des juges le dimanche 27 mars à Toulon, en France, face à l’ancien champion de France Faisal Ibnel Arrami (18-5-0). Le combat avait pour enjeu le titre WBC Francophone.

– L’Ontarien Samuel Vargas (24-2-1), qui a disputé de nombreux combats au Québec, défendra sa couronne NABA le 14 mai prochain à Fredericton, au Nouveau-Brunswick. Il combattra alors contre l’Argentin David Emanuel Peralta (25-2-1).

– L’Albertain Steve Claggett (23-3-1), qui est champion canadien et ex-champion WBC Youth Intercontinental, combattra le 16 avril au Downtown Las Vegas Events Center face à l’Américain d’origine sud-africaine Chris van Heerden (23-2-1) un gaucher titulaire de la couronne IBF Internationale. Claggett devait initialement livrer ce duel le 12 mars.

Crédit photo: Robert Lévesque

La chronique « Au fil des rounds » rédigée par Richard Cloutier est publiée chaque semaine via les publications de la division Communautés locales de TC Media. À noter toutefois que la version « La boxe au fil de la semaine » publiée sur le site www.netboxe.com/Infos_Quebec présente un contenu distinct et augmenté.

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L’Heure Juste du 27 mars 2016 /lheure-juste-du-27-mars-2016/ /lheure-juste-du-27-mars-2016/#respond Sun, 27 Mar 2016 19:44:49 +0000 /?p=8614 Par Renan St-Juste Durant toute la semaine, le Québec vibrait à l’idée d’avoir un nouveau champion du monde. Hier soir, cet engouement a laissé place à la déception pour certains. Je dis déception, parce que l’on est toujours déçu qu’un Québécois qui a une chance pour le championnat du monde échoue. Cela est arrivé à Herman Ngoudjo, […]

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Par Renan St-Juste

Brook- Bizier face a face Durant toute la semaine, le Québec vibrait à l’idée d’avoir un nouveau champion du monde. Hier soir, cet engouement a laissé place à la déception pour certains. Je dis déception, parce que l’on est toujours déçu qu’un Québécois qui a une chance pour le championnat du monde échoue.

Cela est arrivé à Herman Ngoudjo, Sébastien Demers, Benoit Gaudet, Olivier Lontchi, Dierry Jean, Jo Jo Dan et bien d’autres. Hier soir, c’est arrivé à un gars à qui tout le Québec souhaitait de réussir. Un bon gars, un père de famille et un des meilleurs boxeurs à avoir représenté le Canada sur la scène internationale en boxe amateur.

Je dois vous avouer que j’avais Brook gagnant par TKO au…11e round, dans un combat âprement disputé. Donc, tout comme plusieurs, je suis surpris de la fin si prématurée de l’affrontement et de la faible opposition offerte par Kevin Bizier. Comprenez toutefois qu’on se doit d’être fiers de tout ce que Kevin a accompli en boxe amateur et professionnelle. C’est d’ailleurs pour cette raison que les attentes était aussi élevées à son égard et la réaction des amateurs si vive.

On aurait tous aimé que Kevin remporte ce titre ou, du moins, consolide sa place parmi l’élite. Malheureusement, ni l’un ni l’autre ne s’est produit hier soir. Est-ce que ça veut dire que Kevin ne peut pas revenir? Non, bien sûr. Mais il s’agit d’un pas en arrière, un gros recul diront certains, mais avec sa détermination, il en est capable. Le point positif de son combat d’hier c’est qu’il n’a pas été trop amoché durant 10 ou 11 rounds. La blessure est beaucoup plus mentale que physique pour Kevin.

J’ai lu que certains se sont permis de remettre en doute la qualité de la boxe au Québec, des entraîneurs et de tout le système de boxe d’ici. Certes, il y a de la place à l’amélioration mais je crois que le Québec a sorti de très bons boxeurs au niveau international amateur et professionnel. On compte beaucoup de champions du monde depuis les dix dernières années. Et je constate que la boxe amateur produira bien d’autres champions dans dix ou vingt ans. Le Québec et le Canada seront encore un pilier dans le monde de la boxe.

La route vers un titre mondial n’est pas le même pour tout le monde et, je l’ai déjà dit, certains sont un peu plus chanceux que d’autres.

Il sera de plus en plus difficile de gagner un championnat du monde durant les prochaines années. Les champions actuels ne sont pas trop vieux et il y a de plus en plus de jeunes loups qui se pointent à l’horizon. Bref, la boxe est de plus en plus pratiquée chez les jeunes et de façon très sérieuse. Alors, continuons d’encourager les boxeurs du Québec et on souhaite qu’un jour des fonds seront débloqués afin de soutenir nos plus beaux prospects amateurs, de façon à ce qu’ils puissent pratiquer leur sport sans soucis financiers. Joyeuses Pâques à tous.

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Connaissez-vous Kell Brook ? /connaissez-vous-kell-brook/ /connaissez-vous-kell-brook/#respond Wed, 23 Mar 2016 10:44:41 +0000 /?p=8583 Par Martin Fournier Le 26 mars, à Sheffield en Angleterre, Kevin Bizier (25-2-0, 17 KO) livrera son combat le plus important en carrière pour le titre mondial IBF des mi-moyens, face au champion Kell Brook. Tout un défi en perspective. Il s’agira d’un premier combat de championnat du monde pour l’athlète originaire de Saint-Émile et, […]

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Par Martin Fournier

Le 26 mars, à Sheffield en Angleterre, Kevin Bizier (25-2-0, 17 KO) livrera son combat le plus important en carrière pour le titre mondial IBF des mi-moyens, face au champion Kell Brook. Tout un défi en perspective. Il s’agira d’un premier combat de championnat du monde pour l’athlète originaire de Saint-Émile et, aussi, d’une première pour un boxeur provenant de la région de Québec.

Apprenons à mieux connaître le rival anglais de Bizier. Kell Brook est âgé de 29 ans. Il possède une fiche remarquable de 35 victoires (dont 24 par KO) en autant de combats depuis ses débuts chez les professionnels en 2004. Son pourcentage de KO est de 69% sur l’ensemble des 177 rounds qu’il a disputés. Il est devenu champion du  monde en battant l’Américain Shawn Porter en août 2014, au moyen d’une décision majoritaire. Depuis, il a facilement disposé, en mars 2015, de Jo Jo Dan en moins de cinq rounds (une performance au cours de laquelle il a envoyé le Roumain au plancher à quatre reprises), et il a battu, en mai 2015, Frankie Gavin par TKO au sixième round. « The Special One » est actuellement considéré comme l’un des quatre meilleurs mi-moyens de la planète, avec le Philippin Manny Pacquiao et les Américains Keith Thurman et Timothy Bradley Jr. Fait à noter: le célèbre magazine « The Ring » le classe aspirant no 1 chez les 147 livres.

Les habilités pugilistiques de Brook

Sur le plan de l’offensive, Brook est impressionnant. Il est un boxeur agressif et explosif qui met une pression continuelle sur ses adversaires, ce qui a pour effet de faire constamment reculer ces derniers dans les câbles. Il mesure très bien la distance de ses coups. Il possède un excellent jab, puissant et précis, et il utilise souvent avec efficacité le double jab suivi de la main droite. Il excelle aussi en combinaisons. Enfin, il possède un très bon crochet de droite ainsi qu’un uppercut redoutable, coups dont Kevin Bizier devra se méfier tout au long du combat.

Parallèlement à ses qualités d’attaquant, il est excessivement rapide, en plus de bien se déplacer, de bien esquiver et d’être bon encaisseur, comme en témoigne son combat contre Shawn Porter. Au niveau de l’expérience, il en sera à son quatrième combat de championnat du monde et à une troisième défense consécutive de son titre. Il a livré jusqu’à présent 22 rounds en combats de championnat du monde. Sa victoire la plus significative est son triomphe aux dépens de Shawn Porter. Ce dernier était alors invaincu en 22 combats et classé le quatrième meilleur mi-moyen au monde.

Bizier peut-il l’emporter?

Pour ce qui est de Kevin Bizier, qui est âgé de 31 ans, il s’agit d’une chance inouïe de se battre pour une couronne mondiale, chance acquise grâce à sa brillante performance contre Fredrick Lawson en novembre dernier à Miami. Il s’était alors imposé par TKO au 10e round dans un combat éliminatoire de l’IBF. Lawson possédait précédemment une fiche de 24-0-0 (20 KO) et plusieurs doutaient de la capacité de Bizier à disposer de l’Américain d’origine ghanéenne.

Contre Brook, Bizier n’a rien à perdre et il ne peut que surprendre le monde de la boxe internationale. Toutefois, son défi sera encore plus grand que contre Lawson, du fait qu’il se battra en territoire hostile à Sheffield, devant un public bruyant et intimidant. Au niveau de l’offensive, sur ses 25 victoires, Bizier a obtenu 17 KO, ce qui réprésente un pourcentage de KO de 63% en 131 rounds disputés depuis 2008. Ses deux défaites, toutes deux encaissées par décision partagée, sont survenues aux dépens de Jo Jo Dan, en décembre 2013 et 2014 au Colisée Pepsi de Québec.

Au niveau de la stratégie à employer, Bizier (comme il l’a fait face à Lawson) devra mettre beaucoup de pression sur l’Anglais et essayer de boxer à l’intérieur afin d’éviter que son rival n’impose son rythme au moyen de son jab percutant. La stratégie pourrait s’avérer profitable,  mais elle comporte aussi un risque compte tenu de la puissance du champion IBF.

En conclusion, selon moi, la puissance et la précision de Brook feront la différence dans le duel. Je prédis que l’actuel champion disposera de Bizier par TKO en fin de combat.

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La boxe au fil de la semaine #92 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-92-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-92-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 21 Mar 2016 12:54:14 +0000 /?p=8575 Par Richard Cloutier via Netboxe David Lemieux en action le 7 mai à Las Vegas  L’ancien champion du monde David Lemieux (34-3-0) affrontera l’Américain Glen Tapia (23-2-0) le 7 mai au T-Mobile Arena, à Las Vegas. Le duel, présenté en sous-carte du combat de championnat du monde WBC entre Saul Canelo Alvarez (46-1-1) et Ami […]

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Par Richard Cloutier via Netboxe

David Lemieux en action le 7 mai à Las Vegas 

L’ancien champion du monde David Lemieux (34-3-0) affrontera l’Américain Glen Tapia (23-2-0) le 7 mai au T-Mobile Arena, à Las Vegas. Le duel, présenté en sous-carte du combat de championnat du monde WBC entre Saul Canelo Alvarez (46-1-1) et Ami Khan (31-3-0), sera télédiffusé sur les ondes de HBO. Glen Tapia s’est incliné au quatrième round devant le Français Michel Soro à son dernier combat, disputé en mai 2015 au New Jersey.

Les ratés entourant le retour de David Lemieux sur le ring à la suite de sa défaite contre Gennady Golovkin, n’aura donc pas anéanti ses chances de renouer avec les combats de classe mondiale. Rappelons que Lemieux a été incapable de faire le poids en prévision d’un duel face à l’Américain James De La Rosa (23-3-0), prévu à Montréal il y a quelques jours, ce qui a mené à l’annulation de l’affrontement. Selon TVA Sports, David Lemieux aurait d’ailleurs mis un terme à son entente avec son préparateur physique, Jean-François Gaudreau, qui avait joint son équipe en prévision du combat contre De La Rosa.

Adonis Stevenson en action au mois de juillet

Adonis Stevenson (27-1-0) défendra sa couronne mondiale WBC des mi-lourds en juillet prochain, selon son promoteur Yvon Michel. L’identité de son prochain rival n’est toutefois pas encore connue. Il est beaucoup question d’Edwin Rodriguez (28-1-0), du Massachusetts, alors que la possibilité de voir Stevenson affronter de nouveau Andrzej Fonfara (28-3-0) est de moins en moins probable. Par ailleurs, rappelons que le Montréalais d’origine colombienne Eleider Alvarez (19-0-0), lui aussi un protégé d’Yvon Michel, est l’aspirant obligatoire de Stevenson. Lors de son plus récent combat, disputé à Toronto le 11 septembre dernier, Stevenson a stoppé l’Américain Tommy Karpency.

Le crochet de gauche – l’actu en bref

– C’est ce samedi 26 mars que Kevin Bizier (25-2-0), de Saint-Émile, combattra en championnat du monde IBF des mi-moyens face au Britannique Kell Brook (35-0-0). L’affrontement aura lieu à Sheffield, en Angleterre. 

– Le poids lourd de Québec, Éric Martel-Bahoeli (11-5-0), affrontera pour sa part l’ancien champion de France Faisal Ibnel Arrami (17-5-0) ce dimanche 27 mars à Toulon, en France, dans un combat comptant pour le titre WBC Francophone. 

– Le poids lourd de Longueuil Éric Barrak (8-4-0) s’est fait passé le K.-O. au troisième round par le Torontois Raymond Olubowale (11-7-1), un ancien champion canadien qui a remis la main sur ce titre à la suite de sa victoire. Le duel était disputé le 17 mars au Cabaret du Casino de Montréal dans le cadre d’un gala présenté par GYM. Lors du principal combat de cette soirée, l’Olympien Custio Clayton (7-0-0) a stoppé l’Américain Hector Munoz (23-18-1) au neuvième round. Munoz, qui a déjà affronté Antonin Décarie à Montréal en 2008, a accepté le duel à quelques jours d’avis après que l’adversaire initial de Clayton eu déclaré forfait en raison d’un problème de visa. Lors du même gala, l’Américain d’origine roumaine Dario Brediciean (8-0-0) a défait Frank Miville (7-5-0) de Longueuil. À son premier combat professionnel, Patrice Volny (1-0-0) a arrêté Michel Tsalla (1-12-2), de Saint-Eustache, au deuxième round. Notons aussi les victoires du Montréalais Vislan Dalkhaev (6-0-0), du Lavallois Yoni Sherbatov (2-0-0), et de Marie-Ève Dicaire (3-0-0). Le prochain gala de GYM au Casino de Montréal est prévu le 24 mai prochain. 

– Le super-léger de Sorel David Théroux (10-1-0) a défait Gyula Vajda (18-14-0) au deuxième round, lors d’un combat disputé à Bucarest, en Roumanie, le 18 mars dernier lors d’un évènement organisé par BoxeMontréal.com. Pour sa part, le poids lourd d’origine roumaine Bogdan Dinu (15-0-0), un protégé d’InterBox, a passé le K.-O. dès le premier round au Croate Marino Goles (20-1-0). Dans le principal combat de la soirée, le Roumain Viorel Simion (20-1-0), qui a déjà combattu au Centre Bell, s’est emparé du titre vacant IBF Inter-Continental en disposant du Belge d’adoption Alexander Miskirtchian (26-5-1).

– Selon agence QMI, le poids lourd de Montréal Oscar Rivas (18-0-0), un protégé du Groupe Yvon Michel, subira bientôt une chirurgie mineure destinée à enlever un début de cataracte. Rappelons qu’il a échoué un test médical qui l’a empêché d’affronter l’Américain Gerald Washington (16-0-1), le samedi 27 février au Honda Center d’Anaheim, en Californie. Rivas a déjà été traité en 2011 pour un décollement de la rétine. Yvon Michel estime que Rivas pourra remonter dans le ring en mai prochain si l’intervention se déroule tel que prévu. 

– Le Groupe Yvon Michel a mis sous contrat le boxeur Sébastien Bouchard (12-1-0), de Baie-Saint-Paul. Triple champion du Québec chez les amateurs, Bouchard a disputé son plus récent combat au centre Bell le 30 janvier 2016. Il a obtenu la victoire par décision unanime des juges. 

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Sondage: Brook-Bizier, qui l’emportera? /sondage-brook-bizier-qui-lemportera/ /sondage-brook-bizier-qui-lemportera/#respond Sat, 19 Mar 2016 13:04:39 +0000 /?p=8541 Dans les six derniers mois, nos boxeurs québécois se sont présentés en championnat du monde à quatre reprises (Lemieux VS Golovkin, Jean VS Crawford, Bute VS DeGale et Pascal VS Kovalev) et ils se sont tous inclinés face à plus fort qu’eux. Samedi prochain, le défi est immense pour Kevin Bizier alors qu’il affrontera l’Anglais Kell […]

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Dans les six derniers mois, nos boxeurs québécois se sont présentés en championnat du monde à quatre reprises (Lemieux VS Golovkin, Jean VS Crawford, Bute VS DeGale et Pascal VS Kovalev) et ils se sont tous inclinés face à plus fort qu’eux.

Samedi prochain, le défi est immense pour Kevin Bizier alors qu’il affrontera l’Anglais Kell Brook, qui est favorisé jusqu’à douze pour un. Reconnue pour être peu généreuse, Mise-o-Jeu y va à neuf contre un.

Bref, notre cœur est avec la fierté de St-Émile, mais de quel côté penche votre tête?

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