Schiller Hyppolite – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca Pour tout savoir sur la boxe québécoise – combats de boxe, classements, analyses, entrevues, portraits, championnats du monde – Montréal, Québec Mon, 07 Jan 2019 19:04:14 +0000 fr-FR hourly 1 /wp-content/uploads/2013/11/cropped-logo_carré-32x32.jpg Schiller Hyppolite – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca 32 32 Complémentaire au site 12rounds.ca, ce podcast a été mis sur pied afin d’offrir aux amateurs des informations sur le noble art allant au-delà de ce qui est couvert par les médias traditionnels. Nous y discutons des combats à venir et nous entretenons avec divers intervenants du milieu. Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca no Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca [email protected] [email protected] (Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca) Boxe québécoise et internationale pour tous les amateurs de boxe francophones Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.caSchiller Hyppolite – Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca /wp-content/uploads/powerpress/12rounds.png Francy Ntetu face à son destin /francy-ntetu-face-a-son-destin/ /francy-ntetu-face-a-son-destin/#comments Wed, 17 Jan 2018 09:55:59 +0000 /?p=9481 Par Jean-Luc Autret Le boxeur de Chicoutimi, Francy Ntetu (17-1-0, 4 KO) fait face samedi à son plus important défi dans le monde de la boxe. En sous-carte de Spence VS Peterson à Brooklyn, il se frottera au mi-lourd gaucher Marcus Brown (20-0-0, 15 KO). Il s’agit d’un duel fort important pour le vétéran de 35 ans, […]

Cet article Francy Ntetu face à son destin est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
Par Jean-Luc Autret

Le boxeur de Chicoutimi, Francy Ntetu (17-1-0, 4 KO) fait face samedi à son plus important défi dans le monde de la boxe. En sous-carte de Spence VS Peterson à Brooklyn, il se frottera au mi-lourd gaucher Marcus Brown (20-0-0, 15 KO). Il s’agit d’un duel fort important pour le vétéran de 35 ans, qui est, sans aucun doute, le négligé de ce combat. Par contre, en cas de victoire ses chances d’entrer dans l’un des tops 15 est fort possible puisque l’Américain de 27 ans est actuellement classé par les quatre grands associations (3e WBC, 4e WBO, 6e IBF et 7e WBA).

Pour souligner cet important combat dans la carrière de Francy, nous vous proposons un portrait de sa carrière amateur et professionnelle. Il s’agit de la suite logique du portrait de Marcus Browne que Martin Fournier vous a présenté hier.

Du Congo à champion canadien

Originaire de Kinshasa, au Congo. Sa famille s’est installée au Saguenay alors que Francy était âgé de 7 ans. Jeune adolescent, Francy goûte brièvement à la boxe à 12 ans. Cinq ans plus tard, il devient un régulier du Club de boxe de Chicoutimi dirigé par Michel Desgagnés. Le jeune homme se présente au gym après avoir pratiqué le basketball pendant plusieurs années.

Pour Francy, il s’agit d’un avantage important pour lui par rapport à un autre boxeur débutant. « Le basketball m’a aidé à développer la coordination entre mes jambes et mes bras, en plus de m’aider à être imaginatif sur le ring. Dès mes débuts, je me suis senti très à l’aise sur un ring. Aujourd’hui, je continue à jouer au basket régulièrement, ça me garde en forme et ça change le mal de place comme on dit », explique le volubile athlète.

Son parcours amateur s’échelonne sur près d’une dizaine d’années. Dès l’âge de 18 ans, il se rend en finale des gants dorés, mais il s’incline face à Sébastien Demers, de quatre ans son aîné. Les années passent et Francy fait sa marque de plus en plus dans la belle province. Il remporte à quatre reprises la coupe du Québec et il décroche les gants dorés à deux occasions. À la fin de 2005, il participe aux jeux de la Francophonie au Niger. Après une première victoire face à un boxeur local, il s’incline en quart de finale.

Fort de cette expérience, moins d’un mois plus tard, il se présente aux championnats canadiens de 2006. Dès son premier combat, il doit s’incliner face à Adonis Stevenson, qui a cinq ans de plus que lui et qui remportera le tournoi. Les trois années suivantes, Francy se présente à ce tournoi mal en point. En 2007, il est affaibli par une gastro et l’année suivante, il est affecté par une blessure au pied. Par contre, à chaque occasion, il est quand même en mesure d’obtenir un poste sur l’équipe nationale.

Plus motivé que jamais, Francy se présente à Trois-Rivières en janvier 2009 pour ses quatrièmes championnats canadiens amateurs. Bien qu’il soit affaibli par l’impétigo, il remporte ses quatre combats en quatre jours et devient enfin champion canadien.

Son expérience internationale l’amène au Championnat du monde de 2007. Il s’incline en entrée de tournoi face au Russe Matt Korobov, celui-ci remportera son deuxième titre mondial à la fin du tournoi. Le gaucher détient actuellement une fiche de 25-1-0 dont 14 par KO chez les pros. La même année, Francy affronte à deux reprises Fernando Guerrero, un autre gaucher que l’on a vu face à David Lemieux en 2014.

« Ces deux adversaires de haut niveau m’ont permis de prendre confiance en moi et d’être conscient que je peux rivaliser avec n’importe qui. Bien que j’aurai aimé participer aux Jeux olympiques de 2008, j’ai perdu en quart de finale lors des qualifications. J’ai ensuite choisi de faire le saut chez les pros en 2009 » explique le Chicoutimien. Après toutes ses années chez les amateurs, il a cumulé une fiche de 75-25.

L’adaptation à la boxe professionnelle

Toujours sous la supervision de Michel Desgagnés, qui est devenu pour lui un deuxième père, un ami et un confident, Francy fait son entrée chez les pros le 21 novembre 2009. C’est au Centre Claude-Robillard et sur une carte organisée par Ali Nestor qu’il se débarrasse en une seule minute de Patrick Tessier (4-11-1, 2 K.O.) après lui avoir envoyé une puissante droite.

Ses trois combats suivants se font sous l’égide d’Interbox. Bien qu’il n’ait pas de contrat exclusif avec eux, Francy est bien apprécié de l’organisation montréalaise. L’amitié entre son entraîneur et Stéphane Larouche n’y est pas pour rien. Comme bien d’autres, Francy apprend progressivement les grandes différences entre la boxe amateur et celle chez les professionnels. Habitué de lancer le plus de coups possible, il se concentre maintenant pour placer ses coups.

« Au début de ma carrière, Stéphane Larouche est venu me voir juste avant que je monte sur le ring et il m’a dit : relaxe, place bien tes coups et assure-toi d’envoyer une bonne combinaison par round le reste va venir tout seul. Ses paroles m’ont beaucoup aidé », affirme celui qui est devenu un vétéran avec le temps.

À l’approche de son cinquième combat face à Martin Desjardins, Ntetu choisi de s’entraîner activement à Montréal. Il parle quotidiennement à son entraîneur qui est resté au Saguenay. Dans le gymnase du Centre Claude-Robillard, il suit les conseils de Pierre Bouchard et écoute attentivement Jean-François Bergeron, alors l’entraîneur de Benoit Gaudet.

Sa victoire par décision majoritaire sur Desjardins a peut-être refroidi l’intérêt d’InterBox qui attendront plus de deux ans avant de l’inviter de nouveau sur l’un de leur programme. Malgré le peu d’invitation à se battre, Francy ajoute deux victoires à sa fiche dont l’une par KO face au coriace David Whittom de Québec.

Ntetu VS Hyppolite

De nombreux amateurs se rappellent sûrement l’excitant duel entre Schiller Hyppolite et Francy Ntetu le 3 novembre 2012 en sous-carte de Bute VS Grachev au Centre Bell. D’autres se souviendront encore plus facilement de la pesée entre les deux boxeurs et de la tension qui était à couper au couteau.Le duel de six rounds a été fort serré se terminant par une décision partagée en faveur de Ntetu (57-56, 56-57, 57-56). Certes, la chute d’Hyppolite au troisième round a été l’élément qui a fait la différence. « À l’époque, InterBox promettait un contrat de promotion au gagnant et un boni de 5000 $, malheureusement ce ne fut que des paroles. Ni l’un, ni l’autre ne s’est matérialisé par la suite », nous révèle celui qui a eu bien des échanges avec le clan Hyppolite dans les années suivantes.

Bien que Ntetu soit encore ouvert à offrir un combat revanche à Hyppolite, celui-ci a pris sa retraite suite à son revers en Allemagne à l’automne 2016. La bourse et/ou le délai de préparation ont toujours été la cause de leurs différents qui ont empêché la tenue d’une combat revanche.

L’aventure ISP

En 2013, Francy Ntetu a le privilège de participer à la création de la compagnie Impact Sport Production (ISP) dirigé par Michel Desgagné et David Grenon, des hommes de boxe qu’il connaît depuis longtemps.

Il fait la finale des deux premiers galas de ISP en passant le KO au canadien Michael Walchuck, puis il complète son premier huit rounds contre Jaudiel Zepeda. Après avoir sauté son tour pour le 3e gala, une vive chicane contractuelle entre lui et les promoteurs les forces à annuler un gala prévu le 25 octobre 2014. Il s’agit d’un épisode douloureux pour Francy qui se retrouve sans l’appui de son entraîneur des quinze dernières années.

« Il s’agissait d’un vieux rêve pour Michel d’organiser des galas à Chicoutimi. Au départ, j’aurai aimé être impliqué encore plus que comme boxeur, en étant associé, mais ce ne fut pas le cas. Nos différents sont apparu parce que Michel était mon gérant et mon entraîneur à la fois. J’étais vraiment sous-payé pour faire la finale et eux, ils étaient incapable de faire des profits lors de chaque gala. Nous étions pris dans un cul-de-sac », souligne celui qui a pu compter sur la présence de son entraîneur de longue date lors de ses deux combats suivants.

Association avec Lou DiBella

Avant de rompre les ponts avec ISP, Francy a pu se battre sur une carte de Lou DiBella en décembre 2013. Alors conseiller par le gérant américain Greg Leon, Ntetu obtient une victoire suite à la disqualification de son rival au troisième round. Mais sa performance n’insiste pas Lou DiBella à l’inviter à se joindre à son organisation.

Sans appui, l’année 2014 est difficile pour Ntetu. Il se bat à deux reprises d’abord en sous-carte de Schiller Hyppolite à Pointe-Claire puis trois mois plus tard à Boucherville lors du premier gala des Promotions Coup de Poing. Alors réserviste pour l’armée canadienne, Francy s’entraîne seul en joggant tôt le matin et en frappant dans un sac de sable en fin de journée.

Finalement c’est à l’automne que Francy Ntetu décroche un contrat à long terme avec le souriant promoteur Newyorkais Lou DiBella. Il monte sur ring en janvier 2015 lors d’une soirée de Shobox, le club-école de Showtime puis il ajoute deux gains en mai et en novembre dernier. L’entente qui devait permettre à Francy de se propulser dans les classements mondiaux s’est terminé en décembre dernier. Depuis, le boxeur du Saguenay est agent libre et il a pu s’entendre plus aisément avec le clan de Marcus Brown. Au finale, Ntetu a fait cinq combats avec Lou DiBella dont le dernier le 9 juin alors qu’il a vaincu en quatre rounds Brian Holstein (12-6-1).

Un partenaire d’entraînement fort occupé

Les abonnés de sa page Facebook sont bien au courant de ces nombreuses séances d’entraînements. Installé en permanence à Montréal depuis deux ans et demi, Francy Ntetu a régulièrement été invité par Marc Ramsay à participer au camp d’entraînement de l’un de ses protégés.

« Francy est vraiment un boxeur idéal pour moi. Il n’a pas un style conventionnel, il est surprenant et complexe. Ça force les Beterbiev, Alvarez et Lemieux à être réveillé en tout temps et à être imaginatif. Il est présent à presque tous mes camps d’entraînement, je l’utilise à toutes les sauces, dans les premières semaines ou, plus tard, en alternance avec des partenaires spécifiques. C’est une peste sur le ring, il est compétitif avec eux et il les emmerde régulièrement », affirme Marc Ramsay.

Le combat avec David Benavidez

Après avoir eu un printemps 2016 fort occupé au niveau des négociations avec les David Lemieux, rappellons-nous l’épisode De la Rosa, puis une offre pour affronter de nouveau Schiller Hyppolite, Francy a aussi été en pourparler avec le Danois Patrick Nielsen alors classé 4e IBF, 6e WBO et 11e WBC. Mais c’est finalement avec l’espoir de Phoenix qu’il s’est entendu.

David Benavidez est le jeune frère de Jose qui a détenu le titre Intérimaire de la WBA des super légers en 2014. Provenant d’une famille de boxe, David est actuellement entraîné par son père. Devenu professionnel le jour de ses 17 ans, Benavidez a fait ses sept premiers combats au Mexique contre des débutants. Puis en décembre 2014, il débute sa carrière aux États-Unis. À son second combat à Phoenix, il remporte le titre NABF junior et en octobre 2015 « El Bandera Roja » signe avec le promoteur Sampson Lewkowich. Comparé à Pacquiao ou à Sergio Martinez par son promoteur, Benavidez a eu le privilège de servir de partenaire d’entraînement à Gennady Golovkin à l’automne 2014.

Sa victoire contre Ntetu est resté controversé selon plusieurs dû à un arrêt de l’arbitre un peu rapide. Présent sur les lieux, Yvon Michel a déclaré à propos de ce duel : « C’était un bon combat, un combat compétitif, Francy était inspiré réellement. Au septième round c’était le meilleur round de Francy. Sans qu’on s’y attend, l’arbitre a décidé d’arrêté le combat à cause que l’un de ses yeux était tuméfié. Personne n’a compris pourquoi le combat était arrêté. Ntetu n’était pas ébranlé, il dominait l’échange lors de l’arrêt du combat. L’arbitre l’a raté».   

Après ce gain, Benavidez a enfilé trois autres victoires par KO face à des rivaux ayant des fiches de 20-4-0,14-1-0 et 37-7-0. Le 8 septembre dernier, il a affronté Ronald Gavril pour le titre vacant de la WBC chez les 168 livres. Malgré une chute au dernier round, Benavidez l’a emporté par décision partagée (116-111, 117-111, 111-116). Un combat revanche aura lieu le 17 février prochain à Vegas.

Marcus Browne, un défi réaliste ?

Si le combat avec Benavidez était un défi sérieux mais atteignable pour Ntetu, la pente avec Marcus Browne est encore plus abrute. Tout d’abord, le duel est à un poids de 175 livres, le poids naturel de Browne alors que Ntetu est plus un 168 livres. Côté avantage, le Saguenéen n’aura pas trop souffert pour faire le poids, par contre l’Américain sera certainement plus lourd que lui dans le ring. 

Autre difficulté d’importance, Francy affronte un gaucher et comme Lucian Bute est absent du ring depuis son revers contre Alvarez, il n’y a pas de gaucher de ce calibre à Montréal pour se préparer adéquatement à moins d’investir au point de se payer un partenaire d’entraînement venant de l’extérieur. Ntetu s’est rabattu sur le soutien d’un boxeur amateur qui roule sa bosse depuis longtemps, Vincent Trepanier, un protégé de Sébastien Gauthier. Soulignons au passage que Francy sera accompagné par son préparateur physique des deux dernières années; Pacome Tagbo, qui sera secondé par le boxeur retraité Sébastien Gauthier.

Le parcours du rapide et puissant Marcus Browne est impressionnant. Olympien en 2012 à Londres, il a aussi enregistré deux victoires aux championnats du monde de 2011 pour s’incliner en huitième de finale face au représentant de la Russie. Professionnel depuis novembre 2012, il a d’abord fait ses classes avec Golden Boy Promotions puis il a migré vers la grande famille d’Al Haymon. Dans ses récents combats, il a notamment vaincu les Aaron Pryor Jr en six rounds, alors que Stevenson l’a vaincu en neuf échanges. Il a aussi couché l’ancien champion du monde Gabriel Campillo en 55 secondes, alors que Beterbiev a fini le travail en quatre rounds. De plus, en 2017, il a réclamé un duel avec Adonis Stevenson après avoir passé le KO à Thomas Williams Jr au 6e round et en juillet il a inauguré le Nassau Coliseum en écrasant en deux rounds son compatriote Sean Monaghan.

 

Cet article Francy Ntetu face à son destin est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
/francy-ntetu-face-a-son-destin/feed/ 3
Bilan de fin d’année : EOTTM/InterBox /bilan-de-fin-dannee-eottm-interbox/ /bilan-de-fin-dannee-eottm-interbox/#comments Sun, 31 Dec 2017 12:40:22 +0000 /?p=14460 Par Jean-Luc Autret Cette année pour aller un peu plus en profondeur, nous vous offrons une série d’articles vous proposant des bilans de fin d’année pour chacun des trois organisations de boxe que nous avons au Québec. Après les bilans de Rixa Promotions et du Groupe Yvon Michel, voici celui du duo Eye of The […]

Cet article Bilan de fin d’année : EOTTM/InterBox est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
Par Jean-Luc Autret

Cette année pour aller un peu plus en profondeur, nous vous offrons une série d’articles vous proposant des bilans de fin d’année pour chacun des trois organisations de boxe que nous avons au Québec. Après les bilans de Rixa Promotions et du Groupe Yvon Michel, voici celui du duo Eye of The Tiger Management et InterBox.

Sept galas en 2018

Difficile pour nous de dire si il y a plus de positifs que de négatifs dans l’évaluation de l’année de Camille Estephan. D’un côté, il a présenté sept galas, dont deux sur HBO, incluant celui en copromotion à Verona. Il a aussi présenté des soirées de très grandes qualités avec les galas du Centre Bell le 28 janvier, à l’Olympia le 17 juin, au Mtleus le 27 octobre et enfin à la Place Bell le 16 décembre.

Par contre, plus souvent qu’à leur tour, ses finalistes n’ont pu mettre un terme en beauté à ces soirées. Les défaites de Butler, Ulysse, Théroux et Lemieux ont bien mal terminé quatre des sept galas de l’année, c’est dur pour la moyenne.

Par contre, ce qui est impressionnant, c’est le volume de combat présenté sur chacune de ces cartes-là. Évidemment, il y a eu la récente soirée de douze combats, mais aussl celle de onze duels le 27 octobre ou encore le 17 juin avec dix confrontations. En moyenne, c’est huit combats et demi par gala.

Survivre aux défaites

Quand on fait le bilan de 2017 pour l’organisation de Camille Estephan, on doit reconnaître qu’ils nous ont prouvé qu’ils sont capable de se relever à chaque fois qu’ils ont mis le genou au plancher. Le lancer du seau de glace en janvier dernier aurait pu avoir des conséquences dramatiques. Dans les jours qui ont suivi, plusieurs s’amusaient à leur lancer des roches, mais au final, il y a personne qui a craint pour sa sécurité le 16 décembre dernier.

Côté performance, Steven Butler n’a pas seulement retrouvé le chemin de la victoire, il a aussi fait mieux que plusieurs anciens champions du monde. D’abord en octobre, il a fait mieux que les Humberto Soto, Jose Luis Soto Karass, Steve Forbes et l’aspirant mondial Konstantin Ponomarev qui se sont contentés de décisions face à Silverio Ortiz. Puis son KO face à Lanardo Tyner est bien mieux que les décisions de Canelo alvarez et Lamont Peterson.

Personne ne peut douter du potentiel de Steven Butler, il reste maintenant à polir le diamant et à prendre un peu plus son temps pour lui faire grimper les classements mondiaux.

Yves Ulysse Cletus SeldinÉvidemment, on doit aussi saluer le brio d’Yves Ulysse Jr, notre choix pour le boxeur de l’année. Ses victoires face à Ochoa, Sismundo et Seldin ont été impressionnantes. Par contre, si on peut mettre un bémol sur sa défaite contre Claggett, son équipe doit prendre le temps de bien identifier les problèmes qui sont survenus ce soir-là. On ne peut pas se limiter à mettre la faute sur la dimension du ring.

Pour les revers de Théroux et Lemieux, c’est un peu plus difficile d’avoir du recul sur des événements survenus il y a deux semaines. Par contre, on peut se demander si David Théroux n’est pas en train d’affecter sa santé à long terme. Le boxeur de 23 ans n’a pas seulement trois défaites à sa fiche, il a boxe avec courage à chacune de ses sorties, mais il est atteint régulièrement. Il est clair aujourd’hui qu’il ne se battra jamais en championnat du monde. Une bonne discussion avec Jean-François Bergeron, Antonin Décarie ou Ghislain Maduma est ce qu’on lui souhaite pour 2018. Il y a moyen d’être heureux et de se bâtir une belle vie après une carrière dans la boxe.

En ce qui concerne la situatiion de David Lemieux, mes collègues Martin Achard et Simon Traversy vous ont longuement parlé des posssibilités d’améliorations. Pour ma part, je crois qu’il y aura quelques ajustements, mais que le David que l’on connaît restera sensiblement le même.

Ce qui l’avantage, c’est sans aucun doute son âge. Actuellement âgé de 29 ans, il aura le temps de se repositionner parmi les meilleurs 160 livres d’ici deux ans. Considérant la concentration de ceintures entre les mains de Gennay Golovkin, c’est inévitable qu’à moyen terme le boxeur de 35 ans va soit perdre ou encore changer de catégorie de poids. Bref, soyons patient de nouveau avec Lemieux.

Plus d’arrivées que de départs

L’année 2017 nous a permis de découvrir trois nouvelles recrues (Nurzat Sabirov, Andranik Grigoryan et Artur Ziyatdinov) grâce aux efforts de recrutement d’Anna Reva. Le duo Estephan/Décarie a aussi misé sur deux boxeurs de Québec, Clovis Drolet et Vincent Thibault et il y a eu aussi l’ajout de Kim Clavel qui est loin de s’être passé en silence. Mais la recrue la plus marquante de l’année est certainement l’acquisition de Custio Clayton, qui était déjà classé 15e à la WBO en arrivant.

Bref, beaucoup de talents à venir et un de déjà établi. Si en 2018, les Beterbiev, Dalkhaev et Makhmudov choississent de faire affaire avec Camille Estephan, certains pourront avancer que GYM est un peu un club école pour EOTTM.

Côté départ, ça s’est fait beaucoup plus discrètement. Tout d’abord, Schiller Hyppolite a été libéré quelques mois après son revers en Allemagne. Il a même quitté le club de Boxe Montreal.com, difficile de croire qu’on le reverra un jour dans un ring de boxe.

De plus. Les frères Mian et Ayaz Hussain ne sont plus de la partie. L’aîné a passé très proche de participer au tournoi Jamaique/Canada et Ayaz aura probablement sa chance éventuellement sur une carte de Lee Baxter en Ontario. Enfin, soulignons que l’Américain Will Madera, qui a été libéré en 2016, a réussi a se relancer de belle façon en signant un contrat avec le même promoteur que Tony Luis et qu’il s’est battu à quatre reprises cette année.

Une constance, les galas en région

La boxe est très souvent concentré à Montréal, mais des amateurs du noble art, il y en a partout à travers le Québec. Depuis huit ans, nous avons eu le plaisir d’assister à des soirées à Chicoutimi, Québec, Mont St-Hilaire, Drummondville, Vaudreuil, Sorel, Repentigny, Pointe-Claire, etc. Pour nous, c’est très sain qu’il y ait de la diversité.

Simon Kean le 10 février

Dans ce sens, à chaque année, Camille Estephan n’a pas peur d’investir et de présenter des galss en région. On le sait bien, la ville de Sorel a eu droit à quelques visites dans les quatres dernières années. Mais les défaites s’accumulent pour Théroux et Guillaume Coudé n’est plus dans le portrait. On a probablement assisté à la dernière carte dans la ville du Survenant pour un bon bout.

Dans le passé aussi EOTTM s’est rendu à quelques reprises à Gatineau (2013, 2014 et 2016) et à Trois-Rivières (2015 et 2016). Le 10 février prochain, en collaboration avec l’organisation des Cataractes de Shawinigan, un nouveau territoire sera en développement en misant sur Simon Kean. En l’emportant sur le Néo-Zélandais Solomon Haumono, le Trifluvien justifiera tout les espoirs qui sont mis en lui.

Nous en profitons pour faire une petite prédiction. En 2018, probablement plus à l’automne, le duo Estephan/Décarie va présenter un gala à Québec en mettant en vedette les Clovis Drolet et Vincent Thibault.

Cet article Bilan de fin d’année : EOTTM/InterBox est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
/bilan-de-fin-dannee-eottm-interbox/feed/ 2
Jean-François Bergeron, dix ans plus tard /jean-francois-bergeron-dix-ans-plus-tard/ /jean-francois-bergeron-dix-ans-plus-tard/#respond Thu, 19 Oct 2017 12:26:57 +0000 /?p=13626 Par Jean-Luc Autret Il y a un peu plus de dix ans, Jean-François Bergeron (27-2-0, 19 K.O.) vivait son « combat de championnat du monde » en affrontant le super géant Nikolay Valuev en Allemagne. Ça fait déjà bien longtemps. Nous en profitons pour vous présenter une rétrospective de la carrière amateur et professionnelle de celui qui nous a […]

Cet article Jean-François Bergeron, dix ans plus tard est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
Par Jean-Luc Autret

Il y a un peu plus de dix ans, Jean-François Bergeron (27-2-0, 19 K.O.) vivait son « combat de championnat du monde » en affrontant le super géant Nikolay Valuev en Allemagne. Ça fait déjà bien longtemps. Nous en profitons pour vous présenter une rétrospective de la carrière amateur et professionnelle de celui qui nous a représenté aux Jeux Olympiques en 1996 et que l’on peut revoir maintenant dans le ring comme entraîneur.

Une carrière amateur fructueuse

Jean-François a toujours grandi en ayant un contact avec la boxe. Avant qu’il ne vienne au monde, son père Maurice et ses oncles Marcel et Réjean ont fait de la boxe pendant de nombreuses années. Son père a bien performé au niveau amateur et son oncle a même tenté sa chance chez les pros en 1962. 

À l’âge de 13 ans, il accompagne son père au gymnase pendant environ deux mois et il aime l’expérience. Par contre, son père décide de ne pas reprendre l’entraînement à la session suivante. Pendant plusieurs années, Jean-François est intéressé par la boxe, mais aucun gymnase à proximité n’est accessible pour lui.

Jean-Francois Bergeron et sa familleEn 1990, son père décide de s’entraîner à Sainte-Adèle dans un gymnase dirigé par Michel Brière, Jean-François, alors âgé de 17 ans, le suivit de nouveau. Il démontre d’excellentes aptitudes et après six mois et quatre combats amateurs, le jeune boxeur de St-Jérôme choisit de venir s’entraîner à Montréal sous la supervision d’un homme nommé Yvon Michel.

Rapidement, son talent et sa détermination lui font gravir les échelons tant au niveau canadien qu’international. Jean-François remporte les championnats canadiens juniors en 1991 et il obtient le titre canadien chez les séniors à quatre reprises, en 93, 95, 96 et 97.

Au cours de ses années, il a le privilège de représenter le Canada à de nombreuses compétitions. Avec du recul, Jean-François est à même de constater à quel point la vie de champion canadien amateur est agréable. Les voyages à travers la planète, un salaire garanti et l’absence de la pression de la victoire à tout prix lui ont laissé de très beaux souvenirs.

Tout jeune, Jean-François rêve de participer aux Jeux olympiques. Un jour Yvon Michel, son entraîneur et aussi celui de l’équipe nationale en vue des prochains olympiques, lui affirme qu’il a le talent pour participer aux prochains jeux. Ces paroles déclenchent en lui de grands espoirs et Jean-François augmente grandement son intensité à l’entraînement.

Jean-Francois Bergeron Champion a CopenhagueJean-François considère aujourd’hui que les qualifications olympiques pour les jeux d’Atlanta en 1996 ont été un fait d’arme important dans sa carrière amateur. Le défi était d’importance puisqu’il devait obligatoirement remporter la médaille d’or. Il relève le défi avec brio et devient un espoir de médaille pour le Canada.

À son premier combat, il affronte Attila Levin, un suédois à qui il passé le K.O.quelques mois plus tôt. Contrairement à son combat précédent, Levin se présente sur le ring avec 25-30 livres de plus. Donc, Jean-François affronte un gars solide physiquement qui est capable de le pousser au lieu d’un boxeur agile qui se déplace beaucoup.

Bergeron est sonné par une puissante droite après seulement trente secondes au premier round. Il chute au plancher une vingtaine de secondes plus tard et l’arbitre met un terme au combat après seulement 59 secondes.

Plus de vingt ans plus tard, Jean-François explique cette rapide défaite sans détour : « Plus on approchait des JO, plus je me suis mis une pression importante. Avant le début des compétitions, je considérais que sans une médaille ce serait un échec. Ce fut très dur à accepter, je me suis beaucoup remis en question et j’ai changé mon style par la suite ».

Team Canada JO 1996 AtlantaAmer de sa contre-performance, il désire prouver sa valeur aux championnats du monde de l’année suivante à Budapest en Hongrie. Avec ce nouveau but en vue, il fait un retour remarqué en remportant les championnats du Commonwealth de 1996, puis les jeux de la Francophonie de 1997 à Madagascar. Quelques mois plus tard, Bergeron s’incline en quart de finale par un verdict de 7-3 lors des championnats du monde face au futur médaillé d’or du tournoi.

Au final de sa carrière amateur, Jean-François détient une fiche de 60 victoires et de 25 défaites. Il a remporté plusieurs tournois d’importance, entre autres en Afrique du Sud, en Finlande et au Danemark. Il a aussi livré un combat contre Wladimir Klitschko.

Des débuts professionnels laborieux

Recruté par Interbox, Jean-François travaille maintenant sous la supervision de Stéphane Larouche. Yvon Michel, qui été son entraîneur pendant les huit dernières années, doit se consacrer à ses tâches de directeur général.

Jean-Francois Bergeron et son coinSon premier combat professionnel a lieu à Montréal le 3 avril 1998. Jean-François affronte un Américain de l’Ohio, Donald Harris. Il l’emporte par arrêt de l’arbitre au deuxième round. Il remonte sur le ring à deux autres reprises dans les 32 jours suivants. Chaque fois le scénario est semblable, ça se termine soit par K.O. soit par T.K.O.

Ce début de carrière est subitement interrompu par une péritonite qui le forcera au repos quelque temps. Il s’agira de sa première blessure sérieuse et elle sera suivie de plusieurs autres. Par exemple, l’année suivante, Jean-François est opéré à deux reprises pour des fragments d’os dans son coude.

Ces blessures, jumelées aux difficultés d’organiser des combats poids lourds au Québec, créent de nombreuses frustrations. Ses épreuves forgent son caractère et sa détermination. Malgré ces difficultés en début de carrière, Jean-François garde confiance et il est bien récompensé dès 2001.

L’aventure d’Heavyweight Explosion

En septembre 2001, alors qu’il détient une fiche de neuf victoires et aucune défaite, Jean-François est invité à participer à un combat dans le cadre de la série Heavyweight Explosion aux États-Unis. Cette opportunité sera un tremplin pour sa carrière. Organisée par un promoteur d’expérience, Cedric Kuschner, cette série vise à faire connaître des boxeurs poids lourds. Chaque programme est composé uniquement de boxeurs évoluant dans la catégorie reine.

Cedric KuschnerSon premier combat au sud de la frontière à lieu au Caesars Palace à Las Vegas, il affronte un boxeur ayant la même fiche que lui. Selon Jean-François, Kuschner souhaite l’utiliser pour pousser la carrière de son adversaire, l’Américain Willie Palms.

Stéphane Larouche ne peut accompagner le poids lourd puisqu’il s’occupe aussi de Léonard Dorin qui se bat le même soir en Californie. C’est Pierre Bouchard qui prend la relève et qui devient ainsi son entraîneur-chef, et ce, jusqu’à son dernier combat en octobre 2008.

Dans les trois premières minutes, Jean-François est solidement ébranlé et il perd clairement le premier des six rounds de ce combat. À la surprise de plusieurs, il est en mesure de revenir fort et de remporter quatre des cinq autres rounds.

Cette expérience est importante pour Jean-François. Tout d’abord, ce gain lui permet de participer à trois autres galas de cette série dans l’année et demie suivante. Ainsi, il obtient une belle visibilité aux États-Unis et ça lui permet d’affronter des boxeurs de qualité qui coûte souvent beaucoup plus cher à faire venir au Québec.

Un peu avant son combat de mars 2003, une hernie discale dans le cou vient affecter sa carrière pour un an. À son retour à la compétition, la série Heavyweight  Explosion a pris fin, Éric Lucas a perdu en décembre face à Danny Green et Interbox est en pleine déroute.  

Un tournant dans sa carrière

Comme tous les autres boxeurs faisant partie d’Interbox, Jean-François se remet en question en 2004. En plus de choisir de rester avec Lucas, il réfléchit à son avenir. Alors âgé de 31 ans, Bergeron souhaite assurer son avenir à long terme. Après qu’un pompier, s’entraînant au même gymnase, lui parle de son travail, Jean-François décide de s’inscrire à l’école nationale des pompiers. Ce changement de carrière vise à lui permettre de s’assurer une belle qualité de vie à sa retraite et à lui offrir la possibilité de continuer à boxer.

Cette formation d’un an, débuté à l’automne 2004, est assez exigeante pour lui. Son horaire quotidien se partage entre son jogging matinal, ses cours de jour, d’un passage en gymnase en fin d’après-midi et une période d’étude en soirée.

Pompiers de LavalPour lui ouvrir plus de portes, il choisit de compléter un DEC après son cours à l’école des pompiers. Ainsi à terme, il pourra offrir ses services aux villes de Montréal et de Laval. Jean-François obtient un poste à temps partiel en juin 2006 à la ville de Saint-Jérôme. En février 2008, il devient pompier à temps plein à la ville de Laval, seulement huit mois après avoir complété son DEC.

À travers les années, plusieurs amateurs reprochent à Jean-François de saboter son talent. De son côté, il considère que cette réorientation professionnelle a été l’une des meilleures décisions de sa vie. « Je sais que bien des gens ne comprenaient pas ma décision à l’époque. Faut pas se faire de cachette, la vie de boxeur c’est énormément de sacrifices pour souvent quelques combats par année, des blessures graves et pas nécessairement beaucoup de revenus. Je ne voulais pas devenir à 35-40 ans un faire-valoir qui mange des tonnes de coups et qui ramasse de petites bourses ».

Pannell et Valuev, des adversaires marquants

Le 29 septembre 2007, Jean-François affronte le géant Russe Nikolay Valuev. Cet affrontement est évidemment le plus important combat livré par Bergeron. À ce moment-là, Valuev vient de subir sa première défaite en carrière face à Ruslan Chagaev et il a du même coup perdu son titre mondial de la WBA.

Bergeron Valuev

Dans les trois années précédentes, Stéphane Larouche à refuser plusieurs offres de Wilfried Sauerland pour un affrontement entre eux. Le promoteur allemand a dû continuellement augmenter le montant de la bourse pour le québécois après chaque refus. Ce soir-là, Jean-François, maintenant âgé de 34 ans, touche une bourse de 175 000 $, c’est plus que toutes ses autres bourses ensemble.

Ce combat de douze rounds pour Jean-François est un peu son championnat du monde. À cette époque le boxeur de St-Jérôme doit ajuster son horaire d’entraînement à celui de pompier à temps partiel. Il prend cinq semaines pour se préparer à temps plein pour cet affrontement.

Pierre Bouchard Jean-Francois BergeronStratégiquement parlant, Jean-François et Pierre choisissent de donner des angles et de se déplacer constamment devant le mastodonte russe. Lui concédant 90 livres, Bergeron explique à quel point c’était difficile de s’approcher de Valuev :

« Lorsque j’étais proche de lui, il pouvait me serrer fort, un peu comme un adulte peut le faire avec un enfant!!! Malgré ça, j’ai été capable de l’ébranler, mais il me repoussait fortement et j’étais incapable de le retoucher après. Je suis vraiment fier de ce que j’ai accompli ».

Certains lui ont reproché sa stratégie, mais il est clair pour Jean-François que s’il avait essayé de mélanger avec une telle pièce d’homme il n’aurait probablement pas fini le combat, comme ce fut le cas pour huit des dix adversaires précédents qui ont perdu contre Valuev.

Valuev VS Bergeron

Finalement, Bergeron perd le combat par décision unanime (118-111, 118-111, 117-111), mais il savoure agréablement les huées à l’endroit de Valuev et les applaudissements en sa faveur. Pour lui, le combat a été plus serré que ne le révèlent les cartes des juges. Il en garde des souvenirs impérissables et a été particulièrement surpris par la pression d’être impliqué dans un combat d’une telle envergure.

« Suite à ce combat, j’ai encore plus de respect pour Éric Lucas qui a su vivre avec la pression d’être la vedette d’un programme à de nombreuses reprises. Ça prend une grande force mentale pour être en mesure de bien gérer cette pression ».

Un autre combat d’importance dans la carrière de Jean-François est celui du 24 mars 2006 face à l’Américain Steve Pannell. Rappelons-nous qu’un an plutôt ce boxeur domicilié à Nashville a cassé Patrice L’Heureux en deux minutes 31 secondes.

Le Granit avait remporté le titre de champion canadien à son combat précédant celui avec Pannell. Pour bien des observateurs, Bergeron acceptait un défi d’importance. Pour Jean-François, qui a vaincu Patrice L’Heureux à six reprises chez les amateurs, la victoire se devait d’être éclatante pour faire taire les gens qui considéraient que lui et le granit de Grand-Mère étaient du même niveau.

Lors des deux premiers rounds, Pannell visite le plancher après avoir reçu de puissants coups de la part du boxeur de St-Jérôme. Au troisième round, Pannell abandonne trente secondes avant la fin, il est complètement exténué et incapable de poursuivre l’affrontement. La démonstration est sans équivoque.

Les combats que l’on ne verra jamais

L‘une des grandes frustrations, tant pour les boxeurs que pour les amateurs, provient souvent des combats qui ne se réalisent pas. Jean-François s’est aujourd’hui détaché de ces combats irréalisés.

Bien sûr au niveau local, on ne peut faire abstraction des possibles combats entre Bergeron et les poids lourds du Groupe Yvon Michel, Patrice L’Heureux et David Cadieux. Jean-François ne se cache pas pour dire qu’il aurait aimé les affronter.

Patrice L'Heureux et Jean-Francois Bergeron« Ça passé très proche que Patrice et moi nous nous affrontions en 2009. Après de longues négociations, nos promoteurs respectifs n’ont pu s’entendre. Quant à un affrontement avec David, nous avons négocié avant sa défaite face à Jose Blocus en mai 2007 et nous aurions pu nous affronter en décembre dernier lors du gala Pascal-Diaconu II. Malheureusement, tous ces combats sont tombés à l’eau ».

Au niveau canadien, Jean-François affirme qu’Yvon Michel, avant la scission entre lui et Interbox, a tenté avec acharnement de mettre sur pied un combat de championnat canadien pour Bergeron.

« J’aurais aimé affronter Trevor Berbick et Donovan Ruddock, mais tous deux n’ont pas défendu leur titre canadien acquis en 2000 et 2001. Par la suite, Yvon n’a pu trouver un adversaire pour un combat pour le titre vacant. Lorsque Patrice est devenu champion canadien, ça m’a fait quelque chose. J’aurai beaucoup aimé être le champion de mon pays ».

Au niveau international, Jean-François a passé bien proche d’affronter Joe Mesi en 2003 et en 2006. Celui-ci a notamment vaincu en 2004, l’ancien champion du monde des lourds légers, Vassily Jirov, et deux ans plus tard, il a défait Stéphane Brutus Tessier au parc Jarry. Plusieurs autres combats n’ont pu avoir lieu. Trop souvent, ils n’ont pu se finaliser à cause des demandes financières du camp adverse.

La retraite, une décision murement réfléchie

Après sa défaite face à Valuev, Jean-François n’est pas prêt à prendre sa retraite. Il croit qu’il aura d’autres opportunités internationales, mais sa belle prestation lui ouvre bien peu de portes. Avec le recul, Jean-François reconnaît qu’il aurait dû accrocher ses gants à ce moment-là. Par contre, une nouvelle opportunité se présente à lui en octobre 2008 et comme Jean-François souhaite toujours boxer, il accepte.

Jean-Francois Bergeron, Dominick GuinnLorsqu’il se prépare pour son combat face à Dominick Guinn, il n’est pas complètement concentré à son entraînement. Il travaille maintenant à temps plein comme pompier à la ville de Laval et se trouve incapable de se motiver adéquatement pour faire tous les sacrifices pour être à son maximum.

Ce soir-là, Guinn, un ancien grand espoir américain qui a remporté les gants dorés américains en 1997 et en 1999, surclasse Jean-François sur tous les plans. Il lui passe le K.O. en moins en deux rounds. Pour Bergeron, il s’agit de sa première et unique chute au plancher chez les pros.

« J’ai été ébranlé dès le premier coup de Guinn, ce gars-là frappe vraiment fort, ce n’est pas pour rien qu’il a été comparé à Mike Tyson au début de sa carrière professionnelle. Je n’étais vraiment pas prêt pour ce combat. Bien après le combat, je me suis rendu compte que je n’avais plus la motivation nécessaire pour faire tous les sacrifices nécessaires pour être le boxeur que j’étais auparavant ».

Suite à cette défaite, Jean-François veut faire des combats plus locaux, mais aucune opportunité ne se concrétise. Après des mois de réflexion, Jean-François met une croix sur sa carrière de boxeur le soir de la St-Jean-Baptiste. Il a attendu trois mois pour l’annoncer publiquement parce qu’il voulait être certain que cette décision était la bonne.

« À la fin juillet 2009, Stéphane Larouche m’informe qu’il vient de recevoir une offre pour que j’affronte en septembre Neven Pajkic, alors champion canadien. Bien que le titre soit très significatif pour moi, je n’ai pas hésité pas une seule seconde et j’ai décliné l’invitation. Ç’a été la confirmation pour moi que j’étais passé à d’autres choses et que j’avais pris la bonne décision ». 

« Dans ma liste de mes plus beaux souvenirs comme boxeur, il y a bien sûr ma qualification olympique, mais il y a aussi le moment quand je suis rentré dans le stade à Atlanta lors de la cérémonie d’ouverture des JO. Côté professionnel, mon combat avec Steve Pannell est très significatif dû à la façon que j’ai obtenu la victoire et le fait qu’il avait vaincu L’Heureux dès le premier round. Il y a aussi mon premier combat à Vegas qui est spécial alors que j’étais le négligé. Évidemment, l’ampleur de mon combat avec Valuev qui inoubliable ».

De retraité à entraîneur-chef

Alors que Jean-François vit bien avec sa décision prise deux mois plus tôt, un événement imprévu survient. À la fin août, Pierre Bouchard, Benoît Gaudet et lui-même jouent une partie de golf et entre deux trous ils discutent des difficultés d’entraînement de Benoît.

Jean-François se propose pour aider à temps partiel Benoît qui se retrouve un peu orphelin puisque Stéphane Larouche consacre énormément de temps à la locomotive d’Interbox, Lucian Bute. Après quelques semaines, Pierre propose à Jean-François de prendre en charge Benoît. C’est ainsi que Bergeron devient entraîneur-chef.

Le nouvel homme de coin souhaite que Benoît revienne rapidement dans les classements mondiaux. Pour son premier combat comme entraîneur-chef, Jean-François est un excellent conseiller pour Benoît puisque son adversaire est un gaucher. Il veut maximiser les forces de son poulain, soit sa vitesse, sa mobilité et son agilité.

Serein et rempli de la sagesse d’un jeune retraité, c’est dans un tout nouveau rôle que Jean-François monte sur le ring le 15 octobre 2010. Son poulain, Benoît a obtenu un beau K.O. au sixième round face à l’Argentin Ceferino Labarda. Cette victoire a permis au Drumondvillois d’être classé à nouveau dans le top 15 de l’IBF chez les super plumes (130 livres). 

Logan McGuiness Benoit Gaudet banniere

Un an plus tard, les deux comparses se rendent à Mississauga pour affronter l’Ontarien Logan McGuinness. « Au printemps précédant lors d’un gala au Centre Bell, Benoit avait le même genre de discours que moi quand j’ai pris ma retraite, nous en avons discutés et il souhaitait participer à un probable dernier combat incluant un titre nord-américain. Par bonheur, quelques semaines plus tard, nous avons reçu exactement ce type d’offre-là. Nous nous sommes préparés très sérieusement pour McGuinness et le soir du combat Benoît dominait sur la carte de l’ensemble des juges après dix rounds (96-94, 97-93, 99-91). Malheureusement, il s’est fait pincer au 11e et ce fut la fin du combat. Rendu dans le vestiaire, il parlait avec sérénité de sa retraite ».

De Gaudet à Butler

En mars 2011, Lucian Bute affronte Brian Magee devant plus de 12 000 spectateurs ainsi que devant les caméras de Showtime. Jean-François est dans le coin de Benoit Gaudet, mais il est aussi l’entraîneur de Schiller Hyppolite qui fait alors ses débuts chez les professionnels.

Jean-Francois Bergeron Schiller Hyppolite

« Depuis quelques années, je cotoyais Schiller dans le gymnase mais n’avions pas d’atome crochus. J’ai accepté de l’entraîner pour son passage chez les pros et notre aventure s’est étalé sur cinq ans. Nous avons beaucoup cheminés tous les deux à travers ces années. Schiller a une personnalité très forte et ça m’a amené à me dépasser pour améliorer mon enseignement. J’ai beaucoup apprécié le voir progresser et s’améliorer autant dans le gym que dans le ring. Je garde de très bons souvenirs de sa performance face à Darnell Boone. Après avoir été très solidement ébranlé, il a démontré beaucoup de résilience et du coeur en poursuivant le combat en obtenant la victoire par décision ».

À l’été 2016, Jean-François en surprend plus d’un en annonçant à son entourage qu’il se retire du « coaching ». À l’époque, il s’occupe de Schiller, mais aussi de David Gauthier, qui était à un combat de se qualifier pour les olympiques quelques mois plus tôt, et de Didier Bence, qui a fait un retour infructueux face à Avery Gibson quelques semaines auparavant. 

« Impliqué à fond dans la boxe depuis plus de 25 ans, je n’ai pas vraiment pris de pause entre le moment que j’ai accroché les gants et que je suis devenu entraîneur. J’ai choisi de prendre une pause l’an dernier pour différentes raisons personnelles. J’avais besoin de décrocher, ça n’a pas été facile au début, mais j’ai été capable de mettre de côté ce sport que j’aime toujours. Au mois de mai dernier, j’ai accepté de reprendre du service en collaboration avec Rénald Boisvert pour la préparation de Steven Butler. Si Rénald ne m’avait pas fait une proposition parfaite, je ne serai probablement pas revenu. Même qu’au début de l’automne, je considérais encore la possibilité d’arrêter l’expérience. J’ai le plaisir d’avoir carte blanche avec Steven, Rénald et moi avons une vision semblable, mais on travaille différemment. La plupart du temps, lors des sparrings de Steven nous sommes là tout les deux. Par contre, nous l’entraînons souvent séparément. Butler a une personnalité forte en plus d’avoir des mains très puissantes. Il aime comprendre le pourquoi des choses et j’aime vulgariser la boxe en trouvant des images adaptés. Présentement, je travaille à le rendre le plus autonome possible dans le ring, peu importe les situations qu’il aura à vivre dans le futur », de conclure le généreux géant.

 Team Butler

 

 

 

 

 

Cet article Jean-François Bergeron, dix ans plus tard est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
/jean-francois-bergeron-dix-ans-plus-tard/feed/ 0
Les boxeurs québécois et les classements mondiaux – juillet 2017 /les-boxeurs-quebecois-et-les-classements-mondiaux-juillet-2017/ /les-boxeurs-quebecois-et-les-classements-mondiaux-juillet-2017/#respond Sat, 15 Jul 2017 10:19:39 +0000 /?p=13063 Par Jean-Luc Autret Comme nous le faisons fréquemment, revoici notre chronique sur les boxeurs d’ici qui s’illustrent sur la scène internationale. Il y a eu beaucoup d’action dans les derniers mois, les deux gains d’Eleider Alvarez face à Lucian Bute et Jean Pascal ont eu quels impacts? Est-ce que la relève québécoise approche des top […]

Cet article Les boxeurs québécois et les classements mondiaux – juillet 2017 est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
Par Jean-Luc Autret

Comme nous le faisons fréquemment, revoici notre chronique sur les boxeurs d’ici qui s’illustrent sur la scène internationale. Il y a eu beaucoup d’action dans les derniers mois, les deux gains d’Eleider Alvarez face à Lucian Bute et Jean Pascal ont eu quels impacts? Est-ce que la relève québécoise approche des top 15 mondiaux? Voilà la situation en date de juillet 2017, comme à l’habitude en ordre de poids du plus lourd au plus léger.

Bermane Stiverne (25-2-1, 21 KO), aspirant obligatoire WBC, poids lourds

Bermane Stiverne et Don HouseL’ancien protégé de Camille Estephan est dans une drôle de position. Deux mois après l’annulation de son combat avec Povetkin, qui a échoué un test anti-dopage la veille du combat, la WBC lui accorde le rang d’aspirant obligatoire. Nous sommes alors à la fin du mois de février. Depuis, aucune annonce de combat ou de date de purse bid ou de quoi que ce soit qui nous laisse croire que Wilder-Stiverne 2 aura réellement lieu dans les prochains mois…

Adonis Stevenson (27-1-0, 22 KO), champion WBC,  1er « The Ring », poids mi-lourds

Adonis Stevenson roi des championsLe champion du Groupe Yvon Michel n’a fait qu’une bouchée d’Andrzej Fonfara le 3 juin dernier. Bien qu’il nous a déclaré avoir pris son temps, c’est clair qu’à la fin du 1er échange, il a tout tenté pour en finir. À n’en pas douter, il aurait bien aimé être plus rapide que Joe Smith et l’emporter par KO avant 2:32 du 1er round.

Récemment, Stevenson négociait avec Les Woods pour organiser une unification avec Andre Ward à Toronto. La même journée, Yvon Michel accordait une entrevue précisant que selon lui Stevenson-Alvarez aura lieu au début de l’automne. Nous vous faisons une double prédiction : ce duel n’aura pas lieu au début de l’automne et Ward-Stevenson ne s’affronteront jamais à Toronto.

Eleider Alvarez (23-0-0, 11 KO), champion argenté WBC, aspirant obligatoire  WBC, 3e « The Ring », poids mi-lourds

Le patient Eleider Alvarez a beaucoup progressé depuis un an et demi. L’année 2016 a été parcemé de nombreuses promesses non-tenus de la part de son promoteur. Par contre, en 2017, le Montréalais d’origine colombienne a eu des défis intéressants à tout les niveaux. Ces deux gains face à Lucian Bute et Jean Pascal lui ont apportés une sécurité financière, de la notorité au Québec comme à l’internationale et une légitimité pour ceux qui doutaient toujours de lui après sa victoire sur Isaac Chilemba. La question à 100 000 $ maintenant, quand pourra-t-il enfin se battre en championnat du monde ?

Artur Beterbiev, (11-0-0, 11 KO), champion NABA, NABO et IBF nord-américain, 2e IBF, 3e WBO, 5e WBC, 4e « The Ring », poids mi-lourds

Le Montréalais d’origine tchéchène a très hâte de se battre en championnat du monde, mais son promoteur est incapable d’organiser son combat d’aspirant obligatoire avec Enrico Kolling, un nouvel appel d’offre doit avoir lieu prochainement.

Le 3 mai dernier, le Groupe Yvon Michel nous annonçait qu’il avait conclue une entente de principe avec Sauerland Promotions pour présenter ce combat quelques part en Amérique du Nord et que dix jours plus tard le lieu et la date précis serait officiel. Ce n’est que le 15 juin que le promoteur s’oriente vers le Barclays Center en vue du 29 juillet, mais le boxeur n’a jamais reçu ce contrat. Selon le boxeur, GYM lui aurai exigé de retirer sa poursuite judiciaire pour lui transmettre le dit contrat. Bref, la IBF va retourner en appel d’offre le 25 juillet pour désigner un nouveau promoteur en charge d’organiser le duel éliminatoire entre Beterbiev et Kolling.

Erik Bazinyan, (16-0-0, 11 KO), champion WBO jeunesse, 15e WBO, poids super-moyens

Le jeune boxeur de 22 ans progresse bien. Après avoir obtenu le titre jeunesse WBO en septembre dernier, il a récemment rentré dans leur classement mondial. Il a remporté ses deux dernières sorties par des TKO au 4e round face à des rivaux ayant des fiches intéressantes (13-2-0 et 13-4-2). On peut penser que les frères Grant souhaitent prendre leur temps avec le développement d’Erik. Comme le dit le proverbe : Rien ne sert de courir, tout vient à point à qui sait attendre.

Schiller Hyppolite, (21-2-0, 14 KO), 15e WBC, poids super-moyens

Depuis sa défaite en Allemagne, Schiller Hyppolite est fort discret, il a même désactivé son compte facebook. Malgré son rapide revers en trois rounds et ses chutes face à Pablo Nievas et Darnell Boone, la WBC le considère toujours dans son top 15. Par contre, il y a quelques mois, son promoteur Eye of The Tiger Management a mis un terme à son association avec lui. Le reverra-t-on sur un ring de boxe ?

David Lemieux (38-3-0, 33 KO), champion WBO Inter-Continental et WBC Continental des Amériques, 2e WBO, 5e WBC, 4e IBF, 3e « The Ring » poids moyens

Le cogneur de 28 ans a participé trois combats en moins de sept mois depuis l’automne dernier et cette grande activité (23 rounds au total) a eu plus conséquences. Financièrement, il est pas mal plus riche, ayant ajouté plus d’un million de dollars dans son compte. Par contre, physiquement il en est ressorti avec des blessures à la main et à l’épaule gauche qui l’a forcé à l’inactivité pendant environ deux mois. Donc, il a dû refuser de faire la demi-finale de Golovkin-Canelo le 16 septembre. Si il avait été en santé, il aurait affronté le champion WBO Billy Joe Saunders, ce sera plutôt Willie Monroe Jr qui aura sa chance. Pour l’instant, il semble que le clan Lemieux souhaite engranger beaucoup d’argent en affrontant le vétéran Miguel Cotto en décembre prochain.

Francis Lafrenière (16-5-2, 9 KO), champion IBF International et NABO, 7e WBO, 15e IBF, 40e WBC, poids moyens

Le protégé de Rixa Promotions a tout un parcours de vie comme de boxeur. Il est sans aucun doute celui qui a le plus de déterminantion actuellement sur la scène québécoise. Qui aurait dit qu’un boxeur ayant une fiche de 3-5-2 après dix combats pourrait un jour être classé dans deux top 15 mondial ? Peu importe ce qui attend Francis Lafrenière dans le futur, nous lui souhaitons de la santé, lui qui ne se ménage pas tellement à chacun de ses combats.

À surveiller

Yves Ulysse Jr (14-0-0, 9 KO) 31e WBC, champion NABF Junior, poids super léger

ulysse-a-lentrainementSi Junior a donné des sueurs froides à son équipe en septembre dernier, il est relevé de très belle façon depuis. Sur la route, à Verona, il n’a pas eu besoin du verdict des juges pour vaincre le propect de Golden Boy Promotions Zachary Ochoa (16-0-0). Puis, de brillante façon, il a complètement déclassé Ricky Sismundo, celui qui a envoyé à la retraite les Dierry Jean et Ghislain Maduma.

Il est assez facile de prédire que le protégé de Rénald Boisvert n’est pas très loin d’un titre mineur et de son entrée dans un top 15 mondial. Présentement, le boxeur de 28 ans est classé 10e à la NABF, 13e NABO et le titre Inter-Continental de l’IBF est présentement vacant. Il pourrait aussi affronter l’Ontarien Steven Wilcox (17-2-1, 5 KO), présentement champion NABA à 140 livres.

Custio Clayton (12-0-0, 9 KO), 32e WBC, Champion Continental des Amériques WBC et IBF International, poids mi-moyen

L’olympien de Darmouth en Nouvelle-Écosse a enfin pu mettre la main sur des ceintures mineurs. Le seul problème pour son équipe, c’est que ce sont des titres vraiment mineurs. Ni un, ni l’autre de ces deux ceintures ne donnent accès à un top 15 mondial. Donc, c’est mieux que rien, mais ce n’est qu’une première étape qui a pris plus de 15 mois et cinq combats à arriver. Il sera intéressant de connaître qui sera son prochain défi.

Francy Ntetu (17-1-0, 4 KO), 31e WBC

Le vétéran de 35 ans n’a pas souvent la chance de se faire valoir sur un ring de boxe. Bien qu’il sert régulièrement de partenaire d’entraînement, le boxeur de Chicoutimi a dû se résoudre à accepter un travail à l’extérieur du petit monde de la boxe. Surement que plusieurs l’ignorent, mais Francy a remporté par TKO son combat du 9 juin dernier. Nous lui souhaitons au moins un second duel en 2017.

Oscar Rivas (20-0-0, 15 KO), 17e WBC

Le poids lourd colombien a besoin d’un solide moral pour passer à travers l’été. En plus de la faible présence du soleil, il fêtera le 29 juillet le premier anniversaire de son dernier combat. Il est probable que son promoteur ne sera pas invité à cette dite « fête ». Pourra-t-il enfin avoir un combat d’importance ou un simple combat de retour le 19 août à Brampton en Ontario ? Le promoteur de cette soirée, Lee Baxter, nous assure qu’un adversaire a déjà été trouvé, il attend le ok final de la part d’Yvon Michel. Une histoire à suivre…

Lucian Bute (32-5-0, 25 KO), 17e WBC, poids mi-lourds

L’ancien monarque de l’IBF est absent du gymnase depuis le mois de février. En plus d’avoir subie une violente défaite face à Eleider Alvarez, il est devenu papa pour la première fois au printemps. Curieusement, la WBC classait Lucian Bute au 9e rang des 175 livres, il y a seulement quelques semaines. C’est bien difficile d’expliquer ce classement, en fait, même être placé un rang au-dessus de Jean Pascal c’est très généreux. Soulignons que, tout comme pour le Super Six, l’ancienne vedette d’InterBox a récemment refusé le tournoi à 168 livres organisé par Peter Schaefer nommé World Boxing Super Series et qui offrira des bourses totale de 25 millions.

Jean Pascal (31-5-1, 18 KO), 18e WBC, poids mi-lourds

Jean Pascal a maintenant une fiche de 2-3 à ses cinq dernières sorties et plusieurs considèrent que Yunieski Gonzalez méritait un meilleur sort il y a deux ans. Est-ce que ça veut dire que l’ancien champion de la WBC est fini? Loin de là. Mais sans aucun doute, il est sur la pente descendante. Combien encore de fois le verra-t-on sur le ring ? Considérant, son grand désir d’avoir des défis d’importance à chaque combat, ça risque de lui laisser des séquelles à long terme, que l’on ne lui souhaite pas évidemment.

Cet article Les boxeurs québécois et les classements mondiaux – juillet 2017 est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
/les-boxeurs-quebecois-et-les-classements-mondiaux-juillet-2017/feed/ 0
La boxe au fil de la semaine #138 – l’actualité vue par Richard Cloutier /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-138-lactualite-vue-par-richard-cloutier/ /la-boxe-au-fil-de-la-semaine-138-lactualite-vue-par-richard-cloutier/#comments Mon, 27 Feb 2017 15:49:23 +0000 /?p=11778 Par Richard Cloutier Eleider Alvarez (22-0-0) a surpris Lucian Bute (32-4-1), vendredi au Centre Vidéotron de Québec, en lui passant le KO à 2:22 du cinquième round. Pour la suite de sa carrière, l’Olympien d’origine colombienne se devait de l’emporter de façon convaincante et c’est mission accomplie. Cette victoire lui permet de légitimer le statut d’aspirant […]

Cet article La boxe au fil de la semaine #138 – l’actualité vue par Richard Cloutier est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
Par Richard Cloutier

Eleider Alvarez (22-0-0) a surpris Lucian Bute (32-4-1), vendredi au Centre Vidéotron de Québec, en lui passant le KO à 2:22 du cinquième round. Pour la suite de sa carrière, l’Olympien d’origine colombienne se devait de l’emporter de façon convaincante et c’est mission accomplie. Cette victoire lui permet de légitimer le statut d’aspirant au titre mondial WBC des mi-lourds que lui confère son titre WBC Argent acquis en 2014 à Monaco face à Ryno Liebenberg et qu’il a dû défendre à deux reprises, notamment contre Isaac Chilemba en 2015, sans pouvoir le convertir en combat de championnat du monde face au champion Adonis Stevenson. Surtout, cette victoire lui permettra de récolter suffisamment d’argent pour que sa femme et son enfant quittent la Colombie afin de venir le rejoindre à Montréal. « Je me bats pour ma famille, pour ma vie », a lancé Alvarez dans les minutes suivant sa victoire et ce cri du cœur voulait effectivement tout dire de l’enjeu du duel.

Yvon Michel et Adonis StevensonPour préparer son affrontement contre Lucian Bute, Eleider Alvarez n’a pas lésiné sur les moyens et s’est entouré de plusieurs partenaires d’entraînement de qualité, incluant l’ancien champion du monde gaucher, Chad Dawson. Pour son prochain combat, il pourrait bien affronter cette fois le champion Adonis Stevenson. Le mois de septembre est évoqué pour la rencontre. Entretemps, Adonis Stevenson doit remonter sur le ring le 29 avril à Long Island, face à un adversaire dont l’identité devrait être confirmée d’ici quelques heures. Yvon Michel a affirmé en point de presse, samedi, qu’Eleider Alvarez affrontera le champion du monde WBC, peu importe qui d’Adonis Stevenson ou de son prochain adversaire sortira vainqueur de l’affrontement du 29 avril.

Pour sa part, Lucian Bute offrait une superbe performance avant d’être stoppé par Alvarez. L’ancien champion du monde IBF d’origine roumaine n’a pas désiré spéculer sur son avenir, affirmant qu’il allait d’abord prendre un long congé pour y réfléchir. Lucian Bute aura 37 ans le 28 février. Rappelons qu’il a commencé à préparer son après carrière il y a quelques mois, en contribuant au développement d’un certain nombre de boxeurs, dont les frères Bruno et Dario Bredicean. En point de presse, Yvon Michel a affirmé qu’il aurait des propositions à faire à Lucian Bute si celui-ci choisissait de continuer sa carrière. « À 175 livres, je pense que c’est un peu trop gros pour Lucian, mais je pense qu’il est encore l’un des cinq meilleurs au monde à 168 livres. Ce que je dis là, ce n’est pas rien. Il a donné de bons combats à Badou Jack et James DeGale. Il peut encore surprendre beaucoup de monde », a dit le promoteur, cité par RDS.ca

Le crochet de gauche – l’actu en bref

  • L’affrontement Bute-Alvarez était l’attraction principale du gala organisé par le Groupe Yvon Michel, le vendredi 24 février. Dans la demi-finale, le poids lourd de Québec, Éric Martel-Bahoeli (11-7-1), s’est fait passer le KO à 2:01 du cinquième round par l’ex-footballeur Adam Braidwood (7-1-0) de la Colombie-Britannique, qui a mis la main sur le titre mondial la World Boxing Union (WBU). À l’issue du combat, Éric Martel-Bahoeli a affirmé qu’il prenait sa retraite du ring. « Ce soir j’ai fait mon dernier combat de boxe !!! Je tiens à remercier tous mes amis, mes coachs, ma famille et mes commanditaires, sans oublier les gens de la belle ville de Québec !!! Bravo à Adam Braidwood je lui souhaite le meilleur !!! Je crois avoir donné ce que j’avais à donner dans ce sport et je tiens à garder ma tête pour le futur !!! Maintenant place à de nouveaux défis », a-t-il écrit sur les réseaux sociaux. De son côté, Braidwood n’a pas caché son espoir de revenir combattre au Québec. « I’m gonna learn French and hope to see everyone soon ! », a-t-il notamment écrit sur les réseaux sociaux. Un souhait partagé par plusieurs amateurs de boxe. Les chances sont d’ailleurs grandes de satisfaire tout le monde puisqu’un représentant de GYM m’a confirmé que Braidwood pourrait bien se retrouver sur le même ring qu’Oscar Rivas dans un proche avenir. De même, le Trifluvien Simon Kean (8-0-0) a invité Braidwood à l’affronter via les médias sociaux, affirmant qu’il n’avait guère été impressionné par sa prestation.
  • En sous-carte, Sébastien Bouchard (15-1-0) de Baie-Saint-Paul a enregistré la victoire par décision unanime des juges sur le Mexicain Gustavo Garibay (13-8-2), l’actuel champion du Mexique et WBC Latino des super-mi-moyens. Le Mexicain Uriel Gonzalez (15-2-1), un adversaire de remplacement, a offert un défi de tous les instants à Francis Lafrenière (15-5-2), de Coteau-du-Lac. Lafrenière a remporté la victoire par décision partagée des juges (98-92, 96-94, 95-96) et ainsi conservé ainsi de justesse sa couronne IBF Internationale. Il a aussi mis la main sur le titre NABO des poids moyens, ce qui va lui permettre d’intégrer le top-15 de la WBO. L’Olympien français Christian M’Billi (2-0-0), a stoppé le Mexicain Jesus Olivares (5-4-0) à 34 secondes du troisième round. Finalement, Dario Bredicean (12-0-0) l’a emporté par décision unanime des juges sur le Mexicain Alejandro Torres (9-2-2). Selon GYM, 7842 spectateurs étaient réunis au Centre Vidéotron de Québec.
  • Wilder Stiverne 2Après des semaines d’attente, l’ancien résident de Laval, Bermane Stiverne (25-2-1) a enfin reçu de bonnes nouvelles de la part de la WBC. Il est officiellement l’aspirant obligatoire de Deontay Wilder (38-0-0) qui s’est débarassé de Gérald Washington en 5 rounds samedi. En décembre dernier, Stiverne devait affronter le russe Alexander Povetkin le 17 décembre, mais celui-ci a échoué un examen anti-dopage et le combat éliminatoire a perdu sa sanction. Le duel entre Stiverne et Wilder sera une reprise puisque l’américain de l’Alabama a vaincu Stiverne en janvier 2015. Il s’agissait alors de la première défense du boxeur installé à Las Vegas, il s’agit aussi du seul combat de Stiverne qui s’est rendu à la limite.
  • Le Montréalais Schiller Hyppolite (21-2-0) disputera-t-il son prochain combat en Écosse dans le cadre d’un duel comptant pour le titre du Commonwealth des mi-lourds ? Sur les médias sociaux, le tenant du titre, le Britannique Callum Johnson (16-0-0), affirme que Hyppolite est son prochain adversaire pour son combat prévu le 15 avril à Glasgow. Hyppolite a détenu la couronne WBC International des mi-lourds en 2014. Le duel n’est pas encore inscrit sur Boxrec.com. Lors de son plus récent duel en novembre 2016, il a été arrêté par Avni Yildirim (13-0-0) en Allemagne alors qu’ils se disputaient la ceinture WBC International Argent des super-moyens.
  • Le WBC vient d’inscrire Marie-Ève Dicaire (7-0-0) au 4e échelon de son classement chez les poids mi-moyens. Cette ascension fait suite à la victoire par décision unanime en huit rounds de Dicaire sur l’Américaine Lisa Noel Garland (15-7-0), le 9 février dernier au Cabaret du Casino de Montréal. Elle était auparavant classée au 7e rang du WBC. « Je suis vraiment contente, mais en même temps, j’ai encore du boulot à accomplir! J’ai regardé sur vidéo les autres filles au classement et je suis confiante, mais je veux continuer de travailler fort pour m’améliorer », a déclaré Marie-Ève Dicaire. Celle-ci figurera sans doute sur la carte que présentera GYM au Casino de Montréal, le 30 mars prochain.
  • Le poids lourd torontois d’origine ukrainienne, Oleksandr Teslenko (9-0-0), l’a emporté par décision unanime des juges sur le gaucher californien Bernardo Marquez (7-3-1) le 24 février au Sportsmans Lodge de Studio City, en Californie.

Cet article La boxe au fil de la semaine #138 – l’actualité vue par Richard Cloutier est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
/la-boxe-au-fil-de-la-semaine-138-lactualite-vue-par-richard-cloutier/feed/ 1
Les prix 2016 de 12 rounds /les-prix-2016-de-12-rounds/ /les-prix-2016-de-12-rounds/#comments Fri, 30 Dec 2016 22:57:49 +0000 /?p=11206 Tout comme en 2014 et 2015, la grande équipe de 12 rounds a été présente en 2016 à l’ensemble des galas organisés au Québec, dont le nombre s’est élevé cette année à 22. En cette fin d’année, nous avons pris le temps de voter pour décerner dix prix 2016. Nous tenons à féliciter chacun des […]

Cet article Les prix 2016 de 12 rounds est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
Tout comme en 2014 et 2015, la grande équipe de 12 rounds a été présente en 2016 à l’ensemble des galas organisés au Québec, dont le nombre s’est élevé cette année à 22. En cette fin d’année, nous avons pris le temps de voter pour décerner dix prix 2016. Nous tenons à féliciter chacun des récipiendaires ainsi que tous ceux qui ont été donner leur meilleur sur le ring dans les derniers douze mois.

Boxeur de l’année : Steven Butler

Depuis 10 ans, au Québec le boxeur de l’année est normal remis à un champion du monde ou à celui qui est le plus proche de l’être. Cette année n’est pas coutume, voici une brève mise en contexte.

L’unique champion du monde, Adonis Stevenson, a fait une seule sortie. Les anciens champions du monde, Lucian Bute et Jean Pascal, ont été incapable de se faire couronner de nouveau. David Lemieux est en attente d’un duel d’envergure, ces presque trois sorties (n’oublie pas James De La Rosa) étaient contre des boxeurs de 2e niveau. Les aspirants mondiaux, Eleider Alvarez et Artur Berterbiev ont remportés leur deux sorties, mais considérant le peu d’avancement dans leur carrière, c’est bien difficile de leur remettre ce prix prestigieux.

Bref, considérant tout cela, nous avons choisi Steven Butler, et ce, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, remontons dans le temps, au début de l’année, il a une fiche de 13-0-1 et il s’est brisé une main au mois de juin précédent. Après une année assez occupé, par cinq combats, Butler n’a pas seulement accumulé une fiche de 5-0 dont 4 KO, il a aussi vaincu trois boxeurs ayant des fiches parfaites de 13-0, 14-0 et 16-0.

De plus, il a obtenu en mars le titre IBF jeunesse, qu’il a défendu en mai. Puis, sa rapide victoire en octobre lui a permis de devenir champion Nord-Américain de l’IBF et ainsi de faire son entrée dans le top 15 de l’association qui considère comme champion à 154 livres l’Américain Jermall Charlo.

En conclusion, nous lui remettons le titre de boxeur de l’année, parce qu’il a été régulièrement actif; qu’il a affronté des boxeurs de qualité; qu’il a remporté deux titres mineurs et qu’il est maintenant considéré comme l’aspirant numéro 8 à l’IBF, l’association la plus respectueuse de ses propres règles.

Combat de l’année : Lafrenière-St-Juste

Dès la fin de soirée du 30 janvier, il semblait presque impossible que le duel Lafrenière-St-Juste se ferait surpasser comme combat de l’année. En finale de la sous-carte de Kovalev-Pascal 2, les deux boxeurs québécois nous ont offert un grand duel que l’on se souviendra longtemps. Le choix d’InterBox (version SportsScene) d’impliquer deux boxeurs ne faisant pas partie de leur écurie a été le dernier cadeau au public de cette organisation de grande qualité. Merci beaucoup pour ces belles années de boxe.

Pour revenir à nos deux boxeurs, il serait certainement intéressant de faire un second duel, mais plus le temps passe, moins ça semble probable.

Promoteur de l’année : Eye of the Tiger Management-InterBox

Difficile de ne pas donner ce prix à Camille Estephan, via ses deux propriétés, Eye of the Tiger Management et InterBox. En fait, sa surprenante acquisition en juillet dernier a permis de sa première organisation de mieux se faire connaître du grand public. Depuis, une certaine mixité existant, ou plutôt une mixité certaine, entre les deux organisations lors des galas comme dans le quotidien. Au final, les deux organisations ont présentés 10 galas, dont trois au Centre Bell. Seul ombre au tableau, la récente perte de Jean Pascal.

fusion-interbox-eottm

Gala de l’année : EOTTM le 12 mars à l’Olympia

Cette soirée s’est démarquée par l’ensemble des combats de qualité qui y ont été présentés. D’abord le duel Hyppolite-Boone a été pour le moins enlevant avec une double chute au 5e round et la persévérance et la résilience d’Hyppolite. Rappelons-nous aussi la belle performance de Mathieu Germain qui a tout tenté pour décrocher un KO face à Noel Rincon. Il y a eu aussi Simon Kean fasse à un boxeur ayant 65 combats professionnels et Ayaz Hussain qui a été intraitable. Enfin, Steven Butler a été brillant en finale en l’emportant en trois rounds, ce qui lui a permis de décrocher son premier titre professionnel.

Round de l’année : 5e round de Hyppolite-Boone

Nous en parlions plus haut, le duel entre Schiller Hyppolite et le vétéran Darnell Boone a été loin d’être endormant. Comme round de l’année, nous avons choisi le 5e échange. Vous y remarquez la double chute simultanée des deux boxeurs, il s’agit d’un événement assez rare. On vous laisse regarder ça et on remercie notre vidéaste préféré Pierre Lavoie de nous offrir ces images pleines d’action.

KO de l’année : Ablaikhan Khussainov face Roodsy Vincent

Dans un gala pour le moins intime, où il n’y avait pas de mauvais billets, une foule bruyante et énergique a assisté à un dur KO. Le Montréalais Roodsy Vincent a accepté de faire ses débuts pros à quelques jours d’avis. Face au Kazakh Ablaikhan Khussainov, il a été assommé au troisième round. Pour ceux qui sont inquiet après avoir vu les images, Vincent a remporté par KO son second combat au Casino du Lac Leamy le 23 décembre dernier.

Progression de l’année : Shakeel Phinn

L’an dernier, le boxeur de Brossard a surpris tous les spectateurs présents au Colisée Cardin en passant le KO à Guillaume Coudé à la fin du 6e round. Il a même remporté le prix de surprise de l’année. L’année 2016 de Shakeel Phinn s’est poursuivie sur cette lancée.

shakeel-phinn-champion-canadienEn février, il a décroché le titre canadien (CPBC) des super moyens lors d’un combat présenté à Saskatoon. En avril à Toronto, il passe un violent KO à un Mexicain qui sera hospitalisé pendant plusieurs semaines. En mai et en septembre, il a aussi pu démontrer ses aptitudes devant ses amis au Casino de Montréal ainsi qu’à la Tohu. Boxeur n’ayant vraiment pas peur des voyages, Shakeel s’est rendu à Moncton en octobre. Enfin, il a envoyé l’hôpital un français lors de sa victoire du 10 décembre. 

En conclusion, Shakeel est six en six, dont trois combats à l’extérieur du Québec. Il a décroché le titre canadien alors qu’il est associé à aucun promoteur. De plus, il a profité de la fin de l’année pour ouvrir un gymnase avec son entraîneur Ian Mackillop dans le quartier de Pointe-St-Charles. Bref, toute une année pour le boxeur de 26 ans.

Recrue de l’année : Batyr Jukenbayev

batyr JukembayevSi certains ont crus que la soudain séparation entre Anna Reva et Artur Beterbiev aurait amené la gérante à quitter le monde de la boxe, ils se sont amèrement trompés. La montréalaise d’origine russe nous a déniché tout un talent en la personne de Batyr Jukembayev. Après des débuts pros rocambolesques (deux combats se terminant par des « no conquest »), le talentueux kazakh de 25 ans s’est démarqué en accumulant sept victoires, dont six par KO. On a hâte de le voir en action en 2017.

Surprise de l’année : Ricky Sismundo

ricky-sismundo-dierry-jeanIl arrive plusieurs fois dans une année qu’un boxeur, venue en tant qu’adversaire, surprenne le pugiliste local. Mais qu’un boxeur le fasse à deux occasions, ça mérite certainement le prix de surprise de l’année. Alors que l’on peut penser que Dierry Jean a pris à la légère Ricky Sismundo en mai, on ne peut émettre la même théorie pour Ghislain Maduma qui investie temps et énergie pour démontrer qu’il est un aspirant mondial. Finalement, la victoire de Sismundo en octobre a signé la fin de carrière du souriant boxeur originaire du Congo.

Déception de l’année : L’adversité devant David Lemieux

james-de-la-rosa-et-david-lemieuxEn 2015, le cogneur montréalais a décroché le titre mondial de l’IBF et il a tenté de vaincre le « livre pour livre » mondial Gennady Golovkin. Cette année, le bilan est long d’être aussi impressionnant. Tout d’abord, il aurait dû affronter James De la Rosa en mars, mais le Mexicain s’est défilé à cause d’une différence de poids de quelques livres. Pourtant, De La Rosa aurait empoché 20% de la bourse de Lemieux.

Puis, sans surprise en mai, il a passé le KO à Glen Tapia, un 154 livres naturel qui avait perdu par KO à sa sortie précédentes. Enfin, le coriace argentin Christian Rios s’est redu au terme des dix rounds. Bien sûr, il n’a jamais passé proche de l’emporter, mais bien des amateurs s’attendaient plutôt à un KO.

Ce qui nous a amené à faire un tel choix est lié à deux choses. Tout d’abord, les rivaux de Lemieux de cette année, mais aussi ceux qui nous ont fait rêver; « Canelo » Alvarez, le champion WBO Billy Saunders ou encore le cogneur de New York Curtis Stevens. En espérant, que 2017 ressemblera plus à 2015 pour son niveau d’adversité.

Cet article Les prix 2016 de 12 rounds est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
/les-prix-2016-de-12-rounds/feed/ 1
Quel possible duel local vous intéresse le plus pour 2017? /quel-possible-duel-local-vous-interesse-le-plus-pour-2017/ /quel-possible-duel-local-vous-interesse-le-plus-pour-2017/#respond Thu, 29 Dec 2016 05:45:03 +0000 /?p=11186 Il y a quelques jours, Laurent Poulin a proposé une liste très intéressante de combats locaux qu’il aimerait avoir la chance de voir de proche. Certains sont plus proches que d’autres, mais peu importe, nous aimerions savoir quel est LE combat local qui vous intéresse le plus pour ces neuf choix? 

Cet article Quel possible duel local vous intéresse le plus pour 2017? est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
Il y a quelques jours, Laurent Poulin a proposé une liste très intéressante de combats locaux qu’il aimerait avoir la chance de voir de proche. Certains sont plus proches que d’autres, mais peu importe, nous aimerions savoir quel est LE combat local qui vous intéresse le plus pour ces neuf choix? 

Note: There is a poll embedded within this post, please visit the site to participate in this post's poll.

Cet article Quel possible duel local vous intéresse le plus pour 2017? est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
/quel-possible-duel-local-vous-interesse-le-plus-pour-2017/feed/ 0
Le top 15 des boxeurs québécois – 7e édition, décembre 2016 /le-top-15-des-boxeurs-quebecois-7e-edition-decembre-2016/ /le-top-15-des-boxeurs-quebecois-7e-edition-decembre-2016/#comments Wed, 28 Dec 2016 13:46:34 +0000 /?p=11160 Par Jean-Luc Autret, Richard Cloutier, Martin Fournier, Cédric Daniel Halley, deLaurent Poulin et David Tétreault. Nous sommes heureux de vous présenter la 7e édition de notre top 15 des meilleurs boxeurs ayant un lien avec le Québec. Pour ceux qui l’ignorent, ce concept de top 15 nous a été transmis par le magazine La Zone de Boxe, […]

Cet article Le top 15 des boxeurs québécois – 7e édition, décembre 2016 est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
Par Jean-Luc Autret, Richard Cloutier, Martin Fournier, Cédric Daniel Halley, deLaurent Poulin et David Tétreault.

Nous sommes heureux de vous présenter la 7e édition de notre top 15 des meilleurs boxeurs ayant un lien avec le Québec. Pour ceux qui l’ignorent, ce concept de top 15 nous a été transmis par le magazine La Zone de Boxe, qui l’avait inauguré en 2006, il y a déjà dix ans !!!

Comme dans nos six éditions précédentes (décembre 2013juillet 2014décembre 2014 et juillet 2015, décembre 2015, août 2016), nous avons choisi comme critère de sélection la capacité à vaincre, à l’heure actuelle, des adversaires de grande valeur classés mondialement, comme on le fait généralement dans les classements «livre pour livre». Notre jugement ne repose donc pas, en dernière instance, sur les réalisations passées des pugilistes, mais sur leur valeur présente. Dit autrement, notre critère principal est le suivant: confronté au meilleur de sa division, sur qui serait-il raisonnable de miser le plus d’argent?

Chacun de nous a produit son propre classement, dans lequel chaque position est associée à une valeur numérique, selon une pondération qui a fait ses preuves à l’époque de La Zone de Boxe, à savoir: 1ère position = 12 points, 2e position = 10 points, 3e position = 8 points, 4e position = 6 points, 5e position = 4 points, 6e position = 3 points, 7e et 8e positions = 2 points, 9e et 10e positions = 1 point, et 11e à 15e positions = 0,5 point. En cas d’égalité, nous avons choisi de mettre des boxeurs ex aequo. Tout comme lors de nos précédents classements, six passionnés ont pris le temps de réfléchir à leur propre classement.

Notre classement s’adapte aussi à l’actualité, le retraité Ghislain Maduma est retiré de notre classement, vous remarquez aussi l’absence de Dierry Jean. Dans le sens inverse, nous assistons à l’arrivée du Kazakh Batyr Jukenbayev.

Classement

1 – Adonis Stevenson (70 points) – 1er en août 2016

2 – Artur Beterbiev (60 points) – 2e en août 2016

3 – David Lemieux (38 points) – 3e en août 2016

4 – Eleider Alvarez (36 points) – 4e en août 2016

5 – Jean Pascal (22 points) – 6e en août 2016

6 – Lucian Bute (21 points) – 5e en août 2016

7 – Custio Clayton (15 points) – 7e en août 2016

8 – Steven Butler (12 points) – 9e en août 2016

9 – Bermane Stiverne (9 points) – 7e en août 2016

10 – Oscar Rivas (5,5 points) – 11e en août 2016

11 – Batyr Jukenbayev (3 points) – 1ère présence

12 – Schiller Hyppolite (2,5 points) – 10e en août 2016

13e égalité – Simon Kean (1,5 points) – 13e en août 2016

13e égalité – Jo Jo Dan (1,5 points) – 13e en août 2016

13e égalité – Francis Lafrenière (1,5 points) – 15e en août 2016

Justifications

1 – Adonis Stevenson – Champion WBC

Adonis StevensonBien qu’il n’ait pas monté dans le ring depuis le mois d’août, le seul champion du monde installé au Québec trône toujours au sommet de notre classement. En fait, il est classé no 1 depuis que nous avons commencé cet exercice, soit en décembre 2013. Pour 2017, nous espérons que Stevenson se battra au moins à deux occasions. Rappelons qu’entre décembre 2014 et septembre 2015, il s’est battu à trois reprises.

2 – Artur Beterbiev – Champion NABA et IBF Nord-Américain, 2e IBF, 3e WBA et WBO 4e WBC

artur-beterbiev-champion-nabaAvec une facilité déconcertante, Artur Beterbiev a détruit Isidro Prieto en moins de trois minutes. Certes l’Argentin d’adoption ne deviendra jamais champion du monde, mais une telle domination met en relief le niveau de Beterbiev à Eleider Alvarez. La suite va venir vite pour Beterbiev. Il devrait se battre aux États-Unis en février pour devenir l’aspirant obligatoire à l’IBF. Voici un article très intéressant pour vous aider à connaître son prochain rival.

3 – David Lemieux – Champion NABO, 4e WBC, 4e WBO, 5e IBF

lemieux-et-estephanLa victoire de David Lemieux en octobre face à Christian Rios ne restera pas gravée dans la mémoire collective ni l’ensemble de son année. Le puissant cogneur montréalais se doit de redevenir champion du monde rapidement. Il y aura en 2017 un tournoi à quatre à la WBC pour choisir un aspirant obligatoire à Golovkin, ce n’est certainement pas le plan no 1 de Camille Estephan. À la WBO, l’anglais Billy Joe Saunders devra affronter Canelo Alvarez dans les six prochains mois, cette avenue-là aussi est bouchée. Depuis le 17 décembre, un certain Hassan N’Dam est redevenu champion WBA intérimaire (il l’était en 2010-2011). Assisterons-nous à un combat revanche dans les prochains mois? Est-ce qu’un grand ring de 24 pieds favorisera le double olympien ?

4 – Eleider Alvarez – Champion argenté WBC, aspirant obligatoire WBC

bute-alvarez-face-a-faceL’Olympien d’origine colombienne maintient son quatrième rang de notre classement. Son prochain défi, Lucian Bute le 24 février, ne lui permettra pas de devenir champion du monde, mais il obtiendra une bourse d’importance et beaucoup de notoriété au Québec s’il l’emporte. Malheureusement, le duel ne sera pas présenté aux États-Unis, un moindre mal considérant les nombreux changements de direction de la dernière année.

5e – Jean Pascal – 16e WBC 

Jean Pascal et Artur BeterbievLe tout nouvel agent libre grimpe d’un rang comparativement à notre classement du mois d’août. Soyons réalistes, les probabilités qu’il s’entende de nouveau avec Yvon Michel sont plus que minces. Il est probable qu’il va se faire offrir un combat de haut niveau au printemps prochain et qu’il devra vaincre aux États-Unis un top 15 mondial comme Oleksandr Gvozdyk, Sullivan Barrera ou encore un combat revanche avec Yunieski Gonzalez.

6 – Lucian Bute – 6e WBC

Badou Jack VS Lucian ButeL’interminable affaire de dopage à l’ostarine est enfin terminée. Bien que ce fut à son insu, un boxeur, ayant participé à treize combats de championnat du monde, n’aurait pas dû ignorer les produits qu’il consommait, encore moins ceux conçus par son préparateur physique. Heureusement pour le protégé de Al Haymon, son promoteur lui offre un combat d’importance le 24 février, quelques semaines avant de devenir papa. En cas de défaite, est-ce que ce sera la fin de sa carrière ? Souvenons-nous qu’il n’a accumulé que deux gains dans les cinq dernières années et que c’était contre Denis Grachev et Andrea Di Luisa.

7  – Custio Clayton – 34e WBC

team-claytonL’olympien de la Nouvelle-Écosse n’a eu un seul combat cet automne, mais ce fut contre un rival de qualité, le Mexicain Ranses Agaton qui s’est incliné par KO au 8e round. Pour vous donner une idée de la rapide progression de Clayton, Agaton a été vaincu par les prospects Carlos Ocampo (18-0) (par DU10), et  Konstantin Ponomarev (28-0)(par DM8) à ses combats précédents. Évidemment, nous aurions aimé voir Clayton le 23 décembre en championnat de la NABA. GYM a négocié pendant des semaines avec sept boxeurs différents, dont les crédibles Bredis Prescott et Karim Mayfield. Finalement, Clayton doit attendre au 24 février, lors de son onzième duel. Est-ce vraiment grave? À titre de comparaison, rappelons-nous que les mi-moyens Antonin Décarie, Kevin Bizier, Jo Jo Dan et Mikael Zewski ont obtenu leur premier titre nord-américain respectivement au 12e, 17e, 19e et 24e combat.

8 – Steven Butler – Champion junior IBF, 8e IBF, 34e WBC

Steven Butler IBFLe jeune protégé de Camille Estephan a aussi fait une seule sortie cet automne. Il a pu démontrer sa maturité pendant le court moment de son combat avec l’Albertain Janks Trotter. Sa prochaine étape sera un tournant d’importance. En affrontant l’Ontarien Brandon Cook, le 5e aspirant à la WBA et champion NABA, le Montréalais a un très gros défi devant lui. Le gagnant se rapproche d’un combat de championnat du monde dans les prochains mois. Veut-on vraiment voir Butler à 21-22 ans face à Erislandy Lara ou Jermall Charlo? On aura probablement des débuts de réponses le 28 janvier.

9  – Bermane Stiverne – 2e WBC

Don King et Bermane StiverneLe poids lourd qui a grandi à Montréal n’a vraiment pas été chanceux. Alors qu’il devait affronter Alexander Povetkin le 17 décembre pour le titre intérimaire de la WBC, le duel a été annulé à moins de 24 heures d’avis parce que le russe a été déclaré positif à l’ostarine. Puis, le 23 décembre (oui, oui, six jours plus tard), le résultat du second échantillon ne révèle aucune trace du produit associé aussi à Lucian Bute. Pour l’instant, on ignore ce qui arrivera à Stiverne. En espérant, qu’il ait sa chance face à Povetkin ou encore contre Deontay Wilder en 2017.

10 – Oscar Rivas – 22e WBC

Oscar RivasLe poids lourd du Groupe Yvon Michel est absent du ring depuis juillet alors qu’il s’est blessé avec une blessure à l’épaule. Blessé plus souvent à son tour, le Colombien pourrait être de retour sur un ring en mars ou en avril. Son promoteur a déjà prévu que ce retour aurait lieu aux États-Unis. En espérant qu’en 2017, Oscar Rivas pourra enfin affronter un rival de qualité qui l’amènera dans les classements mondiaux. On attend ça depuis plus deux ans !!!

12 – Batyr Jukenbayev

ablai-anna-reva-batyr-et-stephan-laroucheLe souriant Kazakh de 25 ans a remporté ses trois combats cet automne et il s’impose clairement comme la recrue de l’année. Il s’agit aussi du seul boxeur à s’ajouter à notre classement. Le protégé de Stéphan Larouche devrait aussi être très occupé en 2017. Le gaucher sera en action le 28 janvier au Centre Bell lors de Butler-Cook.

13 – Schiller Hyppolite – 18e WBC 

Pierre Bouchard, Stéphan Larouche et schiller-hyppolite-en-allemagneVaincu au troisième round par le turc Avni Yildirim, nous ignorons si le montréalais va mettre un terme à sa carrière. Le récent protégé de Stéphan Larouche a quand même chuté à quatre reprises à ses trois derniers combats. Est-ce vraiment nécessaire ? La réponse revient à lui et son équipe. En espérant que le temps favorisera un choix que nous associerons à sa qualité de vie à long terme.

14 égalités – Jo Jo Dan – 17e WBC

chris-ganescu-et-jo-jo-danLe grand ami de Lucian Bute est clairement en fin de parcours. Inactif depuis septembre 2015, il a dû accepter un combat à trois semaines d’avis et il s’est frotté à un gros prospect de la catégorie supérieur. Sans aucune surprise, Jo Jo Dan a été vaincu par Jarrett Hurd au sixième round. Son entraîneur Howard Grant a pris une sage décision d’arrêter ça là. Il est malheureux que Dan n’ait jamais obtenu réellement l’appui d’un promoteur québécois. Autant InterBox que Groupe Yvon Michel n’ont fait aucun effort pour le valoriser auprès du public. Pourtant, il n’a jamais eu peur des défis et le coriace gaucher a quand vaincu a deux reprises Kevin Bizier.

14 égalités – Simon Kean 

simon-kean-avery-gibsonLe Trifluvien de 27 ans a remporté aisément ses deux sorties cet automne. Après avoir cru qu’il aurait sa chance en championnat canadien face à Raymond Olubuwale, Simon Kean aura un défi un peu plus supérieur devant lui le 28 janvier. Le tombeur de Didier Bence et presque de Éric Martel-Bahoéli, l’Américain Avery Gibson. Peu de gens s’en souviennent, mais il a aussi donné de la misère à Bogdan Dinu, il y a deux ans et demi à Vaudreuil. Bref, Simon Kean pourra-t-il faire un « statement » à son huitième combat ? Une histoire à suivre.

14 égalités – Francis Lafrenière – Champion International IBF

francis-lafreniere-hoodieLe sympathique Francis Lafrenière est tout proche de rentrer dans les classements mondiaux. Son combat de retour le 10 décembre s’est généralement bien passé et ses deux coudes semblent pleinement rétablis. Nous savons qu’il sera de retour le 21 janvier à la Tohu et qu’il envisage de se produire le 24 février à Québec. Considérant, qu’il souhaite aussi affronter le champion IBF Intercontinental Ronnie Mittag ( 29-2-1, 14 KOs ) en avril prochain, le combat à Québec devrait être oublié ou encore simplement repoussé le duel avec l’Allemand de quelques semaines. Nous vous reparlerons de ce duel intéressant en temps et lieu, soyez-s’en crainte.

Cet article Le top 15 des boxeurs québécois – 7e édition, décembre 2016 est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
/le-top-15-des-boxeurs-quebecois-7e-edition-decembre-2016/feed/ 2
2016, une année de transition /2016-une-annee-de-transition/ /2016-une-annee-de-transition/#respond Sun, 25 Dec 2016 13:02:55 +0000 /?p=11114 Par Jean-Luc Autret L’année bissextile de 2016 ne restera pas gravée très profondément dans la mémoire des amateurs de boxe québécois. Si les années précédentes nous ont habitués à assister à plusieurs combats de championnat du monde dans la belle province, les derniers douze mois ont été bien pauvres. Malgré ça, il y a toujours […]

Cet article 2016, une année de transition est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
Par Jean-Luc Autret

L’année bissextile de 2016 ne restera pas gravée très profondément dans la mémoire des amateurs de boxe québécois. Si les années précédentes nous ont habitués à assister à plusieurs combats de championnat du monde dans la belle province, les derniers douze mois ont été bien pauvres. Malgré ça, il y a toujours moyen de trouver du positif. Voici mon bilan personnel de l’année 2016.

Qui a eu la plus belle année?

Soyons honnêtes parmi les gros noms de la boxe d’ici, personne ne s’est démarqué. Jean Pascal a vécu l’enfer face à Kovalev et il vient de faire un combat de retour; Lucian Bute a obtenu un généreux verdict nul puis le dopage à l’ostarine a occupé le reste de son année; Eleider Aleider patiente en écoutant les belles promesses de son promoteur; Adonis Stevensen a fait une seule apparition, et ce, en plein milieu des vacances de la construction; David Lemieux a fait du surplace en affrontant les Glen Tapia et Christian Rios, Artur Beterbiev a été sans pitié contre Maderna et Prieto, mais ces rivaux sont très loin de l’élite.

Bref, aucun d’eux ne mérite le prix de boxeur de l’année. Mais qui donc sera l’heureux élu… Vous le saurez dans un article qui sera publié dans quelques jours.

Les nouveaux retraités

Kevin Bizier a l'entrainementSans faire sonner douze coups de cloches, je tiens à souligner plusieurs boxeurs qui ont accroché leurs gants dans la dernière année. À qui pensez-vous en premier? Votre choix devrait être le sympathique Kevin Bizier. Le boxeur de Québec a choisi de passer à d’autres choses après avoir subie une correction d’une durée de moins de cinq minutes. Avec un chèque de 400 000 $, on part le cœur un peu plus léger. Personnellement, mon seul regret de ne pas avoir vu le boxeur de Québec accepter d’affronter Devon Alexander en mai 2013. Depuis ce combat, l’ancien champion de l’IBF a perdu 3 de ses 4 combats…qui sait si Kevin avait dit oui à l’époque.

Manny Pacquiao et Ghislain MadumaJe me dois de souligner aussi la retraite du souriant Ghislain Maduma qui aurait mérité de finir sa carrière d’une autre façon. Le Congolais d’origine restera certainement encore longtemps dans le petit monde de la boxe. Soulignons qu’il sera activement impliqué dans l’organisation du défi des champions au début de février prochain.

La retraite est souvent précédée de peu par une dure défaite. Ce fut le cas cette année pour Éric Barrak, qui a été couché par le vétéran Raymond Olubowale en trois rounds, de Didier Bence, qui a souffert face à Avery Gibson ou encore Pascal Villeneuve, qui a été assommé par Guillaume Coudé. Le coriace Frank Miville a aussi choisi d’accrocher ses gants, lui qui gagne très bien sa vie à l’extérieur du ring.

Certains peuvent aussi croire que l’on ne reverra plus sur un ring les Kevin Lavallée, Renan St-Juste, Michel Tsalla et Adam Green. Mais comme, il n’y a pas eu d’annonce officielle dans leur cas, je leur souhaite simplement de la santé en 2017.

Plusieurs nouveaux visages

batyr-fait-son-entreeÀ l’opposé des nouveaux retraités, il y a les recrues. Les derniers douze mois ont permis à quinze boxeurs de passer chez les pros. Clairement, la recrue la plus impressionnante se nomme Batyr. Avec huit victoires, 7 par KO, on a rarement vu au Québec un nouveau boxeur se démarquer aussi rapidement.

L’arrivée de Patrice Volny est aussi digne de mention, lui qui a récemment changé d’entraînement et qui cumule 3 KO en 4 combats. Soulignons aussi que Constant Chabot et Stéphane Lachance n’ont pas eu peur d’organiser un gala à Thetford Mines mettant en vedette quatre boxeurs à leurs débuts, soit les Dave Leblond, Pier-Luc Martel, Mike Breton et Sébastien Roy. Dans le même sens, les Chann Thonson (1-0-0), Jordan Balmir (2-0-0) et Joël Thériault (1-0-0) poursuivront leur apprentissage le 21 janvier lors du prochain gala de Rixa Promotions. Je souligne aussi la récente victoire de Roodsy Vincent qui a brillé à Gatineau après avoir été assommé en juillet, belle preuve de résillience.

Ceux que l’on aimerait revoir

Les amateurs de boxe aiment voir nos boxeurs locaux l’emporter, mais ils sont aussi souvent fâchés lorsque des étrangers se transforment en canne de tomates ou en gros jambon et qu’ils offrent un spectacle plus que décevant.

Dierry jean Sismundo nulCe n’est pas facile de faire du « matchmaking » et parfois les rivaux se révèlent trop fort ou simplement surprenants. Voici cinq boxeurs étrangers que j’aimerai revoir au Québec dans le futur. Mon premier choix est évidemment, il a fait un verdict nul avec Dierry Jean et il a vaincu Ghislain Maduma. Connaissant la compétitivité de Camille Estephan, il est prévisible que Batyr Jukenbayev affrontera tôt ou tard le japonais d’adoption Ricky Sismundo.

Le vétéran Darnell Boone s’est frotté à Schiller Hyppolite et il a très bien fait avec un court délai. Âgé de 36 ans, le boxeur d’Atlanta serait un test très valable dans le futur pour Erik Bazinyan. Dans le même sens, Avery Gibson a performé face à Didier Bence et Éric Martel-Bahoéli, c’est avec joie que nous avons annoncé en primeur son duel avec Simon Kean le 28 janvier prochain.

Le Québec compte sur plusieurs boxeurs évoluant à 140 livres, j’aimerai bien revoir le Mexicain Franciso Javier Perez (15-8-1, 11 KO), qui a envoyé au plancher Yves Ulysse Jr ainsi que le Russe Evgeny Pavko (15-0-1, 10 KO) qui a couché Ayaz Hussain en un seul petit round. La liste des boxeurs d’ici qui peuvent les affronter est longue…

Nos boxeurs sur la route

shakeel-phinn-champion-canadienSi des étrangers surprennent parfois nos petits Québécois, on peut se demander si nos boxeurs aussi gagnent sur la route. Et bien oui, c’est parfois le cas. Soulignons, le cas le plus particulier Shakeel Phinn qui ne se limite pas de gagner, mais qui remporte un titre canadien dans la ville de son rival. Et comme ce n’est pas assez, le boxeur de Brossard l’a aussi emporté à Toronto et à Moncton.

On se rappelle, évidemment, David Lemieux qui passe le KO à Glen Tapia en 4 rounds à Vegas. Je souligne que Simon Kean a remporté rapidement la finale d’un gala à Mississauga en Ontario et que Sylvera Louis a accumulé une fiche de 1-1 à Toronto en 2016. Chez les perdants, on se rappelle Schiller Hyppolite qui a mis à risque ses classements mondiaux en Allemagne, Jo Jo Dan qui a accepté d’être le 3e remplaçant à Philadephie, Éric Martel-Bahoéli qui perdu une décision unanime en France, Kevin Bizier qui s’est fait détruire en Angleterre et Frank Cotroni qui a vu lui filer le titre canadien à Saskatoon.

Fusion et transition

Le mercredi 20 juillet, le petit monde des médias couvrant la boxe ont été surpris par l’acquisition d’InterBox par le crédible homme d’affaires Camille Estephan. Bien que l’entité fondée en 1997 demeure, l’organisation de Eye of The Tiger Management, comme les boxeurs, cohabitent avec ceux d’InterBox.

Détenir InterBox pour Camille Estephan a eu une importante plus-value pour l’ensemble de son organisation. La majorité des amateurs occasionnels de boxe connaissent parfaitement InterBox alors que plusieurs d’entre eux ignoraient l’existence de Eye of The Tiger Management. De plus, l’arrivée des Jean Pascal, Yves Ulysse Jr et David Théroux ont fait de cette grande organisation la plus importante en nombre au Québec dépassant le Groupe Yvon Michel.

fusion-interbox-eottmMais, comme dans toute bonne organisation, certains finissent par y perdre. Ce fut notamment le cas de Mick Gadbois, qui est redevenu agent libre après deux ans avec le promoteur installé à Dorval, et de Will Madera, qui a fait quatre combats en quinze mois. Il y a aussi Dierry Jean, qui a été largué pour des problèmes judiciaires, et Ghislain Maduma, qui a accroché ses gants en octobre. Enfin, nouvelle de dernière heure, Jean Pascal et InterBox se séparent pour incompatibilité de vision…

Bref, il y a eu un rajeunissement certain avec l’arrivée des Ulysse (28 ans), Théroux (22 ans) et des deux talentueux Kazakhs de 25 ans Batyr et Ablai. Est-ce que Mikael Zewski (27 ans) se joindra à ce groupe? Il me semble qu’avec un gros gala de prévu à Trois-Rivières en mai et la présence d’un autre Trifluvien, Simon Kean, les astres sont bien enlignés.

Une année de consolidation? Vraiment

Certains seront peut-être surpris d’apprendre que le Groupe Yvon Michel a présenté huit galas de boxe en 2016. Il s’agit d’une amélioration certaine en nombre puisqu’en 2015, ils en ont organisé seulement quatre. Par contre, si l’on compare l’importance des galas, nous avons assisté à une très grosse diminution de l’ampleur des événements. Les galas de 2015 étaient tous d’importance alors qu’il y a eu qu’un seul grand événement cette année.

Yvon Michel et Adonis StevensonYvon Michel nous l’a lui-même répété à de nombreuses reprises cet automne, son organisation a versé plus de 10 millions en bourse en 2015. Cette année, bien que l’on ignore la somme exacte, c’est probablement moins que la moitié. Pourquoi une telle diminution, il y a plusieurs explications. La principale est évidente, Adonis s’est battu à trois reprises en dix mois (Sukhotsky, Bika et Karpency) alors qu’il n’est monté sur le ring qu’une fois en 2016 face à Williams.

Un autre grand changement avec les dernières années chez GYM ce fut la très faible activité de PBC au Québec. Alors qu’il y a deux ans on nous promettait « la lune et le soleil », rappelez-vous Yvon Michel devait être le promoteur attiré pour le Canada et le nord-est des États-Unis et plusieurs prospects de grands talents se joindrait à l’organisation. Le bilan de PBC avec GYM en 2016 se limite à un gala au Centre Bell devant 800 spectateurs payants (selon une source interne de GYM) le 4 juin, puis à un gala à Québec en plein milieu des vacances de la construction. Et la disette de PBC n’est pas terminée, ils ont choisi de ne pas présenter Beterbiev-Prieto et Bute-Alvarez. C’est à se demander si Adonis Stevenson sera vraiment en action en avril à Québec avec la télé américaine.

Beterbiev, Ramsay et Alvarez chez RivalRécemment, Yvon Michel m’a avoué que la dernière année a été difficile parce qu’il ne contrôlait pas son propre agenda et qu’il devait constamment attendre après des dates de télés fournies par son pourvoyeur Al Haymon. Dorénavant, ce ne sera plus le cas, dès le 9 février les galas au Casino de Montrél seront diffusés en direct sur les ondes de TVA sport. De plus, son entente avec Gestev à Québec comme partenaire lui facilitera grandement la vie dans l’organisation de gros galas comme celui du 24 février. Il est aussi annoncer que les Beterbiev et Rivas auront des opportunités d’avancement aux États-Unis plutôt qu’au Québec. Enfin, les nouvelles recrues de GYM qui seront confirmés dans quelques jours sont d’une qualité reconnu. Le Français d’origine camerounaise Christian M’billi-Assomo est un olympien qui lance beaucoup de coups, il devrait être un poids moyen qui va attirer les regards.

Selon moi, le plus important défi de GYM en 2017 sera d’attirer les spectateurs en grand nombre. Si on est généreux et que l’on dit qu’il y avait 3000 spectateurs payants lors de Stevenson-Williams, on peut estimer que GYM a vendu approximativement 7000 billets dans l’ensemble de son année (800 le 4 juin, une moyenne de 400 billets pour les 5 galas au Casino et 1000 à Gatineau). C’est très peu !!! Vivement une grosse foule pour Bute-Alvarez.

En passant, si Yvon Michel répondait à mon évaluation, il me corrigerait en disant qu’il y avait 2300 spectateurs le 4 juin, 4560 fans le 29 juillet, 650 amateurs lors de chacun des cinq galas et enfin une salle comble de 1200 spectateurs le 23 décembre. Donc, un grand total de 11 310 personnes qui se sont déplacées dans l’année. On en conviendra, même ce chiffre-là rime avec échec.

Eleider Alvarez: Quatre revirements en douze mois

Enfin, je ne peux pas faire un bilan de l’année sans parler de la plus grande injustice qui a sévit en 2016. Le 10 décembre dernier, une heure environ après la fin de Alvarez-Dabrowski, Yvon, Eleider et Lucian ont rencontré les médias pour officialiser le combat du 24 février. À ma grande surprise, Yvon a interpellé les nombreux représentants des médias qui se sont posés de multiples questions sur ce volte-face. Contrairement à lui, je ne crois pas que les interrogations ont été créées par le fait que nous apprécions Eleider Alvarez et que nous lui souhaitons un combat de championnat.

bute-alvarez-face-a-faceJe couvre la boxe québécoise depuis maintenant plus de sept ans et je crois que la majorité de mes confrères et consœurs sont amplement capables de la part des choses et qu’ils ne sont pas des fans finis à la recherche de « selfie » ou d’autographes. Bien au contraire, je crois que la majorité des questions qui sont restées sans réponses ont été créées par les déclarations antérieures d’Yvon Michel. Pour bien vous le démontrer, voici un petit exercice de mémoire des douze derniers mois qui risque de vous surprendre.

Eleider Alvarez et Isaac ChilembaLe 28 novembre 2015, il domine Isaac Chilemba et il passe du 5e aspirant à l’aspirant obligatoire d’Adonis Stevenson. J’en profite pour vous mentionner que la WBC ne prévoit pas de délai limite pour qu’un champion affronte son obligatoire. À l’IBF, c’est neuf mois; à la WBO, c’est six mois.

Un mois et demi plus tard, soit le 15 janvier 2015, Yvon Michel déclare à RDS : « …si le combat contre Kovalev tombe à l’eau, Adonis va procéder à sa défense obligatoire au début du mois d’avril ». Démontrant le peu de crédibilité de certains anciens rivaux de Stevenson, il ajoute : « Ce serait tout un combat pour Adonis. Contrairement à Tommy Karpency qui s’entraînait dans le garage de son grand-père, Eleider Alvarez est un athlète parfaitement entraîné et sérieux ».

Évidemment, en avril dernier, Stevenson et Alvarez ne s’affrontent pas. La raison donnée : l’absence de notoriété d’Alvarez. Pourtant, les Sukhotskiy, Bika et Karpency n’ont pas ensemble autant de gains qu’Alvarez face à des tops 15 de la division. Le plan d’Al Haymon, Yvon Michel et d’Adonis Stevenson est alors d’affronter Edwin Rodriguez, un cogneur ayant seulement perdu contre Andre Ward. Malheureusement pour lui, il est passé KO au second round le 30 avril par un certain Thomas Williams Jr; le nouveau détour pour éviter Alvarez.

Certains l’ont probablement oublié, mais, l’été dernier le plan d’Yvon Michel était d’opposé à Alvarez l’ancien champion du monde Chad Dawson le 29 juillet (duel annulé suite à une blessure de Dawson), puis en septembre le colombien devait vaincre Jean Pascal. «Si Alvarez devait vaincre Dawson et Pascal, ça serait un mégacombat pour la télé internationale de voir Alvarez contre Stevenson», déclarait Yvon Michel au début juillet.

Retournement de situation en septembre. Alvarez, lui qui a fait une décision face à Robert Berridge le 29 juillet, n’a plus besoin d’affronter ni Dawson, ni Pascal. « Ce n’est plus qu’une question de budget. On arrive à la fin de l’année financière et les réseaux de télévision arrivent à la fin de leurs ressources financières et ce n’est pas impossible que le combat soit présenté au début de l’année 2017 », affirme Yvon Michel lors de la présentation de sa programmation 2016-2017.

Puis brusquement, au début de décembre, en seulement trois jours, on organise Bute-Alvarez pour le 24 février avec comme récompense un duel avec Adonis Stevenson le 22 ou le 29 avril. Je souligne qu’à travers cette année d’instabilité, le Groupe Yvon Michel a été incapable d’organiser un face-à-face entre Adonis et Eleider. Curieusement, Stevenson ne participe plus aux différents événements montréalais de son promoteur depuis qu’il a été hué par la foule le 4 juin.

bute-alvarez-banniere

Bref, des tonnes de questions restent sans réponses !!! Quel Yvon Michel doit-on croire? Celui de janvier annonçant le duel en avril; celui de septembre promettant le combat à la fin de l’année; celui de juillet nous justifiant des duels avec Dawson puis Pascal ou enfin celui de décembre qui garantit un duel avec Stevenson pour le gagnant du 24 février. Vous comprenez mieux maintenant pourquoi de nombreux journalistes sont septiques !!!

En terminant, je me dois de rappeler que Lucian Bute participera à son second combat éliminatoire pour affronter Adonis Stevenson. En décembre 2013, un certain Mauricio Sulaiman, alors no 2 de la WBC, affirmait : «Je vous confirme que le gagnant du combat entre Jean Pascal et Lucian Bute deviendra aspirant obligatoire à la ceinture de Stevenson. Il va s’agir d’un combat éliminatoire. Il s’agit du combat le plus important de l’histoire de la boxe canadienne alors c’est normal que l’enjeu soit important ». Une autre promesse brisée, est-ce vraiment surprenant ?

Cet article 2016, une année de transition est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
/2016-une-annee-de-transition/feed/ 0
Top 10 local, ma liste de cadeaux pour 2017 /top-10-local-ma-liste-de-cadeaux-pour-2017/ /top-10-local-ma-liste-de-cadeaux-pour-2017/#comments Fri, 23 Dec 2016 16:16:37 +0000 /?p=11081 Par Laurent Poulin Étant sage à l’année, voici ma liste de cadeaux de Noel, top 10 local, pour l’année de 2017. Je vous l’avoue candidadement, je suis un fier descendant de Regis Levesque et j’aime les combats locaux. Voici dix duels que j’espère avoir le plaisir de regarder dans les douze prochains mois. Dans quelques […]

Cet article Top 10 local, ma liste de cadeaux pour 2017 est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
Par Laurent Poulin

Étant sage à l’année, voici ma liste de cadeaux de Noel, top 10 local, pour l’année de 2017. Je vous l’avoue candidadement, je suis un fier descendant de Regis Levesque et j’aime les combats locaux. Voici dix duels que j’espère avoir le plaisir de regarder dans les douze prochains mois. Dans quelques jours, je vous présenterai une seconde liste, impliquant mon top 10 à l’international.

10- Shakeel Phinn ( 11-1, 7 KOs ) vs Guillaume Coudé-Tremblay ( 7-1-1, 6 KOs )

Le 20 novembre 2015, dans un des meilleurs combats de l’année au Canada, les deux boxeurs s’affrontaient. Le Colisée Cardin a du être solidifié depuis tellement ce combat avait brassé. Shakeel Phinn se dirigeait vers une défaite aux points avant de l’emporter par KO dans les dernières secondes du combat. Depuis Shak a remporté 6 combats en 2016 et est devenu champion canadien. Sans rien enlever à Sorel, le centre Bell serait parfait pour ce combat revanche.

9- Dave Leblond ( 1-0, 0 KO )  vs Dwayne Durel ( 5-0, 2 KOs )

Le protégé de Ramsay Boxing a réussi ses débuts professionnels devant une foule impressionnant à Thetford mines. Depuis une blessure a ralenti sa progression mais il est prêt à remonter sur le ring. Je vais être honnête avec vous, Dwayne Durel ne m’impressionnait pas du tout en début d’année. Howard Grant est un bon entraîneur et ça paraît. La progression de Durel dans ses combats, en septembre et octobre, a été impressionnante. Plus rapide, plus puissant et meilleur défensivement. Les deux clans se sont déjà parlé et sont passé très près d’une entente.

8- Mick Gadbois ( 14-1-3, 4 KOs ) vs Roody Pierre-Paul ( 12-3-1, 5 KOs )

Probablement le premier combat qui se réalisera sur ma liste. « L’unique », avec une seule défaite, a une bien trop bonne fiche pour rester inactif. Les offres pleuvront de partout pour qu’il remonte sur le ring et encore une fois Rixa est agressif dans ce dossier. De son côté Pierre-Paul a un autre dossier à régler : Oscar Barajas. J’étais assis aux abords du ring avec un ami célèbre, Victor Chery pour ne pas le nommer, et nous avions tous les deux une victoire de Roody, mais les juges en ont décidés autrement. Pierre-Paul a un contrat lui garantissant 4 combats par année, on peut penser qu’il se retrouvera face à Gadbois au courant de l’année.

7- Patrice Volny ( 4-0, 3 KOs )  vs Louisbert Altidor ( 4-0, 0 KO )

L’un est maintenant entraîné par Éric Bélanger (Patrice Volny), alors que l’autre a appris sa boxe amateur avec lui à Ottawa (Louisbert Altidor). Les deux boxeurs ont bien progressé en 2016 et je suivrai leur progression avec beaucoup d’intérêt. Avec la présence de Shakeel Phinn, Jordan Balmir, Altidor, Volny, Hyppolite, Bazynian, Ntetu et Ryan Ford dans l’ouest canadien, il est impensable de ne pas rêver à plusieurs combats locaux.

6- Simon Kean ( 7-0, 7 KOs ) vs Bermane Stiverne ( 25-2-1, 21 KOs )

Depuis sa défaite face à Deontay Wilder en Janvier 2015, Bermane n’est monté sur le ring qu’à une seule reprise. L’incident Povetkin en Russie vient de lui coûter beaucoup d’argent. Et par dessus tout cela, il ne rajeunit pas. EOTTM mise énormément sur Simon Kean et avec raison, il est beau, grand et fort. Dans les derniers mois, on l’a vu dans des reportages à la télé et entendu dans les shows de radio. Réjean tremblay et le Doc Mailloux ont même pris la route pour aller le voir au Missisauga. Sur le ring, il est expéditif et Mike Moffa est en train d’en faire un boxeur, il travaille beaucoup plus derrière son jab qu’il le faisait en début de carrière. Camille Estephan connaît bien Bermane et il n’a pas peur du risque, ce combat pourrait fort bien arriver en 2017.

5- Golden Garcia ( 7-0, 4 KOs ) vs Whitney Baille ( 3-0,1 KO )

Whitney Baille a commis une erreur en début de carrière, il a passé un violent Ko à Redy Hernandez sur les ondes de RDS. Le video s’est propagé sur les médias sociaux et il est devenu quasi impossible de lui trouver des adversaires. Golden Garcia a beaucoup progressé en 2016, il est en train de s’établir comme un spécialiste des KOs au corps et sa force de frappe semble être à la hausse. Ce combat cadre dans la philosophie de Rixa et pourrait être sanctionné comme championnat Canadien pour rajouter du lustre au duel.

4- Steven Butler ( 18-0-1, 15 KOs ) vs Francis Lafrenière ( 13-5-2, 7 KOs )

Y’a un proverbe souvent répété dans le monde de la boxe qui dit « on ne part pas à l’international avant d’avoir nettoyé sa maison ». Steven Butler est en train de faire le ménage du Canada, il a vaincu Janks Trotter et il part à la conquête du championnat canadien. Mais il ne faudrait pas oublier que le meilleur boxeur disponible au Canada et pouvant se battre chez les 154 livres : c’est Francis Lafrenière. Peu s’en rappellent mais Lafreniere est passé pros contre Brandon Cook, il vient de remporter ses 10 derniers combats et sa victoire sur Renan St-Juste l’a fait connaître à l’étranger. Fin 2017, Lafreniere vs Butler comme dirait Régis  » Des billets on va en vendre en Tabar@&#!?

3- Francesco Cotroni ( 11-8-1, 5 KOs ) vs Sébastien Bouchard ( 14-1, 5 KOs ) II

Voilà un combat pour faire plaisir au public, les deux sympathiques boxeur se sont affronté en 2013. Toutefois le combat était très serré et Cotroni méritait un meilleur sort. Cette année « Franky » a accepté à pied levé de remplacer Flavius Biea a quelques jours de son combat face à Pablo Munhuia, de plus il a offert une superbe performance dans un combat enlevant. GYM lui en doit une, voilà le temps de lui offrir cette revanche, pourquoi pas le 24 février prochain à Québec. Le poids semble être le principal obstacle pour ce combat mais s’il y a une volonté des 2 clans, un catchweight à 154 livres est possible.

2 – Erik Bazynian ( 14-0, 9 KOs ) vs Schiller Hyppolite ( 21-2, 14 KOs )

Rixa a déjà annoncé leur couleurs pour 2017, ils vont miser sur les combats locaux et leur 2 vedettes Erik Bazynian et Francis Lafreniere. L’Arménien est impressionnant, il a mis la main sur une ceinture de championnat du monde junior et a clairement progressé en 2016. Il fait de meilleur camp d’entraînement et peut facilement garder son niveau d’intensité pendant 12 rounds. Si Schiller désire continuer de boxe en 2017, ce qui n’est pas encore très clair, il devient l’adversaire idéal pour Erik. Sa fiche est encore bonne, et il était classé à la WBC jusqu’à tout récemment.

1- Adonis Stevenson vs Joe Smith Jr

Al Haymon a été plus généreux avec Adonis Stevenson que l’est le père Noël avec les enfants depuis 2013. Il a réussi à rendre Adonis Stevenson multimillionnaire sans l’appui du public et encore pire sans avoir à affronter son aspirant obligatoire ou un top 10 de la division. PBC dit avoir revu sa façon de faire, mentionnant que les meilleurs devront s’affronter maintenant, on le voit avec Thurman/Garcia ou SantaCruz/Frampton, on peut penser qu’Adonis n’en fera pas exception. Il devrait affronter la saveur du mois Joe Smith Jr en avril pour compléter l’année avec Eleider Alvarez.

 

Cet article Top 10 local, ma liste de cadeaux pour 2017 est apparu en premier sur Boxe québécoise pour tous les amateurs francophones – 12rounds.ca.

]]>
/top-10-local-ma-liste-de-cadeaux-pour-2017/feed/ 2