Jean Pascal – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca Pour tout savoir sur la boxe québécoise – combats de boxe, classements, analyses, entrevues, portraits, championnats du monde – Montréal, Québec Mon, 01 Apr 2019 10:00:46 +0000 fr-FR hourly 1 /wp-content/uploads/2013/11/cropped-logo_carré-32x32.jpg Jean Pascal – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca 32 32 Complémentaire au site 12rounds.ca, ce podcast a été mis sur pied afin d’offrir aux amateurs des informations sur le noble art allant au-delà de ce qui est couvert par les médias traditionnels. Nous y discutons des combats à venir et nous entretenons avec divers intervenants du milieu. Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca no Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca [email protected] [email protected] (Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca) Boxe québécoise et internationale pour tous les amateurs de boxe francophones Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.caJean Pascal – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca /wp-content/uploads/powerpress/12rounds.png La boxe au fil de la semaine #230 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-230-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-230-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 18 Feb 2019 11:00:06 +0000 /?p=17406 Par Richard Cloutier Le Sorelois David Théroux (15-3-0) a poussé à l’abandon au sixième round l’ancien champion du monde WBA des légers, Jose Alfaro (31-12-1) du Nicaragua, samedi au Cabaret du Casino de Montréal, lors d’un gala présenté par le Groupe Yvon Michel. « J’ai amassé beaucoup d’expérience avec ce combat. Je suis allé dans des zones où je n’étais […]

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Par Richard Cloutier

Le Sorelois David Théroux (15-3-0) a poussé à l’abandon au sixième round l’ancien champion du monde WBA des légers, Jose Alfaro (31-12-1) du Nicaragua, samedi au Cabaret du Casino de Montréal, lors d’un gala présenté par le Groupe Yvon Michel. « J’ai amassé beaucoup d’expérience avec ce combat. Je suis allé dans des zones où je n’étais jamais allé auparavant », a dit Théroux à la suite de son combat, selon ce qu’a rapporté le Journal de Montréal. Le protégé de Stéphan Larouche devrait remonter sur le ring d’ici le mois d’avril, selon son entraîneur.

Dans la demi-finale, Danyk Croteau (5-2-0) de Gatineau a vu pour sa part son adversaire, Carlos Zavala (3-1-0), être disqualifié au troisième round. Jean-Michel Bolivar (6-2-0), de Pointe-Calumet, est sorti en force face à Jesus Manuel Beltran (5-4-0) de la Colombie-Britannique, et a enregistré la victoire par TKO au deuxième round. La nouvelle recrue de GYM, l’Olympien Wilfried Seyi (3-0-0), a aussi été expéditif, passant le KO à 31 secondes du premier round à Marco Antonio Morales (1-1-0). Victoire rapide également pour Yan Pellerin (5-1-0), qui a mis KO dès le premier round l’Albertain Justin Schmit (2-4-0).

Chez les mi-lourds, Terry Osias (6-0-0) de Longueuil l’a emporté par TKO au cinquième round sur Francisco Rios (13-8-3). Quant à Simon-Pierre Adde (4-0-0), un Français établi à Los Angeles, il a obtenu la victoire par décision unanime des juges sur le Mexicain Fernando Galvan (4-3-0). Finalement, chez les lourds-légers, Alexandre Beaulé (1-0-0) a réussi ses débuts professionnels en forçant l’arbitre à stopper le combat au quatrième round. Baulé affrontait le Mexicain Alexander Rosales Cruz (0-3-0).

Le crochet de gauche – l’actu en bref

– La championne du monde IBF Marie-Ève Dicaire (14-0-0) effectuera la première défense de son titre mondial le 23 mars au Casino de Montréal. L’identité de son adversaire est encore inconnue. Rappelons que Dicaire est devenue championne le 1er décembre au Centre Vidéotron, à Québec. L’athlète de 32 ans a par ailleurs été honorée par Québec, alors qu’elle s’est vue remettre la Médaille de l’Assemblée nationale le 8 février dernier lors d’un événement tenu à Saint-Eustache. Benoit Charrette et Sylvie D’Amours, respectivement ministre de l’Environnement et ministre des Affaires autochtones, étaient sur place, tout comme Linda Lapointe, la députée fédérale de la circonscription Rivière-des-Mille-Îles.

– Bonne nouvelle pour l’ancien champion du monde WBO chez les mi-lourds, le Montréalais Eleider Alvarez. À la suite de sa défaite aux mains de Sergey Kovalev, des informations ont circulé à l’effet que son contrat avec Top Rank était suspendu, mais il n’en serait rien, selon TVA Sports. « Les chiffres changent, mais il a toujours un contrat de deux ans. Il lui reste six combats », a indiqué Yvon Michel. Selon le Journal de Montréal, qui s’est entretenu avec le gérant d’Alvarez, Stéphane Lépine : « Eleider est assuré d’un montant minimal de 250 000 $ US chaque fois qu’il monte sur le ring. S’il redevenait champion, il aurait les mêmes montants prévus à l’origine », soit 1 million de dollars par combat. Pour l’instant, Eleider Alvarez s’est envolé pour la Colombie où il devrait prendre quelques semaines de vacances en compagnie de sa famille. Il reprendra ensuite l’entraînement en vue de son prochain combat. La date avancée est le 15 juin. Selon Yvon Michel, l’objectif consiste à « le ramener en championnat du monde cette année. »

– Roody Pierre-Paul (16-4-2) met fin à sa pause et combattra pour le titre vacant du Canada chez les légers, le 9 mai prochain à Toronto. Le gaucher de Terrebonne affrontera l’Ontarien Steven Wilcox (20-3-1) qui a été champion NABA chez les super-légers. Pierre-Paul, pour sa part, a été champion WBC Continental des Amériques. Rappelons qu’il avait annoncé une pause à la suite de sa défaite par décision majoritaire, en juillet 2018, lors d’un combat disputé à la Place Bell, à Laval. Roody Pierre-Paul disputera ce combat dans le cadre du Shaw Festival, lors d’un gala tenu au Royal York Hôtel. Sur la même carte, le Montréalais natif du Cameroun, Stéphane Malenou (12-6-1), affrontera le Mexicain Ricardo Salas (11-1-0).   

– C’est ce samedi, 23 février, que l’aspirant mondial ontarien Tony Luis (26-3-0) va affronter Juan Jose Martinez (26-7-0) à Cornwall, lors d’un gala présenté par Liveco Boxing. Lors du même événement, le Lanaudois Jan Michael Poulin (4-1-2) sera opposé à Josele Napoles (7-8-0) du Mexique. Quant au super-léger Montréalais Mazlum Akdeniz (7-0-0), il fera face au Mexicain Alberto Alejandro Morales Bautista (8-8-1). Bautista a fait un combat nul majoritaire face à Will Madera en mars dernier. Aussi, le super-léger de Saint-Laurent, John Dangako (1-0-0), fera face au Mexicain Daniel Sanchez (2-4-1).

– C’est aussi ce samedi 23 février que l’ancien champion du monde WBC chez les lourds, le Lavallois Bermane Stiverne (25-3-1), fera sont retour sur le ring. Il a rendez-vous avec le Britannique Joe Joyce (7-0-0). Médaillé d’argent aux Olympiques de 2016, celui-ci détient les titres du Commonwealth et WBA Continental. Lors de son dernier combat, en novembre 2017, Stiverne s’est fait passer le KO par Deontay Wilder dès le premier round.

– Un nouveau combat pour Jean Pascal (33-6-1) ? Selon plusieurs sources, l’ancien champion du monde WBC chez les mi-lourds du WBC serait en lice pour se mesurer à l’Américain invaincu Marcus Browne (23-0-0). Lors de son plus récent combat, disputé à Las Vegas en janvier, Browne a défait Badou Jack par décision unanime des juges. Il s’est du même coup emparé du titre intérimaire mondial WBA et de la ceinture Argent WBC. Quant à Jean Pascal, il s’est incliné devant Dmitry Bivol en novembre 2018 dans un duel disputé à Atlantic City. L’affrontement, s’il se concrétisait, pourrait se dérouler au printemps.

– Le promoteur ontarien Lee Baxter a annoncé sur les réseaux sociaux avoir mis sous contrat l’Olympien néo-écossais Custio Clayton (15-0-0). « Je souhaite personnellement la bienvenue à Custio Clayton dans la famille », a-t-il écrit sur Instagram. « Je veux juste revenir là où je dois me trouver [en tant que boxeur]. J’ai eu plusieurs obstacles sur ma route, mais j’ai une bonne équipe derrière moi. Avec mon nouveau promoteur, je crois que vous verrez la meilleure version de Custio Clayton que je peux vous donner », a pour sa part indiqué l’aspirant mondial dans un entretien avec Radio-Canada. Clayton, qui est inactif depuis mai 2018, devrait renouer avec la compétition le 29 mars lors d’un gala présenté à Toronto. Rappelons toutefois que Clayton a disputé ses plus récents combats sous les couleurs de Eye of the Tiger Management et comme l’indique TVA Sports, un contrat entre les deux parties serait toujours existant et la cause sera débattue par les tribunaux. Notons que lors du gala du 29 mars, Patrice Volny (13-0-0), le champion unifié NABA et NABO chez les moyens, sera aussi en action.

– Autre bonne nouvelle, cette fois concernant l’ancien champion du monde WBC chez les mi-lourds, Adonis Stevenson : « Les médecins ont donné le feu vert pour que l’ancien champion du monde soit transféré de Québec, où il recevait des soins depuis le 1er décembre dernier », a rapporté TVA Sports. Stevenson, qui a été transféré à Montréal au cours de la semaine, « amorcera sa rééducation dans un centre spécialisé », indique-t-on.

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Le top 15 des boxeurs québécois – 11e édition, décembre 2018 /top-15-quebecois-decembre-2018/ /top-15-quebecois-decembre-2018/#comments Tue, 25 Dec 2018 19:24:15 +0000 /?p=17138 Par Richard Cloutier, Martin Fournier, Sébastien Gauthier, Cédric Daniel Halley, Laurent Poulin et Simon Traversy. En ce jour de Noël, il nous fait plaisir de vous présenter notre traditionnel top 15 québécois de mi-année. Un exercice qui a débuté en 2006 dans le cadre du défunt magazine La Zone de Boxe et que nous prolongeons avec plaisir depuis cinq […]

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Par Richard Cloutier, Martin Fournier, Sébastien Gauthier, Cédric Daniel Halley, Laurent Poulin et Simon Traversy.

la zone de boxeEn ce jour de Noël, il nous fait plaisir de vous présenter notre traditionnel top 15 québécois de mi-année. Un exercice qui a débuté en 2006 dans le cadre du défunt magazine La Zone de Boxe et que nous prolongeons avec plaisir depuis cinq ans. Comme dans nos dix éditions précédentes (décembre 2013juillet 2014décembre 2014 et juillet 2015décembre 2015août 2016décembre 2016juillet 2017, décembre 2017, juillet 2018), nous avons choisi comme critère de sélection la capacité à vaincre, à l’heure actuelle, des adversaires de grande valeur classés mondialement, comme on le fait généralement dans les classements «livre pour livre». Notre jugement ne repose donc pas, en dernière instance, sur les réalisations passées des pugilistes, mais sur leur valeur présente. Dit autrement, notre critère principal est le suivant: confronté au meilleur de sa division, sur qui serait-il raisonnable de miser le plus d’argent?

Tout comme lors de nos précédents classements, six passionnés ont pris le temps de réfléchir à leur propre classement. Chacun d’eux a produit son propre classement, dans lequel chaque position est associée à une valeur numérique, selon une pondération qui a fait ses preuves à l’époque de La Zone de Boxe, à savoir: 1ère position = 12 points, 2e position = 10 points, 3e position = 8 points, 4e position = 6 points, 5e position = 4 points, 6e position = 3 points, 7e et 8e positions = 2 points, 9e et 10e positions = 1 point, et 11e à 15e positions = 0,5 point. En cas d’égalité, nous avons choisi de mettre des boxeurs ex aequo. 

Évidemment, à la suite de la dramatique fin de soirée du 1er décembre, nous avons choisi d’exclure Adonis Stevenson puisque nous ignorons encore ce que lui réserve son avenir. Soulignons aussi l’arrivée en force de Marie-Ève Dicaire. En juillet dernier, elle devait se contenter d’une adversaire de remplacement qu’elle avait déjà battue un an plutôt, alors que maintenant la voilà championne du monde. Vous remarquerez aussi le retour de Jean Pascal qui a connu une année particulièrement spéciale.

Classement

1 – Eleider Alvarez (70 points) – 3e en juillet 2018

2 – Artur Beterbiev (62 points) – 1er en  juillet 2018

3 – David Lemieux (35 points) – 4e en juillet 2018

4 – Steven Butler (27 points) – 7e en juillet 2018

5 – Marie-Ève Dicaire (25,5 points) – Première présence

6 – Yves Ulysse Jr (23 points) – 6e en juillet 2018

7 – Erik Bazinyan (17 points) – 11e en juillet 2018

8 – Custio Clayton (11 points) – 5e en juillet 2018

9 égalité – Patrice Volny (5,5 points) – 14e en juillet 2018

9 égalité – Jean Pascal (5,5 points) – Absent depuis juillet 2017

11 – Mathieu Germain (5 points) – 8e en juillet 2018

11 – Oscar Rivas (4,5 points) – 9e en juillet 2018

13 égalité – Batyr Jukenbayev (3 points) – 11e en juillet 2018

13 égalité – Mikael Zewski (3 points) – 13e en juillet 2018

15 – Arslanbek Makhmudov (2,5 points) – Première présence

Justifications

1 – Eleider Alvarez (70 points) – 3e en juillet 2018, Champion WBO

Quelle belle année 2018 pour Eleider Alvarez. On se rappelle les délais interminables pour l’annonce du gala du 19 mai qui devait impliquer le Colombien en sous-carte de Stevenson-Jack. Finalement, c’est Katy Duva qui a sauvé Yvon Michel dans ce dossier de l’aspirant obligatoire qui traînait depuis deux ans et demi. Après le triomphe du 4 août, Alvarez a le plaisir de signer un contrat avec Top Rank pour sept combats, ce qui le rendra enfin millionnaire !!!

La première étape de ce contrat l’attend le 2 février à Frisco au Texas. Rappelons-nous que le protégé de Marc Ramsay était loin de dominer le duel avec Kovalev, mais il a su exploser au bon moment pour remporter le titre WBO en lui passant le KO au 7e round lors d’un duel disputé à Atlantic City. Dire qu’il y a quelques années, bien des amateurs doutaient de sa force de frappe.

Est-ce que Kovalev est sur la pente descendante? Depuis novembre 2016, il a une fiche de 2-3, mais la seule défaite qui n’a pas fait scandale, est celle contre Alvarez. Âgé de 35 ans, il est plus vieux que le Montréalais de seulement 12 mois et a participé à 11 rounds de moins chez les professionnels. Clairement, on ne peut pas dire qu’il est beaucoup plus usé. Est-ce que ce fut simplement une mauvaise journée au bureau pour Kovalev ? Nous le saurons très bientôt.

2 – Artur Beterbiev (62 points) – 1er en  juillet 2018, Champion IBF

Devenu champion du monde IBF en novembre 2017, le Montréalais d’origine russe a dû vivre une vive déception en perdant sa cause face à son promoteur en juin dernier. Heureusement, le Groupe Yvon Michel a choisi d’acheter la paix en offrant son champion à Eddie Hearn pour trois combats avec le diffuseur web DAZN.

Le premier de cette série a eu lieu le 6 octobre à Chicago lors du lancement de DAZN en Amérique. Beterbiev n’a pas perdu de temps en passant le KO en quatre rounds face à son aspirant no 7, l’Anglais Callum Johnson. Par contre, son aura d’invincibilité a été un peu éraillée par une chute au second round.

Le protégé de Marc Ramsay a été invité à faire la sous-carte de Canelo-Fielding, mais il a préféré prendre quelques semaines de plus de préparation. Il devrait affronter Joe Smith Jr, son 14e aspirant, en février à Long Island en banlieue de NY, mais le combat n’est toujours pas confirmé à l’heure actuelle. Sans aucun doute, on lui souhaite un combat d’unification en 2019.

3 – David Lemieux (35 points) – 4e en juillet 2018, aspirant obligatoire WBO et WBA, 3e WBC, 5e IBF

L’ancien champion du monde des poids moyens ne passera pas un temps des fêtes tellement joyeux. Ses difficultés à faire la limite des 160 livres auront été la trame de son année. La situation vécue en mai à Québec était très semblable à l’annulation du combat avec James De La Rosa en mars 2016. Dans les deux cas, il revenait d’une grosse défaite en championnat du monde cinq mois plutôt. C’était bien normal que la motivation de Lemieux n’était pas à son paroxysme en l’opposant à un gérant d’animalerie.

Par contre, la situation est tout autre pour l’annulation de son duel avec l’Olympien Tureano Johnson. On ne saura jamais quel était le poids de Lemieux au début de son camp d’entraînement, mais pourquoi donc le duel était prévu à 160 livres? Ni l’un ni l’autre ne détenait un titre mineur et ce n’est pas dans la semaine d’un tel combat qu’il est temps d’ajouter une ceinture sans importance. Généralement, quand il n’y a pas de titres enjeux, on augmente de quelques livres la limite de poids. Le clan Lemieux a fait la demande à Johnson, mais le contrat précisait une limite de 160 livres.

Peut-être bien que cette déception va finalement forcer le clan Lemieux à arrêter de réclamer un duel avec Canelo Alvarez. Pour justifier un tel combat, Lemieux se doit de redevenir champion du monde, peu importe la division de poids, sinon ça n’arrivera tout simplement jamais. Si c’est effectivement le souhaite de son équipe, ils devront lui offrir comme rivaux des stylistes qui le forceront à développer des outils qui étaient absents face à Golovkin et Saunders.

4 – Steven Butler (27 points) – 7e en juillet 2018, Champion Francophonie, 3e WBO, 22e WBC

Le protégé de Rénald Boisvert a, encore une fois, surpris bien des gens en passant le KO très rapidement au Mexicain Gutierrez lors du gala à Rimouski. Cette victoire par KO s’ajoute à celles obtenues face aux Lanardo Tyner, Uriel Gonzalez, Jaime Herrera, Carson Jones et bien sûr Jordan Balmir, tout ça dans la dernière année.

Dans les jours suivant le triomphe à Rimouski, Antonin Décarie a déclaré qu’ils allaient prendre leur temps en 2019 avec la progression de Steven Butler, puis qu’il aurait sa chance en championnat du monde en 2020. Considérant les habitudes de Camille Estephan, c’est difficile à croire que Butler ne sera pas opposé à des boxeurs classés mondialement en 2019. Présentement classé 5e à la WBO et 22e WBC, on peut s’attendre à le revoir contre Brandon Cook ou face à Patrice Volny en 2019.

Nous aimerions le voir progresser face à des rivaux de qualité comme Patrick Teixeira (29-1-0, 22 KO), un Brésilien qui se bat régulièrement aux États-Unis et qui est classé 6e WBO, 9e WBC et 12e WBA. Puis, nous croyons qu’il a besoin de vaincre un Austin Trout, Brandon Rios ou Erickson Lubin avant de se propulser en championnat du monde.

5 – Marie-Ève Dicaire (25,5 points), Championne du monde IBF super-mi-moyen, Première présence dans notre top 15

Sa victoire du 1er décembre restera marquée dans l’histoire. Marie-Ève est devenue la première québécoise à devenir championne du monde en boxe professionnelle. Nous la félicitons et levons notre chapeau bien haut à la suite de ce bel exploit.

Contrairement à Eleider Alvarez, Marie-Eve Dicaire n’a pas eu à attendre plus de deux mois pour mettre la main sur sa ceinture de championne du monde. Ça fait parfois du bien de se faire brasser un peu !!!

Yvon Michel aimerait lui offrir un combat dès le mois de mars, ce sera intéressant de voir où GYM nous présentera ce gala: Dans la cour arrière de Marie-Eve à la Place Bell à Laval, au Centre Vidéotron à Québec ou lors du gala du 23 mars au Casino de Montréal?

En affrontant l’une de ses principales aspirantes, les amateurs vont découvrir rapidement que ces boxeuses ont une bonne dose d’expérience, mais qu’elles sont déjà dans la quarantaine ou tout proche, signe du manque de profondeur de la boxe féminine. Voici en bref, les trois premières pugilistes classées à l’IBF à 154 livres.

Mikaela Lauren (31-5-0, 13 KO) : La Suédoise est âgée de 42 ans, elle détient un titre mineur de la WBO à 154 livres depuis avril, elle s’est inclinée face à Cecilia Braekhus à deux reprises (TKO 7 en 2010 et TKO 6 en 2017), elle a aussi été défaite par l’actuelle double champion du monde à 160 livres Christina Hammer (23-0-0, 10 KO) (DU10 en 2013), Klara Svensson (18-2-0, 6 KO) et l’Espagnole Loli Munoz (12-17-3, 7 KO) en 2012.

Stacey Copeland (5-0-0, 2 KO) : L’Anglaise de 37 ans est montée sur seulement deux rings professionnels différents, l’un à Manchester à quatre reprises et l’autre au Zimbabwe en juillet dernier alors qu’elle est devenue championne du Commonwealth à 154 livres. Contrairement à Dicaire, Copeland a eu quelques succès sur la scène internationale amateur, elle a notamment remporté la médaille d’argent aux Championnats d’Europe de 2014.

Maria Lindberg (16-4-2, 9 KO) : Tout comme Lauren, Lindberg est d’origine suédoise. Âgée de 41 ans, elle détient une fiche de 1-3 à ses quatre derniers combats. Mais à sa décharge, il y avait un titre mondial à l’enjeu à chaque fois. Soulignons que c’est elle qui a affronté la championne de la WBC en mai dernier alors que Dicaire devait obtenir cette première opportunité.

Pour notre part, nous aimerions bien voir Marie-Eve Dicaire face à l’Américaine Latondria Jones (5-0-0, 2 KO). Il s’agit d’une boxeuse de 32 ans qui est la conjointe du boxeur J’Leon Love et c’est la première femme signée par Mayweather Promotions, mais elle est inactive depuis décembre 2016…Une autre histoire à suivre.

6 – Yves Ulysse Jr (23 points) – 6e en juillet 2018, 9e IBF, 10e WBC, 12e WBO, Champion FECARBOX WBC

Le protégé de Rénald Boisvert a ouvert le gala de Canelo le 15 décembre et il a remporté la victoire par DU face à Maximilliano Becerra. Évidemment, c’est formidable de pouvoir se battre au Madison Square Garden lors d’un tel événement, mais on doit aussi relativiser l’envergure du combat quand il n’y a que quelques centaines de spectateurs assis dans l’amphithéâtre.

Maintenant âgé de 30 ans, Yves Ulysse Jr n’a pas besoin de se battre à tous les trois mois. Classé dans trois des quatre top 15 mondiaux des 140 livres, il a avant tout besoin d’affronter des rivaux de qualité, idéalement eux aussi classés mondialement. Ça tombe bien, selon The Ring Magazine l’important tournoi WBSS, impliquant les champions IBF, WBA et WBC, est dans le trouble financier. Est-ce que ça lui ouvrira des portes? On lui souhaite grandement.

7 – Erik Bazinyan (17 points) – 11e en juillet 2018, 4e WBO, 12e WBA, Champion NABO et NABA chez les super-moyens

Quelle drôle d’année pour Érik Bazinyan. Il y a douze mois, il était toujours sous contrat avec Rixa Promotions, mais il était très insatisfait de son manque d’activité et par les promesses répétées de faire partie de la sous-carte d’un possible gala d’envergure de GYM.

Au printemps, il a fait ses débuts avec Eye Of The Tiger Management et après deux combats de remise en forme, il se bat pour le titre NABO en juin. Entraîné par Stéphan Larouche pendant un peu plus de six mois, il se fait imposer un changement d’importance à cinq semaines de son duel avec Francy Ntetu.

Maintenant entraîné par Marc Ramsay, il a fait grandir sa notoriété en dominant Francy Ntetu et en l’emportant par TKO au 6e round. Puis, le 14 décembre à Edmonton, il a ajouté une autre victoire par TKO en vainquant Adrian Luna Flores. Notons que ce Mexicain avait fait la limite de 10 rounds avec l’ancien champion du monde japonais Ryoto Murata. Bref, en douze mois il s’est battu à cinq reprises. Il a décroché deux titres nord-américains et il les a même défendus à la mi-décembre.

Tout comme Steven Butler, Bazinyan est âgé de seulement 23 ans. Est-ce que Camille Estephan sera encore plus patient avec le boxeur d’origine arménienne considérant les deux changements d’entraîneurs qu’il a vécus dans la dernière année ?

8 – Custio Clayton (11 points) – 5e en juillet 2018, 6e WBO, 9e IBF, 21e WBC

Inactif depuis le 26 mai dernier, Clayton a grimpé au premier rang de la WBO en juin, puis en novembre il a été déclassé au 5e rang. En chicane avec son promoteur, on ignore ce qu’il l’attend…

custio Clayton, Trépanier et BernechePour essayer de comprendre ce dossier, on doit reculer au mois de septembre. Après une longue négociation avec Top Rank, Camille Estephan a proposé au clan Clayton une entente de trois combats qui lui aurait rapporté un demi-million et un combat en championnat du monde.

La première étape consistait à affronter le Lituanien Egidijus Kavaliauskas (20-0, 16 K.-O.) qui lui a ravi depuis le poste d’aspirant no 1 à la WBO. Clayton aurait eu ensuite un autre adversaire d’envergure internationale pour culminer avec un combat contre Terence Crawford, actuel champion à la WBO chez les mi-moyens.

Au lieu d’écouter son entraîneur et son gérant (Daniel Trépanier et Douggy Berneche), il a plutôt choisi de les congédier et de confier les rênes de sa destinée à Éric Bélanger. Une autre histoire à suivre…

9 égalité – Patrice Volny (5,5 points) – 14e en juillet 2018, 11e WBO, 14e IBF et WBA, Champion NABA et NABO des poids moyens

Le protégé de Lee Baxter est maintenant impliqué dans des duels d’envergure. Le 29 septembre, il a d’abord dominé par décision unanime l’Albertain Albert Onolunose pour mettre la main sur les titres NABA et NABO. Puis, le 15 décembre il a dominé par décision majoritaire l’Ontarien Ryan Young.

Le Montréalais de 29 ans est classé dans les top 15 de trois associations. Si ce n’était de la défaite de Francis Lafrenière le 24 novembre, nous serions à espérer un duel entre les deux Québécois dans la première moitié de l’année 2019. Il reste l’option de Steven Butler, mais Volny ne correspondant pas au style de rivaux du protégé de Camille Estephan, ce duel est peu probable.

La dernière présence de Volny sur un ring à Montréal date de juin 2017 et ses quatre derniers combats ont eu lieu soit à Toronto (3 fois) et à Cornwall. Est-ce que Lee Baxter tiendra un gala à Montréal en 2019 ? Avec Dierry Jean et Patrice Volny, il est bien équipé pour reprendre les galas à la Tohu. On se le souhaite.

9 égalité – Jean Pascal (5,5 points) – Absent de notre top 15 depuis juillet 2017

La dernière année de l’ancien champion du monde est pour le moins particulière. En décembre 2017, il a martelé qu’il prenait sa retraite après son duel avec le surévalué Égyptien Ahmed Elbiali. Puis, à l’été dernier, le Québécois d’origine haïtienne a voulu faire sauter la banque sans prendre de risque en affrontant le surprenant Steve Bossé.

En octobre, Pascal a surpris tout le monde en acceptant un duel à Halifax face à Gary Kopas (10-11-2). Quelques semaines plus tard, ce projet est tombé à l’eau et Pascal a accepté de remplacer Joe Smith Jr pour se battre en championnat du monde avec Dmitry Bivol.

Bref, le passé étant souvent garant de l’avenir, n’importe quoi peut arriver dans la prochaine année pour Pascal. Ça pourrait être tout autant un duel avec Eleider Alvarez en septembre prochain que l’annonce de sa retraite en avril à la suite d’une blessure à l’entraînement.

11 – Mathieu Germain (5 points) – 8e en juillet 2018, Champion International IBF

Le protégé de Mike Moffa est rendu à 16 victoires et il a remporté ses deux derniers combats par décision. Il devait affronter le gaucher Batyr Jukembayev le 26 janvier, mais ce sera plutôt l’Albertain Steve Claggett, qui lui, en sera à son quatrième combats consécutifs sur la route.

Enfin, en finale d’un gala au Cabaret du Casino de Montréal, le Montréalais de 29 ans aura l’opportunité de prouver qu’il est du même niveau, sinon supérieur à Yves Ulysse Jr. À ce jour, leurs seuls rivaux communs sont Noël Mejia Rincon (Ulysse TKO5, Germain DU6) et Hector Osornio (Ulysse AB3. Germain DU4).

Il est à souhaiter que Mathieu Germain puisse enfin entrer dans un ou plusieurs classements du top 15 mondial en 2019. Bien qu’il détienne depuis juin le titre nord-américain de l’IBF, ce n’est toujours pas le cas. Classé 9e NABA et 10e à la NABF, il est plus que tant qu’il ait la chance de briller parmi les meilleurs et ce combat avec Claggett nous indiquera s’il est sur la bonne route.

12 – Oscar Rivas (4,5 points) – 9e en juillet 2018, 11e IBF,14e WBC, Champion NABF

Enfin, enfin, enfin !!! Le Montréalais d’origine colombienne aura la chance de démontrer qu’il fait partie de l’élite des poids lourds en affrontant un rival d’envergure. Le 18 janvier à Verona, Oscar Rivas va affronter l’Américain Bryant Jennings sur les ondes de ESPN. Professionnel depuis août 2009, le bon ami d’Eleider Alvarez est aussi patient que son confrère maintenant champion du monde. Rappelons-nous son parcours des trois dernières années.

Tout d’abord, il y a eu le duel annulé avec Gérard Washington en février 2016 à cause de l’état de son œil droit. En juillet 2016, il doit affronter Amir Mansour, mais son épaule gauche le lâche à l’entraînement. L’été 2017 a été dur sur le moral du poids lourd alors que son promoteur lui fait des promesses, mais annule à cinq reprises son retour sur le ring. Finalement, en septembre on lui offre le titre NABF en l’opposant à un boxeur qui était suspendu en Amérique du Nord depuis sept ans.

En avril dernier, GYM en a fait rire plusieurs en lui offrant comme adversaire le plus petit boxeur de sa division sur la planète. Mesurant 5 pieds et 7 pouces, Sergio Ramirez a résisté deux petits rounds, démontrant évidemment que ce type de préparation pour un combat d’envergure était totalement inutile puisque les meilleurs de la division mesurent seulement un pied de plus !!!

En septembre dernier, Rivas a pu faire dix rounds avec Hervé Hubeaux, un Belge avec une belle fiche, mais qui avait comme plus grande réussite d’avoir été le partenaire d’entraînement d’Anthony Joshua pendant une toute petite journée. Comme on le sait, Rivas s’est déchiré le biceps droit durant ce duel et il a dû se contenter d’une décision unanime.

Bien que sa performance ait été plutôt décevante le 1er décembre dernier, Rivas a obtenu une victoire par décision unanime face à Fabio Maldonado. Est-ce que son corps va tenir le coup jusqu’au 18 janvier? On lui souhaite de tout cœur !!!

Son rival est un aspirant mondial reconnu, contrairement à Rivas qui a présentement un statut semblable à celui qu’avait Bodgan Dinu avant sa défaite contre « Big Daddy » Miller. Jennings est présentement classé 2e WBO, 7e WBA, 9e IBF et 13e WBC. Le boxeur de Philadelphie n’a seulement perdu que face à Wladimir Klitschko (DU12) et Luis Ortiz (TKO7) et ces deux combats ont eu lieu en 2015. Clairement, le gagnant pourrait bien se mériter un combat de championnat du monde en 2019.

13 égalité – Batyr Jukenbayev (3 points) – 11e en juillet 2018, Champion Continental des Amériques WBC, 27e WBC

Après s’être vu forcer de quitter son entraîneur Stéphan Larouche, Batyr a vaincu Patrick Moreno par KO au 7e le 6 octobre dernier. Mais il a fait comprendre à son promoteur qu’il ne souhaitait pas briser cette relation. La conséquence est bien simple, il ne fait plus partie de la famille et on lui a offert d’affronter Mathieu Germain le 26 janvier.

Reparti au Kazakhstan depuis le 22 octobre, il a publié un communiqué pas trop clair en décembre qui semble dire entre les lignes qu’il n’est pas satisfait de la bourse qu’on lui offre pour affronter Mathieu Germain.

Une rencontre au sommet entre Batyr et Camille aura lieu au début de janvier pour clarifier la situation. Est-ce que sa gérante Anna Reva réussira à faire tenir les morceaux cassés pour repartir la machine en 2019 ? Particulièrement silencieuse depuis cette douloureuse séparation, on ignore de quel côté Anna Reva penche. Mais, certainement que c’est l’une des personnes qui pourrait le mieux expliquer ce soudain divorce entre Larouche et Estephan.

13 égalité – Mikael Zewski (3 points) – 13e en juillet 2018, 13e WBC, Champion International WBC des mi-moyens

Le Trifluvien a remporté par décision unanime son duel le 1er décembre dernier face à Aaron Herrera. Ce Mexicain de 29 ans a offert une performance semblable face à Jessie Vargas il y a un an. Peut-on par conséquent affirmer ou croire que Zewski et Vargas sont au même niveau? La réponse est non, puisqu’on le sait bien, les règles de trois dans la boxe ça ne veut rien dire.

Mikael ZewskiMikael Zewski a réintégré le top 15 de la WBC dans le courant de l’année par la porte d’en arrière. Son titre mineur obtenu en mai lui a permis de se classer 17e à la WBC et il a progressé principalement grâce aux revers ou à l’inactivité d’autres aspirants.

Son contrat de trois combats avec GYM est terminé depuis le printemps et il n’y a pas eu d’annonce de renouvellement d’entente. On procède maintenant avec la traditionnelle entente verbale, un combat à la fois. Est-ce que ça signifie que Zewski n’est pas plus important qu’il faut pour GYM? Probablement pas, mais c’est peut-être aussi parce que le clan du boxeur s’est souvent fait faire des promesses qui n’ont pas été tenues.

Évidemment, la situation est toujours la même avec celui qui fêtera ses trente ans en février prochain : il est toujours à la recherche d’un combat d’envergure. Le Groupe Yvon Michel est en transition actuellement. Après avoir tout misé avec Al Haymon, le promoteur d’expérience a appris de ses erreurs et applique maintenant la méthode de la diversification : Beterbiev avec Eddie Hearn et DAZN, Eleider Alvarez avec Top Rank et ESPN, Christian Mbilli avec Brahim Asloum et SFR Sports en France. Il y a aussi Rivas qui pourrait suivre les traces d’Alvarez s’il peut dominer Jennings. Mais, soyons honnêtes, le seul qui va attirer la télé internationale dans la belle province c’est Eleider Alvarez mais il doit commencer par vaincre de nouveau Sergey Kovalev.

En attendant, on se permet une petite prédiction. Mikael Zewski fera pour la première fois la finale d’un gala au Casino de Montréal, soit le 16 février ou le 23 mars. Par la suite, il devrait enfin avoir droit à son combat d’envergure en sous-carte d’Eleider Alvarez en mai ou juin. Ça aura pris pas plus de temps que prévu, mais c’est connu, tout vient à point à qui sait attendre !!!

15 – Arslanbek Makhmudov (2,5 points) – Première présence

Devenu professionnel en décembre 2017, l’imposant protéger de Marc Ramsay a longtemps attendu sa chance à cause du différend entre GYM et son très bon ami Artur Beterbiev. Son début de carrière au Québec a justement été marqué par la plus bizarroïde annonce qu’un promoteur puisse faire.

Yvon Michel a eu l’air tellement fou dans ce dossier en mars que certains se demandaient comment il pourrait faire pour retrouver un peu de crédibilité. Malgré le fiasco Pascal-Bossé, il a su rebondir de façon exceptionnelle et présentement, il a 3 champions du monde dans son équipe et des ententes avec ESPN et DAZN.

Pour ce qui est du Russe de 29 ans, c’est bien simple, il détruit tout sur son passage. Même Simon Kean a affirmé sur les ondes de TVA Sports «Makhmudov me terrorise». Nous aurions beaucoup aimé le voir faire quelques rounds avec le coriace Avery Gibson, mais celui-ci a préféré prendre sa retraite après avoir signé un contrat pour l’affronter.

Déjà rendu à faire son second six rounds le 26 janvier, nous souhaitons qu’il affronte enfin un boxeur qui pourra résister quelques rounds à sa puissance. Évidemment, c’est un peu difficile de le juger et de l’apprécier adéquatement quand ses combats durent moins de 70 secondes, comme c’est arrivé à quatre reprises lors de ses cinq premiers duels.

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En 2010 aujourd’hui, Jean Pascal faisait match nul avec Bernard Hopkins /il-y-a-3-ans-aujourdhui-jean-pascal-faisait-match-nul-avec-bernard-hopkins/ /il-y-a-3-ans-aujourdhui-jean-pascal-faisait-match-nul-avec-bernard-hopkins/#respond Tue, 18 Dec 2018 11:00:10 +0000 /?p=555 Il y a 8 ans aujourd’hui, le 18 décembre 2010, Jean Pascal défendait avec succès son titre du Ring Magazine et du WBC des poids mi-lourds en faisant match nul (114-112, 113-113, 114-114) avec le grand Bernard Hopkins, lors d’un gala tenu au Colisée Pepsi de Québec. Le Québécois réussit à envoyer «The Executioner» au […]

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Il y a 8 ans aujourd’hui, le 18 décembre 2010, Jean Pascal défendait avec succès son titre du Ring Magazine et du WBC des poids mi-lourds en faisant match nul (114-112, 113-113, 114-114) avec le grand Bernard Hopkins, lors d’un gala tenu au Colisée Pepsi de Québec.

Le Québécois réussit à envoyer «The Executioner» au tapis une première fois au 1er round, puis une seconde fois au 3e, mais, dans les deux derniers tiers de l’affrontement, il parut par moments dépassé par la boxe extrêmement fine et subtile de son adversaire, et notamment par la grande qualité de ses déplacements, un aspect par rapport auquel le Haïtien d’origine a plutôt l’habitude d’avoir l’avantage.

Quoi qu’on puisse penser du verdict rendu par les juges dans ce combat, il faut reconnaître que Pascal a su y faire subir deux knockdowns au génie défensif qu’est Hopkins, lui qui en 22 ans de carrière n’était précédemment allé que deux fois au plancher, les deux fois dans un combat tenu 16 ans plus tôt contre Segundo Mercado.

Texte de Martin Achard

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Stevenson-Gvozdyk vu par Sébastien Gauthier /stevenson-gvozdyk-vu-par-sebastien-gauthier/ /stevenson-gvozdyk-vu-par-sebastien-gauthier/#respond Wed, 28 Nov 2018 11:00:05 +0000 /?p=16919 Samedi, Adonis Stevenson va défendre son titre mondial face au champion intérimaire, Oleksandr Gvozdyk. En prévision de ce duel, nous avons sollicité la participation du boxeur retraité et analyste Sébastien Gauthier, afin qu’il nous offre sa perspective sur certaines facettes du duel Stevenson-Gvozdyk. /a24a5be7a6076556c8c2f16e5065bd40/groupeyvonmichel/videos/1438971026234726/?t=7 Samedi, Adonis Stevenson effectuera la dixième défense de son titre mondial […]

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Samedi, Adonis Stevenson va défendre son titre mondial face au champion intérimaire, Oleksandr Gvozdyk. En prévision de ce duel, nous avons sollicité la participation du boxeur retraité et analyste Sébastien Gauthier, afin qu’il nous offre sa perspective sur certaines facettes du duel Stevenson-Gvozdyk.

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Samedi, Adonis Stevenson effectuera la dixième défense de son titre mondial (8 victoires et une nulle), mais ce sera la première fois en cinq ans qu’il devra affronter son aspirant obligatoire. Stevenson s’approche du record de Lucian Bute de 10 victoires consécutives en championnat du monde. Par contre, tant Bute que Stevenson ont été maintes fois critiqués pour la qualité de leurs opposants. Selon toi, lequel des deux a fait face à la meilleure opposition lors de ses défenses en championnat du monde ?

Sébastien Gauthier : J’aurais tendance à favoriser les défenses de Lucian Bute puisqu’il a su corriger le presque fiasco du premier combat face à Librado Andrade, mais aussi dominé Glen Johnson qui venait de faire une guerre face à Carl Froch. Quant à Edison Miranda, il représente l’équivalent de Cloud, Bellew et Fonfara comme adversaire.

Oleksandr Gvozdyk est l’aspirant obligatoire de Stevenson. Il n’a que 15 combats pros (dont 12 KO), mais il a gagné une médaille de bronze à Londres en 2012 pour l’Ukraine et a remporté 9 combats en 2012-2013 dans la World Series de la AIBA. Peut-on considérer qu’il ait le bagage d’expérience nécessaire pour solutionner Adonis Stevenson ?

Sébastien Gauthier : Il est clairement plus complet comme boxeur et est un meilleur technicien, en plus d’être 10 ans plus jeune et plus grand de 3 pouces.

Yvon Michel a été incapable d’organiser un duel Stevenson-Pascal en 2014 alors que Jean Pascal était son aspirant obligatoire, puis le projet Stevenson-Alvarez a été annoncé à de multiples reprises sans jamais avoir eu lieu. Crois-tu que Oleksandr Gvozdyk a obtenu sa chance plus aisément parce que ses intérêts sont défendus par Top Rank contrairement à Pascal et Alvarez?

Sébastien Gauthier : Absolument. La situation avec le WBC, GYM et Stevenson (AL HAYMON) a complètement ralenti la boxe au Québec en ce qui a trait à la défense obligatoire d’Adonis Stevenson. Le seul gagnant est Stevenson qui a réussi à empocher plusieurs millions de dollars.

Le dernier combat d’Adonis Stevenson à Toronto face à Badou Jack a failli se conclure par une défaite. Si tu étais son entraîneur, quels changements apporterais-tu à sa préparation afin d’éviter les difficultés qu’il a vécues dans la deuxième moitié du combat ?

Sébastien Gauthier : Je crois que les ajustements ont été faits et qu’Adonis a commencé sa préparation beaucoup plus tôt cette fois-ci. Au niveau technique, toutefois, on ne peut pas s’attendre à beaucoup de changement.

Avant de devenir aspirant obligatoire à la WBC, Oleksandr Gvozdyk a vaincu les Tommy Karpency (TKO6), Craig Baker (TKO6) et Yunieski Gonzalez (TKO3), mais son plus grand fait d’armes fut obtenu face à Isaac Chilemba (Abandon à la fin du 8e). L’Africain de 31 ans a perdu des décisions face à Sergey Kovalev, Eleider Alvarez et Dmitry Bivol. Peut-on vraiment affirmer que la vitesse et la force de frappe de Gvozdyk sont supérieures à celle de Kovalev, Alvarez et Bivol ?   

Sébastien Gauthier : Définitivement pas, mais il est très efficace et offre un bon volume de coups de poing.

Oleksandr Gvozdyk a certainement de très belles armes offensives, mais a-t-il les ressources défensives pour gérer la puissance de la gauche d’Adonis Stevenson ?

Sébastien Gauthier : Gvozdyk est constamment en déplacement entre ses attaques et suite à ses frappes. Il fait de légers, mais précis mouvements de tête qui le rendent difficile à atteindre solidement. Et il gère bien sa distance.

Inversement, on dit souvent que les boxeurs, en vieillissant, perdent en premier lieu la vitesse de leurs mains. Est-ce qu’Adonis Stevenson est encore en mesure de placer son jab puis de lancer son puissant direct de gauche comme il le fait depuis de nombreuses années ?

Sébastien Gauthier : Adonis mène une très bonne vie et n’est pas un boxeur usé. Son offensive est très limitée, mais extrêmement dangereuse. 

Quelle devrait être la stratégie du clan Stevenson et quels types d’ajustements devrait-il avoir prévus d’avance ?

Sébastien Gauthier : Pour Stevenson, la stratégie ne change pas. On installe son jab pour aller toucher avec la gauche au corps et si on trouve notre distance, on essaye de toucher la tête. Disons qu’il y a quelques variations, mais ça ressemble souvent à ça.

Quelle devrait être la stratégie du clan Gvozdyk et quels types d’ajustements devrait-il avoir prévus d’avance ?

Sébastien Gauthier : Contrôler la distance dès le début en gardant Adonis loin, tout en se déplaçant vers la droite pour forcer Stevenson à lancer afin de le faire payer en contre-attaque. Adonis Stevenson a une très bonne portée, donc les déplacements de Gvozdyk doivent être bien calculés.

Tu t’attends à quoi comme style de combat ? Ça devrait se dérouler comment Stevenson-Gvozdyk ? Qui favorises-tu ? 

Sébastien Gauthier : Gvozdyk n’a jamais été frappé par quelqu’un d’aussi puissant que Stevenson, mais il en est très conscient. Il va donc tenter de faire bouger beaucoup Stevenson pour le fatiguer et lui faire manquer ses attaques. Technique vs Puissance. La puissance peut toujours surprendre, mais je favorise le technicien Oleksandr Gvozdyk.

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La boxe au fil de la semaine #219 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-219-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-219-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 26 Nov 2018 11:00:09 +0000 /?p=16898 Par Richard Cloutier Deux combats de championnats du monde seront présentés par le Groupe Yvon Michel au Centre Vidéotron, à Québec, le 1er décembre. D’abord, le titulaire de la couronne WBC Adonis Stevenson, 41 ans, va affronter le champion intérimaire, l’Ukrainien Oleksandr Gvozdyk (15-0-0). Lors de son plus récent combat, disputé en mai dernier à […]

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Par Richard Cloutier

Marie-Eve Dicaire NABF

Deux combats de championnats du monde seront présentés par le Groupe Yvon Michel au Centre Vidéotron, à Québec, le 1er décembre. D’abord, le titulaire de la couronne WBC Adonis Stevenson, 41 ans, va affronter le champion intérimaire, l’Ukrainien Oleksandr Gvozdyk (15-0-0). Lors de son plus récent combat, disputé en mai dernier à Toronto, Adonis Stevenson a dû se contenter d’un verdict nul face à Badou Jack. Puis, Marie-Ève Dicaire (13-0-0) tentera de mettre la main sur le titre mondial IBF de Chris Namus, de l’Uruguay.

Le Trifluvien Mikael Zewski (31-1-0) effectuera la défense de sa ceinture WBC internationale des mi-moyens contre le Mexicain Aaron Herrera (35-8-1). Pour sa part, le boxeur de Brossard Shakeel Phinn (19-2-0) affrontera Dario Bredicean (17-0-0). Le titre IBF inter-continental des super-moyens sera à l’enjeu. Le poids lourd Oscar Rivas (24-0-0) défendra son titre NABF face au Brésilien Fabio Maldonado (26-0-0), un ex-combattant de l’UFC.

Au total, neuf combats figurent sur la carte, impliquant notamment le poids lourd Torontois Oleksandr Teslenko (14-0-0) et le super-moyen Américain Aaron Pryor Jr (20-11-2), une ancienne victime de Stevenson. Notons que Sébastien Bouchard (17-1-0) serait en quête d’un nouvel adversaire.

Des entraînements publics sont prévus le lundi 26 novembre à 12h au Sportium (1000 rue de Basses-Terres) avec Sébastien Bouchard, Mikael Zewski et Marie-Eve Dicaire, et le mardi 27 novembre à 12h au Sportium avec Adonis Stevenson. Quant à la pesée officielle, elle aura lieu le vendredi, 30 novembre à midi au Centre Vidéotron (250 Boulevard Wilfrid-Hamel).

Notons que le Championnat du monde WBC des poids lourds entre Deonte Wilder et Tyson Fury sera diffusé sur le Jombotron du Centre Vidéotron à 23h.

Le crochet de gauche – l’actu en bref

– « J’étais bien concentré et préparé pour ce défi. J’ai tout donné, mais ce ne fut pas suffisant », a déclaré Jean Pascal (33-6-1) à la suite de sa défaite aux mains du Russe Dmitry Bivol (15-0-0), samedi, selon ce qu’a rapporté le Journal de Montréal. Impliqué dans un combat pour le titre mondial WBA des mi-lourds, Pascal s’est incliné par décision unanime des juges à la suite d’un combat à sens unique, tout à l’avantage de Bivol. Le duel, disputé au Hard Rock Hotel & Casino à Atlantic City, constituait la dernière finale télédiffusée par HBO, qui a annoncé plus tôt cet automne sa décision de se retirer de ce créneau. Jean Pascal, pour sa part, qui a été champion du monde WBC, a fait part de son intention de poursuivre sa carrière.  

– Le champion WBC de la Francophonie, Steven Butler (26-1-1), s’est imposé avec brio sur le Mexicain Jesus Antonio Gutierrez (25-3-2), samedi, au Colisée Financière Sun Life à Rimouski. Butler a passé le KO avec un dur coup au corps à 21 secondes du deuxième round. Gutierrez, qui n’avait jamais été stoppé auparavant, a d’ailleurs failli ne pas terminer le premier round, après que Butler l’eut cerné dans un coin et quasiment assommé d’une série de coups à la tête. « Il s’est rendu à la limite contre des gros noms. Nous étions prêts à l’affronter », a témoigné Steven Butler selon le Journal de Québec. Butler était impliqué dans le principal combat de la soirée organisée par Eye of the Tiger Management, à laquelle assistait 3000 personnes. Dans la demi-finale, le poids lourd Arslanbek Makhmudov (5-0-0) s’est lui aussi débarrassé rapidement de son adversaire, l’Américain Andrew Satterfield (4-1-0), jusqu’alors invaincu. Satterfield s’est fait cueillir par une série de crochets qui l’a knockouté debout avant que l’arbitre ne stoppe le combat à 35 secondes du premier round.

Plus tôt dans la soirée, le poids moyen Clovis Drolet (8-0-0) a stoppé le Mexicain Jesus Manuel Beltran (5-4-0) dès le deuxième round. Le contingent de l’Europe de l’Est lié à àEye of the Tiger Management s’est aussi illustré. Sadriddin Akhmedov (5-0-0), Andranik Grigoryan (9-0-0), Artem Oganesyan (8-0-0), Nurzat Sabirov (8-0-0), et Arutyun Avetisyan (12-0-0) ont tous vaincu leurs rivaux respectifs. Dans un combat féminin, Kim Clavel (5-0-0) l’a emportée par décision unanime des juges sur la Mexicaine Ana Victoria Polo (7-4-0).

Oscar Rivas champion NABF

– S’il remporte son combat le 1er décembre, le champion NABF des lourds, Oscar Rivas (24-0-0), sera impliqué dans le principal combat d’un gala présenté le 18 janvier au Turning Stone Resort Casino de Verona, dans l’État de New York. Rivas affrontera alors l’aspirant mondial américain Bryant Jennings (24-2-0). Le natif de Philadelphie âgé de 34 ans mettra ses titres IBF International et NABO des poids lourds en jeu. Notons qu’il est sur une séquence de cinq gains consécutifs, dont quatre par knockouts. « J’ai attendu cette opportunité très longtemps, a commenté Rivas. Jennings est un très bon boxeur. Il est de calibre mondial et c’est exactement le genre de défi que je souhaite relever. C’est maintenant le temps de faire le boulot et de faire face aux plus grands défis. »

– Le super-léger Junior Ulysse (16-1-0) affrontera le Californien Maximilliano Becerra (16-2-2) le 15 décembre au Madison Square Garden, à New York, lors d’un gala de Golden Boy Promotions. Il devait initialement affronter l’Albertain Steve Claggett dans le cadre d’un combat revanche, mais celui-ci a refusé de prendre part au duel en évoquant la courte période disponible pour sa préparation. L’ancien champion du monde IBF chez les moyens, David Lemieux (40-4-0) sera aussi en action lors du même événement. Il affrontera le Bahamien Tureano Johnson (20-2-0).

– Francis Lafrenière (17-7-2) a encaissé une défaite, samedi, aux mains du Mexicain Jose de Jesus Macias (24-9-2), dans le principal combat présenté au Cabaret du Casino de Montréal, par le Groupe Yvon Michel (GYM). « Ça a été un combat plus difficile qu’on l’avait anticipé. Ça faisait longtemps que je n’avais pas été ‘‘shaké’’ de même. En fait, je n’avais jamais été ébranlé comme ça », a indiqué Lafrenière après le combat, dans un entretien avec Viva Média. S’il a débuté son combat avec beaucoup d’aplomb, Francis Lafrenière a rapidement baissé de régime à compter du troisième engagement. Ébranlé au cinquième round, il s’est aussi fait régulièrement toucher au septième. Macias, qui avait donné du fil à retordre à Mikaël Zewski en février dernier, a remporté la victoire par décision majoritaire. « Ce n’est pas la fin. Francis, on l’a vu gagner et on l’a vu perdre et ça ne changera pas », a lancé Lafrenière, dans son entretien.

Dans la demi-finale, Jean-Michel Bolivar (5-2-0) s’est également incliné par décision majoritaire. Il faisait face au Montréalais d’origine mexicaine Manuel Garcia (16-15-2), qui a notamment fait la limite avec Dario Bredicean et Vincent Thibault. L’aspirant mondial et actuel champion NABA, l’Ontarien Tony Luis (26-3-0), l’a emporté sur le Mexicain Edgar Ramirez (17-14-1) par arrêt de l’arbitre au sixième round. Vislan Dalkhaev (10-1-0) a pour sa part fait plier les genoux du Mexicain Emmanuel Villamar (10-6-0) au cours du troisième round. Finalement, Danyk Croteau (4-2-0), de Gatineau, s’il en a eu plein les bras face à Rafael Ortiz (3-3-1) du Mexique, a fini par l’ébranler, au point de forcer l’arbitre à stopper le combat avant la fin du troisième round. Yan Pellerin (4-1-0) a enregistré la victoire au deuxième round et le Montréalais Mazlum Akdeniz (7-0-0) a stoppé son adversaire avant la fin du 6e round. Devin Tomko (6-0-0) d’Ottawa a obtenu une décision majoritaire sur le Montréalais d’adoption Augustin Malecot (3-8-1).

Mike Moffa et Dierry Jean

– Dierry Jean (30-2-1) affrontera Noe Nunez (18-6-2) au Coca-Cola Coliseum à Toronto le 15 décembre, lors d’un gala présenté par Lee Baxter Promotions. Patrice Volny (12-0-0), de Longueuil, défendra à la même occasion son titre NABA des poids moyens contre l’Ontarien Ryan Young (12-3-0), alors que le Montréalais Moncef Askri (10-0-0) qui a combattu sur des cartes du Groupe Yvon Michel de 2005 à 2007 fera un retour face au Mexicain Jesus Javier Mandoza (7-6-1). Askri a disputé son plus récent combat en décembre 2007. L’Ontarien Samuel Vargas (29-4-2) fera face à l’Argentin Gabriel Adrian Pereiro (27-0-0) dans le principal combat de la soirée. Le poids moyen Steve Rolls (18-0-0) affrontera pour sa part l’Américain KeAndrae Leatherwood (21-5-1).

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Bivol-Pascal : L’heure de la grande question /bivol-pascal-lheure-de-la-grande-question/ /bivol-pascal-lheure-de-la-grande-question/#respond Sun, 25 Nov 2018 14:10:12 +0000 /?p=16886 Par Jean-Philippe Arcand La question refait invariablement surface lorsqu’on parle d’un vétéran boxeur qu’on sait sur ses derniers milles, mais qui poursuit malgré tout sa carrière. Sera-t-il de ceux qui auront livré le proverbial « combat de trop »? Et si c’est le cas, à quel moment ce damné combat aura-t-il lieu? Aussi triste que cela puisse […]

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Par Jean-Philippe Arcand

La question refait invariablement surface lorsqu’on parle d’un vétéran boxeur qu’on sait sur ses derniers milles, mais qui poursuit malgré tout sa carrière. Sera-t-il de ceux qui auront livré le proverbial « combat de trop »? Et si c’est le cas, à quel moment ce damné combat aura-t-il lieu?

Aussi triste que cela puisse être à dire, Jean Pascal pourrait avoir livré ce combat de trop samedi soir, au Hard Rock Hotel & Casino d’Atlantic City, alors qu’il se mesurait au champion WBA des mi-lourds, Dmitry Bivol. Déjà fortement négligé aux yeux d’à peu près tout le monde avant la première cloche, le Lavallois s’est fait servir une véritable leçon de boxe par le Russe, qui l’a emporté par décision unanime (117-111, 119-109, 119-109).J’avais pour sa part Bivol gagnant à 118-110.

D’un bout à l’autre des 12 rounds de ce duel, Bivol (15-0, 11 K.-O.) a fait l’étalage de son talent encore cruellement mésestimé. Grâce à un jab efficace, il a gardé Pascal (33-6-1, 20 K.-O.) à distance. Ainsi, ce dernier n’a jamais été en mesure de placer quelque attaque sérieuse que ce soit. Les statistiques le montrent bien : Bivol a atteint la cible 217 fois dans ce combat, contre seulement 60 pour Pascal.

Mais c’est surtout sur le plan de la vitesse que l’immense canyon qui sépare les deux pugilistes était manifeste. Trop souvent, on a senti que Pascal avait les jambes lourdes devant Bivol. La différence d’âge (36 ans contre 27), entre autres choses, sautait aux yeux plus que jamais.

Pis encore, Pascal était visiblement exténué à partir du sixième round. Normal, à force de courir après un adversaire aussi élusif. Et déjà qu’il lançait peu de coups jusque-là, il en a envoyé encore moins par la suite. Certainement pas la situation idéale quand le knock-out devient essentiel pour l’emporter.

L’ancien champion WBC nous a bien offert quelques lueurs d’énergie ici et là, particulièrement au huitième et dixième rounds. Mais chaque fois, dès l’assaut suivant, cet élan soudain d’agressivité s’évanouissait… et Pascal replongeait alors dans la vase de laquelle il semblait tenter de se dépêtrer depuis le début de l’affrontement.

Pour tout dire, et au risque de paraître injustement sévère, c’est à peine si Bivol a eu à forcer pour réussir la troisième défense de son titre. Tout semblait si facile, si automatique pour lui. Ceux qui ne le connaissaient pas avant ce duel auraient intérêt à en apprendre davantage à son sujet, car vous allez le voir encore un bon bout de temps.

Que faire?

On l’a maintes fois répété, et on ne le dira jamais assez : aussi polarisant puisse-t-il être auprès de certains amateurs, personne ne pourra reprocher à Jean Pascal d’avoir esquivé les défis et de s’être donné un parcours aisé au cours de sa carrière.

Il s’est frotté à un Carl Froch et un Bernard Hopkins au sommet de leur art. Après une première défaite sans appel, il a réclamé un combat revanche contre Sergey Kovalev – et le résultat fut encore plus douloureux. Et maintenant, on peut ajouter le cas Bivol à cette liste.

Pascal a tout donné pour son sport et a contribué de façon considérable à le faire croître au Québec. Il n’a plus rien à prouver et personne ne lui en voudrait de conclure sa route ainsi.

Eric Lucas, Jean-Charles Lajoie et Jean PascalOn peut comprendre qu’il soit difficile pour un athlète de mettre un terme à sa carrière. Mais parfois, c’est la meilleure chose à faire pour ne pas avoir de regrets. Comme ceux que Pascal et son entraîneur Stéphan Larouche ont justement dit vouloir éviter en marge du combat de samedi.

Or, Pascal et son équipe ont immédiatement rejeté toute possibilité de retraite après le duel, préférant parler, en gros, d’une mauvaise soirée au bureau. Son préparateur physique Angel Heredia a quant à lui écrit sur Twitter que Pascal s’était battu alors qu’il était très malade – tweet qui a curieusement été supprimé peu de temps après que le gérant du boxeur, Greg Leon, a vivement nié cette affirmation.

Mais au fond, qu’importe si ce n’était qu’une dure soirée de travail ou le résultat d’un obscur ennui de santé. La question n’est pas là. Il s’agit pour Pascal de se demander à quoi ressemblera la suite des choses en ce qui le concerne à partir de maintenant.

À la lumière de sa performance de samedi, est-il réaliste de croire qu’il obtiendra une autre chance de se battre pour un titre mondial dans un avenir plus ou moins rapproché? Sera-t-il désormais condamné à jouer les faire-valoir et conclure un parcours jusqu’ici glorieux avec une série de combats d’envergure secondaire?

Chacun peut évidemment avoir son opinion sur le sujet. Mais c’est Pascal qui aura le dernier mot. En fier guerrier, il sera peut-être réticent à admettre que le temps est peut-être venu de raccrocher les gants – pour de bon, cette fois.

Mais qu’il le veuille ou non, il en est maintenant rendu à réfléchir encore plus sérieusement à son avenir. Et à se poser la grande question : « Qu’est-ce que je fais, maintenant? ».

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Bivol-Pascal vu par Sébastien Gauthier /bivol-pascal-vu-par-sebastien-gauthier/ /bivol-pascal-vu-par-sebastien-gauthier/#respond Fri, 23 Nov 2018 11:00:45 +0000 /?p=16809 En prévision du combat Bivol-Pascal prévue samedi à Atlantic City, nous avons sollicité la participation de quelques-uns de nos précieux entraîneurs-collaborateurs. Aujourd’hui, le boxeur retraité et analyste Sébastien Gauthier nous offre sa perspective sur certaines facettes du combat à venir. L’opportunité de tenir un duel entre Dmitry Bivol (14-0-0) et Jean Pascal (33-5-1) s’est créée […]

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En prévision du combat Bivol-Pascal prévue samedi à Atlantic City, nous avons sollicité la participation de quelques-uns de nos précieux entraîneurs-collaborateurs. Aujourd’hui, le boxeur retraité et analyste Sébastien Gauthier nous offre sa perspective sur certaines facettes du combat à venir.

L’opportunité de tenir un duel entre Dmitry Bivol (14-0-0) et Jean Pascal (33-5-1) s’est créée à la suite du retrait de Joe Smith Jr, un peu comme ce fut le cas pour Kolvalev – à la suite du retrait de Marcus Browne. Considérant la vaste expérience de Pascal et celle de son entraîneur Stephan Larouche, est-ce qu’une préparation d’environ cinq semaines est suffisante ?

Sébastien Gauthier : À ce moment dans la carrière de Jean Pascal, cinq semaines sont amplement suffisantes. D’autant qu’il est retourné en gymnase rapidement à la suite de ses derniers combats.

Dmitry Bivol est champion WBA depuis seulement un an. On l’a aperçu face à Trent Broadhust (KO1), puis pendant 12 rounds face aux expérimentés Sullivan Barrera (TKO12) et Isaac Chilemba (DU12). Malgré qu’il ait gagné presque tous les rounds de ces deux duels, avez-vous remarqué des faiblesses chez le Russe de 27 ans ?

Sébastien Gauthier : Contre Chilemba, à mes yeux, il a manqué un peu de hargne et d’opportunisme. À ce niveau, on se doit de trouver les moyens d’éliminer les forces de son adversaire, mais Isaac Chilemba est tout de même brillant et a su subtilement concéder la victoire en gardant le combat intéressant.

Les trois champions du monde à 175 livres (Stevenson, Beterbiev et Alvarez) sont très bien connus des Québécois. Côté forces et faiblesses, à quel niveau classes-tu Bivol par rapport aux trois autres ?

Sébastien Gauthier : Il a définitivement beaucoup plus de potentiel à long terme que les autres. Il est plus fluide et jeune, et a une certaine hargne dans ses yeux que j’aime. Bivol est très habile et varié dans ses attaques avec un solide volume.

Dans le même sens, l’entraîneur de Pascal, Stephan Larouche, a déclaré: « On a affaire au boxeur (parmi les champions à 175 livres actuellement) le plus habile et le plus talentueux, mais aussi au cogneur le moins puissant. Bivol est certainement moins bon qu’il le sera dans un an ». Es-tu d’accord avec cette affirmation ?

Sébastien Gauthier : Je suis d’accord en ce qui a trait à la puissance, que je place à égalité avec celle d’Alvarez et j’approuve les dires de Stephan Larouche à 200%. Par contre, Bivol sera le plus dur cogneur des deux lors du combat.

Bivol et Pascal ont été des partenaires d’entraînement à la fin de 2015, alors que Pascal se préparait pour son second duel contre Kovalev. À l’époque, Bivol avait seulement 4 combats pros d’expérience. Qui est le plus avantagé par cette expérience qui remonte maintenant à trois ans ?

Sébastien Gauthier : Bivol a pu voir un peu les habiletés de Jean Pascal, ce qui peut l’aider un peu, car Jean Pascal répète souvent les mêmes attaques. Toutefois, Pascal n’a jamais été aussi bon en sparring qu’en combat.

Jean Pascal disputera samedi un 10e combat de championnat du monde. Par contre, dans les dernières années, sa fiche est légèrement au-dessus de 500 (4-3). Crois-tu qu’il ait été en mesure de rebâtir sa confiance au cours de la dernière année en dominant les Elbiali et Bossé ?

Sébastien Gauthier : Ce n’est clairement plus une question de confiance, mais d’usure.

Pascal est évidemment le négligé dans ce duel. À quel point accordes-tu au Québécois des chances de l’emporter? Peut-il voler assez de rounds pour remporter une décision ?

Sébastien Gauthier : Jean Pascal devrait s’inspirer de Bernard Hopkins s’il veut avoir des chances de gagner. Amener Bivol à faire un combat moins élégant.

Quelle devrait être la stratégie du clan Pascal et quels types d’ajustements devraient-ils avoir prévus d’avance ?

Sébastien Gauthier : Jean Pascal doit s’inspirer de ses expériences du passé. Utiliser les combinaisons que ses adversaires ont utilisées pour le limiter et ainsi limiter Bivol. Par exemple, Bivol à un très bon jab, donc faire un pas vers la droite et commencer avec sa main arrière pourrait le faire hésiter. Du 2-1 pour contrôler la distance, mais poursuivre l’attaque jusqu’à un accrochage. Beaucoup de double et triple Jab pour rentrer à l’intérieur et encore forcer de l’accrochage. Moins c’est beau, mieux ce sera. C’est l’histoire de la carrière de Bernard Hopkins. Et à l’intérieur, des fois il y a des coupures…

Quel devrait être la stratégie du clan Bivol et quels types d’ajustements devraient-ils avoir prévus d’avance?

Sébastien Gauthier : Bivol doit installer son jab et contrôler la distance. Il est très dangereux en contre-attaque donc il doit éviter les accrochages. Il doit rester loin lors des fins de rounds pour éviter les échanges inutiles.

Tu t’attends à quoi comme style de combat pour Bivol-Pascal ? Ça devrait se dérouler comment ? Qui favorises-tu ?

Sébastien Gauthier : Bivol devrait être capable de prendre le contrôle rapidement, car Jean a beaucoup ralenti et est possiblement plus usé qu’on le croit. Par prudence, possiblement, Jean Pascal a perdu des rounds contre un Bossé limité par de grosses blessures. On voit donc qu’il ne semble plus prêt ou peut-être en mesure d’encaisser les charges de ses adversaires. Les attaques de Bivol sont rapides, précises et son volume risque de surpasser les capacités d’un guerrier malheureusement vieillissant. Dans un monde idéal, Jean Pascal ne se fait pas trop faire mal et entendra le dernier son de cloche, mais je ne crois pas que cette fois, ce sera le cas.

 

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Bivol-Pascal vu par Rénald Boisvert /bivol-pascal-vu-par-renald-boisvert/ /bivol-pascal-vu-par-renald-boisvert/#respond Wed, 21 Nov 2018 11:00:31 +0000 /?p=16824 Dans quelques jours, les amateurs de boxe se donneront rendez-vous à Atlantic City pour assister au duel Bivol-Pascal. Nous avons sollicité la participation de quelques-uns de nos précieux entraîneurs-collaborateurs. Aujourd’hui, l’entraîneur-chef du réputé club de boxe Champion, Rénald Boisvert, nous offre sa perspective sur certaines facettes du combat à venir. L’opportunité de tenir un duel […]

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Dans quelques jours, les amateurs de boxe se donneront rendez-vous à Atlantic City pour assister au duel Bivol-Pascal. Nous avons sollicité la participation de quelques-uns de nos précieux entraîneurs-collaborateurs. Aujourd’hui, l’entraîneur-chef du réputé club de boxe Champion, Rénald Boisvert, nous offre sa perspective sur certaines facettes du combat à venir.

L’opportunité de tenir un duel entre Dmitry Bivol (14-0-0) et Jean Pascal (33-5-1) s’est créée à la suite du retrait de Joe Smith Jr, un peu comme ce fut le cas pour Kolvalev – à la suite du retrait de Marcus Browne. Considérant la vaste expérience de Pascal et celle de son entraîneur Stephan Larouche, est-ce qu’une préparation d’environ cinq semaines est suffisante ?

Rénald Boisvert : Une préparation de cinq semaines en prévision d’un combat de cette importance n’est pas très longue. Pour un jeune boxeur, ce serait nettement insuffisant. Mais pour un boxeur expérimenté, la situation est différente. Cette préparation de cinq semaines peut suffire si ce boxeur était déjà en excellente condition au moment où l’annonce du combat de championnat a été faite. Or, Jean Pascal l’était assurément, puisqu’il devait affronter Gary Kopas au début novembre (ce combat n’ayant pas eu lieu en raison du décès du père de Jean). Ainsi, la mise en forme n’étant pas un problème, il reste la préparation dite «spécifique», c’est-à-dire la portion de l’entraînement qui doit varier selon le type d’adversaire. En raison de sa longue expérience, je crois que Jean Pascal a eu suffisamment de temps pour apporter tous les ajustements nécessaires en prévision de ce combat de championnat.

Dmitry Bivol est champion WBA depuis seulement un an. On l’a aperçu face à Trent Broadhust (KO1), puis pendant 12 rounds face aux expérimentés Sullivan Barrera (TKO12) et Isaac Chilemba (DU12). Malgré qu’il ait gagné presque tous les rounds de ces deux duels, avez-vous remarqué des faiblesses chez le Russe de 27 ans ?

Rénald Boisvert : Bivol a été très impressionnant contre Broadhust et Barrera. Tout semblait facile pour lui au cours de ces deux combats. Mais contre Chilemba, Bivol a montré certaines faiblesses. En fait, il a bien battu Chilemba. Néanmoins, Bivol n’a pas aussi bien paru dans ce combat que lors des précédents. C’est comme s’il n’avait pas trouvé toutes les solutions contre Chilemba. Au lieu d’augmenter le tempo de round en round, Bivol a plutôt ralenti. Il s’est contenté d’une victoire sans éclat. Il faut dire que Chilemba n’est pas un adversaire très orthodoxe pour un boxeur au style encore amateur. Bivol est excellent à longue portée, mais quelque peu brouillon à courte distance.

Les trois champions du monde à 175 livres (Stevenson, Beterbiev et Alvarez) sont très bien connus des Québécois. Côté forces et faiblesses, à quel niveau classes-tu Bivol par rapport aux trois autres ?

Rénald Boisvert : Bivol possède un énorme potentiel. Mais il doit attendre avant de se mesurer aux autres champions de la catégorie. Il a besoin de 3 ou 4 combats pour améliorer sa cohésion à courte portée. Ce ne sera pas facile. Même si plusieurs boxeurs amateurs parviennent à s’adapter rapidement au style professionnel, d’autres vont éprouver de grandes difficultés. Pour Bivol, cette transition est loin d’être accomplie. On devra lui opposer des adversaires qui le feront progresser sur cet aspect.

Dans le même sens, l’entraîneur de Pascal, Stephan Larouche, a déclaré: « On a affaire au boxeur (parmi les champions à 175 livres actuellement) le plus habile et le plus talentueux, mais aussi au cogneur le moins puissant. Bivol est certainement moins bon qu’il le sera dans un an ». Es-tu d’accord avec cette affirmation ?

Rénald Boisvert : Oui, je suis d’accord avec Stephan Larouche. Bivol est certainement le plus talentueux parmi les champions de sa catégorie de poids. Par contre, sera-t-il meilleur dans un an? Tout probablement. Mais je n’en suis pas certain. La capacité d’adaptation d’un athlète n’est jamais automatique. Bivol devra être confronté à des sparring-partners qui le forceront à s’adapter au type de combat rapproché. Par exemple, à courte portée, il doit notamment parvenir à abaisser son centre de gravité et resserrer sa garde. Bivol doit vaincre ses hésitations au moment où il veut s’engager à courte distance.

Bivol et Pascal ont été des partenaires d’entraînement à la fin de 2015, alors que Pascal se préparait pour son second duel contre Kovalev. À l’époque, Bivol avait seulement 4 combats pros d’expérience. Qui est le plus avantagé par cette expérience qui remonte maintenant à trois ans ?

Rénald Boisvert : La question n’est pas simple. Depuis 2015, Bivol a certainement beaucoup évolué. Ce ne sera donc pas tout à fait le même boxeur qui sera devant Jean Pascal le 24 novembre prochain. Mais en raison de son expérience et de son intelligence, Jean Pascal devrait rapidement s’ajuster face à ces changements. Quant à Bivol, tout reposera sur ses facultés d’apprentissage. Puisque Jean Pascal n’aura pas changé autant que lui, Bivol est en principe avantagé sur ce plan, mais dans la mesure où il a lui-même progressé depuis trois ans. En réalité, cela devrait être le cas dans la mesure où il réussit à s’imposer physiquement et soutenir la pression sur le boxeur québécois.

Jean Pascal disputera samedi un 10e combat de championnat du monde. Par contre, dans les dernières années, sa fiche est légèrement au-dessus de 500 (4-3). Crois-tu qu’il ait été en mesure de rebâtir sa confiance au cours de la dernière année en dominant les Elbiali et Bossé ?

Rénald Boisvert : Jean Pascal est un doyen de la boxe. Même si ses victoires contre Elbiali et Bossé lui ont certainement redonné un nouveau souffle, notamment au plan mental, je suis convaincu que Jean Pascal a pleinement conscience que le prochain défi n’a rien à voir avec ses deux derniers combats.

Pascal est évidemment le négligé dans ce duel. À quel point accordes-tu au Québécois des chances de l’emporter? Peut-il voler assez de rounds pour remporter une décision ?

Jean Pascal abandon du coin

Rénald Boisvert : Non seulement Jean Pascal est le négligé dans ce combat, je crois aussi qu’il a été choisi par le clan Bivol pour faire progresser en expérience le jeune boxeur russe. Comme Chilemba, Jean Pascal possède un style quelque peu compliqué pour Bivol. D’ailleurs, les chances de l’emporter de Jean Pascal reposent principalement sur cet aspect. Mais en étant réaliste, le clan Bivol aura certainement bien préparé Bivol afin de contrer les tentatives du boxeur québécois visant à voler les rounds. J’aimerais bien croire que Jean Pascal réussira à voler la majorité des rounds. Mais ceci est davantage un souhait… 

Quelle devrait être la stratégie du clan Pascal et quels types d’ajustements devraient-ils avoir prévus d’avance ?

Rénald Boisvert : Je pense que le clan Pascal va tirer des leçons du combat Bivol-Chilemba. Si c’est le cas, Pascal devrait donc adopter un style tout en mouvement basé sur l’imprévisibilité pour ébranler la confiance de son jeune opposant. Bien sûr, je ne m’attends pas à de grands ajustements de la part du boxeur québécois. Mais en compliquant la tâche de Bivol, il misera sur les faiblesses et sur une certaine inexpérience de son adversaire. Cependant, il est à souhaiter que Jean Pascal ait suffisamment d’énergie pour réaliser ce plan de match ou toute autre stratégie établie par son entraîneur.

Quel devrait être la stratégie du clan Bivol et quels types d’ajustements devraient-ils avoir prévus d’avance?

Rénald Boisvert : Bivol est talentueux. Mais un talent est un potentiel. Pour l’actualiser, Bivol doit s’exposer et parfois prendre des risques. Il ne doit pas lever le pied, comme il l’a fait dans son combat contre Chilemba. Il y a donc ici un paradoxe. Dans son combat contre Jean Pascal, Bivol pourrait très bien se sauver avec la victoire sans courir aucun risque et en étant prudent du début jusqu’à la fin du combat. Cependant, une telle attitude ne favoriserait pas la meilleure des progressions. Par contre, quoique plus optimale, la prise de risques, même calculée, comporte une certaine part de danger, notamment face à un adversaire qui peut se montrer imprévisible. Je suis quand même d’avis que Bivol doit choisir la solution qui va l’avantager à moyen terme et prendre suffisamment de risques afin de lui permettre de progresser de façon optimale.

Tu t’attends à quoi comme style de combat ? Ça devrait se dérouler comment ? Qui favorises-tu ?

Rénald Boisvert : Jean Pascal fera sans aucun doute ce qu’il sait faire de mieux. Il volera les premiers rounds. Mais Bivol devrait s’ajuster au fur et à mesure que le combat se déroulera. Ce n’est pas mon habitude de faire des prédictions. C’est souvent une façon de perdre son objectivité au moment de regarder un match de boxe. Mais comme Jean Pascal est un gars de chez nous, peu importe le résultat, je ne peux que souhaiter qu’il nous offre un dernier grand combat. Comme la plupart des gens, je ne le favorise pas. Mais je souhaite tellement qu’il nous fasse tous mentir…

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La boxe au fil de la semaine #218 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-218-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-218-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 19 Nov 2018 11:00:37 +0000 /?p=16855 Par Richard Cloutier La semaine à venir sera particulièrement remplie d’action. Le samedi 24 novembre prochain à Atlantic City, l’ancien champion WBC chez les mi-lourds, Jean Pascal (33-5-1), disputera un 10e combat de championnat du monde alors qu’il affrontera le Russe Dmitry Bivol (14-0-0), détenteur de la couronne WBA chez les mi-lourds. « Je suis prêt […]

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Par Richard Cloutier

La semaine à venir sera particulièrement remplie d’action. Le samedi 24 novembre prochain à Atlantic City, l’ancien champion WBC chez les mi-lourds, Jean Pascal (33-5-1), disputera un 10e combat de championnat du monde alors qu’il affrontera le Russe Dmitry Bivol (14-0-0), détenteur de la couronne WBA chez les mi-lourds. « Je suis prêt pour la guerre ! », a affirmé Jean Pascal dans un entretien avec le Journal de Montréal.

Également samedi, le champion WBC de la Francophonie, Steven Butler (25-1-1), sera opposé au Mexicain Jesus Antonio Gutierrez (25-2-2) au Colisée Financière Sun Life à Rimouski, lors d’un événement présenté par Eye of the Tiger Management. Kim Clavel (4-0-0) affrontera pour sa part la Mexicaine Ana Victoria Polo (7-3-0). Le poids moyen Clovis Drolet (7-0-0) fera face au Mexicain Jesus Manuel Beltran (5-2-0), qui s’est incliné devant Louisbert Altidor en juin dernier. Sadriddin Akhmedov (3-0-0) affrontera Jose Francisco Zuniga (14-11-2) du Mexique. Le poids lourd Arslanbek Makhmudov (4-0-0) sera opposé à l’Américain Andrew Satterfield (4-0-0). Andranik Grigoryan (8-0-0) se battra contre Javier Franco (34-19-15) du Mexique. Artem Oganesyan (7-0-0) croisera les gants avec le Mexicain Juan Manuel Mares (20-15-0). Le super-moyen Nurzat Sabirov (7-0-0) se battra contre Rocky Montoya (32-2-0) du Mexique. Le lourd-léger Arutyun Avetisyan (11-0-0) se mesurera à l’Américain Demetrius Banks (10-6-0). La pesée officielle est prévue le vendredi 23 novembre dès 12h30 au Colisée Financière Sun Life. À noter qu’un volet amateur sera présenté en début de soirée.

Toujours samedi, cette fois en après-midi au Cabaret du Casino de Montréal lors de l’événement organisé par Groupe Yvon Michel, Francis Lafrenière (17-6-2) affrontera le Mexicain Jose de Jesus Macias (23-9-2), qui avait affronté Mikaël Zewski en février 2018. Les amateurs seront heureux de constater l’ajout sur la carte de l’aspirant mondial et actuel champion NABA, l’Ontarien Tony Luis (25-3-0), qui affrontera le Mexicain Edgar Ramirez (17-13-1). Lors de son plus récent combat, Ramirez a fait match nul avec Logan McGuinness. Les amateurs verront aussi en action Tommy Houle (4-0-0) de Sainte-Béatrix face à Danyk Croteau (3-2-0) de Gatineau. Jean-Michel Bolivar (5-1-0) combattra le Mexicain Manuel Garcia (15-15-2). Le Montréalais Mazlum Akdeniz (6-0-0) sera opposé au Mexicain Javier Pena (12-11-1). Yan Pellerin (3-1-0) croisera les gants avec Michael Robertson (0-1-0). Devin Tomko (5-0-0) d’Ottawa fera face au Montréalais d’adoption Augustin Malecot (3-7-1) du gymnase Underdog. Finalement, le protégé d’Artur Beterbiev, Vislan Dalkhaev (9-1-0), fera un retour dans l’arène face au Mexicain Jonathan Aguilar (19-7-0).

Le crochet de gauche – l’actu en bref

– Le super-léger Junior Ulysse (16-1-0) sera en action le 15 décembre au Madison Square Garden, à New York, lors d’un événement présenté par Golden Boy Promotions. Son promoteur Eye of the Tiger Management l’a annoncé il y a quelques jours, lors d’une conférence de presse. L’ancien champion du monde IBF chez les moyens, David Lemieux (40-4-0) sera aussi en action lors du même événement. Il affrontera le Bahamien Tureano Johnson (20-2-0). Dans le cas d’Yves Junior Ulysse, on ignore pour l’instant qui sera son adversaire. Lors de la conférence de presse tenue par EOTTM, aucune confirmation n’avait été offerte relativement à l’identité de son rival. Dans les heures qui ont suivi, le nom de l’Albertain Steve Claggett a été évoqué. On se rappellera que Claggett a défait Junior Ulysse par décision partagée des juges en octobre 2017 à Montréal. Les amateurs de boxe, et sans aucun doute Junior Ulysse de même que son équipe, espèrent la tenue de ce combat revanche. Le Dragon Steve Claggett lui-même, le 5 novembre, a invité le clan Ulysse à danser. Voir Junior Ulysse affronter Steve Claggett le 15 décembre était dans l’ordre des choses. Toutefois, Claggett a finalement affirmé dans les dernières heures qu’il refusait le combat, évoquant le court délai pour se préparer. Tous les échos sont à l’effet que des jeux de coulisses sont en cours afin que le duel soit finalement disputé. « On lui a offert la meilleure bourse de sa carrière. Une somme très supérieure à ce qu’il avait empoché pour son combat à Montréal », a notamment affirmé Camille Estephan dans un entretien avec le Journal de Montréal. La conclusion de cette situation devrait se dénouer dans les prochaines heures, dans un sens ou dans l’autre. Le plus récent combat de Junior Ulysse remonte au 16 juin, alors qu’il avait défait Ernesto Espana à Shawinigan par décision unanime. Entre Espana et Claggett, rappelons que Junior Ulysse s’est aussi imposé sur l’Américain Cletus Seldin.

– L’Olympien Christian Mbilli (12-0-0), un protégé du Groupe Yvon Michel, devrait affronter Armen Ypremyan (9-1-2) le 4 décembre au Zenith à Paris.

Oscar Rivas champion NABF

– Le poids lourd Oscar Rivas (24-0-0) affrontera le Brésilien Fabio Maldonado (26-0-0) le 1er décembre prochain au Centre Vidéotron à Québec, lors du gala présenté par le Groupe Yvon Michel. Âgé de 38 ans, Maldonado est un ex-combattant de l’UFC, qui avait d’abord amorcé la boxe en 2002, avec une pause de 2010 à 2016. Maldonado, qui est invaincu, compte 25 KO en 26 gains, mais aucun de ses rivaux ne se compare de près à Rivas, qui défendra pour l’occasion son titre NABF. Rivas devait initialement affronter le Ghanéen Ebenezer Tetteh (19-0-0). Le duel sera présenté en sous-carte du combat de championnat du monde WBC des mi-lourds entre Adonis Stevenson et Oleksandr Gvozdyk.

– Le Montréalais Adam Ayoubi (1-2-1) a perdu une décision majoritaire face au local Antonio Napolitano (2-0-0), le 17 novembre à Toronto. Dans le principal combat de cet événement présenté par Lee Baxter Promotions, l’Ontarien Kane Heron (13-0-1) a passé le KO au 4e round à l’Argentin Maximiliano Leonel Scalzone (16-3-1). Heron a disputé son précédent combat au Casino de Montréal.

– L’ancien porte-couleur d’InterBox, le poids lourd roumain Bogdan Dinu (18-1-0), a été stoppé par KO au quatrième round par l’Américain Jarrell Miller (23-0-1) le 17 novembre au Kansas. Les titres NABA intérimaire et NABO étaient en jeu.

– Un autre Roumain était en action, Flavius Biea (16-1-0), a eu plus de succès et s’est emparé de la ceinture vacante IBA Intercontinental, le 17 novembre en Roumanie en défaisant Yeison Gonzalez (12-2-0) par TKO au septième round. Biea a disputé quelques combats au Québec en 2015-2016, après avoir été repéré par Lucian Bute.

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La boxe au fil de la semaine #215 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-215-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-215-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 29 Oct 2018 10:00:45 +0000 /?p=16682 Par Richard Cloutier David Théroux remontera dans le ring le vendredi 7 décembre, à la salle communautaire Jani-Ber, à Sorel-Tracy lors d’un événement présenté par BoxeMontréal.com. Pour son 17e combat professionnel, il affrontera le Mexicain Abraham Gomez, qui en sera à une dixième présence au Canada. Théroux reprend l’action après un arrêt forcé en raison […]

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Par Richard Cloutier

David Théroux remontera dans le ring le vendredi 7 décembre, à la salle communautaire Jani-Ber, à Sorel-Tracy lors d’un événement présenté par BoxeMontréal.com.

Pour son 17e combat professionnel, il affrontera le Mexicain Abraham Gomez, qui en sera à une dixième présence au Canada.

Théroux reprend l’action après un arrêt forcé en raison d’une fracture à la main droite subie lors de son plus récent combat, en décembre 2017. Surtout, il remonte dans le ring après avoir été libéré par son promoteur Eye of the Tiger Management, pour avoir choisi de conserver son entraîneur, Stéphan Larouche.

Les amateurs auront droit à six combats. Outre Théroux, ils verront Chann Thonson (4-0-0), Michael Cyr (1-1-0), Eder Clervoix (Début Pro), Brahim Khrayzat (Début Pro) ainsi qu’Abed El-Safadi (Début Pro).

Le crochet de gauche – l’actu en bref

– Le Groupe Yvon Michel a confirmé cette semaine l’identité de plusieurs des adversaires qui seront en action le 1er décembre au Centre Vidéotron à Québec. On savait déjà que le champion canadien des super-moyens Shakeel Phinn (19-2-0) de Brossard affrontera Dario Bredicean (17-0-0), un protégé de Lucian Bute, pour le titre IBF Intercontinental des super-moyens. Le Trifluvien Mikael Zewski (31-1-0), qui devait défendre son titre WBC international contre l’ancien aspirant mondial sud-africain Ali Funeka (39-10-3), sera plutôt opposé à Aaron Herrera (35-8-1), du Mexique. Coup de théâtre, c’est le pugiliste de Baie-Saint-Paul Sébastien Bouchard (17-1-0) qui fera face à Ali Funeka. La ceinture vacante WBC Oscar RivasContinental des Amériques sera en jeu. Le poids lourd Oscar Rivas (24-0-0) défendra son titre NABF contre le Ghanéen invaincu Ebenezer Tetteh (18-0-0), qui disputera un premier combat à l’extérieur du Ghana. Tetteh a été champion WBA Pan African (2014) et WBO Africa (2017). Le poids lourd Torontois Oleksandr Teslenko (14-0-0) sera aussi en action face à un adversaire à confirmer, alors que le super-moyen Wilfried Seyi (1-0-0), un Camerounais installé à Montréal, sera opposé à Fernando Galvan (4-1-0), du Mexique. Seyi a été porte-drapeau du Cameroun aux Jeux olympiques de Rio en 2016, médaillé d’argent aux derniers Jeux du Commonwealth, et champion des Jeux d’Afrique en 2015. Galvan, pour sa part, a défait Yan Pellerin en juillet dernier. Par ailleurs, si le duel de Marie-Ève Dicaire (13-0-0) contre la championne du monde IBF Chris Namus n’est pas encore confirmé, les plus récentes informations laissent croire qu’il aura bien lieu. Finalement, le combat principal opposera Adonis Stevenson (29-1-1) au champion du monde intérimaire de la WBC, l’Ukrainien Oleksandr Gvozdyk (15-0-0).

– Francis Lafrenière (17-6-2) sera de nouveau en action au Casino de Montréal, le samedi 24 novembre dès midi pour le gala GYM, et il affrontera l’ex-champion du Mexique Gabriel Martinez (29-11-1) dans le principal combat de boxe du gala. Martinez, s’il a bien rivalisé durant 11 rounds avec Saul « Canelo » Alvarez, en 2008, Martinez compte 2 victoires à ses 10 derniers combats, mais il faut dire qu’il se trouve régulièrement opposé à des boxeurs invaincus ou possédant une fiche de qualité, incluant Acelino Freitas (40-2-0) à sa plus récente sortie. Les amateurs seront heureux de constater la présence de combats locaux. Tommy Houle (4-0-0) de Ste-Béatrix devrait affronter Danyk Croteau (3-2-0) de Gatineau, alors que le protégé de l’entraîneur Éric Bélanger, Devin Tomko (5-0-0) d’Ottawa fera face au Montréalais d’adoption Augustin Malecot (3-7-1) du gymnase Underdog. Jean-Michel Bolivar (5-1-0) combattra face au Mexicain Manuel Garcia (15-15-2), qui disputera son 4e combat à Montréal. Quant à Yan Pellerin (3-1-0) l’identité de son adversaire reste à confirmer. C’est aussi le cas du Montréalais Mazlum Akdeniz (6-0-0, 2 K.-O.). Finalement, le protégé d’Artur Beterbiev, Vislan Dalkhaev (9-1-0), fera un retour dans l’arène après une absence de près d’un an et une première défaite, subie en Californie le 11 novembre 2017. Dalkhaev fera face au Mexicain Jonathan Aguilar (19-7-0).

– D’autres noms se sont ajoutés à la liste des boxeurs qui combattront le 24 novembre à Rimouski lors de l’événement présenté par Eye of the Tiger Management. C’est le cas du poids moyen Clovis Drolet (7-0-0). Rappelons que la finale opposera le champion WBC de la Francophonie Steven Butler (25-1-1) au Mexicain Jesus Antonio Gutierrez (25-2-2). La pugiliste lanaudoise Kim Clavel (4-0-0) sera également en action, en plus de nombreux membres de la brigade des pays de l’Est. C’est le cas du poids moyen Sadriddin Akhmedov (3-0-0), du poids lourd Arslanbek Makhmudov (4-0-0), et de la récente acquisition Artem Oganesyan (7-0-0). Figurent aussi sur la carte le super-moyen Nurzat Sabirov (7-0-0), Andranik Grigoryan (8-0-0), de même que Arutyun Avetisyan (11-0-0). Notons que Makhmudov devait affronter l’Américain Avery Gibson, mais celui-ci se serait blessé à l’entraînement et a annoncé sa retraite.

– Le Roumain Bogdan Dinu (18-0-0), un ancien porte-couleur d’InterBox, affrontera l’étoile montante américaine de la division des poids lourds, Jarrell Miller (22-0-1), le samedi 17 novembre au Kansas. Dinu a notamment défait Éric Martel-Bahoeli, Avery Gibson et Marcelo Nascimento. Quant à Miller, il a défait Thomasz Adamek et Johann Duhaupas à ses dernières sorties.

– Ce 28 octobre, l’ancien champion du monde WBC Jean Pascal fête ses 36 ans et nous lui offrons nos meilleurs vœux. Rappelons qu’il tentera de mettre la main sur le titre mondial WBA le 24 novembre prochain à Atlantic City en se mesurant au tenant du titre, Dmitry Bivol.

Cet article La boxe au fil de la semaine #215 – l’actualité vue par Richard Cloutier est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

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