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L’art de la guerre et la boxe

Par Rénald Boisvert et François Haché Lacombe

Peut-être avez-vous déjà entendus parlé du livre de Sun Tzu intitulé : L’art de la guerre. Ce serait le plus ancien traité de stratégie militaire. Il aurait été rédigé quatre siècles avant notre ère. Pourtant, ce petit livre est encore d’actualité. Conçu à des fins militaires, il a été aussi appliqué au marketing et au domaine des affaires.

D’ailleurs, on prétend que ce sont les principes contenus dans le livre de Sun Tzu qui ont permis à la Chine d’élaborer sa stratégie d’entreprise et de devenir une puissance économique mondiale. Voyons si ce court traité militaire peut aussi s’appliquer à la boxe et le cas échéant, quelles leçons pouvons-nous en tirer au niveau stratégique.

Les principaux acteurs de la guerre

À l’époque de Sun Tzu, ce sont les princes qui se trouvaient à la tête des peuples. Aux fins d’analogie, nous estimons que le prince était alors investi d’une autorité comparable au pouvoir que détient de nos jours le promoteur dans le milieu de la boxe. C’est ce dernier qui décide en haut lieu de la tenue ou non des divers événements. Ainsi, face au promoteur, nous éprouvons tous une sorte de sentiment de dépendance. En quelque sorte, nous sommes ses sujets. On devinera alors qu’il existe de bons princes et de mauvais princes! Nous y reviendrons.

Une fois que le prince a décidé des grandes orientations, il appartient alors au général de l’armée de choisir et d’élaborer les stratégies visant à remporter la guerre. Si nous poursuivons l’analogie avec la boxe, le général devient soit le manager, soit l’entraîneur-chef – ou les deux selon le cas. Pour Sun Tzu, c’est le général qui se trouve au centre de son traité militaire. Le sort de la guerre dépend énormément de ses choix stratégiques et, comme nous le verrons plus loin, de sa finesse et de ses habiletés les plus pointues. Enfin, si nous voulons compléter notre analogie, il ne reste qu’à remplacer «soldat» par «boxeur», «ennemi» par «adversaire» et «lieux de guerre» par «ring de boxe».

Un général habile pour la guerre

Dans son traité, Sun Tzu nous indique comment reconnaître un excellent général. Ainsi, ce chef militaire doit avoir une connaissance précise de l’art de la guerre. À tous moments, il doit être en mesure de se conduire avec sang-froid. Pour bien comprendre l’analyse de Sun Tzu, suivons-le dans sa description des cinq types de «mauvais généraux».

Premièrement, il y a le général qui possède «une trop grande ardeur à affronter la mort». Autrement dit, c’est celui qui se comporte comme un «homme sans tête». Appliqué à la boxe, c’est précisément ce type de manager ou d’entraîneur-chef qui force constamment les choses, sans aucune nuance, ni mesure. Il dirige les boxeurs dans des combats imprenables et, sans regret, il les envoie tout droit à l’abattoir.

C’est aussi ce genre de «head coach» qui exige de ses boxeurs qu’ils mettent constamment de la pression sur l’adversaire, d’y aller le tout pour le tout sans égard aux circonstances et indépendamment des qualités pugilistiques de chacun. Cet entraîneur ignore tout de l’art de la boxe. En fait, tout ce qu’il croit devoir connaître, c’est qu’il faille se jeter sur l’adversaire, sans plus. Près du ring, il crie sans cesse : «vas le chercher» et «tiens-le là».

Pour Sun Tzu, les qualités propres au général comme ses pires défauts rejaillissent sur les comportements de ses soldats. Ainsi, l’entraîneur qui ne fait preuve d’aucune subtilité dans ses directives ne peut pas compter sur des agissements cohérents et astucieux de la part de ses boxeurs.

Deuxièmement, Sun Tzu nous met en garde à l’encontre d’un autre type de général : «celui qui a une trop grande tendance à conserver ses jours». En d’autres mots, c’est celui qui craint les affrontements. Ainsi, lorsque se présente la possibilité de combattre, après bien des hésitations, ce général décide d’attendre la prochaine occasion et laisse celle-ci filer entre ses doigts. Comme conséquences, non seulement il rate de belles opportunités, mais en reportant le moment de combattre, il se trouve à ralentir l’ardeur de ses soldats.

Chez les managers et les entraîneurs, ce comportement s’exprime dans un tel cas par la conviction qu’il faille à tout prix protéger le boxeur. Mais à la longue, ce boxeur perd de sa fougue. Il finit par se ramollir. De plus, en reportant le moment de combattre, le pugiliste ne se développe pas. Il fait du «sur place».

Troisièmement, il y a le général «qui éprouve une colère précipitée» et «qui ne sait pas se modérer». Ceci le rend très vulnérable. D’abord on le provoquera, puis on lui tendra un piège dans lequel il tombera. Dans le milieu de la boxe, les occasions de colère sont fréquentes. Il vaut mieux alors ne pas céder à la provocation et à la vengeance. Pour Sun Tzu, il s’agit de ne jamais précipiter les choses et d’attendre les jours de sérénité.

Au moment de faire la guerre, le comportement du général se répercutera sur celui de ses troupes. De la même manière, l’entraîneur qui ne domine pas sa colère exercera une influence néfaste sur ses boxeurs. Ceux-ci seront déconcertés par l’attitude débridé de celui qui est censé les guider. L’entraîneur pourrait alors perdre la confiance que ses athlètes avaient mise en lui.

Quatrièmement, un mauvais général est celui qui ne sait dissimuler ni ses humeurs, ni les choses qu’il aurait intérêt à garder secret. Aux yeux de ses troupes, un tel général finira par paraître faible. C’est tout le contraire qu’on s’attend d’un grand leader. Appliqué à la boxe, l’entraîneur qui laisse paraître ses états d’âme à tous moments risque d’affecter et même décourager les athlètes lorsque ceux-ci se sentent dépassés par la tâche qui leur est demandé. Même si parfois les boxeurs doivent être durement secoués pour améliorer leur performance, à d’autres moment, c’est l’inverse, ils ont plutôt besoin de support et d’encouragements pour se dépasser. Étant incapable de nuance, cet entraîneur accumulera les maladresses et perdra toute considération de la part de ses athlètes.

De plus, si cet entraîneur n’arrive pas à taire ce qu’il doit garder confidentiel, il perdra non seulement le respect de ses athlètes, mais aussi l’appui de ses alliés naturels. Sur ce point, Sun Tzu est catégorique, le général qui divulgue les secrets qu’on lui a confiés doit être châtié sans rémission. Appliqué à la boxe, ce ne sera évidemment pas la mort qui attendra cet entraîneur, mais l’isolement. Ainsi, pour avoir brisé le silence, on ne le consultera plus au sujet de projets d’importance. À la guerre, aucun comportement déloyal ne peut être toléré.

Cinquièmement, Sun Tzu ne considère pas à la hauteur de sa fonction le général qui éprouve «une compassion trop tendre pour le soldat». Tout au contraire, ses troupes doivent souffrir de manière à s’endurcir. Le bon général fait donc en sorte que ses soldats s’attendent à ce qu’il y a de plus pénible; ainsi, ils ne seront jamais effrayés par ce qu’ils auront à exécuter.

Pour l’entraîneur, ces propos de Sun Tzu ne font que lui rappeler toute l’importance de la souffrance et des sacrifices que l’entraînement suppose. Tout en voulant éviter une fatigue excessive chez ses athlètes, l’entraîneur doit les amener au summum de leur condition physique et mentale. Tel que le fait remarquer Sun Tzu, «les plus mauvais soldats peuvent devenir d’excellents guerriers». À la boxe, il existe plusieurs exemples d’athlètes peu doués qui se sont surpassés au point de devenir parmi les meilleurs; ceci est le résultat d’un entraînement méthodique et acharné.

Les préparatifs de guerre

D’après Sun Tzu, il n’est possible de remporter la guerre qu’après avoir créé les conditions appropriées. Si ces conditions ont été soigneusement mises en place, alors la victoire n’est qu’une suite naturelle. Quelles sont donc ces conditions que le général doit garder à l’esprit au moment où il effectue les préparatifs de guerre?

En tout premier lieu, «connaître les forces et les faiblesses, autant les nôtres que celles de nos ennemis» apparaît primordial. En fait, tous les préparatifs de guerre sont fonction de ces facteurs. Pour Sun Tzu, le général ne doit pas compter sur le hasard, ni s’en tenir à une connaissance vague. S’il le faut, il doit acquérir de nouvelles connaissances et obtenir tous les secours qui peuvent conduire à la victoire.

Appliqué à la boxe, le manager et l’entraîneur-chef doivent donc collaborer pour ne rien laisser au hasard. S’il leur faut acquérir de nouvelles connaissances, alors ils doivent chercher à savoir ce qui se fait de mieux au niveau de la préparation des boxeurs et le cas échéant, obtenir de l’aide auprès de divers conseillers, entraîneurs spécialisés, etc… Il importe ici pour tout leader de se remettre constamment en question. Comme l’indique Sun Tzu, le général ne peut pas toujours se limiter à une application unique, ni routinière dans la façon de gouverner. Il en est ainsi pour l’entraîneur, lequel doit éprouver suffisamment d’humilité pour modifier sa pensée et ses méthodes d’entraînement lorsque nécessaire.

Sur ce sujet, Sun Tzu ajoute que «les généraux doivent mettre à profit tout ce qu’ils voient et tout ce qu’ils entendent». Plus encore, ils doivent à cette fin «entretenir des intelligences secrètes avec les ministres étrangers». Ainsi, le manager doit être en mesure d’entrer en relation avec toutes les équipes dont il peut tirer des informations et qui faciliteront les préparatifs au combat.

Enfin, Sun Tzu prévient qu’au moment de préparer la guerre, les soldats qui demeurent en deçà des frontières «ont plus d’envie de perpétuer leur race que de s’exposer à la mort». Appliqué à la boxe, ceci signifie que les boxeurs doivent parfois être retirés de leur patelin pour qu’ils donnent le maximum d’eux-mêmes. Lorsque c’est le cas, il vaut mieux pour le manager conduire les athlètes dans un camp d’entraînement éloigné et à l’écart des distractions habituelles.

Le plan de guerre

Puis vient le moment où le général doit communiquer à ses officiers et soldats le plan de guerre qu’il a soigneusement préparé. Sur ce point, Sun Tzu fait cette mise en garde : «instruisez vos troupes, mais ne les ennuyez pas». De même, l’entraîneur-chef doit présenter au boxeur et à son équipe un «plan de match» suffisamment élaboré, mais concis. À cette étape, ce n’est plus le temps des longs discours. La technique est censée déjà comprise et maîtrisée. C’est de stratégie dont il doit être question et rien que stratégie.

Chose importante, pour Sun Tzu, il existe «différents chemins par où on peut arriver à un même terme». Autrement dit, un plan de guerre peut et doit être modifié si nécessaire. En boxe, cela se traduit par la nécessité de prévoir un plan «B» et «C» ainsi qu’un ensemble de sous-stratégies, ce que les entraîneurs appellent «tactiques». Sur ce point, Sun Tzu ajoute en parlant du général : «si ses méthodes de commandement sont dépourvues de souplesse, il ne mérite pas de commander». Il en est ainsi pour l’entraîneur dont le plan de match ne contiendrait pas toutes les options pouvant se présenter lors du combat. C’est la souplesse de son plan de match qui permettra au boxeur de procéder, le moment venu, à des ajustements appropriés suite aux variations stratégiques de l’adversaire.

Enfin, c’est au moment où l’entraîneur-chef conçoit le plan de match que doit être prise l’une des décisions les plus cruciales. Il s’agit de savoir si le boxeur devra se porter soit en attaque, soit plutôt agir en défensive et contre-attaquer. À cette question, un bon nombre d’entraîneurs répondraient que cela dépend uniquement du style du boxeur, à savoir s’il est naturellement un «attaquant» ou un «contre-attaquant». Nous ne sommes pas de cet avis. En fait, nous croyons plutôt que ce sont les circonstances qui devraient dicter ce choix.

Sur ce sujet, Sun Tzu déclare : «si vous voulez attaquer le premier, ne le faites pas avant d’avoir examiné si vous avez tout ce qu’il faut pour réussir». Parfois, un boxeur au style offensif a intérêt à se métamorphoser en un contre-attaquant tout simplement parce que l’adversaire est un meilleur «attaquant» que lui, mais un piètre boxeur face à un contre-attaquant. Comme le précise Sun Tzu, «un bon général ne doit jamais dire : quoi qu’il arrive, je ferai telle chose,.. la circonstance seule doit le déterminer…». Ainsi, pour s’assurer de la victoire, l’entraîneur-chef pourrait requérir du boxeur qu’il soit tantôt attaquant, tantôt contre-attaquant selon l’avantage qu’il pourrait bénéficier au cours du combat.

Le combat

Dans les instants qui précèdent l’affrontement, l’entraîneur-chef doit être attentif au moindre comportement de son boxeur. Ceci pourrait avoir une certaine incidence sur la façon d’entreprendre le combat. Là dessus, Sun Tzu dirait : «lisez dans les regards de vos soldats, soyez attentif à leurs premiers mouvements, par leur ardeur ou leur nonchalance, par leur crainte ou leur intrépidité.» Les entraîneurs aiment bien utiliser le mot «mindset» pour référer à l’état d’esprit du boxeur. En réalité, ce que souhaite l’entraîneur au moment où le boxeur s’apprête à combattre, c’est qu’il ne soit pas affecté ni par une nervosité excessive, ni par une émotivité débordante.

Par ailleurs, comme l’a écrit Sun Tzu, il faut «éviter que les troupes aient une confiance aveugle qui dégénère en présomption. Au contraire, sans penser à la victoire, les troupes demandent le combat». Et il doit en être ainsi pour le boxeur qui s’engage dans un affrontement. Ce n’est pas tant l’idée de la victoire qui doit l’animer que l’adrénaline qu’il sent circuler dans tout son corps. Il ressent alors le besoin de se battre, de se dépasser. Ceci va bien au delà du seul appétit pour la victoire.

Puis lorsque vient le temps de combattre, «le général donne l’assaut là où l’ennemi se défend le moins bien». Or, pour agir de la sorte, Sun Tzu souligne qu’il faut «se connaître soi-même et connaître l’ennemi». En fait, ce sont deux valeurs identiques, donc toutes aussi importantes l’une que l’autre. Pour l’entraîneur, il lui faut partager cette connaissance avec l’athlète. Ainsi, tout en s’attaquant à un point faible de l’ennemi (connaissance de l’adversaire), le boxeur doit lui-même savoir s’il possède toute l’énergie et les habiletés requises pour tirer profit de cette attaque (connaissance de soi).

Au fur et à mesure que le combat se déroule, l’entraîneur et le boxeur ne font plus qu’un. Tout écart entre eux dans la façon de voir le combat en compromettrait l’issue. À ce propos, Sun Tzu recommande aux généraux la chose suivante : «quand vous aurez des ordres à donner, ne les donnez point que vous ne soyez sûr que vous serez exactement obéi». Ainsi, l’entraîneur doit éviter de requérir du boxeur certaines manœuvres qu’il lui est impossible d’exécuter.

Pour que l’entraîneur et l’athlète agissent de concert, il faut d’abord qu’ils communiquent d’une même voix. Par exemple, lorsque l’entraîneur fait valoir l’importance de l’effet surprise, le boxeur sait déjà qu’il doit constamment «épier le moment de surprendre l’adversaire». C’est ce qu’il faut comprendre de l’enseignement de Sun Tzu. De même, lorsque l’entraîneur souligne le caractère primordial des feintes et des pièges, déjà le boxeur doit avoir réalisé qu’il lui faut «tromper l’adversaire sans être lui-même trompé». Ainsi, pour espérer sortir éventuellement victorieux, boxeur et entraîneur doivent agir en parfait accord.

Les princes de la guerre

Dans son traité militaire, Sun Tzu accorde une importance centrale au rôle tenu par les généraux. En l’appliquant à la boxe, nous avons considéré jusqu’à maintenant que ce rôle devait être endossé par l’entraîneur-chef et le manager. Or, pour être fidèle à l’esprit de ce traité militaire plutôt qu’à sa lettre, nous devons dorénavant octroyer une partie de ce rôle au prince, soit plus exactement au «promoteur de boxe» dont la fonction remplit à plusieurs égards celle du général.

En effet, le promoteur de boxe joue un rôle tellement déterminant dans la carrière d’un boxeur qu’il serait inconvenant de l’ignorer. Mais le promoteur agit-il toujours comme un bon général? À ce propos, Sun Tzu dirait que le «bon général» se doit de «connaître quand il est à propos de combattre, et quand de se retirer» De même, s’il est un fin stratège, le «bon promoteur» planifiera la carrière du boxeur pour en tirer le maximum, soit en prévision d’un titre, soit en vue de toucher des bourses substantielles. Dans les deux cas, ce promoteur sera guidé par une vision à long terme.

Sur ce sujet, Sun Tzu fait cette mise en garde à l’égard des généraux: «ce ne sont pas vos intérêts personnels que vous défendez» Il en est ainsi du promoteur qui élabore des perspectives d’avenir pour ses boxeurs. Pour un tel promoteur, ce n’est pas la satisfaction immédiate de ses intérêts qui compte en premier lieu, mais la réalisation de quelque chose qu’il considère beaucoup plus grand. En définitive, il veut gagner la guerre.

Puis s’adressant de nouveau aux généraux sur cette question, Sun Tzu fait la recommandation suivante : «n’épargnez pas les grandes sommes d’argent; plus vous dépenserez, plus vous gagnerez.» Ainsi, le promoteur doit considérer les dépenses de sommes d’argent comme des investissements. Là dessus, Sun Tzu ajoute : «…le général doit connaître le mérite de tous ceux qui se seront distingués, c’est de les récompenser en proportion de ce qu’ils auront fait;..» et c’est de cette manière que le bon promoteur se comportera avec les boxeurs, dans le but de les gratifier et de les inciter à poursuivre des objectifs encore plus grands.

Conclusion

Il convient maintenant de terminer notre analyse avec cette mise au point : ainsi, à tous ceux qui déjà ont été conquis par la lecture de ce traité militaire, nous offrons nos excuses pour avoir utilisé hors de son contexte – soit la guerre au sens propre – un grand nombre des enseignements dispensés par Sun Tzu. Tout en tentant de demeurer fidèle à l’esprit de ce petit manuel, nous avons dû faire quelques entorses à certains de ses principes de base. Ainsi, dès le départ, il était clair pour nous que les situations de guerre n’étaient pas totalement superposables au monde de la boxe. Il nous a donc fallu faire des choix au niveau de l’applicabilité de ces principes. Nous assumons nos choix, sachant que le lecteur, après une analyse de ce manuel, pourrait arriver à une compréhension différente de la nôtre.

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