Lucian Bute – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca Pour tout savoir sur la boxe québécoise – combats de boxe, classements, analyses, entrevues, portraits, championnats du monde – Montréal, Québec Mon, 01 Apr 2019 10:00:46 +0000 fr-FR hourly 1 /wp-content/uploads/2013/11/cropped-logo_carré-32x32.jpg Lucian Bute – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca 32 32 Complémentaire au site 12rounds.ca, ce podcast a été mis sur pied afin d’offrir aux amateurs des informations sur le noble art allant au-delà de ce qui est couvert par les médias traditionnels. Nous y discutons des combats à venir et nous entretenons avec divers intervenants du milieu. Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca no Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca [email protected] [email protected] (Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca) Boxe québécoise et internationale pour tous les amateurs de boxe francophones Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.caLucian Bute – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca /wp-content/uploads/powerpress/12rounds.png La boxe au fil de la semaine #235 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-235-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-235-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 25 Mar 2019 10:00:09 +0000 /?p=17507 Par Richard Cloutier L’ancien champion du monde IBF chez les super-moyens, Lucian Bute, a officiellement annoncé sa retraite, mercredi. Le boxeur d’origine roumaine venu d’abord au Canada afin de servir de partenaire d’entraînement à Éric Lucas, alors en préparation d’un combat de championnat du monde, a ainsi mis un terme à une carrière professionnelle amorcée […]

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Par Richard Cloutier

L’ancien champion du monde IBF chez les super-moyens, Lucian Bute, a officiellement annoncé sa retraite, mercredi. Le boxeur d’origine roumaine venu d’abord au Canada afin de servir de partenaire d’entraînement à Éric Lucas, alors en préparation d’un combat de championnat du monde, a ainsi mis un terme à une carrière professionnelle amorcée au Centre Bell le 22 novembre 2003. Pour l’occasion, « le Tombeur » était entouré de sa famille, incluant ses parents.

Lucian Bute a cumulé les titres mineurs avant de devenir champion du monde en 2007 après avoir stoppé Alejandro Berrio au 11e round. Il défendra avec succès son titre à neuf occasions, soit jusqu’à sa rencontre avec Carl Froch en 2012. Comme l’a souligné Radio-Canada, ce duel disputé en Angleterre représente le moment tournant de sa carrière. « Je n’ai plus été le même par la suite. J’étais devenu plus craintif. J’ai rencontré des psychologues sportifs pour essayer d’arranger ça, mais plus rien n’a été pareil par la suite » a témoigné Lucian Bute à cet égard.

En raison de sa personnalité et de son charisme, Lucian Bute a rapidement fait sensation auprès des amateurs. Il a certainement contribué à la notoriété de la boxe au Québec et ailleurs au Canada et a sans doute suscité quelques carrières. « C’est extraordinaire ce que Lucian a accompli pour la boxe d’ici », a d’ailleurs témoigné Éric Lucas, présent au point de presse et cité par Radio-Canada.

Notons que les lecteurs intéressés à en apprendre davantage sur la carrière de Lucian Bute pourraient trouver leur compte en lisant l’ouvrage biographique que j’ai rédigé sur lui. Ce court livre d’abord destiné à une clientèle scolaire est paru en 2011, soit alors que Bute était toujours champion du monde. Intitulé : Lucian Bute : le perfectionniste et publié chez Lidec (membre du Groupe Guérin), il est disponible dans de nombreuses bibliothèques publiques à travers la province. Si ce n’est pas le cas par chez vous, vous pouvez leur demander de le commander auprès de l’éditeur. Il est disponible auprès de l’éditeur en version livre ou numérique et peut être commandé par toutes les librairies.   

Au final, Lucian Bute, un boxeur gaucher, a cumulé une fiche de 32 victoires, dont 25 par K.-O., et cinq revers

Le crochet de gauche – l’actu en bref

– La semaine dernière à la suite de son programme double présenté au Casino de Montréal, le grand patron de la firme Eye of the Tiger Management, Camille Estephan, avait signifié son espoir de pouvoir bientôt annoncer la tenue de Kean-Carman 2 pour le 15 juin, et les choses n’ont pas traîné. Vendredi, le duel était confirmé et le poids lourd trifluvien Simon Kean (16-1, 15 K.-O.) aura l’occasion de venger sa défaite subie le 6 octobre dernier aux mains de l’Ontarien Dillon Carman (14-4, 13 K.-O.). Ce duel sera l’attraction principale d’un gala pro-am présenté le 15 juin au Centre Gervais Auto de Shawinigan par EOTTM en association avec les Cataractes de Shawinigan. « La vérité est que j’ai sous-estimé Dillon en pensant qu’il venait au Québec simplement pour encaisser un chèque. Il s’est fait discret et m’a surpris. Je lui lève mon chapeau », a dit Simon Kean au sujet de sa défaite, ajoutant :« Je n’ai jamais été aussi motivé par un objectif de toute ma vie. Je ne mange pas, je ne dors pas, je m’entraîne sans relâche au gym jusqu’à ce qu’il soit par terre, à mes pieds le 15 juin. Je ne fais pas ça pour l’argent, mais pour l’honneur ». Il est déjà acquis que le poids lourd Russe Arslanbek Makhmudov (7-0-0) sera impliqué dans le principal combat de soutien de l’événement.

– C’est ce vendredi 29 mars lors d’un gala présenté à Toronto par le promoteur ontarien Lee Baxter, que l’Olympien néo-écossais Custio Clayton (15-0-0) fera son retour sur le ring. Inactif depuis mai 2018 pour des raisons contractuelles avec Eye of the Tiger Management, il doit affronter l’ancien champion du monde WBO américain DeMarcus Corley (51-32-1). Lors du même événement, Patrice Volny (13-0-0), le champion unifié NABA et NABO chez les moyens, affrontera le Slovaque Nicolas Holcapfel (10-0-0). Aussi, le poids lourd Torontois Oleksandr Teslenko (15-0-0), un protégé de Marc Ramsay qui a disputé quelques combats au Québec, fera face à l’ancien combattant de l’UFC, le Brésilien Fabio Maldonado (26-1-0). Rappelons que celui-ci avait fait mal paraître Oscar Rivas en décembre dernier sur le ring de Centre Vidéotron, à Québec. Rivas lui a néanmoins infligé sa seule défaite en carrière. Au total, sept duels sont prévus.

– Shakeel Phinn (20-2-1) a obtenu sa vingtième victoire en carrière en stoppant le Mexicain Juan Carlos Raygosa (12-15-3) au 5e round, samedi, lors du combat principal d’un gala présenté au Casino de Montréal par Groupe Yvon Michel. Rappelons que c’est la championne du monde IBF des poids super-mi-moyens féminin, Marie-Eve Dicaire (14-0-0), qui devait effectuer en finale la première défense de son titre contre la dominicaine Lina Tejada (12-5-0). Toutefois, celle-ci a été interdite de combat par la Régie des alcools, des courses et de jeux du Québec, après que des examens médicaux aient démontré un problème à un oeil. Dicaire combattra en principe le 13 avril, toujours au Casino de Montréal, face à une rivale dont l’identité reste à déterminer. Pour sa part, Shakeel Phinn affrontera le Mexicain Bruno Sandoval (20-3-1) pour le titre IBF Intercontinental chez les super-moyens le 8 juin au Casino de Montréal. Samedi, malgré le retrait de Dicaire, les amateurs ont eu droit à de très bons combats. Signalons notamment la victoire du mi-lourd de Longueuil Terry Osias (7-0-0) qui a stoppé le Mexicain Juan Santiago Colchado (6-4-1) au deuxième round. L’Olympien Dieudonné Wilfried Seyi (4-0-0) l’a pour sa part emportée par DU sur le Mexicain Ismael Molina Moreno (2-1-0). Dans un duel de Montréalais, Diizon Belfon (1-0-0) a amorcé ses débuts professionnels en montrant une belle maîtrise du ring face à Adam Ayoubi (1-3-1), obtenant la victoire par TKO au troisième round. Le protégé des frères Grant, Louis Jourdain (1-0-0) de Beloeil, a aussi amorcé sa carrière professionnelle de belle façon en défaisant Antonio Vergara (2-6-1) par TKO au 3e round. Mentionnons finalement les victoires par DU des Montréalais Abed-Almoty El-Safadi (2-0-0) et Alexandre Leng (1-0-0) sur leurs rivaux respectifs. Finalement, le résident d’Ottawa Devin Tomko (7-0-0) a obtenu le gain par décision majoritaire sur le Français résident de Los Angeles Simon Pierre Adde (4-1-0).

– Le Groupe Yvon Michel et le champion du monde IBF chez les mi-lourds, Artur Beterbiev, ont confirmé cette semaine avoir conclu une entente mettant fin à leur contrat de promotion et qui met aussi fin à toutes les procédures judiciaires entre eux. « Au cours des derniers mois, il est devenu évident pour nous et Artur qu’une solution négociée de bonne foi serait préférable aux conséquences d’un débat judiciaire prolongé. Nous sommes fiers du travail que nous avons accompli avec Artur durant notre association et nous lui souhaitons le meilleur succès dans la poursuite de sa carrière », a déclaré Yvon Michel, président de GYM. Beterbiev effectuera la deuxième défense de son titre mondial le 4 mai prochain en Californie face à Radivoje Kalajdzic (24-1-0).

– C’est le samedi 30 mars prochain que l’Olympien français et champion WBC Youth des poids moyens, Christian Mbilli (13-0-0), disputera son prochain combat. Le protégé du Groupe Yvon Michel sera en action à Philadelphie contre l’Américain Christopher Pearson (16-2-0), un participant à la saison 2010-2011 de la World Series of Boxing.

– Le champion WBC Youth et porte-couleur de Eye of the Tiger Management, Sadriddin Akhmedov (8-0-0), a remporté son combat par décision unanime face à l’Indonésien John Ruba (17-5-1), dimanche, alors qu’il contant sur le ring au Kazakhstan. Akhmedov a ainsi remporté le titre vacant WBC Asian.

– « Je fais un retour sur le ring. Le 25 mai, ne bookez rien à votre agenda ! Gros gala à venir ! Je n’ai pas [l’identité de] mon adversaire encore et je vais avoir plus de détail bientôt », a écrit Francisco Cotroni Jr (12-10-1) sur les médias sociaux, samedi. Lors de son plus récent combat, disputé en finale d’un événement présenté à la Tohu, à Montréal, Cotroni s’est incliné par décision unanime face à Jordan Balmir.

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Bivol-Pascal : L’heure de la grande question /bivol-pascal-lheure-de-la-grande-question/ /bivol-pascal-lheure-de-la-grande-question/#respond Sun, 25 Nov 2018 14:10:12 +0000 /?p=16886 Par Jean-Philippe Arcand La question refait invariablement surface lorsqu’on parle d’un vétéran boxeur qu’on sait sur ses derniers milles, mais qui poursuit malgré tout sa carrière. Sera-t-il de ceux qui auront livré le proverbial « combat de trop »? Et si c’est le cas, à quel moment ce damné combat aura-t-il lieu? Aussi triste que cela puisse […]

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Par Jean-Philippe Arcand

La question refait invariablement surface lorsqu’on parle d’un vétéran boxeur qu’on sait sur ses derniers milles, mais qui poursuit malgré tout sa carrière. Sera-t-il de ceux qui auront livré le proverbial « combat de trop »? Et si c’est le cas, à quel moment ce damné combat aura-t-il lieu?

Aussi triste que cela puisse être à dire, Jean Pascal pourrait avoir livré ce combat de trop samedi soir, au Hard Rock Hotel & Casino d’Atlantic City, alors qu’il se mesurait au champion WBA des mi-lourds, Dmitry Bivol. Déjà fortement négligé aux yeux d’à peu près tout le monde avant la première cloche, le Lavallois s’est fait servir une véritable leçon de boxe par le Russe, qui l’a emporté par décision unanime (117-111, 119-109, 119-109).J’avais pour sa part Bivol gagnant à 118-110.

D’un bout à l’autre des 12 rounds de ce duel, Bivol (15-0, 11 K.-O.) a fait l’étalage de son talent encore cruellement mésestimé. Grâce à un jab efficace, il a gardé Pascal (33-6-1, 20 K.-O.) à distance. Ainsi, ce dernier n’a jamais été en mesure de placer quelque attaque sérieuse que ce soit. Les statistiques le montrent bien : Bivol a atteint la cible 217 fois dans ce combat, contre seulement 60 pour Pascal.

Mais c’est surtout sur le plan de la vitesse que l’immense canyon qui sépare les deux pugilistes était manifeste. Trop souvent, on a senti que Pascal avait les jambes lourdes devant Bivol. La différence d’âge (36 ans contre 27), entre autres choses, sautait aux yeux plus que jamais.

Pis encore, Pascal était visiblement exténué à partir du sixième round. Normal, à force de courir après un adversaire aussi élusif. Et déjà qu’il lançait peu de coups jusque-là, il en a envoyé encore moins par la suite. Certainement pas la situation idéale quand le knock-out devient essentiel pour l’emporter.

L’ancien champion WBC nous a bien offert quelques lueurs d’énergie ici et là, particulièrement au huitième et dixième rounds. Mais chaque fois, dès l’assaut suivant, cet élan soudain d’agressivité s’évanouissait… et Pascal replongeait alors dans la vase de laquelle il semblait tenter de se dépêtrer depuis le début de l’affrontement.

Pour tout dire, et au risque de paraître injustement sévère, c’est à peine si Bivol a eu à forcer pour réussir la troisième défense de son titre. Tout semblait si facile, si automatique pour lui. Ceux qui ne le connaissaient pas avant ce duel auraient intérêt à en apprendre davantage à son sujet, car vous allez le voir encore un bon bout de temps.

Que faire?

On l’a maintes fois répété, et on ne le dira jamais assez : aussi polarisant puisse-t-il être auprès de certains amateurs, personne ne pourra reprocher à Jean Pascal d’avoir esquivé les défis et de s’être donné un parcours aisé au cours de sa carrière.

Il s’est frotté à un Carl Froch et un Bernard Hopkins au sommet de leur art. Après une première défaite sans appel, il a réclamé un combat revanche contre Sergey Kovalev – et le résultat fut encore plus douloureux. Et maintenant, on peut ajouter le cas Bivol à cette liste.

Pascal a tout donné pour son sport et a contribué de façon considérable à le faire croître au Québec. Il n’a plus rien à prouver et personne ne lui en voudrait de conclure sa route ainsi.

Eric Lucas, Jean-Charles Lajoie et Jean PascalOn peut comprendre qu’il soit difficile pour un athlète de mettre un terme à sa carrière. Mais parfois, c’est la meilleure chose à faire pour ne pas avoir de regrets. Comme ceux que Pascal et son entraîneur Stéphan Larouche ont justement dit vouloir éviter en marge du combat de samedi.

Or, Pascal et son équipe ont immédiatement rejeté toute possibilité de retraite après le duel, préférant parler, en gros, d’une mauvaise soirée au bureau. Son préparateur physique Angel Heredia a quant à lui écrit sur Twitter que Pascal s’était battu alors qu’il était très malade – tweet qui a curieusement été supprimé peu de temps après que le gérant du boxeur, Greg Leon, a vivement nié cette affirmation.

Mais au fond, qu’importe si ce n’était qu’une dure soirée de travail ou le résultat d’un obscur ennui de santé. La question n’est pas là. Il s’agit pour Pascal de se demander à quoi ressemblera la suite des choses en ce qui le concerne à partir de maintenant.

À la lumière de sa performance de samedi, est-il réaliste de croire qu’il obtiendra une autre chance de se battre pour un titre mondial dans un avenir plus ou moins rapproché? Sera-t-il désormais condamné à jouer les faire-valoir et conclure un parcours jusqu’ici glorieux avec une série de combats d’envergure secondaire?

Chacun peut évidemment avoir son opinion sur le sujet. Mais c’est Pascal qui aura le dernier mot. En fier guerrier, il sera peut-être réticent à admettre que le temps est peut-être venu de raccrocher les gants – pour de bon, cette fois.

Mais qu’il le veuille ou non, il en est maintenant rendu à réfléchir encore plus sérieusement à son avenir. Et à se poser la grande question : « Qu’est-ce que je fais, maintenant? ».

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Bogdan Dinu : l’immense défi ! /bogdan-dinu-limmense-defi/ /bogdan-dinu-limmense-defi/#respond Thu, 15 Nov 2018 11:00:13 +0000 /?p=16781 Par Richard Cloutier Samedi au Kansas Star Arena, un ancien porte-couleur d’InterBox, le poids lourd roumain Bogdan « Le Bombardier » Dinu (18-0-0, 14 KO), sera impliqué dans le principal combat de la soirée face à l’étoile montante de la boxe américaine chez les lourds : Jarrell « Big Baby » Miller (22-0-1, 19 KO). En prévision de ce combat, […]

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Par Richard Cloutier

Bogdan Dinu VS Jarrell Miller PosterSamedi au Kansas Star Arena, un ancien porte-couleur d’InterBox, le poids lourd roumain Bogdan « Le Bombardier » Dinu (18-0-0, 14 KO), sera impliqué dans le principal combat de la soirée face à l’étoile montante de la boxe américaine chez les lourds : Jarrell « Big Baby » Miller (22-0-1, 19 KO).

En prévision de ce combat, 12Rounds.ca a pensé vous présenter un bref portrait de ce Roumain de 6’5″, âgé de 32 ans, qui a disputé six de ses combats professionnels au Québec, entre 2012 et 2015. Notons que le duel sera diffusé par DAZN.

Natif de Buzau en Roumanie, Bogdan Dinu, qui est un agent des forces spéciales de la police depuis 2008 au sein d’une unité d’élite dédiée à la lutte au crime organisé, a connu plusieurs succès d’envergure chez les amateurs. En 2002, il a remporté le bronze au mondial U17; en 2003, il a remporté le titre mondial U17 de même qu’une médaille de bronze à l’Euro U17. Puis en 2004, il a obtenu le bronze au mondial (Junior), et finalement l’argent en 2005 aux Championnats d’Europe Junior.

La filière québécoise

Bogdan Dinu a fait ses débuts professionnels en 2008 à l’âge de 25 ans. Pour son premier duel, disputé à Bucarest, en Roumanie, il a fait face à Stéphane « Brutus » Tessier, lors d’un gala dont le combat principal opposait Adrian Diaconu à Chris Henry, pour le titre mondial intérimaire des mi-lourds de la WBC. Diaconu l’avait emporté. Sur la carte, présentée par Gankor Promotions, figurait aussi Jojo Dan, de même que Carl Handy.

Il dispute deux autres combats en 2008, un duel en 2009 et un autre en 2010. Chaque fois, Jojo Dan est impliqué dans le principal combat de la soirée. En 2011, Dinu dispute encore un seul affrontement, cette fois en sous-carte du combat de championnat du monde opposant Lucian Bute à Jean-Paul Mendy.

En 2012, Bogdan Dinu livre trois affrontements, dont un au Centre Bell, en sous-carte de Bute-Grachev. Il défait alors Éric Martel-Bahoeli au 4e round d’un combat prévu pour 6.

L’année suivante, Dinu participe à la troisième saison du tournoi de boxe Bigger’s Better, dont le format est similaire à la série britannique Prizefighter. Le 13 décembre 2013, il remporte le tournoi.

En 2014, InterBox et Groupe Yvon Michel (GYM), qui ont à ce moment formé une alliance, annoncent la mise sous contrat du poids lourd roumain alors âgé de 27 ans, pour une période de deux ans. Installé au Québec depuis quelques semaines à l’invitation de Lucian Bute, Dinu s’entraine sous les conseils de Stéphan Larouche.

Jean Bédard et Bogdan Dinu « Fidèles à notre objectif commun d’assurer la relève de la boxe au Québec, tant chez InterBox que chez GYM, nous sommes toujours à la recherche de boxeurs de talent. L’ajout de Bogdan, pour nous, s’inscrit dans ce contexte », déclare le président et chef de la direction du Groupe Sportscene inc., Jean Bédard, dans un communiqué.

Bogdan Dinu, qui compte alors 9 victoires à sa fiche, dispute un premier combat sous ses nouvelles couleurs le 31 mai 2014 à l’aréna de Vaudreuil en affrontant l’Américain Avery Gibson (3-5, 1K.-O.). Il défait Gibson par décision unanime des juges. L’Américain reviendra au Québec à trois reprises, obtenant la victoire sur Didier Bence, récoltant une nulle contre Éric Martel-Bahoeli, puis une défaite aux mains de Simon Kean.

Vidéo : gracieuseté Way Productions – abonnement

Dinu disputera deux autres combats en 2014, puis en ajoutera encore deux en 2015, avant de retourner en Roumanie, où il poursuivra sa carrière au rythme de deux combats par année, en 2016 et 2017. Notons que les deux galas de 2016 ont été présentés en collaboration avec l’organisation BoxeMontreal.com.

Le plus récent duel de Bogdan Dinu, disputé en décembre 2017, s’est soldé par un gain par TKO dès le troisième round. Il affrontait alors le Brésilien Marcelo Nascimento, celui-là même que Simon Kean a stoppé au cinquième round six mois plus tôt.

Un gros contrat

Jarrell MillerSamedi, Bogdan Dinu aura fort à faire s’il veut sortir victorieux de son duel. Son adversaire, l’Américain Jarrell Miller, est classé au 9e rang chez les lourds par The Ring Magazine. Boxrec le classe 2e aux États-Unis et 4e au monde. Dinu figure pour sa part au 2e rang parmi les poids lourds roumains, derrière Christian Hammer, selon Boxrec, et 60e au monde.

La WBA, dans son plus récent classement, a inscrit Jarrell Miller au 2e rang, alors que Dinu figure au 9e échelon.

Miller, lors de ses dernières présences sur le ring, a défait Thomasz Adamek et Johann Duhaupas. Il a détenu les titres NABO et NABA en 2016.

Bogdan Dinu VS Jarrell Miller

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La boxe au fil de la semaine #209 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-209-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-209-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#respond Mon, 17 Sep 2018 04:10:21 +0000 /?p=16384 Par Richard Cloutier David Lemieux (40-4-0) a passé le KO à 2:44 du premier round à l’Irlandais Gary O’Sullivan (28-3-0), le samedi 15 septembre au T-Mobile Arena, à Las Vegas. Lemieux a passé une sévère gauche à « Spike » O’Sullivan pour mettre un terme au duel. « Je me sentais bien et je suis en pleine […]

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Par Richard Cloutier

David Lemieux (40-4-0) a passé le KO à 2:44 du premier round à l’Irlandais Gary O’Sullivan (28-3-0), le samedi 15 septembre au T-Mobile Arena, à Las Vegas. Lemieux a passé une sévère gauche à « Spike » O’Sullivan pour mettre un terme au duel.

« Je me sentais bien et je suis en pleine forme. Je vous donne toujours une excellente bagarre, a lancé David Lemieux après le combat. Tout ce qu’O’Sullivan a dit au cours des dernières semaines, je l’ai gardé en moi et je l’ai emporté sur le ring ».

En vertu de cette victoire, Lemieux est devenu le premier aspirant au titre mondial WBA chez les moyens, détenu par le japonais Ryoto Murata (14-1-0). Murata doit défendre son titre le 20 octobre contre l’Américain Rob Brant (23-1-0) à Las Vegas.

Lemieux pourrait toutefois recevoir une offre pour affronter Saul « Canelo » Alvarez (50-1-2), qui a défait Gennady Golovkin (38-1-1) par décision majoritaire dans le principal combat de la soirée. Golden Boy Promotions n’a jamais caché son intérêt envers un tel duel, et a évoqué cette possibilité au cours de la semaine précédant le combat, dans le cas d’une victoire d’Alvarez. Il est déjà prévu que Canelo Alvarez remonte dans le ring en décembre.

Dans la demi-finale de la soirée, l’Ontarien Brandon Cook (20-2-0) a subi un revers par TKO au troisième round face au champion du monde WBO Jaime Munguia (31-0-0).

Le crochet de gauche – l’actu en bref

– C’est finalement le réseau ESPN qui télédiffusera le combat revanche opposant le champion du monde WBO chez les mi-lourds Eleider Alvarez (24-0-0) et Sergey Kovalev (32-3-1), a qui les titres ont été ravi en août dernier à Atlantic City. Le duel sera vraisemblablement disputé au début de l’année 2019.

– Le promoteur Yvon Michel dévoilera mardi lors d’une conférence de presse, les détails de la nouvelle saison de sa série de boxe présentée au Cabaret du Casino de Montréal. Deux galas sont déjà prévus, soit le 20 octobre et le 24 novembre. On sait déjà que le boxeur de Baie-Saint-Paul, Sébastien Bouchard (16-1-0), figure sur la carte du 20 octobre.

– L’enseignant au cégep et analyste de boxe Kenny Cherry, de la région de Lanaudière, fera ses débuts professionnels à Oshawa, en Ontario, le 22 septembre prochain face au local Thad Ridsdill, qui fera lui aussi ses débuts professionnels. Dans le principal combat de la soirée organisée par The Classic Boxing Company, l’Ontarien Jessie Wilcox (10-0-2) et actuel champion canadien fera face à Ernesto Olvera (8-2-1) du Mexique.

– Le super-léger de LaSalle, Mohamed Soumaoro (6-0-0) a passé le KO dès le premier round à Ramon Urbina (4-16-2), le samedi 15 septembre à Managua, au Nicaragua. Lors du même événement, le gaucher de Mascouche, Jan-Michael Poulin (4-1-2), l’a emporté par décision unanime sur le local Yoshinory Blandon (4-5-0).

– Le champion canadien des poids lourds, l’Ontarien Mladen Miljas (9-0-0), a stoppé au premier round l’Américain Travis Fulton (25-47-2) le 8 septembre dernier au Kansas.

– Le Roumain Flavius Biea (15-1-0), qui a disputé un certain nombre de combats à Montréal en 2015-2016 à titre de protégé Lucian Bute, l’a emporté par décision technique dès le premier round sur Jemal Shalamberidze (8-5-0) le 14 septembre en Hongrie. Biea a détenu la couronne WBA Continental chez les mi-moyens en 2017.

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La boxe au fil de la semaine #207 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-207-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-207-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#comments Mon, 03 Sep 2018 12:08:02 +0000 /?p=16159 Par Richard Cloutier Le cofondateur de 12Rounds.ca, Jean-Luc Autret, a confirmé samedi qu’il rangeait ses crayons, essentiellement pour consacrer plus de temps à sa famille et se tourner éventuellement vers d’autres projets. C’est dans ce contexte que j’arrive en relève à titre de rédacteur-en-chef et je dois le dire, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que j’ai […]

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Par Richard Cloutier

Le cofondateur de 12Rounds.ca, Jean-Luc Autret, a confirmé samedi qu’il rangeait ses crayons, essentiellement pour consacrer plus de temps à sa famille et se tourner éventuellement vers d’autres projets. C’est dans ce contexte que j’arrive en relève à titre de rédacteur-en-chef et je dois le dire, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que j’ai accepté de relever ce défi lorsque Jean-Luc m’a contacté, plus tôt cet été.

Évidemment, les lecteurs de 12Rounds.ca me connaissent pour ma chronique hebdomadaire dédiée à l’actualité. Pour ceux qui l’ignorent, au quotidien, je suis journaliste économique. Voici d’ailleurs un portrait de Camille Estephan, fondateur de Eye of the Tiger Management, rédigé dans ce contexte il y a quelques années déjà, mais qui conserve encore beaucoup d’intérêt. Notons qu’au fil du temps, j’ai collaboré avec plusieurs médias, dont La Presse et le Journal Les Affaires, en plus d’avoir été rédacteur-en-chef pour des hebdos régionaux.

Côté boxe, je suis également un vétéran de la scène locale. J’ai par exemple couvert la victoire d’Eric Lucas sur Glenn Catley en 2001 lorsqu’il est devenu champion du monde, en plus de voir une foule de « jeunes prometteurs » amorcer leur carrière professionnelle, incluant Lucian Bute en 2003. J’ai aussi collectionné les collaborations en écrivant par exemple pour les défunts La Zone de Boxe et Magazine Ringside, ainsi que pour Netboxe.com, TheMainFight.com, DansLesCoulisses.com, et BoxingScene.com, notamment.

À titre d’auteur, j’ai rédigé quelques ouvrages sur le noble art, incluant des biographies de boxeurs. Pour toutes ces raisons, je suis reconnu depuis plusieurs années par la Boxing Writers Association of America, et je suis électeur au sein de l’International Boxing Hall of Fame (Canastota). Je tire d’ailleurs une fierté toute particulière d’avoir pu contribuer à l’intronisation d’Arturo Gatti en 2013.

C’est aussi avec beaucoup de fierté que j’amorce donc aujourd’hui avec les lecteurs de 12Rounds.ca cette nouvelle aventure. Le site est très apprécié des amateurs de boxe et bénéficie de la collaboration d’une belle diversité d’intervenants de l’industrie. Mon intention est de poursuivre dans cette voie, en continuant d’offrir des points de vue passionnés qui débordent de la simple nouvelle. J’ai bien sûr quelques idées pour l’avenir, notamment pour donner plus directement une voix aux boxeurs, ou rendre certains contenus davantage disponibles, par exemple via la production de eBooks réunissant des contenus spécifiques.

Quoiqu’il en soit, Jean-Luc, je ne peux que te lever mon chapeau pour ta contribution et te souhaiter beaucoup de succès et de bonheur pour tes projets futurs !

Le crochet de gauche – l’actu en bref

– L’Irlandais Gary O’Sullivan (28-2-0) a tenté de jouer dans la tête de David Lemieux (39-4-0), le 29 août lors de la conférence téléphonique tenue en prévision de leur affrontement prévu le 15 septembre à Las Vegas. Il a effectivement évoqué à plusieurs reprises la défaite de Lemieux survenue en décembre contre Billy Joe Saunders. «Je vais voler le spectacle », a-t-il affirmé. David Lemieux, pour sa part, a admis qu’il avait des choses à se faire pardonner, et que les derniers mois n’avaient pas été les plus glorieux de sa carrière, alors qu’il a notamment connu des difficultés avec sa gestion de poids lors de son combat contre le Français Karim Achour en mai à Québec. Il a toutefois affirmé être en pleine forme. Les deux hommes se feront face en sous-carte du combat revanche opposant « Canelo » Alvarez au Kazakh Gennady Golovkin. Selon Golden Boy Promotions, le vainqueur de l’affrontement Lemieux-O’Sullivan aurait de bonnes chances de combattre ensuite le vainqueur du duel Alvarez-Golovkin. Outre David Lemieux, un autre canadien figure sur la carte du 15 septembre. Il s’agit de l’Ontarien Brandon Cook (20-1-0), qui fera face au champion du monde WBO Jaime Munguia (30-0-0). Cook a stoppé Steven Butler en janvier 2017 au Centre Bell.

– Eye of the Tiger Management a confirmé dimanche que le duel qui opposera Erik Bazinyan (20-0-0) à Francy Ntetu le 13 octobre au Cabaret du Casino de Montréal aura finalement deux ceintures en jeu. Ainsi, non seulement Bazinyan effectuera la défense de sa ceinture WBO NABO des super-moyens, mais « s’ajoute le titre Nord-Américain de la WBA ». Seront aussi notamment en action sur cette carte le champion IBF nord-américain des super-légers Mathieu Germain (15-0-0), l’ancien aspirant mondial Ghislain Maduma (19-3-0), le Trifluvien François Pratte (7-0-0), le poids lourd Arslanbek Makhmudov (3-0-0), de même que Kim Clavel (3-0-0) face à Cynthia Martinez (4-2-1).

– Le champion du monde WBO chez les mi-lourds, Eleider Alvarez (24-0-0), va vraisemblablement croiser de nouveau la route de l’ancien titulaire de la couronne, le Russe Sergey Kovalev (32-3-1), qui aurait exercé son option pour un combat revanche, selon ESPN. Toutefois, HBO ne serait pas prêt à investir la somme espérée pour télédiffuser cette revanche. La faible notoriété d’Alvarez aux États-Unis, de même que l’accumulation récente de défaites de la part de Kovalev, incluant ses deux défaites aux mains d’Andre Ward, sont évoquées pour expliquer cette volonté du réseau américain de vouloir limiter son investissement. Le promoteur de Kovalev, Kathy Duva, a confirmé à ESPN être «en pleine négociation» avec HBO, qui «garde ses options ouvertes». Rappelons que le 4 août dernier à Atlantic City, Alvarez a envoyé Kovalev au tapis à trois reprises pour lui ravir ses titres WBO et IBO. La tenue d’un combat revanche pourrait s’effectuer en décembre 2018 ou janvier 2019.

– « Je viens de recommencer l’entrainement. J’ai vraiment hâte de remonter dans l’arène », a déclaré Francis Lafrenière (16-6-2) à Viva Media il y a quelques jours. Sur les médias sociaux le 29 août, le boxeur de Coteau-du-lac a affirmé : « Rixa Promotions m’a donné des nouvelles pour un combat en octobre… maudit j’ai hâte ». Francis Lafrenière a perdu une décision majoritaire en mars dernier au Casino de Montréal à l’issue d’un affrontement contre l’Albertain Albert Onolunose (23-1-1). Une défaite qui aura coûté cher, puisqu’il a du même coup perdu son titre NABO et sa place dans les classements mondiaux.

– L’Ontarien Samuel Vargas (29-3-2) a rendez-vous avec Amir Khan (32-4-0) ce samedi 8 septembre en Angleterre. Vargas, qui est champion NABA et qui a disputé plusieurs combats au Québec, a l’habitude des grands défis. Il a défait l’ancien champion du monde Ali Funeka en août 2017 et s’est incliné devant Danny Garcia en 2016 et Errol Spence Jr en 2015. Pour sa part, l’ancien champion du monde Amir Khan a stoppé le Torontois Phil Lo Greco dès le premier round en avril dernier.

– C’est ce vendredi 7 septembre que l’Albertain Cam O’Connell (16-2-1) affrontera Jesus Laguna (22-11-3) au Shaw Conference Centre, à Edmonton. Il tentera alors de renouer avec la victoire à la suite de sa défaite aux mains de Mathieu Germain à Shawinigan en février dernier. Sur la même carte, le mi-lourd Artur Ziyatdinov (6-0-0) et le poids moyen Sadriddin Akhmedov (3-0-0) tous deux de Montréal et porte-couleurs de Eye of the Tiger Management, affronteront respectivement Mauricio Barragan (17-3-0) de l’Uruguay et l’Argentin Bruno Leonardo Romay (21-5-0). Un autre Montréalais, Flavio Michel (7-2-0), affrontera pour sa part le Mexicain Isaac Mireles (7-5-0).

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Top 10 d’au revoir /top-10-dau-revoir/ /top-10-dau-revoir/#comments Sat, 01 Sep 2018 04:10:35 +0000 /?p=16115 Par Jean-Luc Autret Il y a presque neuf ans, je me suis présenté au Centre Bell pour assister au gala Pascal-Branco en tant que journaliste accrédité pour le défunt site Fanatique.ca. Je dois vous avouer que je portais alors en moi le syndrome de l’imposteur gros comme le soleil. Avec le temps, ça fini par […]

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Par Jean-Luc Autret

Il y a presque neuf ans, je me suis présenté au Centre Bell pour assister au gala Pascal-Branco en tant que journaliste accrédité pour le défunt site Fanatique.ca. Je dois vous avouer que je portais alors en moi le syndrome de l’imposteur gros comme le soleil. Avec le temps, ça fini par passer et aujourd’hui, je tourne la page sur ce chapitre bien particulier de ma vie.

Parce que depuis deux ans, j’ai de la difficulté à concilier ma vie personnelle, professionnelle et mon plaisir à écrire sur le monde de la boxe, j’ai choisi de sacrifier une passion qui avait de plus en plus de mal à s’exprimer. Mais sait-on jamais, peut-être que je me réincarnerai plus vite que vous ne pouvez l’imaginer !!! Afin de vous dire un dernier au revoir comme il se doit, voici un condensé des plus beaux souvenirs de la courte vie de Jean-Luc Autret.

10. Pascal-Branco, une grande première personnelle

À ma première sortie publique, je me suis présenté au Centre Bell accompagné de mon ami et collègue photographe Jonathan Abenhaim. À l’époque, Pier-Olivier Côté et Kevin Bizier étaient en début de carrière et Carl Handy dominait David Whittom. Sur la lointaine galerie de presse, j’ai eu beaucoup de plaisir à assister à la première défense de Jean Pascal. C’est avec des yeux et des oreilles très grands ouvertes que j’ai enregistré chacune des minutes de cette soirée qui fut bien spéciale pour moi.

9. Martel-Carman, le combat de l’année en 2014

En octobre 2014, Martin Achard, Benoit Dussault et moi-même étions les seuls médias québécois à s’être rendus à Toronto pour assister au premier événement de Global Legacy Boxing dirigé par Les Woods. Le gala, ayant lieu dans le très beau Mattamy Events Center, mettait en vedette les Walid Smichet, Didier Bence VS Sylvera Louis pour le titre canadien des lourds-légers et bien sûr, ce qui deviendra le combat de l’année sur la scène canadienne; Éric Martel-Bahoéli VS Dillon Carman pour le titre canadien CPBC. Pendant les sept rounds de cette furieuse bagarre les spectateurs présents et ceux en direct devant leur petit écran à TSN ont assistés à trois chutes de l’Ontarien et à quatre visites au plancher pour le boxeur de Québec. Comme Dillon Carman affrontera Simon Kean le 6 octobre, le duel Carman-Martel mérite d’être revu.

8. Mes débuts avec Fanatique.ca

Je me suis retrouvé à écrire sur Fanatique.ca un peu par hasard, suite à un texte que j’avais initialement publié sur Joachim Alcine sur mon blog personnel, beaucoup plus porté sur la politique et les documentaires de tout genre. Je garde de très beaux souvenirs de cet aventure d’environ deux ans en compagnie notamment d’Émile Girard et de Roby St-Gelais, qui sont tous deux aujourd’hui à l’emploi de Québecor. C’est grâce à la grande liberté qu’offrait Fanatique que j’ai pu prendre de l’expérience, faire des voyages autant à Québec qu’aux États-Unis et je me suis beaucoup amusé avec mon ami et collègue Benoit Dussault.

7. Gaudet-McGuiness à Mississauga

En octobre 2011, je prend la route en compagnie de Pascal Lapointe et David-Frédéric Prince pour nous rendre à Mississauga. Le promoteur ontarien Adam Harris présente en finale Logan McGuinness face à Benoit Gaudet pour le titre NABA des 130 livres. Un combat dominé de bout en bout par Gaudet, mais qui se termine par un KO pour McGuinness au 11e round. Ce fut le chant du cygne pour le Drummondvillois. En demi-finale, nous avons aussi droit à une furieuse bagarre entre Samuel Vargas et Ahmad Cheiko, c’était aussi l’époque des premiers combats pros de Brandon Cook et Dillon Carman. Sur la route du retour après une nuit particulièrement courte pour Pascal et David, « Lap » me propose de prendre la relève comme « accrédité » de la Zone de Boxe. Encore aujourd’hui, je le remercie pour la confiance qu’il m’accordait à l’époque. Mon aventure avec la Zone de Boxe a duré approximativement deux ans.

6. Lucian Bute en Floride

En avril 2013, je reçois une invitation de la part d’InterBox pour assister aux entraînements médiatique de Lucian Bute à West Palm Beach, qui se préparait pour son duel avec Jean Pascal prévu pour le 25 mai, mais qui sera reporté à janvier 2014. Avec un enthousiasme et une euphorie évidente, deux semaines plus tard, j’ai pris l’avion à Burlington pour un petit voyage de trois jours en milieu de semaine. En compagnie de mon bon ami Benoît Dussault, j’ai eu beaucoup de plaisir à jaser avec les « vrais » journalistes et avec l’entourage de Bute. Je me rappellerai longtemps des anecdotes sans fin de Stéphan Larouche au bar et ma longue discussion avec Lucian lors de notre promenade en ponton.

5. Visiter le Québec à travers la boxe locale

C’est bien connu la belle province est grande. En près d’une décennie, la boxe m’a permis de visiter de nombreuses villes, tel que Vaudreuil-Dorion, Chicoutimi, Sorel, Repentigny, Mont St-Hilaire, Shawinigan, Lachine, Gatineau, Drummondville, St-Jean-sur-Richelieu, Pointe-Claire, Trois-Rivières et probablement quelques autres que j’oublie. J’ignore combien de galas d’ici que j’ai couvert, mais ça doit osciller entre 150 et 200. En me plongeant dans mes souvenirs, je décerne le prix du plus agréable gala en région à la première soirée organisée par Impact Sport Production, la compagnie saguenéen mise sur pied par Michel Desgagné pour soutenir Francy Ntetu, c’était en février 2013.

4. Le Magazine La Zone de Boxe

la zone de boxeEn janvier 2012, je suis secoué par l’annonce du retrait du rédacteur en chef du magazine La Zone de Boxe, Pascal Roussel. Collaborateur au magazine depuis janvier 2010, je décide de sauter dans le train et je reprends les rênes de ce magazine trimestriel de grande qualité qui a vécu plus d’une dizaine d’années. Je lève mon chapeau à Pascal Roussel qui a piloté le magazine pendant cinq ans, tout un exploit. Pour ma part, mon aventure s’est limité à quatre numéros (no 36, 37, 38 et 39), mais j’ai adoré ça. M’occuper d’un site web, couvrir les galas et diriger un magazine, tout ça bénévolement, était tout simplement trop ambitieux. J’en profite pour remercier Marie-Claude Gratton, qui était l’infographe du magazine et qui lui a donné un look très professionnel.

3. Des collaborateurs tous azimuts

En novembre 2013, à l’approche de Pascal-Bute, Martin Achard, Benoit Dussault et moi-même lançons en grande pompe le site 12rounds.ca. Il s’agit d’un projet que nous avons peaufiné pendant plusieurs mois et surtout c’est un site qui a beaucoup évolué avec le temps. La mission initiale de 12 rounds est toujours la même aujourd’hui : aller plus loin que les nouvelles de l’actualité, offrir des analyses de qualité d’avant et d’après-combat et des portraits en profondeur des boxeurs et des gens évoluant auprès d’eux.

À travers les années, j’ai toujours pris soin de faire du recrutement pour élargir l’équipe de 12 Rounds. En près de cinq ans, c’est plus de 25 collaborateurs qui ont publiés plus d’un texte sur ce site. Parmi nos anciens collaborateurs, je souligne la contribution des Russ Anber, Renan St-Juste, François Duguay, Ghislain Maduma, Mike Bilodeau, Laurent Poulin et François Bouchard.

Aujourd’hui, l’équipe compte sur les Rénald Boisvert, Sébastien Gauthier, Martin Germain, Vincent Auclair, Simon Traversy, Martin Fournier, William Castillo, Cedric Daniel Halley, Jean-Philippe Arcand et bien sûr Richard Cloutier qui prendra la relève comme rédacteur en chef. J’en profite aussi pour mentionner que d’ici peu, vous devriez lire des textes de deux nouveaux collaborateurs de renom.

2. Portraits de boxeurs

N’ayant jamais cherché à en faire un métier, mon intérêt pour les boxeurs a toujours eu pour but de mieux les connaître et de les faire découvrir au public sous leur « vrai » jour. Faire un portrait réaliste du parcours et des réalisations des athlètes que j’ai rencontré, ce fut ce que j’ai préféré faire pendant ces neuf longues années de rédaction. La première fois que j’ai rencontré un boxeur pour faire un portrait, c’était Olivier Lontchi. Ça représente bien mon intérêt de valoriser les boxeurs ayant beaucoup moins de visibilité.

En avril dernier, j’ai publié un portrait d’Adrian Diaconu pour souligner le 10e anniversaire de sa victoire pour le titre intérimaire de la WBC. Le commentaire du Québécois d’origine roumaine, lorsqu’il a partagé mon article, m’a gratifié d’une grande joie. Au lieu de faire la liste de tous les portraits que j’ai fait, je vous recommande de consulter la section Portrait de boxeurs qui compte les miens et bien d’autres.

1. Martinez-Williams à Atlantic City

Novembre 2010, en compagnie de Jonathan Abenheim et Benoit Dussault, je prends la route pour Atlantic City pour assister au gala Martinez-Williams 2. Certains s’en rappelleront, Paul Williams avait dominé par décision majoritaire (119-110, 115-113, 114-114) l’Argentin Sergio Martinez en décembre 2009. Puis en avril suivant, Martinez domine Kelly Pavlik et devient unifié WBC et WBO des poids moyens.

En plus d’être mon premier « road trip » de boxe, ce fut aussi celui qui s’est terminé de la manière la plus éclatante. J’ai souvent affirmé à la blague « avoir attrapé la tête de Williams » qui a été assommé dès le deuxième round. Ce soir-là, mes copains et moi étions assis « ringside », juste à côté de l’équipe de ESPN Deportes. Disons, qu’à travers les années, je n’ai pas toujours été aussi bien traité au Québec !!!

La veille, en arrivant à l’hôtel, nous avions appelé le promoteur de Spartan Fight Promotion pour obtenir des accréditations pour un petit gala le soir même, qui mettait en vedette l’aspirant mondial de Philadelphie Farah Ennis. Prenant soudainement conscience des contraintes d’utiliser un nom de plume, j’ai passé la soirée à chercher une solution pour entrer aisément le lendemain au Boardwalk Hall. Heureusement, Jonathan m’a concocté une carte d’affaire et en se rendant chez Bernard Hopkins le lendemain, nous avons fait un petit arrêt dans un Bureau en gros. Bien des souvenirs impérissables !!! Merci les gars.

En boni : New York, la mecque de la boxe

Parce que j’ai trop de souvenirs et que j’ai toujours eu beaucoup de difficulté à me limiter en écrivant sur le web, je vous offre un boni, tel une chanson en rappel !!!

À travers mes neuf années, j’ai eu le privilège et le bonheur d’être accrédité pour plusieurs galas à New York. La première fois, ce fut avec Benoit Dussault pour l’ouverture du Barclays Center en octobre 2012. La carte de très haut niveau de Golden Boy Promotions proposait quatre combats de championnat du monde; soit l’excitant Quillin VS N’Dam, le controversé Malignaggi VS Cano, le pénible Alexander VS Bailey, la finale étant Garcia VS Morales et en boni c’était le retour sur le ring de l’ex-cancéreux Daniel Jacob. Une très grande soirée évidemment !!!

Deux mois plus tard, j’accrochais un autre carton d’accréditation à mon cou en pénétrant le célèbre Madison Square Garden. Une semaine plus tôt, la légende portoricaine, Hector « Macho » Camacho, décède après avoir été blessé à la tête par des coups de fusils. Ce soir-là, je m’attends à une grande performance de Miguel Cotto face à Austin Trout, le Porto ricain est alors impliqué dans un 21e combat de championnat du monde consécutif. Contrairement à mes attentes, Cotto est incapable de solutionner le style du gaucher du Nouveau Mexique qui restera champion du monde pendant moins de cinq mois.

Enfin et évidemment, j’étais présent au MSG pour le duel d’unification de David Lemieux face à Gennady Golovkin. En compagnie de mon bon ami Mike Bilodeau, j’ai eu bien du plaisir à assister à la pesée, à dîner avec le clan Maduma, à aller voir les Shaks de San Jose à Newark face aux Devils, à prendre l’ascenseur avec les filles de « Tecate » et bien sûr à assister l’ensemble de cette soirée de boxe. Ma seule déception, fut le refus du souriant Golovkin de signer mon programme souvenir. Là dessus, je vous dis un dernier bye.

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Portrait de Badou Jack « The Ripper » /portrait-de-badou-the-ripper-jack/ /portrait-de-badou-the-ripper-jack/#comments Fri, 11 May 2018 11:10:35 +0000 /?p=15376 Par Martin Fournier Dans près d’une semaine, soit samedi le 19 mai au Air Canada Center de Toronto, Badou Jack « The Ripper » se mesurera finalement au champion WBC des mi-lourds, Adonis « superman » Stevenson. À noter que Jack en sera à son sixième combat de champion du monde et à son deuxième chez […]

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Par Martin Fournier

Dans près d’une semaine, soit samedi le 19 mai au Air Canada Center de Toronto, Badou Jack « The Ripper » se mesurera finalement au champion WBC des mi-lourds, Adonis « superman » Stevenson. À noter que Jack en sera à son sixième combat de champion du monde et à son deuxième chez les mi-lourds et il pourrait être sacré pour une troisième fois en carrière champion du monde. Apprenons à mieux connaître le résidant de Las Vegas d’origine gambienne et suédoise.

Un parcours d’envergure chez les amateurs

Âgé de 34 ans, il a participé aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008 en étant notamment le porte-drapeau de la Gambie. À noter qu’il fut toutefois éliminé au premier tour chez les poids moyens par l’indien Vijender Singh qui a remporté par la suite la médaille de bronze. Chez les amateurs, Badou Jack a livré un total de 175 combats, il a récolté 150 victoires et subit 25 défaites. De plus, il a été champion national de la Suède de 2004 à 2008.

Déjà cinq combats en championnat du monde

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Badou Jack a fait ses débuts chez les professionnels en 2009. Après cinq combats en Suéde et en Finlande, il a migré vers les États-Unis. Il a fait son apprentissage progressivement en se battant à quinze reprises chez l’Oncle Sam avant d’avoir sa champion pour un titre mondial. Il est devenu champion de la WBC en avril 2015 suite à une victoire majoritaire aux dépens de l’américain Anthony Dirrell. Fait à noter, Dirrell était invaincu avant ce combat et avait une fiche de 27 victoires dont 22 par KO. En septembre 2015, il a défait le Britannique George Groves par décision partagée. Depuis, il a défait Lucian Bute par disqualification; un verdict nul contre James DeGale et une victoire par TKO contre le britannique Nathan Cleverley en août 2017 en sous carte de Mayweather-McGregor.

Au total, il détient une fiche de 22 victoires dont 13 par KO, deux verdicts nuls, l’un contre Marco Antonio Periban en septembre 2013 et l’autre face à James DeGale en Janvier 2017 et une défaite survenue par TKO au premier round en février 2014 contre à Derek Edwards. À noter qu’Edwards avait perdu par KO au 3e round face à Adonis Stevenson en avril 2011 au Centre Bell. Depuis sa victoire contre Jack en 2014, Edwards a perdu ses cinq derniers combats contre les boxeurs suivants :Andre Dirrell; Gilberto Ramirez; Erik Skoglund; Lolenga Mock et Avni Yildirim.

Badou Jack et Eddie Mustafa MuhammadSur l’ensemble des 147 rounds disputés en carrière, Jack détient un pourcentage de KO de 52%. À noter qu’il est invaincu à ses sept derniers combats. Au niveau contractuel, il appartient au promoteur américain Floyd Mayweather. Il est actuellement entraîné par l’ancien champion du monde chez les mi-lourds de la WBA de 1980 à 81, Eddie Mustafa Muhammad qui a entraîné plusieurs champions du monde au cours de sa carrière dont les Chad Dawson; Johnny Tapia; James Toney et Zab Judah.

Les forces et faiblesses de Badou Jack « The Ripper »

Analysons de plus près les habiletés pugilistiques du droitier de 34 ans. Au niveau de l’offensive, Il possède une bonne droite. Sa force de frappe n’est pas à sous-estimer bien au contraire. Son jab est excessivement rapide et précis tout en variant bien ses coups à la tête et au corps. Il coupe bien le ring en mettant de la pression sur ses adversaires ayant pour effet de les faire reculer constamment et de les épuiser. Il aime aussi boxer à l’intérieur. Toutefois, face à Stevenson, il devra se méfier de sa puissance. De plus, Badou Jack est aussi efficace en contre-attaque.

Badou Jack VS Lucian ButeEn défensive, il n’est pas très mobile et est assez prévisible en restant devant son adversaire pouvant servir de bonne cible à Stevenson. Il a un style qui ressemble un peu à l’ancien champion du monde IBF des mi-lourds, Glen Johnson. Il se protège bien en gardant les mains hautes. Il devra toutefois se méfier du puissant crochet de gauche de Stevenson, coup de prédilection du champion. Au niveau de sa capacité à encaisser, il a su composer avec la puissance de ses adversaires au cours de sa carrière notamment contre George Groves qui est reconnu comme un bon cogneur des super-moyens. Il a bien composé avec la puissance du gaucher sans broncher. Toutefois, il n’est pas infaillible, sa défaite par KO contre Derek Edwards en 2014 a été marquante et il se battra pour une deuxième fois chez les mi-lourds et cette fois-ci contre un puissant cogneur qu’est Adonis Stevenson. Il devra alors se méfier continuellement de la puissance du champion qui pourrait mettre fin aux hostilités à tout moment.

En matière d’expérience, il en sera donc à son 26e combat chez les professionnels et à son sixième combat en championnat du monde contre dix pour Stevenson. En cinq combats de championnats du monde, il possède une fiche de 4 victoires et une nulle. Bon combat à tous, finalement il était temps que ce combat ait lieu.

 

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Il y a dix ans, Adrian Diaconu devenait champion du monde par intérim /il-y-six-ans-aujourdhui-adrian-diacanu-devenait-champion-du-monde-par-interim/ /il-y-six-ans-aujourdhui-adrian-diacanu-devenait-champion-du-monde-par-interim/#comments Thu, 19 Apr 2018 04:30:56 +0000 /?p=1320 Par Jean-Luc Autret Pour souligner le dixième anniversaire de la victoire la plus importante de la carrière du Lavallois Adrian Diaconu (27-3-0, 15 KO), il nous fait plaisir de vous offrir un portrait complet de la carrière de celui qui a été surnommé le « Shark ». D’hyperactif à olympien En juin 1978, Adrian est né dans la […]

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Par Jean-Luc Autret

Pour souligner le dixième anniversaire de la victoire la plus importante de la carrière du Lavallois Adrian Diaconu (27-3-0, 15 KO), il nous fait plaisir de vous offrir un portrait complet de la carrière de celui qui a été surnommé le « Shark ».

D’hyperactif à olympien

Adrian Diaconu jeuneEn juin 1978, Adrian est né dans la ville de Ploiești, la capitale du pétrole roumain. Très jeune, il est plutôt turbulent. Plutôt que de le mettre au Ritalin, son père espère canaliser l’énergie de son fils en l’inscrivant à l’un des deux clubs de boxe de la ville. À l’âge de neuf ans, Adrien devient membre du Prahova Ploiești. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de Léonard Doroftei, mieux connu ici sous le nom de Léonard Dorin, de neuf ans son aîné.

Le parcours amateur de Diaconu est époustouflant. En plus de faire partie de l’équipe nationale roumaine pendant une dizaine d’années, il remporte une médaille lors de 14 des 15 tournois olympiques. En 1996, Adrian participe aux championnats du monde juniors qui ont alors lieu à Cuba et il y remporte la médaille de bronze. L’année suivante, il se présente aux championnats du monde en Hongrie. En combat préliminaire, il défait un certain Sergio Martinez de l’Argentine et il met, encore une fois, la main sur la médaille de bronze.

Adrian Diaconu a HoustonDeux ans plus tard, Adrian est de retour aux championnats du monde, cette fois-ci à Houston au Texas. Il fait face à une très forte adversité. «  Ce fut mon tournoi le plus difficile. À mon premier combat, j’affronte le Cubain Ariel Hernandez, champion aux Olympiques de 92 et de 96. Après cette victoire au score de 8-4, j’ai remporté trois autres combats pour me rendre en finale. Malgré ma défaite face à l’Ouzbèque Utkirbek Haidarov pour le titre de champion du monde amateur, je garde des souvenirs incroyables de cette compétition », déclare le jeune retraité de 35 ans.

À Liverpool en mars 2000, lors d’un tournoi de qualification olympique, Adrian bat aisément Carl Froch par un score de 13-1, ensuite il déclasse Zsolt Erdei en finale pour obtenir son billet pour Sydney. Puis, en septembre, il participe aux Jeux olympiques en Australie. En quart de finale, il affronte un Cubain, Jorge Gutierrez, le futur gagnant de la compétition. Le Roumain débute le combat de façon trop agressive et se fait coucher par une droite dès le premier round.

Adrian Diaconu a Sydney au JO

Après cette défaite cinglante, Diaconu choisit d’orienter sa carrière vers les professionnels. Au terme de son parcours amateur, celui qui a toujours pratiqué le même style de boxe a officiellement un dossier de 218 victoires contre 27 défaites, même si, dans les faits, il a participé à plus de 300 combats. Son entraîneur sur l’équipe nationale Francisc Vastag, qui a lui-même été triple champion du monde amateur et olympien à deux reprises, a joué un rôle déterminant dans sa vie. « C’est un ami, un mentor, en fait c’est la personne la plus importante dans ma vie », résume Adrian.

À travers ces quelques défaites, il y a un boxeur qui avait vraiment son numéro. « Mon adversaire chez les amateurs qui m’a donné le plus d’ennuis est certainement le Russe Andrey Gogolev. J’ai dû l’affronter en ouverture de trois tournois et à chaque fois, il a eu l’avantage. Les tirages au sort n’étaient peut-être pas si au hasard que ça », raconte en souriant le Roumain, maintenant installé à Laval. Pour la petite histoire, Gogolev a remporté le championnat du monde de 2001, il a notamment vaincu Carl Froch en demi-finale par un pointage de 28-16.

De nouvel arrivant à boxeur professionnel

Bernard Barré, alors responsable du recrutement chez Interbox, a repéré le Roumain en 1999. « À Houston, sa victoire sur Hernandez l’a propulsé comme favori. Nous aimions beaucoup sa force physique et ses mains lourdes. Sa défaite trop rapide aux Jeux olympiques n’a rien changé à nos plans visant à l’amener au sein de notre organisation », affirme aujourd’hui l’un des associés du Groupe Yvon Michel.

Léonard Dorin et Adrian Diaconu de vieux amisÉvidemment, la simple présence de Léonard Dorin, depuis 1998, au sein de l’écurie montréalaise a facilité la prise de contact mais l’implication de Dorin a été déterminante dans l’arrivée de Adrian Diaconu dans la métropole. Après une visite à Montréal, lors du combat Hilton-Thobela, afin de prendre connaissance de l’organisation, des installations, Adrian est conseillé par un avocat roumain ainsi que par Christian Ganescu pour s’assurer de signer le meilleur contrat possible pour lui. La visite se passe bien, mais rien n’est encore finalisé.

« Léonard Dorin et moi, nous nous sommes rendus à Ploiești pour signer le contrat avec Adrian. Après deux jours de négociations, nous sommes dans une impasse. Alors que tout va tomber à l’eau, Léonard demande à lui parler seul à seul une demi-heure. Il faut savoir qu’à l’époque ils étaient les deux meilleurs amis du monde. Après la discussion, nous avions un nouveau membre dans notre organisation. Léonard Dorin lui a promis de s’occuper de lui et de s’assurer que lui et Adrina, sa conjointe, soient heureux au Québec. Sans son intervention, je ne crois pas qu’Adrian aurait boxé au Québec », affirme Yvon Michel.

Adrian Diaconu et Stéphane LaroucheTout comme Dorin, Adrian est alors entraîné par Stéphan Larouche. « Je ne le connaissais pas avant de le voir dans le gymnase. La puissance et la vitesse de ses mains étaient vraiment incroyables. Je me souviens avoir dit à Yvon qu’Adrian laisse ses empreintes dans les sacs de sable », raconte son premier entraîneur chez les professionnels.

Installé à Montréal à partir du 1er février 2001, Diaconu livre son premier combat professionnel le 2 mars 2001. Le combat est terminé avant la fin du premier round. La finale de ce gala, au Centre Molson à l’époque, met en vedette Hercules Kyvelos. Le Roumain participe à chacun des galas d’Interbox avant qu’Hans-Karl Muehlegg ne lance la serviette.

Adrian porte le surnom de « Shark » depuis son premier combat professionnel, mais bien peu connaissent comment c’est arrivé. « Avant d’affronter Mark Newton, Jacques Thériault (relationniste d’Interbox à l’époque) m’a proposé comme surnom « The Barbarian » mais je n’aimais vraiment pas ça. Comme je portais à ce moment-là un T-shirt des Jeux olympiques de Sydney arborant un requin, j’ai proposé le surnom que vous connaissez », explique le puissant cogneur.

Adrian Diaconu, Lucian Bute et Jo Jo DanEn mars 2004, Adrian Diaconu détient une fiche de 14-0-0 incluant 8 K.O. Il acquiert progressivement son expérience en se battant en sous-carte des vedettes d’Interbox Éric Lucas et Léonard Dorin. Ainsi, il se bat à quatre reprises à Montréal en sous-carte de Lucas et même en Allemagne avant le tristement célèbre Lucas-Beyer. Il se bat en Roumanie devant les siens en sous-carte de Léonard Dorin contre Raul Balbi, puis à Pittsburgh lorsque Dorin affronte Paul Spadafora, et de nouveau à Montréal après l’annulation du gala contre Miguel Callist. Adrian fait aussi la demi-finale de Dale Brown à Mississauga, de Joachim Alcine à Granby et d’Otis Grant à son retour après cinq ans d’absence. Il a aussi le privilège de faire la finale d’un gala au Massachusetts en décembre 2002.

La disparition de son promoteur force le boxeur à évaluer différents scénarios. Il se rend en Allemagne sur l’invitation d’Hans-Peter Kappa. Le séjour se termine au bout de deux semaines et Adrian est de retour à Montréal. Faute de promoteur, le boxeur roumain ne peut pratiquer son sport préféré pendant un an. Finalement, Éric Lucas s’associe à Jean Bédard et Interbox reprend vie. Adrian remonte sur un ring montréalais le 18 mars 2005 puis un mois plus tard, en Roumanie, il écrase James Crawford dès le premier round alors que Lucas avait dû se contenter d’une décision après douze rounds avec ce même Crawford quatre semaines plus tôt.

Nouvel entraîneur, mais plus de contrat de promotion

L’année 2005 permet à Adrian de reprendre ses activités régulières. De mars 2005 à septembre 2006, il se bat à sept reprises et met la main sur de nombreux titres mineurs, soit les titres canadien, Trans America Boxing, NABA et WBC Intercontinental. Ses entraînements sont maintenant sous la supervision de Pierre Bouchard, mais la nouvelle mouture d’Interbox ne peut lui offrir de contrat de promotion avant avril 2009. Bien que les relations avec Interbox soient très bonnes, Adrian n’a pas le luxe de bénéficier de la tranquillité d’esprit que lui aurait procuré un contrat ferme.

La popularité croissante de son compatriote Lucian Bute, qu’il connaît depuis 1997 alors qu’ils étaient tous deux membres de l’équipe nationale roumaine, ne change pas grand-chose à sa situation. Auparavant, il se battait en sous-carte d’Éric Lucas et de Léonard Dorin, maintenant il est le second de Bute.

Diaconu VS HoyePar contre, les choses sont différentes lors du gala du 9 mai 2007. Adrian Diaconu est la vedette d’un gala au Studio Mel’s et l’événement est présenté lors du très populaire Friday Night Fights d’ESPN. Le combat de douze rounds oppose Adrian Diaconu à Rico Hoye. Les deux boxeurs s’affrontent afin de mériter le poste d’aspirant obligatoire au champion de la WBC des mi-lourds, titre que Chad Dawson a ravi trois mois plus tôt au Polonais Tomasz Adamek.

Autant pour Adrian que pour l’ensemble des intervenants chez Interbox, ce combat fut la meilleure prestation en carrière du « Shark ». Le boxeur alors âgé de 28 ans explique la qualité de sa prestation par la qualité de sa préparation. « J’étais affamé, j’ai eu un très bon camp d’entraînement, une excellente journée, un « perfect set-up » ». Le volubile Stéphan Larouche affirme de son côté qu’« Adrian avait des mauvaises intentions ce jour-là. C’était brutal, du Adrian à l’état pur, avec un désir de faire mal ».

Rico Hoye est ébranlé dès les premières secondes du combat. Bien que dépassant le Roumain par plus de six pouces, il est incapable de garder une distance convenable. Diaconu maltraite Hoye au second round, celui-ci reçoit deux comptes de huit. L’instinct du tueur de Diaconu l’amène à finir le travail à la 32e seconde au troisième round.

À deux semaines d’affronter Dawson, sa main droite se fracture

Fort de cette excellente performance, Adrian a enfin l’opportunité de se battre en championnat du monde. Contrairement à la perception populaire, Chad Dawson n’évite pas, a priori, le Roumain. L’affrontement est prévu pour le 29 septembre au Arco Arena de Sacramento et présenté sur les ondes de Showtime, soit moins de cinq mois après la victoire de Diaconu au Studio Mel’s. Fait à noter, le même jour, Jean-François Bergeron est en Allemagne pour se frotter au Russe Nicolai Valuev.

Dawson, King et Diaconu

Malheureusement, à deux semaines du combat le plus important de sa carrière, Adrian Diaconu se fracture la main droite. Il doit se retirer et oublier la bourse de plus de 415 000 $ qu’il aurait reçue. C’est le 12e aspirant, le Colombien Epifanio Mendoza, qui prend sa place. Cette blessure aura des conséquences à long terme sur la carrière du Roumain : il ne retrouvera jamais sa force de frappe. Encore aujourd’hui, il a une importante bosse entre son poignet et ses jointures, beaucoup d’arthrose s’est développée avec le temps dans sa main.

Dans les mois suivants, Interbox souhaite que son protégé maintienne sa position de premier aspirant à la WBC, ce qui est effectivement le cas jusqu’en mars 2008. Le mois suivant, Glen Johnson est classé premier aspirant devant Adrian et obtient sa chance contre Chad Dawson le 12 avril. Une semaine plus tard, après la défaite de Johnson face à Dawson, Adrian remporte une décision unanime face à Chris Henry dans un combat présenté à Bucarest en Roumanie pour le titre de champion intérimaire. Dawson a 120 jours pour accepter un combat avec lui. Au terme de sa carrière, c’est ce combat qui lui aura rapporté sa plus grosse bourse à vie.

Gankor Promotion, dirigé par Christian Ganescu, remporte l’encan pour présenter l’affrontement entre Diaconu et Dawson. Ce sera en Roumanie. Cependant, l’Américain refuse de se rendre dans le pays de Nadia Comaneci et préfère affronter Antonio Tarver pour le titre de l’IBF. Si Dawson avait accepté le combat, sa bourse aurait dépassé le million de dollars alors que Diaconu aurait empoché un peu plus de 800 000 $.

Champion du monde WBC

Adrian diaconu ChampionOn peut dire que la suite de la carrière du « Shark » est celle d’un boxeur diminué par les blessures. Nommé détenteur du titre de la WBC à partir du 11 juillet 2008, il doit défendre sa ceinture contre l’Italien Sylvio Branco le 15 novembre en Roumanie. Encore une fois, une blessure à la main l’empêche d’être prêt. Le combat est reporté au 10 avril, cette fois en Italie plutôt qu’en Roumanie. Des difficultés de la part du promoteur italien forcent le report du gala au 16 mai, mais encore une fois l’événement tombe à l’eau. En fait, l’affrontement entre eux ne se concrétisera jamais.

Interbox profite de l’annulation du gala en Italie pour inscrire son second champion du monde à un combat préparatoire face à David Whittom lors du gala d’unification Bradley-Holt le 4 avril. Pour le champion qui vient de signer un nouveau contrat avec Interbox, la victoire ne devait être que pure formalité, mais il est facile de constater que Diaconu n’est pas du tout le même boxeur que lors de son combat contre Rico Hoye.

Toujours incapables d’organiser une défense obligatoire face à Sylvio Branco, Interbox et Adrian choisissent d’affronter, dans une défense optionnelle, le Lavallois Jean Pascal, alors 5e aspirant. Le pari est risqué, mais devrait augmenter considérablement la marque de commerce de Diaconu. De plus, on veut profiter de la défaite de Pascal en Angleterre. La promotion de l’événement suscite beaucoup d’enthousiasme au Québec. Le volubile Pascal dira lors de la conférence de presse « Je lui ai apporté un petit cadeau de la Floride. Vous voulez savoir c’est quoi le cadeau? C’est une dent de requin que j’ai rapportée directement de la Floride. Et, vendredi soir, je vais toutes les lui enlever ». Le champion en titre lui répondra du tac au tac : « Jean, c’est du sérieux ici. C’est de la boxe professionnelle. Ce n’est pas une émission télé comme Star Académie ».

Adrian Diaconu et Jean Pascal a la peséeAdrian Diaconu défend donc son titre pour la première fois le 19 juin au Centre Bell devant 13 659 personnes et le combat est présenté sur les ondes de Versus, aujourd’hui NBC Sports. Pour les deux boxeurs, il s’agit de leur première présence à titre de finalistes au Centre Bell. Le duel est considéré par plusieurs observateurs comme l’un des dix meilleurs à avoir eu lieu au Canada.

Pour Pierre Bouchard, le combat s’est joué au cinquième round. « Si Adrian ne chute pas dans la première minute, c’est clair qu’on remporte le round. L’écart de trois points a fait la différence dans un combat très serré », explique-t-il. Au final, les juges remettent des cartes de 116-112, 116-111, et 115-112 en faveur de Pascal. Après le combat, le nouveau champion est tellement épuisé et déshydraté qu’il passe proche de perdre conscience. L’événement se déroule devant les yeux de plusieurs journalistes qui lui offrent leur propre bouteille d’eau.

Le second Jean Pascal VS Adrian Diaconu se transforme en cauchemar

Six mois plus tard, les deux boxeurs se revoient sur le ring. Jean Pascal a eu le temps de vaincre Sylvio Branco dans une défense obligatoire, tandis que Diaconu, lui, n’est pas remonté sur le ring. Maintenant, Adrian est classé comme le 6e aspirant au champion. Curieusement, ce nouvel affrontement intéresse seulement 8 802 spectateurs et aucun diffuseur n’en achète les droits.

Adrian Diaconu amoché

Le combat est assez unique en son genre, c’est un cauchemar dans les deux camps. Pascal se retrouve avec une épaule disloquée à la fin du troisième round, il parvient à terminer l’échange et Russ Anber lui replace l’épaule. La manœuvre est répétée à deux autres reprises pendant le combat. Cinq jours après l’affrontement, il sera opéré à l’épaule droite.

De l’autre côté, Diaconu est incapable d’achever la bête blessée qu’il a devant lui, même qu’après le combat son visage est bien plus tuméfié que celui de son adversaire. Loin de se cacher la tête dans le sable, Adrian est bien conscient qu’il avait ce soir-là tout en main pour redevenir champion du monde. « J’ai eu un mauvais camp d’entraînement, mais je prends entièrement la responsabilité de cette défaite, c’est ma faute. J’étais conscient de sa blessure à l’épaule, mais c’était difficile, Jean est un boxeur rapide et très intelligent », explique-t-il.  

Tout comme Pascal, Adrian est opéré après le combat. Il se fait retirer une quinzaine de fragments d’os dans le coude droit. La blessure est présente depuis longtemps et elle l’a empêché de se préparer adéquatement. Elle le fait souffrir à chaque fois qu’il porte un coup.

Sheika, Dawson et la suite…

Après dix longs mois loin du ring, Adrian effectue un retour contre Omar Sheika. Ce combat permettra à ses supporteurs de constater toute la sagesse acquise par le boxeur. Au deuxième round, Omar Sheika touche solidement le Québécois d’origine roumaine. Celui-ci pose le genou au tapis et prend le temps de bien récupérer. Le reste du combat est clairement à l’avantage de l’ancien champion de la WBC. Pour préparer son retour, Diaconu avait passé un mois en camp d’entraînement en Floride avec Lucian Bute. « Stéphan m’avait averti : Sheika est un ‘’New Jersey old school boy’’, ne le laisse pas utiliser son jab, car ensuite sa main arrière devient dangereuse », raconte-t-il en riant. Ce combat, diffusé sur ESPN3, permet à Adrian Diaconu de rester bien classé mondialement. Il est alors le 4e aspirant à la WBC, 11e à la WBO et 12e à l’IBF.

Adrian Diaconu VS Chad Dawson

Son triomphe lui redonne confiance, mais Adrian est amoché par ses nombreuses blessures. Il n’est plus le même boxeur qu’auparavant. Frapper lui fait mal aux mains, manquer la cible avec sa droite fait souffrir son coude et, comble de malheur, il est incapable de faire mal à ses adversaires comme auparavant. Tout ça entraîne beaucoup de douleur physique, mais la douleur mentale est encore plus pénible.

Alors que son contrat avec Interbox est terminé depuis quelques semaines, Adrian se voit offrir la chance d’affronter Chad Dawson dans un combat éliminatoire pour le titre que Jean Pascal lui a ravi. Il accepte le défi de GYM, sachant que ce sera bien difficile de l’emporter. « Dawson est un boxeur qui a un bon jab, une bonne vitesse, c’est un boxeur très complet, mais il ne m’a jamais fait mal », affirme Adrian. Le gaucher du Connecticut remporte le combat par décision unanime 117-111, 118-110 et 116-112.

Après ce combat, Adrian Diaconu a maintenant un lien avec GYM sans avoir de contrat. Il contacte à de nombreuses reprises Yvon Michel pour obtenir son prochain défi. Il obtient la confirmation qu’il remontera sur le ring le 18 février 2012. Mais, ça n’arrivera pas et il n’aura jamais l’opportunité de signer un contrat pour un combat avec Nicholson Poulard. Loin du gymnase et tanné de se faire demander quand aura lieu son prochain combat, il annonce sa retraite le 1er mai 2012.

« Les dernières années, c’était un combat pour moi d’obtenir un combat. La négociation et l’attente étaient difficiles à vivre. De plus, entre chaque combat, je prenais entre dix et douze kilos, ce n’était pas facile à reperdre. Je n’ai pas de regrets aujourd’hui, mais mon corps est fatigué. J’ai eu une belle carrière », conclut le généreux boxeur.

La famille d'Adrian DiaconuPère de deux enfants, Nicolas et Éric, Adrian a complété en 2013 une maîtrise à l’Université de l’Ouest de Timisoara en Roumanie après avoir obtenu un baccalauréat en éducation physique à la même université.

La carrière d’Adrian Diaconu vue par :

Stéphan Larouche, entraîneur d’Adrian de 2001 à 2004 : « Malheureusement, sur la fin de sa carrière, les gens n’ont pas pu voir le vrai Adrian parce qu’il était rongé par les blessures. C’est un individu extrêmement rare, c’est une bonne personne, que les gens aiment à connaître, plus tu le connais, plus il est drôle et c’est le meilleur pêcheur au monde ».

Pierre Bouchard, entraîneur d’Adrian de 2005 à 2011 : « Il a eu une carrière amateur incroyable, les blessures ont modifié beaucoup sa carrière professionnelle. Après sa fracture à la main en septembre 2007, ça a toujours été compliqué. Je planifiais 100 rounds pour préparer un combat, c’était beau si on en complétait 60. Il avait besoin régulièrement de traitements pour les douleurs dans sa main ».

Jean Bédard, président d’Interbox : « Adrian Diaconu a été un des grands chez Interbox. Il nous a fait vivre de belles choses. C’était un boxeur spectaculaire, un guerrier qui frappait dur. Quand on le mettait sur une carte, c’était toujours excitant. Je me souviendrai toujours quand il a battu Rico Hoye, c’était mémorable, spectaculaire, extraordinaire ».

Christian Ganescu, président de Gankor Promotion : « Je suis content d’avoir pu l’aider à devenir champion du monde. Adrian n’a jamais pu atteindre le maximum de son potentiel. Bien des choses étaient hors de son contrôle ».

Yvon Michel, président de GYM : « Il peut être fier de sa carrière. Bien qu’il ait été blessé très souvent, il a longtemps été une force dans sa division. Je vais me souvenir avant tout de lui en tant qu’homme. J’ai toujours apprécié son franc-parler, sa très grande authenticité. Ces qualités vont lui permettre d’aller loin, peu importe ses projets ».

Lucian Bute, partenaire d’entraînement : « C’est une très bonne personne, je crois qu’il méritait plus que ce qu’il a pu accomplir. Il avait les capacités et le talent pour aller plus loin, mais les blessures l’ont cassé. II a eu une très belle carrière tant amateur que professionnelle. S’il avait été en santé, je suis convaincu que plusieurs de ses combats se seraient terminés autrement ».

Adrian Diaconu

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Pascal-Bute 2: le scénario parfait /pascal-bute-2-le-scenario-parfait/ /pascal-bute-2-le-scenario-parfait/#respond Sat, 14 Apr 2018 14:47:11 +0000 /?p=15169 Par Jean-Philippe Arcand Depuis que Jean Pascal a laissé entendre qu’il souhaitait sortir de sa retraite pour livrer un dernier combat au Québec, le nom de Steve Bossé s’est hissé au sommet de la liste des adversaires potentiels qu’il pourrait affronter. Et si Pascal convenait plutôt d’un deuxième rendez-vous avec Lucian Bute pour tirer sa […]

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Par Jean-Philippe Arcand

Depuis que Jean Pascal a laissé entendre qu’il souhaitait sortir de sa retraite pour livrer un dernier combat au Québec, le nom de Steve Bossé s’est hissé au sommet de la liste des adversaires potentiels qu’il pourrait affronter. Et si Pascal convenait plutôt d’un deuxième rendez-vous avec Lucian Bute pour tirer sa révérence?

Chose certaine, la machine à rumeurs s’est emballée à cet effet après que le Lavallois a publié sur son compte Twitter, vendredi, une photo de Bute et lui assis côte à côte, assortie d’une question des plus sibyllines : « Qu’est-ce qu’on mijote? ».

Pour ceux qui ne l’auraient pas vu, voici le tweet en question :

https://twitter.com/jeanpascalchamp/status/984904711676530688

Il n’en fallait pas plus pour que les réactions fusent de toutes parts. Si on se fie aux réponses à ce gazouillis, la plupart des fans de boxe seraient d’accord pour la tenue d’un second choc entre les deux hommes.

Bien sûr, un message comme celui de Pascal est loin de constituer une annonce officielle. Mais ce n’est pas une raison pour s’empêcher de rêver.

Avec respect pour Bossé, un deuxième affrontement Pascal-Bute serait nettement plus intéressant. Vrai que le premier duel, en 2014, en avait laissé plusieurs sur leur faim. Mais on parle quand même ici de deux ex-champions adulés du public. Un combattant d’arts martiaux mixtes récemment converti au pugilat, quel qu’il soit, n’a pas le même prestige et ne suscite certainement pas le même intérêt.

Par ailleurs, à l’instar de Pascal, Bute pourrait lui aussi en profiter pour faire ses adieux officiels à ses admirateurs. Il n’a jamais annoncé formellement sa retraite, mais entre nous, depuis sa défaite par knock-out contre Eleider Alvarez en février 2017, c’est tout comme. Le Roumain mérite une sortie plus élégante, ne serait-ce qu’en raison de la manière dont il a fait rayonner la boxe québécoise sur la scène internationale.

Deux grands champions locaux qui mettent les gants une dernière fois pour se battre l’un contre l’autre. Avouez que le scénario a de quoi faire saliver n’importe quel promoteur.

Allons, messieurs, faites donc de ce projet une réalité. Battez-vous quand vous voudrez et là où vous le voudrez. Centre Bell, Place Bell, Centre Vidéotron… Qu’importe. On vous suivra volontiers.

Votre public est prêt. L’êtes-vous?

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Le top 15 des boxeurs québécois – 8e édition, juillet 2017 /le-top-15-des-boxeurs-quebecois-8e-edition-juillet-2017/ /le-top-15-des-boxeurs-quebecois-8e-edition-juillet-2017/#comments Tue, 25 Jul 2017 16:11:57 +0000 /?p=13164 Par Jean-Luc Autret, Richard Cloutier, Martin Fournier, Cédric Daniel Halley, de Laurent Poulin et David Tétreault. En cette période estivale, il nous fait plaisir de vous présenter notre traditionnel top 15 québécois de mi-année. Un exercice qui a commencé en 2006 par le défunt magazine La Zone de Boxe et que nous prolongeons avec plaisir depuis bientôt […]

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Par Jean-Luc Autret, Richard Cloutier, Martin Fournier, Cédric Daniel Halley, de Laurent Poulin et David Tétreault.

la zone de boxe Top 15En cette période estivale, il nous fait plaisir de vous présenter notre traditionnel top 15 québécois de mi-année. Un exercice qui a commencé en 2006 par le défunt magazine La Zone de Boxe et que nous prolongeons avec plaisir depuis bientôt quatre ans. Comme dans nos sept éditions précédentes (décembre 2013juillet 2014décembre 2014 et juillet 2015décembre 2015août 2016, décembre 2016), nous avons choisi comme critère de sélection la capacité à vaincre, à l’heure actuelle, des adversaires de grande valeur classés mondialement, comme on le fait généralement dans les classements «livre pour livre». Notre jugement ne repose donc pas, en dernière instance, sur les réalisations passées des pugilistes, mais sur leur valeur présente. Dit autrement, notre critère principal est le suivant: confronté au meilleur de sa division, sur qui serait-il raisonnable de miser le plus d’argent?

Tout comme lors de nos précédents classements, six passionnés ont pris le temps de réfléchir à leur propre classement. Chacun de nous a produit son propre classement, dans lequel chaque position est associée à une valeur numérique, selon une pondération qui a fait ses preuves à l’époque de La Zone de Boxe, à savoir: 1ère position = 12 points, 2e position = 10 points, 3e position = 8 points, 4e position = 6 points, 5e position = 4 points, 6e position = 3 points, 7e et 8e positions = 2 points, 9e et 10e positions = 1 point, et 11e à 15e positions = 0,5 point. En cas d’égalité, nous avons choisi de mettre des boxeurs ex aequo. 

ulysse-a-lentrainementÉvidemment, plusieurs changements qui se sont opérés dans les derniers mois se reflètent dans notre classement. La position de no 2 est serrée entre trois boxeurs; la relève est en croissance certaine alors que les vétérans glissent doucement vers la sortie en attendant des annonces de retraite. Vous remarquerez l’absence de Schiller Hyppolite ainsi que l’arrivée d’Erik Bazinyan et de Shakeel Phinn et du retour en force de Yves Ulysse Jr qui fait la plus grande progression de notre classement.

Classement

1 – Adonis Stevenson (70 points) – 1er en décembre 2016

2 – David Lemieux (50 points) – 3e en décembre 2016

3 – Eleider Alvarez (48 points) – 4e en décembre 2016

4 – Artur Beterbiev (42 points) – 2e en décembre 2016

5 – Custio Clayton (15 points) – 7e en décembre 2016

6 – Jean Pascal (14 points) – 5e en décembre 2016

7 – Yves Ulysse Jr (13 points) – absent en décembre 2016

8 – Bermane Stiverne (12,5 points) – 9e en décembre 2016

9 – Lucian Bute (7 points) – 6e en décembre 2016

10 – Francis Lafrenière (6 points) – 13e en décembre 2016

11 – Steven Butler (5 points) – 8e en décembre 2016

12 – Oscar Rivas (4,5 points) – 10e en décembre 2016

13 – Batyr Jukenbayev (4 points) – 11e en décembre 2016

14 – Simon Kean (2,5 points) – 13e en décembre 2016

15e égalité – Erik Bazinyan (1,5 points) – 1ère présence

15e égalité – Jo Jo Dan (1,5 points) – 13e en décembre 2016

15e égalité – Shakeel Phinn (1,5 points) – 1ère présence

Justifications

1 – Adonis Stevenson – Champion WBC

Adonis Stevenson roi des championsTrônant toujours au sommet de notre classement, le champion du Groupe Yvon Michel a passé moins de quatre minutes sur le ring lors de la revanche avec Fonfara le 3 juin. Est-ce que le très attendu duel avec Eleider Alvarez aura lieu au début de l’automne, comme l’a récemment mentionné Yvon Michel, on va attendre patiemment cette annonce. Ce qui est certain, c’est que le vrai décideur, il s’appelle Al Haymon. Soulignons que la WBC a mis en place un tournoi pour déterminer l’aspirant obligatoire qui succèdera à Alvarez. Les candidats sont Sullivan Barrera, Marcus Browne, Oleksander Gvozdyk et Craig Baker.

2 – David Lemieux – Champion Continental des Amériques WBC et Inter-Continental WBO, 2e WBO, 4e IBF, 4e WBA, 5e WBC

david LemieuxLe cogneur de Eye of the Tiger Management a accepté de se battre contre Marcos Reys en sous-carte de Canelo-Chavez alors qu’il s’était fait mal à une jointure en passant le KO à Curtis Stevens deux mois plutôt. Côté positif, il a reçu plus de 900 000 $ pour ces deux duels. Côté négatif, il a dû refuser un duel prévu pour le 16 septembre avec le champion WBO, l’Anglais Billy Joe Saunders. C’est Willy Monroe Jr qui prendra sa place en sous-carte de Golovkin-Canelo. Le plan de match de Lemieux s’oriente maintenant vers la légende vivante portoricaine Miguel Cotto. Si tout va bien pour Cotto le 26 août, ils devraient s’affronter à NY en décembre.

3 – Eleider Alvarez – Champion argenté WBC, aspirant obligatoire WBC

Lucian Bute au sol face à Eleider AlvarezDans les classements mondiaux, Eleider Alvarez n’a pas bougé; difficile d’aller plus loin qu’aspirant obligatoire. Par contre, dans l’estime du public québécois ses deux gains très significatifs face à Lucian Bute et Jean Pascal lui ont donnés beaucoup de notoriété. De plus, ces deux combats ont considérablement fait grossir son compte en banque. Tout ce qui lui manque maintenant, c’est l’officialisation de son championnat du monde avec Adonis Stevenson. Le bruit court que ça pourrait bien avoir lieu un samedi d’octobre au Centre Vidéotron à Québec…

4 – Artur Beterbiev – Champion NABA et IBF Nord-Américain, 2e IBF, 2e WBO et 5e WBC

GYM VS BeterbievLa saga pour le combat d’aspirant obligatoire IBF s’éternise depuis des mois. Après la faible bourse à Sullivan Barrera et l’absence de lieu sur le contrat, il y a eu récemment l’annulation de Beterbiev-Kolling pour des raisons contradictoires selon GYM et le boxeur. Est-ce que le second purse bid qui a lieu aujourd’hui et qui a été remporté par Top Rank (avec une somme de 315 000$) règlera enfin ce dossier? Signe que ces délais et controverses ont des impacts, Beterbiev est passé de no 2 à no 4 dans notre classement, il a perdu une position à la WBC et il a disparu du top 15 de la WBA.

5e  – Custio Clayton – Champion Continental des Amériques WBC et International IBF, 15e WBO, 32e WBC

Custio clayton-agatonAprès avoir entendu son promoteur lui dire à répétition que son prochain combat impliquerait des titres mineurs, c’est finalement arrivé le 15 juin denier pour Custio Clayton. Malheureusement, ces deux ceintures ne lui donnent pas accès à un top 15 mondial. Par contre, la WBO a choisi de l’inclure dans son nouveau classement de juillet même si Clayton ne s’est pas battu pour l’un de ses titres mineurs.

Pour ceux qui sont perdus avec ces nombreuses ceintures, sachez que la Continental des Amériques fait entrer le boxeur dans le top 40 de la WBC (Clayton était 34e en décembre dernier), alors que l’International de l’IBF offre un top 15 de son classement Intercontinental (Custio est classé 6e, un rang derrière Samuel Vargas). Les titres permettant d’être top 15 mondial sont les NABA, NABF, NABO et Intercontinental de l’IBF, mais, comme on le constate ici, il n’y a pas juste les titres nord-américains qui permettent de rentrer dans un top 15.

6e – Jean Pascal – 18e WBC 

Alvarez PascalMalgré sa défaite contre Eleider Alvarez, Jean Pascal n’a pas tellement bougé dans les classements. Il a seulement perdu un rang dans notre top 15 et la WBC l’a fait passer de 16e à 18e depuis décembre. Ça représente bien le respect que Pascal a acquis dans les dernières années en affrontant les meilleurs. Reste maintenant à savoir s’il remontera dans le ring ou s’il choisira d’accrocher ses gants.

7e – Yves Ulysse Jr – Champion NABF Junior, 31e WBC 

Yves Ulysse TeamPeu de gens doivent s’en rappeler, mais Junior est entrée pour la première fois dans notre top 15 québécois en décembre 2015. À l’époque, il détenait déjà une fiche de 10-0. Puis, une longue période d’inactivité liée à la fin des opérations d’InterBox sous l’égide de Sports Scène et sa performance en demi-teinte à Blainville, l’ont fait sortir de notre top 15. L’élève de Rénald Boisvert s’est relancé depuis le printemps en passant le KO à Zachary Ochoa à Verona et il a complètement dominé Ricky Sismundo au Théâtre Olympia, et ce, devant les caméras en direct de TVA Sports. Sa 7e position représente bien son nouveau départ.

8e – Bermane Stiverne – aspirant obligatoire WBC

Wilder Stiverne 2Le très patient Bermane Stiverne s’est vu octroyer la position d’aspirant obligatoire après que Povetkin a échoué un test anti-dopage à l’ostarine la veille de leur duel prévu le 17 décembre dernier. Présentement, il est en négociation pour éviter que Luis Ortiz affronte le champion Deontay Wilder. Est-ce que Al Haymon le convaincra en augmentant considérablement son dédommagement, nous le saurons bientôt. Ce qui est certain, c’est que le parcours de Stiverne aura été rempli d’embûches dans les sept dernières années. Inactif depuis novembre 2015, il mérite toujours d’avoir son combat revanche avec Wilder.

9e – Lucian Bute – 17e WBC

Lucian-Bute ElenaL’ancien champion de l’IBF a connu une triste fin le 24 février. Celui qui a considérablement fait augmenté la popularité de la boxe au Québec a été passé KO pour la première fois de sa carrière. Ses expériences à 175 livres auront été finalement très pénibles pour sa carrière. Le respecté Lucian Bute a préféré passer son tour pour le nouveau tournoi des 168 livres pour se concentrer sur sa vie familiale. Un choix qui représente bien son personnage et surtout là où il en est rendu dans sa carrière de boxeur.

10e – Francis Lafrenière – Champion NABO et International IBF, 7e WBO et 15e IBF

Équipe de Francis LafrenièreLe « People Champ » de Côteau-du-Lac a défendu avec succès son titre NABO le 10 juin dernier. Malheureusement, pour une Xe fois, il a fait face à un adversaire de remplacement. Le protégé des frères Grant mérite bien mieux, nous lui souhaitons un combat d’importance avec une bourse tout aussi importance. Nous sommes persuadés que peu importe le verdict, il va tout donner dans le ring, comme il l’a toujours fait.

11eSteven Butler – Champion junior IBF

Steven ButlerClassé 8e au monde par l’IBF quelques semaines avant son duel avec Brandon Cook, Steven Butler est remonté humblement dans le ring le 17 juin dernier. Incisif comme dans le passé, il a découpé le Polonais Damian Mielewczyk, qui avait fait la limite avec les Sébastien Bouchard et Francis Lafrenière en 2016. Son projet de combat de revanche avec l’Ontarien est remis aux calendes grecques, puisque celui-ci a accepté un duel avec le dangereux Chinois Kanat Islam, médaillé de bronze aux Olympiques de 2008 et en Championnat du monde amateur en 2007. Pour Butler, c’est probablement un mal pour un bien, ça lui permettra de reprendre sa progression à l’automne sans envisager une revanche à court terme.

12e – Oscar Rivas – 17e WBC

Oscar RivasLe 29 juillet prochain, il s’agira du premier anniversaire du dernier combat d’Oscar Rivas. Remis de son opération à l’épaule depuis le printemps, le Colombien est maintenant habitué de se faire promettre un combat qui n’arrive pas. Après les annulations du 3, du 15 et du 30 juin, le Groupe Yvon Michel a aussi choisi de le retirer de la carte de Lee Baxter prévu le 19 août à Brampton en Ontario. La prochaine date qui est encerclée sur le calendrier du poids lourd c’est le 16 septembre. Il ferait alors la finale d’un gala au Centre Vidéotron à Québec. Est-ce que les spectiques seront confondus… une histoire à suivre. 

13e – Batyr Jukenbayev, Champion International IBO

ablai-anna-reva-batyr-et-stephan-laroucheLe Kazakh de 26 ans a obtenu un gain significatif le 6 avril dernier en défaisant le vétéran Cosme Rivera par TKO au 7e round. Lui qui est retourné dans son pays d’origine pour des vacances, le protégé de Stéphan Larouche doit faire un retour dans le gymnase du Centre Claude-Robillard dans les prochaines semaines. Avec sa fiche de 9-0, 8 KO, il est prévisible qu’il aura au moins la chance de se battre à deux reprises d’ici la fin de l’année.

14e – Simon Kean, champion Inter-Continental IBO

Simon Kean le 17 juinL’Olympien de Trois-Rivières poursuit sa progression en affrontant des vétérans. Les trois derniers (Gibson, Marrone, Nascimento) lui ont permis de prendre 14 rounds d’expérience, c’est autant qu’à ses sept premiers duels. Le verra-t-on à court terme face à Adam Braidwoodjojo ? On peut oublier ça, puisque celui qui a envoyé à la retraite Éric Martel-Bahoéli fera son premier combat professionnel chez lui à Victoria en Colombie-Britannique le 8 septembre. Justement, en juin Laurent Poulin a proposé une liste de cinq adversaires qui feraient travailler Kean et qui lui donneraient de l’expérience, de la notoriété et de la crédibilité.

15e égalité – Erik Bazinyan, champion junior WBO, 14e WBO

Erik Bazinyan WBO JunorLe jeune boxeur de 22 ans a maintenant fait son entrée dans le top 15 de la WBO après avoir décroché le titre junior en septembre dernier. Ses deux plus récentes victoires lui permettent aussi de rentrer dans notre classement. Le protégé des frères Grant a eu très beau parcours amateur autant en Arménie qu’au Canada. Il est en bonne route pour faire la même chose chez les professionnels. En prenant son temps et en évitant de bruler les étapes, tout est possible pour le Lavallois.

15e égalité – Jo Jo Dan

Jo Jo dan en conférence de presse Top 15Le gaucher de 35 ans s’est incliné le 15 juillet dernier face à Jamal James. Suite à cette défaite, la troisième dans ses cinq derniers combats, le Montréalais d’origine roumaine a annoncé qu’il prendra le temps de réfléchir à son avenir. Pourrait-on le voir face à Custio Clayton ou Mikael Zewski ? Il n’était pas intéressé la semaine précédant son dernier revers. La possibilité de se relancer et d’obtenir une bourse intéressante d’ici la fin de l’année le séduira peut-être…

15e égalité – Shakeel Phinn, Champion canadien CPBC

Shakeel Phinn au N-BLe souriant boxeur de Brossard a participé à des galas du Groupe Yvon Michel lors de ses quatre derniers combats, mais il est toujours en attente d’une offre de contrat écrite. Shakeel Phinn s’est battu à quinze reprises en trente mois, et ce, sans contrat de promotion. Le 19 août, il ajoutera un peu plus d’expérience à sa fiche en affrontant le Mexicain Bladimir Hernandez Cazares (19-10-0, 17 KO), une ancienne victime de David Lemieux en 2009. Ce duel aura lieu à Shediac au Nouveau-Brunswick, il fera partie de la sous-carte alors que la finale est réservée à Brandon Breewer copromoteur de l’événement.

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